Play with me (feat. Boadicée Sand)
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An 294 - Lune 6 - Semaine 2
Boadicée Sand & Ramsay Snow
La neige tombait à gros flocons. La visibilité était très réduite compte tenu de la neige et de la grisaille qui rendait la luminosité très faible. Mais il en fallait bien plus pour m’empêcher de pratiquer ce qui était alors mon seul et unique passe-temps favori. Depuis, j’en ai développé bien d’autres, mais en ce temps-là, je n’étais pas encore le Bâtard de Fort-Terreur… J’étais simplement le fils d’une paysanne qui s’était fait engrossée par on ne sait quel autre paysan, soldat ou même Lord du Nord ou d’ailleurs, car Schlingue dit que le Nord est vaste, mais Westeros, dans lequel le Nord se trouve, l’est bien plus encore.
Je marchais je ne savais réellement dans quelle direction. La neige et la visibilité étant beaucoup trop réduites pour me permettre de reconnaître quoi que ce soit. Tout se ressemblait autour de moi et je fus presque soulagé d’avoir emmené mes deux chiennes avec moi. Même si je me perdais dans la forêt, elles retrouveraient de toute façon le chemin du retour. La neige avait commencé à s’infiltrer sous mon manteau et ma cape en laine. Je sentais les gouttes d’eau glacées mouiller mes vêtements sous mon manteau. Ce n’était pas la peine de continuer à marcher sous cette neige. C’était le meilleur moyen pour attraper la mort et il était hors de question de mourir aussi bêtement… Mourir gelé, pour un gars du Nord…Hors de question…surtout qu’intérieurement, je me savais promis à un destin bien plus grandiose que ce qu’était mon existence d’alors…Et quand je vois où je suis aujourd’hui et ce que j’y fais, j’avais foutrement raison de penser ainsi à cette époque.
A force de marcher, je découvris une sorte d’abris en bois construit approximativement par je ne sais quel vagabond. Elle était abandonnée depuis longtemps mais son toit paraissait encore solide. Me dirigeant vers elle, j’en inspectais l’aspect du bois. Il commençait à pourrir par endroit, mais pour ces quelques heures que j’allais passer là-dessous, ça fera l’affaire. Déposant mes affaires au sol – mon arc et mon carquois – je m’assis à même le sol, ramenant mon genou droit à hauteur de mon visage et posant négligemment mon avant-bras droit dessus. Mes chiennes vinrent se coucher à côté et derrière moi et je n’entendis alors plus que le bruit de leur respiration. Les flocons tombaient en silence et mes pensées allèrent se perdre dans cette vie que je m’imaginais où j’étais le Seigneur d’une place forte imprenable. Craint et respecté de tous mes sujets, je régissais mes terres d’une main de fer et nombre de grands Seigneurs étrangers venaient me vanter la beauté et les qualités de leur fille pour que l’une d’entre elles ait l’honneur de devenir ma femme… Mais mes pensées furent soudainement interrompues par le léger grognement d’une de mes chiennes. Je me tournais vers elle, les sourcils froncés. Elle avait flairé quelque chose…ou quelqu’un… Par précaution, je tendis la main vers mon arc, ce qui fit se redresser mon autre chienne, et saisit trois flèches dans mon carquois avant de me lever. Suivi de mes chiennes, je fis quelques pas à l’extérieur de la cabane et tendis l’oreille. Je n’entendais ni ne voyais rien. Ce n’était pas le cas de mes chiennes, car elles se mirent à aboyer toutes deux, fixant un point droit devant moi.
C’est alors que je vis une silhouette bougée non loin de moi. D’un geste rapide, je plantais mes trois flèches dans la neige juste à mes pieds, m’en saisit d’une et banda mon arc. A mes côtés, mes chiennes aboyaient de plus en plus fort, certainement excitées par mon attitude et voulant protéger leur bon maître… Je ne distinguais rien de plus qu’une silhouette sombre qui s’avançait vers moi. Alors, élevant la voix, je m’adressais à elle, la mettant en garde:
Il vaudrait mieux pour toi que tu n’es pas comme but de me voler ou de me tuer, car crois-moi, ton objectif sera alors le miens et celui de mes chiens. T’veux vraiment jouer à ça ? Attention je suis très…joueur…
Je marchais je ne savais réellement dans quelle direction. La neige et la visibilité étant beaucoup trop réduites pour me permettre de reconnaître quoi que ce soit. Tout se ressemblait autour de moi et je fus presque soulagé d’avoir emmené mes deux chiennes avec moi. Même si je me perdais dans la forêt, elles retrouveraient de toute façon le chemin du retour. La neige avait commencé à s’infiltrer sous mon manteau et ma cape en laine. Je sentais les gouttes d’eau glacées mouiller mes vêtements sous mon manteau. Ce n’était pas la peine de continuer à marcher sous cette neige. C’était le meilleur moyen pour attraper la mort et il était hors de question de mourir aussi bêtement… Mourir gelé, pour un gars du Nord…Hors de question…surtout qu’intérieurement, je me savais promis à un destin bien plus grandiose que ce qu’était mon existence d’alors…Et quand je vois où je suis aujourd’hui et ce que j’y fais, j’avais foutrement raison de penser ainsi à cette époque.
A force de marcher, je découvris une sorte d’abris en bois construit approximativement par je ne sais quel vagabond. Elle était abandonnée depuis longtemps mais son toit paraissait encore solide. Me dirigeant vers elle, j’en inspectais l’aspect du bois. Il commençait à pourrir par endroit, mais pour ces quelques heures que j’allais passer là-dessous, ça fera l’affaire. Déposant mes affaires au sol – mon arc et mon carquois – je m’assis à même le sol, ramenant mon genou droit à hauteur de mon visage et posant négligemment mon avant-bras droit dessus. Mes chiennes vinrent se coucher à côté et derrière moi et je n’entendis alors plus que le bruit de leur respiration. Les flocons tombaient en silence et mes pensées allèrent se perdre dans cette vie que je m’imaginais où j’étais le Seigneur d’une place forte imprenable. Craint et respecté de tous mes sujets, je régissais mes terres d’une main de fer et nombre de grands Seigneurs étrangers venaient me vanter la beauté et les qualités de leur fille pour que l’une d’entre elles ait l’honneur de devenir ma femme… Mais mes pensées furent soudainement interrompues par le léger grognement d’une de mes chiennes. Je me tournais vers elle, les sourcils froncés. Elle avait flairé quelque chose…ou quelqu’un… Par précaution, je tendis la main vers mon arc, ce qui fit se redresser mon autre chienne, et saisit trois flèches dans mon carquois avant de me lever. Suivi de mes chiennes, je fis quelques pas à l’extérieur de la cabane et tendis l’oreille. Je n’entendais ni ne voyais rien. Ce n’était pas le cas de mes chiennes, car elles se mirent à aboyer toutes deux, fixant un point droit devant moi.
C’est alors que je vis une silhouette bougée non loin de moi. D’un geste rapide, je plantais mes trois flèches dans la neige juste à mes pieds, m’en saisit d’une et banda mon arc. A mes côtés, mes chiennes aboyaient de plus en plus fort, certainement excitées par mon attitude et voulant protéger leur bon maître… Je ne distinguais rien de plus qu’une silhouette sombre qui s’avançait vers moi. Alors, élevant la voix, je m’adressais à elle, la mettant en garde:
Il vaudrait mieux pour toi que tu n’es pas comme but de me voler ou de me tuer, car crois-moi, ton objectif sera alors le miens et celui de mes chiens. T’veux vraiment jouer à ça ? Attention je suis très…joueur…
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J'avais l'habitude du sable. Pas de la neige. Mais voilà, j'avais suivis mon père dans le Nord pour mener une semaine de négociation avec les Boltons. Malgré mon rang de bâtarde j'avais froidement toisé le fils avant d'accepter de danser avec lui. Mon père n'avait rien dit, un simple signe de tête qui signifiait qu'il était d'accord avec moi. Il détestait les Boltons. Mais Loryn Wells devait se plier face aux exigences de son maître de maison. Même si cela le faisait fortement grincer des dents et pester contre la neige et tout un tas d'autre chose. À moitié nordienne pour ma part, je me devais de ne pas me plaindre face aux températures et à la neige. Oui c'était complètement stupide, surtout que j'étais habituée au climat de Dorne … Mais … Bon ! J'avais quand même ma fierté !
Aujourd'hui, le fils Bolton m'avait proposé une partie de chasse pendant que nos pères respectifs discutaient. Personnellement, je me demandais comment mon père, au tempérament volcanique, arrivait à discuter calmement avec le seigneur des lieux. Et après on se demandait d'où venait mes cheveux roux, à votre avis ? Du tempérament de mon père. J'avais donc accepté la chasse et ma servante avait fait sceller les chevaux. Pas besoin d'un dessin pour savoir qu'elle était en réalité ma garde du corps et qu'elle devait porter suffisamment de dague sur elle pour une armée. Quant à moi, entre mon arc, mes dagues et ma Loki … Le fils Bolton pouvait rêver pour ne serait-ce que penser à vouloir la chose entre mes cuisses. À part s'il voulait mourir.
Vêtue d'une cape de cuir bordée de fourrure à capuchon et, non pas d'une robe,mais d'une tenue « masculine » j'étais donc partie à la chasse avec beaucoup de plaisir. Ma servante/ garde du corps portait le même genre de tenue que moi. Ne voulant pas discuter j'avais finis par me séparer du jeune lord pour partir à la chasse avec Loki … Et techniquement ma suivante …… Techniquement, puisque m'étant lancé à la poursuite d'une bestiole quelconque … J'étais un peu perdue. Suivant Loki avec quelques lièvres accrochés à ma selle je finis par entendre des grognements. Loki se figea et poussa un aboiement puissant avant de commencer à gronder. Mmh … D'un claquement de langue je la fis taire et avançais lentement dans l'espèce de chute de neige vers la voix tout en parlant moi-même :
« Je ne vous veux aucun mal, je suis simplement perdue. Et actuellement mon but est de retrouvé mon chemin jusqu'à Fort Terreur, rien de plus. »
Je savais que j’avais un léger accent. Normale. Même si j'étais née dans le Nord j'avais grandis à Dorne … Du coup … J'avais un mélange de légères inflexions du Nord avec celle du Sud. Je flattais l'encolure de ma monture avant de mettre pieds à terre devant l'homme. Il avait également un arc. Je tenais encore le mien dans ma main gantée et dans mon dos mes flèches. Mais contrairement à lui, aucune n'était encochée à la corde. Loki se plaça devant moi face aux deux chiennes. Elle était légèrement plus grande et plus massive. Mais surtout, elle était plus vive qu'un serpent. Elle ne montrait pas les crocs mais était prête à bondir. Je n’avais pas dis mon nom, attendant qu'il baisse son arme. Je n'avais pas une posture agressive, seulement prudente.
Aujourd'hui, le fils Bolton m'avait proposé une partie de chasse pendant que nos pères respectifs discutaient. Personnellement, je me demandais comment mon père, au tempérament volcanique, arrivait à discuter calmement avec le seigneur des lieux. Et après on se demandait d'où venait mes cheveux roux, à votre avis ? Du tempérament de mon père. J'avais donc accepté la chasse et ma servante avait fait sceller les chevaux. Pas besoin d'un dessin pour savoir qu'elle était en réalité ma garde du corps et qu'elle devait porter suffisamment de dague sur elle pour une armée. Quant à moi, entre mon arc, mes dagues et ma Loki … Le fils Bolton pouvait rêver pour ne serait-ce que penser à vouloir la chose entre mes cuisses. À part s'il voulait mourir.
Vêtue d'une cape de cuir bordée de fourrure à capuchon et, non pas d'une robe,mais d'une tenue « masculine » j'étais donc partie à la chasse avec beaucoup de plaisir. Ma servante/ garde du corps portait le même genre de tenue que moi. Ne voulant pas discuter j'avais finis par me séparer du jeune lord pour partir à la chasse avec Loki … Et techniquement ma suivante …… Techniquement, puisque m'étant lancé à la poursuite d'une bestiole quelconque … J'étais un peu perdue. Suivant Loki avec quelques lièvres accrochés à ma selle je finis par entendre des grognements. Loki se figea et poussa un aboiement puissant avant de commencer à gronder. Mmh … D'un claquement de langue je la fis taire et avançais lentement dans l'espèce de chute de neige vers la voix tout en parlant moi-même :
« Je ne vous veux aucun mal, je suis simplement perdue. Et actuellement mon but est de retrouvé mon chemin jusqu'à Fort Terreur, rien de plus. »
Je savais que j’avais un léger accent. Normale. Même si j'étais née dans le Nord j'avais grandis à Dorne … Du coup … J'avais un mélange de légères inflexions du Nord avec celle du Sud. Je flattais l'encolure de ma monture avant de mettre pieds à terre devant l'homme. Il avait également un arc. Je tenais encore le mien dans ma main gantée et dans mon dos mes flèches. Mais contrairement à lui, aucune n'était encochée à la corde. Loki se plaça devant moi face aux deux chiennes. Elle était légèrement plus grande et plus massive. Mais surtout, elle était plus vive qu'un serpent. Elle ne montrait pas les crocs mais était prête à bondir. Je n’avais pas dis mon nom, attendant qu'il baisse son arme. Je n'avais pas une posture agressive, seulement prudente.
« The memories ease the pain inside »
~
Made me promise I'd try. To find my way back in this life. I hope there is a way. To give me a sign you're okay. Reminds me again.It's worth it all.So I can go on endlesslove. MUSIC.
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Boadicée Sand & Ramsay Snow
« Voyez-vous ça…Une brebis égarée… me dis-je en baissant légèrement mon arc tandis que la rouquine mettait pied à terre. Elle était elle aussi accompagnée d’une chienne, une chienne d’une race étrange, fine et élancée. Je regardais l’animal les sourcils froncés. A mes côtés, mes chiennes grognaient légèrement mais me voyant baisser mon arc, elles se calmèrent d’elles-mêmes, ne sentant plus dès lors leur maître en danger. « Bonnes filles » pensais-je en retirant la flèche de ma corde. Prenant flèche et arc dans ma main droite, je caressais d’une manière distraite la tête d’une de mes chiennes qui s’était rapprochée de moi et observais celle qui se trouvait devant moi.
Non seulement son parlé était franchement bizarre mais son accoutrement l’était encore plus. C’était un mélange d’ici et d’ailleurs, un ailleurs qui m’était inconnu et que j’allais, sans le savoir à cette époque, plus tard bien mieux connaître en rencontrant celui qui allait être un ami proche, Daemon Sand de la Grâcedieu, sur les lointaines terres de Dorne. Mais là, devant elle, tout n’était qu’énigmes et interrogations. Elle était bien équipée en armes. Qu’elle sache s’en servir était une autre histoire et, même si elle avait tout d’une proie facile, elle avait prononcé le mot magique… « Fort-Terreur… ». Ainsi donc, elle était perdue et souhaitait retrouver son chemin pour la cité qui m’obnubilait sans cesse et sans raison apparente… Peut-être était-elle la fille d’un homme influent ? Peut-être même la fille du Lord de Fort-Terreur ? Si je la ramenais saine et sauve, peut-être me verrais-je récompenser ? Même si je n’avais aucune certitude quant à toutes ces suppositions, elles me paraissaient tout de même suffisamment alléchantes pour que je lui montre mon plus visage. Rangeant mes flèches dans mon carquois mais gardant toutefois mon arc à la main par mesure de sécurité – on ne sait jamais quel déséquilibré on peut croiser dans le Nord… - je lui répondis d’une voix suave :
Mes excuses ma Dame…Ici, lorsqu’on commence à s’écarter des routes, on peut rencontrer des gens peu recommandables… Une chance que vous soyez tombé sur moi, même si je vois que vous êtes bien armées et bien protégées…
Je lui souris amicalement, puis repris :
Et vous êtes doublement chanceuse, car je connais bien les environs. Si ma Dame veut bien se remettre en selle, je l’accompagnerais et lui montrerais le chemin jusqu’à Fort-Terreur.
Comme je ne savais pas si j’avais affaire à la fille d’un Lord ou à la bâtarde d’une cuisinière de la cité, je préférais lui servir du « ma Dame », comme me l’avait appris Schlingue. Toutefois, je ne cessais de penser qu’il valait vraiment mieux qu’elle soit quelqu’un d’important…car je n’aime vraiment pas devoir me montrer ainsi affable et gentil….J’ai bien trop l’impression de trahir ma véritable nature…
Oh mais je ne me suis pas présenté ! Je m’appelle Ramsay…pour vous servir ma Dame dis-je en m’inclinant très légèrement.
Non seulement son parlé était franchement bizarre mais son accoutrement l’était encore plus. C’était un mélange d’ici et d’ailleurs, un ailleurs qui m’était inconnu et que j’allais, sans le savoir à cette époque, plus tard bien mieux connaître en rencontrant celui qui allait être un ami proche, Daemon Sand de la Grâcedieu, sur les lointaines terres de Dorne. Mais là, devant elle, tout n’était qu’énigmes et interrogations. Elle était bien équipée en armes. Qu’elle sache s’en servir était une autre histoire et, même si elle avait tout d’une proie facile, elle avait prononcé le mot magique… « Fort-Terreur… ». Ainsi donc, elle était perdue et souhaitait retrouver son chemin pour la cité qui m’obnubilait sans cesse et sans raison apparente… Peut-être était-elle la fille d’un homme influent ? Peut-être même la fille du Lord de Fort-Terreur ? Si je la ramenais saine et sauve, peut-être me verrais-je récompenser ? Même si je n’avais aucune certitude quant à toutes ces suppositions, elles me paraissaient tout de même suffisamment alléchantes pour que je lui montre mon plus visage. Rangeant mes flèches dans mon carquois mais gardant toutefois mon arc à la main par mesure de sécurité – on ne sait jamais quel déséquilibré on peut croiser dans le Nord… - je lui répondis d’une voix suave :
Mes excuses ma Dame…Ici, lorsqu’on commence à s’écarter des routes, on peut rencontrer des gens peu recommandables… Une chance que vous soyez tombé sur moi, même si je vois que vous êtes bien armées et bien protégées…
Je lui souris amicalement, puis repris :
Et vous êtes doublement chanceuse, car je connais bien les environs. Si ma Dame veut bien se remettre en selle, je l’accompagnerais et lui montrerais le chemin jusqu’à Fort-Terreur.
Comme je ne savais pas si j’avais affaire à la fille d’un Lord ou à la bâtarde d’une cuisinière de la cité, je préférais lui servir du « ma Dame », comme me l’avait appris Schlingue. Toutefois, je ne cessais de penser qu’il valait vraiment mieux qu’elle soit quelqu’un d’important…car je n’aime vraiment pas devoir me montrer ainsi affable et gentil….J’ai bien trop l’impression de trahir ma véritable nature…
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Je fixais le jeune homme brun en face de moi. Il avait l'air étonné. Il y avait de quoi. Entre mon apparence et mon parlé … Je ne lui en tenais pas rigueur. Mais il rangeait sa flèche et ses chiens arrêtèrent de grogner et se détendirent. Loki resta sur ses gardes. Tout en gardant mon arc à la main je fixais le jeune homme. Il y avait vraiment quelque chose d'étrange avec lui … Une espèce de sauvagerie sous-jacente à cette apparence. J'eus un petit sourire crispé en l'entendant m’appeler « Dame », et même … Cela sonnait affreusement faux dans sa bouche, presque comme une insulte. Vraiment … Il y avait quelque chose qui n'allait pas chez lui. J'en aurais mit ma tête à couper. Je frottais le crâne de ma chienne avant de répondre.
« Je vous en pris messire Ramsay, je ne suis que la fille bâtarde du lord en visite à Fort Terreur. Appelez moi Boadicée ou Boa. Je vous remercie de votre aide pour m'indiquer le chemin. »
C'était sans doute une erreur de dire son statu à un parfait étranger . Mais je verrais de dire que j'étais une bâtarde, et donc d'effacer beaucoup de risques. Un bâtarde dans le nord n'avait pas beaucoup de valeur. À part peut-être me faire tuer, ou peut-être violer … Mais avec Loki et mes dagues je ne lui conseillais pas. Je pris de ma main libre les rênes qui pendaient sur l'encolure de ma monture. Je n'allais pas rester à cheval face à un homme qui marchait à pieds. C'était comme le prendre de haut. Puis marcher me tiendrait chaud.
Je réajustais légèrement mon capuchon sur mes cheveux roux. Ce qu'il serait bien serait de trouver Alia, ma suivante. Je l'avais semé malgré moi. Et je savais que mon père allait me gifler sans aucune gêne. Ça je m'en fichais. J'en avais déjà mangé beaucoup plus jeune. Mais Alia allait râler et s’inquiéter comme pas permit. Et elle aurait parfaitement raison. Et avec la neige tombant … Le flair des chiens était inutile. Je tirais ma jument pour m'approcher de quelques pas de Ramsay. Loki suivit le mouvement mais s'avança un peu plus pour sentir les autres chiens avec calme. Je la laissais faire et elle revient à pas souple vers moi guettant du mouvement.
« Je vous en pris messire Ramsay, je ne suis que la fille bâtarde du lord en visite à Fort Terreur. Appelez moi Boadicée ou Boa. Je vous remercie de votre aide pour m'indiquer le chemin. »
C'était sans doute une erreur de dire son statu à un parfait étranger . Mais je verrais de dire que j'étais une bâtarde, et donc d'effacer beaucoup de risques. Un bâtarde dans le nord n'avait pas beaucoup de valeur. À part peut-être me faire tuer, ou peut-être violer … Mais avec Loki et mes dagues je ne lui conseillais pas. Je pris de ma main libre les rênes qui pendaient sur l'encolure de ma monture. Je n'allais pas rester à cheval face à un homme qui marchait à pieds. C'était comme le prendre de haut. Puis marcher me tiendrait chaud.
Je réajustais légèrement mon capuchon sur mes cheveux roux. Ce qu'il serait bien serait de trouver Alia, ma suivante. Je l'avais semé malgré moi. Et je savais que mon père allait me gifler sans aucune gêne. Ça je m'en fichais. J'en avais déjà mangé beaucoup plus jeune. Mais Alia allait râler et s’inquiéter comme pas permit. Et elle aurait parfaitement raison. Et avec la neige tombant … Le flair des chiens était inutile. Je tirais ma jument pour m'approcher de quelques pas de Ramsay. Loki suivit le mouvement mais s'avança un peu plus pour sentir les autres chiens avec calme. Je la laissais faire et elle revient à pas souple vers moi guettant du mouvement.
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Made me promise I'd try. To find my way back in this life. I hope there is a way. To give me a sign you're okay. Reminds me again.It's worth it all.So I can go on endlesslove. MUSIC.
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Boadicée Sand & Ramsay Snow
La petite était confiante décidément. Ça se voyait encore plus qu’elle n’était pas d’ici. Une Nordienne ne se serait pas présentée autant dans le détail à un parfait inconnu… Mais bon, comme je l’ai dit, cette « Boa » avait de la chance…J’étais dans un bon jour et mon instinct ne m’avait pas trompé. Elle était la fille d’un Lord en visite à Fort-Terreur, cette grande bâtisse sombre qu’il m’arrivait parfois d’observer d’un air absent quand je passais dans les parages. Une note sombre vient par contre entacher ce joli minois roux qui venait de mettre pied à terre, de rajuster son capuchon et de s’approcher de moi… « Une bâtarde… ». La récompense sera bien moins élevée ou même inexistante pour une sang mêlée… Mais comme elle n’est pas d’ici, peut-être que, de là d’où elle vient, les choses sont différentes ? Mouais on va partir de ce principe…
Je lui fis un beau sourire en la voyant s’approcher de moi. Pas pour la mettre en confiance…non… Mais pour le joli « Messire Ramsay » qui venait juste de sortir de sa bouche. Jamais personne ne m’avait appelé comme ça. Ça sonnait bien, surtout dans sa bouche avec son accent étrange…
Par ici alors… lui dis-je en montrant le chemin et en faisant le premier pas dans la direction qui menait vers Fort-Terreur.
Le silence se faisait autour de nous. Les flocons tombaient en silence, ponctués de temps en temps par un bruissement d’aile ou un lointain cri d’animal. Seules nos bottes crissant dans la neige et les respirations rapides des chiens accompagnaient notre marche. Je lui jetais de temps en temps des regards en biais. Elle était plus petite que moi, assez mince, plutôt mignonne même si je n’étais pas spécialement un adorateur des rousses. Schlingue l’adorerait, lui… pensais-je, et cette seule pensée m’arracha un sourire sadique tandis que je regardais droit devant mo, me concentrant sur ma route plutôt qu’aux visions qui commençaient à submerger mon esprit.
Mes chiennes étaient parties un peu en avant. Je sifflais pour les rappeler à mes côtés et je les vis accourir vers moi, la langue pendante et leur gueule lâchant un nuage de vapeur à chaque expiration. Pour récompenser leur obéissance, je leur grattais gentiment la tête avant d’engager la conversation avec la jolie rouquine à ma droite :
C’est une belle bête que vous avez là. On n’en voit pas des comme ça ici et mes chiennes ont l’air de l’apprécier ce qui est plutôt rare, finis-je de dire en riant, tant je repensais à la dernière fois qu’elles s’étaient trouvées avec un autre chien qu’elles avaient littéralement déchiqueté et dévoré…Bon c’est vrai que je ne les avais pas nourri depuis quatre jours… Mais le spectacle était très beau à regarder. Au loin, la forêt commençait à devenir moins dense. Bientôt on allait voir les murs de Fort-Terreur et j’allais avoir le cœur net sur la valeur de celle que je raccompagnais.
Votre Père est un ami de Lord Bolton ?
Je lui fis un beau sourire en la voyant s’approcher de moi. Pas pour la mettre en confiance…non… Mais pour le joli « Messire Ramsay » qui venait juste de sortir de sa bouche. Jamais personne ne m’avait appelé comme ça. Ça sonnait bien, surtout dans sa bouche avec son accent étrange…
Par ici alors… lui dis-je en montrant le chemin et en faisant le premier pas dans la direction qui menait vers Fort-Terreur.
Le silence se faisait autour de nous. Les flocons tombaient en silence, ponctués de temps en temps par un bruissement d’aile ou un lointain cri d’animal. Seules nos bottes crissant dans la neige et les respirations rapides des chiens accompagnaient notre marche. Je lui jetais de temps en temps des regards en biais. Elle était plus petite que moi, assez mince, plutôt mignonne même si je n’étais pas spécialement un adorateur des rousses. Schlingue l’adorerait, lui… pensais-je, et cette seule pensée m’arracha un sourire sadique tandis que je regardais droit devant mo, me concentrant sur ma route plutôt qu’aux visions qui commençaient à submerger mon esprit.
Mes chiennes étaient parties un peu en avant. Je sifflais pour les rappeler à mes côtés et je les vis accourir vers moi, la langue pendante et leur gueule lâchant un nuage de vapeur à chaque expiration. Pour récompenser leur obéissance, je leur grattais gentiment la tête avant d’engager la conversation avec la jolie rouquine à ma droite :
C’est une belle bête que vous avez là. On n’en voit pas des comme ça ici et mes chiennes ont l’air de l’apprécier ce qui est plutôt rare, finis-je de dire en riant, tant je repensais à la dernière fois qu’elles s’étaient trouvées avec un autre chien qu’elles avaient littéralement déchiqueté et dévoré…Bon c’est vrai que je ne les avais pas nourri depuis quatre jours… Mais le spectacle était très beau à regarder. Au loin, la forêt commençait à devenir moins dense. Bientôt on allait voir les murs de Fort-Terreur et j’allais avoir le cœur net sur la valeur de celle que je raccompagnais.
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Le silence s'installa entre nous. Tant mieux. Je voulais profiter du bois et du son de son silence. J'inspirais lentement l’air glacial de la forêt. C'était agréable et ça changeait agréablement de Dorne. Loki avait fait une drôle de tête quand elle avait découvert la neige. Mais elle semblait parfaitement habituée. Elle avait disparu entre les buissons et pendant un moment je n'entendis plus les bruits de ses pas dans la neige jusqu'à la voir surgir d'un buisson d'un pas souple. Elle fixait les deux chiennes de Ramsey. Elle semblait les apprécier mais ne s'en approchait pas plus que ça. Je passais ma main dans sa fourrure et elle tourna son regard vif vers moi. Un mince sourire étira mes lèvres lorsque Ramsey complimenta ma chienne ainsi que sa remarque entre mon père et Lord Bolton
« Je vous remercie Messire Ramsey, Loki n'est pas une pure race comme certains chiens, et je l'ai depuis quelques temps maintenant, elle est encore très jeune. Concernant mon père et Lord Bolton … Je ne pense pas qu'ils soient ami. Mon père, en bon Dornien, n'aime pas le Nord. Il n'y vient que part obligation formelle. Des liaison entre la famille Wells et Bolton. Il n'aime pas en parler. »
Loki se figea et huma l'air avant de pousser un aboiement. Elle bondit brusquement en avant, flèche grise et blanche, et disparu entre les buissons et les arbres certes moins nombreux mais assez pour cacher ma chienne. Je me figeais et portais deux doigts à ma bouche avant de pousser un bref sifflement. Il ne se passa rien pendant quelques instants, et ma main gauche descendit sur l'un des manches d'une de mes dagues. J'avançais de nouveau et Loki surgit de nouveau d'un buisson. Elle tourna autour des chiennes de Ramsey et poussa un nouvel aboiement. Je m'accroupis face à elle et elle attrapa mon bras entre ses crocs sans serrer. Elle voulait me montrer quelque chose. Ou me faire avancer. D'une secousse je la fis lâcher mon membre avant de me redresser. La bise soufflait face à nous. Loki avait du flairer quelque chose. Et de positif. Elle poussa un nouvel aboiement et je tendis l'oreille.
Un faible bruit … Comme des sabots dans la neige. Galitaca était à l'arrêt derrière moi. Donc ce n'était pas elle. Il restait donc les choix suivants : des gardes, ma suivante, le fils Bolton … Ou pire … Mon père ? Ah non ! Je ne voulais même pas penser à ça. Je savais que mon père m'aimait mais … Il ne le montrait jamais. Et aujourd'hui … J'allais m'en prendre une. Obligatoirement. J'avançais prudemment, ma main toujours sur ma lame la plus proche. Il valait mieux être prudent. Même si Loki avait l'air de dire que tout aller bien. Je tournais légèrement la tête vers Ramsey, peut-être lui qui avait plus de connaissances sur ce lieux avait une idée de qui cela pouvait être …
« Je vous remercie Messire Ramsey, Loki n'est pas une pure race comme certains chiens, et je l'ai depuis quelques temps maintenant, elle est encore très jeune. Concernant mon père et Lord Bolton … Je ne pense pas qu'ils soient ami. Mon père, en bon Dornien, n'aime pas le Nord. Il n'y vient que part obligation formelle. Des liaison entre la famille Wells et Bolton. Il n'aime pas en parler. »
Loki se figea et huma l'air avant de pousser un aboiement. Elle bondit brusquement en avant, flèche grise et blanche, et disparu entre les buissons et les arbres certes moins nombreux mais assez pour cacher ma chienne. Je me figeais et portais deux doigts à ma bouche avant de pousser un bref sifflement. Il ne se passa rien pendant quelques instants, et ma main gauche descendit sur l'un des manches d'une de mes dagues. J'avançais de nouveau et Loki surgit de nouveau d'un buisson. Elle tourna autour des chiennes de Ramsey et poussa un nouvel aboiement. Je m'accroupis face à elle et elle attrapa mon bras entre ses crocs sans serrer. Elle voulait me montrer quelque chose. Ou me faire avancer. D'une secousse je la fis lâcher mon membre avant de me redresser. La bise soufflait face à nous. Loki avait du flairer quelque chose. Et de positif. Elle poussa un nouvel aboiement et je tendis l'oreille.
Un faible bruit … Comme des sabots dans la neige. Galitaca était à l'arrêt derrière moi. Donc ce n'était pas elle. Il restait donc les choix suivants : des gardes, ma suivante, le fils Bolton … Ou pire … Mon père ? Ah non ! Je ne voulais même pas penser à ça. Je savais que mon père m'aimait mais … Il ne le montrait jamais. Et aujourd'hui … J'allais m'en prendre une. Obligatoirement. J'avançais prudemment, ma main toujours sur ma lame la plus proche. Il valait mieux être prudent. Même si Loki avait l'air de dire que tout aller bien. Je tournais légèrement la tête vers Ramsey, peut-être lui qui avait plus de connaissances sur ce lieux avait une idée de qui cela pouvait être …
« The memories ease the pain inside »
~
Made me promise I'd try. To find my way back in this life. I hope there is a way. To give me a sign you're okay. Reminds me again.It's worth it all.So I can go on endlesslove. MUSIC.
Made me promise I'd try. To find my way back in this life. I hope there is a way. To give me a sign you're okay. Reminds me again.It's worth it all.So I can go on endlesslove. MUSIC.
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A Fort-Terreur
An 298
An 298
Chère Boadicée Sand,
vous avez quémandé un RP avec ma glorieuse personne et je vous remercie pour votre intérêt. Seulement, au vu du titre de ce RP, de ma personnalité joueuse et de la façon dont vous terminez votre dernier poste, je me trouve dans l'obligation de lancer un dé pour pimenter notre RP et voir comment ce dernier va se poursuivre, avant que je ne vous ramène à Fort-Terreur.
1 à 20 : Il s'agit d'Alia, la suivante de Boadicée, toute couverte de boue et de terre, les bas de sa jupe déchirée par les ronces.
21 à 40 : Il s'agit d'un groupe de quatre gardes de Fort-Terreur, dépêchés par Lord Bolton pour retrouver la fille de son invité Dornien.
41 à 60 : Il s'agit du Père de Boadicée Sand en personne, furieux qu'elle se soit absenté si longtemps.
61 à 80 : Il s'agit d'un groupe de quatre brigands. Ramsay et Boadicée se battent; Boadicée se rend alors compte de la violence sanguinaire qui se cache sous le charmant visage du jeune homme.
81 à 100 : Il s'agit de Schlingue, de retour de Fort-Terreur, et croyant que Ramsay détenait là leur nouvelle proie pour leur partie de chasse.
La parole est à présent aux Anciens Dieux...
Avec mes respectueuses salutations,
vous avez quémandé un RP avec ma glorieuse personne et je vous remercie pour votre intérêt. Seulement, au vu du titre de ce RP, de ma personnalité joueuse et de la façon dont vous terminez votre dernier poste, je me trouve dans l'obligation de lancer un dé pour pimenter notre RP et voir comment ce dernier va se poursuivre, avant que je ne vous ramène à Fort-Terreur.
1 à 20 : Il s'agit d'Alia, la suivante de Boadicée, toute couverte de boue et de terre, les bas de sa jupe déchirée par les ronces.
21 à 40 : Il s'agit d'un groupe de quatre gardes de Fort-Terreur, dépêchés par Lord Bolton pour retrouver la fille de son invité Dornien.
41 à 60 : Il s'agit du Père de Boadicée Sand en personne, furieux qu'elle se soit absenté si longtemps.
61 à 80 : Il s'agit d'un groupe de quatre brigands. Ramsay et Boadicée se battent; Boadicée se rend alors compte de la violence sanguinaire qui se cache sous le charmant visage du jeune homme.
81 à 100 : Il s'agit de Schlingue, de retour de Fort-Terreur, et croyant que Ramsay détenait là leur nouvelle proie pour leur partie de chasse.
La parole est à présent aux Anciens Dieux...
Avec mes respectueuses salutations,
Valar Dohaeris
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An 294 - Lune 6 - Semaine 2
Boadicée Sand & Ramsay Snow
Messire Ce mot sonnait vraiment bien…surtout dans sa bouche, avec son accent de…Dorne ? et la façon dont elle prononçait mon prénom… Je la regardais avec un sourire satisfait. Peut-être que cette journée allait bien se terminer ? Visiblement, la rouquine n’était en fait que de passage avec son père, un homme d’une famille répondant au nom de Wells et venant d’un territoire qui s’appelait Dorne. Il faut dire qu’à cette époque, je ne recevais que les enseignements de Schlingue, et ceux-ci ne portaient pas vraiment sur la géographie et les multiples maisons de Westeros… De cela, mon futur précepteur de Fort-Terreur, dépêché par mon Père, Roose Bolton, s’en chargera. Mais pour l’heure, ce qu’elle me racontait n’avait pas beaucoup de sens pour moi. Donc, au lieu de répondre quelque chose qui lui montrerait mon ignorance, je préférais me taire et poursuivre ma route en silence.
Soudain, la chienne de ma petite protégée du jour se mit sur le qui-vive. Les oreilles dressées et la queue raide, elle flairait quelque chose et commençait à s’agiter, tant autour de mes propres chiennes que de sa maîtresse. Cette dernière s’était emparée d’une de ses dagues et s’était accroupie pour calmer sa bête. Visiblement, les chiens de Dorne avaient un flair plus développé que ceux du Nord, car c’est plus l’agitation de cette Loki qui avait attiré l’attention de mes chiennes sur le potentiel danger qui s’approchait de nous. Du coup de l’œil, je vis Boadicée Sand tourner la tête vers moi, un air interrogateur brillant de ses yeux. Je dois reconnaître que je n’aimais pas cette situation…Le danger…Le danger devait toujours venir de moi, jamais de l’extérieur ou de quelqu’un d’autre…Et là, c’était bien le cas et je ne maîtrisais pas la situation. Prenant une flèche dans mon carquois, je la plaçais sur la corde de mon arc, prêt à tirer, quand enfin, nous les vîmes.
Quatre hommes montés, habillés de noir et tous portant un bouclier sur lequel on pouvait y voir un drôle de dessin ; un homme rouge, les bras et les jambes écartés, sur un fond noir. C’était bien là, la seule armoirie que je connaissais, grâce à Schlingue, qui m’avait raconté à quoi ressemblait l’emblème de la Maison Bolton de Fort-Terreur…et c’était exactement celle que j’avais devant les yeux en cet instant. Rassuré, je rangeais ma flèche dans son carquois et glissa à l’oreille de Boadicée :
Tout va bien, ce sont des hommes de Lord Bolton.
Je m’avançais vers eux, un grand sourire sur les lèvres :
Messieurs, je ramène Lady Boadicée à Fort-Terreur où se…
On sait bin qui elle est, paysan ! Dégage de là et repare dans le trou d’où t’es sorti. me cracha au visage celui qui devait être le chef de l’escadron. Mes yeux se fixèrent sur lui et, lentement, mon sourire s’effaça et mon visage changea totalement d’expression, comme si un voile noir l’avait un instant recouvert pour faire ensuite apparaître, une personne totalement différente de celle qui se trouvait à ma place, il y a à peine quelques secondes de cela… Je tachais de sauvegarder dans mon esprit les moindres détails de la physionomie de cet homme, qui avait fait l’erreur de m’insulter et de m’humilier en public. En tout cas, ce qu’il lut sur mon visage et dans mon regard dû lui faire peur, car il baissa les yeux, comme gêné de ce qu’il avait vu et dit… J’en profitais pour reprendre et même le son de ma voix était différent :
Vous êtes sur mon chemin. JE ramène Lady Boadicée à Fort-Terreur…et PERSONNE d’autre…Mais vous pouvez toujours nous accompagner, si vous le voulez… Après tout je ne suis rien d’autre qu’un…comment vous m’avez traité ? Un paysan c’est ça ?
Un sourire sadique déforma mes traits mais il s’effaça immédiatement lorsque je me retournais vers Boadicée pour lui tendre ma main, l’incita à la prendre et à poursuivre notre route :
Boadicée ? On est presque arrivé…
Soudain, la chienne de ma petite protégée du jour se mit sur le qui-vive. Les oreilles dressées et la queue raide, elle flairait quelque chose et commençait à s’agiter, tant autour de mes propres chiennes que de sa maîtresse. Cette dernière s’était emparée d’une de ses dagues et s’était accroupie pour calmer sa bête. Visiblement, les chiens de Dorne avaient un flair plus développé que ceux du Nord, car c’est plus l’agitation de cette Loki qui avait attiré l’attention de mes chiennes sur le potentiel danger qui s’approchait de nous. Du coup de l’œil, je vis Boadicée Sand tourner la tête vers moi, un air interrogateur brillant de ses yeux. Je dois reconnaître que je n’aimais pas cette situation…Le danger…Le danger devait toujours venir de moi, jamais de l’extérieur ou de quelqu’un d’autre…Et là, c’était bien le cas et je ne maîtrisais pas la situation. Prenant une flèche dans mon carquois, je la plaçais sur la corde de mon arc, prêt à tirer, quand enfin, nous les vîmes.
Quatre hommes montés, habillés de noir et tous portant un bouclier sur lequel on pouvait y voir un drôle de dessin ; un homme rouge, les bras et les jambes écartés, sur un fond noir. C’était bien là, la seule armoirie que je connaissais, grâce à Schlingue, qui m’avait raconté à quoi ressemblait l’emblème de la Maison Bolton de Fort-Terreur…et c’était exactement celle que j’avais devant les yeux en cet instant. Rassuré, je rangeais ma flèche dans son carquois et glissa à l’oreille de Boadicée :
Tout va bien, ce sont des hommes de Lord Bolton.
Je m’avançais vers eux, un grand sourire sur les lèvres :
Messieurs, je ramène Lady Boadicée à Fort-Terreur où se…
On sait bin qui elle est, paysan ! Dégage de là et repare dans le trou d’où t’es sorti. me cracha au visage celui qui devait être le chef de l’escadron. Mes yeux se fixèrent sur lui et, lentement, mon sourire s’effaça et mon visage changea totalement d’expression, comme si un voile noir l’avait un instant recouvert pour faire ensuite apparaître, une personne totalement différente de celle qui se trouvait à ma place, il y a à peine quelques secondes de cela… Je tachais de sauvegarder dans mon esprit les moindres détails de la physionomie de cet homme, qui avait fait l’erreur de m’insulter et de m’humilier en public. En tout cas, ce qu’il lut sur mon visage et dans mon regard dû lui faire peur, car il baissa les yeux, comme gêné de ce qu’il avait vu et dit… J’en profitais pour reprendre et même le son de ma voix était différent :
Vous êtes sur mon chemin. JE ramène Lady Boadicée à Fort-Terreur…et PERSONNE d’autre…Mais vous pouvez toujours nous accompagner, si vous le voulez… Après tout je ne suis rien d’autre qu’un…comment vous m’avez traité ? Un paysan c’est ça ?
Un sourire sadique déforma mes traits mais il s’effaça immédiatement lorsque je me retournais vers Boadicée pour lui tendre ma main, l’incita à la prendre et à poursuivre notre route :
Boadicée ? On est presque arrivé…
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