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Show me how funky and strong is your fight, it doesn't matter who's wrong or right | ft. Elios Sand

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Show me how funky and strong is your fight, it doesn't matter who's wrong or right, beat it. Just beat it.


Lune 6, an 300, au bord de la Gracedieu



Elios Sand & Gudrún



Elle avait toujours été très chanceuse, l'oursonne. Il fallait être chanceux pour avoir son âge et être encore en vie après toutes les conneries qu'elle avait pu faire. Partir sans vivres, courir à travers Westeros, survivre à toute sorte de choses ; rencontrer de mauvaises personnes aux mauvais moments, dormir dehors sur la terre froide et humide, rencontrer des animaux sauvages tout aussi affamés qu'elle. Et pourtant elle était encore sur ses deux jambes. Des cicatrices un peu partout sur le corps, mais toujours vivante. Elle priait les anciens dieux et pensait que c'était pour cela -pour les rares fois où elle se rendait compte qu'elle avait vraiment de la chance d'être encore en vie.

Ce jour là, elle se trouve dans une taverne. Elle avait accompagné un couple de marchand ambulant jusqu'à la Gracedieu et ils lui avaient donnés un peu d'argent, elle n'était pas très douée pour compter mais à tout casser, il devait lui rester de quoi boire, manger et dormir pour trois jours dans cette taverne où elle se trouvait. A Dorne, il y avait toujours trop de soleil. Elle était née dans les montagnes, les roches, la terre, là où le soleil était rare et frappait moins qu'ici. C'était aussi pour cela qu'elle restait à l'intérieur autant qu'elle le pouvait.

A Dorne, l'ambiance s'échauffait bien vite. Un rien semblait énerver les dorniens, et comme elle-même s'énervait pour un rien, ce n'était pas souvent joyeux. Ses rencontres n'avaient rien de joyeuses. Pour une fois, la Freux était assise à l'écart, une chaise, une table, une peinte, elle regardait les hommes et les femmes pour savoir comment ils vivaient et comment ils parlaient, essayer de s'accoutumer si possible. Oui, si c'était possible.

Elle ne comprenait pas les moeurs, la plupart des gens qu'elle rencontrait avaient l'air si sauvage qu'elle à se battre pour un oui ou un non, il y avait même des femmes qui essayaient de la charmer, chose qu'elle n'avait pas connu ailleurs - excepté avec une fer-né il y a quelque années. Les gens ici semblaient libérés, ne pas vouloir contrôler leur pulsions. Dans un sens ça aurait pu lui plaire mais ils avaient tout de même une certaine retenue qu'elle n'avait pas. Si elle se lançait elle aussi, elle doutait que cela passerait. Alors elle restait assise sur sa chaise à regarder les personnes défiler ça et là. Il était rare qu'elle boive de l'alcool mais depuis quelque temps, elle s'accordait ce droit, quitte à perdre l'esprit après, elle se permettait ça ici, à Dorne. A défaut d'aller vers les autres. Ca manquait un peu d'action ce jour-ci mais elle ne doutait pas que cela changerait bientôt, comme bien souvent, tout le monde semblait imprévisible à Dorne.

© DRACARYS
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Cela faisait maintenant presque deux lunes qu’Elios avait quitté Lancehélion pour une mission dans le Bief. S’il était parti en bateau vers les côtes verdoyantes des terres voisines, le retour s’était fait plus tranquillement à cheval, profitant de ses haltes pour s’amuser un peu. Il s’arrêta donc à la Gracedieux afin de se reposer un peu et se faisant, il rencontra une sublime jeune femme qui devait avoir presque seize ans. Une beauté en fleurs qui ne demandait qu’à être cueillie. Usant de ses charmes et de son langage doux et séducteur, il parvint à faire tourner la tête de l’adolescente qui lui promis de le retrouver à la taverne un peu plus bas. Bien qu’il eût aperçu quelques regards dans sa direction, le chevalier ne s’en inquiéta pas plus que cela, jugeant qu’il ne faisait encore rien de mal. Une caresse sur la joue ou sur la hanche ne devaient pas provoquer un émoi extraordinaire à Dorne après tout. Quoiqu’il en soit, il s’assura d’avoir des vivres pour la route qui lui resta à faire et le soir venu, il alla attendre la belle jeune fille aux longs cheveux noirs devant la taverne.

Dès son arrivée, elle se montra très explicite sur la suite de leur soirée, l’embrassant à pleine bouche et partageant un baiser langoureux qui aurait émoustillé n’importe quel homme normalement constitué. Ils rentrèrent donc dans l’établissement et avec une telle beauté à son bras, il ne manqua pas d’attirer l’attention. Blottie contre lui, la jeune Lia ne semblait se préoccuper de rien. De son coté, Elios détailla la clientèle, juste par conscience professionnelle et ne put s’empêcher de remarquer la jolie blonde assise dans un coin, seule et silencieuse. Tel un dragueur invétéré et malgré qu’il avait déjà une damoiselle à son bras, il lui fit un petit sourire et un clin d’œil enjôleur afin de lui montrer qu’il l’avait vu et surtout, qu’il appréciait la vue. Comme dans toutes les tavernes, l’ambiance était à son comble et si quelques saoulards semblaient déjà en venir aux mains pour une simple divergence d’opinion sur la chaleur de la journée, le chevalier ne semblait s’inquiéter de rien, attablé dans un coin avec sa conquête sur ses genoux, ses mains parcourant ses courbes sous ses vêtements et leurs lèvres ne semblant pas vouloir se quitter.

Soudain, la porte de l’établissement s’ouvrit brutalement et alla heurter le mur dans un bruit qui força presque tout le monde à se retourner. Habitué de ce genre de choses, Elios ne s’en préoccupa nullement, restant concentrer sur sa conquête. Six hommes firent leur entrée dans la taverne et visiblement, ce n’était pas forcément les plus sympathiques de la région. Le tavernier chercha à comprendre cette brutalité et interpella l’un d’entre eux qu’il semblait connaitre.

« Tristan ! Qu’est-ce que tu fous ici ? C’est quoi ce bordel ! Tu viens pas encore foutre la merde chez moi ! Je ne veux pas d’histoire ! »

L’un d’entre eux fit face à l’homme derrière son bar. Il était énorme et d’une carrure de forgeron. Il devait mesurer facilement deux mètres de haut pour une centaine de kilos. Une énorme masse à sa ceinture semblait indiquer que ses intentions n’étaient pas des plus nobles et surtout vu la tête de ses amis, il ne devait pas être ici pour faire la fête. Avant même qu’il n’est prononcé un mot, l’un des hommes lui tapota l’épaule pour lui montrer dans le fond de la salle, le spectacle qu’offrait Elios avec sa jeune jouvencelle. Immédiatement, il vit rouge et se rua sur eux, suivi de près par ses hommes. Il attrapa la jeune fille par le bras et la souleva hors des griffes d’Elios. D’un cri, la vérité fut révélée et la situation se compliqua irrémédiablement.

« Papa !!!! Que … C’est pas … c’est pas ce que tu crois ! Il m’a forcé !!!! »

C’est bien le genre de phrase à laquelle un homme séducteur comme Elios ne s’attendait nullement, le laissant sans voix sous le regard meurtrier de ce père visiblement en colère. D’un bon, il se releva afin d’essayer de calmer le jeu, tentant de se montrer diplomate à sa façon.

« Oh oh oh !! On se calme tout de suite. Je ne sais pas trop ce qu’il se passe mais si cette jeune lady est votre fille, je comprends immédiatement d’où vient son charme ! »

Ce n’était clairement pas un compliment envers cette montagne humaine qui ressemblait plus à un bœuf qu’à un être humain. Evidemment, le premier coup partit sans délai et l’homme se retrouva par terre sous la violence du choc. Ne sachant pas quand se taire, il poursuivit en disant certainement ce qu’il ne faut pas dire à un père au sujet de sa fille.

« Attendez ! Je vais tout vous expliquer ! J’ai rencontré votre fille en milieu de journée et vu comme ses yeux criait après une queue, j’avoue avoir cherché à la séduire. Mais en tout honneur, je vous assure ! Je ne suis pas responsable des mœurs légères de votre progéniture quand même. Vous pouvez demander à n’importe qui ici, elle m’aurait presque baisé sur ce banc si vous n’étiez pas arrivé à mon secours ! »

Dans un cri de rage, Tristan dégagea le banc qui le séparait d’Elios d’un coup de pied et chercha à empoigner le don juan. Ce dernier parvint à éviter cette confrontation mais se retrouva bien vite au prise avec les cinq autres crétins venus aider leur pote. Sans plus de cérémonie, ils poussèrent le chevalier violement contre le bar, forçant plusieurs poivrots à s’écarter afin de ne pas être pris dans la bagarre. A voir comme cela, on aurait immédiatement pensé à un lynchage dans les règles, surtout que cette petite salope de Lia avait filé sans demander son reste. A nouveau, Elios chercha à les raisonner mais bon, on ne pouvait pas vraiment dire qu’il utilisait les meilleurs mots pour y parvenir.

« Calmez-vous ! Je suis sûr qu’on peut arranger cela sans violence ! Ne dit-on pas que la langue peut être plus aiguisée qu’une épée ? Après, c’est sûr que vous ne semblez pas être des hommes d’esprit mais peu importe, une discussion est toujours possible. »

A nouveau, il se prit un coup dans l’estomac et vola dans les chaises. A le voir comme ça, il s’agissait juste d’un faible qui allait se prendre une branlée monumentale, voire même peut-être y passer vu l’énervement des six hommes et en particulier de Tristan.
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Lune 6, an 300, au bord de la Gracedieu
I rival any fucking man !




Elios Sand & Gudrún

La Freux buvait rarement de l'alcool, ça limitait ses sens et il lui suffisait d'une à deux pinte(s) pour rouler sous la table ou provoquer une baston dont on se souviendrait longtemps, sans pour autant savoir comment elle avait commencer, la Freux vous dirait ; quoi ? Il faut vraiment une raison pour se battre ? Pour certains c'était le dernier recours, pour elle, c'était le seul, et c'était toujours un moyen comme un autre de s'amuser, connaître les limites des autres et finalement, s'en rapprocher. Elle qui avait été maître d'armes d'Arya Stark, elle ne se souvenait pas lui avoir prodiguer ces conseils, mais il ne serait pas étonnant qu'elle lui ait conseillé d'être la première à toujours foncer dans le tas.

Elle voyait les gens aller et venir, même un bel homme qui lui faisait un clin d'oeil, la Freux haussait juste un sourcil en se demandant ce que cela voulait bien pouvoir dire. Ouais, une ou deux pinte(s) et elle n'avait déjà plus les idées très claires, des fourmillements dans le bout des doigts, une sensation d'engourdissement, les choses ne semblaient déjà être plus très claires.

Toujours est-il qu'elle s'étendait sur sa chaise, ses longues jambes devant elle, la Freux dépassait presque les deux mètres et il ne serait pas compliqué de se prendre dans ses grandes jambes si on essayait de passer devant elle. Elle regardait les gens, toujours en essayant de comprendre leur moeurs, mais son attention se traînait vers l'homme qu'elle avait vu il y a quelque temps, le bruit qu'il faisait lui et ses amis ne pouvaient qu'attirer son attention. Elle finissait alors sa pinte, reposant ensuite sur la table face à elle ce qu'il restait. Quand elle se disait que les dorniens avaient le sang chaud et étaient toujours prêt pour la baston, la preuve devant elle puisqu'un conflit semblait éclater dans la taverne. Ils n'avaient pas l'air perturber, à croire que c'était vraiment habituel. Elle ne comprenait pas bien ce qu'il se passait devant ses yeux, si ce n'est que l'homme se faisait attaquer et que la femme qui l'avait accompagné prenait la fuite. Elle se levait alors brutalement, manquant de faire tomber chaise et table. Plusieurs contre un ? Vraiment ? La freux soupirait, cela semblait si habituel pour les dorniens qu'aucun ne se mêlait pour dégager les six personnes attaquant un seul homme.

Elle aurait pu hésiter, après tout ça n'était pas son combat et tant pis si un homme se faisait tabasser, c'était la vie et peut-être qu'il l'avait cherché. Mais elle n'hésitait pas, elle se contentait de réduire la distance entre ces personnes et elle à grandes enjambées, attrapant par l'épaule l'un de ces homme pour le reculer.

" Vraiment les gars ? Tout c'monde pour un seul gars ? C'ça l'courage des dorniens ? "

Elle riait grassement. Une baston à Dorne, dans une taverne, et voilà qu'elle trouvait le moyen de s'en mêler en essayant de dégager les hommes. L'un d'eux, visiblement peu content qu'on s'en mêle, essayant de rendre un coup à la Freux, coup qu'elle rendait en plein nez de celui-ci, nez qu'elle sentait craquer sous son poing. Si cela se trouvait, c'était des lords qu'elle frappait, si ça se trouvait, elle venait de briser le nez d'un futur seigneur ou d'un seigneur. Celui-ci semblait se concentrer sur son nez saignant et c'était toujours au moins un en moins. Elle en attrapait alors un autre par les cheveux pour le dégager, quand elle voyait enfin cet homme, grand et qui semblait avoir déclencher la baston, bien costaud.

" Un beau morceau q'c'ui là ! J'suis sûre qu'y a à bouffer là d'sus ! "

Elle ne savait pas qui il était, juste qu'il semblait avoir amener ses amis contre un seul homme.

" Là d'où j'viens mon gars, on t'aurait pris pour une sacré pédale d't'en prendre à autant contre un seul ! "

Elle riait grassement à nouveau, allait-il tenter de la frapper ? Elle attendait juste de voir, quitte à provoquer jusqu'au bout. Ses sens se réveillaient lors de ces moments. Qu'on la cogne alors qu'elle était une femme, ça lui passait au dessus de la tête, pour elle, homme ou femme, c'était du pareil au même, ce n'était pas parce qu'elle était une femme qu'elle devait être traitée avec plus d'égards !

© DRACARYS
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