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Tu as besoin de mes services, et moi j'ai besoin de ton or.

Boadicée Sand
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Winterfell Lunes 5, semaine 3

Winterfell … Une bien jolie construction. Efficace. Et c'était ça qui faisait sa beauté. Les châteaux du sud avaient beau être beau dans le sens artistique, je les trouvais affreux. Ils étaient complètement inutile lors d'une  attaque : ils demandaient trop de gardes pour les défendre. Alors que non ! Winterfell était simple et efficace. Ouais. Juchée sur mon cheval, ma belle jument Glinka, sur une butte près de Winterfell je regardai la cité en bas. Mmmh … Un bon hydromel, ou quelque chose de bien chaud. Il faisait particulièrement froid aujourd'hui. Mais bon, j'allais faire le sud, vers le Conflan ! Il y avait un tournois qui s'y préparé selon les rumeurs. Et tournois signifiait marchands et donc contrats juteux à souhait pour moi. Et au pire, je me mêlerais d'une ou deux bagarres histoires de montrer mes capacités. Et puis avant mon périple de au moins deux voir trois semaines de voyage j'avais besoin de nourriture, et de vérifier mes armes. Oui, une pause me ferait le plus grand bien ! ET puis une nuit dans un vrai lit, on ne disait pas non. Du moins quand on avait l'habitude de dormir à la dur. Je vous jure que même le lit le plus moisie de la pire auberge, peut sembler très confortable. Faut juste ne pas en avoir l'habitude. Bon, c'était souvent vrai surtout dans le nord. Dans le sud c'est vrai que parfois  dormir dehors pouvait être plus agréable.

Glinka s'agita brusquement. Elle devait avoir froid. Près de moi Loki, belle chienne loup de huit ans, s'agitait elle aussi. Pas une bonne idée de rester immobile. Et malgré ma lourde cape de fourrure, je devais avouer que je n'avais pas chaud. Je repris les rênes des une main gantée et d'un frôlement de talon je fis repartir ma jument suivit de ma chienne. Arrivé aux abords de la ville d'hiver de  Winterfell je mis pieds à terre et attrapai Loki par l'épais collier de cuir qu'elle avait autour du cou pour l'attacher avec une épaisse laisse de cuir. Il valait mieux être  prudent. Je répondis aux gardes qui posèrent quelques questions d'usage avant de me diriger vers l'auberge la plus proche. Je laissai ma jument à l'écurie et ordonnai à un gamin qui s'occupait des chevaux de prendre soin d'elle et de lui donner à manger. J'attachai Loki près de Glinka et obligeai le gamin à mettre sa main sous la truffe de ma chienne qui la renifla. Au moins elle ne tenterait pas de le tuer s'il s'approchait trop près de ma jument. Du moment que c'était le jour. Je donnais un monceau de viande à Loki et finis par rentré dans l'auberge. Bondait, puante la sueur et la bière mais elle était chaude et calme. Yeah. Parfait. J'ôtais ma lourde cape et m'installai près de la cheminé. Ah ! Un peu de chaleur ! Je commandai un hydromel et m’appuyant contre le mur je commençai à la déguster en silence tout en observant la salle. Mmmh… Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas étais dans un endroits avec du monde. Je me plongeai dans mes pensée  quand soudain quelqu'un s'assit bruyamment face à moi en posant ta choppe sur la table. Je levai les yeux vers la silhouette à contre jour

-Oui ? Que puis-je pour vous ?
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Winterfell Lune 5, semaine 3

Le froid lui mordait les joues tandis qu’elle s’avançait dans la pénombre du petit matin, armée d’un bâton pour soutenir son poids, et accompagné de sa caravane de fortune, composée d’une bête de trait, et d’un mercenaire trop évasif pour mener à bien la mission qu’elle lui avait pourtant confié. Evangelyn, marchande ambulante de son état et fille des Îles de Fer dont le cœur appartenait toujours aux lieux de son enfance, marchait vers Winterfell avec son semblant d’équipage. Toute la nuit durant, elle avait traversé la broussaille et le vent gelé pour parvenir à son but : la seule ville sur son chemin dans laquelle elle pourrait se ravitailler enfin. Et ce n’était pas gagné d’avance.
Ils étaient parti tard la veille, fuyant une foule en colère qui avait découvert trop tôt le subterfuge de ses soi-disant élixirs de force. Un simple bouillon coloré, et une mise en scène plus convaincante que jamais. Le tout avait fait un ravage auprès des badauds dont elle avait empoché l’or avant de mettre les voiles quand les hurlements et les fourches avaient commencé à la chercher. Faute de pouvoir faire galoper sa vache comme l’aurait fait un cheval, elle avait sut prendre le bon chemin pour les semer. Bien entendu, au milieu de la nuit, sans source de lumière, ils avaient fini par se perdre dans le Nord sans savoir où aller. A force de disputes houleuses et de désaccords, ils avaient fini par retrouver le droit chemin. Et c’est à l’aube qu’ils aperçurent au loin Winterfell.
Evangelyn grelottait, les mains tenant à peine le bâton tant elle étaient glacées, et le regard fixe et morne braqué sur l’horizon qui s’étendait au loin. Le mercenaire, à coté, ne souffrait pas trop du froid, car il s’était enveloppé d’un manteau et de peaux de bête, ne laissant rien à la pauvre fille qui avait toujours sa robe de la veille, bien trop légère pour un temps pareil. Le dos courbé, elle faisait face aux bourrasques avec une détermination sans faille, tenant de son autre main les rênes de son bestiau qui, parfois, se permettait une petit pause pour brouter des buissons et quelques mottes d’herbes, ce à quoi elle offrait une patiente à toute épreuve, agaçant au passage le mercenaire qui semblait vouloir terminer son travail au plus vite et aller s’enivrer dans la taverne la plus proche en compagne de quelques filles de joie.
Elle, elle n’aspirait qu’à la chaleur d’un bon feu de cheminée, et à la douceur de la nourriture à laquelle elle n’avait pas eu le droit la veille. Un peu d’alcool lui ferait le plus grand bien, à bien y penser. La simple idée de se reposer la revigora bien assez pour se presser davantage, et malgré le froid et la fatigue, elle accéléra le pas pour parvenir à son but avant midi.


Son arrivée fut moins fringante qu’elle l’aurait espéré, mais elle était en un seul morceau et bien vivante.  Vivante, et gelée jusqu’au os. C’est sous l’œil désapprobateur des gardes qu’elle entra en ville avec sur le dos une simple couverture miteuse et une robe simple. Rien de plus normal. Alors qu’elle confiait son bestiau à l’étable, payant la moitié de sa poche pour sa sécurité, son mercenaire vint la voir pour réclamer son dut. Voilà qu’il lui annonçait qu’il la quittait à l’instant.
- Vous êtes fauchée ma petite dame, et vous n’avez rien à vendre. J’irais voir au plus offrant.
C’est vexée et seule qu’elle se drapa du manteau qu’elle eut reprit à l’homme, et qu’elle s’engouffra avec trois misérable piécettes dans la première taverne venue.
L’odeur à l’intérieur était peu ragoutante, mais il  avait peu de gens, et l’endroit semblait calme. Discrète, sans un bruit, elle alla fureter auprès du comptoir, et tandis qu’elle s’embarquait dans une discussion fort romantique avec un ivrogne, elle profita de sa faiblesse pour lui voler la bourse qui pendait à sa ceinture. Une fois sa petite affaire conclue, elle entreprit de se trouver une place près de la cheminée. Déjà occupée, en l’occurrence, par quelqu’un qui lui tournait le dos. Les cheveux roux, tressés, en armure de cuir, et une lourde cape installée sur le dossier de la chaise. Les armes qu’il portait à la ceinture la laissa penser qu’il s’agissait d’un guerrier, et même mieux, d’un mercenaire. La chance lui souriait enfin.
Bien décidée à faire de lui le nouveau garde de sa caravane, Evangelyn s’avança vers le supposé personnage qu’elle comptait arnaquer, mais une fois face à lui, la jeune femme sentit son visage se décomposer. Ah, tiens donc, une femme. Fallait-il toujours tenter le coup ? L’idée qu’elle n’ai pas un sous hormis la bourse volée, et qu’elle n’ai plus rien à vendre ne lui laissait pas le choix ; il fallait passer à l’acte. Mais à peine eut-elle ouvert la bouche que l’autre la coupa dans son élan.
- Oui ? Que puis-je pour vous ?
Sourcils froncés, une moue boudeuse qu’elle cacha habilement sous ses traits enjôleurs, elle adressa un sourire à celle qui lui faisait face.
- Est-ce que je peux m’asseoir ?
Sans attendre la réponse de l’autre, elle s’installa à ses aises, enleva son manteau pour l’étendre derrière, et se pencha vers l’autre, les mains croisées sous son visage pour soutenir son menton.
- Seriez-vous, par le plus pur des hasards, un mercenaire ? Il me semble, si j’en crois votre accoutrement, que vous soyez taillée pour les combats.
Elle reprit une longue inspiration, un regard malicieux braqué sur celui de la rousse.
- Il se trouve que je cherche quelqu’un pour protéger ma caravane. Je descend vers le sud.
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Une femme, à l'air gelée, assez belle, quoi qu'eux un peu trop maigre à mon goût, s'assit en face de moi. Je lu la surprise et la déception dans son regard. Quoi ? Je n'étais pas assez belle pour elle ? Visage enjôleur hein ? Fais gaffe ma mignonne … Je pouvais le rendre beaucoup moins beau en quelques secondes. Un bon coup de poings dans le nez et ut aura un tout autre visage … Alors si tu es pas contente passe ton chemin. Je m'adossai un peu plus contre le dossier de mon siège pour l'écouter si elle avait une proposition qui pouvait peut-être me plaire. Est-ce que j'avais l'air d'une sœur du silence ? D'une prêtresse rouge ? Mieux d'une mère ?! Pff … En plus je portai mes armes, elle croyait que c'était juste pour faire joli ? Je hochai malgré tout lentement la tête sans rien dire pour lui confirmer mon grade de mercenaire. Que voulait-elle ? Elle ? Une marchande ? Je haussai un sourcil méfiante. Elle avait l'air d'une souillon. Mais le sud … Je pourrai toujours m'arrêter au lieu du tournoi, et si elle descendait dans le sud elle devait si rendre. Qu'était donc ses marchandises ? Tout devait être à l'écurie. Mais les affaires n'étaient sûrement pas florissante pour qu'elle soit si misérablement vêtue. Devais-je accepter ? Je finis tourner le fond de mon verre en l'observant sans rien dire pensive. Au pire : elle n'avait pas beaucoup et décamper avant de me payer : je gardais les quelques pièces du départ, au mieux elle faisait des affaires en chemin et j'avais de l'argent à la fin. Elle ne risquait de toucher à mes affaires si elle ne voulait pas avoir les tripes à l'air et la fourrure de Loki tâchait de son sang.

Je bus une nouvelle gorgée de ma boisson laissant le goût épais du miel envahir ma bouche. Pas le meilleur que j'ai bus mais convenable. Mon regard se perdit dans la danse sans fin et sans répétition des flammes qui jetaient des lueurs orangées dans la salle ainsi que sur nous deux. Mmmh … Un peu de chaleur ne me ferais pas de mal. J'aimais le froid mais j'avais besoin d'argent et d'un peu de chaleur. Je me redressai un peu sur ma chaise faisant jouer mes doigts autour de ma chope vide désormais. Je la reposais avec un petit claquement sur le plateau tâché de la table branlante. Je me frottai le menton pensive pendant quelque instants avant de répondre

« J'accepte. Mais je veux la moitié du salaire maintenant. Ensuite où est ce que vous allez ? Je dois me rendre au tournoi à Harenhal qui va bientôt se dérouler dans le Conflan. Quelle est votre marchandise ? Que pensez vous avoir comme ennemi à part des bandits de grands chemins ? Des ennemis peut-être ? »

C'était des questions habituelles, rien de bien méchants, c'était pour savoir ce à quoi je devais me préparer, et voir si oui ou non je devais me méfier d'elle. Ou au contraire la voir plus comme quelqu'un de bien. J'attrapai le bras d'une serveuse pour qu'elle me redonne une chope d'hydromel. Je me retournais vers la « marchande » pour écouter ses réponses. Si elle en avait.

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Frigorifiée, et ravalant sa rancœur au plus profond d’elle même, Evangelyn ne se départit pas de son adorable sourire, et resta droite et fière sur sa chaise, face à la rousse qui lui faisait face, et qui, semblait-il, était redoutablement coriace. Elle ne se laissera pas mener en bateau comme ça, c’était une idée claire. Elle tremblait un peu, mais se forçait au mieux à rester de marbre face à l’autre, et sa volonté de fer eu raison de la faiblesse de son corps, car l’âtre de la cheminée l’aidait à rester fière. Les mains croisées sous son menton, elle esquissa un sourire encore plus grand et lumineux, dévoilant une rangée de dents aussi blanches que la neige.
Le silence commençait à devenir pesant, et malgré son sourire éclatant, Evangelyn commençait à sentir un certain malaise peser au dessus de la table. L’Autre continuait à boire son verre, à faire jouer ses doigts sur le rebord sale de la table, et la brune l’observait toujours avec la même attention curieuse qui l’animait sans cesse quand elle rencontrait quelqu’un de nouveau. Quel pouvait-être son petit nom, à cette … Charmante dame ? La jeune femme fit défiler tout les prénoms qui pourraient convenir à une personne aussi virile, mais rien ne lui semblait être bon.
Alors qu’Evangelyn s’apprêtait à reprendre la parole, presque agacée par la lenteur que prenait cette discussion, l’autre la coupa dans son élan, et la demoiselle referma aussitôt la bouche, vexée d’avoir été interrompue dans sa grandiloquence. Soit, qu’elle parle donc, qu’elle sache si elle avait affaire à un pigeon.
- J'accepte. Mais je veux la moitié du salaire maintenant. Ensuite où est ce que vous allez ? Je dois me rendre au tournoi à Harenhal qui va bientôt se dérouler dans le Conflan. Quelle est votre marchandise ? Que pensez vous avoir comme ennemi à part des bandits de grands chemins ? Des ennemis peut-être ?
Elle écarquilla les yeux un instant, bouche bée, puis reprit son visage amical, quoi qu’un peu plus discrètement. Allons donc, elle avait affaire à une professionnelle. Intéressant. Quoi qu’un peu frustrée de devoir procéder de manière honnête, elle se sentait confiante. Celle là n’était pas une folle furieuse qui pourrait potentiellement l’assassiner quand elle aurait le dos tourné. C’était déjà ça …
En revanche, elle n’avait plus une pièce d’or, et la bourse qu’elle avait volé n’avait pas l’air d’être très lourde. Elle garda cependant un visage neutre, détendu, et son sourire ne s’effaça pas un seul instant.
Ensuite, elle prenait la direction du tournoi d’Harenhal ? Parfait, c’était une destination de choix pour elle et sa petite affaire. Le reste des questions lui semblait plus intrusif, mais elle était relativement confiante à propos de la tournure de leur conversation.
- Je vais là où le commerce est florissant, mais Harenhal me semble être une bonne destination.
Elle fit une pause, soudainement interrompue par les gargouillements agressifs de son estomac, mais elle préféra ne pas y faire attention, et continua.
- Je vends ce que je fabrique, des amulettes, des jouets en bois, des potions, et des bijoux en l’occurrence …
Pour le moment, mieux valait taire le fait que ses amulettes n’était que de vulgaires gri-gri sans aucun pouvoir, et que ses potions n’avait aucun effet sur leur utilisateur. Ce femme lui semblait être trop honnête pour pouvoir comprendre son intérêt à arnaquer les braves gens.
- Je ne crois pas avoir d’ennemis, mais les chemins sont peu sûrs. Des bandits comme vous le dites … Des ours, peut-être ? Vous n’avez pas peur des ours j’espère ?
Maintenant, restait à discuter salaire, et c’est avec une certaine appréhension qu’elle ouvrit la bourse volée, et qu’elle en déversa le contenu. Une dizaine de piécettes roulèrent sur la table dans un petit tintement, mais Evangelyn doutait que la rousse allait se contenter de ça. Elle releva la tête, les yeux pleins d’espoirs, et tenta un énième sourire qui parut alors bien plus naturel que les précédents.
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Mon temps de réflexion sembla fatiguer la jeune femme face à moi. Ce n'était pas parce qu'elle souriait que ses yeux ne reflétaient pas la vérité. Elle n'était pas patiente. Ça je pouvais m'en accommoder sans trop de problème. Elle semblait par contre peut craindre le froid. C'était déjà ça. Au moins elle ne me casserait pas les pieds en râlant sur le froid. Et en plus on descendait vers le sud. De toute manière j'avais à tenir jusqu'à Harenhal. Après elle pouvait bien mourir ce n'était plus mon problème. Son visage trahit sa surprise juste après ma réplique. Bah quoi ? Elle n'avait jamais eut affaire avec un mercenaire ? C'était la base ce que je demandais. Peut-être pensait-elle que parce que j'étais une femme j'allais être plus … Ah ! Je n'avais pas le mot … Laxiste Voilà ! Mon vocabulaire laissait à désirer parfois. C'était pénible. J'aurais aimé être cultivé … Mais bon, on ne choisit pas sa naissance et donc pas sa vie. D'accord, si on choisit sa vie, du moins ses choix Mais les dieux choisissait notre vie. J'avais déjà de la chance de savoir lire et calculer. Calculer  était juste essentiel dans la vie d'un mercenaire. Pour marchander et savoir son salaire. C'était une base quoi. Mais lire et écrire était accessoire  pour la plus part. Pas pour moi.

Je l'écoutai avec attention décuplé l'inventaire de ce qu'elle vendait. Rien de précieux. Sauf si on comptait les bijoux. Mais … L'argent qu'elle pouvait amasser avec le reste serait source de convoitise. Je me mordillai pensive la lèvre. J'étais heureuse d'avoir Loki à mes côtés sur ce coup là. Avec les bandits Loki était redoutable. Et il valait mieux être du bon côté de ses crocs. Et les ours … Je n'en avais pas peur mais je m'en méfiais. Je fixai la pluie de piécettes que la marchande laissa tomber sur le bois de la table. Quelques têtes se tournèrent. Comment dire … J'avais plus d'argent sur moi maintenant qu'elle dans cette bourse … Mais il y avait moyen de s'arranger.  Je relevai la tête avec un visage froid. Avant de faire un magnifique sourire de prédateur. Toi, tu viens de passer dans mon viseur à proies jolie marchande. Je laissai ma main rassembler les pièces pour les compter avant de me redresser.

« Tu n'as pas assez pour m'embaucher … »


Je laissais volontairement un blanc le temps de commander une nouvelle chope et deux assiettes de pain avec du fromage avant de reprendre. Il fallait bien lui mettre l'eau à la bouche non ?

« Mais je ne suis pas sans cœur. Je te propose quelque chose. Je prends cet argent et en guise de paiement, je veux à chaque fois que tu as finis une journée de vente, bonne ou mauvaise, vingt pour cent. Pas plus et pas moins. Et à la fin du voyage, tu me donne une pièce d'argent en plus. Au fait … Mon nom est Boadicée. Une remarque dessus et je te plante là sans un sous. »

J'attrapais ma choppe quand la serveuse me la tendis et arrachai un morceau de pain que je mâchai en fixant la jeune marchande dont j'ignorai le nom. Je fis descendre la miche noire et épaisse d'un gorgée d'alcool. Allait-elle accepter ? La pile de pièce était toujours sur la table. Une main passa. Ma dague se ficha dans le bois de la table entre elle et les pièces. L'homme recula la main à toute vitesse. Je le lui accordais pas un regard, payant avec mon argent la nourriture et les boissons. Cette marchande état aux abois. Mon tarif était raisonnable de plus, je pouvais parfaitement chasser sans aucun problème. Elle économiserait donc l'argent de la nourriture si elle acceptait de coucher dans les bois. À elle de voir. La balle était dans son camp.  
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En vérité, Evangelyn n’avait jamais été aussi vulnérable que maintenant. Des situations critiques, elle en avait connu, mais au point de se rabaisser au chantage d’une bonne femme telle que celle qui se tenait devant elle, c’était un peu énorme. Elle n’avait cependant pas le choix : mieux valait reprendre la route immédiatement, si elle voulait que son petit commerce ne coule pas définitivement. Les mains croisées et crispées par le froid, elle profita de la chaleur du feu derrière elle pour se maîtriser et rester de marbre face à l’autre. Bien que raide, elle garda un maintient élégant, le visage fier, et son regard vissé sur la rousse.
Elle savait bien qu’elle n’avait pas grand-chose à offrir à cette femme, mais il y avait toujours moyen de s’arranger. L’autre releva finalement la tête avant de lui offrir un sourire carnassier. Evangelyn haussa un sourcil inquisiteur. Allons donc, croyait-elle lui faire peur comme ça ? Elle en avait vu des pires, et cette femme n’était pas la première à penser qu’elle avait le dessus parce que quoi … ? Elle possédait les muscles et les armes, alors qu’Evangelyn était maigrichonne, plus portée sur l’intelligence ? Elle retint un gloussement amusé, et ne se départit pas de son sourire.
- Tu n'as pas assez pour m'embaucher …
Toute forme de joie quitta instantanément son visage, et une mine déconfite vint remplacer son regard malicieux et son beau sourire. Des mercenaires, ça ne court pas la rue, et celle-là serait certainement la seule qu’elle croiserait avant un bon moment, si on en comptait pas son précédent garde. Tandis que la rousse ramassait les pièces – Evangelyn se fit violence pour ne pas les lui reprendre aussitôt – pour les compter, un blanc s’installa entre les deux. La brune se mordillait la lèvre inférieure, agacée par ce comportement, mais ne laissa échapper aucune parole désobligeante.
Tandis que la rousse commandait son repas, la jeune femme lorgnait tristement l’assiette en face d’elle, réprimant comme elle le pouvait les râles de son estomac.
- Mais je ne suis pas sans cœur. Je te propose quelque chose. Je prends cet argent et en guise de paiement, je veux à chaque fois que tu as finis une journée de vente, bonne ou mauvaise, vingt pour cent. Pas plus et pas moins. Et à la fin du voyage, tu me donne une pièce d'argent en plus. Au fait … Mon nom est Boadicée. Une remarque dessus et je te plante là sans un sous.
Evangelyn fit mine de réfléchir, laissant planer le doute, mais la réponse était claire : c’était plutôt honnête, bien qu’elle ne comprenait pas vraiment son agressivité quant à son nom. Qu’est-ce qu’elle en avait à faire, qu’elle s’appelle Boacidée ou quelque chose comme ça ? Croisant les bras, elle suivit le moindre mouvement de la mercenaire du coin de l’œil, se demandant toujours s’il fallait acquiescer. Ses réflexions furent écourtées quand une main voleuse chercha à s’emparer de son tas de pièces, mais une dague vint se planter sur son chemin, la séparant du paiement. C’est ce qui décida Evangelyn à l’embaucher.
- Très bien, fit-elle sur un ton enjoué, affaire conclue !
Restait plus qu’à savoir comment elle allait payer son repas et où elle allait dormir pour la nuit. L’écurie n’était pas une option, elle avait encore sa fierté. Son ventre protesta une troisième fois, et Evangelyn ne put s’empêcher de pincer les lèvres, mal à l’aise.
- Juste au cas où, vous sachez chasser ?
C’était important de savoir chasser, quand on venait à passer la nuit, voir plusieurs jours, dans une forêt.
- Et … Hum …
Sa fierté allait être mise à rude épreuve, mais elle était épuisée et affamée.
- Vous avez une chambre, actuellement ? Je n’ai pas dormi depuis un moment, et mieux vaut prendre la route dans les meilleurs conditions.
Autant dire tout de suite qu’elle n’avait pas vraiment le choix, mais elle ravala toute sa rancœur pour offrir un visage neutre à l’autre en face.
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Bon, et bien, j'avais un contrat. Pas forcément très juteux mais c'était mieux que rien. Et vingt pour cent peut sembler insignifiant sur une petite vente, mais sur une grosse vente cela peut devenir une fortune. Bien plus qu'on peut ne le croire. Reste à voir si c'est une bonne marchande ou non. Son commentaire sur la chasse me fit sourire et je lui poussais l'une des deux assiettes que j'avais commandé. Il fallait qu'elle se remplume, sinon bonjour dans la neige, cela allait être du joli. Mmh … ? Une chambre ? Je me massai la nuque. Non, je n'avais pas de chambre. Pourquoi faire ? Je pouvais bien dormir dans l'écurie. C'était parfois tellement plus propre qu'une paillasse dans une chambre miteuse et surtout plus calme que dans une auberge. Je mordis dans mon pain que je mastiquai longuement avant de répondre

« Je sais chasser, de plus j'ai une chien-loup qui me suit et qui m'obéit. Je n'ai pas de chambre, je préfère dormir dans l'écurie : c'est parfois mieux. Demain, à quelle heure le départ ? »


J'avais payé l'aubergiste en arrivant pour pouvoir dormir dans l'écurie. J'avais toujours préférais dormir près de mes affaires : formation de mon maître, ne jamais rester loin de ses affaires parce que su on te les vole tu ne peux t'en prendre qu'à toi même. Et grâce à ça on ne m'avait jamais volé la moindre affaire. Je secouais ma cape qui commençait enfin à sécher. C'était pas trop tôt. J'avais de la chance de ne pas être trempé jusqu'aux os mais elle était tellement épaisse, la cape, que je n'avais jamais été trempé une seule fois.

En tout cas si cette marchande voulait une chambre, elle se la paierais … Et puis quoi encore ? Elle voulait peut-être une escorte gratuite ? Déjà que j'allais chasser pour deux alors … Heureusement que c'était compris dans le prix et qu'il ne fallait rien rajouter. Et de mon côté je pouvais vendre les peaux. Même à perte : cela ne me coûtait rien à part une flèche ou deux. En tout cas, nous n'avions pas intérêt à partir à midi. Je voulais avancer vite et le soleil se coucher tôt. De plus si elle voulait vendre partir tôt était important. 'Fin, elle était une marchande non ? Elle devait bien le savoir. Je finis mon assiette et ma choppe en la fixant. Elle devait être gelée. Mais hors de question de laisser ma place bien au chaud, j'étais trop bien. Puis, elle avait malgré tout de la chaleur … Seulement moins que moi. Si elle essayait de me rouler ce n'était pas son air angélique qui allait la sauver. Oh non ! Je n'avais pas d'affection pour cette femme. Ce n'était qu'une cliente, une proie réclamant ma protection de chasseresse.

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La vue d’une assiette poussée dans sa direction ravit aussitôt Evangelyn qui se fit violence pour ne pas se jeter sur la nourriture comme un chien se jetterait sur un os. Son estomac protesta violemment tandis qu’elle attrapait avec délicatesse un morceau de pain ; elle le grignota avec lenteur tandis que la rousse semblait réfléchir, une main posée sur sa nuque. Elles auraient pu rester longtemps ainsi, à sa regarder en chiens de faïence, mais l’autre rompit le silence lourd par une réponse claire et complète. Elle savait chasser, ce à quoi Evangelyn se permit un soupir de soulagement, et de plus, elle avait avec elle un loup. Que demander de plus ?
Elle n’eut pas le temps de se réjouir, car les moins bonnes nouvelles tombèrent juste après. Pas de chambre, juste la paille des écuries. Et elle, où est-ce qu’elle allait dormir ? Ses doigts pianotaient sur la surface de la table tandis qu’elle essayait de réfléchir. Elle avait au moins eu l’occasion de manger, et dormir deviendrait vite une nécessité. Ses yeux se fermaient déjà tout seuls.
- Le plus tôt sera le mieux. Mais avant, il faudra que je règle une affaire ; ça ne prendra pas longtemps.
L’assiette finie, elle s’étira un peu, et les cris d’une dispute montèrent dans l’auberge tandis qu’elle penchait la tête sur le coté pour apercevoir ce qui venait troubler le calme. L’homme a qui elle avait volé la bourse s’était aperçu de la disparition de ses biens, et avait accusé son voisin de tablée qui protestait bruyamment. Evangelyn esquissa un sourire tandis qu’elle rangeait dans sa poche la bourse vide, objet du délit.
- Au fait, fit-elle en se retournant vers la rousse, je ne vous ai toujours pas dit mon nom. Je m’appelle Evangelyn.
Ce n’était pas aussi unique que Boadicée, mais cela avait un certain charme. Elle avait toujours aimé son nom, et ne s’en était jamais plaint. Son père avait toujours eu bon goût, cela dit.
- Je vais vous laisser, retrouvez moi aux portes sud de la ville demain matin, aux première lueurs de l’aube.
Elle adressa un demi-sourire à la jeune femme, et sortit calmement de l’auberge. Le froid lui mordit les joues tandis qu’elle retournait là où elle avait laissé sa vache et son chariot. Personne aux alentours, pas un garde patrouillant dans les environs … Ni une, ni deux, elle grimpa dans le chariot et se pelotonna sous les couvertures et les peaux, cachée à le vue de tous.
La nuit fut courte, entre les fêtards rentrant de l’auberge à moitié ivres, et les hennissements des chevaux à coté ; mais cela lui permit de se lever un peu plus tôt pour accomplit son méfait.
A son arrivée à Winterfell, elle avait tout de suite repéré là où on entreposait le petit bois. Il fallait être discrète, rapide, et partir avant que l’on se rende compte de la disparition de quelques rondins de bois.
Ce n’était certes pas très honnête, mais ce n’était pas quatre ou cinq morceau de bois qui allaient leurs manquer. Il faisait encore très froid quand elle émergea de sous l’amas de peau de bête, et personne à l’horizon. A une heure pareille, les gens dormaient, et Evangelyn pouvait en profiter pour se faufiler dans l’ombre sans être vue. L’aube se lèverait bientôt, elle devait faire vite.
Rapide, mais furtive, elle marchait dans l’ombre des bâtiments pour rejoindre l’endroit où elle avait aperçu un tas de rondins empilés. Par chance, ils n’avaient pas bougé. La jeune femme observa l’endroit en détail : personne aux fenêtres, pas de gardes dans le coin, rien, seul le silence. C’était son jour de chance. Elle empoigna quelques rondins qu’elle serra entre ses bras, et repartit en vitesse vers là d’où elle était venue.
Elle chargea le petit bois dans son chariot, et détacha sa bête de somme avant de monter à l’avant de son chariot, et la faire défiler jusqu’aux portes où l’attendait Boadicée.
- On doit se dépêcher.
Et elle remit sa bête en route.
Boadicée Sand
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Evangelyn, puisque c'était le nom de la marchande, me donna rendez-vous à l'aube aux portes de la ville. Mmh … Au moins elle ne traînait pas et ça c'était très rien. Je finis mon assiette et ma pinte avant de me lever et laisser les pièces pour le repas sur la vielle table en bois branlante. Je saluai tranquillement la serveuse. Dehors visiblement on m'attendait. Le gars de tout à l'heure … J'avais mes armes mais aucune envie de les tirer. Je rajustai ma cape sur mes épaules en dépassant l'homme à qui je venais de casser le nez après une courte bagarre. Non, mais ! Il ne fallait pas se prendre pour n'importe qui et croire qu'on pouvait facilement me battre ! Oui, j'avais beau être une femme, je savais me battre. Et cet homme venait de s'en rendre compte. À grand coups de poings dans la figure et dans le ventre.

Je rentrais de nouveau dans l'écurie et m'approchais de Glinka. Elle poussa un petit hérissement et frotta son chanfrein contre ma main. J'ouvris la porte du box et m'y glissai. Loki me fixa et vient se frotter à mes jambes avant de poser ses pattes sur mes épaules. Je lui frottais je museau avant de l'obliger à se coucher. Elle était entrain de s'étrangler un peu en tirant sur sa laisse. Je vérifiais tranquillement si Glinka allait bien, palpant ses membres, le passages de sangle et autres. Bonne santé ! Avec son gros poil d'hivers. Et le gamin l'avait astiqué. C'était très bien. Je vérifiais les sabots de mon animal qui ne broncha pas. Je m'occupais ensuite de Loki vérifiant ses coussinets et ses crocs. Pas prudence je lui passais en peu de graisse sur les coussinets pour qu'ils ne se craquellent pas. Voilà ! Elle se prit une tape sur le nez quand elle tendit le museau pour renifler ses pattes. Elle était capable de lécher même si cela lui faisait du bien. Elle n'était qu'un animal. Certes intelligent mais animal tout de même. Je passai un petit moment avec mes bêtes avant d'aller vérifier mes affaires. Rien ne manquait. Et j'avais tout de prêt. Rien qu'une bonne nuit de sommeil m'attendait donc ! J'accrochai ma lourde cape à une poutre et rejoignis là où dormaient les palefreniers. Personnes. Je fis chauffer de la neige et une fois l'eau tiède je me débarbouillais et fis une solide toilette avant de jeter l'eau et le chiffon, gris de crasse. Ce n'était pas tout les jours que je pouvais faire une toilette complète. D'habitude, ce n'était que le visage et les mains bref !

Je remontais dan mon tas de paille pour me reposer. Je m'endormis bien vite et me réveiller une heure avant l'aube. Je descendis. Un palefrenier ouvrit les yeux. Je lui fis signe de rester couché. Je scellais Glinka avec soin avant de lui donner une carotte. J'attrapais la laisse de Loki et sortis sans bruit de l'écurie. Le vent gifla mon visage et quelques flocons tombaient du ciel … Belle journée ! Je me hissai sur Glinka et me rendis tranquillement aux portes où j'attendis quelques instants en m’occupant de relâcher Loki avant de voir arriver Evangelyn et son chariot. Je levais les yeux au ciel mais ne dis rien et d'une pression des genoux fis repartir Glinka suivant à pas souple le chariot. Loki restait près de moi. Bon … C'était parti !
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