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[FB] What do you see ? Feat Alyn
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Alyn & Leeven
When I look out on such a night as this, I feel as if there could never be neither wickedness nor sorrow in the world. .
Lune 3, An 297
Dans la demeure des Wendwater, la famille était réunie pour fête les quinze ans de Leeven. Ses frères, malgré son statut de bâtarde, ne l'avaient jamais mal traité, certes ses deux ainées savaient bien lui faire sentir qu'elle n'était pas comme eux, mais ils aimaient tout de même leur petite soeur, le véritable soleil de la famille. Yvan ne regrettait pas son choix de l'avoir gardé auprès d'eux, après la mort de leur père. Qui ne pouvait pas craquer face à la douceur de la guérisseuse ? Si elle n'avait pas été bâtarde, il n'aurait eu aucun mal à la marier en vue de la beauté qui la gagnait année après année. Pour le moment, le visage de Leevenétait rayonnant surtout face au cadeau du seigneur de la maison, une ceinture en cuir sur laquelle était attachée une sacoche, dans laquelle elle pourrait déposer toutes ses potions et les ustensiles utiles pour les soins. Ravie, elle remercia son frère en le serrant contre lui, un geste affectueux assez rare envers son ainée, mais ce cadeau affirmait qu'il était en accord avec son envie de devenir une grande guérisseuse. Ayant appris les rudiments des plantes, des soins et des poisons auprès de sa mère à son plus jeune âge, elle avait commencé à aller porter secours, seule, au peuple à l'âge de treize ans. Les premiers temps, son frère avait préféré que quelqu'un l'accompagne pour sa sureté, mais à présent, telle une véritable fille du peuple, elle évoluait seule à l'extérieur deWendton.
Le coeur à la fête, ses frères avaient bien bu, Leeven continuait à admirer ses présents, quand une servante vint lui souffler que des personnes l'avaient réclamé pour se rendre dans le village voisin. Étant toujours prête à aider son prochain, furtivement, elle quitta la fête qui était sienne, pour aller se vêtir d'une tenue plus convenable et installa la ceinture autour de sa taille. Là, elle ressemblait véritablement à une guérisseuse. Allant au laboratoire de sa mère, elle prit tout ce dont elle aurait besoin pour effectuer ses soins puis alla chercher son cheval pour se rendre au plus vite dans le village.
Il y avait eu plusieurs cas de fièvre, des symptômes, en soi par réellement alarmant, le souci c'était la contagion. Il fallait surtout ne pas laisser les malades se déshydrater et pour cela, Leeven devait reléguer pour pouvoir s'occuper des premières personnes touchées par le mal. À un moment, elle fut obligée d'envoyer quelqu'un retourner chercher d'autres potions chez elle, pour pouvoir en plus de soigner, préparer le corps de ceux pas atteint par la fièvre à lutter contre la maladie.
S'occupant de rafraîchir un garçon pas plus vieux qu'elle, sa mère vint lui emmener le bouillon que Leeven lui avait demandé de bouillir, dans celui-ci de l'ail, du lait de pavot ainsi qu'une plante qu'elle trouvait dans le Bois-du-roi. Un bon remède pour faire diminuer la fièvre et la douleur. Prête à le donner elle-même a son patient, une femme vint lui demander de venir à la taverne, lieu où Leeven n'avait jamais pénétré. Décrivant les symptômes de ses patients du jour, elle donna tout ce dont la mère aurait besoin pour continuer les soins pour son fils et la guérisseuse suivit une femme aux allures bien provocantes à son goût.
Quand elle pénétra à l'intérieur de la taverne, sa première réaction fut de baisser les yeux au sol, Leeven n'aimait pas être observé surtout par des hommes qui avaient sans doute trop bu pour être de se maîtriser. Un silence pesant s'installa, tandis que le tavernier lui montra du doigt, un homme qui semblait être tombé par terre. Il expliqua à la guérisseuse que ce n'était pas l'alcool vu qu'il n'avait même pas encore consommé. S'installant près de lui, elle posa sa main sur son front et convenu qu'il était brûlant. Desserrant son haut pour qu'il puisse mieux respirer. De toute la journée, il semblait être le plus atteint, étant quasiment incapable de garder les yeux ouverts. En portant un regard autour d'elle, Leeven pensa à la contagion. Se relevant, elle alla vers le tavernier et lui donna des plantes sèches.
- Faites diluer ceci dans de l'eau chaude, puis donner cela a vos clients...cela pourrait leur éviter d'attraper la fièvre.
Le tavernier semblait indécis avant que sa femme décide d'agir et prenne elle-même les plantes. Leeven avait l'habitude de croiser ce genre d'homme, incapable de pouvoir estimer une femme et de cela, elle s'en fichait, un lot quotidien pour chaque femme de Westeros. Demandant s'il y avait un lieu plus calme pour ausculter le voyageur, il lui montra une pièce à l'opposé d'où ils se trouvaient. Observant les clients de la taverne, elle savait pertinemment être incapable d'emmener l'homme jusqu'à la pièce. Ouvrant une première fois la bouche, personne ne l'entendit, finalement, elle osa parler un peu plus fort :
- Est-ce que l'un d'entre vous pourrait m'aider pour emmener cet homme dans la pièce derrière ? .
Le coeur à la fête, ses frères avaient bien bu, Leeven continuait à admirer ses présents, quand une servante vint lui souffler que des personnes l'avaient réclamé pour se rendre dans le village voisin. Étant toujours prête à aider son prochain, furtivement, elle quitta la fête qui était sienne, pour aller se vêtir d'une tenue plus convenable et installa la ceinture autour de sa taille. Là, elle ressemblait véritablement à une guérisseuse. Allant au laboratoire de sa mère, elle prit tout ce dont elle aurait besoin pour effectuer ses soins puis alla chercher son cheval pour se rendre au plus vite dans le village.
Il y avait eu plusieurs cas de fièvre, des symptômes, en soi par réellement alarmant, le souci c'était la contagion. Il fallait surtout ne pas laisser les malades se déshydrater et pour cela, Leeven devait reléguer pour pouvoir s'occuper des premières personnes touchées par le mal. À un moment, elle fut obligée d'envoyer quelqu'un retourner chercher d'autres potions chez elle, pour pouvoir en plus de soigner, préparer le corps de ceux pas atteint par la fièvre à lutter contre la maladie.
S'occupant de rafraîchir un garçon pas plus vieux qu'elle, sa mère vint lui emmener le bouillon que Leeven lui avait demandé de bouillir, dans celui-ci de l'ail, du lait de pavot ainsi qu'une plante qu'elle trouvait dans le Bois-du-roi. Un bon remède pour faire diminuer la fièvre et la douleur. Prête à le donner elle-même a son patient, une femme vint lui demander de venir à la taverne, lieu où Leeven n'avait jamais pénétré. Décrivant les symptômes de ses patients du jour, elle donna tout ce dont la mère aurait besoin pour continuer les soins pour son fils et la guérisseuse suivit une femme aux allures bien provocantes à son goût.
Quand elle pénétra à l'intérieur de la taverne, sa première réaction fut de baisser les yeux au sol, Leeven n'aimait pas être observé surtout par des hommes qui avaient sans doute trop bu pour être de se maîtriser. Un silence pesant s'installa, tandis que le tavernier lui montra du doigt, un homme qui semblait être tombé par terre. Il expliqua à la guérisseuse que ce n'était pas l'alcool vu qu'il n'avait même pas encore consommé. S'installant près de lui, elle posa sa main sur son front et convenu qu'il était brûlant. Desserrant son haut pour qu'il puisse mieux respirer. De toute la journée, il semblait être le plus atteint, étant quasiment incapable de garder les yeux ouverts. En portant un regard autour d'elle, Leeven pensa à la contagion. Se relevant, elle alla vers le tavernier et lui donna des plantes sèches.
- Faites diluer ceci dans de l'eau chaude, puis donner cela a vos clients...cela pourrait leur éviter d'attraper la fièvre.
Le tavernier semblait indécis avant que sa femme décide d'agir et prenne elle-même les plantes. Leeven avait l'habitude de croiser ce genre d'homme, incapable de pouvoir estimer une femme et de cela, elle s'en fichait, un lot quotidien pour chaque femme de Westeros. Demandant s'il y avait un lieu plus calme pour ausculter le voyageur, il lui montra une pièce à l'opposé d'où ils se trouvaient. Observant les clients de la taverne, elle savait pertinemment être incapable d'emmener l'homme jusqu'à la pièce. Ouvrant une première fois la bouche, personne ne l'entendit, finalement, elle osa parler un peu plus fort :
- Est-ce que l'un d'entre vous pourrait m'aider pour emmener cet homme dans la pièce derrière ? .
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Alyn & Leeven
When I look out on such a night as this, I feel as if there could never be neither wickedness nor sorrow in the world. .
Lune 3, An 297
Alyn rentrait d'un voyage diplomatique pour le compte de son grand-père, lord Estremont. Ce soir-là, il avait décidé de faire halte dans la taverne d'un village des terres de la Couronne, non loin de la frontière de l'Orage. Le chevalier était fatigué de sa journée passée à galoper sur les routes et les sentiers moins fréquentés du royaume en vue de rallier Vertepierre, il avait donc choisi de prendre un peu de repos et de repartir le lendemain matin aux aurores. Il ignorait tout de l'épidémie qui couvait dans le village, sans doute ne se serait-il pas arrêté ici s'il avait eu connaissance des risques qu'il encourait... Ainsi, il venait d'achever son repas et se détendait devant une chope de bière lorsqu'un grand fracas retentit dans la salle.
Le chevalier s'était installé dans un coin reculé de la taverne, dos au mur, il disposait d'une vue d'ensemble sur la pièce. Lorsqu'il leva les yeux à la recherche de l'origine du bruit, il s'attendait à découvrir le début d'une bagarre entre ivrognes : il s'agissait après tout d'une chose courante dans les auberges ! Il fut surpris lorsqu'il constata qu'aucun affrontement n'avait lieu mais qu'un seul homme gisait par terre et que tout le monde présent dans la taverne en cet instant semblait aussi surpris qu'Alyn de le voir étendu au sol. L'émissaire Estremont fronça les sourcils tandis qu'une serveuse sortait en trombe de la bâtisse et que le gérant s'approchait de l'homme inconscient. Que s'était-il passé ? Si le chevalier n'en avait pas la moindre idée, les mines tendues que certains de ses voisins affichaient semblaient indiquer que certains se doutaient de quelque chose. D'ailleurs, bon nombre de clients ne demandèrent pas leur reste et quittèrent les lieux avec précipitation. Alyn s'apprêtait à interpeler son voisin de tablée lorsque la porte de l'auberge s'ouvrit de nouveau. La serveuse qui revenait alors était accompagnée d'une autre jeune femme, blonde, visiblement gênée par le fait de se trouver là.
Il laissa une oreille traîner du côté de la conversation que la nouvelle venue entretenait avec le tavernier et put en déduire que la demoiselle était guérisseuse. La curiosité le poussait à demeurer sur place et observer les agissements de la jeune femme en silence, à l'instar de la majorité des clients de la taverne. Il ne revint à lui que lorsque la demoiselle balaya l'assemblée du regard, visiblement agacée. ❝Est-ce que l'un d'entre vous pourrait m'aider pour emmener cet homme dans la pièce derrière ?❞ Comme un réveil en sursaut, Alyn se sentit soudain envahi par la honte de n'avoir réagi plus tôt. Il se leva alors d'un bond et, sans hésiter, s'approcha de la guérisseuse et de son patient. ❝Je vais m'en charger.❞ assura-t-il sur un ton des plus sérieux.
Avec l'aide du tavernier, il se saisit du malade et le transporta dans l'autre salle. Ils posèrent l'homme sur une table débarrassée de tout objet, à défaut d'un meilleur support. Les lieux étaient plus petits et plus sombres, mais ils avaient surtout l'avantage d'être moins encombrés et accordait un peu d'intimité à la demoiselle. Le gérant de l'auberge ne tarda pas à retourner auprès du peu de clients qu'il restait mais Alyn, lui, demeura auprès du malade. Les sourcils froncés, il demeura silencieux quelques secondes avant de reporter son attention sur la jeune femme. ❝Y a-t-il autre chose que je puisse faire ?❞ demanda-t-il. Toujours inquiet, des dizaines de questions en rapport avec la maladie de l'homme et le comportement inquiétant des autres villageois se bousculait dans sa tête. ❝De quoi souffre-t-il au juste ?❞
Le chevalier s'était installé dans un coin reculé de la taverne, dos au mur, il disposait d'une vue d'ensemble sur la pièce. Lorsqu'il leva les yeux à la recherche de l'origine du bruit, il s'attendait à découvrir le début d'une bagarre entre ivrognes : il s'agissait après tout d'une chose courante dans les auberges ! Il fut surpris lorsqu'il constata qu'aucun affrontement n'avait lieu mais qu'un seul homme gisait par terre et que tout le monde présent dans la taverne en cet instant semblait aussi surpris qu'Alyn de le voir étendu au sol. L'émissaire Estremont fronça les sourcils tandis qu'une serveuse sortait en trombe de la bâtisse et que le gérant s'approchait de l'homme inconscient. Que s'était-il passé ? Si le chevalier n'en avait pas la moindre idée, les mines tendues que certains de ses voisins affichaient semblaient indiquer que certains se doutaient de quelque chose. D'ailleurs, bon nombre de clients ne demandèrent pas leur reste et quittèrent les lieux avec précipitation. Alyn s'apprêtait à interpeler son voisin de tablée lorsque la porte de l'auberge s'ouvrit de nouveau. La serveuse qui revenait alors était accompagnée d'une autre jeune femme, blonde, visiblement gênée par le fait de se trouver là.
Il laissa une oreille traîner du côté de la conversation que la nouvelle venue entretenait avec le tavernier et put en déduire que la demoiselle était guérisseuse. La curiosité le poussait à demeurer sur place et observer les agissements de la jeune femme en silence, à l'instar de la majorité des clients de la taverne. Il ne revint à lui que lorsque la demoiselle balaya l'assemblée du regard, visiblement agacée. ❝Est-ce que l'un d'entre vous pourrait m'aider pour emmener cet homme dans la pièce derrière ?❞ Comme un réveil en sursaut, Alyn se sentit soudain envahi par la honte de n'avoir réagi plus tôt. Il se leva alors d'un bond et, sans hésiter, s'approcha de la guérisseuse et de son patient. ❝Je vais m'en charger.❞ assura-t-il sur un ton des plus sérieux.
Avec l'aide du tavernier, il se saisit du malade et le transporta dans l'autre salle. Ils posèrent l'homme sur une table débarrassée de tout objet, à défaut d'un meilleur support. Les lieux étaient plus petits et plus sombres, mais ils avaient surtout l'avantage d'être moins encombrés et accordait un peu d'intimité à la demoiselle. Le gérant de l'auberge ne tarda pas à retourner auprès du peu de clients qu'il restait mais Alyn, lui, demeura auprès du malade. Les sourcils froncés, il demeura silencieux quelques secondes avant de reporter son attention sur la jeune femme. ❝Y a-t-il autre chose que je puisse faire ?❞ demanda-t-il. Toujours inquiet, des dizaines de questions en rapport avec la maladie de l'homme et le comportement inquiétant des autres villageois se bousculait dans sa tête. ❝De quoi souffre-t-il au juste ?❞
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Alyn & Leeven
When I look out on such a night as this, I feel as if there could never be neither wickedness nor sorrow in the world. .
Lune 3, An 297
La guérisseuse mettait tout en oeuvre pour aider ses patients à aller mieux, mais c'était la première fois qu'elle en avait tant à gérer. Sa mère lui avait bien enseigné tout son savoir, l'aidant les premiers temps, sauf que la Lysienne semblait être plus concentrée dans ses poisons que dans les soins, il y avait un changement qui s'opérait en elle et Leeven était bien incapable de comprendre ce qui se passait dans sa tête. Elle l'aimait, c'était sa mère et quoique celle-ci ne put pas l'élever comme toute mère, relégué à la place de servante, Leeven savait qu'elle devait tout à cette femme et surtout qu'elle était son sang, ses racines, toute autant que ses frères. D'ailleurs, eux non plus ne viendraient pas l'aider. La Waters avait fait son choix de devenir guérisseuse, elle devait donc se débrouiller seule à présent.
Se tenant auprès du malade dans la taverne, elle sue que pour le coup, elle ne pourrait s'en sortir seule, surtout pour déplacer l'homme, Leeven était bien trop frêle pour réussir à supporter son poids. Son regard innocent se porta sur les clients, elle avaitrevêtu une tenue pour se fondre parmi le peuple, mais pour la plupart il était facile de reconnaitre qu'elle n'appartenait pas réellement à ce monde-là et au final, elle n'appartenait pas non plus au monde des nobles, son existence était d'être entre les deux, tout en ignorait ou était sa véritable place. Finalement,après une tentative loupée due à son ton de voix trop bas, elle retenta le coup, essayant de s'imposer pour demander de l'aide.
❝Je vais m'en charger.❞
Son regard se posa sur celui qui venait à son aide. De suite, rien que dans sa stature, elle sue qu'il était de grande lignée. Qu'est-ce qu'un noble faisait dans ce genre d'endroit ? Comment souventLeeven s'interrogeait beaucoup. De premier coup d'oeil, elle se disait qu'il ne s'était jamais arrêté à Wendton, ses frères avaient l'habitude de recevoir des nobles pour la chasse dans le bois-au-roi, mais ce visage, surtout avec la cicatrice, elle s'en souviendrait si elle l'avait déjà croisée. Très vite, elle rebaissa les yeux, sachant qu'il n'était pas convenable de regarder droit dans les yeux trop longtemps. Se décalant, pour laisser le tavernier et le noble saisir le malade, elle les suivit de près jusqu'à l'autre salle. Dès qu'il fut sur la table, Leeven, tout en adressant un sourire timide à l'homme à la cicatrice, s'approcha du malade et vérifia de nouveau sa fièvre, puis surtout les battements de son coeur, une science pas très exacte, mais elle pouvait au moins voir s'il battait plus vite qu'à l'habitude ou l'inverse.
❝Y a-t-il autre chose que je puisse faire ?❞
Quand Leeven était concentré dans ses soins, il était difficile de l'en sortir, elle avait bel et bien entendu, la question, mais pour le moment, elle posait un diagnostic. C'était sans aucun doute, les mêmes symptômes que le reste du village, sauf que l'homme, malgré la fièvre n'avait pas dû se reposer, ni même boire, ce qui avait provoqué une légère déshydratation.
❝De quoi souffre-t-il au juste ?❞
Sortant de son sac, tout ce qui lui serait nécessaire, la femme du Tavernier posa un verre de la décoction sur une des tables, aussi qu'un récipient d'eau et repartit comme elle était venu, en silence. Leeven le regard vers le chevalier, elle répondit enfin :
- La fièvre, il y en a beaucoup au village, cela n'est pas trop... À ce moment-là, le malade ouvrit grand les yeux, la guérisseuse s'approcha de lui pour qu'il puisse voir son visage et annonça pour le rassurer. Je me nomme Leeven, je suis une guérisseuse et je vais m'occuper de vous. Attrapant une de ces fioles dans sa sacoche, elle lui emmena à sa bouche. Il faut boire pour faire baisser la fièvre.
De son bras, elle maintenait sa tête pour l'aider à la surélever tandis qu'il buvait ce qu'elle lui demanda. Déjà, c'était rassurant de le voir retrouver ses esprits. Une fois qu'il eut fini, Leeve nréalisa que le noble était toujours auprès d'eux. Pouvait-elle réellement lui prêter main-forte ? Jamais, l'idée ne lui serait venue de demander de l'aide à une personne de sa condition, elle, s'était différent, elle restait une bâtarde, même si auprès du peuple, il était rare qu'elle annonce le nom qui était sien.
- Êtes-vous vraiment prêt à me prêter main-forte ? Si oui, j'aurai besoin d'aide que vous lui épongez le front et le haut du corps avec l'eau fraîche du récipient posé sur la table.
Comme tout bon guérisseur qui se respectait face à une personne semi-consciente, Leeven commença à examiner les moindres partis de son corps voire si elle n'avait rien loupé de plus grave et tout en enlevant les bottes des seigneurs, elle annonça au chevalier tout en indiquant de la tête le verre près du récipient.
- Vous devriez le boire cela pourra vous aider à ne pas attraper la fièvre.
.
Se tenant auprès du malade dans la taverne, elle sue que pour le coup, elle ne pourrait s'en sortir seule, surtout pour déplacer l'homme, Leeven était bien trop frêle pour réussir à supporter son poids. Son regard innocent se porta sur les clients, elle avaitrevêtu une tenue pour se fondre parmi le peuple, mais pour la plupart il était facile de reconnaitre qu'elle n'appartenait pas réellement à ce monde-là et au final, elle n'appartenait pas non plus au monde des nobles, son existence était d'être entre les deux, tout en ignorait ou était sa véritable place. Finalement,après une tentative loupée due à son ton de voix trop bas, elle retenta le coup, essayant de s'imposer pour demander de l'aide.
❝Je vais m'en charger.❞
Son regard se posa sur celui qui venait à son aide. De suite, rien que dans sa stature, elle sue qu'il était de grande lignée. Qu'est-ce qu'un noble faisait dans ce genre d'endroit ? Comment souventLeeven s'interrogeait beaucoup. De premier coup d'oeil, elle se disait qu'il ne s'était jamais arrêté à Wendton, ses frères avaient l'habitude de recevoir des nobles pour la chasse dans le bois-au-roi, mais ce visage, surtout avec la cicatrice, elle s'en souviendrait si elle l'avait déjà croisée. Très vite, elle rebaissa les yeux, sachant qu'il n'était pas convenable de regarder droit dans les yeux trop longtemps. Se décalant, pour laisser le tavernier et le noble saisir le malade, elle les suivit de près jusqu'à l'autre salle. Dès qu'il fut sur la table, Leeven, tout en adressant un sourire timide à l'homme à la cicatrice, s'approcha du malade et vérifia de nouveau sa fièvre, puis surtout les battements de son coeur, une science pas très exacte, mais elle pouvait au moins voir s'il battait plus vite qu'à l'habitude ou l'inverse.
❝Y a-t-il autre chose que je puisse faire ?❞
Quand Leeven était concentré dans ses soins, il était difficile de l'en sortir, elle avait bel et bien entendu, la question, mais pour le moment, elle posait un diagnostic. C'était sans aucun doute, les mêmes symptômes que le reste du village, sauf que l'homme, malgré la fièvre n'avait pas dû se reposer, ni même boire, ce qui avait provoqué une légère déshydratation.
❝De quoi souffre-t-il au juste ?❞
Sortant de son sac, tout ce qui lui serait nécessaire, la femme du Tavernier posa un verre de la décoction sur une des tables, aussi qu'un récipient d'eau et repartit comme elle était venu, en silence. Leeven le regard vers le chevalier, elle répondit enfin :
- La fièvre, il y en a beaucoup au village, cela n'est pas trop... À ce moment-là, le malade ouvrit grand les yeux, la guérisseuse s'approcha de lui pour qu'il puisse voir son visage et annonça pour le rassurer. Je me nomme Leeven, je suis une guérisseuse et je vais m'occuper de vous. Attrapant une de ces fioles dans sa sacoche, elle lui emmena à sa bouche. Il faut boire pour faire baisser la fièvre.
De son bras, elle maintenait sa tête pour l'aider à la surélever tandis qu'il buvait ce qu'elle lui demanda. Déjà, c'était rassurant de le voir retrouver ses esprits. Une fois qu'il eut fini, Leeve nréalisa que le noble était toujours auprès d'eux. Pouvait-elle réellement lui prêter main-forte ? Jamais, l'idée ne lui serait venue de demander de l'aide à une personne de sa condition, elle, s'était différent, elle restait une bâtarde, même si auprès du peuple, il était rare qu'elle annonce le nom qui était sien.
- Êtes-vous vraiment prêt à me prêter main-forte ? Si oui, j'aurai besoin d'aide que vous lui épongez le front et le haut du corps avec l'eau fraîche du récipient posé sur la table.
Comme tout bon guérisseur qui se respectait face à une personne semi-consciente, Leeven commença à examiner les moindres partis de son corps voire si elle n'avait rien loupé de plus grave et tout en enlevant les bottes des seigneurs, elle annonça au chevalier tout en indiquant de la tête le verre près du récipient.
- Vous devriez le boire cela pourra vous aider à ne pas attraper la fièvre.
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Alyn & Leeven
When I look out on such a night as this, I feel as if there could never be neither wickedness nor sorrow in the world. .
Lune 3, An 297
La guérisseuse avait à peine commencé à répondre aux questions d'Alyn que le malade s'agita. La jeune fille s'était aussitôt précipitée vers son patient, laissant l'Orageois en suspens. Il demeurait un peu en retrait, observant avec attention les paroles et les gestes de la demoiselle. Ce n'était certainement pas la première fois qu'elle était confrontée à la maladie, étant donné le calme dont elle faisait preuve et l'assurance avec la quelle elle s'exprimait... Et, pourtant, Alyn ne pouvait s'empêcher de remarquer à quel point elle était jeune : depuis combien de temps prenait-elle soin des autres ?
Il la regarda administrer le contenu d'une fiole et ne se rendit pas compte du fait que sa présence dans la pièce pouvait sembler curieuse. Alyn n'était pas le genre d'homme qui faisait les choses à moitié : tant que l'histoire n'était pas réglée, il restait. Ce ne fut que lorsque la jeune fille se tourna vers lui et lui lança un regard curieux qu'il comprit qu'elle ne s'était pas attendue à le voir encore présent dans la salle. ❝Êtes-vous vraiment prêt à me prêter main-forte ? Si oui, j'aurais besoin que vous lui épongiez le front et le haut du corps avec l'eau fraîche du récipient posé sur la table.❞ Elle avait énoncé cela simplement, sans rien imposer au chevalier, avant de reporter son attention sur le malade. ❝Bien sûr.❞ avait-il répondu sérieusement avant de la rejoindre auprès du souffrant.
Il balaya la pièce du regard à la recherche d'un linge propre et finit par dénicher un carré de tissu qui semblait convenir. Il le trempa alors dans l'eau fraîche et commença à éponger le front de l'homme allongé. De son côté, la guérisseuse examinait avec soin le patient et le silence régnait dans la pièce alors que des voix étouffées provenant de l'autre côté de la porte parvenaient jusqu'à leurs oreilles.
L'atmosphère studieuse et grave qui régnait de ce côté-ci du panneau de bois ne s'altéra que lorsque la jeune fille reprit la parole. Elle désigna d'un mouvement de tête le verre que la tavernière avait ramené en même temps que la bassine d'eau froide. ❝Vous devriez le boire, cela pourra vous aider à ne pas attraper la fièvre.❞ avait-elle alors dit à l'attention d'Alyn. Les yeux de l'Orageois se posèrent sur le récipient, puis à nouveau sur la guérisseuse, ne pouvant s'empêcher de remarquer une chose. ❝Et vous, alors ? Ne devriez-vous pas également vous protéger de l'infection ?❞ Son but n'était pas de défier les préconisations de la demoiselle, ses propos étaient plutôt motivés par son sens de l'honneur et la bienveillance qui le poussait à penser au bien-être des autres avant le sien : un chevalier tout droit sorti des épopées d'antan, en somme !
Il fronça les sourcils en fixant la porte menant à la salle principale de la taverne. ❝Je devrais plutôt aller demander à l'aubergiste de préparer un second verre, s'il vous reste assez d'ingrédients.❞ ajouta-t-il en se souvenant que c'était la guérisseuse qui avait fourni de quoi préparer les décoctions à la gérante de l'établissement. Dans le cas contraire, il comptait laisser le remède à la jeune fille ou, si elle insistait particulièrement, ils le partageraient. Dans tous les cas, il était inenvisageable pour Alyn de laisser une adolescente ainsi exposée à la maladie sans protection, et peu importait qu'il s'agît de la personne en charge de soigner tout le village.
En attendant la décision de la dénommée Leeven, l'Orageois se consacra de nouveau à la tâche qui lui avait été assignée en épongeant le torse du souffrant. L'homme respirait avec difficulté et suait à grosses gouttes, cette fièvre semblait particulièrement violente. ❝Vous êtes-vous déjà confrontée à ce genre d'épidémie ?❞ demanda-t-il à la guérisseuse tandis que chacun s'affairait de son côté. Il ne remettait pas en doute ses capacités : elle avait pris les choses en main avec assurance dès qu'elle était entrée dans la taverne, mais il s'inquiétait tout de même de savoir que cette étrange fièvre avait touché de nombreuses personnes en si peu de temps...
Il la regarda administrer le contenu d'une fiole et ne se rendit pas compte du fait que sa présence dans la pièce pouvait sembler curieuse. Alyn n'était pas le genre d'homme qui faisait les choses à moitié : tant que l'histoire n'était pas réglée, il restait. Ce ne fut que lorsque la jeune fille se tourna vers lui et lui lança un regard curieux qu'il comprit qu'elle ne s'était pas attendue à le voir encore présent dans la salle. ❝Êtes-vous vraiment prêt à me prêter main-forte ? Si oui, j'aurais besoin que vous lui épongiez le front et le haut du corps avec l'eau fraîche du récipient posé sur la table.❞ Elle avait énoncé cela simplement, sans rien imposer au chevalier, avant de reporter son attention sur le malade. ❝Bien sûr.❞ avait-il répondu sérieusement avant de la rejoindre auprès du souffrant.
Il balaya la pièce du regard à la recherche d'un linge propre et finit par dénicher un carré de tissu qui semblait convenir. Il le trempa alors dans l'eau fraîche et commença à éponger le front de l'homme allongé. De son côté, la guérisseuse examinait avec soin le patient et le silence régnait dans la pièce alors que des voix étouffées provenant de l'autre côté de la porte parvenaient jusqu'à leurs oreilles.
L'atmosphère studieuse et grave qui régnait de ce côté-ci du panneau de bois ne s'altéra que lorsque la jeune fille reprit la parole. Elle désigna d'un mouvement de tête le verre que la tavernière avait ramené en même temps que la bassine d'eau froide. ❝Vous devriez le boire, cela pourra vous aider à ne pas attraper la fièvre.❞ avait-elle alors dit à l'attention d'Alyn. Les yeux de l'Orageois se posèrent sur le récipient, puis à nouveau sur la guérisseuse, ne pouvant s'empêcher de remarquer une chose. ❝Et vous, alors ? Ne devriez-vous pas également vous protéger de l'infection ?❞ Son but n'était pas de défier les préconisations de la demoiselle, ses propos étaient plutôt motivés par son sens de l'honneur et la bienveillance qui le poussait à penser au bien-être des autres avant le sien : un chevalier tout droit sorti des épopées d'antan, en somme !
Il fronça les sourcils en fixant la porte menant à la salle principale de la taverne. ❝Je devrais plutôt aller demander à l'aubergiste de préparer un second verre, s'il vous reste assez d'ingrédients.❞ ajouta-t-il en se souvenant que c'était la guérisseuse qui avait fourni de quoi préparer les décoctions à la gérante de l'établissement. Dans le cas contraire, il comptait laisser le remède à la jeune fille ou, si elle insistait particulièrement, ils le partageraient. Dans tous les cas, il était inenvisageable pour Alyn de laisser une adolescente ainsi exposée à la maladie sans protection, et peu importait qu'il s'agît de la personne en charge de soigner tout le village.
En attendant la décision de la dénommée Leeven, l'Orageois se consacra de nouveau à la tâche qui lui avait été assignée en épongeant le torse du souffrant. L'homme respirait avec difficulté et suait à grosses gouttes, cette fièvre semblait particulièrement violente. ❝Vous êtes-vous déjà confrontée à ce genre d'épidémie ?❞ demanda-t-il à la guérisseuse tandis que chacun s'affairait de son côté. Il ne remettait pas en doute ses capacités : elle avait pris les choses en main avec assurance dès qu'elle était entrée dans la taverne, mais il s'inquiétait tout de même de savoir que cette étrange fièvre avait touché de nombreuses personnes en si peu de temps...
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Alyn & Leeven
When I look out on such a night as this, I feel as if there could never be neither wickedness nor sorrow in the world. .
Lune 3, An 297
Exerçant avec sérieux, la guérisseuse de Wendton tenait à examiner le malade avec minutie, l'odeur forte qui venait de lui ne la gênait pas, c'était devenue une habitude en fréquentant le peuple, il sentait le dur labeur, ainsi que le manque d'argent pour bien s'entretenir. Leeven avait eu de la chance de naître dans un beau château, beau de sa propre vision, car comparée aux autres de Westeros, il se retrouvait bien petit, mais dans ses yeux emplis d'innocence, il représentait un bien précieux simplement parce que sa famille s'y trouvait. Réellement, la jeune femme se suffisait de très peu pour vivre et s'était pour cela qu'elle était devenu guérisseuse, cherchant à aider son prochain, à leur rendre la vie meilleure, même si au final, à des moments tout ce qu'elle pouvait faire s'était sourire, un sourire plein de bons sentiments, un sourire accompagné d'un regard compatissant. Leeven faisait partie de ses gens qui ne cherchaient rien de plus, que de pouvoir servir le peuple. Tirant sur les bottes, elle indiqua au même moment le verre que la tavernière avait posé pour l'homme à la cicatrice. La guérisseuse était toujours autant surprise, de le voir s'occuper du malade, il épongeait celui-ci sans que cela ne semble le déranger. Une noblesse de coeur qui l'impressionnait et lui affirmait que le monde n'était pas si mauvais, que la beauté persistait d'exister.
❝Et vous, alors ? Ne devriez-vous pas également vous protéger de l'infection ?❞
Les bottes enlevées, l'odeur se fit encore plus forte, mais sans hésiter Leeven continua de vérifier qu'il n'avait aucune plaie sur les pieds, ainsi que ses jambes en descendant son pantalon. La nudité ne lui faisait pas peur, c'était son métier.
❝Je devrais plutôt aller demander à l'aubergiste de préparer un second verre, s'il vous reste assez d'ingrédients.❞[/b]
Levant les yeux vers son aide-malade du moment, il l'étonnait de minute en minute, voilà qu'à présent, il préférait la voir boire que lui-même. Son frère Rhys aurait fait de même, mais comme disait souvent Yvain, le seigneur Wendwater, leur frère n'était pas une référence. Adressant un grand sourire au noble, un sourire qui prouvait à tel point, elle était douce, Leeven annonça :
- Ne vous en faites pas pour moi, j'en ai bu quand j'ai croisé mon premier malade, tout à l'heure. Mieux vaut que je reste en forme pour pouvoir continuer à tous les aider.
Leeven se montrait très prudente avec sa propre santé, car à fréquenter les malades, il était fréquent de les développer soi-même. Après ce petit aparté, elle continua son oeuvre et vint sur son torse, là ou l'homme l'épongeait. Pareil, rien de particulier du regard, le patient souffrait simplement de la fièvre et au moins, c'était un bon point. La respiration du malade était difficile, mais tout cela était causé par la température de son corps, et si tout irait bien, la potion qu'il avait bue devrait vite le soulager.
❝Vous êtes-vous déjà confrontée à ce genre d'épidémie ?❞
Ne quittant pas le malade du regard, elle passa le revers de sa main, pour vérifier si la fièvre baissait ou pas, mais tout n'allait pas aussi vite et répondit :
- Pour l'instant, j'ai toujours eu des cas plutôt isolés.
Même si elle exerçait au final depuis plus de deux ans, Leeven n'avait jamais eu affaire à une contagion de cette ampleur et son cerveau s'activait pour en comprendre la raison. S'éloignant des deux jeunes hommes, elle alla ouvrir la porte qui la reliait à la place principale et alla demander à la personne la plus proche d'aller demander un bouillon au tavernier pour le malade. Finalement, elle retourna auprès du noble, l'observant faire, pour le coup, elle se sentait un peu inutile, devant attendre que le bouillon lui soit amené. Le malade vint lui attraper la main, comme s'il cherchait du réconfort et de là, Leeven vint lui caresser le front. Le malade n'était pas assez conscient pour qu'elle soit sure qu'il l'entende, mais il devait bien sentir qu'on s'occupait de lui, en tout cas, elle l'espérait. D'un coup, une idée lui vint en tête.
- J'ai une supposition par rapport à l'apparition de cette épidémie. D'après l'oeuvre d'un grand Mestre, le changement climatique joue beaucoup sur l'humeur du corps et la semaine dernière après un temps chaud, nous avons subi une perturbation de pluie et vu les conditions de vie des gens du peuple, ils sont plus susceptibles de se retrouver toucher par ce mal...enfin, ce n'est qu'une supposition et je ne devrais pas vous embêter avec cela.
Se mordant légèrement la lèvre, une mimique habituelle quand elle se retrouvait gênée. Leeven s'impatientait que le bouillon arrive et d'un coup, posa la première question qui lui vint à l'esprit, une question qui allait amplifier son embarras, mais qui s'échappa trop vite de sa bouche :
- De quelle maison venez-vous ?
.
❝Et vous, alors ? Ne devriez-vous pas également vous protéger de l'infection ?❞
Les bottes enlevées, l'odeur se fit encore plus forte, mais sans hésiter Leeven continua de vérifier qu'il n'avait aucune plaie sur les pieds, ainsi que ses jambes en descendant son pantalon. La nudité ne lui faisait pas peur, c'était son métier.
❝Je devrais plutôt aller demander à l'aubergiste de préparer un second verre, s'il vous reste assez d'ingrédients.❞[/b]
Levant les yeux vers son aide-malade du moment, il l'étonnait de minute en minute, voilà qu'à présent, il préférait la voir boire que lui-même. Son frère Rhys aurait fait de même, mais comme disait souvent Yvain, le seigneur Wendwater, leur frère n'était pas une référence. Adressant un grand sourire au noble, un sourire qui prouvait à tel point, elle était douce, Leeven annonça :
- Ne vous en faites pas pour moi, j'en ai bu quand j'ai croisé mon premier malade, tout à l'heure. Mieux vaut que je reste en forme pour pouvoir continuer à tous les aider.
Leeven se montrait très prudente avec sa propre santé, car à fréquenter les malades, il était fréquent de les développer soi-même. Après ce petit aparté, elle continua son oeuvre et vint sur son torse, là ou l'homme l'épongeait. Pareil, rien de particulier du regard, le patient souffrait simplement de la fièvre et au moins, c'était un bon point. La respiration du malade était difficile, mais tout cela était causé par la température de son corps, et si tout irait bien, la potion qu'il avait bue devrait vite le soulager.
❝Vous êtes-vous déjà confrontée à ce genre d'épidémie ?❞
Ne quittant pas le malade du regard, elle passa le revers de sa main, pour vérifier si la fièvre baissait ou pas, mais tout n'allait pas aussi vite et répondit :
- Pour l'instant, j'ai toujours eu des cas plutôt isolés.
Même si elle exerçait au final depuis plus de deux ans, Leeven n'avait jamais eu affaire à une contagion de cette ampleur et son cerveau s'activait pour en comprendre la raison. S'éloignant des deux jeunes hommes, elle alla ouvrir la porte qui la reliait à la place principale et alla demander à la personne la plus proche d'aller demander un bouillon au tavernier pour le malade. Finalement, elle retourna auprès du noble, l'observant faire, pour le coup, elle se sentait un peu inutile, devant attendre que le bouillon lui soit amené. Le malade vint lui attraper la main, comme s'il cherchait du réconfort et de là, Leeven vint lui caresser le front. Le malade n'était pas assez conscient pour qu'elle soit sure qu'il l'entende, mais il devait bien sentir qu'on s'occupait de lui, en tout cas, elle l'espérait. D'un coup, une idée lui vint en tête.
- J'ai une supposition par rapport à l'apparition de cette épidémie. D'après l'oeuvre d'un grand Mestre, le changement climatique joue beaucoup sur l'humeur du corps et la semaine dernière après un temps chaud, nous avons subi une perturbation de pluie et vu les conditions de vie des gens du peuple, ils sont plus susceptibles de se retrouver toucher par ce mal...enfin, ce n'est qu'une supposition et je ne devrais pas vous embêter avec cela.
Se mordant légèrement la lèvre, une mimique habituelle quand elle se retrouvait gênée. Leeven s'impatientait que le bouillon arrive et d'un coup, posa la première question qui lui vint à l'esprit, une question qui allait amplifier son embarras, mais qui s'échappa trop vite de sa bouche :
- De quelle maison venez-vous ?
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Alyn & Leeven
When I look out on such a night as this, I feel as if there could never be neither wickedness nor sorrow in the world.
Lune 3, An 297
Alyn refusait de boire le remède si cela signifiait que la vie de la jeune guérisseuse était en danger. C'était une question de principes pour le chevalier, il ne pouvait s'empêcher d'agir de manière héroïque. Il ne savait même pas d'où cela lui venait, d'ailleurs, il se contentait de faire ce que lui dictait sa conscience. Ainsi, lorsque la dénommée Leeven lui annonça qu'elle avait déjà bu sa part, il hocha la tête et arrêta de s'occuper du malade le temps d'avaler la décoction. Il se retint de faire une grimace en découvrant le goût du breuvage : ce n'était pas particulièrement mauvais mais le mélange était surprenant et Alyn devait bien avouer que cela ne correspondait pas vraiment à ses goûts. Enfin, au moins éviterait-il de tomber sous la coupe de l'infection, ce n'était pas cher payé pour garder la santé. Puis, l'émissaire était retourné auprès du souffrant et s'était remis à l'éponger avant de demander à la demoiselle si elle avait déjà eu à faire à ce genre de maladie. ❝Pour l'instant, j'ai toujours eu des cas plutôt isolés. J'ai une supposition par rapport à l'apparition de cette épidémie. D'après l'œuvre d'un grand Mestre, le changement climatique joue beaucoup sur l'humeur du corps et la semaine dernière après un temps chaud, nous avons subi une perturbation de pluie et vu les conditions de vie des gens du peuple, ils sont plus susceptibles de se retrouver toucher par ce mal... Enfin, ce n'est qu'une supposition et je ne devrais pas vous embêter avec cela.❞
Alyn écouta avec attention le discours de Leeven. Il était impressionné par sa capacité à émettre des hypothèses avec autant d'assurance, il la trouvait particulièrement convaincante et semblait en savoir déjà beaucoup sur le sujet en dépit de son jeune âge. De même, elle agissait avec expertise : elle avait réclamé un bouillon pour le malade et se comportait avec lui de manière très douce. Alyn pouvait désormais affirmer avec certitude que la guérisseuse n'en était pas à son coup d'essai, et il se prit à tenter de deviner depuis combien de temps elle s'occupait ainsi des gens et de quel milieu elle pouvait bien venir. En effet, la demoiselle avait beau être vêtue modestement, sa façon de parler trahissait le fait qu'elle côtoyait la noblesse. La curiosité du chevalier était piquée par ces observations et il ne remarqua qu'il était resté silencieux à divaguer dans ses suppositions qu'au moment où la guérisseuse le ramena à la réalité en lui posant une question qu'il ne s'était pas attendu à recevoir. ❝De quelle maison venez-vous ?❞ Il la regarda sans trop comprendre pendant quelques secondes, son geste suspendu par la surprise. ❝Estremont.❞ répondit-il finalement, sur un ton neutre. Il remarqua que la demoiselle semblait mal à l'aise et il ne put s'empêcher de sourire taquin. ❝Et vous ?❞ Il avait posé la question de manière innocente, haussant un sourcil curieux. Il ne voulait pas avoir l'air de mener un interrogatoire, et son intention n'était pas non plus de gêner encore plus son interlocutrice, mais il espérait bien percer le mystère de son identité.
Subitement, le patient se mit à grogner, rappelant ainsi à Alyn pourquoi il était là. Le chevalier se remit alors à lui éponger le torse et, quelques minutes plus tard, la tavernière fit son entrée dans la salle, un bol rempli de bouillon fumant entre les mains. Elle regarda le souffrant en fronçant le nez, mi-répugnée et mi-effrayée par la maladie, aussi se dépêcha-t-elle de sortir de la pièce une fois le bol remis à Leeven. Là encore, les lèvres d'Alyn s'étirèrent dans un sourire qui se voulut moqueur, cette fois-ci. ❝Eh bien, je suppose que personne n'osera venir interrompre vos soins, considérant le manque d'implication de ces gens...❞ Il poussa un léger soupir puis se remit à éponger. Si les gens du coin voulaient rester cachés dans leur coin, qu'ils le fissent donc ! Ce n'était pas lui qui irait les blâmer mais, en revanche, le chevalier était bien décider à compenser leur lâcheté en se rendant le plus utile possible à la guérisseuse. Ce ne devait pas être facile tous les jours de soigner les uns et les autres sans recevoir un peu d'aide... Alyn releva les yeux vers la jeune femme et lui adressa un sourire confiant. ❝Voulez-vous qu'on le redresse un peu et que je l'aide à rester assis pendant que vous lui donnez le bouillon à boire ?❞ demanda-t-il alors, réaffirmant ainsi son envie d'agir et de voir ce pauvre homme aller mieux.
Alyn écouta avec attention le discours de Leeven. Il était impressionné par sa capacité à émettre des hypothèses avec autant d'assurance, il la trouvait particulièrement convaincante et semblait en savoir déjà beaucoup sur le sujet en dépit de son jeune âge. De même, elle agissait avec expertise : elle avait réclamé un bouillon pour le malade et se comportait avec lui de manière très douce. Alyn pouvait désormais affirmer avec certitude que la guérisseuse n'en était pas à son coup d'essai, et il se prit à tenter de deviner depuis combien de temps elle s'occupait ainsi des gens et de quel milieu elle pouvait bien venir. En effet, la demoiselle avait beau être vêtue modestement, sa façon de parler trahissait le fait qu'elle côtoyait la noblesse. La curiosité du chevalier était piquée par ces observations et il ne remarqua qu'il était resté silencieux à divaguer dans ses suppositions qu'au moment où la guérisseuse le ramena à la réalité en lui posant une question qu'il ne s'était pas attendu à recevoir. ❝De quelle maison venez-vous ?❞ Il la regarda sans trop comprendre pendant quelques secondes, son geste suspendu par la surprise. ❝Estremont.❞ répondit-il finalement, sur un ton neutre. Il remarqua que la demoiselle semblait mal à l'aise et il ne put s'empêcher de sourire taquin. ❝Et vous ?❞ Il avait posé la question de manière innocente, haussant un sourcil curieux. Il ne voulait pas avoir l'air de mener un interrogatoire, et son intention n'était pas non plus de gêner encore plus son interlocutrice, mais il espérait bien percer le mystère de son identité.
Subitement, le patient se mit à grogner, rappelant ainsi à Alyn pourquoi il était là. Le chevalier se remit alors à lui éponger le torse et, quelques minutes plus tard, la tavernière fit son entrée dans la salle, un bol rempli de bouillon fumant entre les mains. Elle regarda le souffrant en fronçant le nez, mi-répugnée et mi-effrayée par la maladie, aussi se dépêcha-t-elle de sortir de la pièce une fois le bol remis à Leeven. Là encore, les lèvres d'Alyn s'étirèrent dans un sourire qui se voulut moqueur, cette fois-ci. ❝Eh bien, je suppose que personne n'osera venir interrompre vos soins, considérant le manque d'implication de ces gens...❞ Il poussa un léger soupir puis se remit à éponger. Si les gens du coin voulaient rester cachés dans leur coin, qu'ils le fissent donc ! Ce n'était pas lui qui irait les blâmer mais, en revanche, le chevalier était bien décider à compenser leur lâcheté en se rendant le plus utile possible à la guérisseuse. Ce ne devait pas être facile tous les jours de soigner les uns et les autres sans recevoir un peu d'aide... Alyn releva les yeux vers la jeune femme et lui adressa un sourire confiant. ❝Voulez-vous qu'on le redresse un peu et que je l'aide à rester assis pendant que vous lui donnez le bouillon à boire ?❞ demanda-t-il alors, réaffirmant ainsi son envie d'agir et de voir ce pauvre homme aller mieux.
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Alyn & Leeven
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Lune 3, An 297
La solitude ne faisait pas peur à Leeven, mais elle n'était pas adepte du silence quand elle se recouvrait en compagnie d'autres personnes, elle trouvait cela plutôt oppressant comme-ci l'autre avait toute l'occasion de l'observer et de la juger. Enfin, tant qu'elle était concentrée sur son patient, elle n'avait pas eu le temps d'y penser, mais à présent, en l'attente du bouillon, elle ne remarquait que cela, le silence. Embarrassée autant par sa supposition, que par le fait que le chevalier vint à se retrouve plus occupé qu'elle-même, la guérisseuse posa la première question qui lui traversa l'esprit. Malheureusement, une question qui prouvait que dans son observation elle avait compris la naissance noble de l'inconnu. La réaction de surprise la rendit encore plus mal à l'aise, c'était certain que ceci ne se demandait pas ainsi, pourtant Leeven avait reçu des leçons du mestre de Wendton, mais là, la situation se retrouvait différente que si elle l'avait accueillit dans la demeure de son frère.
❝Estremont. Et vous ?❞
Toutes les informations qu'elle connaissait sur cette famille lui revinrent à l'esprit, la région, le nom de l'île, la citation de la famille et encore bien plus. À présent, elle se retrouvait avec plus d'éléments sur le chevalier qui lui prêtait main-forte. Par contre, elle ne s'attendait pas à ce qui lui rétorque la question. Comment avait-il su ? Leeven aurait cru qui la prendrait pour une fille du peuple, réellement elle l'était mais qu'en partie. Baissant les yeux vers le malade, elle annonçât très vite :
- Je suis Leeven Waters, bâtarde de la maison Wendwater.
Elle préférait plus souvent se présenter comme guérisseuse, que comme bâtarde, même si au final, elle n'avait jamais eu honte de son statut, pour elle était une Waters lui apportait bien plus de liberté que si elle portait les noms de ses ancêtres. D'un coup, le patient se mit à grogner, là Leeven pour le calmer vint à lui chanter une berceuse en Haut Valyrien, son ton était très bas, mais c'était simplement pour le voir se calmer. Leeven s'arrêta au moment où la tavernière vint apporter le bouillon, ne faisant même pas gaffe à ses réactions, elle la remercia et prenant le bouillon, tandis qu'une déchargée, elle filait déjà loin de la pièce.
❝Eh bien, je suppose que personne n'osera venir interrompre vos soins, considérant le manque d'implication de ces gens...❞
Tandis qu'elle venait de poser le bouillon sur la table, la phrase de l'Estremont lui fit lever le regard vers lui, son sourire même moqueur lui allait très bien se perdit telle à pensée, puis quand il poussa un soupir, elle répondit avec un sourire délicat et un ton doux :
- Ils ont surement leurs raisons.
Elle ne portait pas rigueur à ceux qui fuyait la maladie, d'ailleurs Leeven s'évertuait à ne juger personne, chacun étant maître de ses décisions. De toute façon, même si elle venait à voir une personne mal agir, elle était d'un tempérament à toujours lui trouvé des excuses. Finalement, quand le chevalier vint à lui sourire, elle fit de même.
❝Voulez-vous qu'on le redresse un peu et que je l'aide à rester assis pendant que vous lui donnez le bouillon à boire ?❞
Petit à petit, il avait réussi à la mettre à l'aise et même son sourire lui donnait plus confiance en elle. Rares étaient les hommes de noblesses à agir comme lui, surtout venant d'une grande famille.
- Cela me rendrait service...merci Ser.
Doucement, elle appela le patient pour que celui-ci comprenne qu'il devait ouvrir la bouge, celui-ci ouvrit les yeux, cela se voyait qu'il souffrait, mais, il se retrouvait à être beaucoup plus conscient de minute en minute. Apportant la première cuillère à sa bouche, sans s'en rendre compte, elle lui souriait en le voyant avaler et ce fut de même pour la deuxième cuillère. Tandis qu'elle faisait avaler le bouillon, doucement, elle se mit à penser à un sujet qui l'avait toujours intéressé et comme si elle se le murmurait à elle-même, Leeven annonça :
- La maison Estremont a combattu auprès de Robert Baratheon durant la dernière Grande guerre.
La rébellion de Robert, Leeven était née peu de temps avant que celle-ci soit déclenchée, son père avait simplement eu le temps de lui donner son nom de bâtarde avant de devoir partir sur les différents champs de bataille. Cette guerre lui avait enlevé cet homme, elle ne l'avait jamais connu et c'est pourquoi elle s'intéressait autant à son histoire et surtout de la façon où il avait péri. Ce fut qu'en réalisant avoir parlé à haute voix qu'elle tourna la tête d'un regard empli d'excuse vers l'Estremont, cela devait surement être une discussion périlleuse pour l'Orageois. Les Estremont se retrouvaient à être pour les Estremont. D'ailleurs dans ses recherches elle avait découvert que lors de la bataille du trident, les maisons Valoises, Nordiennes et Orageoise avaient affronté les partisans de Rhaegar Targaryen. Elle ignorait si le chevalier y avait participé, mais si c'était le cas, il n'avait pu qu'être auprès de sa famille et Leeven voyait l'occasion parfaite pour avoir un témoignage de cette bataille hors du point de vue des livres et de sa famille.
- Je me suis beaucoup renseigné sur la rébellion pour pouvoir mieux comprendre ce qui avait conduit mon père à la mort. Il a péri lors de la bataille du trident dans le camp opposé de votre famille et je voulais savoir...vous y avez combattu...à cette bataille ? Si vous aviez pu l'apercevoir ?
Il était évident dans son regard et la portée de sa voix qu'elle ne jugeait en rien, c'était simplement un moyen d'en apprendre davantage sur son père.
.
❝Estremont. Et vous ?❞
Toutes les informations qu'elle connaissait sur cette famille lui revinrent à l'esprit, la région, le nom de l'île, la citation de la famille et encore bien plus. À présent, elle se retrouvait avec plus d'éléments sur le chevalier qui lui prêtait main-forte. Par contre, elle ne s'attendait pas à ce qui lui rétorque la question. Comment avait-il su ? Leeven aurait cru qui la prendrait pour une fille du peuple, réellement elle l'était mais qu'en partie. Baissant les yeux vers le malade, elle annonçât très vite :
- Je suis Leeven Waters, bâtarde de la maison Wendwater.
Elle préférait plus souvent se présenter comme guérisseuse, que comme bâtarde, même si au final, elle n'avait jamais eu honte de son statut, pour elle était une Waters lui apportait bien plus de liberté que si elle portait les noms de ses ancêtres. D'un coup, le patient se mit à grogner, là Leeven pour le calmer vint à lui chanter une berceuse en Haut Valyrien, son ton était très bas, mais c'était simplement pour le voir se calmer. Leeven s'arrêta au moment où la tavernière vint apporter le bouillon, ne faisant même pas gaffe à ses réactions, elle la remercia et prenant le bouillon, tandis qu'une déchargée, elle filait déjà loin de la pièce.
❝Eh bien, je suppose que personne n'osera venir interrompre vos soins, considérant le manque d'implication de ces gens...❞
Tandis qu'elle venait de poser le bouillon sur la table, la phrase de l'Estremont lui fit lever le regard vers lui, son sourire même moqueur lui allait très bien se perdit telle à pensée, puis quand il poussa un soupir, elle répondit avec un sourire délicat et un ton doux :
- Ils ont surement leurs raisons.
Elle ne portait pas rigueur à ceux qui fuyait la maladie, d'ailleurs Leeven s'évertuait à ne juger personne, chacun étant maître de ses décisions. De toute façon, même si elle venait à voir une personne mal agir, elle était d'un tempérament à toujours lui trouvé des excuses. Finalement, quand le chevalier vint à lui sourire, elle fit de même.
❝Voulez-vous qu'on le redresse un peu et que je l'aide à rester assis pendant que vous lui donnez le bouillon à boire ?❞
Petit à petit, il avait réussi à la mettre à l'aise et même son sourire lui donnait plus confiance en elle. Rares étaient les hommes de noblesses à agir comme lui, surtout venant d'une grande famille.
- Cela me rendrait service...merci Ser.
Doucement, elle appela le patient pour que celui-ci comprenne qu'il devait ouvrir la bouge, celui-ci ouvrit les yeux, cela se voyait qu'il souffrait, mais, il se retrouvait à être beaucoup plus conscient de minute en minute. Apportant la première cuillère à sa bouche, sans s'en rendre compte, elle lui souriait en le voyant avaler et ce fut de même pour la deuxième cuillère. Tandis qu'elle faisait avaler le bouillon, doucement, elle se mit à penser à un sujet qui l'avait toujours intéressé et comme si elle se le murmurait à elle-même, Leeven annonça :
- La maison Estremont a combattu auprès de Robert Baratheon durant la dernière Grande guerre.
La rébellion de Robert, Leeven était née peu de temps avant que celle-ci soit déclenchée, son père avait simplement eu le temps de lui donner son nom de bâtarde avant de devoir partir sur les différents champs de bataille. Cette guerre lui avait enlevé cet homme, elle ne l'avait jamais connu et c'est pourquoi elle s'intéressait autant à son histoire et surtout de la façon où il avait péri. Ce fut qu'en réalisant avoir parlé à haute voix qu'elle tourna la tête d'un regard empli d'excuse vers l'Estremont, cela devait surement être une discussion périlleuse pour l'Orageois. Les Estremont se retrouvaient à être pour les Estremont. D'ailleurs dans ses recherches elle avait découvert que lors de la bataille du trident, les maisons Valoises, Nordiennes et Orageoise avaient affronté les partisans de Rhaegar Targaryen. Elle ignorait si le chevalier y avait participé, mais si c'était le cas, il n'avait pu qu'être auprès de sa famille et Leeven voyait l'occasion parfaite pour avoir un témoignage de cette bataille hors du point de vue des livres et de sa famille.
- Je me suis beaucoup renseigné sur la rébellion pour pouvoir mieux comprendre ce qui avait conduit mon père à la mort. Il a péri lors de la bataille du trident dans le camp opposé de votre famille et je voulais savoir...vous y avez combattu...à cette bataille ? Si vous aviez pu l'apercevoir ?
Il était évident dans son regard et la portée de sa voix qu'elle ne jugeait en rien, c'était simplement un moyen d'en apprendre davantage sur son père.
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