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Un vent de bêtise [Pv Owen]

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Semaine 3, Lune 10, An 298

Froid Douve. Un lieu où Orys avait décidé de poser ses bagages. Mezz n'était pas dès plus heureuses à cette nouvelle. Elle voulait partir, bouger, découvrir de nouvelles choses. Mais le Tyssier avait proposé à son époux de devenir son épée lige et ce dernier avait accepté au plus grand désarroi de la blonde. La Volantaine avait clairement exprimé son désacord avec lui et une violente dispute avait éclaté dans le couple. Une parmi tant d'autres. Chacun avait de ses arguments. Orys lui disait qu'ils pouvaient enfin vivre sans se soucier des soucis d'argent, qu'ils pouvaient souffler de leur voyage, se poser, prendre le temps de vivre avec un train de vie plus calme. Et la jeune femme lui avait rappelé que certains l'avait vu, reconnu et avait fuit surement pour revenir avec plus d'homme. Mais le match avait été nul. Aucun avait réussi à l'emporter sur l'autre. La blonde avait donc boudé pendant plusieurs jours.

Mais aujourd'hui la jeune femme avait décidé de partir en exploration du château. Autant se faire ses marques et commencer à mener la vie dure à ses habitants. Pour elle, vivre dans un château s'était retrouvé ses vieilles habitudes de petite fille de triarque de Volantis. Bon certes, elle ne pourrait jamais ré-avoir la petite esclave qu'elle avait eu juste avant sa fuite. Au fond la blonde l'aimait bien cette fille, obéissante, restant à sa place, malléable et douce. Mais elle était probablement morte pour avoir obéis à sa maîtresse et avoir prit sa place lors de son mariage. Mais sur Westeros, les seigneurs avaient des "serviteurs". Des gens sous leur ordre, mais qui étaient payés pour cela. Ils étaient libre, avaient une famille. Mezz avait beaucoup de mal à concevoir cela. C'était une des choses qu'elle trouvait dès plus étrange sur ce continent.

Elle emprunta de nombreux couloirs. Elle tentait de mémoriser lequel menait où, mais la blonde finit par se perdre. Ceux qu'on appelaient serviteurs la regardaient étrangement. L'un d'eux eu d'ailleurs l'audace de lui demander si elle était perdue. Mezzara répondit avec son accent et de façon dédaigneuse "Si j'étais vraiment perdue, j'aurai demander mon chemin !" Elle repartit laissant l'audacieux penaud face à sa réaction. La blondinette, elle, était bien joyeuse. Elle s'éloigna en sautillant et se retrouva peu de temps après dehors, dans la cour. Le ciel était gris mais aucun signe d'une futur pluie. Un petit vent doux venait secouer les étendards de la maison Tyssier. Mezzara traversa la cour en regardant ce qu'il s'y passait. Elle repéra le septuaire et décida d'aller faire un tour par là. Peu de lumière filtré des épaisses vitres teintés de l'étoile des sept. La jeune femme regarda les status et se dirigea vers l'étranger. Celui qui lui correspondait le plus, celui qui se rapprochait le plus de son dieu multiface.

Mezz ne voulait pas spécialement prier, mais elle s'assit à côté de la statue en restant pour une fois silencieuse. Elle pensait à son frère Hyperion. Que devenait-il ? La cherchait-il ? Que savait-il de sa fuite ? Son grand père lui menait-il la vie dure ? Son aîné était mort à cause d'elle, mais la volantaine s'en fichait un peu. Elle n'avait pas sa mort sur la conscience. Un bruit la fit sursauté, elle se leva et planqua derrière la statue de l'étranger pour observer le nouveau venu. Rapidement elle reconnu la chevelure blonde du Tyssier qui avait demandé à son époux de devenir son épée lige. Owen. Silencieuse, elle se glissa derrière lui pour lui sortir de but en blanc "Vos statues de vos dieux sont bien silencieuses...En plus leur représentation sont étranges..." La blonde avait un petit sourire narquois sur ses lèvres et se balançaient joyeuses sur ses pieds.
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Du haut des remparts, le jeune homme s'assurait que les gardes étaient bien à leur poste. Il contemplait à présent les douves qui entouraient le château de la maison Tyssier. Il eut une pensée sur l'histoire de celui-ci et se promit de changer quelque chose dans sa décoration une fois devenu Lord. En effet, Owen ferait changer les ornements de lions qui se trouvaient à l'entrée des remparts pour les remplacements par des araignées plus séantes aux occupants des lieux. Chaque garde semblait faire son travail. Son père était partit on ne sait où avec une escorte de quelques gardes et un porte bannière. Reynard Tyssier n'avait communiqué à personne le lieu  de sa destination mais la rumeur circulait aisément dans la garnison. D'après les bruits de couloirs, le Lord se rendait souvent  dans les villages des environs non pas pour inspecter ou se montrer comme le ferait n'importe quel noble respectable mais pour s'adonner aux plaisirs de la chaires et se trouver une nouvelle chaufferette. Une attitude qui faisait ricaner certains gardes mais qui déplaisait aux plus droits d'entre eux. Comment leur en vouloir ? Quand on voyait dans quel état de délaissement avaient été laissées Froide-Douve et ses terres et le temps que consacrait son père à son isolement et ses sorties, il n'était pas difficile de se mettre à la place de ses hommes. Chaque jour, Owen gagnait un peu plus leur confiance en agissant là où son paternel ne le faisait plus. Lui qui n'avait été qu'un étranger en rentrant les connaissait presque tous sur le bout des doigts à présent.

En jetant un coup d’œil en direction de la cour, il repéra une tête blonde aux cheveux emmêlées qui entourée par deux gardes, s'entraînaient à cribler de flèches. une cible à forme humaine factice. Sa sœur ne s'était jamais montrée très agile avec une aiguille et du fil en main mais avec un arc c'était une toute autre histoire.  Certains vous disaient qu'elle était capable de déloger une puce sur le cul d'un canasson les yeux fermés. Ce n'était pas totalement faux. Gwynesse semblait bien occupée et il ne trouva aucune raison de la déranger pendant ce petit plaisir, d'autant plus qu'il savait exactement où elle se trouvait. Était-ce le bon moment pour questionner le Mestre ? Il ne le pensait pas. Son père ne partait que pour une demi-journée apparemment. Il avait besoin de plus de temps pour agir. Une silhouette attira son attention dans la cour. Il s'agissait de la dame de son épée lige, Orys Santagar. Une véritable peste celle-là ! Un corps de femme mais un caractère de cochon ! Il se méfiait d'elle comme de son propre père mais pas avec la même intensité cela dit. La voir pénétrer dans le Septuaire l'intrigua. Elle ne semblait pas être pieuse ni dévote. De plus livrée à elle même et sans la présence de son mari, elle devenait vite incontrôlable. Ce fut toutes ces raisons qui justifièrent sa descente jusqu'au Septuaire. L'édifice n'était pas énorme. D'abord construit en bois, il avait reçu au cours de ces dernières dizaines d'années des renforts en pierre pour le consolider et limiter les risques d'incendies.

Poussant les portes, le jeune homme pénétra dans le lieu de culte. Nulle trace du septon. A cette heure-ci, il devait sans doute vaquer à ses occupations ou occuper à chercher quelques nourritures dans les cuisines. Lorsqu'il s'avança en direction des niches où se trouvaient chacune des statues représentants les sept dieux. La voix de la peste se fit entendre derrière lui et il se retourna. Sa manière de s'adresser à lui voulait sans doute se montrer supérieur. Ses propos confirmèrent cette idée mais le Tyssier ne lui offrit aucune déception ou désappointement, seulement une pointe de sarcasme.


« Vous attendiez vous à ce qu'elles vous jacassent aux oreilles ? Les dieux ne vous ont donc pas fait dons du silence malgré mes prières ? En quoi sont-elles étranges ? Je trouve bien plus étrange le fait de vous trouver en ce lieu. Je ne vous connaissais pas une réelle passion pour le culte des sept. »

Il afficha lui même un sourire satisfait avant de se tourner vers les statues et de dévisager chacune d'entre elle comme s'il les voyait pour la première fois. Elles semblaient quelque peu usées par le temps mais il ne souhaitait pas les remplacer. Sa mère les avait toujours aimée. Rowena Tyssier avait toujours eut un certain goût pour la religion des sept et elle se recueillait de son vivant tous les jours dans le septuaire. Sa voix se fit à nouveau entendre plus interrogative cette fois-ci.

« Le Père, la Mère, le Ferrant, le Guerrier, la Jouvencelle, l'Aïeule, l’Étranger. En quoi êtes vous déstabilisé par leur représentation ? Vous croiser ce genre de personne tous les jours pourtant et vous ne semblez pas en être étonnée !»
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Semaine 3, Lune 10, An 298

La réponse d'Owen lui tira un large sourire. Par le dieu multiface, qu'est ce qu'elle aimait embêter ce nobliau. Il avait le don de la déchainer, d'excercé sa langue acérée, de faire sa peste volantaine jusqu'au bout. Et Mezzara adorait cela. C'était un vrai jeu pour elle. Elle n'espérait pas mieux du biefois. Il était comme chien et chat car au fond Mezz l'appréciait bien ce Tyssier, même s'il était responsable de la décision d'Orys de rester ici. Mais elle pouvait se divertir avec lui. L'embêter, le faire tourner en bourrique, le provoquer, lui mentir enfin bref, faire tout ce que Mezz adorait. "Bah oui j'attends une réponse ! Ce silence est insupportable ! Non mais franchement, comment pouvez vous priez des dieux silencieux ? Je me le demande bien !" Mezz sautilla jusqu'à une statue. " Non mais quel affront de leur donné une représentation. Un dieu est censé avoir mille et un visage. Pourquoi le lui en donner qu'un. C'est bien étrange." Elle retourna sa bouille d'offusquer. " Non et je ne me passionne pas pour vos dieux. Je me suis mariée devant mais pour moi il n'y a que le dieu multiface ! Et nous n'avons aucune représentation et pourtant il y a toujours une voix qui nous répond !"

Mezzara se rapprocha dangereusement d'Owen et commença à tourner autour de lui telle un rapace autour de sa proie. Elle allait le rendre fou, le faire tourner en bourrique, elle allait s'esclaffer. La belle ouvrait de grand yeux, elle n'était qu'une gamine insolente dans un corps de femme. Il reposa une question à laquelle elle avait déjà répondu mais il en posa une deuxième. Mezz soupira et claqua sa langue de façon exaspéré. "Ah vous les ouestriens vous ne comprenez donc rien ! Aucun dieu en Essos n'a de visage ! Que ce soit le dieu Multiface ou R'hllor ou encore les divinités des dothrakis, il n'y a aucune représentation et c'est en plus formellement interdit ! Certes vos dieux portent des noms étranges de personne qu'on croise tous les jours, mais avec cela, ils peuvent avoir plein de visage différent. POurquoi leur en coller un comme ça tout le temps ! C'est pas gentil !" La blondinette pouffa à sa réplique. Elle avait parfaitement conscience qu'elle était invivable.

Tournant son regard bleu vers les statuettes, elle le regarda longuement, ce souvenant de son mariage avec Orys. Il avait eu beaucoup de mal à la convaincre de faire semblant d'embrasser la religion des Sept pour leur union. Mezz avait finalement céder mais elle n'avait jamais pris gout à cela. Son coeur appartenant au dieu multiface. "Celle que je préfère c'est l'étranger...Il a pas de visage, pas de représentation et c'est celui qui se rapproche le plus du dieu que je prie." Pour une fois, elle avait dit cela de façon sérieuse. Ce n'était pas souvent alors Owen devrait en profiter. "Et vous ? M'ssire Tyssier ? Qu'elle est votre préférée ?" Elle le regarda d'un air taquin. "Oh non, ne dites rien !! Laissez moi devinez ! Vous me dites chaud si je me rapproche et froid si je m'éloigne !" La jeune femme gambada jusqu'au statuette. Elle désigna le guerrier du doigt en attendant la réponse du biefois. Elle espérait qu'il était joueur !
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La dornienne avait de la conversation. C'était indéniable. Ce n'était pourtant pas par cet art qu'elle allait se révéler intéressante puisqu'elle débitait un lot d'ineptie plus haut que Grandtour. Il ignorait qui avait fait son éducation mais sa culture n'atteignait pas des sommets. Owen n'était certes pas un grand théologien, expert dans la la religion des sauvages Dothrakis. Il ignorait presque tout du dieu Multiface. Il se souvenait avoir lu quelque chose à propos de cette divinité, il y a plusieurs années mais impossible de se souvenir de détails. C'était vous dire comme le sujet le passionnait. Dire qu'aucune divinité n'était représentée en Essos était cependant bien faux. Rien qu'en grattant un peu la surface de ses souvenirs, le Tyssier avait trouvé un exemple frappant pour démontrer l'absurdité des propos de son interlocutrice. Si elle voulait avoir raison et le dernier mot, il allait la rendre chèvre ! Et ce simple mot n'était pas qu'une façon de parler, que du contraire !.

« Il est interdit de faire des représentations des dieux en Essos ? Les Qohoriens doivent donc se faire réprimander. Il me semble qu'il représente leur divinité sous la forme d'une chèvre noire ! Vous bêlez fort mais vous voilà prise à votre propre jeu. »

Quant au culte de R'hllor. Il trouvait cela étrange qu'un dieu s'adresse à ces sujets par le feu. Cependant était-ce plus inquiétant que les nordiens et leurs anciens dieux et leurs bois sacré ? Et les Fer-nés avec leur Dieu Noyé ? Chacun vénéraient ses propres images du divin et tant qu'aucune guerre n'éclatait à cause de cela, qui allait s'en plaindre ? Seuls les fanatiques jetteraient la pierre sur les autres cultes. Owen ne s'était jamais montré particulièrement croyant et les dieux ne lui avaient jamais parlés pourtant cela ne l'empêcha pas de faire brûler un cierge à l'étranger ou à la Mère voir la Jouvencelle de temps à autre mais il s'agitait là plus d'une coutume qu'un réel geste à caractère religieux. Il se permit néanmoins de faire une simple remarque à la jeune dame sur un ton légèrement hautain.

« Si votre dieu dont je ne sais rien vous parle, vous feriez mieux de l'écouter. A moins que ce soit lui qui vous demande de vous montrer aussi impertinente envers mes gens et ma personne ? Oser venir se moquer de dieux dans leur propres lieux de cultes. N'avez vous point peur de vous attirer leurs mauvaises grâces ?»

La femme d'Orys semblait vouloir jouer avec lui et c'était bien mal le connaître. La divinité qu'elle venait de désigner aurait peut-être été celle qu'il aurait choisit au temps où il n'était pas plus haut que trois pommes mais ce n'était plus le cas. Son choix se porterait sans doute sur l'une de celles qu'elle ne penserait pas choisir. Il contempla quelques secondes l'étranger en pensant aux paroles de Mezzara mais ce n'était pas sur cette représentation qu'il porterait son choix.  D'une voix solennel il commença alors à décrire le choix de l'épouse du dornien.

« L’Étranger ? Vraiment ? Dans un sens ça ne m'étonne point. Il représente la peur, l'inconnu. C'est un peu ce que vous devez ressentir ici, si loin de chez vous. C'est lui qui guide les morts dans l'autre-monde. Je vous souhaite donc de ne pas le rencontrer avant des dizaines d'années. Quant à mon choix, je suis dans le regret de vous dire que vous vous gèleriez moins en pointant le Mur du doigt !»

Se rapprochant d'elle, il la toisa de sa hauteur, plongeant son regard dans le sien avec intensité pour lui montrer qu'elle ne risquait pas de le percer à jour aussi facilement. Elle se prenait pour la reine des lieux mais elle n'avait rien de royale. Il ne pouvait lui reprocher d'être attirante mais c'était tout ce qu'il était prêt à lui accorder. Depuis qu'il avait prit Orys comme épée lige, il s'était toujours demander comment il faisait pour supporter son épouse. Sans elle, il ne serait très probablement jamais entrer à son service. Était-ce un bien ou un mal ? Il l'ignorait. Les dorniens ne jouissaient pas d'une excellente réputation dans le Bief mais mieux valait faire assurer sa sécurité par un homme de son père. Ne lâchant pas le regard de la dame, il reprit la parole et s'adressa à elle de façon légèrement hautaine. De quoi simplement lui rappeler quelle était sa position à Froide-Douve. et la pauvreté de ses possessions.

« Je vous aurai crû plus proche de la Jouvencelle. Cette divinité veille sur le mariage et comme tout ce que vous semblez posséder est votre époux ... »
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Semaine 3, Lune 10, An 298

La blonde grimaça. Il était intelligent ce biefois. Elle se dandina comme une gosse pris en flague. Mais il osa la comparer à une chèvre. Mezz partit au quart de tour. Ses yeux lancèrent des éclaires, vexée. Elle réduit l'écart qui les séparer pour se planter juste devant lui, l'index pointé sur Owen "Je suis pas une chèvre ! Tenez votre langue un peu messire. On insulte pas ses invités, ça ne se fait pas !" Et elle repartit. Tornade blonde, indomptable, à l'esprit de feu et d'enfant capricieuse.Une vraie furie lâché dans une arène menant un féroce combat sans se soucier de son issu qu'il soit blanc ou noir. Il la ré attaqua et Mezzara le regarda avec une moue signifiant qu'il était agaçant avec ces questions. "Pourquoi devrais-je craindre vos dieux ? Dois-je les craindre même si je ne crois pas eux ? Et mon dieu ne juge pas. Il ne fait que déposé un ange déchu à nos côtés à notre naissance. Il nous accompagne tout au long de notre vie et nous accompagne vers le repos. Aucun jugement, chacun à le droit de trouver la paix à la fin. Donc vos dieux ne m'effraient pas."

Owen ré attaqua. Mezz se retourna encore vers lui, les yeux toujours furibond. Peur ? Elle n'avait peur que des siens. Il la jugeait donc ? Elle était déchaînée. Mais il ignorait tout d'elle et devait se mettre à une place qui n'avait jamais été la sienne. Cela agaçait la volantaine au plus haut point. Devoir s'abaisser, devoir courber l'échine obéir. Faire taire son caractère de peste, de princesse pourrie gâtés. A Westeros, la jeune femme n'était pas dans son élément. Et pourtant cela faisait six années qu'elle y vivait. " Je n'ai peur de personne ici à Westeros. En ce bas monde il y a qu'une personne que je crains. Et ce n'est pas vous, ni mon époux, ni le dieu multiface." Elle le regarda s'approcher d'elle. Mezzara resta immobile, soutenant le regard d'Owen. Mais il toucha la corde sensible de la tigresse. Une corde qu'il ne fallait pas toucher. Sa main partie toute seule, elle le gifla de toute ses forces. Ce n'était plus de la vexation désormais, c'était de la colère. Une colère noir. Peu de gens arrivait à la mettre dans des états pareils et Owen avait réussit. "Je possède bien plus que vous ne pouvez l'imaginer. Mon mariage n'est pas une possession. Orys n'est pas mon bien. Vous ignorez tout de moi, alors ne faites pas des conclusions trop rapide."

La petite fille de Malaquo Maegyr se mordit violemment la langue pour ne pas en dire plus sur sa véritable identité. Dans sa colère, elle pouvait parler trop. Elle ne pouvait pas avouer son secret. Là, elle devrait partir, tourner les talons mais sa fierté de Maegyr la fit rester droite comme un i, son petit menton relevé comme une princesse, ses yeux bleus lançant des éclaires de colère. Cela faisait bien longtemps, qu'elle n'avait pas été dans une telle colère. Elle tremblait même légèrement face à cela. "Ne faites pas de moi votre ennemi...C'est un conseil d'ami."
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Cette femme était hilarante. Elle se permettait d'insulter ses dieux dans un lieu saint mais ne supportait pas que l'on fasse une remarque sur sa culture en la comparant à un animal qui lui convenait pourtant si bien. Son histoire de divinité semblait intéressante mais à vrai dire, il ne lui portait que peu d'intérêt car elle lui avait déjà prouvée qu'elle était capable de débiter d’affreuses inepties. C'est qu'elle n'avait peur de rien la petite. Encore une fois, le Tyssier se dit qu'un petit plongeon forcé dans les douves lui remettrait sûrement les idées en place mais il ne s'offusqua pas. Il se contenta d'afficher un air hautain et totalement impassible face à son flot de paroles. Quelqu'un qui se vantait aussi souvent cachaient bien probablement des peurs plus profondes que l'étendue de son égo. Lorsqu'elle le gifla, il se dit dans un premier temps qu'il ne l'avait probablement pas volé. Cependant le blond ne tolérait pas ce genre de comportement. Il se frotta la joue quelques secondes en l'écoutant vociférer ses menaces vide de sens. Il lui répondit froidement, suffisamment pour qu'elle comprenne qu'il ne plaisantait pas.

« Rappelez vous que c'est vous qui blasphémer mes dieux dans un lieu saint, encore vous qui vous comportez comme une peste depuis que je vous ai accordé l'hospitalité. C'est encore vous qui venez de lever la main sur moi. J'ai entendu de nombreux hommes parlez comme vous. Lorsque le sac se referme, ils changent généralement de discours.»

Il s'avança vers elle mais au lieu de la toucher ou de la frôler, il se dirigea vers les représentations divines et les bougies qui étaient posées sur le côté. Il s'empara d'une et alluma la mèche la plaçant sur la flamme d'une bougie allumée devant la mère. Owen fixa alors calmement la flamme pendant quelques instants avant de déposer l'objet devant l'Aïeule. L'héritier de Froide-Douve avait peut-être légèrement bluffé à propos de la méthode d'exécution de Froide-Douve et le nombre de mise à mort auquel il avait assisté. Cependant la façon de mettre à mort à Froide-Douve était particulièrement cruelle. Voyant le manque de culture cruelle de Mezzara, il se sentit obliger d'éclairer sa lanterne.

« Vous n'êtes pas en terrain conquit ici Dame Santagar. Vous êtes mon hôte mais ce statu ne vous permet pas tout. Savez vous comment la sentence de la peine de mort est appliquée à Froide-Douve ? On vous enferme dans un sac lesté de caillou, on le referme. Ensuite, on le balance dans les douves du château. La mort est longue, lente et angoissante. Vous vous comporteriez de la sorte devant mon père et vous seriez déjà entrain de vous débattre au fond d'un sac. Si vous ne craignez rien, aller donc lui coller votre main en plein milieu du visage. N'oubliez cependant jamais que la peur peut-être une habile conseillère. Elle vous ferait peut-être réfléchir et prendre conscience de votre position.»

Ses yeux se posèrent sur la statue de l'Aïeule. Voilà sa divinité préférée. Elle représentait à elle seule la connaissance et la sagesse, deux choses dont la dornienne semblait dépourvue. Deux armes que le Tyssier se devait de maîtriser pour prendre les devants et répondre à ses ambitions. Ses deux qualités lui permettraient un jour d'agir en Lord juste et bon tout en tenant ses ennemis à l'écart. Voilà ce qui faisait sans doute la différence profonde entre la Santagar et le Biefois : Il lisait en elle comme dans un livre ouvert alors qu'elle n'arrivait même pas à se saisir de la couverture de l'ouvrage.

« Pour votre information ma divinité préférée est l'Aïeule. Elle symbolise la sagesse et la connaissance. Deux choses dont vous manquer cruellement, j'en ai bien peur mais heureusement, les connaissances peuvent elles s'acquérir.»

Il remit ses cheveux blond en place d'un geste nonchalant. Des femmes l'avaient déjà giflé auparavant certaines à raisons, d'autres à tort mais osez s'en prendre à lui ici relevait soit d'une audace sans nom soit d'une inconscience proche de celle d'un enfant. L'un dans l'autre cela l'amusait follement. Owen était convaincu qu'il pouvait utiliser ce caractère volcanique à bon escient sans même qu'elle ne s'en rende compte. Ceux qui se laissaient aller facilement à leur sentiments les plus brutes ne réfléchissaient que trop rarement aux conséquences de leurs actes.

« Vous ne manquez pas de piquant Dame Mezzara, ni de beauté mais si vous désirez survivre en ce monde, il vous faudra bien plus que cela. Je vous ai offert le gîte et le couvert ainsi que ma protection ...»

Il s'abaissa alors légèrement se tenant juste devant elle. Il lui murmura alors quelques paroles, simples mais pleine de sens. Le Tyssier avait bien réfléchit sur ce sujet depuis qu'il avait proposer à Orys de devenir son épée lige.

« Désirez vous retourner gambader dans la campagne ? Votre mari s'est empressé de sauter sur l'occasion de s'épargner ce genre de ballade. Cela n'est pas anodin. Souhaitez vous vraiment être la raison de son désarroi ? Ce n'est pas une menace, ni une promesse. Rappelez vous seulement que vous n'êtes pas seule dans cette histoire. Je suis pourtant convaincu que nous finirons par nous entendre que vous continuez à bêler ou non ! Nous sommes fait pour nous entendre !»
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Semaine 3, Lune 10, An 298

Elle blasphémait. Toute de suite les grands mots. Par ailleurs, il venait d'oublier qu'elle était étrangère l'espace d'une seconde car le mot blasphémer lui était étranger. Bon par contre le fait qu'elle soit une peste, elle le savait et cela la faisait sourire de contentement. Il lui parla d'un sac, elle haussa les sourcils car elle ne comprenait pas. Elle osa cependant demander d'un ton innocent et pour une fois sincère la définition du mot qu'elle comprenait pas car Mezz ne supportait pas ne pas connaître un mot quand on l'utilisait face à elle."Blas...blasphemachinchose là. Ca veut dire quoi ?" Tandis qu'elle lui demandait la signification du mot, elle le regarda déposer une bougie devant l'Aïeule.

Il lui parla du mode d’exécution utilisé à Froid-Douve. S'il comptait l'effrayer avec ça...Mezzara avait vu son père se faire exécuter par son grand père, par le feu d'un bucher, déguisé son une forme de sacrifice pour le dieu rouge. Sans compter cet esclave lorsqu'elle était enfant, qui avait été lapider devant elle pour avoir tenter de la tuer. La noyade comme exécution ne l'effrayait pas. On n'entendait rien, on ne voyait pas le regard de la personne en train de mourir. Cela ne lui faisait nullement peur. Loupé le Tyssier."Ma position ? Je..." Elle se tut. Non elle ne devait rien dire de la vérité. "Vos méthodes de mises à mort sont visiblement ennuyante pour les spectateurs...pas de cri...pas de sang..." Oui à Volantis, chez les Maegyr les mises à mort était des spectacles. Pas dans les arènes comme à Meereen, mais sur les places publiques aux yeux de tous. Alors Owen ne l’impressionnait guère.

Il lui annonça que sa divinité préféré était l'aïeule. La Maegyr eut une moue déçue. Non le biefois pouvait pas aimer une grand mère ! Et en plus il la provoquait. Les yeux de volantaine ne désemplissaient pas de colère."La sagesse surement, je n'ai jamais été sage. Mais les connaissances, je n'en suis pas dépourvue ! Elles sont justes différentes des votres !"Il tenta alors de lui faire la morale, chose que Mezzara acceptait de la part d'une seule personne quand elle était de bonne humeur : Orys. Avant il y avait aussi Malaquo mais ayant rompu les liens avec son grand père, la jeune femme n'acceptait plus les morales de ce genre. Certes son comportement était très enfantin, peste mais elle était suffisamment âgé pour ne pas se faire grondé comme une gosse. Cela ne passait plus. Mais une Mezzara en colère n'était jamais bon signe pour elle et pour les autres. Elle l'écouta, les yeux pétillants d'une colère froide.

"Mon époux connait parfaitement mon état d'esprit sur la question. Il sait que je n'aime pas être enfermé dans un même lieu, que je préfère bouger sans cesse. Il sait parfaitement que cette décision ne me plait pas et il sait aussi pourquoi. Vous ne voyez que la face visible d'une pièce. Celle que l'on souhaite que vous voyez. Vous ignorez tout ce qu'il se trame derrière. Vous ignorez que je suis la femme la plus recherché de Volantis à l'heure actuelle, vous ignorez que je suis la petite fille d'un des triarque de Volantis et que je lui échappe depuis six années en ne cessant de bouger, en ne cessant de lui faire perdre son argent, son temps et des hommes. Et Vous..." Elle s'arrêta nette. Son coeur fit une brusque embardé dans sa poitrine. Mais quelle idiote. Elle se gifla mentalement et se traita de tous les noms d'oiseaux. Elle tourna les talons et se mit à courir. Elle sortit précipitamment du septuaire et se dirigea à toute jambe vers le pont levis. Les gardes cependant arrêtèrent sa course. Une vraie tornade blonde se déchaina."NON LACHEZ MOI !! LAISSEZ MOI PASSER !" Elle se débattait, hurlait en haut valyrien que seule elle pouvait comprendre.

Elle sentit deux bras puissant l'attraper et l'entourer. Puis une odeur familière. Mezzara cessa de se débattre, mais rester paniqué. Elle souffla complètement perdue "Il sait...j'ai pas su tenir ma langue...il sait..." La main de son époux caressa ses cheveux. Il tourna la tête vers Owen qui venait d'arriver après le départ de folle furieuse du septuaire.
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« Blasphémer ! Cela signifie « parler d'une religion, de ses divinités ou de son aspect sacré de façon outrageuse et insultante ». C'est exactement ce que vous n'avez cesser de faire depuis que vous êtes arrivée dans ce Septuaire dame Santagar.»

C'était son éducation qui était à refaire là mais Owen n'avait vraiment pas le temps pour lui expliquer le sens de tous les mots qu'elle ne comprenait pas. Tout au plus pouvait-il confier ce soin au mestre de la maison Tyssier. Il ne vit aucune raison de lui répondre à propos de la mise à mort. Elle était là pour induire la peur chez les gens. La mise à mort n'était pas impressionnante mais une fois le sac repêche et le cadavre extrait du sac, on pouvait lire sur les crispations de son corps. Mourir par asphyxie était une mort atroce. Il garda donc son calme et son flegme légendaire. Le fils de l'araignée eut un mouvement de sourcils quand elle entama ses révélations spectaculaires. Ainsi donc elle venait bel et bien de Volantis et était donc une dame de la plus haute importance. Le Santagar avait très bien choisit sa femme en prenant une épouse de haute lignée. Avait-il calculé les risques inhérents à cet acte ? Impossible de le savoir mais si c'était le cas, Orys était sans aucun doute le meilleur époux que le Maegyr puisse jamais souhaiter. Et voilà qu'elle se met à courir comme une dératée. Lorsque le Tyssier fut sorti du septuaire, il constata que la jeune dame se débattait et quand il eut enfin rejoignit sa position, Orys Santagar tenait son épouse dans ses bras. Le blond se tourna en direction de ses gardes (enfin ceux de son père).

« Je vous défend de vous en prendre aussi vigoureusement à mes invités. Lorsque vous lever la main contre eux, rappelez vous que c'est contre mon père et moi même que vous la levez. Je ne vous en tiendrai pas rigueur pour cette fois mais que cela ne se reproduise plus.»

Les gardes semblèrent à la fois surpris par la réaction rude du Tyssier mais aussi étonné par la clémence dont il faisait preuve. Son père s'était au fils des ans montré de plus en plus dure avec ses gardes. Pas étonnant que malgré ses mois de présence ici, il soient toujours un peu surpris du comportement nettement moins radical de l'héritier de Froide-Douve. Les hommes retournèrent à leur poste et le Tyssier réfléchit vite à la situation avant de se prononcer.

« Ser Orys au vu des nouveaux éléments confessés par votre femme, j'apprécierai que vous preniez quelques hommes avec vous pour faire une patrouille dans les environs en vue de repérer une éventuelle présence de vos bons amis de l'Est. Ne tentez rien de trop téméraire si vous apercevez le moindre signe de menace. Agissez en tant qu'éclaireur et rentrez avant que la nuit ne tombe. Je n'aimerai pas que votre épouse s'inquiète. Mezzara, vous me suivrez dans ma pièce de vie. Nous avons certains points à éclaircir. Oh et bien sûr : pas un seul mot à mon père sur ce que je viens d'apprendre. Il tolère à peine votre présence à Froide-Douve. Je vous laisse imaginer ce qu'il risquerait de se passer s'il apprenait la vérité.»

Première chose : joindre l'utile à l'agréable. Orys était un homme serviable et compétent mais il Owen ne souhaitait pas mettre Froide-Douve en danger. L'envoyer s'assurer de la sécurité des terres était tout à fait normal mais cela lui permettait aussi d'avoir une discussion avec la dame Santagar sans être dérangé par le mari et sans courir le risque que Mezzara parte courir dans les bras de son mari au premier signe qui la mettrait en fâcheuse position. Il délimitait aussi bien précisément le rôle de chacun. Owen était celui qui donnait les ordres et eux les exécutaient. Ils étaient en fâcheuse position. Le couple s'était jeter dans les toiles de l'araignée comme de vulgaires moucherons. Leur sort dépendait uniquement de lui. Les livrer aux Volantains contre leurs poids en or ? Les protéger ?  Toutes ces options avaient leurs points positifs et leur points négatifs. A lui d'en peser le pour et le contre ? Il avait cependant déjà une petite idée sur ce qu'il devait faire. Sans plus attendre, il se dirigea vers sa chambrée où trônait un ensemble de meuble, une table pour écrire qui croulait sous les livres et quelques cartes, son lit, sa garde robe et ses effets personnels de chevalier. Le blond s'adossa contre sa table d'écriture et fixa longuement la dornienne. L'héritier prit finalement la parole sur un ton qui se voulait neutre et un rien autoritaire.

« Comme vous vous en doutez, je ne vous ai pas fait jeter dans nos cachots ce qui signifie que je ne compte pas vous renvoyez à Volantis. Cependant ma décision n'est pas irrévocable alors je vous prierai de vous tenir au calme et d'éviter de vous faire remarquer. Votre mari et vous êtes sous ma protection. Vous n'aurez en principe rien à craindre de Volantis tant que vous serez entre mes murs. A présent, tourner la clé dans la serrure de la porte et expliquer moi toute votre histoire en long et en large et sans me mentir cette fois !»
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Semaine 3, Lune 10, An 298

Mezzara entendit à peine la remontrance d'Owen envers les gardes ni l'ordre donnait à Orys. Elle sentit juste les lèvres son époux contre son front qui signifiait que tout irait bien. La jeune femme aurait voulu le croire mais sa méfiance venait de reprendre le dessus. Elle regarda son époux partir en compagnie de plusieurs hommes d'arme. Il la protégeait toujours quoi qu'il se passe, il était le seul à pouvoir calmer ses peurs et ses angoisses, et il partait. Certes pour protéger Froid-Douve et s'assurer qu'aucun volantain de ne se trouvait sur les terres des Tyssier. Indirectement il la protégeait mais à ce moment là, la blonde était dans l'incapacité de le voir.

Elle suivit Owen, renfermé sur elle même, le regard sombre et méfiant. Elle se sentait soudainement vulnérable, menacé. Ils entrèrent dans les appartements de l'héritier des Tyssier. Mezz ne fit même pas sa curieuse. Elle resta plantée là, à regarder ses pieds comme une enfant prise en faute. Elle releva la tête quand il repris la parole. Pourtant même si cela se voulait rassurant pour elle, la jeune femme ne put se détendre. Elle resta sur la défensive. Elle poussa cependant un petit soupire et se du résoudre à dire toute la vérité.

"Je suis la fille Horonno Maegyr, fils de Malaquo Maegyr un des triarques de Volantis pour la faction des tigres. Mon père s'est épris d'une meereenienne et a enfreins les lois de la cité. Mais la puissance de ma famille fit taire tout protestation. Je suis la dernière des trois enfants de mon père et je suis la seule à avoir hérité des traits valyrien de ma famille. Mon grand père voyant cela décida de m'élever à part car il considérait mes frères comme des étrangers. J'ai été élevé dans l'optique d'être son héritière. J'avais les plein pouvoir, mes caprices étaient des ordres. J'ai fait mettre à mort quelques esclaves voulant ma mort. Les choses ont commencé à changé quand j'ai eu 8 ans. Mon grand père m'a fiancé à un Vaelaros, j'ai refusé. C'était un parfait idiot. Je suis allée voir mon père pour lui demandé d'annuler les fiançailles. Il a refusé, j'ai continué jusqu'à ce qu'il craque. Il alla donc voir mon grand père mais il refusa.

Le jour où j'ai pu rencontrer mes frères pour la première fois de ma vie, il fit arrêter mon père. Il exigea des excuses publiques envers la famille de mon fiancé mais mon père refusa. Le quinzième jour de la cinquième lune de l'an 281, j'ai vu mon père périr sur un bucher en sacrifice pour R'hllor. Je n'ai jamais pardonné à mon grand père cet acte. J'ai alors commencé à lui échapper, laissant ma jeune esclave qui me ressembler prendre ma place. A l'aide de mes frères j'ai planifié mon départ de Volantis. Le jour de mon mariage, j'ai envoyé mon esclave à ma place et j'ai pris un bateau pour Dorne où une famille de riche marchant m'attendait pour me cacher en souvenir de mon père. Ils m'ont appris la langue commune. Mais rapidement mon grand père a déployé des grands moyens pour me retrouver et je n'ai pas pu rester à Lancehelion. La famille m'a donc envoyé chez les Santagar avec un mercenaire en guise de protection. C'est là que j'ai rencontré Orys."


Mezzara n'en dit pas plus. Elle en avait suffisamment dit. Il savait tout de sa vie de petite princesse pourri gâté. Et pour une fois, elle avait été honnête, sérieuse et avait parlé d'un ton mélancolique. Elle avait omis quelques détails, les plus douloureux à se souvenir. Elle planta son regard bleu dans celui d'Owen en attendant sa réaction ou ses questions. Car elle se doutait bien qu'il n'allait pas en finir avec ça.
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Mezzara semblait déjà trop perturbée pour suivre une simple consigne si bien que le Tyssier dût tourner lui même la clé dans la serrure afin de fermer la porte. Il écouta ensuite attentivement tout ce que la dame originaire de Volantis avait à lui dire. Son histoire était triste et expliquait au final bien comment elle était devenue une peste pareil. Son sale caractère, elle le devait à un triarque à qui elle tentait d'échapper.  Son grand père semblait être un charmant monsieur et sa petite fille semblait montre des prédispositions à reprendre son héritage. En témoigne la manière dont elle changea sa place avec celle d'une innocente. Son histoire était triste et tragique !  Se confier ainsi à une personne qu'elle n'appréciait pas devait lui coûter même si en un sens Mezzara s'était mise elle même au pied du mur. Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle même, lorsqu'elle eut terminé son exposé. Owen ne prononça aucun mot, il se contenta de déverrouiller la porte  et de l'ouvrir pour héler un garde dans le couloir. Il lui demanda simplement de trouver une servante et de l'envoyer en cuisine pour qu'elle ramène du vin et deux coupes. Il retourna ensuite à l'intérieur bien tranquillement.

« Je vois ... je vois ... je vois. Je comprend donc beaucoup de chose à votre propos. Orys est bel et bien un Chevalier de la maison Santagar où dois je m'attendre à ce qu'il soit le mercenaire qui vous a accompagnez ? Quant à votre mariage est-il réel ? Je ne remet pas cette partie en cause, mais j'apprécierai être fixé.»

Il s'installa calmement contre son bureau, laissant le silence s'installer jusqu'à ce qu'une servante fisse son apparition portant un pichet de vin et deux coupes qu'elle déposa sur la table d'écriture du jeune homme. Owen la gratifia d'un sourire et la remercia et la femme s'en alla. Owen repartir en direction de la porte afin de fermer cette dernière à clé. Le Tyssier se dirigea alors vers Mezzara et d'un geste  qui ne lui ressemblait pas vis à vis de la Santagar, il l'enlaça no sans tendresse. D'une part pour la rassurer et d'autre part car il était assez fier de pouvoir se flatter d'avoir prit une héritière de triarque dans ses bras ce que peu d'homme en ce monde pouvait se vanter. Ses lèvres entrèrent en action dans un simple murmure à l'oreille de la jeune dame.

« Considérez vous comme faisant partie officiellement de ma maisonnée Mezzara. Votre mari et vous êtes sous ma protection. Elle n'est pas aussi étendue que je le voudrais car je ne suis pas encore Lord.  Vous êtes libre de partir bien entendu mais je suis sûr que vous serez ici à votre place et moins exposée qu'à Dorne ou sur les routes.»

Il relâcha la pression et se dirigea vers sa table pour verser deux coupes de vin et en amener une à Mezzara.  L'alcool était bon dans ce genre de situation. La coupe lui donnerait du courage et lui mettrait un peu de douceur dans le cœur. Même ivre, elle ne pouvait de toute façon pas être plus détestable qu'à jeun. Ce pichet ne serait pas bu par sa sœur ce qui était une bonne chose aussi. La pauvre Gwynesse buvait beaucoup depuis la mort de leur mère. Il sirota calmement sa coupe de vin en observant la jeune dame à l'apparence valyrienne, il fallait le reconnaître. Pour la première fois depuis qu'elle les avait rejoint, il la considérait comme une personne presque normale et il apercevait enfin sa beauté, loin de la peste Mezzara. Si au début, il avait fondé ses plus grands espoirs sur Orys, il reconnaissait intérieurement qu'il s'était sans doute fourvoyé et que son meilleur poulain risquait de se révéler être la dame de Volantis. Au vu de son pragmatisme pour se sortir de mauvaises situations, elle ne pouvait que lui être utile. Il se rapprocha à nouveau d'elle et parla calmement, à voix basse pour que le conversation ne puisse être perçue même pour quelqu'un écoutant à la porte, tout en prenant doucement le menton de la Santagar au creux de sa main.

«Il y a moi même quelque chose qui me tracasse mais je vous rassure, ce n'est pas à votre sujet. Quoi qu'indirectement peut-être. J'ai moi aussi comme qui dirait un aïeul susceptible de me causer du tort. Un aïeule qui est responsable de nombreux malheur causés à cette maison. Je ne vous l'ai jamais dit Mezzara, mais votre beauté valyrienne est ensorcelante. Peut-être devriez vous teindre vos cheveux, pour votre sécurité. »

En évoquant vaguement ses ambitions, il prenait la température auprès de la Santagar et il se permettait même de lui placer un compliment, chose qui devait la changer, surtout de la part d'Owen Tyssier.
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Semaine 3, Lune 10, An 298

Mezzara s'attendait à ce qu'il lui pose des questions mais ce genre de question pas franchement. Elle lui jeta un regard noir, mais la blonde se força à répondre d'un ton neutre, honnête et sans anémosité à l'encontre du biefois."Oui Orys est vraiment un Santagar et mon mariage est réel et c'est fait devant les Sept." Son mariage était la chose la plus honnête que la jeune femme avait du faire de tout sa vie, un mariage par amour, chose si rare pour une femme de son rang. Elle pouvait regretter mille et une chose, elle pouvait regretter toute sa vie mais pas son mariage avec le Santagar, c'était la seule chose qu'elle pourrait aisément refaire autant de fois qu'elle le pourrait si l'occasion se re présentait. C'était son point fort autant que son point faible. Elle était prête à tout pour sauver l'homme qu'elle aimait. S'ils se faisaient attraper par Malaquo, Mezz ferait tout pour sauver la vie d'Orys même si cela devait la détruire elle même, ou l'humilier. Elle pouvait mettre sa fierté de côté pour lui.

Elle le regarda refermer la porte après le passage de la servante, il s'approcha d'elle. La jeune femme eut d'abord un mouvement de recul avant de s'immobiliser. Owen pouvait l'énerver, l'amuser, réussir à la mettre dos au mur mais elle se sentait étrangement en confiance avec lui. Alors quand il l'a prit dans ses bras, Mezzara se laissa faire, elle posa même sa tête blonde contre l'épaule du jeune homme tentant de reprendre confiance, de faire partir cette méfiance, cette peur qui était venu subitement l'envahir. Il lui souffla des mots rassurant et réchauffant. Quand il relâcha l'étreinte, la blondinette lâcha " Merci." Un simple mot, mais il était tellement rara que la volantaine ne dise qu'un seul mot quand elle ouvrait sa bouche que cela pouvait en surprendre plus d'un. Mais cela était également une preuve de sa sincérité. Elle prit la coupe de vin qu'il lui tendait. La jeune le renifla. Ce n'était pas une boisson qu'elle buvait beaucoup. Elle trouvait cette boisson étrange et procurait des sensations étranges. Orys lui avait dit que c'était de l'alcool.

La volantaine trempa ses lèvres dans le liquide, qui lui brûla la gorge dès qu'elle l'avala. Elle ne se faisait jamais à cette sensation. Pourtant les plats épicés ne manquait pas dans la cité au Mur Noir. Mais il y avait toujours quelques choses pour apaisé le feu des aliments. Le vin brûlait puis la brûlure disparaissait laissant place à de l'amertume et de l’âpreté. Elle le laissa s'approcher d'elle. Owen souleva son petit menton du creux de sa main avec délicatesse, la forçant à le regarder dans les yeux. Les paroles du jeune homme la laissèrent perplexe. Elle savait que beaucoup d'homme succombait devant ses cheveux blonds, ses yeux clairs et son visage d'ange. Mais la belle n'avait jamais pensé à teindre ses cheveux car c'était sa marque d'appartenance à la faction des tigres. La faction des éléphants étaient bruns de cheveux tandis que les tigres étaient blonds, à quelques exceptions prêts. "Qu'a-t-il fait à votre maisonnée ? Et je n'ai jamais pensé à me teindre les cheveux car les tigres de Volantis porte leur couleur de cheveux avec fierté, peut-être trop et je ne déroge malheureusement pas à la règle. Mais mes cheveux ne sont pas la seule chose qui me trahisse en premier lieu...mais mon accent." Et avec ses tâches de rousseur sur le nez, elle ne pouvait pas se teindre en brune, uniquement en rousse. "Et...qu'entendez vous par ensorcelante ? Vous ne semblez pas perdre vos moyens face à moi Owen Tyssier." Le regard de Mezzara s'illumina de malice l'espace de quelques secondes.  
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Le point du mariage semblait être une vérité. Il en était convaincu. Il n'y avait qu'à voir comment la Santagar et son époux se regardaient et se parlaient. Ce genre d 'éléments ne pouvait pas tromper à moins qu'ils soient tout deux des acteurs hors pair ce dont il doutait. Le caractère emporté de Mezzara ne semblait pas lui permettre de contenir son impulsivité et sa personnalité de peste. A sa grande surprise, la petite-fille du triarque ne l'avait pas repoussé lorsqu'il l'avait prit dans ses bras. Que du contraire, elle semblait avoir, par son mouvement de tête, manifesté un certain aise dans la position. Sans compter que la descendante des valyriens avait usité d'un simple mot : « merci ». Un mot court mais qui ne se dessinaient que rarement sur ses lèvres qu'il eut soudain envie de sentir contre les siennes. La dame semblait être intéressée par les faits qu'il avait évoqué à propos de sa maison. Le blondin avait donc bien avancer ses pièce de Cyvosse ! A voir s'il remporterait la partie. Le tout était de l’appâter.  

« Il a sans doute fait autant de mal à ma famille que votre grand père vous en a fait , dame Mezzara.»

Sa main se faisait douce sous son menton, presque trop légère. Il se pencha à nouveau et ses lèvres se posèrent à quelques centimètres de l'oreille de la Santagar. Il la frôlait presque avec douceur. Il attendit quelques secondes avant de prendre la parole, laissant un peu de proximité s’immiscer entre leur deux êtres. D'une voix éloignée, il s'adressa à elle en lui exprimant son avis sur l'ensorcellement qu'elle provoquait en lui.

« Vos cheveux teints seraient plus sûr mais vous enlèverait probablement votre charme naturel. Pourquoi devrais je perdre mes moyens face à vous Mezzara ? Vous ne les perdez pas face à moi. Nous avons au moins cela en commun, je le crains !»

L'héritier de Froide-Douve se retira calmement pour siroter sa coupe de vin. La mettre un peu en avant par un simple compliment et lui faire comprendre qu'ils avaient sans doute plus en commun qu'elle n'avait jamais pût l'imaginer était finement jouer. Le meilleure moyen de rapprocher des ennemis naturels était de leur fournir un ennemi commun. D'une façon différente, le Tyssier tentait de mener sa barque dans ce sens. Il allait aborder le sujet de son père, à n'en pas douter mais il devait également introduire Mezzara dans l'équation pour qu'elle se sent elle aussi concernée par sa cause. Une cause qu'elle serait prête à épouser, il en était convaincu. Après tout, elle était autant en danger que lui dans cette histoire, tout comme son doux et serviable époux. C'était peut-être du bluff mais aussi une certaine forme de sincérité et de réalité. Owen craignait pour leur sécurité si son père avait vent de leurs identité. Orys finirait probablement au fond des Douves quant à Mezzara, elle serait envoyée en direction de Volantis avec à la clé une forte récompense pécuniaire, rien de moins que cela.

«Vous avez déjà croisé mon père, j'en ai bien peur. Vous avez pût constater quel genre d'homme il est. Un homme qui n'a pas reculé à faire tuer ses deux premiers fils car il en estimait un indigne de notre maison et l'autre comme une menace pour sa propre place en tant que Lord. Un homme qui n'a sans doute pas hésiter à faire supprimer son épée la plus fidèle lorsque celle-ci a révéler ses secrets à une oreille attentive. Une oreille attentive qu'il a fait empoissonner et qui n'était autre que ma pauvre mère. Votre sécurité et celle de votre époux est sans aucun votre priorité. Si je ne suis pas Lord, elle ne sera pas totale et si mon père apprend qui vous êtes réellement, je n'ose l'imaginer. Sachant qu'il nourrit une rancœur envers les dorniens et que vous représenteriez pour lui un coffre plein d'or, je vous laisse en tirer vos propres conclusions. Nous sommes dans le même camp, Mezzara.»

Il acheva sa coupe de vin en une dernière traite avant de reposer sa coupe et de se rapprocher de la jeune dame. Il remit l'une des mèches de la Santagar en place avant de se pencher vers elle et d'effleurer ses lèvres avec une tendresse non dissimulée. Il changea alors le sujet de la conversation comme si de rien n'était ! Le Tyssier adorait déstabiliser ses interlocuteurs.

«Est ce que le vin vous plaît ? Vous ne semblez pas avoir vidé votre coupe. Préferiez vous une autre boisson  ou vous laisseriez vous enivrer par le venin de l'araignée ?»
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Semaine 3, Lune 10, An 298

Owen intrigua la volantaine. Qu’avait bien pu faire cet homme pour faire autant de mal autour de lui que Malaquo Maegyr ? Jusqu’où pouvait aller les ambitions de cet homme ? Mezz avait du mal à imaginer quelqu’un d’aussi vil et ambitieux que son grand père. Pourtant les gens détestables étaient nombreux. Mais elle attendit que le jeune homme lui donne plus d’explication à ce sujet mais pour le moment la main du Tyssier se faisait plus douce contre le menton de la jeune femme, il porta ses lèvres tout prêt de son oreille lui murmurant que son charme ne serait point le même avec une autre teinte et la suite alluma une lueur de défi dans les yeux de la blonde. Elle répondit donc sur le même ton, dans un souffle à peine audible. « Etes-vous sur de cela ? Je crains que vous vous tromper sur ce point messire… » Il y eut alors un léger moment de flottement avant qu’il ne se retire pour siroter sa coupe de vin. Un faible sourire naquit sur les lèvres de la Maegyr.

Il lui expliqua alors les faits de Lord Tyssier, seigneur des lieux. Mezzara écouta sagement. L’homme que lui décrivait Owen avait la même barbarie que Malaquo. Mais il possédait moins de moyen, moins d’homme de main, moins de pouvoir que le triarque. Se débarrasser de lui serait plus aisé. En plus il représentait une possible menace pour le couple dornien. La jeune femme s’adossa contre le lit du Tyssier et tapota le bois du bout de ses ongles pour réfléchir. « Chercheriez-vous à le supprimer pour enlever une menace ? Je n’aime pas les menaces à mon encontre…Cela me rend…encore plus détestable et hargneuse. » S’il fallait, la tigresse de Volantis serait prête à aider Owen a se débarrasser de son père. Car cela lui ferait un ennemi en moins. Le seigneur de Froide Douve pouvait lui reprendre sa liberté en un claquement de doigt, et cela elle ne le permettait pas. « Je connais plusieurs façon de se débarrasser de quelqu’un de façon discrète… »

Le jeune homme se rapprocha de Mezz. D’un geste doux, il replaça une mèche rebelle de la blonde. Il se pencha alors. Leur lèvre n’était plus qu’à quelques centimètres à peine. Elle pouvait sentir son souffle contre le sien. Il changea de sujet. La jeune femme eu un sourire en coin, tandis que son regard s’allumait d’une flamme étrange. Une flamme qu’elle avait eue pendant son séjour à Dorne. « Je ne me suis jamais habitué à ce genre de boisson qui brûle la gorge l’espace de quelque seconde. Je crois que je préférerais sans nul doute le venin de l’araignée. » Sans attendre une réponse du Tyssier, elle rompit la distance qui séparait leurs lèvres et alla capturer celles de l’araignée. Elle ferma les yeux profitant du moment et se disant qu’elle faisait une bêtise. Jamais il ne lui était venu à l’esprit de tromper Orys. Elle n’avait aucun sentiment pour le Tyssier, s’était juste une attirance purement physique. Elle ignorait si son époux pourrait comprendre cela. La blonde savait qu’elle ne pourrait point le lui cacher. Mais le Santagar avait eu des maîtresses au cours de leur voyage et jamais Mezzara ne lui en avait voulu sachant que c’était dans les habitudes des dorniens. Mais dans le sens inverse, elle avait peur que cela ne lui plaise point trop. Mais il était trop tard pour reculer.

Elle rompit le contact et plongea son regard bleu dans celui d’Owen. Alors que quelques minutes plus tôt il était comme chat et chien, ils étaient à deux doigts de craquer et de passer dans l’interdit. Mais il fallait plus qu’une barrière morale pour arrêter la volantaine.
 
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Mezzara semblait prendre l'une des phrases du Tyssier pour un défi alors qu'elle n'était en fait que flagornerie. Il avait cependant vu juste. Pour intéresser la dame de Volantis, il avait créer un ennemi commun. L'ennemi de mon ennemi est mon ami : rien de plus simple. La Maegyr était prête à tout et l'araignée visait justement cet objectif. Pour protéger ce qui était sien, la petite fille du triarque serait prête à sortir les griffes et à se salir les mains. Une attitude peut-être un brin idiote mais qui allait servir au blondin. Il nota cependant dans un coin de son esprit, que la jeune femme n'était point habituée à consommer de l'alcool. Information inutile pour l'heure mais qui pourrait sans doute servir à un moment ou à un autre. Il fut ensuite surpris par la promptitude de Mezz à répondre à ses taquineries de séduction. Il était conscient qu'il pourrait la séduire avec le temps mais il ne pensait pas qu'elle serait aussi réceptive. Le baiser qu'il partagea avec elle lui plu et il sût alors qu'il allait passer sans aucun doute un agréable moment tout en fomentant les prémices de sa rébellion envers l'autorité paternelle. Certaines guerres se gagnaient au fil de l'épée, d'autres à la pointe de la plume quand d'autres pouvaient se conclure sous les draps. Pendant qu'ils échangèrent un regard intense, Owen eut quelques secondes de remords. Une pensée envers Orys Santagar parti assurer la sécurité de ses terres qui risquait peut-être de connaître un grand danger par leur faute à tous deux. Les dorniens avaient des mœurs légers et frivoles. Il n'en tiendrait probablement pas rigueur si l'homme qui l'employait s'amusait un brin avec sa femme. Le dornien n'était de toute façon pas obliger d'apprendre quoi que ce soit. La discussion ne tournait pas autour de lui mais des ambitions d'Owen. Ce dernier se colla alors à Mezza et lui mordilla affectueusement l’oreille avant d'y glisser quelques mots.

« Et bien si tel est votre désir, laissez moi votre coupe et je vous abreuverai du venin que vous désirez.»

Il se saisit alors de la coupe de Mezzara et la porta à ses lèvres pour la vider en deux lampées. Il déposa ensuite l'objet et sa propre coupe sur la table d'écriture. En quelques mouvement, il rejoignit la position de la Maegyr et l'attira à lui. Sa main droite remonta le long du ventre de la dame et il lui pétrit tendrement un sein avant de parler plus sérieusement.

« Je suis partagé. Dois je piéger mon père pour lui faire connaître un sort pire que la mort ou dois je me résoudre à vous écouter et à l'envoyer rencontrer l'Etranger ? Même s'il est horrible, il reste de mon sang. Que me suggérez vous, dame Santagar ?»

Le Tyssier descendit ses mains pour tâter les fesses de la Santagar tout en l'embrassant à nouveau, cette fois-ci de manière plus fougueuse et entreprenante. Oh oui il la désirait ! Ils avaient allumer tous les deux un feu qu'il devait soit éteindre ou continuer d'alimenter au risque qu'il se transforme en un véritable brasier qui les emporterait tous les deux dans un monde de chaleur et d'éveil des sens et probablement de destruction. Il se laissa encore plus aller et la poussa sur le lit tout en la dominant de sa hauteur. Owen ne mit que quelques secondes à détacher les modestes boutons de son haut pour l'envoyer voler au sol, présentant ainsi son torse nu de chevalier Biefois. Si Mezzara avait à un moment donner douter de ses intentions, elle était maintenant plus que fixée et lui aussi. Il se coucha sur le côté et l'embrassa avec passion, parcourant son corps de ses mains, ses doigts se baladant telles les pattes d'une araignée. Dans son élan et pendant ce baiser, il repensa à nouveau à Orys et au garde en faction. Il les avaient vu rentrer tous les deux. Dés les premiers signes de râles ou de gémissement, il serait au courant. Il suffisait que la sentinelle parte pour que la rumeur court comme une arachnide sur un mur fuyant la chausse cherchant à l'écraser. S'il voulait garder un certain secret et rajouter également un peu de piment en gardant le sceau de l'interdit, il se devait d'agir avec sang froid. Glissant une main entre les cuisses de la jeune femme, il en caressa le revers avec douceur avant de parler tout bas.

«N'avez vous toujours pas peur de la morsure de l'araignée Mezzara ? Je vous désire , oh ça oui par les sept, mais je dois vous avertir. Le garde nous a vu rentrer tous les deux et je doute que dans notre fougue nous soyons les êtres les plus discrets en ce monde. Il jasera, les gens du communs jasent souvent trop. Que diriez vous de sortir tous les deux d'ici et de nous rejoindre dans une vingtaine de minutes dans la partie vielle du château, là où sont certaines réserves, celles qui sont en sens opposées des cuisines et qui ne seront pas utilisées avant l'annonce de l'automne. Nous aurons moins de chance d'être surpris.»
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Semaine 3, Lune 10, An 298


Owen ne la repoussa suite à son baiser. Elle avait vu juste à son sujet. Il lui prit sa coupe la vida avant de la reposer et de l’attirer de nouveau contre lui. Mezzara sentit la main de l’homme se balader sur son ventre et remonter lentement vers sa poitrine. Tout en explorant la poitrine de la jeune femme il lui demanda ce qu’elle suggérait pour se débarrasser du père du jeune homme. Poussant un soupire, la blonde posa son index sur les lèvres d’Owen. « Je pense que vous parlez trop Owen Tyssier. » Il captura ses lèvres avec plus de fougue tandis que ses mains s’aventuraient sur le postérieur de la volantaine. Il la repoussa sur le lit et Mezz le regarda enlevé son haut d’un air coquin en se mordant la lèvre inférieur. Il s’allongea ensuite à ses côtés et commença à explorer le corps de la jeune femme, ses doigts courant sous la robe légère telle une araignée. Des frissons vinrent parsemer l’épiderme de la belle et quand les doigts d’Owen descendirent vers ses cuisses, un léger soupire passa ses lèvres. Il lui parla tout bas, elle plongea son regard bleu dans celui du Tyssier. « La morsure d’une araignée n’est que passagère. Elle démange que pendant plusieurs jours…alors de quoi devrais-je avoir peur ? » Elle repensa à sa proposition pour plus de discrétion. Orys lui revint en mémoire. L’espace d’un instant la culpabilité l’emporta, elle fut à deux doigts de refuser pour son époux. Mais le regard de l’araignée se tenant en face d’elle, réussit une nouvelle fois à lui faire perdre pied. « Ce serait plus prudent en effet. »

Elle quitta le lit après avoir redéposé un léger baiser chaste sur les lèvres du Tyssier. Elle déverrouilla la porte et s’échappa. Mezzara retourna dans ses appartements et s’y enferma. Elle s’adossa contre la porte, fermant les yeux. Une larme coula le long de sa joue, la culpabilité la rongeait complètement et pourtant le désir, l’attirance physique était là. Elle se laissa glisser contre la porte, ses mains agrippant sa tignasse blonde. Comment Orys pourrait lui pardonner cela ? Comment pourrait-elle vivre avec cela ? Lui cacher lui serait impossible, même si elle ne ressentait rien d’un point de vue des sentiments. La jeune femme était complètement partagée. Mais le Tyssier avait une trop grande influence sens s’en apercevoir sur elle. Elle essuya la larme d’un revers de main. Elle passa rapidement devant la coiffeuse pour passer un coup d’eau sur son visage et enlevé les traces de ce tourment. Elle inspira profondément et prit la direction de l’endroit indiqué par Owen.

Quand elle atteint l’endroit, il était déjà là. Elle se mordit la lèvre pour chasser Orys de son esprit. Si elle était là, ce n’était pas pour rien et ne s’était pas pour repousser Owen maintenant. Mezzara n’y alla pas par quatre chemins et alla directement attraper le Tyssier en l’embrassant fougueusement et de façon entreprenante. Le dornien qui occupait son esprit, disparut rapidement. Les mains de la volantaine glissèrent sous la haut du Tyssier et le lui enleva pour avoir de nouveau le torse du biefois à sa disposition.

 
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