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De cendre et d'argent (pv-Rhaenys Targaryen)

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De cendres et d'argent

An 300 lune 6 semaine 2



Euron Greyjoy & Rhaenys Targaryen

Sous l'ombre projetée par l'imposante silhouette à demi effondrée de Fossedragon, la douce rumeur de la nuit vibrait des feux que l'on avait allumé et des discutions qui bourdonnaient le long des murs, paisibles et joyeuses malgré le travail abattu durant le jour.  Des tentes se dressaient, d'allure plus ou moins fière et coupées dans une jute épaisse et brune, pour abriter les ouvriers, artisans et architectes qui se reposaient sous elles. D'autres se tenaient à l'écart, préférant déguster leur repas à la belle étoile, veillés par l'immense lune brillante qui luisait dans un ciel sans nuage.
"M'est avis qu'on devrait abattre la structure de la façade sud. Les vents ont fait leur ouvrage, sans compter les embruns. Le bois aussi bien que le fer sont pourris, on ne peut rien construire la dessus." Trancha soudain la voix bourrue du chef de chantier. Ce dernier mordit avidement dans la cuisse de poulet qu'il tenait dans sa main. Un filet de gras lui coula sur le menton. C'était un homme qui ne devait pas dépasser la quarantaine, pourtant ses cheveux étaient déjà gris et ses traits étaient burinés par le soleil à un point tel qu'il aurait pu passer pour un dornien alors qu'il n'avait jamais quitté la capitale de sa vie. L'homme le lui avait affirmé quelques instants plus tôt, ce qui n’empêchait pas le regard d'Euron de le détailler comme pour y percevoir la trace du mensonge dont il le savait coupable. Il avait trop vu le monde et ses métissage pour être trompé par une excuse aussi bancale. Malgré tout, il ne dit rien, se contentant d'écouter l'échange, une moue souriante et vague inscrite sur ses traits.
"Avec un marbre de bonne qualité la Reine ne verra plus la rouille..."tenta une jeune ouvrier qui semblait plus fatigué que les autres. Il croisa le regard du Greyjoy, l'esquivant aussitôt en se concentrant à nouveau sur son assiette presque vide. Lequel de ses yeux mettait le plus mal à l'aise le jeune apprenti, le Choucas l'ignorait. Pour mieux s'intégrer à ce groupe de constructeurs, il avait abandonné le cache oeil qui couvrait habituellement son oeil gauche, découvrant ainsi la pupille noire qui contrastait tant avec le bleu azuré du droit. Un déguisement simple et redoutable. Ses mains marquées par les cordes et sa peau griffée par le sel avaient fini de convaincre les responsables des travaux qui l'avaient engagé pour le lendemain, l'invitant à prendre connaissance des tâches prévues dès le soir-même afin qu'il ne se trouva pas à "errer devant les pierres au petit matin comme un parfait imbécile" -c'était ainsi qu'on le lui avait formulé. Se greffer aux ouvriers, ainsi, n'avait pas été bien difficile. Le chantier était colossal, et chaque paire de mains volontaire qui se présentait était aussitôt engagée puisque le temps pressait, et que l'hiver arrivait.
"Et comment te remerciera-t-elle, à ton avis, lorsque l'édifice lui tombera sur le coin du nez?" La remarque acide de l'homme arracha un sourire aux lèvres d'Euron. Ces dernières avaient recouvré le bleu profond qu'elles arboraient lors de son premier exil puisqu'il avait pu se procurer de nouvelles barriques d'Ombre-du-soir. S'il s'était plu à écouter les détails des travaux engagés et que l'ainé avait été très prompt à lui expliquer -apparement ravi de sa curiosité quant à son travail- les oreilles de l'Oeil-de-Choucas commençaient à mal supporter les bavardages devenus vides de sens depuis que le vin s'était lové dans l'estomac des hommes. Le pirate ne tarderait plus à se lever désormais, d'autant plus que les paroles de l'homme aux cheveux gris avaient titillé son envie de faire un tour au coeur des écuries Targaryen. "Sauf vot'respect Ryswell, démonter ce mur nous prendra trop d'temps...J'pas très envie de trimer sous la neige"Répliqua un grand garçon aux cheveux jaunes et drus comme de la paille. Un insolent, devina Euron. Doublé d'un paresseux."Vous travaillerez vite dans ce cas! Et finirez avant l'hiver." Gronda soudain le chef de la petite assemblée tandis qu'Euron dépliait sa longue silhouette pour se relever."Non, il faut refaire, j'en parlerais à l'aube au contre-maître."Marmonnant, Ryswell releva ses yeux métalliques vers lui."Où vas-tu comme ça?"Sa question était teinte de suspicion. Calme et sévère, Euron lui répondit tout naturellement d'une voix rauque:"Inspecter les murs dont vous m'avez parlé. J'aime réfléchir pendant la nuit au travail qui m'attend au matin." Puis il s'était éloigné du groupe, entendant derrière lui le vieux maître encourager les apprentis à suivre son exemple.

Ce fut avec la même excuse qu'il passa la garde des deux soldats qui semblaient plus ennuyés que réellement soucieux de garder ce tas de ruines. Enfin, il pénétra dans le souvenir de la puissance Targaryen. Il n'y avait nul besoin de lumière pour éclairer la carcasse monumentale du bâtiment et dont les fondations déchiraient le ciel étoilé comme les côtes d'une gigantesque créature, éteinte depuis des siècles. Marchant d'un pas lent, Euron passait son regard bicolore sur les structures rongées par le temps, et qui, s'il était arrivé quelques jours plus tôt, devaient jusque récemment être couvertes d'un manteau de lierre. Les racines de la plante grimpante avaient laissé ses marques comme autant de griffures pâles sur la pierre que le temps avait fait tourné sombre. Une bourrasque de vent s'engouffra entre les murs crevés, gonflant sa chemise de lin. Le vent avait fraîchi. Bientôt la capitale serait aussi blanche que sa chemise.
Le pirate poursuivait son chemin, baladant ses yeux tout autour de lui. Il n'avait pas feint son intérêt pour l'architecture si particulière de l'endroit et se délectait de pouvoir la découvrir enfin autrement que par les mots crus et sans élégance de l'artisan. Ou du moins, découvrait-il se qu'il en restait. Quelle étrange entreprise que de la rénover, à quelques lunes seulement de l'Hiver, qui s'annonçait fort rude. Si personne n'avait encore soulever que les dépenses engagés par les travaux auraient pu être préservées pour ces temps difficiles, personne non plus ne semblait s'interroger sur la raison qui avait poussé la Reine à un tel projet. Ou du moins, personne parmi les artisans n'avait voulu en dévoiler la nature au nouvel ouvrier si curieux qui s'était joint à eux il y a quelques heures à peine. Euron n'était pas né de la dernière pluie. Des travaux si titanesques n'était pas un acte gratuit de la part d'une femme dont il ne connaissait que la prudence et la compromission. Il faudrait des lunes avant de remettre sur pied cette écurie de géants. Il en était parfaitement alerte alors qu'il poursuivait son inspection parmi les dalles explosées, les murs effondrés et les fer forgés en partie fondus.
Mais, même déchiré par le temps, l'endroit était superbe. Il avait la noblesse sévère et froide des lieux marqués par les âges, effondrés sous le poids d'une histoire trop lourde à porter. Son regard brillait comme celui d'un enfant alors qu'il se plaisait à imaginer la puissante Songefeu s'élever jusqu'au haut plafond avant de périr sans avoir revu le ciel qu'elle désirait rejoindre. Avait-elle rendu son dernier soupir à l'endroit même où il se trouvait? Fossedragon portait bien son nom, puisqu'il avait été leur tombeau à tous. Une fosse commune, aussi. Son pas décidé l'amenait vers les fameuses fondations à la structure si particulière dont lui avait parlé l'homme lorsqu'un bruit lui fit ralentir sa marche. Il tendit l'oreille, mais son attention était toute acquise à l’élément qui l’intéressait tant et dont il devinait la présence, quelques pas devant lui. A  nouveau, un son similaire retentit mi-chuintement mi-crissement. La silhouette du pirate s'arrêta au centre d'un cercle de ruines qui avaient du supporter des murs, et au sol défoncé par les pilleurs qui étaient venus extraire les mosaïques qui ornaient autrefois le sol.
Le son provenait de derrière l'une des seules grilles en fer forgé qui tenait debout puisqu'elle était neuve -il le découvrit en s'en approchant. Juste derrière, il n'y avait qu'une flaque d'ombre, lui sembla-t-il alors que son regard intrigué coulait sur ce qui peinait à être considéré comme un pièce à part, tant les trous aéraient les murs qui ne soutenaient aucun toit. C'est alors qu'il la vit. Un ruissellement d'argent, tout d'abord, furtif comme une hirondelle. Un éclat qui glissait dans l'ombre comme le dos d'un dauphin qui perçait une mer d'encre. Il voyait la peau écailleuse, les membranes bleutées que la lumière lunaire caressait et qu'étiraient des piques fins plantés dans l'encolure de la bête. Il vit sa tête à la gueule entrouverte. Il vit ses larges ailes qui étaient glissées dans l'ombre. Il lui sembla que son coeur s'était arrêté alors qu'il ne s'était jamais senti envahi d'un si grand calme. Comme si on lui enlevait un poids, comme si on lui disait enfin ce qu'il avait envie d'entendre depuis toujours. Un sourire découpa son visage. Ses yeux brillaient dans la semi-obscurité, l'un pâle comme la créature, l'autre aussi sombre que les ombres qui glissaient sur eux. Ils luisaient, plus expressifs que jamais alors que se mêlaient en leur coeur l'avidité, l'émerveillement drapés dans une étrange tendresse."J'ai vu les flammes, mon seigneur." Les mots de Zyha lui revenaient, il pouvait la sentir à ses côtés, les lui chuchoter à l'oreille comme le ressac de l'océan."J'ai vu le feu s'emparer du ciel et s'enfuir au dessus de la mer." Immobile, fasciné, le Greyjoy n'entendit pas les gardes acceuillir humblement l'arrivée d'une nouvelle personne. Lorsqu'ils le hélèrent de sortir pour laisser place à la reine, il ne les écouta pas et demeura. "D'azur et de nuit, de rubis et de neige, de cendres et d'argent. Je les ai vu, mon seigneur. Les dragons..." La voix de Zyha resta en suspens dans son esprit dans un écho profond et grave. La sorcière ne s'était donc pas trompé; il sourit tranquillement à cette pensée. Sans faire attention aux pas qui se rapprochaient dans son dos, le Choucas ne parvenait tout simplement pas à détacher son regard de la prophétie incarnée."Tu es magnifique" lacha-t-il avec une étonnante douceur dans un presque murmure à l'adresse du dragon qui s'agitait à l'approche de l'intruse dont il avait d'ors et déjà deviné l'identité. Tous les ouvriers ne portaient pas des souliers légers, et encore moins de robes qui traînaient sur le sol dallé.


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Euron Greyjoy & Rhaenys Targaryen

Le ciel se teintait lentement de couleur sombre, revêtant son manteau bleu nuit, laissant quelques étoiles briller faiblement entre des bandes de nuages blancs qui absorbait la lumière de la lune. Le calme régnait sur la cité qui petit à petit s’endormait, les feux des braseros s’allumaient un à un afin de créer un peu de lumière dansante afin que les derniers ouvriers des divers chantiers puissent se sustenter aux coins d’un réchauffant l’air. Le reste de Port Réal devenait de plus en plus calme, seule dans les tavernes des rires et des cris résonnaient plus ou moins fort, laissant un gout de gaîté non dissimulé par les odeurs d’alcool. Les maisons de plaisir faisaient leur plein et dans le Donjon Rouge…La grande bâtisse qui surplombait la Capitale de ses pierres rouges bruissaient encore des pas feutraient des serviteurs s’afférant à rendre l’endroit agréable pour ses habitants. Les torches s’allumaient, les appartements apprêtaient pour leur occupant et ils se dégageaient des cuisines des odeurs toutes plus alléchantes les unes que les autres. Une journée comme une autre pour le siège de la royauté et la cour. Une journée calme, sans rien à déclarer de particulier. Une journée agréable dirait certains, une journée ennuyante dirait d’autre, tout dépendait des points de vue.

Pour la jeune Reine, elle qualifierait cela de journée calme. Une journée sans prise de tête particulière, qui ne l’avait pas fatiguée outre mesure, qui ne l’avait pas forcé à réfléchir trop intensément. Alors lors que cette nuit fraîche tombait peu à peu sur la capitale, elle ne se sentait pas particulièrement fatigué ou du moins pas outre mesure. La jeune femme s’était glissé dans les appartements de sa fille, sa petite princesse Shaera. Elle avait pris le bébé dans ses bras et l’avait recouvert d’une couverture de laine afin qu’elle n’ait pas froid. Le regard azuré de Rhaenys regardait le visage quasi endormit de son enfant, ces cheveux blonds et derrière ces paupières quasi fermé deux billes bleus clairs. Cette fillette lui rappelait énormément son défunt mari, blonde comme les blés de l’été, les yeux clairs comme ses parents. Rowen l’avait peut-être quitté mais il vivait toujours dans cet enfant, à travers de cet enfant qui représentait tellement de chose aux yeux du Dragon Ensoleillé. Encore aux proies à la douleur du deuil, elle n’arrivait pas à ignorer tout cela. Son cœur se serrait à chaque qu’elle voyait son héritière. Shaera ne connaîtrait jamais son père, elle n’en aurait que les récits. Elle saurait un jour que son père avait été l’un des guerriers les plus valeureux des Sept Couronnes, affrontant des dragons, des roses et les dieux pour toujours trouver le chemin du Dragon Ensoleillé.

Une larme coula sur la joue de la Jeune Reine tandis qu’elle berçait son enfant, une larme de tristesse. Une larme du passé. Elle ne la chassa pas, à l’abri des regards elle laissait ses faiblesses s’exprimer. Cela lui permettait de revenir plus forte ensuite. Il n’y avait que la nourrice de l’enfant qui pouvait la voir ainsi mais la confiance envers la vieille femme qui prenait soin de sa princesse était suffisamment grande pour savoir que jamais elle n’irait répétait ce qu’elle voyait entre les murs de la chambre de l’enfant. Alors elle laissa ses larmes coulaient librement sur ses joues ne quittant pas son enfant des yeux. Elle se demandait si un jour le deuil de son défunt époux et de sa petite Naerys passerait. Elle devrait aller de l’avant. Un jour, elle devrait reprendre un époux, pour le Royaume. Peut-être que son cœur ne pourra jamais appartenir à quelqu’un, alors seule l’alliance politique comptera. Les sentiments ne seraient guère présents. Un jour viendra où elle devra choisir un Roi. Mais ce n’était pas encore le moment venu de faire cela. La Jeune Reine alla reposer son enfant endormit dans son berceau, l’embrassant tendrement sur le front. Avant de sortir, elle sécha d’un revers de main les sillons salés qu’avaient tracés ses larmes sur ses joues.

Les couloirs étaient quasiment désert et il aurait tant pour la Jeune Reine de rentrée dans ses appartements et de rejoindre son lit mais elle avait une soudaine envie de voir Firmament. Sa dragonne qui logeait à Fossedragon. L’immense bâtisse était en train d’être rénover, afin de pouvoir retrouver sa première jeunesse : être une écurie pour dragon. Pour le moment la jeune dragonne était suffisamment petite pour pouvoir être logé sans que tout soit remis sur pieds. Mais les ouvriers ne devraient guère prendre de retard pour que la croissance de la créature ne dépasse pas les travaux.

Rhaenys se dirigea donc vers les écuries pour y prendre sa monture mais sur son chemin elle croisa Beric. Le dornien eu un sourire sarcastique mais s’écarta en s’inclinant laissant passer sa Dame. Cependant il se mit à la suivre, elle ne sortirait pas du palais sans protection. Pour une fois son garde resta silencieux et la suivit sans la provoquer comme à son habitude. Elle revêtit une cape sombre et se mit en selle avant de partir à vive allure vers la colline qui portait le nom de son ancêtre. Elle ne mit que quelques minutes à atteindre la bâtisse en ruine. Les soldats du guet ne mirent guère de temps pour reconnaître leur suzeraine lorsqu’elle mit pieds à terre suivit par le dornien. Ils firent sortirent les ouvriers présents dans la bâtisse pour faire entrer la Jeune Reine. Cependant l’un d’entre eux resta à l’intérieur.

Les pas de la jeune femme résonnèrent contre les pierres, se répétant dans l’écho annonçant sa venue à la créature qui reconnaissait la démarche de sa maîtresse. Les grincements de Firmament se firent menaçants envers l’étranger qui la fixait. Rhaenys n’appréciait pas que quelqu’un fixe sa dragonne de la sorte. Qui était-il pour se permettre cela ? La créature s’était révélé surprotectrice envers sa maîtresse et très possessive. Le reptile s’agita davantage dans son repère, dans sa gueule quelques flammes naissaient sans vraiment sortir sans ordre. Si la dragonne estimait qu’il fallait éloigner cet inconnu de la Reine, elle agirait et Rhaenys ne voulait pas cela. Alors elle commença par tenter de calmer sa créature en Haut Valyrien.
« Firmament calme toi, tout va bien. »

Elle se tourna vers l’homme ensuite.
« Sortez d’ici. Il y a des règles de sécurité à respecter et vous n’êtes guère au-dessus des lois. Si vous ne voulez pas être blessé de façon stupide, vous feriez mieux de vous éloigner vite. »



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Euron Greyjoy & Rhaenys Targaryen


Malgré les injonctions des gardes retentissant dans son dos, malgré les pas feutrés des ouvriers qui s'éloignaient pour rejoindre la sortie et laisser un instant d'intimité à la femme qui venait d'entrer, le Greyjoy n'esquissa pas même un geste pour indiquer qu'il avait entendu les ordres. Avait-il jamais répondu à un ordre? Il ne s'en souvenait pas.
Il ne pouvait détourner son regard désassorti du dragon qui s'agitait devant lui, cependant il détourna la tête lorsqu'un commandement en haut Valyrien retentit proche de lui. Enfin, il posa son regard sur la Reine. Un regard curieux et doux."Prudente et soucieuse, ainsi que je l'avais imaginé...Et petite, bien sûr.  " Fit-il, l'asticotant plus qu'il ne lui répondait dans la langue de ses ancêtres. Bien que ses propos ne furent guère en accord avec le respect que l'on accordait à une femme de son rang son ton n'était pas venimeux, ni même provocant, simplement calme comme s'il avait plus adressé cette réflexion à lui-même qu'à son interlocutrice. Quand au commentaire sur la taille de sa majesté, il l'avait prononcé en laissant un léger sourire soulever le coin de ses lèvres et d'une manière presque affectueuse comme s'il la connaissait depuis longtemps. Il n'avait jamais gouté les flatteries que lorsqu'elles étaient adressées à sa personne et, de toutes les manières, la jeune fille devait en souper matin, midi et soir dans cette ville grouillante de flagorneurs. Ses compliments ne lui manqueraient pas. Derrière la souveraine, les gardes attendaient les ordres et Euron se demandaient s'ils comprenaient Haut-Valyrien. Mais devant leur immobilité il jugea que la langue leur était aussi étrangère que la baragouinage des Dothrakis.
"Vous m'aviez laissé un souvenir plus aimable la dernière fois que nous nous sommes parlé. Enfin, j'imagine que de l'encre et du papier ne refléteront jamais vraiment les sentiments de celui qui tient la plume; et puis...tant de choses ont changé pour vous et moi depuis votre dernière lettre. " Les mains jointes dans son dos, le capitaine jaugeait la jeune femme. Mais bien vite son attention se rapporta au dragon argenté tandis qu'il poursuivait espérant que ce qu'il s'apprétait à lui dire assurerait la jeune femme de l'identité de l'homme qui se tenait près d'elle, si elle ne l'avait pas déjà deviné. "Le mécontentement et l'incompréhension du peuple a coûté cher aux monarques ces derniers temps. Mais j'ai appris que ma nièce avait conclu notre accord à ma place, un soulagement pour vous j'imagine même si je n’appellerais pas cela un succès. "Finit-il dans un souffle dépité malgré son sourire. Il n'avait pas oublié l'humiliation de cette nuit qui avait vu sa chute, et il la ruminait encore non plus comme une rancœur mais comme un regret. Si le seigneur pirate ne comptait pas la miséricorde dans sa nature, il avait néanmoins compris qu'il était seul à blâmer pour son propre détrônement. En portant son dévolu sur les fer-nés, en croyant qu'ils étaient de sa race à défaut de ses frères, il s'était trompé de peuple et avait choisi des sujets qui n'auraient jamais les moyens de le comprendre ni de l'accepter.  Bien entendu le jour où il laverait cet affront viendrait, mais il n'en avait pas moins été amusé en apprenant que Asha avait remplacé son cadet et que tous les fer-nés avaient courbé l'échine devant les termes imposés par le continent.
A cet instant le dragon le fixait encore de ses yeux opalins surveillant le moindre de ses gestes et le soupçonnant de toutes evidences, d'être une menace pour celle qu'il devinait être sa maîtresse.
" Vous lui avez donné un beau nom." Firmament, était-ce en l'honneur de l'étoile des Sept? Sûrement. Bien qu'il ne porta guère les dieux dans son coeur, il espérait que cela n'était pas simplement un choix poussé par la teinte des écailles de la créature. La dragonne méritait mieux qu'un nom digne d'une petite fille."L'occasion m'a déjà été donnée de voir un dragon. Celle-ci me parait plus douce. " Ses yeux se relevèrent pour se poser sur la Targaryen. Douce, elle le paraissait elle aussi. Il tentait de déceler dans son physique l'héritage dornien qu'elle lui avait promis dans ses lettres mais à part le cendré sombre de sa chevelure il ne perçut rien qui put lui rappeler la complexion olivâtre et les cheveux noirs de la famille Martell. Cependant, il appréciait son regard. Peut-être était-ce tout ce qu'elle avait hérité de la contrée du Sud, cette lueur farouche dans ses yeux pâles. Il inclina légèrement la tête sur le côté, faisant glisser son regard tout le long de la silhouette de la jeune reine. "Je vois  vous  portez encore le deuil. Cela fait longtemps déjà que j'attend de vous rencontrer mais j'imaginais que lorsque le moment arriverait, vous auriez un nouveau roi à vos côtés. " Sa politesse était tronquée par la lueur malicieuse qui éclairait ses yeux. Il se détourna finalement de la créature ailée pour faire face à la régente, s'éloignant de quelques pas de la cage.  "La noblesse dont vous faites partie aura pourtant du vous presser de trouver un époux parmi les familles suzeraines. Non?" Feignit-il de s'étonner. Sa question était presque rhétorique puisqu'il en connaissait déjà la réponse. Le mutisme des grandes familles, loin d'être gage de calme et de paix n'était rien d'autre que de l'attentisme. Un attentisme trop effacé pour ne pas être dangereux. Après que la jeune Rhaenys eut été détronné du Bief, jeté à bas par le peuple et remplacée par son propre cousin par alliance les offres auraient dû se multiplier. Les rumeurs rapportaient pourtant qu'aucun prétendant n'avait été aperçu rendant visite à la reine à la cour du Donjon Rouge. La question fausse et moqueuse du Choucas ne sous-entendait qu'une seule chose: les vassaux de la Targaryen hésitaient. Combien de temps avant que certains d'entre ne se tournent vers le cadet de cette dernière, ou vers un autre régent potentiel?
Il lâcha un souffle rieur." J'imagine que l'on hésite toujours lorsqu'on sait que son prédécesseur a été empoisonné." Une hésitation qu'il connaissait bien, puisqu'il avait connu la même alors que la mort de Balon avait tant perturbé les insulaires qu'aucun n'avait osé ne serait-ce qu'articuler le premier mot d'une contestation lorsque le Choucas s'était saisi du trône.


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Euron Greyjoy & Rhaenys Targaryen

La réponse en Haut Valyrien de son interlocuteur surprit Rhaenys qui ne s’attendait absolument pas à cela. Elle ne sut quoi dire, malgré la petite pique qu’on lui avait lancé sur sa taille. Elle n’avait guère l’habitude de croiser des gens parlant sa langue maternelle. En dehors des Targaryen vivant ici, elle ne connaissait personne qui parlait ce langage. Alors cela l’avait déstabilisé mais l’avait aussi rendu curieuse sur l’identité de l’homme qui lui faisait face. Il semblait la connaître mais la Jeune Reine était convaincue qu’elle n’avait jamais croisé la route de cet homme. Sinon elle s’en saurait souvenu, beaucoup trop de gens lui parlais avec des tournures de phrases, la brossait dans le sens du poil. Les gens qui osaient être familier avec elle était rares et bien souvent elle s’en souvenait…comme sa première rencontre avec Rowen…

Finalement il lui donna l’indice qui révélait son identité. Euron Greyjoy. C’était une surprise de taille mais qui dans un sens détendit la jeune femme. Elle ignorait pourquoi mais elle ne se sentait guère méfiante, alors qu’elle le devrait, et ne se souciait guère de devoir lui parler comme il le voulait. Elle n’avait pas eu guère l’occasion de parler en face à face avec des fers-nés. En dehors de l’ancienne bras droit de feu son époux, Malvina Sparr, elle n’avait jamais réellement entretenu une conversation en face à face avec un insulaire. La soirée s’annonçait donc intéressante et intrigante. Que venait-il faire ici ? A Port Réal ? Rhaenys était au courant qu’il avait été une nouvelle fois bannie des Iles de Fer par sa propre nièce. Cela ne devait pas être facile à vivre pour un homme comme lui, mais sa présence dans la capitale restait mystérieuse.
« Euron Greyjoy…C’est une bien bonne surprise. Vous êtes bien la dernière personne à laquelle je m’attendais à voir en ces lieux. »

Il tourna son regard vers la dragonne qui bien que plus calme, gardait son regard rivé sur les deux humains. Le Choucas parla de l’accord passé entre les Iles de Fer et la Couronne. Cela ne semblait pas réjouir Euron, mais Rhaenys s’en fichait quelque peu. Elle avait eu sa paix et seul ce détail comptait à ses yeux. Les îles n’étaient plus un problème pour le moment. La Jeune Reine ne voulait plus voir la guerre, en quelques lunes elle avait trop vu d’atrocité, de mort, de coup d’état, de sang versé pour des objectifs qu’elles ne comprenaient pas toujours. Elle avait eu une vengeance et derrière la trahison avait frappé réduisant cette vengeance à néant. La rose était dehors. Alors à quoi cela avait servi de renverser les Tyrell ? N’aurait-il pas mieux fallu les réduire à néant ? Le dragon ensoleillé n’avait pas voulu être comme son grand père mais elle ne voulait pas être comme son père. Elle avait donc choisi un entre deux. Mais cela ne marchait pas toujours. Dure était le travail d’une Reine.
« J’ai eu la paix, la paix que je souhaitais. Que ce soit avec vous ou avec votre nièce, j’ai atteint mon objectif. Rien d’autre ne compte à mes yeux. »

La dragonne observait, méfiante, immobile. Mais prête à grincer, à libérer le feu qu’elle pouvait désormais cracher. Sa taille ne lui permettait pas encore de faire des exploits, mais bien des ouvriers trop proche de la Jeune Reine avait reçu des brûlures. Il trouvait le nom joli, et Rhaenys lui lança un coup d’œil surprit. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui parle de chose futile. Mais finalement il lui parla des dragons. Il avait déjà vu ce genre de créature et Firmament lui semblait douce. Cela la fit sourire. Avec la créature, il ne fallait pas se fier aux apparences. Si d’apparence elle avait l’air douce, elle pouvait l’être beaucoup moins si quelques choses la contrariait où si quelqu’un tentait de s’approcher de sa maîtresse. Surprotectrice elle était. Mais elle pouvait aussi être craintive et elle se défendait de cela comme tous les dragons en exprimant sa peur par le feu.
« En apparence, elle parait douce, craintive et attachante, parfois joueuse. Mais ayez un geste à mon encontre et je ne donne pas cher de votre vie. Beaucoup d’ouvrier se sont retrouvé avec des brûlures graves. C’est pour ses raisons que les gardes demandent toujours à ce que les lieux soient vides quand je viens la voir. Afin d’éviter un accident bête. »

Le Choucas changea une nouvelle fois de sujet et cette fois si Rhaenys se méfia. Quand on lui parlait de son deuil, elle restait méfiante, prudente. Le terrain était toujours glissant. Elle portait des vêtements noirs oui, mais ce n’était pas par signe de deuil, c’était juste pour passer plus aisément inaperçu dans les rues de la capitale. Des vêtements noirs de nuit, avec un voile tout aussi sombre sur ses cheveux pouvait laisser penser du passage d’une lady en deuil.
« Je ne suis plus en deuil. Le noir est plus facile à porter la nuit pour passer inaperçue dans les rues de la Capitale. J’aurais pu me remarier il est vrai. Mais pour cela, il faudrait que des nobles me face la cour. Pour le moment rien de cela n’a lieu. Alors cela permet à mon cœur de continuer à pleurer mon mari et mon enfant perdu. Vous êtes bien le premier à remarquer que je suis actuellement une Reine sans Roi. »

Mais il s’engagea sur un terrain que la Jeune Reine n’aimait pas. Les rumeurs sur l’empoisonnement de son époux étaient un sujet plus que sensible et la flamme de la colère naquit dans son regard azuré. Firmament sentit le changement d’humeur de sa maîtresse et se mit à grincer dangereusement, sentant que la situation n’était pas des plus agréables pour le Dragon Ensoleillé.
« Je n’ai pas empoisonné mon époux. Je l’aimais et j’aurai voulu que ma fille puisse connaître son père. J’ignore qui a tué mon époux en profitant de son penchant pour l’alcool pour commettre un acte ignoble. Mais si je mets la main sur cette personne, aucun procès ne viendra le sauver, aucun duel judiciaire. J’aurais sa tête sur une pique. On ne touche pas à ma famille sans en subir les conséquences. »

Une flamme s’échappa de la gueule de la dragonne illuminant doucement le lieu où elle se trouvait, comme illustrant les paroles de Rhaenys.


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De cendres et d'argent

An 300 lune 6 semaine 2



Euron Greyjoy & Rhaenys Targaryen


La paix, la paix, la paix. Quel autre mot que celui-ci pouvait faire naitre sur les lèvres ombrées de bleu du Choucas ce sourire narquois qui mettait ses ennemis hors d'eux. Ses yeux caressaient la jeune femme, et la lueur douce qui illuminait ses prunelles froides comme les abysses n'avait pas tant valeur de tendresse que de moquerie envers la petite reine. La paix n'existait, après tout, que pour ceux qui étaient prêts à la sacrifier. Elle était d'autant plus détestable pour le pirate qu'elle ne dépendait que du bon vouloir des autres partis, un partage d'influence qui ne rentrait guère dans le cadre de ses méthodes. Euron préférait sa petite soeur, la douce trêve qui, d'un claquement de doigt, pouvait être abolie au grès de ses humeurs tempétueuses comme l'Océan d'où il avait tant de fois surgit.
"Voui, voui."marmonna-t-il entre ses lèvres insolentes à la fierté de la Targaryen qui semblait prendre pour acquis cette paix qui-semblait-elle penser- lui avait demandé tant de travail. Qu'elle se contenta d'un si maigre résultat décevait quelque peut le quinquagénaire. Tant de mesure et de prudence l'ennuyait. Il en venait presque à regretter ce cher Aerys qui avait terrifié tant d'hommes mais qui avait eut le don rare de divertir le capitaine du Silence. Un homme de poigne s'il en était, et sa folie l'aurait rendu bien plus facile à déstabiliser qu'une jeune femme qui ne faisait pas le moindre pas sans s'entourer de coton. Ou était-donc l'audace qui avait attiré son attention à l'image de l'esprit détraqué de son grand-père?
Il se tourna mollement vers le splendide reptile lorsque la brune venait à lui en parler avec la tendresse d'une mère amourachée de son petit. Loin de lui en tenir rigueur-la bête était, effectivement, digne d'une telle affection- le fer-né la laissa dire. La jeune femme s'amusa visiblement à vanter les mérites de son animal et à menacer ouvertement celui qui était certainement l'un des hommes les plus craints de Westeros. Une légèreté que le Choucas, dans une autre situation, aurait eut à coeur de réparer.  Jaugeant toujours le jeune fauve derrière les barreaux, sa silhouette solide et nonchalante ne laissa rien paraître de cette contrariété à laquelle il était habitué. Elle n'était pas la première à s'amuser à titiller l'oiseau noir, et elle ne serait pas la dernière.
Cependant, ses menaces farouches dévoilaient malgré elle que la jeune fille était sur la défensive et donc qu'elle le craignait, elle aussi.
" Elle ne sera pas toujours prêt de toi." se contenta-t-il de répondre d'un ton monocorde. Menace pour menace. Un simple avertissement, peut-être. S'enorgueillir d'une telle créature était son droit, se penser intouchable était une erreur grossière.

"Il faudrait que des nobles me fassent la cour".Cette phrase seule fit se tourner le regard désassorti du capitaine vers le profil enfantin de la reine. Il l'observa longuement tandis qu'elle continuait de lui parler. Alors voilà où s'arrêtait toute sa bonne volonté? Elle voulait être courtisée. Si elle ne l'avait pas dit juste là, devant lui, jamais Euron n'aurait cru qu'une reine, aussi ingénue et romantique fut-elle, puisse jamais s'abaisser à de telles fadaises. Tu parlais d'une ambition! En être réduit à ça alors qu'elle portait la couronne... Si elle était la reine qu'elle se disait être, elle aurait un époux depuis longtemps, et ce, sans les fioritures et les niaiseries qui ne pouvaient saisir que les coeurs des adolescentes.
Ce fut alors qu'un grondement aux accents métalliques remonta de derrière les barreaux. Méfiant, le Choucas tourna son visage taillé à la serpe vers la cage. La dragonne argentée s'agitait. Elle feulait et le menaçait, dardant son regard bleuté sur sa personne. Lorsque la gerbe de flammes bleutées vint parachever la tirade passionnée de la petite reine, ses yeux s'ouvrirent grands, appréciant le spectacle, et un sourire insolent vint ourler ses lèvres au pli cruel. C'était là un ornement qui, il en convenait, moqueur et amusé, donnait sacrément d'allure aux discours.  Mais voilà tout ce que c'était. Des discours.
Il était presque tenté de faire la leçon à la jeune reine contre qui il n'entretenait après tout aucun grief particulier. Elle était jeune, malléable et le trône à ses côtés était vacant. Mais les ambitions du Choucas le portaient ailleurs, loin de Port-Real et de ses manigances de vieilles dames et de petits seigneurs parfumés.

"Visiblement si." fit-il avec simplicité en haussant légèrement ses épaules suite à la funeste promesse qu'elle faisait à ses insaisissables ennemis. Elle proférait ses menaces mais la réalité parlait pour elle même, et, dans ce cas précis, contre la jeune Targaryen. Le meurtrier était toujours en liberté, gambadant comme un cabris."Tu règnes sur des ruines. Et sans roi, tu n'iras pas bien loin. Même ton ancêtre Nyméria a du accepter un mari à ses côtés. Maries toi vite, si tu ne veux pas être qu'une parenthèse entre deux règnes."


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