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Lettre de ser Merlon Crakehall à sa femme

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Année 300, lune 4, semaine 4


Ma chère Jeyne,
Le temps est long, ici, sans toi, et avec le soucis quotidien que ta grossesse ne se passe mal et que je ne sois point à tes côtés pour t'épauler, il devient insupportable. Ma dernière lettre remonte à bien trop longtemps et je te prie de m'excuser. Le temps me manque parfois ici, entre les combats contre les incursions sauvageonnes, les expéditions avec la Garde de Nuit et les travaux à Fort-Nox ; le temps me manque pour t'écrire, mais pas pour penser à toi et à notre enfant.
Rassure toi Jeyne, tout ceci touche à sa fin, nous rentrons. J'ai donné l'ordre hier aux hommes de lever le camp. Ils ont été braves, les bateaux prendront les fantassins et les cavaliers comme moi rentrerons à pied. Ce n'est pas tant la neige ou la lutte qui a eu raison de notre détermination, mais ce que j'ai vu au-delà du Mur. Je ne vais pas te tracasser mon épouse, tu as déjà bien assez à faire avec ta vie à Crakehall, et notre fils ou notre fille dans ton ventre. Sois tranquille, je serai fier, peu importe ce que tu mettras au monde, et j'espère être là à temps. Je te promets que je serai là, si mon cheval fatigue trop, je l'abandonne et je finirai à pieds. Mais je serai là ! Tout se passe bien dans ta nouvelle demeure ? Je sais que mon frère fait attention à toi, je l'imagine déjà tout pataud - plus que moi encore - en train de s'inquiéter pour un bébé. Je suis rassuré que tu sois sous sa demeure, c'est quelqu'un de bon et de bienveillant, savoir que je tiens à toi et te sentir peut lui suffire pour te considérer comme sa propre petite sœur. N'hésite absolument pas à convier ta famille à Crakehall pour qu'elle soit là à l'accouchement, nous serons ravis de les accueillir, tu seras peut-être plus rassurée entourée d'eux.
Encore une fois, je m'en veux de ne pas être plus présent, tout est allé très vite depuis nos retrouvailles à Castral Roc, et je m'en suis encore allé à l'autre bout du continent en te laissant seule, sans t'aider à t'habituer à ta nouvelle vie alors même que je suis conscient que ce n'était pas forcément à cela que tu rêvais. Ma Jeyne, je te promets d'être plus présent à mon retour, je reste un homme de guerre, mais je pense avoir mérité un peu de repos à tes côtés.
Je serai bientôt là, promets moi de te tenir tranquille.
avec tout mon amour, Merlon

lumos maxima
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Année 300, lune 5, semaine 2


Merlon,

C’est le cœur serré que je t’écris et que je réponds à ta lettre. Le cœur serré de joie. Tu rentres ! Tu ne peux t’imaginer le sourire qui étire mes lèvres à l’instant où j’ai lu ta missive et en ce moment même où j’en écris la réponse. Durant toutes ces lunes, j’ai observé l’horizon autour de la forteresse en espérant te voir arriver. Et aujourd’hui je sais que cela ne restera pas qu’une fantaisie.  

Tu ne devrais pas t’inquiéter pour moi. Je ne suis pas celle qui se trouve au Nord au début de l’hiver et qui grelotte au Mur. Je ne suis pas celle qui affronte les sauvageons et qui réchauffe ses doigts gelés auprès d’un feu tremblotant. Je suis en sécurité et tu ne l’es pas. Tracer ces simples mots m’oppresse et me laisse imaginer le pire. Ma dernière missive m’a laissée dans l’attente d’une réponse de ta part. Je n’ai cependant jamais désespéré de la recevoir car je sais que la saison des Stark ne t’arrachera pas à Crakehall. Il y a encore tant à faire et tant à vivre.

Tu dis avoir vu quelque chose au-delà du Mur… J’ai longtemps entendu des légendes et des contes à ce sujet. Sont-ce des géants ? Des sauvageons plus féroces encore que ceux qui ont attaqué Winterfell ? Je n’ose imaginer pire rencontre.

Je te le répète, tu n’as aucune raison de te faire du souci pour moi. Ton frère prend grand soin de moi et se montre très attentionné. La présence de Malvina est également réconfortante dans ces lieux que finalement, je ne connais que très peu. Mais n’ai crainte, je m’habitue à toute cette nouvelle vie. L’enfant que je porte grandit bien. Il donne même quelques coups qui me surprennent et m’émerveillent à la fois par leur vigueur et leur force. Je crains cependant qu’il ne se décide à voir le jour plus tôt que ce que les mestres ont prévu. Il sera audacieux, de cela je ne doute pas.

Je n’hésiterai pas à prévenir ma famille. Je ne doute pas que ma mère se fera un plaisir de venir à Crakehall pour m’assister lors de l’accouchement…

Ne t’en veux pas. Ton absence est témoin de ton honneur et je ne saurai être plus fière.

Je ne pense qu’à ton retour,
Promets-moi de faire attention à toi,

Jeyne