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L'Abeille envoie son miel à l'Araignée

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An 299, Lune 9, semaine trois- Mielbois


Lord Tyssier,


J’ai beaucoup hésité à prendre ma plume ce soir, en regardant par la fenêtre le coucher de soleil rosé tombant sur les champs de fleurs que vous connaissez désormais, n’osant pas faire preuve d’impertinence. J’ai souvent prié la Jouvencelle afin qu’elle m’éclaire à ce sujet, car comme vous le savez elle protège les jeunes filles innocentes et je ne voulais pas lui faire ombrage. Finalement, je me suis lancé dans cette folle aventure que de vous écrire cette lettre. J’ose espérer que vous ne m’en tiendrez pas rigueur et que vous recevrez cette lettre avec autant de joie et de passion que j’en ai pris pour vous l’écrire.

Je vous donc ces quelques mots conformément aux souhaits que vous aviez émis lors de notre dernière entrevue. Je suis encore désolée si je me suis montré entêtée dans nos négociations, mais vous avez pu comprendre je pense à quel point la survie et la qualité de vie de ma maison est importante à mes yeux, ma loyauté envers eux est aussi important que celle que j’accorde à ma famille. En parlant de famille, avez-vous reçu des nouvelles de votre sœur ? Des négociations ont-elles été prises avec ces pleutres de fer-nés ? J’ose espérer que si ce n’est pas le cas la situation sera résolue rapidement. Je continue en tous les cas à prier tous les matins et tous les soirs le Père et la Mère pour qu’ils protègent votre famille.

Comment se déroulent donc vos affaires à Villevieille ? Comment se porte donc notre Reine Rhaenys ? J’ai su que sa grossesse la fatiguait beaucoup. Je tiens ces informations d’un novice mestre arrivé à Mielbois il y a de cela quelques, il va prendre la suite de notre mestre qui commence à se faire vieux et qui souhaite prendre sa retraite, ce que notre famille consent tout à fait.

Sachez en tous les cas que votre dernière visite a été des plus agréables et que j’espère que la prochaine fois nous aurons l’opportunité de nous voir dans d’autres circonstances, autre que pour des négociations je veux dire. Votre compagnie est confortable et l’on sent chez vous un très grand respect de la femme, ce qui est bien rare pour nos chevaliers  à l’heure actuelle. Je sais que dans la Religion des Sept la femme est vue comme un être inférieur à l’homme, mais vous savez à quel point je combats cette idée reçue. J’espère que ma compagnie vous aura été aussi agréable que fut la vôtre.



Que les Sept veillent sur vous et votre famille,
Ellyn des Essaims
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An 299, Lune 9, Semaine 4, à Villevieille


Lady des Essaims,

Je venais de manger un morceau de pain recouvert de votre précieuse production ce matin lorsque l'on m'a avertit de la venue de votre corbeau. Quelle agréable surprise de recevoir ce courrier alors que je dégustais ce met précieux me rappelant agréablement votre chevelure blonde ! Je ne vous en tien par conséquent nullement rigueur et j'oserai même, avec une pointe d'effronterie, vous encourager à recommencer.

Ne vous excusez pas pour votre dureté en affaire. Le contraire m'aurait paru suspect. Vous êtes défendues, comme une mère protégeant son enfant. Une femme forte et indépendante ayant à elle seule l'avenir de ses gens sur ses épaules. Qui serais je pour vous blâmer de la sorte ? Votre ténacité a rendu notre échange plus plaisant. Mielbois est entre de bonne main avec vous, Lady des Essaims.

Ma tendre sœur est toujours captive de ces brutes et la situation ne semble pas évoluer. Je garde toujours espoir de convaincre notre bon suzerain, mais sans succès jusqu'à présent. Sans la flotte du Bief, je ne parviendrais pas à la récupérer, je le crains. J'ai bien tenté quelque approche avec des Seigneurs d'autres régions mais sans succès jusqu'à présent. Les négociations semblent au point mort mais je garde espoir de revoir un jour ma sœur et je prie les Sept tous les jours pour qu'ils la protègent. Dame ma mère, en aurait fait de même de son vivant. Je me sens pleinement responsable de l'épreuve que vit Gwynesse actuellement et vos prières ainsi que vos mots réconfortant me vont droit au cœur.

La Reine Rhaenys est certes fatiguée mais sa grossesse est encore loin d'arriver à son terme. Elle demeure une femme forte et digne. Puisse la Mère veiller sur elle et sur l'enfant qui grandit dans son ventre. J'espère que le novice que vous avez accueillit se révélera être un bon remplaçant pour votre mestre et qu'il vous apportera une vision jeune et dynamique qui vous permettra de vous aider dans votre gestion de votre domaine.

J’émets aussi tous les soirs une prière pour la santé de votre père. Se porte t-il mieux ? Vous n'en faites pas mention dans votre lettre et Lord Rowen n'ayant pas reçu de mauvaises nouvelles à son sujet, j'espère que sa santé s'améliore et qu'il se rétablira vite. La peur de perdre un être cher est un sentiment que je connais trop bien et que je ne vous souhaite nullement. Vos sœurs se portent-elles également bien ? Avez vous des problèmes à déplorer à Mielbois ? Si je ne puis vous apportez mon soutien par des actes car je suis tenu à Villevieille pour le moment, je le peux par des mots. Sachez que je suis de tout cœur avec vous.

Je vous avoue que votre compagnie m'est parue des plus agréables lorsque j'ai séjourné, bien peu de temps, dans votre fief. Il me tarde de vous revoir et de partager avec vous un moment où les questions pécuniaires ne feront pas partie de la conversation. Si jamais vous décidez de vous rendre à Villevielle, je me ferais une joie de vous y accueillir et de vous accorder de mon temps. Vous êtes une dame remarquable, qui gagne à être connue, Lady des Essaims.

J'écris cette lettre à la lueur de la bougie. J'ai pris sur mon temps de sommeil pour vous répondre et je pense que cela en vaut la peine. Le souvenir de votre doux visage m'aidera peut-être à trouver le sommeil avec le sourire ? Avant d'aller me reposer du sommeil du juste, aurais je l'audace de vous demander la permission de vous appeler par votre si doux prénom ?


Cordialement,

Que les Sept veillent sur vous, les vôtres et votre domaine.


Lord Owen Tyssier, Seigneur de Froide-Douve et conseiller de Lord Rowen Hightower
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An 299, Lune 10, Semaine 1, à Villevieille


Lord Tyssier,

Votre corbeau a eu le don de me faire sourire de plaisir. J’avoue que vous imaginer en train de vous régaler  avec le miel du domaine de Mielbois est un vrai délice pour mon esprit, je trouve même la situation quelle que peu cocasse et j’espère que vous me pardonnerez cet égarement qui nait sous ma plume au début de cette lettre. J’espère tout du moins que vous n’aurez pas tâché mon précédent courrier avec  le fruit de mes ruches, ce serait bien dommage sinon. Ne m’incitez point trop à vous importuner de la sorte mon cher Lord, vous seriez étonné de la vivacité avec laquelle je prends un malin plaisir à coucher ces mots sur le papier, vous imaginant en train de sourire à leur lecture. Mais soit, je vais vous prendre au mot, d’où ma présente missive.

Je vois que je ne peux rien vous cacher. Je concède volontiers avec du caractère, et je préfère de loin que l’on me flatte sur le fond que sur la forme, j’y suis bien plus sensible voyez-vous. Je ne fais en réalité que suivre mes convictions profondes et les valeurs que m’ont inculqués mon père et ma père : le dur labeur se doit de trouver un prix  à sa convenance, sinon cela serait manquer de respect au paysan mais aussi aux Sept, et jamais il ne me viendrait à l’esprit d’oser attirer leur courroux. Fort heureusement, Mielbois  a toujours bénéficié des meilleurs gestionnaires, j’espère réussir à être à la hauteur de mes prédécesseurs. J’ai parfaite confiance en mon mestre qui m’applique de précieux conseils encore aujourd’hui, et je sens que le novice qui vient d’arriver à Mielbois est nanti des mêmes qualités que son aîné, ce qui promet un avenir fleurissant pour notre château. Il est en effet très dynamique et semble avoir un regard très aiguisé sur la réalité des choses, on sent en lui une profonde implication dans les affaires du domaine, et je vous avoue trouver sa compagnie très plaisante. Je suis ravie en tout cas d’apprendre que notre Reine soit en pleine santé. Comme vous l’avez si bien écrit, puisse la Mère veillait sur elle et sa progéniture. Cela me surprend de votre part de citer ainsi les Sept, serait-ce une tentative adroite pour attirer mon attention ? Ma dévotion et ma piété sont-elles si visibles que cela ? Ou est-ce votre perspicacité qui est aiguisée ?

Sachez en tous les cas que je ne cesse de prier pour que la captivité de votre sœur bien-aimée prenne fin dans les meilleures circonstances et qu’aucun mal ne lui soit fait. Mais sachez que vous n’êtes en rien responsable de sa situation, les seuls responsables sont ces fer-nés, ils font honte aux Sept Couronnes ! Leur Dieu Noyé ne les protégera pas très longtemps contre la Justice du Père. Je vous remercie de vous inquiéter de la santé de mon pauvre père… J’évite d’en parler en général tellement son état m’inquiète et me préoccupe. Le novice aide beaucoup le mestre dans sa tâche quotidienne, et mon père en est réduit aujourd’hui à rester au lit la plus grande partie de la journée, la douleur ne pouvant plus être chassée que par le lait de pavot qui lui ait administré. Corwyn, le novice, lui donne un remède nouveau mais même s’il semble avoir de plus longs moments de lucidité qu’auparavant, je crains de plus en plus pour sa vie, surtout avec l’Hiver qui arrive… Sa perte serait un choc pour moi, et j’espère qu’il pourra veiller sur moi le plus longtemps possible… Mes sœurs m’aident énormément et nous nous occupons de notre père à tour de rôle, même si ma plus jeune sœur pleure souvent quand elle voit son état.

Je vous remercie chaleureusement de toute l’attention que vous m’apportez et sachez que vos mots me donnent le sourire et me rendent joyeuse, m’aidant à combattre les ombres menaçantes des obstacles de l’avenir. Je vous rendrai visite avec plaisir si d’aventure il me venait à me rendre à Villevieille prochainement, ce qui pourrait être le cas la prochaine lune, l’archimestre Marwyn voulant ma présence lors de la cérémonie au cours de laquelle Corwyn deviendra mestre.

C’est avec un sourire timide et rougissant que je vous donne le droit de me nommer par mon prénom cher Owen…  Fort heureusement, je pourrais dire à ma servante que c’est le soleil qui m’aura rendu aussi rouge, même si je vous le confesse la raison en est tout autre.

Soyez bienheureux vil charmeur, je vous adresse ma plus profonde amitié cher Owen. Puissent les Sept veiller sur vous et vos intérêts. Que la Jouvencelle protège votre Gwynesse et le Guerrier votre personne.

Lady Ellyn des Essaims
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An 299, Lune 10, Semaine 2, Villevieille


Gente, Lady Ellyn,


Quelle joie et quel privilège de pouvoir vous appelez par votre délicieux et prestigieux prénom. J'attendais votre lettre avec l'impatience d'un jeune garçon lors de sa première leçon d'épée. Je devrais apprendre à nos corbeaux à voler plus vite car l'attente est une une cruelle torture. Je tenais à vous informer que le malin plaisir que vous prenez à porter ses fruits et que j'apprécie les efforts de votre démarche. Il est bon de sourire en ces temps difficile et je ne peux que me réjouir de vos intentions. J'espère qu'à la lecture de ces mots, vous afficherez vous aussi, un ravissant sourire sur vos lèvres, qui embellira votre esprit pour quelques heures durant.

Je suis ravi d'apprendre que l'intégration de votre novice se passe bien. De quelle région est-il originaire ? Cela peut souvent poser problème avec des gens à l'esprit trop étroit mais vous sur ce point, l'Aïeule semble s'être penchée sur votre berceau. Vous noterez à nouveau une référence à la religion. Je vous confie que je suis un croyant qui ne pratique pas autant qu'il le devrait, au grand regret de ma défunte mère, qui passait beaucoup de temps au Septuaire de Froide-Douve. Peut-être est ce parce que je suis trop occupé ou que mon esprit se pose toujours de nombreuses question qui l'encombrent. Pour répondre à votre question, je dirais qu'il s'agit des trois. J'ai bien remarqué que vous faisiez souvent référence au Sept et j'en ai déduit qu'il devait sans doute vous passionner. J'essaye donc d'attirer votre attention, de façon maladroite, puisque vous m'avez honteusement démasqué.

Vos prières me touchent à nouveau. Gardez la foi pour votre père et soyez fortes. Vous êtes l'aînée et vous montrez l'exemple à vos jeunes sœurs. Voire un être cher diminué n'est jamais facile à assumer et si vous avez besoin d'en parler, ou du moins d'écrire, je saurai être votre oreille et votre œil attentif. Il y a des fois des mots que l'on ose pas prononcer devant sa famille, de peur de les effrayer. N'ayez aucune crainte, ces courriers resterons entre nous. Comment se porte donc vos sœurs ? Je n'ai point eut la chance de les rencontrer. Pourriez vous me les décrire ? Je ressens de plus en plus de sympathie à l'égard de votre maison et de votre famille. Cela me fait du bien de parler d'autres choses que de monnaie sonnante et trébuchante ou de politique.

Prévenez moi de la date de votre arrivée à Villevieille, je me ferai un plaisir de vous y accueillir et de vous guider lors de votre séjour, comme vous l'avez fait pour moi lors de ma visite de Mielbois. Nous pourrons partager quelques repas et quelques heures ensemble, à échanger comme nous le faisons par courrier. J'espère d'ailleurs voir votre sourire et ses magnifiques rougeurs colorer votre visage aux traits fins. Est-ce un crime de se montrer charmeur avec une dame charmante ? Je ne le pense pas. J'ai trouvé en vous une femme avec qui il me plait de converser. Excusez mon effronterie mais j'ai vraiment hâte de pouvoir goûtez à votre compagnie. Villevieille est immense et pourtant nulle dame ici ne peut se targuer de m'avoir marqué comme vous l'avez fait, ni d'occuper très souvent mes pensées. Ce sont sur ces derniers mots que je vous laisse, en espérant, qu'il vous apporteront réconfort et soutien dans l'épreuve que vous affrontez quotidiennement.

Que les Sept veillent sur vous et apporte un prompt rétablissement à votre père,



Cordialement,


Lord Owen Tyssier, Seigneur de Froide-Douve, Conseiller de Rowen Hightower et votre vil charmeur.
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An 299, Lune 10, Semaine 3, Mielbois


Tendre et délicat Owen, Lord Tyssier,

Je ne sais si le but de vos mots écrits d’une si belle manière avec je me doute l’une de vos plus belles plumes est de me faire rougir mais sachez que si tel était ce but, alors il est atteint. Je n’ai point l’habitude de me complaire dans les compliments d’un homme, si charmant soit-il, vous pouvez donc vous estimer bienheureux de me procurer ce plaisir d’un instant. Vous savez manier les mots aussi bien que votre épée semble-t-il, j’ai en effet entendu les récits de vos tournois passés, vous semblez un bon chevalier, Lord Rowen Hightower a bien de la chance de vous avoir comme proche conseiller mon ami. Soyez sans crainte, alors que j’écris ces mots après un déjeuner frugal, c’est la mine réjouie et les pommettes rougies que je vous écris ces quelques lignes. J’ose espérer en tous les cas que votre bonne humeur n’est pas due qu’à mes lettres, mais que d’autres bonnes nouvelles sont capables de vous donner le sourire, sinon je serai encore plus embarrassée.

Oh je puis vous rassurer, Corwyn est un jeune homme très ouvert d’esprit, bien plus que je n’aurai pu le penser de prime abord pour un homme venant de Villevieille. Il est originaire du nord de Dorne, près de La-Tombe-du-Roy, cela se voit très bien avec sa peau couleur caramel et ses cheveux de jais. Ses yeux olivâtres ne trompent personne : il est très intelligent. Sans doute sont-ce ses origines dorniennes qui lui ont donné ce goût des arts occultes, et il respecte la Religion des Sept même s’il se dit non croyant. J’apprécie son honnêteté, et je suis sûr que vous l’apprécieriez si vous aviez l’occasion de le rencontrer. Je prends note en effet de vos efforts à me parler de religion, c’est un effort qui me touche beaucoup, même si je conçois que votre Foi est moindre à la mienne. Je serai ravie, si l’occasion se présente un jour, de pouvoir prier les Sept ans le Septuaire de Froide-Douve, peut-être si un jour l’occasion m’est donnée de visiter votre berceau ? Votre mère me semble avoir été une femme remarquable et pleine de bonté, vu les mots que vous avez sur elle, et j’y devine une profonde affection. Pourriez-vous me la décrire ? J’ose vous le demander, comme vous semblez vous-même être intéressé par mes sœurs. J’ai la chance d’avoir deux sœurs, aussi semblables physiquement que différentes par le caractère. Iren, la plus âgée, est une charmante jeune fille aux mêmes boucles blondes que toutes les femmes des Essaims, Flora a la même tignasse que ma sœur et moi-même. Mais tandis qu’Iren est très naïve et frivole, se laissant facilement charmer, Flora est une jeune fille bien plus timide et introvertie. Mes sœurs sont tout pour moi, surtout au vu des demains qui s’annoncent froids et sombres, l’état de mon père s’empirant de lune en lune… Je n’aime pas particulièrement parler de son état, comme si une sombre malédiction semblait écouter mes mots pour empirer encore son état… Je me contente de prier le plus souvent possible pour son salut, mais je sais qu’un jour prochain il rejoindra les Sept… Je ne peux qu’espérer que vous puissiez le rencontrer dans un état acceptable, et en santé suffisante, ce qui serait bon signe !

Après mûres réflexions je pense me rendre à Villevieille vers la fin de la onzième lune de cette année, vous pouvez donc déjà compter sur ma présence à ce moment-là et nous pourrons nous voir aisément.

Rien ne vous interdit en effet d’être charmeur, mais j’ai une crainte profondément ancrée en moi à propos de la gente masculine… J’espère que vos paroles sont sincères et qu’il ne s’agisse pas de quelques artifices que ce soit pour abuser ma confiance… J’ose vous faire confiance, ne me décevez pas…

Que les Sept veillent sur vous et votre sœur mon bon Owen, et à très vite.

Votre petite Abeille …
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An 299, Lune 10, Semaine 4 à Villevielle



Douce Ellyn,

Je suis un piètre bretteur. Je me demande comment cette histoire vous est arrivée aux oreilles, ma douce Ellyn ? Je préfère me battre grâce aux mots. Ils sont plus utiles et parfois bien plus difficiles à stopper qu'une lame. Je les manie certes avec dextérité, dans le but avouer, de vous faire rougir mais uniquement parce que je vous apprécie. La joie d'un sourire ou du rouge sur les joues d'une personne que l'on apprécie n'est-elle pas une agréable récompense ? Je suis content que tout se passe bien avec votre novice. Je suis étonné de découvrir qu'il ne possède pas l'archétype même de l'apparence des dorniens des montagnes. Ses parents doivent provenir d'un point plus au sud de Dorne. Le Septuaire de Froide-Douve se fera une joie de vous y accueillir. Ma mère était une femme paisible, qui appréciait l'érudition et qui priait les Sept plusieurs fois par jour. Une mère aimante comme nous en rêvons tous qui vécu un mariage loin d'être heureux, avec un homme aux antipodes de son caractère de sa valeur, je le crains. Parlez ainsi de son père est certes irrespectueux, mais il y a des hommes, même de nobles lignées, qui ne méritent pas ma considération quand ils agissent uniquement dans leur propres intérêt et non dans celui de leur maison, de leur famille et de leur gens. Dame ma mère vous aurait apprécié et je suis sûr que vous auriez pût avoir de longues discussions complices toutes les deux.

Je m'emporte dans mon écriture et j'en oublie de vous signalez que j'ai bonne augure de récupérer ma sœur bientôt. Je ne peux vous en dire plus car tout cela doit rester pour le moment confidentiel mais je vous fournirai plus d'explications en temps voulu. Vos sœurs m'ont l'air de personnes charmantes et toutes deux forts différentes de votre personnalité. Je me ferai une joie de les rencontrer un jour car je gage qu'elles doivent se révéler être d'agréables personne, tous comme leur aînée.

J'espère que votre père se rétablira vite car je souhaite m'entretenir avec lui d'une affaire de la plus haute importance. Je vous en tiendrai également informé lorsque nous rencontrerons à Villevieille. Nous aurons tous le loisir de discuter. J'espère que cette discussion pourra vous rassurez sur mes intentions et que je jouirai ensuite de votre entière confiance.

Il est vrai que dans la nature l'araignée attire les insectes, dont les insouciantes abeille, dans leur toile pour les croquer avidement. Je me considère moi même comme une métaphore de cet animal qui inspire la terreur chez certaines dames. Je ne vous cache pas que j'aime plaire et séduire. C'est un fait indéniable. Je le confesse bien volontiers ce qui j'espère ne vous choquera pas mais vous montrera que je m'ouvre beaucoup à votre personne. Je vous considère comme une égale, une femme que je souhaiterai avoir à mes côtés que ce soit pour votre culture, vos dons de gestion ou simplement vos judicieux conseils et votre oreille attentive. Savoir que je vous reverrai très bientôt m'emplit d'une joie indescriptible. N'hésitez pas à emmener vos sœurs ou votre novice si vous le désirez. Ils seront les bienvenus. J'ai hâte de pouvoir vous voir sourire autrement que par simple courrier.

Puissiez vous lire cette missive de nuit et qu'elle vous arrache mille sourires pour que je puisse vous voir rayonner de Villevieille.


Que les Sept veillent sur vous et apporte un prompt rétablissement à votre père,



Affecteusement,

Lord Owen Tyssier, Seigneur de Froide-Douve, Conseiller de Rowen Hightower et votre vil charmeur.
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An 299, Lune 11, Semaine 1 à Mielbois

Charmant Owen, vil flatteur…

Je vais commencer à penser que vos desseins ne sont pas des plus purs me concernant au vu de l’avalanche de compliments que vous me faites. Pour mon plus grand malheur, même si ma piété est très intense, je ne suis pas du tout douée pour démasquer les intentions d’autrui, même si ces dernières sont bonnes. Je vais donc me fier complètement à vous, en vous prêtant les meilleures intentions. Je vous avoue par contre que je vous ai quelque peu menti sur les rumeurs que j’aurai entendu sur vos talents de bretteur, mon seul but était de vous complimenter, la preuve est faite une fois de plus que je ne suis pas des plus à l’aise avec cette pratique, ce n’est pas quelque chose que l’on apprend dans les livres comme le commerce, l’art de soigner ou la gestion d’un domaine. Je ne pourrais point vous dire néanmoins précisément les origines de mon jeune novice, je n’ai point été dans l’indélicatesse et malgré ma curiosité je n’ai fait que recueillir ce qu’il a bien voulu me dire sans lui en demander trop sur ses terres natales. Vous le savez aussi bien que moi, les mestres perdent leur patronyme lorsqu’ils reçoivent leur chaîne, et il n’y a pas fait exception. J’ai d’ailleurs bien de la chance d’avoir ce jeune homme chez moi malgré la pénurie de la Citadelle. Mais sa formation était arrivée à terme, et la Citadelle a préféré rappeler mon vieux mestre pour aider à la formation de nouveaux jeunes. Je leur souhaite toute la réussite nécessaire, la Citadelle ne doit pas cesser de briller dans ce monde obscur d’ignorants. Seule le Savoir et la Foi peuvent nous guider dans les temps sombres qui s’annoncent, ce sont de toutes manières les deux piliers sur lesquels je m’appuierai dans les mois qui viennent, pour protéger ma famille et mes proches. Je n’accorde aucun crédit à ces prédicateurs d’un certain Maître de la Lumière, qui voudraient que l’on brûle nos denrées pour combattre une pseudo-menace venue du Nord. Je préfère me fier à la Foi et au Savoir. J’espère ne pas vous ennuyer avec cela, ma verve à ce sujet est sans doute motivée par une discussion passionnante que j’ai eu avec Corwyn dans la matinée.

Je perçois à travers vos mots, et à travers la colère qui semble vous animer à l’endroit de votre père, un très grand amour pour votre mère et si j’avais eu la chance de la rencontrer, je suis persuadée que nous nous serions toutes deux très bien entendues. La Foi rassemble les pauvres âmes que nous sommes, et peut-être qu’elle et moi, à nous deux, aurions réussi à vous faire venir plus souvent au Septuaire. Je plaisante bien entendu. Excusez cette insolence, c’est que vous écrire m’emplie tellement de joie que cela me donne envie de rire… J’ai vraiment hâte de venir sur Villevieille, au point que j’en oublierais presque la raison principale pour laquelle je dois m’y rendre. Vous aurez d’ailleurs l’occasion de voir le jeune Mestre Corwyn avec moi, j’ai tenu à ce qu’il m’accompagne, il connait assez bien Villevieille et saura m’aider à négocier certaines denrées pour l’Hiver à venir. Je pourrais en profiter pour lui laisser quartier libre quand nous nous verrons si vous le souhaitez. A condition que vos intentions soient bonnes, je le répète. Puisse la Jouvencelle me protégeait de votre charme.

Je ne manquerai d’informer mon père de votre requête pour le rencontrer, soyez sans crainte. Peut-être même, si le temps vous le permet, que nous pourrions repartir de Villevieille ensemble pour que vous puissiez le rencontrer ? Si, bien entendu, cela ne vous fait point perdre de votre précieux temps. Cela vous permettrait de rencontrer et mon père et mes sœurs. Je vous laisse le choix d’accepter ou non, et je ne vous en voudrais pas si vous n’êtes pas disponibles.

Aimer plaire et séduire est une chose, mais j’espère que vous connaissez l’adage : un garçon aime séduire plusieurs femmes, un homme aime séduire plusieurs fois la même femme… Vos mots me touchent énormément, qu’un homme me voie comme son égale a une valeur inestimable à mes yeux… Je n’ose néanmoins interpréter trop hâtivement vos paroles, et préfère que vous me les confirmiez quand nous nous verrons, ce qui ne saurait tarder, je vous rassure.

J’espère que nos retrouvailles vous feront autant sourire que ces mots.

Que les Sept veillent sur vous et favorise le retour de votre sœur bien-aimée qui semble imminent.

Affectueusement,

Votre Ellyn, une Abeille qui semble déjà prise dans les filets d’une certaine Araignée.
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An 299, Lune 11, Semaine 2, Villevieille


Douce Ellyn,

Je ne vous en veux pas pour votre maladroite tentative de me complimenter. Je garde en mémoire l'intention de vous attirer mes bonnes grâces. Vous ne m'ennuyez nullement ma chère. En témoigne la rapidité et le malin plaisir que je prend à répondre rapidement à vos missives. Quant à mes intentions, tout dépend la valeur et l'intensité que vous accordez au terme « pureté ». Je ne vous cache pas que vous êtes une dame que je considère de plus en plus et dont j'estime la valeur inestimable. Je nourris pour vous une profonde sympathie, voir même une sincère attirance pour vos qualités, qui je le pense mérite d'être connue. Je pense que leur combinaison avec mes propres atouts ne pourraient qu'engendrer une association tant lucrative sur le plan politique, économique mais surtout intellectuel. Vous êtes en plus de cela doté d'un charme discret que j'apprécie tout particulièrement mais nous auront sans doute l'occasion de discuter de tout cela une fois que nous nous retrouverons tous les deux à Villevielle.

Je me ferais une joie de rencontrer votre novice. Il pourra bien évidemment rendre visite à la Citadelle. Cela fait toujours du bien à un homme de retourner sur les terres où il a grandit ou a été éduqué. Je lis que vous priez la Jouvencelle de vous protégez. Auriez vous vraiment peur de moi ? Ou est-ce simplement une chose à laquelle vous n'avez pas été souvent confrontée ? L'inconnu est souvent une source de peur. J'espère arriver à chassez vos craintes aussi simplement que le vent balaye la poussière. Je viendrais volontiers en votre compagnie à Mielbois, si le temps me le permet. J'essayerai d'organiser mon emplois du temps pour me permettre cette petite escapade. Prions les Sept pour que cela puisse arriver.

Votre vieil adage est plein de sagesse. J'espère pouvoir le mettre en pratique très bientôt. Il n'y a pas une journée où je ne pense pas à vous, Ellyn. Notre rencontre et nos courriers m'ont beaucoup marqué. Vous êtes ce doux rayon de soleil dans la nuit de mes journées bien trop longues. Vous me faites sourire et même rire grâce à vos mots. J'espère que tout se passe bien à Mielbois. Je pense que si quelque chose de grave était arrivé, vous me l'auriez confié. Il me tarde de prendre bientôt quelques temps pour rentrer sur mes terres. Ma sœur en aura grandement besoin tout comme moi. Froide-Douve commence à me manquer cruellement. J'ai presque peur de ne plus être qu'un inconnu lorsque je rentrerai mais j'espère pouvoir annoncer à mes gens deux bonnes nouvelles. La première serait le retour de ma cadette et la deuxième ne dépend nullement de moi mais je gage qu'elle mettra du baume au cœur à mes gens si elle se concrétise.

N'hésitez pas à vous faire accompagner de gardes lorsque vous viendrez à Villevieille. Suite à l'évasion de Margaery Tyrell et à la gravité de l'état de santé notre bon suzerain, je crains que l'ambiance en ville ne finisse par se détériorer. Je préfère ne pas parler de tout cela par courrier mais mieux vaut prévenir que guérir.

Je vous souhaite de passer à un agréable moment après la lecture de cette lettre et de réfléchir à tout ce dont je vous ai écrit en ce jour. Je décompte les jours jusqu'à votre venue. J'espère que vous pourrez faire un bon voyage et que tout se passera bien. Peut-être n'aurez vous point besoin de vous déplacer et que ce sera ma personne qui viendra à vous. Prenez soin de vous, ma petite abeille.


Que les Sept veillent sur vous et apporte un prompt rétablissement à votre père,


Affecteusement,

Lord Owen Tyssier, Seigneur de Froide-Douve, Conseiller de Rowen Hightower et votre vil charmeur.
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