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[MINI EVENT] Le tournois d'Accalmie

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Le dragon des glaces
Valar Dohaeris

Le dragon des glaces

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MINI EVENT
3ème Lune | An 298


Le tournois d'Accalmie

       Jon regardait le monde en bas des tours d'Accalmie, faisant glisser dans sa main une chainette en argent. Les tentes avaient déjà été dressées, et le bruit du fer qui s'entrechoquait résonnait jusqu'aux hautes tours de la forteresse où flottait les griffons. Les jeux n'avaient pas encore commencés que déjà des chevaliers testaient leur endurance. Il sourit aux fracas qui retentissaient.

Jon Connigthon, main du roi depuis des années déjà, avait répondu aux appels de ses chevaliers qui s'ennuyaient ferme sur leur fief. Afin de faire taire l'envie de bataille de certain et pour s'assurer qu'ils n'iraient pas s'entredéchirer comme ils aimaient si bien le faire contre les Dorniens. Poussant un profond soupir, le suzerain des Terres de l'Orage se décida à descendre parmi la foule dense que l'annonce d'un tournois avait ramené. Des chevaliers en quête de victoires, des pères accompagnant leurs filles pour leurs trouver le parti qu'elles méritaient, des catins, des jongleurs, un homme qui faisait fureur avec le Zequion qu'il avait ramené des terres lointaine de  Yi Ti, tout ce beau monde se massait, criait, chantait à tue tête et promettait mont et merveille.

Le soleil commençait à atteindre son apogée lorsque le seigneur arriva parmi les hommes qu'il avait disposés à droite et à gauche, glanant des informations et surveillant les débordements que l'alcool, les mêlées et les règlements de compte ne tarderaient pas à déclencher. Mieux valait être prudent devant un tel rassemblement d'hommes et de femmes.

Pour l'heure, il se contentait de venir saluer là un chevalier qu'il connaissait, ici un seigneur trop vieux pour combattre. Dans moins d'une heure, les combats prendraient place et déjà certain destriers piaffaient d'impatience dans l'air chargée du tournois. Cette journée promettait d'être d'une beauté à couper le souffle.
     

     
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Alessander avait chevauché pendant deux jours complets, avec un sourire sur les lèvres. Les echos du tournois lui étaient arrivés depuis longtemps et si le cygne noir avait hésité à se rendre au combat, par crainte d'y croiser ses parents, il avait fini par céder à l'appel des armes. Les joutes, l'odeur des armes qui s'entrechoquaient et la gloire ne pouvait que le faire se rapprocher un peu plus des hautes tours d'Accalmie. Il chevauchait seul, une fois n'est pas coutume, chevalier solitaire. Enfin, presque. Un jeune page le suivait, un bâtard qu'il avait récupéré sur les terres de la couronne et qui lui avait juré fidélité après qu'Alessander lui eut sauvé la vie. Nicholas Hill était le fils d'un petit seigneur qui rêvait de devenir chevalier. Mais son père ne lui offrirait jamais le goût des combats et le cygne noir en avait décidé autrement. Se présentant comme le fils héritier de Criston Desdaings et donc du Conflans, montrant la bague qui brillait à son index droit.

Toujours était-il, qu'après avoir acheté un cheval au gamin, Alessander avait très vite compris qu'il pouvait se révéler un très bon combattant. Acharné, prêt à tout, le bâtard aux cheveux aussi blonds que les Lannister faisait preuve d'une force de caractère exceptionnelle. A peine arrivé, les deux hommes rejoignirent la tente qui leur avait été réservé. Alessander savait qu'il ne passerait pas avant la fin de journée et en profita pour se servir un verre de vin de la Treille. Il ordonna à Nicholas de s'occuper des chevaux pendant que lui-même partit rencontrer ceux qui seraient ses futurs concurrents. Dans quelques heures, il serait à son tour sur son étalon de combat, aussi noir que l'homme qui le chevauchait. Le cygne n'avait jamais prisé les juments et depuis toujours, il se battait sur cet énorme étalon au caractère ombrageux.

Regardant les visages qui défilaient devant lui, il glissa une pièce à un jongleur, en profitant pour s'approcher d'une splendide blonde qu'il n'avait jamais vu mais qui déjà lui plaisait. Au vue de sa tenue, elle était noble. Un défi bien plus important alors. Car les femmes nobles étaient éduqués pour savoir répondre aux avances d'un homme aussi terrible que l'était le cygne noir et ses prunelles dans lesquelles elles se plaisaient à se perdre. En ferait-elle de même ? Il l’espérait secrètement. C'était si agréable de lutter pour ce que l'on désirait.

Pensez vous qu'il parviendra à enchainer sept balles ? demanda-il, avait d'offrir un sourire à la demoiselle. Alessander Desdaings, c'est un plaisir de rencontrer telle beauté avant de combattre.

Parviendrait-il un jour à cesser ses manigances pour attacher son cœur à une femme ? * Jamais * pensa-t-il avec fureur. Car il ne pouvait offrir la faiblesse de l'amour à une inconnue. C'était sa mère et sa mère seule qui possèderait pour l'éternité les faveurs du brun.
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Sur la pointe de Durran, trônait majestueusement la puissante forteresse que l'on nommait Accalmie. La place avait habitée tour à tour les famille Durrandon, Baratheon et maintenant Connington. La puissante demeure de la Main du Roi allait bientôt rugir des cris de la foule en folie qui allait se presser pour assister aux joutes. Il n'y avait rien de comparable à l'attente d'un tournoi se disait Elbert. Cette ambiance électrique, cette compétitivité rendait événements toujours plus savoureux. S'il était déjà plaisant d'y assister, y participer vous prenait directement dans les tripes. Si pour les spectateurs, les joutes demeuraient des actes dignes d'être mit en chanson pour les participants, elles étaient l'occasion de se tester et de faire une nouvelle collection de bleus et de courbatures. Les adversaires les plus nombreux seraient les Orageois à n'en pas douter. Il était naturel que les vassaux de la Main se présentent en masse pour honorer leur suzerain. En arrivant la veille face à l'énorme forteresse, Elbert eut une pensée émue pour Robert Baratheon. Cette masse de muscle, il l'avait côtoyé dans son enfance quelques années avant qu'il ne parte faire la guerre aux Targaryen et perde la vie contre le roi. En tant que résident de la Cour Royale, il avait été naturellement mit au courant de la tenue de ce tournoi. Le jeune homme en sa qualité de Chevalier  avait fait la route en compagnie des représentants de la famille Royale, dont Daenerys Targaryen à qui il avait liée son épée. Depuis qu'il la côtoyait, il se sentait quelque peu changé. La dragonne avait une influence positive sur lui. De par sa nature enfantine, cultivée et craintive, Elbert se sentait  obliger de la protéger mais également apaisé par sa simple présence. Quand à ses prunelles d'améthystes, elles l’envoûtaient totalement mais de cela, il n'en soufflait mot.

D'habitude pour les tournois se passant à l'extérieur de Port-Real et du Val, le jeune homme logeait dans son pavillon personnelle mais en tant qu'épée lige de la princesse sœur de son altesse Rhaegar, il jouissait de la chance de disposer d'une chambre à Accalmie. Sa pièce de logement se trouvait bien évidemment juste à côté de celle de la princesse afin de pouvoir intervenir dés le moindre signe de danger. Que pouvait bien avoir à faire une dame de son rang d'une épée lige alors qu'elle disposait déjà de la blanche garde ? Comme l'avait fait remarquer si brillamment Elbert et ce sans que sa mère n'ait à lui souffler l'idée, en cas de conflit entre deux dragons à qui allait la fidélité de  la garde royale ? Selon leur nombre et selon l'homme en question, elle varierait indubitablement. Cette argumentation avait été sa base principale pour amener Daenerys à le prendre comme protecteur. D'habitude, il veillait une grande partie de la nuit devant sa porte mais comme il allait participer au tournoi, la dame lui avait permit de prendre du repos. C'était tout naturellement qu'en guise remerciement (et parce qu'il en pinçait pour elle), qu'Elbert comptait lui proposer de porter ses couleurs au tournoi.  Après s'être soigneusement vêtu aux couleurs de sa maison et avoir revêtu une cape d'un bleu ciel remarquable, il s'assura que la princesse fut bien réveillée en envoyant dans sa chambre une servante. Une fois ceci fait et avec l'autorisation de cette dernière, il pénétra dans la chambre pour prendre son petit déjeuner en compagnie de celle qu'il avait jurer de protéger. Le jeune homme prit un déjeuner léger agrémenter de pain et de fromage. Il lui tardait d'aller admirer la lice et de se mêler à la foule des participants pour voir si des noms ronflants et étranger aux Terres de l'Orage allaient se présenter à ce tournoi.


« Princesse, vous m'avez accordé hier le droit au repos en vue de participer à ce tournoi. En tant que votre protecteur ce serait pour moi un grand honneur que de combattre en votre nom et pour vos couleurs.»

Ses mots avaient été sélectionnés avec soin et choix. Il voulait à tout prix qu'elle accepte et avait parlé avec sa voix la plus douce et la plus sincère pour formuler sa demande. En ce monde, deux dames méritaient qu'il se batte en leur nom : sa propre mère et la princesse pour qui il nourrissait des sentiments. Le geste politique et d'intrigue avait été vaincu par ses propres envies et son ressenti !
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Le tournoi d'Accalmie
Briser sa lance n'est pas une option
L'ébullition d'avant un tournoi était toujours quelque chose qu'Aethon adorait, dans les rues d'Accalmie, il était sur son cheval, vêtu simplement d'une simple tunique de coton blanc et d'une veste d'un vert sylvestre. S'il pouvait donner l'air débraillé, la simple vue de la qualité des tissus montrait qu'il était bel et bien un noble à cheval. Pour l'occasion, les rues de la cité étaient bardées de fanions, de fleurs, certains marchands avaient disposé des étales sur le pavé, hélant les gens qui affichaient tous des sourires. Ce tournoi offrait une nouvelle bouffée d'air aux nobles et au petit peuple, les premiers pouvaient se combattre, oubliant les frustrations d'une paix tranquille et pour les autres oublier leurs labeurs. S'arrêtant à une étale, le Velaryon acheta une pomme qu'il croqua de façon nonchalante alors que son cheval fendait la foule d'un pas tranquille, il pouvait voir ici et là de futurs adversaires, certains étaient comme lui, flânant de façon décontracté avant la joute, d'autres portaient déjà leurs armures, défilant devant les regards admiratifs des enfants avides. Le Sire de Lamarck continua de déambuler encore quelque temps, à vrai dire, c'était la première fois qu'il venait à Accalmie et la cité était impressionnante bien qu'il trouvait qu'elle avait un petit coté austère. Il faut dire qu'il comparait à Port-Réal ou alors à Lys ce qui n'était peut-être pas forcément de bonnes comparaisons.
Passant dans une rue plus large, il se dirigea vers la porte de la cité afin de rejoindre le tournoi, il avait du temps devant lui, mais il préférait y retourner maintenant histoire de voir les autres chevaliers plus en détail et aussi, mettre une armure n'était pas si évident que ça alors autant ne pas avoir de mauvaises surprises à la dernière minute. L'endroit était encore plus peuplé, un flot ininterrompu de gens aux toilettes colorées allaient et venaient, des musiciens sur un balcon déversaient une musique festive, Jon Connington n'avait pas lésiné sur les moyens ce qui n'était pas pour lui déplaire vu qu'il était arrivé ici il y a déjà trois jours afin de découvrir les alentours. Il avait logé dans une taverne le temps que son équipage arrive depuis Marée-Haute, depuis hier, il avait son pavillon et il n'avait plus qu'une chose à faire, participer à la joute, la mêlée et l'archerie n'était pas ce qu'il préférait. Pour l'archerie, sa capacité de viser juste était une honte, même dans les meilleures conditions, il était capable de rater sa cible. Pour la mêlée, il préférait ne pas dévoiler ses bottes secrètes, après tout même si la paix était bien implantée, on ne savait jamais ce qui pourrait se passer non ?

Arrivant vers la porte, il vit un petit attroupement et remarqua une scène et un groupe d'artistes itinérants. Ces derniers jouaient la Rébellion de Robert et Aethon, du haut de son cheval s'arrêta pour regarder la pièce qui ne manquait pas d'humour avec un Robert Baratheon affublé d'une tête de sanglier, une bête qu'il adorait chasser. Des éclats de rire ponctuaient chaque action des comédiens, ils savaient y faire, que ce soit le vieux ou le jeune, la noble dame où le paysan, tous riaient, profitant de ce tournoi et le lord chevalier ne fut pas peut fier de savoir que bientôt, il allait lui-même offrir un spectacle bien plus douloureux pour lui. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas jouté, il espérait juste ne pas échouer dès la première lice, après tout, d'après la missive qu'il avait reçu, des chevaliers de prestigieuses maisons se présentaient pour la joute et il doutait de briller, mais c'était tout de même un moment exaltant à vivre et pour rien au monde, il n'aurait manqué ça !
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Le tournoi d'Accalmie
Je suis trop vieux pour ces conneries...
Alekyne admira l'épée, il se tourna vers la source de lumière et un bref instant, un éclat apparut sur le fil de la lame, c'était une belle pièce. Il regarda ensuite le pommeau et eut un léger sourire en voyant le renard moqueur dessus. D'un geste souple du poignet, il fit valser la lame autour de sa tête avant de remettre l'épée dans le fourreau et il se tourna vers le forgeron qui attendait l'approbation du seigneur. "C'est une lame splendide." L'artisan fut satisfait et après que le Florent est donné la petite bourse de dragons d'or, il laissa le bieffois qui s'installa sur un siège de campagne et se servit une coupe d'un vin léger, il ne servait à rien de tituber vers sa monture sauf si l'on voulait devenir le futur sujet des railleries des différentes Cours de Westeros. Il portait déjà le bas de son armure rutilante, un léger filigrane d'or parcourait l'armure en des motifs d'hermine, c'était là aussi un bel ouvrage et le prestige d'une maison se lisait très souvent dans l'armure et les Florent avaient de l'argent, assez pour se permettre cette chose fantasque qu'une armure aussi belle. Une chose était sûre, c'est qu'il n'avait pas tenu sa promesse, il avait dit plus de joutes, mais dès qu'il avait appris qu'Accalmie allait en accueillir une, il n'avait pas hésité. Mais contrairement aux autres, il ne quittait pas son pavillon, enfin, il déambulait dans le camp, mais il n'avait pas été dans la cité, l'agitation qu'il y avait ne l'amusait plus comme avant.
Dehors, il pouvait entendre le bruit des écuyers, des artisans gravitant autour des chevaliers en règle générale. Il y avait toujours besoin de nouveaux fers, de retaper une armure entre deux lices, le campement était une vraie ville à elle toute seule, des gens de la noblesse se promenaient ici aussi, car parfois, le jeu des alliances et de la politique pouvait avoir un regain d'intérêt dans ce genre de lieu, mais Alekyne savait que personne ne viendrait le voir, sauf son écuyer lorsqu'il serait temps pour lui de mettre entièrement son armure pour aller affronter un adversaire. En attendant, il restait dans son pavillon à se souvenir des tournois de naguère, ce souvenir lui réchauffa le cœur avant de penser à Lizzie et un lourd soupire s'échappa de ses lèvres. Même morte, elle restait là, tel un fantôme qui refusait de partir, c'était un boulet qu'il traînait, et même s'il ne se plaignait jamais, et que face aux autres, il avait l'air d'un homme heureux alors que dès qu'il était seul, une mélancolie morbide l'habitait, il aurait aimé l'oublier, n'être plus qu'une note en bas de page. Prenant une gorgée de vin, il sentit le liquide rafraîchir son gosier et étendre une douce chaleur dans son ventre, au moins il n'était pas porté sur l'alcool, c'était déjà ça.

Comment allait se dérouler la joute ? Il n'était plus aussi fringuant qu'avant, de jeunes loups voulaient briller, offrir à une damoiselle le prix de Reine d'Amour et de Beauté. Alekyne lui voulait juste ressentir cette sensation d'être vivant lorsque le destrier foulait le sol, la tension dans les muscles portant la lance, ce souffle se répercutant dans le heaume, le craquement, la liesse de la foule. Repenser à tout ça le fit sourire, qui sait ? Peut-être qu'au final, cela l'aiderait à reprendre pied, ne pas rester uniquement dans son fief. Un bruit dehors le fit se tourner, observant par l'ouverture de sa tente pour voir la foule dehors, vraiment, c'était toujours aussi vivifiant que de participer aux tournois.
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Le tournois d'Accalmie
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Une mère as sans doute plus de vertu que le noble coeur de l'admettre.. La remise en question et le doute de ses actions reste purement (et surement) la plus précieuse de ces qualités. Rhaella Targaryen n'allait pas contre cette logique et de toutes les façons, elle le faisait assez bien savoir.. Pour le bien du public, il avait été décidé que Daenerys soit présente au côté de ses neveux escortée par sa nouvelle épée. Le monde extérieur lui semblait bien étrange tout à coup,  elle qui ne l'avait fréquenté que dans les livres et qui l'effrayait la plupart du temps. Parée de tout ces bijoux et coiffée de manière à tout de même laisser onduler quelques mèches d'argent, Daenerys scruta son reflet dans le miroir de sa chambre. Une journée magnifique ce prévoyait à l'horizon, les fleurs et l'hospitalité des Connington lui devinrent rapidement source de sourires constant. Un far léger sur ses joues et Daenerys rougit. Il n'y avait, après tout, aucun mal à quitter ses murs, surtout pour une princesse de cette ordre ! Mais cela restait plus fort que sa volonté propre et ses peurs manquèrent de la faire fondre en larmes..

Une apparition de sa suivante et Daenerys secoua la tête pour faire disparaître ses vilaines rougeurs. Elle descendit à l'étage et cela escorter par plusieurs jeunes femmes dont l'une, visiblement très populaire, se fit complimenter d'avoir sous son aile si belle compagnie à servir que celle de la jeune princesse. La petite foule arriva bien vite dans le petit salon et le déjeuner venait à peine d'y être entamé. Daenerys y retrouva Elbert et pria, d'une voix pétrie de douceur, ses petites dames d'atour de la laisser. Elles quittèrent la pièce à la manière de fourmis retournant chacune à leur ouvrage. Daenerys s'installa près du chevalier suivit rapidement d'une jeune servante qui lui apporta son thé.. Elle pris soin de sourire puis, consciente d'être observée, resta longuement perchée sur le regard d'Elbert qui semblait scruter son arrivée.

Elle n'avait eu coeur à le lui dire ainsi, mais elle le trouvait si beau qu'elle avait bien du mal à le cacher dans son coeur de petite fille. Elle resta donc là, les yeux innocents et contemplant sa superbe allure. Elbert Arryn imposait de lui même l'idée du jeune chevalier hardant, il en avait le physique bien sur, mais tout autant l'esprit pour ce faire d'une proposition qui manqua de faire rougir la petite Targaryen.

« Il n'est rien que je puis vraiment vous refuser, dit t-elle d'une voix claire, vous m'honorez un peu plus chaque jours et voilà que c'est votre vie que vous mettez à mes pieds.. Mon coeur ne s'aurais vous entraîner à la mort mais, par ma foi, ma confiance en votre talent est sans limite.. J'accepte »

Il y avait quelques tremblement dans ce jolie timbre. L'idée que la mort guette tout les participants avait effleurer Daenerys et de loin ! Si tôt ces mots prononcer, la pauvre petite regretta, craignant qu'il lui arrive malheur.. Bien sur, elle l'avait dit, Daenerys avait toute confiance en ses talents ! Mais la cruautés des participants n'était jamais exclut de bafouer l'art et la manière de battre dignement. Arborant la mine d'un enfant coupable, Daenerys scruta son thé en faisant trembler sa cuillère. Elle attendait l'heure fatidique et cela très inquiète ..



Rhaenys Targaryen
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Le tournoi d'Accalmie


Rhaenys avait fait le trajet de Port Réal jusqu’à Accalmie à cheval. Elle appréciait grandement de chevaucher au lieu d’être enfermé dans une litière. Elle avait pu papoter avec ses dames et ses servantes. La jeune princesse n’était pas spécialement excité à l’idée de ce tournoi, mais plutôt par l’optique de quitter le Donjon Rouge. Elle pouvait ainsi profiter des différents paysages et sentir le vent de la mer s’enfouir dans sa chevelure brune. Les Connington avaient quitté provisoirement la Griffonière pour s’établir à Accalmie le temps du tournoi. C’était une forteresse austère et à allure peut accueillante mais cela l’importait peu. Son père n’était pas présent mais son frère l’avait accompagné. Les deux enfants royaux allaient donc représenter leur père. Dès qu’elle fut arrivée, la jeune femme alla présenter ses hommages à la main du Roi et à sa Dame avant de se retirer dans ses appartements.

Le jour du tournoi était arrivé et l’effervescence des lieux se sentaient même dans les appartements de la Targaryen. Ses servantes ne cessaient de comméré sur qui allait gagner ou perdre. Tout en se préparant, le dragon ensoleillé regarda par la fenêtre pour voir les étendards flottaient sous le vent. Elle repéra le sien. Le maître d’arme du Donjon Rouge avait accepté de porter les couleurs de la jeune femme, c’était un excellent bretteur et jouteur. Il avait même appris à la princesse à se servir d’une épée bâtarde, d’un arc et d’une pique. Ce n’avaient pas été l’activité préféré de la brune mais elle appréciait grandement les exercices. Préférant opter pour un style naturel, Rhaenys ne s’encombra pas d’une robe trop imposante et d’une multitude de bijou. Une bague à son majeur gauche représentant un dragon tricéphale enroulé autour d’un soleil et une petite tiare.

Dehors l’excitation était encore plus présente. Mais avant d’aller s’installer dans les tribunes, la jeune femme alla trouver son chevalier pour lui souhaitait bonne chance et pour enrouler son ruban autour du poignet du maître d’arme. Une fois cela fait, elle repartit vers la lice. De nombreux nobles commençaient à se masser. Elle repéra bien vite sa tante de par sa chevelure argenté qui perçait à travers les autres. Le sourire aux lèvres et d’humeur joyeuse, la fille du Roi rejoignit Daenerys. Elle croisa Elbert Arryn. Celui-là tourné autour de la dernière-née de Rhaella un peu trop et Rhaenys se méfiait grandement de cette homme. Mais elle le salua avec le sourire et en restant avenante.
« Ser Arryn. Je vous souhaite bonne chance pour le tournoi et puissiez honorer les couleurs de ma tante . »

Elle s’avança vers la jeune fille aux cheveux argentés.
« Daenerys ! Je suis heureuse de te voir. Cesse donc te t’inquiéter. Personne ne va te manger et tout se passera bien. Détends-toi et profite du spectacle. »

Rhaenys attrapa la main de sa tante pour la détendre.



lawina



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« le tournoi d'accalmie »
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Accalmie • lune 3 an 298

Que la route avait été longue ! Et pourtant, Silithia n'était pas assez fatiguée pour déjà s'asseoir. Elle devait se montrer, attirer les regards et offrir maints et maints sourires à des personnes qu'elle parvenait à mépriser au premier regard. Entre ceux du peuple qui ne sentaient pas meilleur que leur bétail, ceux de la noblesse qui osaient la regarder, elle, douce colombe d'apparence, de haut ou en la déshabillant de leurs yeux. Elle les haïssait, mais n'en disait rien. Peut-être préférait-elle sourire à qui elle le souhaitait, plutôt que de se forcer auprès de tous. Elle posa son regard sur les tentes de chevalier, cherchant laquelle était celle de son frère. Arrivé plus tôt qu'elle, puisqu'il voyageait sur un coursier bien plus rapide et bien plus endurant que ceux qui tiraient le carrosse, il n'avait pas pris le temps d'indiquer l'emplacement de sa tente à sa famille puisqu'il avait bien trop hâte de rejoindre la piste, monté sur son cheval de tournoi -un autre cheval, puisqu'un cheval de voyage ne pouvait lui servir lors des joutes.

La blonde avançait, l'air paisible, au milieu de tous ceux qui se massaient là, trépignant plus encore que les chevaux nerveux, se faufilant sans peine entre tous ceux qui se bousculaient. Elle avait l'impression qu'un simple regard glacé pouvait faire s'écarter quelqu'un de son passage, peut-être même était-ce le cas. Elle maudissait, au plus profond d'elle-même, sa mère, pour n'avoir pas épousé un homme de bien plus grande maison. Bien sûr, la colombe aimait tendrement son père, bien plus que quiconque, mais ses rêves et ambitions la poussaient à voir loin, beaucoup plus loin. Trop loin, même, puisqu'elle songeait bien souvent qu'elle avait tout d'une Reine.

Une main sur son épaule la fit sursauter et tournant son regard vers celui qui l'importunait, elle trouva le regard brun de Taena. Elle fronça les sourcils ; pourquoi avait-il fallu que ce soit elle ? N'aurait-elle pas pu tomber sur Shana, Iline, ou l'un de ses frères ? Qu'elle aurait voulu voir Harlan ou Lymond arriver vers elle pour lui montrer encore une de leurs folies ; tous deux ne pensaient presque qu'à festoyer, à goûter à toutes les viandes existantes jusqu'à ce qu'ils soient édentés, à goûter aussi à mille plaisirs charnels, tant qu'ils étaient encore capables de faire toucher le ciel à une femme. Silithia aimait beaucoup leur légèreté, et la préférait amplement à l'accent chantant de Taena. Elle ne comprenait toujours pas comment Symond, l'héritier-même de sa famille, avait pu mettre de côté tout son honneur et ses responsabilités pour épouser une femme comme elle. La blonde comptait bien empêcher le mariage, avant qu'il ne soit trop tard.

-Que tu es belle !, s'extasia Taena sous les prunelles froides de la lady aux trois bateaux. J'imagine que tu cherches Symond, il est là-bas, va donc l'encourager !

Un rire léger franchit les lèvres brunes de la Myrienne, tandis qu'elle poussait très légèrement Silithia en direction d'une tente. La blonde lui offrit un sourire si froid qu'il semblait taillé dans le Mur lui-même, se dégagea vivement de sa poigne légère, s'en allant vers l'endroit qu'on lui avait indiqué. Elle entra en appelant simplement son frère d'une voix douce et, une fois à l'intérieur, elle trouva son frère occupé à fixer ses pièces d'armures à l'aide d'un jeune homme qui ne prononça pas un mot, inclinant respectueusement la tête en quittant les lieux puisque le regard de la nouvelle arrivante avait suffi à le lui ordonner.
Symond tourna la tête vers elle.

-Je vois que tu as suivi mes conseils, dit-il avec un sourire en coin.
-Était-elle obligée de venir ? Ne crains-tu pas de jeter le déshonneur sur notre famille en l'amenant ici ?, demanda Silithia en arrachant un soupir exaspéré à son frère. Lui as-tu déjà dit de cesser de me tutoyer ? Je ne sais pas comment sont élevées les Myriennes, mais elle n'est pas chez elle ici, et elle ferait mieux de s'accoutumer.
-Je sais que tu ne m'écouteras jamais, mais mes sentiments pour elle sont sincères. Je l'aime, et ni toi ni personne n'y changera quoi que ce soit. Je compte bien me marier avec elle, et nous aurons un fils grand et fort, un héritier qui saura diriger Belle-Île, Belcastel et toute notre maison avec autant de sagesse et de droiture que Père.
-Et Gared ?

Puisqu'au fil des secondes, le silence s'éternisait jusqu'à en devenir trop lourd, Silithia répéta sa question. Symond était comme sourd, refusant d'écouter, d'entendre toute la vérité que trouvait sa sœur à sa relation avec Taena, et avec la constante méprise qui avait régné entre Gared et tous les membres de sa fratrie. Exaspérée, puisque le silence durait maintenant depuis quelques minutes, la blonde renonça et quitta la tente, mettant une dernière fois en garde son frère avant de s'enfoncer à nouveau dans la foule.

-Pensez-vous qu'il parviendra à enchaîner sept balles ? Elle tourna la tête vers celui qui lui adressait ainsi la parole, haussa brièvement les sourcils. Alessander Desdaings, c'est un plaisir de rencontrer telle beauté avant de combattre.

La colombe se tourna complètement vers lui, avant de jeter un œil au jongleur. Elle ne savait pas s'il parviendrait à enchaîner les sept balles et, à vrai dire, elle s'en fichait. Cependant, elle sourit doucement, puisqu'il était très charmant, mais surtout parce qu'il était l'héritier du Conflans, et qu'elle ne pouvait pas laisser passer un tel homme devant elle sans au moins se présenter et se faire connaître. Son regard scruta avec attention les gestes du jongleur, visiblement bien habile, et elle posa un regard calme sur le cygne qu'une bien sombre réputation précédait.

-Je doute que n'importe quel homme soit engagé par lord Connigthon pour un tournoi tel que celui-ci. Je suis sûre qu'il enchaînera ces sept balles, tout comme je suis sûre que vous enchaînerez plusieurs verres de vin pour vous remettre des joutes, messires. Elle sourit, aussi douce que du velours, sa voix chantante lui conférant un charme inexorable. Ses fins doigts vinrent se saisir doucement des pans de sa robe d'or pâle, elle la souleva légèrement, s'inclina comme elle se devait de le faire, et releva ses yeux de glace vers le jeune homme en redressant la tête. Lady Silithia Farman, enchantée également.
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"Allons, allons! Pressons, le monde n'attend pas messieurs!"

Tyrion était fatigué. Fatigué, et surtout en retard. Alors que déjà presque toute la cour se pressait à Accalmie, il ne faisait qu’en apercevoir les remparts, forteresse fièrement dressée face à la mer traîtresse et agitée qui ronflait, inlassablement, sourde menace cachée pour tout insensé qui aurait tenté de s'approcher des côtes maudites de cet endroit par ailleurs rempli de majesté. Et de majestés en ce moment, songea Tyrion.

Sous les remparts imposants et légèrement en dehors de la ville se dressait déjà tout un village de tentes aux couleurs bariolées, dressées là pour accueillir toute la noblesse et toute la foule drainée par cet évènement exceptionnel. La couronne doit vraiment craindre pour sa vie a dépenser ainsi une fortune en festivités. Partout des carrioles et des gens s'agitaient, et la ville habituellement déjà grande, longue créature de vie rampante et ployante sous un climat sans cesse déchiqueté par la mer avide de sang, se transformait en une gigantesque masse de mâts, de tentes, de drapeaux et de chars à bœufs décorés, tous plus fantasques les uns que les autres.

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Ordonnant qu'on trouve l'endroit qui nous était alloué, et ayant comme idée que je m'y rendrais plus tard, afin de laisser aux hommes le temps de dresser les éléments propres à représenter la riche famille Lannister, je décidais pour l'heure d'aller vagabonder en ville et de chercher quelques têtes familières parmi la foule. Achetant tout d'abord un pain au poisson à un chaland, que je m'empressais de dévorer (je mourais de faim), je me surpris à parcourir du haut de mon cheval les pavés encombrés et les chemins de terre de ces rues enfiévrées, décorées de mille couleurs et où les trompettes résonnaient. Au loin, on entendait déjà le fracas des armes des chevaliers à l'entraînement.
J'arrivais en retard et désespérais de trouver une tête connue en une telle cohue, mais je ne pouvais me résoudre à délaisser tout ce chaos vivant, véritable tableau mouvant de l'exubérance et de la joie éphémère mais réelle. Vêtu de mon armure de voyage (on est jamais trop prudent, même sous la paix du roi), je vagabondais du haut de ma monture. Par deux ou trois fois je crus reconnaître une silhouette familière mais jamais je n'eus de certitude.

Quand il devint évident que je ne trouverai plus personne, je me décidais à rejoindre nonchalamment les quartiers Lannister. Mais peut-être sur le chemin la destinée me ferait-elle la joie de retrouver une connaissance?
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Lune 3, An 298

Orys lui avait parlé d’un tournoi dans les terres de l’Orage, à Accalmie précisément. Mezzara était rarement allé dans cette région de Westeros, elle était donc curieuse de découvrir ces nouveaux paysages qui allaient s’offrir à ses yeux. Cependant elle fut bien déçue. Ce n’était qu’une vaste étendue de terre austère, dont les vents marins ravagés les roches et les champs. Mais cela ne la décourageait pas. Et la vue de la solide forteresse, ancien fief des Baratheon provoqua son émerveillement. Bien que son allure lui rappelle le sombre mur noir de Volantis, derrière les remparts un château solide s’y trouvait. Et non une ville. La blonde ouvrait de grands yeux comme une enfant découvrant le monde ce qui provoquait des ricanements moqueurs du dornien qui l’accompagnait. Le Santagar savait très bien que sa femme découvrait tous les jours les nouveaux visages de Westeros et bien que cela fasse maintenant trois ans qu’ils étaient mariés, la voir s’émerveillé pour quelque chose de basique le faisait rire. Le chevalier alla donc s’inscrire tandis qu’elle repérait un endroit où qu’ils puissent s’installer.

En revenant Mezz put voir un large sourire sur les lèvres de son époux. Elle lui demanda ce qui provoquait ce joli sourire et il lui répondit qu’il allait jouter contre son frère aîné. Les frères Santagar ne s’était point depuis de nombreuses années et l’étrangère savait à quel point la famille était important pour Orys. Au passage il lui annonça qu’aucun Volantains n’était attendu donc qu’elle ne risquait rien. Les yeux de Mezzara pétillèrent à cette nouvelle et sans demander son reste, elle partit en exploration. Mais la blondinette ne connaissait strictement rien au tournoi et bien vite elle se perdit à travers les différentes tentes des différents chevaliers. Il y avait trop d’étendard différent pour qu’elle puisse s’y retrouver. Mais elle ne s’affola pas, elle gambadait joyeusement, curieuse de voir les différents chevaliers venus des différentes contrées. Les chevaliers du nord étaient ceux qui intriguait le plus la jeune femme. Ils avaient le visage dure, austère et peu chaleureux. Massif et le visage durement marqué par la rudesse de leur région.

Finalement elle trouva par le plus grand des hasards les lices où la foule commençait à se masser. C’était si grand. Jamais Mezz n’avait assisté à un tel tournoi même quand elle était encore à Volantis. De toute manière, son grand père ne l’autorisait pas à assister à ce genre de mondanité. Les mœurs étaient bien différentes ici à Westeros, dans la tribune royale la blonde pouvait apercevoir la famille royal, bien que le Roi n’était nullement présent. Mais bon le reste de la famille semblait présente. La Maegyr s’installa dans une tribune et choisit une place où elle ne pourrait pas louper une seule miette du spectacle. Elle pourrait ainsi vivement encourager son seigneur époux.
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J'avais manqué mon cousin de peu, à Port Réal. A peine y étais arrivé que les événements se précipitaient, et j'apprenais qu'un tournoi organisé par Connington devait avoir lieu à Accalmie. Elbert était déjà en route, apparemment. J'avais ri de la nouvelle, et d'une voix dégoulinante de sarcasmes, négligé de vouloir y aller. Ivre avec mes compagnons d'armes, j'avais fait le tour de trois bordels différents la nuit passée, soulant et noyant tous ces mauvais souvenirs que l'évocation du nom de Connington avait réveillé en moi. Je m'étais perdu dans bien des cons, avais vomis mes tripes dans un caniveau de la capitale avant de retourner m'affaler dans ma chambre, à cet hôtel particulier que je privilégiais lors de mes rares voyages en ville. La nuit porte conseil, dit on. Je ne me rappelle pas de mes rêves de cette nuit là, mais le lendemain matin je m'éveillais avec une gueule de bois pas possible mais l'intime conviction que je devais ravaler ma fierté et m'y rendre sur le champ. Avalant quelques œufs et du bacon en quatrième vitesse, aidant la digestion d'un grand Bock de bière brune et épaisse, je débarquais dans la chambre de mon écuyer, ouvrant la porte d'un grand coup de pied, tirant tout ce petit monde du lit.


| Holà Escuyer ! Remues toi le derrière et vas réveiller les autres, c'est la guerre! |


Je m'esclaffais bruyamment en voyant le garçon manquer de vomir, son teint verdâtre présageant une cavalcade amusante. Une heure plus tard, le cortège s'ébranlait à toute vitesse et nous quittions Port Réal pour une marche à rythme soutenu pour arriver à temps pour les festivités. La chevauchée fut parmi la plus terrible jamais infligée à mes hommes ; certains restaient totalement malades alors qu'à peine mon destrier foulait la route de terre battue que je regrettais presque ma décision. Je n'étais plus tout jeune, et même si j'étais un combattant aguerri contrairement à quantité de nobliaux qui passaient plus de temps à boire et à baiser, j'allais devoir faire face à Connington, peut être même plusieurs gens de la maison du Roi. Au fur et à mesure que nous approchions, je me faisais plus taciturne, plus froid avec mes suivants, les poussant à se presser sans plus ressentir de compassion. Il fallait que je me batte, il fallait que je tape sur quelqu'un. Je me forçais à toute la tempérance dont j'étais capable, en vain. J'étais d'une fort mauvaise humeur le matin du tournoi, et refusais les catins que m'amenait mon écuyer. Jamais avant un combat. Mon humeur s'adoucit à la perspective de revoir Elbert, aussi demandais je à mes gens de préparer mes armes et mon armure, de sceller et d'appréter mon destrier. En attendant, je prendrais mon palefroi, pour me rendre près des lices en quête de mon presque-frère, d'anciens compagnons d'armes et de mes vieux ennemis. Je m'apprétais seul, en attendant. Prenais un bain brûlant pour me décrasser de la poussière du voyage, me séchais et m'habillait de cuir et de mailles, ce qu'il y aurait sous l'armure. Gain de temps, allure guerrière. J'enfilais un par-dessus aux couleurs de ma famille, et sortais dans le petit matin. Trottant doucement parmi la foule, je prenais une allure décontractée. La paix du Roi, pas vrai ? Mon regard s'illumina en apercevant Elbert... En train de parler à une jeune femme. Mon regard s'assombrit instantanément. Une targaryenne, vue sa chevelure. Le jouvenceau se plaisait il à faire la cour au Dragon ? Je me détournais, l'envie de me battre était encore plus forte, désormais. Je glissais un mot à mon écuyer, venu me rapporter que mon équipement était apprêté, affûté et graissé.


| Vas voir mon cousin, et dis lui que s'il a fini de faire le coq et de rester la queue dans le vent, il peut me rejoindre à la tente pour qu'on boive un verre avant de commencer à jouter. | dis je avant de me détourner, retournant vers le camp des jouteurs
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Fermant les yeux, je blâmais Père une nouvelle fois. La route avait été longue et épouvantable. Les servantes et les écuyers n’étaient pas plus capables d’aligner deux mots que de faire leur travail correctement. Si cela n’avait dépendu que de moi, il y a longtemps que je les aurais au mieux tous renvoyés à leurs vies misérables. Mais les bons serviteurs étaient si difficiles à trouver, et l’on ne pouvait se permettre de tous les fouetter… Qui a dit que Père n’était pas un homme magnanime ?

Et tout cela pourquoi ? Un vulgaire tournoi, perdu au milieu de nulle part,  où des chevaliers sans talents essayeraient de prouver leur valeur devant de petites idiotes émerveillées par tant de bravoure. Rien que d’y penser, j’en avais la nausée.
Quel ennui. J’aurais dû trouver une bonne raison de ne pas me présenter, de refuser.
Mais comme à son habitude, Père ne m’avait guère laissé le choix. Et pour tout avouer, le seul argument jouant en sa faveur, bien que cela n’en fût pas un à la base, fut de me dire que Tyrion représenterait notre Maison. Je grimace à nouveau. Le nain, fier représentant de la grande Maison Lannister.

Je venais à peine de poser le pied au sol que je n’avais qu’une envie : repartir. Je regarde autour de moi, avant de regarder la tente présente en face de moi. Si elle était déjà montée, c’est que Tyrion était déjà arrivé. J’avance, entre dans la tente, qui est déserte. Bien. J’ai besoin d’un bain… Je regarde la servante dans le coin de la pièce. « Un bain. Et du vin. »
Alors qu’ils s’empressent, encore heureux, de me préparer le bain, je prends le verre rempli posé sur un plateau.

Et il va falloir que je me montre. Et que je fasse bonne figure, souriante, aimable, agréable. Tant de cinéma pour tous ces gens qui n’en valent pas la peine. Le pire dans tout ce cirque, ce n’est même pas de devoir supporter le nain, c’est de devoir les croiser, eux, me courber devant eux, leur sourire et me montrer bienveillante. Les Targaryens. Je tourne la tête, sortant de mes sinistres pensées, lorsque ma servante m’annonce que le bain est prêt. Au moins une chose d’agréable dans cette journée.

Je me lève, me déshabille et entre dans l’eau chaude. J’aimerais en profiter, mais je n’ai malheureusement pas le temps. Propre, débarrassée de cette couche de crasse et de poussière, je me regarde dans le miroir, vêtue d’une magnifique robe en soie, rouge et or évidemment. Ma servante se recule, après avoir finie de me coiffer. Je me lève, reprends mon verre à nouveau plein.
Oui, allons affronter toutes ces brebis… Je pose mon verre et sors de la tente, pourvu que je ne croise personne que je ne veuille voir… Non, effectivement, ça ne laisse pas grand monde.
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Event : Tournoi d'Accalmie
★ Elle eut envie de découvrir un monde, dont elle ne savait rien.


Assise au bord de sa fenêtre, celle-là même qu'elle considérait être le rempart entre la cage que formait la cour et la liberté du monde extérieur, l'oisillon moqueur jugeait d'un œil espiègle la vie du Donjon Rouge. Le lieu, d'apparence et d'habitude si paisible et formel, devint petit à petit des plus populeux. Une masse difforme de visages se dessinait au bas. On s'y bousculait de toutes parts pour préparer les départs des uns, puis des autres, écrasants pieds et denrées au passage. Les nobles s'en furent les premiers partis, tantôt l'une dans une litière, tantôt l'autre sur un bel étalon, alors que les fourmis poursuivaient leurs basses besognes, chargeant mules et charrettes avec rapidité. « Faut pas énerver les m'ser et arriver à la bourre. » que ça gueulait à tue-tête, « Leur faut leurs habits et pas froissé qu'ils ont dit ! » répondait l'autre qui se débattait avec sa pauvre malle qui gerbait tout son pesant. Et la demoiselle ne put s'empêcher de rire, tant la scène débordait d'humour dont les bonnes gens aiment tant à se moquer. Dans le tintamarre ambiant, elle n'entendit même pas qu'on frappait à la porte. Qui l'aurait entendu de toute façon ?

Alors on frappa encore, dans la ferme intention de ne pas briser les principes, on est poli, on ne peut entrer dans les appartements d'une dame sans son consentement. Mais il est un temps de patience qu'on ne peut rallonger. Ainsi, l'on ouvrit la porte dans un grand fracas, forçant alors le minois songeur à se retourner vers l'intérieur, dans un monde qu'elle trouvait austère et peu adapté à ses envies libertaires. Là, se trouvait un homme de petite taille, gras comme un porcelet, le visage bouffis et sale, de longues larmes de sueur sur le front, essoufflé comme un bœuf. Il sentait si fort que Talya eut cru qu'il s'était roulé des heures durant dans la merde s'écoulant à Culpucier. La demoiselle se levait alors, saisissant la carafe d'eau sur la table et lui servant dans un verre d'eau dans un verre en argent. L'homme sembla refuser l'offre, mais le regard angélique et manipulateur de l'oisillon le forçait à agir du contraire. Reprenant alors son souffle, il dit enfin à la dame, qui s'en était déjà retourné à sa fenêtre, tant la curiosité lui était maladive.

▬ Vot' jument est prête M'dame Baelish, comme vous avez d'mandé.


Le sourire aux lèvres, elle remercia le garçon d'écurie et le congédia avec un signe de la main. Elle en eut presque oublié que toute cette agitation devait sa naissance en l'événement du tournoi d'Accalmie. Alors, se dressant pour se vêtir d'une robe adaptée à la montée, la jeune femme fut si rapidement sortie de ses appartements qu'elle en oublia presque le chat à sa poursuite. Évidemment, comment oublier Meraxès, elle ne pu découvrir les joutes sans son amie d'infortune. L'attrapant à la volée comme on attrape un sac à la renverse, Talya continuait son chemin avant de venir caresser l'immense crinière noire de sa monture. Le temps ne semblait pas amputer sur sa beauté et cela la rendait bien joyeuse. La féline placée dans sa cage, elle sortit avec la fougue d'un rapace pour rejoindre, elle aussi, la vie festive du Tournoi se déroulant dans l'ancien antre des Barathéon.

_____

Il ne lui fallut que peu de temps pour rejoindre la folie bouillonnante d'Accalmie. Elle n'eut pu se perdre tant il y avait de gens sur la route. Ayant malgré tout choisi de rester quelque peu éloignée du chemin, elle n'en fut pas moins coincée à la porte, avec l'effervescence commune de gens. L'entrée passée, elle ne s'attarda pas sur les échoppes, bien trop pressée de s'installer dans la tente, qu'elle espérait vidée de la présence bien désagréable de son très cher cousin. Et les dieux en furent remerciés, Petyr ne se trouvait pas dans la bâtisse de tissu à l'effigie de l'oiseau moqueur. Était-il en train d'installer ses catins ? Qu'il en fut ainsi, cela lui était si bien égal.
Revenant sur ses pas, elle fit sortir Meraxès de sa prison de bois avant d'installer ses affaires à la place la plus intéressante. Il n'y avait de réelles places qui soit avantageuse, puisque le bruit ne pouvait s'arrêter à l'entrée d'une porte de tissu. Mais elle s'y accommoderait comme tout le monde.

L'excitation ne s'arrêtait pas, son cœur battait si fort qu'elle en cru perdre le souffle. Sortant pour visualiser l'immensité du lieu, elle fut tant émerveillée que l'oisillon en bousculait un chevalier.

▬ Veuillez m'excuser, Ser, je n'ai jamais vu pareil spectacle et je m'en trouve bien abasourdie. Je n'ai point fait attention.



Se contentait-elle finalement de dire pour simple excuse.


© Never-Utopia

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Le tournois d'Accalmie
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Accalmie … quel magnifique endroit pour une promenade matinale ! Loin du bruit et de l’agitation quotidienne des rues, préservé des odeurs nauséabondes dégagées par les reflux d’égouts et des milliers de citoyens trempés de sueur de Port-Réal ..Il s’agissait d’un véritable havre de paix au milieu du chaos urbain. Domaine comme seul un riche monarque pouvait entretenir, ce refuge des suzerains n’était évidemment qu’accessible à la haute sphère de la société, soit, la famille Connington et sa cour de vassaux. Également, pour quiconque en connaissait la valeur, il s’agissait de la meilleure source d’information possible concernant les affaires. C’était bien la beauté de ces lieux; sa diversité. Le roi avait en cela eu un choix judicieux pour détemriné sa main au delà de l'amitié qu'il semblait porter à Lord Jon Connington..

Myrielle donc, était très tôt de sortie, tenant d'une main certaine sa jolie robe de soie rouge qui laissait paraître la beauté de sa taille. Quelques pas dans les couloir et la jeune lionne arriva à la hauteur de la salle du petit salon. Voyez ce port, cette ligne.. Bien inspirée étaient les mains qui avaient pu la créer ! Bien maline aussi, car de part ses charmes, Myrielle s'avait combien il était utile de se faire désirer dans ce monde.. Elle scruta un instant la pièce cacher derrière la porte. Rhaenys, Daenerys, mais aussi .. un autre homme, portant visiblement les couleurs Arryn à voir ses atours.. Myrielle grimaça.. Elle replaça sa coiffure et entra, cela avec une élégance prononcer et visible !


« Mesdames, Monseigneur.., dit t-elle en s'installant à son tour. La porte claqua et la jeune lionne grimaça à nouveau. Myrielle avait toujours été ainsi, légèrement démonstrative, mais cela était connue de tous et beaucoup la savais munie d'une sympathie certaine malgré cela Oh pristi ! Princesse Rhaenys, vous brillez de toutes beauté !   » Rhaenys avait toujours été d'une beauté certaine, Myrielle devait le reconnaître.

Elle avait d'ailleurs toujours appréciée la beauté Targaryenne, même si le saute d'humeurs de son frère Viserys la rendait quelque peu évasive sur le bien fonder du mariage entre famille. Pour l'heure, la princesse Rhaenys et sa soeur dérogeait beaucoup sur cette aspect et Myrielle ne pouvait qu'en être rassurée. Elle scruta la mine attristé de la petite Daenerys et sourit en décelant un petit côté touchant dans son regard. Myrielle elle, attendait l'heure des joutes avec impatience et avait bien du mal à sans cacher devant elles ..



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Et hop c'était dans la poche ! La jeune dame lui accordait de porter ses couleurs pour le tournoi. Il allait pouvoir combattre en son nom. S'il arrivait à se distinguer et à remporter le tournoi, il pourrait alors mettre son envie et son plan à exécution. Il était cependant encore loin de lever les bras en signe de victoire. Il y avait pas mal de beau monde qui allait participer à ce tournoi ce qui ne l'empêchait pas d'être confiant. Il était adroit autant à la lance qu'à l'épée et il ne craignait rien ni personne lorsqu'il s'agissait de jouter. Le jeune chevalier s'apprêtait à répondre à la jeune dragonne lorsque l'autre princesse Targaryenne du royaume fit son apparition ! La princesse Rhaenys lui souhaita bonne chance et il en fut honoré. Il la vit ensuite prendre la main de sa jeune tante sans doute dans le but de la rassurer. Il s'adressa alors à la Typhon née d'une voix qui se voulait rassurante. Il n'y avait vraiment aucune raison qu'elle s'inquiète.

«Je vous remercie princesse Rhaenys. Ne vous inquiétez pas, princesse Daenerys. Il est rare que des jouteurs perdent la vie au cours de ce genre de tournoi. Il y a plus de chance qu'ils tombent dans les pommes à force d'avoir trop bu plutôt que d'un coup mal placé. Je porterai vos couleurs, il ne pourra rien m'arriver.»

Un sourire sincère et doux ponctua sa dernière phrase. La petite princesse avait tendance à s'inquiéter et à s'effrayer pour un rien. Ce comportement avait le don de le toucher et de réveiller ses instincts de protecteur. Une blondinette vint se joindre à eux et le jeune homme les invita à descendre afin de pouvoir observer les lices et observer les participants. Qui sait, peut-être l'une d'entre elle trouverait en ce jour son futur époux ? Seuls les Sept pouvaient répondre à ce genre d'interrogation. Une fois descendu sur le lieu des réjouissances, il aperçu une blonde assise dans les tribunes et croisa même un nain qui ne devait être que Tyrion Lannister au vu de son accoutrement qu'aucun roturier ne pourrait jamais se permettre. D'un petit mouvement de tête, il salua le dernier né des Lannister qui n'était sans doute pas venu ici pour jouter au vu de sa taille, ses bras et ses jambes torses. Un jeune home le héla alors. Le genre à être un écuyer. Un écuyer encore bleu. De la manière dont il s'exprima, Elbert comprit que le jeune gars cherchait ses mots. Son cousin lui ayant sûrement parler de manière grossière, une façon de communiquer que l'écuyer ne pouvait pas utiliser pour s'adresser au Faucon de Lumière. Il avait comprit cela dés qu'il avait entendu le prénom « Denys ». Ce vieux briscard avait donc lui aussi décidé d'être de la partie ce qui allait mettre un peu de piquant dans cette joute. Avant de lui répondre, le jeune homme se tourna vers la Typhon née et lui glissa quelques mots.

«Si ces dames veulent bien m'excuser, mon cousin réclame ma présence. Cela fait un moment que nous ne nous sommes plus vu et je m'en voudrai de gâcher nos retrouvailles familiales. Je vois que vous êtes entre de bonnes mains princesse. Votre tante sera à même de veiller sur vous pendant mon absence.»

Un sourire et une petite révérence pour chacune de ses dames et le jeune homme s'éloigna. Il suivit l'écuyer pour rejoindre le pavillon de son cousin. Il ne prononça pas mot à l'écuyer pendant tout le trajet dans le simple but de le taquiner. Le pauvre devait en voir des vertes et des pas mûres s'il servait Denys. Il devait aussi également prendre pas mal de bon temps à base de vin et de con!Dés qu'il aperçu son cousin, Elbert parla d'une voix forte et amusé par la situation.

«Alors cousinet, on a quitté les Portes de la Lune pour venir respirer le sel marin d'Accalmie ? Je suis plutôt de trouver ici, agréablement même ! Nous allons pouvoir leur prouver ensemble la supériorité des Chevaliers du Val. En parlant du Val ... rassure moi ... cet écuyer tu l'as vraiment attraper chez nous ? Il me semble être aussi dégourdi qu'un sauvage des montagnes ha ha ha ! Je rigole, ne t'offusque pas pour si peu mon gaillard ! »

Le chevalier ébouriffa les cheveux du garçon d'un air paternel avant de se diriger vers l'intérieur du pavillon de Denys. Il était curieux de voir ce que son cousin allait lui raconter et surtout ce qui l'avait motivé à s'éloigner si loin du Val. Sans doute des futilités. Denys avait toujours eut le don de céder à ses envies. De nombreuses femmes et sans doute presque autant de bâtards pourraient vous le confirmer. Il espérait que les délices du Val allait lui ramener de bonnes nouvelles en provenance de leur contrée natale !
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