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Event 3 : Une riposte houleuse.
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La question de Gysella était certes un peu déplacée mais il n'y voyait pas d'inconvénient. Si elle voulait prouver sa valeur, libre à elle de le faire mais elle ne devrait pas venir se plaindre si son excès de confiance venait à lui coûter la vie ou l'usage d'un membre. Il était temps de voir si elle était capable de s'en sortir seul sans l'appui et la présence de son capitaine. Elle en avait les capacités. Il ne restait plus à voir que si le Dieu Noyé était bel et bien de son côté.
«Fais à ta guise la Bonfrère mais t'avise pas de mourir. J'ai pas envie d’annoncer ça à ton oncle.»
Ses yeux se posèrent sur les flammes qui commençaient à se répandre sur le navire. Il entendait le cri des combats menés par Gygy et ses hommes. Il restait là immobile. Ses hommes parlaient du Silence qu'ils avaient vus. C'était peu probable. Euron devait toujours être solidement enchaînés dans la prison dans laquelle il s'était fourrée à cause de son orgueil. Il entendit des cris mais ce ne fut pas ceux auxquels il s'attendait. Les hommes du bateaux en feu tentait de monter à bord de son Snekkar. Denys donna l'ordre d'accélérer l’allure mais ce n'était pas une procédure des plus rapide. L'idée était surtout de s'éloigner de l'embarcation en feu pour ne pas que l'incendie se propage à son boutre plutôt que d'empêcher l'ennemi de monter à bord de son navire. Ils pouvaient bien tenter mais ils seraient accueillit par un joli comité d’accueil. Le boutre avança mais une dizaines de ses bâtards avaient réussis à monter à bord. Les hommes réagirent promptement et le Timbal lui même se jeta dans la bataille.
Il choisit son adversaire lui même : celui qui menait l'assaut. Couper la tête du leader et vous obtenez le plus souvent la débandade du camp ennemi. Celui-ci semblait être un homme trapu sous son armure. Un Lord ou un Chevalier ? Peut-être bien. Son origine n'avait aucune espèce d'importance aux yeux de Denys. L'épée de l'homme frappa son bouclier avant de frôler son heaume de peu. Le Timbal ne resta pas sans reste mais l'ennemi se défendait bien. Il parait avec son épée ou son bouclier ses coups de haches. Les plus violents, lui permirent de gagner du terrain mais l'adversaire connaissait son affaire. Malgré tout, le chevalier recula petite à petit jusqu'à se retrouver acculé contre le bord du navire. Denys était certes en position de puissance mais ce ne fut pas cela qui lui permit de décrocher la victoire mais bien le manque d'expérience du bretteur qu'il affrontait. Le chevalier avait tourné la tête juste quelques secondes vers l'eau, comprenant que s'il chutait, il mourrait. Ce une distraction fatale. La hache de Denys se fraya un chemin dans son gorgerin en une série de plusieurs coups et l'écarlate commença à couler. S'en était finit de l'homme et d'un coup d'épaule puissant, le Timbal le fit basculer par dessus bords. Les pertes à bords étaient minimes. Le Timbal ne laissa aucun survivant ennemi. Il était comme la mer et le Dieu Noyé, un être implacable et capable de tout !
«Fais à ta guise la Bonfrère mais t'avise pas de mourir. J'ai pas envie d’annoncer ça à ton oncle.»
Ses yeux se posèrent sur les flammes qui commençaient à se répandre sur le navire. Il entendait le cri des combats menés par Gygy et ses hommes. Il restait là immobile. Ses hommes parlaient du Silence qu'ils avaient vus. C'était peu probable. Euron devait toujours être solidement enchaînés dans la prison dans laquelle il s'était fourrée à cause de son orgueil. Il entendit des cris mais ce ne fut pas ceux auxquels il s'attendait. Les hommes du bateaux en feu tentait de monter à bord de son Snekkar. Denys donna l'ordre d'accélérer l’allure mais ce n'était pas une procédure des plus rapide. L'idée était surtout de s'éloigner de l'embarcation en feu pour ne pas que l'incendie se propage à son boutre plutôt que d'empêcher l'ennemi de monter à bord de son navire. Ils pouvaient bien tenter mais ils seraient accueillit par un joli comité d’accueil. Le boutre avança mais une dizaines de ses bâtards avaient réussis à monter à bord. Les hommes réagirent promptement et le Timbal lui même se jeta dans la bataille.
Il choisit son adversaire lui même : celui qui menait l'assaut. Couper la tête du leader et vous obtenez le plus souvent la débandade du camp ennemi. Celui-ci semblait être un homme trapu sous son armure. Un Lord ou un Chevalier ? Peut-être bien. Son origine n'avait aucune espèce d'importance aux yeux de Denys. L'épée de l'homme frappa son bouclier avant de frôler son heaume de peu. Le Timbal ne resta pas sans reste mais l'ennemi se défendait bien. Il parait avec son épée ou son bouclier ses coups de haches. Les plus violents, lui permirent de gagner du terrain mais l'adversaire connaissait son affaire. Malgré tout, le chevalier recula petite à petit jusqu'à se retrouver acculé contre le bord du navire. Denys était certes en position de puissance mais ce ne fut pas cela qui lui permit de décrocher la victoire mais bien le manque d'expérience du bretteur qu'il affrontait. Le chevalier avait tourné la tête juste quelques secondes vers l'eau, comprenant que s'il chutait, il mourrait. Ce une distraction fatale. La hache de Denys se fraya un chemin dans son gorgerin en une série de plusieurs coups et l'écarlate commença à couler. S'en était finit de l'homme et d'un coup d'épaule puissant, le Timbal le fit basculer par dessus bords. Les pertes à bords étaient minimes. Le Timbal ne laissa aucun survivant ennemi. Il était comme la mer et le Dieu Noyé, un être implacable et capable de tout !
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Event 3
Îles de Fer
UNE RIPOSTE HOULEUSE
Année 299, 9e lune, 4e semaine
Et si finalement, ce revirement aux Îles étaient le bon moment pour Asha de prouver sa valeur et sa capacité à agir en faveur de son peuple ? Après l'assassinat de Balon, Euron s'était trop rapidement installé à sa place, les gens l'avaient vaguement accepté, à la fois par crainte et parce qu'ils ne pouvaient rien lui reprocher de concret. Lors de la réunion, elle aurait pu intervenir une nouvelle fois et pourtant le timing n'avait pas semblé être le bon et puis Victarion était intervenu pour se battre avec le Choucas, ce qui avaient incité pas mal de Fer-Nés à le suivre. Mais depuis ces derniers jours, il n'était plus là, il les avaient abandonné, il leur avait tourné le dos, lui qu'ils voyaient comme un combattant si fort. Alors qu'elle, la fille de Balon, elle était là, sur le Silence, à infliger autant de dégâts qu'elle le pouvait. Dès qu'elle avait appris l'attaque qu'ils subissaient, elle avait fait voile pour leur venir en aide. Il était peut-être temps d'arrêter d'attendre qu'ils approuvent son accession au Trône et de le saisir une bonne fois pour toute, imposer ses idées pour ses Îles. Après tout cela avait marché d'une certaine façon pour Euron. Elle savait que ses ambitions pour les fer-nés étaient bonnes, que ses ambitions leur permettrait de vivre plus sereinement, sans pour autant renier leur culture... Elle savait également que beaucoup ne seraient pas prêts à l'entendre, persuadés que ça n'était pas la bonne solution, sûrement parce que trop effrayés de regarder plus loin que les côtes de Westeros. Alors il ne fallait pas qu'elle les attende, il fallait qu'elle commence à mettre en oeuvre ce dont elle avait rêvé pour qu'ils puissent voir de leur propres yeux toutes ses promesses se réaliser. Là, ils ne pourraient plus contester son règne et sa légitimité. Patrek Mallister était un bon point de départ.
Malheureusement, le machisme du Conflanais ne facilitait pas la chose pour Asha, voilà à présent qu'il riait après avoir appris que c'était elle qui était en charge du navire et qu'elle se considérait comme la suzeraine légitime des Îles. Il aurait été tellement simple de lui envoyer une hache en plein dans le torse, le rire aurait cessé aussitôt, le sien et ceux de ses hommes qui se pensaient les plus malins pour voir juste quelque chose de plus entre les jambes. Leur certitude de supériorité aux femmes était exaspérante, Asha la supportait de moins en moins ces derniers temps, et pourtant elle pris encore sur elle, elle ne voulait pas céder à cette pulsion, encore une fois elle voulait rester au dessus de ces gamineries. Elle pensa alors à Qarl Pucelle, remerciant le Dieu Noyé qu'il soit sur le pont du Vent Noir non du Silence, car le jeune homme n'aurait pas su faire preuve de la même patience et aurait déjà bondit sur Patrek surtout en ayant compris ce qu'il s'était passé entre eux. L'image de Qarl égorgeant le Mallister lui tira un petit sourire narquois, ignorant complètement l’indécence des Conflanais.
Une fois sa crise de rire nerveux terminé, il finit par proposer de cesser les hostilités. Après son manque de respect apparent, elle était tentée de le lui refuser, combattant ses hommes et tous ceux qui l'avaient accompagné, les tuant jusqu'au dernier, même si cela lui coûterait des vies chez les fer-nés. La Greyjoy en elle voulait parler de la sorte. Mais elle préférait ses ambitions et son futur à cette lutte simplette pour son honneur dans l'esprit de gens dont elle se moquait par dessus tout. Elle n'aimait pas que ça soit lui qui lui dicte ce que les fer-nés pourraient faire ou ne pas faire, c'était à elle de le décider, à elle de le proposer, il semblait oublier à qui il parlait et qui avait l'avantage ici. Elle ne voulait plus que les fer-nés s'attaquent à Westeros, mais pas parce qu'il ne le voulait plus, non, parce qu'elle avait d'autres plans, bien plus grands que Westeros. Elle continua de le toiser, le regard éclairé d'une lueur maligne.
« Je pourrais te tuer là, je pourrais tuer tes hommes, on pourrait se charger de terminer ta pauvre flotte une bonne fois pour toute. Et ça n'est pas l'envie qui m'en manque. Malheureusement, ça ne servirait pas mes intérêts qui sont bien différents de ceux de mes prédécesseurs. Tu sais très bien comment les choses se termineraient, tu sais très bien qui a l'avantage à présent. Donc ne m'impose rien, c'est moi qui te le dit. Les fer-nés ne s'approcheront plus des côtes de Westeros, comme j'avais commencé à en convenir avec Eddard StarK. Si certains ne respectent pas mes ordres, ils en paieront le prix. Mais que j'apprenne que tout ça n'est qu'une mascarade pour pouvoir revenir plus tard, que tu n'as pas de parole et je te promets de faire de ta vie un enfer, Salvemer brûlera comme Beaumarché à brûlé, ça je t'en fais la promesse. Vous nous avez surpris une fois, mais ça n'arrivera plus jamais, je te le garantis. Ce qui est mort ne saurait mourir mais se lève à nouveau, plus dur à la peine et plus vigoureux. »
A ces paroles, les fer-nés derrière elle poussèrent des cris comme pour appuyer son propos.
« Pars, avec tes hommes, remonte sur ta barque et rentre chez toi, dors paisiblement cette nuit après avoir fait l'amour à ta femme. Un nouveau chapitre commence pour les Îles de Fer dès aujourd'hui. Nous n'appartenons ni au Royaume du Nord, ni au Royaume du Sud, la seule Reine ici à présent, c'est moi. Nous respecterons la paix avec Westeros tant que vous ne tentez plus rien contre nous. Lyra Mormont est déjà en route pour le Nord, Gwynesse Tyssier rentrera également chez elle, en vie. Alyssa Desdaings se verra la possibilité de rentrer chez elle si elle le désire. »
Les dès étaient à présent jetés. Elle allait devoir travailler et travailler dur pour tout mettre en place rapidement sans que les fer-nés ne s'impatientent et ne se pensent biaisés. Elle allait devoir compter sur ses alliés pour sécuriser les premiers moments de règne. Elle n'avait pas hâte de se confronter à Denys Timbal pour lui parler de la situation d'Alyssa, elle espérait qu'elle saurait trouver les mots pour ne pas se le mettre à dos pour de bon. Il fallait qu'elle rassemble tous les capitaines au plus vite pour leur expliquer la situation, dès qu'elle aurait fait le nécessaire pour Gwynesse et Alyssa.
base cracles bones, modification lawina
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Une riposte houleuse
Norne Bonfrère
Les tambours de guerre s'affolent et la mousson apporte avec elle une pluie aux larmes enflammées. Une moisson célébré dans le sang et un océan dont les flots brûlent et bouillonnent. Mes pas raisonnent sur le bois humide et craquelé dans cette lutte acharnée. Jamais leurs ennemis n'auraient vu pareille spectacle. Jamais ils n'oublieraient ce qu'ils appelleraient en ce jour un massacre dans lequel nombreux des leurs tombèrent, tombent et tomberont jusqu'à ce qu'il y en ai plus un. Nous dominions la situation, cette spirale infernale auquel nous avions pris part dans une danse effrénée galvanisait nos cœurs et emplissaient d'une folie meurtrière notre foi.
Le Dieu-Noyé exigeait leurs vies. Nous étions prêt à aborder et s'aborder leurs navires et offrir en offrande leurs chairs et leurs vaisseaux aux tréfonds abyssales marins. Je reconnaissais les voiles de ces hommes du Nord. Je les entendais rugir m'appelant à leurs faire face et me confronter à eux. Je ne pouvais résister à cet appel. Mon corps tout entier voulait se mesurer à ces hommes mi-homme, mi bête. Je délaissais la longue vue pour porter mes mains sur la barre rugueuse que je faisais tourné avec force et l'aisance accoutumée. Prenant la direction du cœur de la bataille le vent poussant la coque du « Rascasse » au travers des monceaux de planches de bois des coques brisées. « Préparez vous à l'abordage ! » Beuglais-je d'entre mes dents acérées mobilisant tout les muscles de ma mâchoire en tenant la barre dans la direction désignée.
Leurs corps inertes flottaient dans l'eau salée. Les vagues se fendaient sur notre passage et bientôt nous serions côte à côte, aux abords d'un duel dont la folie et la frénésie n'avait d'écho que dans la puissance de nos coups et le tranchoir de nos lames. J'ordonnais qu'on me relaye à la barre car je serais le premier et le dernier à débarquer et quitter le navire adverse. J'étais l'homme, le guerrier, leur capitaine. Je pouvais ressentir leurs regards injectés de sang, leurs dents noirâtres sourires face à la mort car « Ce qui est mort ne saurait mourir ! » Proclamais et vociférais-je encore plus fort suivit du hurlement des loups de mers qui emboîtaient mes pas. La collision fut brusque mais nous en avions connu des bien pires. Je ressentais l'adrénaline monter en moi insufflant détermination dans mes actes et me rendant presque immortel quelques instants.
L'action final était lancée. Le combat naval vaillamment entamé et la tactique militaire de notre flotte avait fonctionné. J'étais le premier à poser le pied sur leur sol. Le pont de mes adversaires ne m'offrirait aucun répit, aucune pitié. Je n'en attendais pas moins de la part des guerriers et chevaliers en armure de fer nordiens. Voyons de plus près ce que les Mormonts avaient à m'offrir voilà peut être ma dernière occasion d'en découdre et hurler ma haine sur leurs faces froides et sales. Ma lame tranchait, tailladait dans le tas les uns après les autres mes adversaires provoquant en moi cet insatiable envie de me battre pour me retrancher dans des instincts primaires qui nous rendent tous aussi dangereux qu'imprévisible. L'instinct de survie résonnait en mon cœur battant à en rompre le poitrail me servant de rempart face à mes ennemis. Les lames s’entrechoquaient et le sang giclait de part et d'autres des gorges tranchées, des bras lacérés et mutilés. Bientôt le pont serait jonchés des cadavres fer-nés et mormonts. Je parais faisant glisser le long de ma lame leurs hachoir à viande et me déplaçait dans cette cavalcade chaotique et désordonné. Nous étions en surnombre et pourtant ils ne semblaient jamais cesser de nous harceler. Voilà contre quoi nos ancêtres avaient du se confronter et payer le fer-prix pour obtenir une once de liberté. Mes yeux s'écarquillèrent et mes dents grincèrent en recevant un coup en pleine face alors que j'étais aux prises d'un gaillard deux fois plus large qu'un tonneau de rhum arborant une barbe imposante et des mains pouvant briser le crâne d'un homme avec aisance. D'un coup de tête qui me fit vaciller aux premiers instants je m'agrippais à l'embrasure de son armure et continuais à frapper. Mon front rougissait du sang de mon adversaire frappant encore et encore son visage déformé sentant le cartilage de son nez se briser.
L'avantage et la victoire était à notre portée alors que je laissais retombé ce bougre d'ours soudainement j'entendais à travers le vent et les voiles sonner le cor de la fin d'un combat longuement éprouvé. La stupeur,la surprise s'empara de moi étais-je le seul à réagir face à cela ? Pourquoi diable portions nous pas le coup de grâce final ? Je crachais au sol un relent salivaire et de sang avant de comprendre que la bataille était belle et bien terminée. Mes hommes pourtant continuaient de se battre face à des adversaires farouches et fiers et pourtant je devais mettre un terme au combat. La victoire était acquise et beaucoup de sang avait été versé. « Cessez le combat ! Que cela cesse bordel ! » Beuglais-je alors que peu à peu le bruissement des coups et des lames laissait place à un silence pesant. Mon corps voulait continuer de se battre plus que de raison mais, il y avait à cet instant un enjeu plus grand frôlant mon esprit qui me dicta la marche et la conduite à opérer. « Capturez les ! Ils sont mes prisonniers ! » Déclarais-je alors que j’assénais un coup de point violent dans la face de celui qui semblait de toute évidence leur leader avachis sur le pont et visage ensanglanté. « La bataille est terminé ! » Terminais-je alors que les fers-nés sous mon commandement hurlaient leurs joies et cette glorieuse victoire remportée.
Le Dieu-Noyé exigeait leurs vies. Nous étions prêt à aborder et s'aborder leurs navires et offrir en offrande leurs chairs et leurs vaisseaux aux tréfonds abyssales marins. Je reconnaissais les voiles de ces hommes du Nord. Je les entendais rugir m'appelant à leurs faire face et me confronter à eux. Je ne pouvais résister à cet appel. Mon corps tout entier voulait se mesurer à ces hommes mi-homme, mi bête. Je délaissais la longue vue pour porter mes mains sur la barre rugueuse que je faisais tourné avec force et l'aisance accoutumée. Prenant la direction du cœur de la bataille le vent poussant la coque du « Rascasse » au travers des monceaux de planches de bois des coques brisées. « Préparez vous à l'abordage ! » Beuglais-je d'entre mes dents acérées mobilisant tout les muscles de ma mâchoire en tenant la barre dans la direction désignée.
Leurs corps inertes flottaient dans l'eau salée. Les vagues se fendaient sur notre passage et bientôt nous serions côte à côte, aux abords d'un duel dont la folie et la frénésie n'avait d'écho que dans la puissance de nos coups et le tranchoir de nos lames. J'ordonnais qu'on me relaye à la barre car je serais le premier et le dernier à débarquer et quitter le navire adverse. J'étais l'homme, le guerrier, leur capitaine. Je pouvais ressentir leurs regards injectés de sang, leurs dents noirâtres sourires face à la mort car « Ce qui est mort ne saurait mourir ! » Proclamais et vociférais-je encore plus fort suivit du hurlement des loups de mers qui emboîtaient mes pas. La collision fut brusque mais nous en avions connu des bien pires. Je ressentais l'adrénaline monter en moi insufflant détermination dans mes actes et me rendant presque immortel quelques instants.
L'action final était lancée. Le combat naval vaillamment entamé et la tactique militaire de notre flotte avait fonctionné. J'étais le premier à poser le pied sur leur sol. Le pont de mes adversaires ne m'offrirait aucun répit, aucune pitié. Je n'en attendais pas moins de la part des guerriers et chevaliers en armure de fer nordiens. Voyons de plus près ce que les Mormonts avaient à m'offrir voilà peut être ma dernière occasion d'en découdre et hurler ma haine sur leurs faces froides et sales. Ma lame tranchait, tailladait dans le tas les uns après les autres mes adversaires provoquant en moi cet insatiable envie de me battre pour me retrancher dans des instincts primaires qui nous rendent tous aussi dangereux qu'imprévisible. L'instinct de survie résonnait en mon cœur battant à en rompre le poitrail me servant de rempart face à mes ennemis. Les lames s’entrechoquaient et le sang giclait de part et d'autres des gorges tranchées, des bras lacérés et mutilés. Bientôt le pont serait jonchés des cadavres fer-nés et mormonts. Je parais faisant glisser le long de ma lame leurs hachoir à viande et me déplaçait dans cette cavalcade chaotique et désordonné. Nous étions en surnombre et pourtant ils ne semblaient jamais cesser de nous harceler. Voilà contre quoi nos ancêtres avaient du se confronter et payer le fer-prix pour obtenir une once de liberté. Mes yeux s'écarquillèrent et mes dents grincèrent en recevant un coup en pleine face alors que j'étais aux prises d'un gaillard deux fois plus large qu'un tonneau de rhum arborant une barbe imposante et des mains pouvant briser le crâne d'un homme avec aisance. D'un coup de tête qui me fit vaciller aux premiers instants je m'agrippais à l'embrasure de son armure et continuais à frapper. Mon front rougissait du sang de mon adversaire frappant encore et encore son visage déformé sentant le cartilage de son nez se briser.
L'avantage et la victoire était à notre portée alors que je laissais retombé ce bougre d'ours soudainement j'entendais à travers le vent et les voiles sonner le cor de la fin d'un combat longuement éprouvé. La stupeur,la surprise s'empara de moi étais-je le seul à réagir face à cela ? Pourquoi diable portions nous pas le coup de grâce final ? Je crachais au sol un relent salivaire et de sang avant de comprendre que la bataille était belle et bien terminée. Mes hommes pourtant continuaient de se battre face à des adversaires farouches et fiers et pourtant je devais mettre un terme au combat. La victoire était acquise et beaucoup de sang avait été versé. « Cessez le combat ! Que cela cesse bordel ! » Beuglais-je alors que peu à peu le bruissement des coups et des lames laissait place à un silence pesant. Mon corps voulait continuer de se battre plus que de raison mais, il y avait à cet instant un enjeu plus grand frôlant mon esprit qui me dicta la marche et la conduite à opérer. « Capturez les ! Ils sont mes prisonniers ! » Déclarais-je alors que j’assénais un coup de point violent dans la face de celui qui semblait de toute évidence leur leader avachis sur le pont et visage ensanglanté. « La bataille est terminé ! » Terminais-je alors que les fers-nés sous mon commandement hurlaient leurs joies et cette glorieuse victoire remportée.
base acidbrain, modification zuz'
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Une riposte houleuse
évent
La ferné semblait apte à discuter et même trouver un compromis, ce qui était profitable pour l'un comme pour l'autre. Ils n'avaient pas plus de temps à perdre, ils avaient tout deux des choses à faire. Patrek n'était pour autant pas confiant en la parole des fernés mais il fallait bien qu'un des deux se montre responsable, se disait-il, il fallait bien que l'un des deux soit réaliste. Asha savait que les Conflanais reviendraient inlassablement et couleraient par le fond quiconque tenterait parmi eux de franchir la baie.
- Je ferais un bien piètre Seigneur si je n'étais pas apte à respecter ma parole. La Couronne du Nord ne viendra plus vous importuner, si nous ne voyons plus vos flottes chez nous. Vous vivrez pour vous, nous vivrons pour nous. Il nous est égal que vous décidiez de devenir reine. Ne venez plus au Conflans, ni au Val, ni au Nord. Vous savez désormais de quoi nous sommes capable. Ainsi, si vous respectez votre parole, lady Greyjoy, je respecterai la mienne. Menons nos peuples et nos vies sans croiser de nouveau le chemin l'un de l'autre, nos peuples ne s'en porteront que mieux. Notre flotte rentrera à bon port. Les hostilités se terminent ici.
Quel dommage qu'il ait fallu verser tant de sang pour parvenir enfin à cela. Quel dommage qu'il ait fallu venir en guerre pour parvenir à cette conclusion que le Conflans attendait depuis des siècles. Mais Patrek était un homme de parole, il ne revenait jamais sur sa parole. S'il avait peu de principes, il tenait à celui-ci. Tenir sa parole. Quel seigneur serait-il, s'il manquait à sa parole ? Comment les hommes, femmes et enfants de Salvemer et même simplement du Conflans, le verraient, sinon ? Il était impensable que le seigneur de Salvemer ait une réputation si sale que la maison Frey.
- Mes amis. Nous rentrons. Faites cesser les hostilités.
Dit-il à ses hommes, ses hommes qui n'avaient pas véritablement confiance et de droit. Ils seraient au moins avertis que si les fernés retentaient quoi que ce soit ; ils seraient prêts. Le moindre faux pas reconduirait à la guerre, indéniablement. Le moindre pillage. Patrek ne pardonnait pas aisément. Il regardait néanmoins une dernière fois la ferné. Il lui fallait un nom.
- Avez-vous au moins le nom de celui qui a osé tuer le seigneur de Salvemer, Jason Mallister ?
Un nom, c'était ce qu'il lui fallait. Espérer avoir croiser ce malheureux et l'avoir tué sur sa route, espérer surtout avoir sa tête pour juste vengeance. Patrek n'aurait plus d'occasions pareil, si cela se trouvait, qu'avoir le nom de cet homme. Peut-être même avoir sa tête, c'était ce qui avait conduit Patrek jusqu'ici. Il serrait sa main sur le manche de son épée, serrant la mâchoire. Oui, Patrek n'aurait voulu que sa tête pour mettre fin aux hostilités définitivement. Venger son père en tuant nombreux fernés ne suffisait pas s'il n'avait pas tué le véritable coupable.
- Je suppose que vous savez quel effet cela fait. Quelle douleur s'est.
Si elle était suzeraine, ce n'était certainement pas parce que son père avait pris volontairement sa retraite. Il indiquait à ses hommes de rentrer sur leur bateau, espérant au moins que la Greyjoy pousse jusque là sa générosité.
Les Conflanais n'avaient plus rien à faire là, puisqu'au moins, les victimes des pillages et kidnappings seraient enfin rendus. Il en allait de même pour la lady du Nord. C'était au moins cela de gagner pour eux.
- Je ferais un bien piètre Seigneur si je n'étais pas apte à respecter ma parole. La Couronne du Nord ne viendra plus vous importuner, si nous ne voyons plus vos flottes chez nous. Vous vivrez pour vous, nous vivrons pour nous. Il nous est égal que vous décidiez de devenir reine. Ne venez plus au Conflans, ni au Val, ni au Nord. Vous savez désormais de quoi nous sommes capable. Ainsi, si vous respectez votre parole, lady Greyjoy, je respecterai la mienne. Menons nos peuples et nos vies sans croiser de nouveau le chemin l'un de l'autre, nos peuples ne s'en porteront que mieux. Notre flotte rentrera à bon port. Les hostilités se terminent ici.
Quel dommage qu'il ait fallu verser tant de sang pour parvenir enfin à cela. Quel dommage qu'il ait fallu venir en guerre pour parvenir à cette conclusion que le Conflans attendait depuis des siècles. Mais Patrek était un homme de parole, il ne revenait jamais sur sa parole. S'il avait peu de principes, il tenait à celui-ci. Tenir sa parole. Quel seigneur serait-il, s'il manquait à sa parole ? Comment les hommes, femmes et enfants de Salvemer et même simplement du Conflans, le verraient, sinon ? Il était impensable que le seigneur de Salvemer ait une réputation si sale que la maison Frey.
- Mes amis. Nous rentrons. Faites cesser les hostilités.
Dit-il à ses hommes, ses hommes qui n'avaient pas véritablement confiance et de droit. Ils seraient au moins avertis que si les fernés retentaient quoi que ce soit ; ils seraient prêts. Le moindre faux pas reconduirait à la guerre, indéniablement. Le moindre pillage. Patrek ne pardonnait pas aisément. Il regardait néanmoins une dernière fois la ferné. Il lui fallait un nom.
- Avez-vous au moins le nom de celui qui a osé tuer le seigneur de Salvemer, Jason Mallister ?
Un nom, c'était ce qu'il lui fallait. Espérer avoir croiser ce malheureux et l'avoir tué sur sa route, espérer surtout avoir sa tête pour juste vengeance. Patrek n'aurait plus d'occasions pareil, si cela se trouvait, qu'avoir le nom de cet homme. Peut-être même avoir sa tête, c'était ce qui avait conduit Patrek jusqu'ici. Il serrait sa main sur le manche de son épée, serrant la mâchoire. Oui, Patrek n'aurait voulu que sa tête pour mettre fin aux hostilités définitivement. Venger son père en tuant nombreux fernés ne suffisait pas s'il n'avait pas tué le véritable coupable.
- Je suppose que vous savez quel effet cela fait. Quelle douleur s'est.
Si elle était suzeraine, ce n'était certainement pas parce que son père avait pris volontairement sa retraite. Il indiquait à ses hommes de rentrer sur leur bateau, espérant au moins que la Greyjoy pousse jusque là sa générosité.
Les Conflanais n'avaient plus rien à faire là, puisqu'au moins, les victimes des pillages et kidnappings seraient enfin rendus. Il en allait de même pour la lady du Nord. C'était au moins cela de gagner pour eux.
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Event 3
Îles de Fer
UNE RIPOSTE HOULEUSE
Année 299, 9e lune, 4e semaine
Patrek lui affirma qu'il était un homme d'honneur et qu'il ne reviendrait pas sur ses paroles tant que les fer-nés restaient éloignés des côtes, non sans parler de leurs forces, ce qui tira un petit rictus à Asha. Elle se garda bien de lui rappeler que malgré leurs "forces" si elle avait eu le même tempérament que Victarion, ses forces auraient été offertes au Dieu Noyé sans plus attendre. Elle se servait simplement de son cerveau et voyait plus loin que le bout de son nez. Elle n'oubliait pas l'affront que venaient de leur faire les Conflanais et leurs camarades. On ne décidait de s'en prendre à eux impunément et beaucoup de leurs hommes avaient péris pour cela. Cependant, elle ne pouvait pas être le serpent qui se mordait la queue indéfiniment, il fallait sortir de cette engrenage constant de vengeance, c'était l'occasion.
Alors qu'elle s'attendait à ce qu'il quitte le bateau avec ses hommes sans plus tarder, pressés de rentrer chez eux, elle fut étonné de le voir s'arrêter, comme hésitant, puis finalement la question traversa ses lèvres. Connaissait-elle le nom du fer-né qui avait ôté la vie à l'ancien seigneur de Salvemer ? Bien sûr, il s'était fait un plaisir après de lui raconter l'affrontement dans ses moindres détails. Harras Harloi, le Chevalier, avait terrassé Jason Mallister. Mais ça ne lui viendrait jamais à l'esprit de vendre son ami de la sorte, d'alimenter une envie de vengeance chez Patrek. Elle se redressa, le visage légèrement crispé, cherchant la meilleure façon de lui répondre sans le froisser plus qu'il ne l'était déjà en ce jour.
« Cet homme doit sans doute porter le nom d'un fer-né... à moins qu'il ne porte le nom d'un Conflanais, pressé de mettre la main sur Beaumarché... Il y avait beaucoup de monde ce jour là, je n'étais pas à côté et n'importe qui peut se vanter de l'avoir tué, lui le seigneur de Salvemer pour espérer impressionner son prochain. Je ne peux pas t'aider dans cette quête. » dit-elle finalement en haussant les épaules.
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Plusieurs heures plus tard, de retour à Pyk
Plusieurs heures plus tard, de retour à Pyk
Asha n'avait pas chômé depuis qu'elle avait posé pied à terre. Elle avait fait chercher Gwynesse Tyssier, afin de se charger de son retour dans le Bief, avec un courrier destiné à la Reine du Sud, lui expliquant ce qui s'était déroulé ces derniers jours en mer et les derniers accords passés. Elle lui confirma sa volonté de maintenir la paix entre les deux Royaumes, Gwynesse étant le gage de sa bonne volonté. Comme à Patrek, elle réaffirma leur force et leur capacité à se défendre si jamais le Royaume du Sud venait à briser cette paix. Elle ne put s'empêcher une réflexion appelant à un soutien mutuel, entre les deux reines qu'elles étaient, après tant d'années à subir des rois. Elle avait fait le point avec Norne Bonfrère, discutant plus précisément de leurs projets pour renforcer les défenses des différentes Îles, pour que ce genre de surprise ne puisse plus jamais arriver, du moins qu'il soit plus qu'en mesure de se défendre le moment venu si nécessaire. Elle avait envoyé Tristifer quérir Victarion, visiblement toujours enfermé dans la salle du trône, mais elle n'avait aucune nouvelles d'eux pour le moment. Elle avait ensuite donné rendez-vous à tous les capitaines dans une des grandes salles du château. Elle savait qu'ils attendaient des explications. Elle comptait d'ailleurs attendre de les avoir données avant de discuter en tête à tête avec Denys Timbal, dans l'espoir de le convaincre de la suivre avec son plan. Lorsqu'il lui sembla finalement que tout le monde était là, elle s'avança au centre de la pièce, les mains croisées dans le dos, marchant lentement, prenant le temps d'observer chaque visage qui la regardait. Elle entendait quelques soupirs exaspérés.
« On ne va pas se mentir, ses derniers jours ne se sont pas passés comme prévu. Nous devions faire voile vers Villevieille, sur ordre de Victarion Greyjoy, que vous avez préféré suivre plutôt que moi, soit, pour tuer cette Reine Dragon. Sauf que finalement votre beau leader a paniqué, a été pris de remords ou je ne sais quoi et n'est même pas venu mettre un pied sur son pont. C'est cela que vous appelez un leader ? Le Roi de ces Îles ? Et comme si ça ne suffisait pas, le Conflans et une partie du Nord ont décidé qu'ils en avaient marre et qu'il était temps pour eux de crier vengeance et d'en tuer le plus d'entre nous possible. C'était peut-être une chance finalement que Victarion nous ait préparé à attaquer le Bief... Quelle chance... Nous avons était pris en étaux, nous avons souffert des pertes, nous avons veillé plusieurs jours, c'est d'ailleurs un miracle que nos jambes nous portent encore en ce moment ! Aujourd'hui débute un nouveau chapitre pour nos Îles, aujourd'hui nous commençons à écrire l'avenir. Finis de vivre au jour le jour, de nous contenter de piller de petits villages côtiers, d'accumuler la haine de Westeros. Tout ça est révolu. Nous allons voir les choses en grand à présent. Il faut cesser de se voiler la face, si nous continuons d'attaquer Westeros comme on l'a fait par le passé, vous pouvez dire adieu à votre avenir. On a eu de la chance qu'il n'y ait eu que le Conflans et les Mormont ! Est-ce que le Dieu Noyé nous a apprit à être suicidaire ? Il ne s'agit pas de craindre la mort, ah ça ! Non ! Et avec ce que je vais vous proposer, il faudra être prêt à l'approcher de très près. Mais s'entêter à s'attaquer à nos voisins si proches, de manière si répété, c'est stupide, en continuant de la sorte, le jour où ils se rallieront tous contre nous pour nous exterminer est proche. Que restera-t-il alors de nos Îles ? De notre culture ? De notre Dieu Noyé s'il n'y a plus personne ? C'est ce que vous voulez ? Que nous disparaissions tout purement et simplement ? Tous ensemble ils sont plus nombreux. Oui on pourrait leur faire souffrir de grosse perte, mais cela signerait également la notre, admettez-le enfin. Aujourd'hui nous sommes indépendants, le Royaume du Nord et du Sud sont à présent des alliés, l'époque des pillages sur les terres de Westeros est révolue. Aujourd'hui nous levons la tête, plus haut, nous allons regarder plus loin. Le monde ne s'arrête pas à Westeros. Il est temps de profiter des trésors que nous offrent les mers et les terres d'Essos. Il est également temps de regarder là où peu ont regardé jusqu'à maintenant. Qui y a-t-il à l'Ouest de nos Îles ? Il est temps de mériter à nouveau nos titres d'explorateurs ! A partir d'aujourd'hui un monde nouveau s'offre à vous ! Un monde où plus de découvertes et de richesses vont s'offrir à nous qu'autre fois. Vous avez déjà entendu parler des banques qu’abritent ces terres, non ? Ces hommes de Westeros se sont permis de nous attaquer parce qu'ils ne nous craignaient plus, que ce qu'Essos et les autres vont subir leur servent de piqûre de rappel, ils préféreront être de notre côté plutôt que l'inverse. Alors vous voulez rester derrière ce couard ? A signer la mort de notre peuple ? Ou vous allez vous ranger derrière moi et derrière le dernier fils de Balon Greyjoy, pour aller chercher cette nouvelle gloire, ces nouvelles femmes et ces nouvelles richesses qui n'attendent que nous ? »
Au fur et à mesure de son discours, sa voix avait gagné en énergie, sa position s'était affirmée, elle s'était redressée, elle avait fixé un par un tout ceux qui l'entouraient, cherchant à leur transmettre la flamme qui l'habitait. Elle s'était laissé prendre par le moment, oubliant ses doutes. Voilà, les choses étaient dites, elle leur avait présenté son plan, sa vision pour leurs terres et ce peuple qu'elle chérissait tant. Si malgré ça, il ne voulait toujours pas la suivre, elle serait fixée une bonne fois pour toute.
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Une riposte houleuse
Norne Bonfrère
Mes pas s'enfonçaient dans le sable rugueux et granuleux des plages bordant l'île. La victoire était notre et je ne pouvais qu'espérer que les navires composés de Denys Timbal et de Gysella avaient pu sortir indemne de cette bataille. J'étais plus soucieux pour elle que pour ce qui allait nous attendre par la suite. À dire vraie je l'ignorais encore complètement et j'étais trop préoccuper pour y penser. Nous portions nos blessés, nous pansions nos plaies et nos blessures et ce que je percevais au loin ne m'avait jusqu'ici pas encore déçue. Elle était là assise blême mais, indemne sans blessures mortelles. J'essuyais machinalement le sang séchant au contact du soleil sur mon visage pour me rendre un peu plus présentable mais à quoi bon cela n'allait pas partir comme ça. Je m'approchais lentement d'elle laissant la commissure de mes lèvres gercées et sèches s'étirer finement en un sourire discret posant mes yeux sur celle qui me toisait de ce même regard enfantin et empreint de détermination et de dignité. Je n'avais pas les mots, nous n'en avions pas besoin et le temps me manquait pour pouvoir prendre de ses nouvelles et de ce qui s'était passé là bas. Je glissais lentement mes mains derrière sa nuque la penchant volontairement contre moi lui murmurant au creux de l'oreille combien j'étais fière d'elle et replaçais mon visage face au sien. Je la contemplais, ma fille, mon sang. Ce qu'elle avait accomplit aujourd'hui d'autres n'auraient pas pu le faire. Un de mes hommes me fit signe de me dépêcher. Mon regard scrutant tour à tour Gysella et la forteresse délabrée derrière elle puis déposait un baiser sur son front avant de m'éloigner.
J'arpentais de nouveau ce dédale fait de couloirs et d'escaliers. Je me souvenais qu'il y a peu j'avais aidé une jeune femme à s'enfuir et retrouver aujourd'hui son foyer. Mes doigts massaient maladroitement l'intérieure des paumes auxquels ils étaient rattachées. Asha Greyjoy était déjà là attendant que les capitaines des boutres fers-nés ne rappliquent pour l'écouter. De toute évidence cette journée n'avait pas été celle escomptée. Pourtant notre cohésion, notre façon de pensée avait permit d'éviter le pire. Les pertes étaient moindres et la victoire assurée. Je restais très discret et évasif sur la question au sujet de sa parenté. Victarion de toute évidence avait perdu sa place de leader et de meneur d'hommes en nous laissant guerroyer et nous débrouiller seul. Nous l'avions fais, nous étions capables de prouver au monde entier que les Îles de Fers n'étaient pas soumis et faible comme certains encore naïvement et présomptueusement l'imaginaient. Ces personnes étaient tellement loin de la réalité. Notre ingéniosité et nos tactiques de combat en mer n'avaient jamais été une seule seconde éprouvées. La Greyjoy était jeune guerrière expérimentée et avait à ses côtés des personnes pouvant être auprès d'elle pour l'épauler. J'avais bien quelques idées sur la façon de défendre nos îles déjà difficiles d'accès par les nombreux récifs qui jonchaient les baies telle une première ligne de défense naturellement conçue par le Dieu-Noyé pour nous protéger. Nous redoublerions d'inventivités en postant d'immenses tours de grès, des catapultes et trébuchets aux endroits stratégiques et ainsi rendre inaccessible le cœur de nos baies. Tout cela demanderait du temps et une longue période de paix et de tranquillité.
L'heure du rassemblement alors a sonné. Je m'effaçais me postant non loin d'elle à ses côtés. Chacun, chacune d'entre nous avaient répondu présent et la cohue générale s'estompa quand Asha Greyjoy entama là un long monologue crispant et déviant certains regards malaisés. La fatigue se ressentait en chacun de nous. Je me surprenais à laisser mes bras et mes jambes ballants me maintenir contre le rebord de quelques tables à nos côtés. Son discours était osé très peu d'entre nous jusqu'ici auraient laisser parler cette femme autant de temps jusqu'à aujourd'hui. Notre dévotion à notre culte n'était pas à renié, il ne pourrait en être autrement car c'est ce qui façonne notre identité. La jeune sèche pourtant suscita l'envie et la curiosité, je n'avais pas encore songé à ces possibilités de naviguer plus loin, plus encore que nous ne saurions l'imaginer. Bien sur plusieurs d'entre nous avaient déjà voyagé mais pas en tant que raid, pas en tant qu'armée cordonnée et unifiée. Plusieurs voix s'élevèrent approuvant, ricanant et rêvant déjà de ces promesses de richesses et de gloire à la clef. Je restais les bras croisés restant sur mes réserves et pourtant il fallait que quelqu'un commence à parler. Non pas pour sois même mais, pour unifier un front commun et soudé.
« Ce que nous propose Asha Greyjoy est une manière d'avancer. Cela fait trop longtemps que nous restons dans l'ombre, dans le passé. Piller, mener nos raids sur des terres pauvres et dévastées et tout cela pourquoi ? De maigres offrandes au Dieu-Noyé et des butins se faisant toujours plus minces et dérisoires à rapporter. Cette victoire nous l'avons remportée mais si il y a bien une chose que l'on sait c'est qu'à force de jouer avec le feu on finit par se brûler. Nous sommes des fers-nés et les citées libres d'Essos regorgent de trésors et de richesses inégalées et inespérées. Westeros appartient au passé et je ne veux pas que l'on se souvienne de moi comme l'un de mes nombreux ancêtres non. Je veux graver les mémoires des générations futurs et prouver au monde entier qu'ils ont raison de nous craindre et être effrayé. Nous avons une revanche à prendre et Asha Greyjoy est la plus à même de nous la donner. » Terminais-je alors que plusieurs voix autours de moi levèrent leurs poings et approuvaient dans un râle vaillant ce que j'avais déclaré.
J'arpentais de nouveau ce dédale fait de couloirs et d'escaliers. Je me souvenais qu'il y a peu j'avais aidé une jeune femme à s'enfuir et retrouver aujourd'hui son foyer. Mes doigts massaient maladroitement l'intérieure des paumes auxquels ils étaient rattachées. Asha Greyjoy était déjà là attendant que les capitaines des boutres fers-nés ne rappliquent pour l'écouter. De toute évidence cette journée n'avait pas été celle escomptée. Pourtant notre cohésion, notre façon de pensée avait permit d'éviter le pire. Les pertes étaient moindres et la victoire assurée. Je restais très discret et évasif sur la question au sujet de sa parenté. Victarion de toute évidence avait perdu sa place de leader et de meneur d'hommes en nous laissant guerroyer et nous débrouiller seul. Nous l'avions fais, nous étions capables de prouver au monde entier que les Îles de Fers n'étaient pas soumis et faible comme certains encore naïvement et présomptueusement l'imaginaient. Ces personnes étaient tellement loin de la réalité. Notre ingéniosité et nos tactiques de combat en mer n'avaient jamais été une seule seconde éprouvées. La Greyjoy était jeune guerrière expérimentée et avait à ses côtés des personnes pouvant être auprès d'elle pour l'épauler. J'avais bien quelques idées sur la façon de défendre nos îles déjà difficiles d'accès par les nombreux récifs qui jonchaient les baies telle une première ligne de défense naturellement conçue par le Dieu-Noyé pour nous protéger. Nous redoublerions d'inventivités en postant d'immenses tours de grès, des catapultes et trébuchets aux endroits stratégiques et ainsi rendre inaccessible le cœur de nos baies. Tout cela demanderait du temps et une longue période de paix et de tranquillité.
L'heure du rassemblement alors a sonné. Je m'effaçais me postant non loin d'elle à ses côtés. Chacun, chacune d'entre nous avaient répondu présent et la cohue générale s'estompa quand Asha Greyjoy entama là un long monologue crispant et déviant certains regards malaisés. La fatigue se ressentait en chacun de nous. Je me surprenais à laisser mes bras et mes jambes ballants me maintenir contre le rebord de quelques tables à nos côtés. Son discours était osé très peu d'entre nous jusqu'ici auraient laisser parler cette femme autant de temps jusqu'à aujourd'hui. Notre dévotion à notre culte n'était pas à renié, il ne pourrait en être autrement car c'est ce qui façonne notre identité. La jeune sèche pourtant suscita l'envie et la curiosité, je n'avais pas encore songé à ces possibilités de naviguer plus loin, plus encore que nous ne saurions l'imaginer. Bien sur plusieurs d'entre nous avaient déjà voyagé mais pas en tant que raid, pas en tant qu'armée cordonnée et unifiée. Plusieurs voix s'élevèrent approuvant, ricanant et rêvant déjà de ces promesses de richesses et de gloire à la clef. Je restais les bras croisés restant sur mes réserves et pourtant il fallait que quelqu'un commence à parler. Non pas pour sois même mais, pour unifier un front commun et soudé.
« Ce que nous propose Asha Greyjoy est une manière d'avancer. Cela fait trop longtemps que nous restons dans l'ombre, dans le passé. Piller, mener nos raids sur des terres pauvres et dévastées et tout cela pourquoi ? De maigres offrandes au Dieu-Noyé et des butins se faisant toujours plus minces et dérisoires à rapporter. Cette victoire nous l'avons remportée mais si il y a bien une chose que l'on sait c'est qu'à force de jouer avec le feu on finit par se brûler. Nous sommes des fers-nés et les citées libres d'Essos regorgent de trésors et de richesses inégalées et inespérées. Westeros appartient au passé et je ne veux pas que l'on se souvienne de moi comme l'un de mes nombreux ancêtres non. Je veux graver les mémoires des générations futurs et prouver au monde entier qu'ils ont raison de nous craindre et être effrayé. Nous avons une revanche à prendre et Asha Greyjoy est la plus à même de nous la donner. » Terminais-je alors que plusieurs voix autours de moi levèrent leurs poings et approuvaient dans un râle vaillant ce que j'avais déclaré.
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Valar Dohaeris
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Que vengeance soit faite.
Que sonne le tocsin de vos adieux.
Les fers-nés réusssirent à se réorganiser grâce à Asha Greyjoy. La fille de l’ancien Suzerain des Iles de fer, naviguant sur le Silence fondit les flots et permit aux insulaires de reprendre l’avantage. Mais le sang avait déjà trop coulé. Les négociations furent engagées, et les flottes du Royaume du Nord firent demi-tour afin de panser leur plaie face à cette défaite. Mais cette défaite n’était pas en vain, une paix était visible à l’horizon. La jeune Greyjoy renversa Victarion et après un élogieux discours prit le pouvoir. Elle était la Reine des Iles de Fer. Afin de montrer sa bonne foi et soucieuse de voir un monde nouveau se lever pour son peuple, elle renvoya Gwynesse Tyssier dans le Bief avec la promesse d’une paix durable. Denys Timbal qui suivait sa nouvelle Reine, accepta de laisser Alyssa Desdaings partir avec la jeune biefoise afin de retrouver Elyas Peake. Quant à Lyra Mormont, elle aussi retourna vers ses terres avec pour seul but, négocier le retour de Theon sur les Iles. L’avenir en dépendait, une lourde tâche reposait sur les épaules de l’oursonne. Pour Victarion et Euron Greyjoy, l’exil serait le choix le plus sage, mais leur sort ne dépend que de leur nièce qui a désormais les pleins pouvoirs. La guerre a amené avec les vents de la paix.
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Compte MJ,merci de ne pas MP
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