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Event 3 : Une riposte houleuse.
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Valar Dohaeris
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Event 3
Que vengeance soit faite.
Que sonne le tocsin de vos adieux.
L’ordre avait claqué dans les airs, avec une force étrange, qu’on ne lui connaissait pas. Debout devant cette table où étaient assis tout autour de précieux conseillers, le regard améthyste de la douce Reine scruta celui de son maître des navires. Vengeance serait donnée pour le Conflans. Le Sud pouvait négocier avec ces pillards mais rien n’obligeait la partie Nord à le faire. Salvemer avait souffert, Beaumarché avait vu sa fille ravie. Il était temps qu’ils arrêtent de rigoler fièrement, qu’ils cessent de se sentir intouchables. Alors l’ordre d’aller récupérer la jeune Desdaings et de se venger de l’affront fait plusieurs lunes plus tôt fut donné par une Reine, qui révèle bien plus de caractère qu’on ne l’aurait cru.
Cependant ce fut bien le dernier ordre officiel de la douce Reine, Daenerys Arryn. Alors que les navires s’amarraient et commençaient à prendre le large, elle fut tuée, retrouvée morte par Denys Arryn. Mais il était trop tard pour donner un contre ordre et stopper l’attaque. La flotte du Conflans entière était en train de partir en direction des Iles de Fer, rapidement rejoint par celle des Mormont, voulant récupérer leur jeune oursonne retenue prisonnière par Euron Greyjoy. La guerre reprend de ces droits et la bataille promet d’être sanglante et funeste.
Le sud préféra rester calme mais l’ordre de réunir la flotte a néanmoins été donné par la jeune Reine. Sa missive avec le suzerain des fers-nés a été subitement interrompu et la suspicion ne cesse d’augmenter. Rhaenys Hightower voulait sa paix et sa décision fut irrévocable. Personne ne mettrait à mal son désir de paix et elle partirait en guerre pour la paix. Les Velaryons de la Lamark sont amarrés à Villevieille, tandis que les vaisseaux de la Treille ont tous été réquisitionnés. A Port-Lannis, la flotte se prépare également, prête à partir si l’ordre venait à être donné.
Les fer-nés, eux, ne se doutent de rien. Aveuglés par leur soif de conquêtes et de pillages. La flotte de fer est prête à partir en guerre, dans le Sud. Car pour eux, l’échange entre Euron et cette petite reine du sud insignifiante est une trahison. Victarion Greyjoy a réussi son coup d’état et a fait enfermer son frère. Il est à la tête d’une flotte puissante ,prête à attaquer pour la deuxième fois Villevieille, mais cette fois dans un toute autre but: tuer la Reine du Sud.
La surprise est du côté des continentaux mais il faudra peu de temps aux fers-nés pour se mettre en route et prendre les armes. Une petite surprise. Les dégâts seront lourds et la mer se teintera d’un rouge vermeil. Valar Morghulis.
Cependant ce fut bien le dernier ordre officiel de la douce Reine, Daenerys Arryn. Alors que les navires s’amarraient et commençaient à prendre le large, elle fut tuée, retrouvée morte par Denys Arryn. Mais il était trop tard pour donner un contre ordre et stopper l’attaque. La flotte du Conflans entière était en train de partir en direction des Iles de Fer, rapidement rejoint par celle des Mormont, voulant récupérer leur jeune oursonne retenue prisonnière par Euron Greyjoy. La guerre reprend de ces droits et la bataille promet d’être sanglante et funeste.
Le sud préféra rester calme mais l’ordre de réunir la flotte a néanmoins été donné par la jeune Reine. Sa missive avec le suzerain des fers-nés a été subitement interrompu et la suspicion ne cesse d’augmenter. Rhaenys Hightower voulait sa paix et sa décision fut irrévocable. Personne ne mettrait à mal son désir de paix et elle partirait en guerre pour la paix. Les Velaryons de la Lamark sont amarrés à Villevieille, tandis que les vaisseaux de la Treille ont tous été réquisitionnés. A Port-Lannis, la flotte se prépare également, prête à partir si l’ordre venait à être donné.
Les fer-nés, eux, ne se doutent de rien. Aveuglés par leur soif de conquêtes et de pillages. La flotte de fer est prête à partir en guerre, dans le Sud. Car pour eux, l’échange entre Euron et cette petite reine du sud insignifiante est une trahison. Victarion Greyjoy a réussi son coup d’état et a fait enfermer son frère. Il est à la tête d’une flotte puissante ,prête à attaquer pour la deuxième fois Villevieille, mais cette fois dans un toute autre but: tuer la Reine du Sud.
La surprise est du côté des continentaux mais il faudra peu de temps aux fers-nés pour se mettre en route et prendre les armes. Une petite surprise. Les dégâts seront lourds et la mer se teintera d’un rouge vermeil. Valar Morghulis.
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Ils allaient partir piller de nouveau mais était-ce vraiment un pillage classique ? Aux yeux du Timbal, ce n'était pas un simple raid mais une véritable guerre qu'ils allaient menés. Leur objectif était simple : retourner à Villevieille et occire la reine dragon. En soit, Denys se demandait si c'était réellement la bonne solution mais tout celle qu'il avait personnellement envisagée semblait contenir des failles. Tuer la reine dragon, éliminerait certes une reine mais quelqu'un d'autres prendraient sa place. S'ils la prenaient et la mariait dans les îles, ils auraient des droits légitimes sur le trône mais des forces armées viendraient souvent la rechercher. Non ce qu'il fallait c'était occuper ou détruire complètement un endroit, comme il l'avait fait à Beaumarché pour illustrer leur toute puissance. Pour réaliser ceci, ils auraient dût prendre plus de temps. Envoyer quelques anciennes voiles-louées en Essos pour rameuter quelques pirates et également pourparler avec les pirates des degrés de pierre pour les motiver à participer à une guerre totale contre le continent de l'ouest. Tout ceci était bien beau mais même les plans les mieux élaborés pouvaient couler à pic aussi facilement qu'un homme dans son armure au milieu de la mer.
«Nous n'allons pas tarder à partir.»
Longmât hocha de la tête en signe d'approbation. Denys lui avait vérifié déjà deux fois les stocks de vivres et l'équipement des hommes. Tout semblaient être en ordre et aucun détails n'avaient été négligés. Il faudrait de nombreux jours pour atteindre à nouveau Villevielle et la bataille risquait d'être plus âpre maintenant que la guerre des Seigneurs du Bief dans les contrées vertes avait connu son terme. Les défenses de la ville portuaire seraient renforcées et même si cela pouvait en effrayer plus d'un, cela permettrait aussi de renforcer la détermination des hommes face aux dangers. La plupart des membres de l'équipage de Denys commençaient à être rodés. La flotte de fer était une véritable armada qui allait s'abattre à nouveau là où on ne l'attendait probablement pas. Jusqu'à présent, ils avaient frappés Beaumarché et Villevieille. Les continentaux ne s'attendaient sûrement pas à un nouvel au même endroit et aussi proche du précédent au niveau de la temporalité. Le jeune homme se tourna vers Gysella Bonfrère tout en faisant relayer la déclaration du départ à son équipage.
«Cette fois-ci, le pillage ne sera plus aussi aisé, la Bonfrère. Ils ont voulus négocier avec nous, comme si nous étions de vulgaires commerçants. Ils vont bientôt découvrir que notre monnaie est le Fer-Prix et que nous n'en aurons jamais assez ! Une fois que nous aurons frappé, nous ferons tombé les dragons de leur piédestal mais je pense pas que cela suffira. Nous devons leur prendre bien plus que leur reine. Une reine cela se remplace. Le Dieu Noyé nous guidera le moment venu.»
Il était temps de partir. L'heure du départ avait sonné et la promesse d'une bataille grandiose et épique qui serait chantée des siècles durant commençait à prendre forme !
«Nous n'allons pas tarder à partir.»
Longmât hocha de la tête en signe d'approbation. Denys lui avait vérifié déjà deux fois les stocks de vivres et l'équipement des hommes. Tout semblaient être en ordre et aucun détails n'avaient été négligés. Il faudrait de nombreux jours pour atteindre à nouveau Villevielle et la bataille risquait d'être plus âpre maintenant que la guerre des Seigneurs du Bief dans les contrées vertes avait connu son terme. Les défenses de la ville portuaire seraient renforcées et même si cela pouvait en effrayer plus d'un, cela permettrait aussi de renforcer la détermination des hommes face aux dangers. La plupart des membres de l'équipage de Denys commençaient à être rodés. La flotte de fer était une véritable armada qui allait s'abattre à nouveau là où on ne l'attendait probablement pas. Jusqu'à présent, ils avaient frappés Beaumarché et Villevieille. Les continentaux ne s'attendaient sûrement pas à un nouvel au même endroit et aussi proche du précédent au niveau de la temporalité. Le jeune homme se tourna vers Gysella Bonfrère tout en faisant relayer la déclaration du départ à son équipage.
«Cette fois-ci, le pillage ne sera plus aussi aisé, la Bonfrère. Ils ont voulus négocier avec nous, comme si nous étions de vulgaires commerçants. Ils vont bientôt découvrir que notre monnaie est le Fer-Prix et que nous n'en aurons jamais assez ! Une fois que nous aurons frappé, nous ferons tombé les dragons de leur piédestal mais je pense pas que cela suffira. Nous devons leur prendre bien plus que leur reine. Une reine cela se remplace. Le Dieu Noyé nous guidera le moment venu.»
Il était temps de partir. L'heure du départ avait sonné et la promesse d'une bataille grandiose et épique qui serait chantée des siècles durant commençait à prendre forme !
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Une riposte houleuse
Rhaenys regardait la petite dragonne à ses pieds qui dévorait la viande cuite qu’on lui avait apportée. Elle n’était pas plus grande qu’un chat mais déjà elle avait un caractère bien prononcé. Quand la jeune Reine souhaitait s’isoler, elle montait au sommet de la tour où se trouvait Firmament et là avec son dragon, elle réfléchissait, observait se posait des questions sur l’avenir de Westeros, sur son avenir à elle. Jamais elle n’aurait cru se retrouver Reine, elle se souviendrait surement toujours de la lettre suppliante de Daenerys lui demandant d’honorer la mémoire de Viserys. Pour la frêle benjamine des Targaryen, elle avait accepté mais parfois elle se demandait si ce n’était pas une erreur. Mais Rhaegar ne pouvait pas redevenir Roi. C’était impensable. Il avait trop fait souffrir Westeros, il avait trop fait de mal pour rester sur le trône. Et Aegon…Que dire de son petit frère. On lui avait rapporté maintes et maintes choses à son sujet. Rhaenys ne savait guère que penser de lui. Le temps lui apporterait des réponses mais fallait-il encore survivre aux temps. Les morts jonchaient le sol de Westeros par millier depuis cette guerre sanglante et rien n’était terminé mais si le dragon ensoleillé œuvrait sans cesse pour la paix. Mais certains s’amusait à lui mettre des bâtons dans les roues.
Quelqu’un frappa à la lourde porte en acier, provoquèrent le sifflement furieux de la dragonne. Glissant la main sous son ventre rebondis, la jeune femme repoussa doucement du pied Firmament pour sortir sans que la créature ne s’échappe. C’était le mestre qui lui tendit une missive. « Le Conflans en route vers les Iles de Fer. Mallister à sa tête. Ordre de la Reine du Nord ». Daenerys avait été tué il y a peu, et Rhaenys fronça les sourcils. L’ordre remontait donc avant sa mort…Peut-être que quelqu’un l’avait tué pour cela. Elle froissa le papier. Le nord des Sept Couronnes n’était pas soumis au terme qu’avait proposé Rhaenys à Euron Greyjoy, mais le fer-né avait cessé de lui répondre brutalement sans réponse et cela avait attisé la curiosité de la jeune femme. Elle leva donc son regard vers le vieil homme de la citadelle.
« Convoquer mon conseil restreint et envoyé à corbeau de toute urgence à lord Mallister. Je veux savoir ce qu’il se passe sur les Iles. Je veux savoir ce que fait Euron Greyjoy. »
L’homme s’inclina et partie en vitesse faire ce que la jeune Reine avait ordonné. Rhaenys défendit donc la tour lentement à cause de son état, et elle retrouva rapidement Beric et ser Williams qui l’escortèrent jusqu’à la salle du conseil. Les yeux bleus du Dragon Ensoleillé scrutèrent chaque visage. Elle s’arrêta plus particulièrement sur celui de Rowen et d’Aegor.
« Merci d’avoir répondu si vite. Je vous ai convoqué car le Conflans marche sur les Iles de Fer. J’ignore ce qu’il se passe sur les Iles, c’est pourquoi je veux que chaque navire soit prêt à lever l’ancre si on apprend dans les heures ou les jours qui viennent qu’Euron Greyjoy me crache à la figure ou si l’un des siens la trahit et souhaite mettre à sac le Sud de Westeros. Si je vous envoie combattre là-bas, c’est pour la paix. Si vous envoie là-bas, vous me rapportez la paix. Peu importera les moyens pour y arriver. »
Quelqu’un frappa à la lourde porte en acier, provoquèrent le sifflement furieux de la dragonne. Glissant la main sous son ventre rebondis, la jeune femme repoussa doucement du pied Firmament pour sortir sans que la créature ne s’échappe. C’était le mestre qui lui tendit une missive. « Le Conflans en route vers les Iles de Fer. Mallister à sa tête. Ordre de la Reine du Nord ». Daenerys avait été tué il y a peu, et Rhaenys fronça les sourcils. L’ordre remontait donc avant sa mort…Peut-être que quelqu’un l’avait tué pour cela. Elle froissa le papier. Le nord des Sept Couronnes n’était pas soumis au terme qu’avait proposé Rhaenys à Euron Greyjoy, mais le fer-né avait cessé de lui répondre brutalement sans réponse et cela avait attisé la curiosité de la jeune femme. Elle leva donc son regard vers le vieil homme de la citadelle.
« Convoquer mon conseil restreint et envoyé à corbeau de toute urgence à lord Mallister. Je veux savoir ce qu’il se passe sur les Iles. Je veux savoir ce que fait Euron Greyjoy. »
L’homme s’inclina et partie en vitesse faire ce que la jeune Reine avait ordonné. Rhaenys défendit donc la tour lentement à cause de son état, et elle retrouva rapidement Beric et ser Williams qui l’escortèrent jusqu’à la salle du conseil. Les yeux bleus du Dragon Ensoleillé scrutèrent chaque visage. Elle s’arrêta plus particulièrement sur celui de Rowen et d’Aegor.
« Merci d’avoir répondu si vite. Je vous ai convoqué car le Conflans marche sur les Iles de Fer. J’ignore ce qu’il se passe sur les Iles, c’est pourquoi je veux que chaque navire soit prêt à lever l’ancre si on apprend dans les heures ou les jours qui viennent qu’Euron Greyjoy me crache à la figure ou si l’un des siens la trahit et souhaite mettre à sac le Sud de Westeros. Si je vous envoie combattre là-bas, c’est pour la paix. Si vous envoie là-bas, vous me rapportez la paix. Peu importera les moyens pour y arriver. »
AVENGEDINCHAINS
┗ I'm Fire, I'm the Sun. ┛
Do you really think he’s changed? People’s nature is people’s nature. I’m a bit of a bitch, always will be. He’s a monster, always will be.
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Event 3
Que vengeance soit faite.
Le chant des sirènes annonce la fin de l'homme.
Le snekkar de la Phalange glissait sur les flots de sa cadence habituelle. Permettant ainsi d’éloigner un peu plus les hauteurs du port afin de laisser croire aux appels du Dieu Noyé. Ils étaient tous là, réunis pour un nouveau raid, une nouvelle victoire, qu’ils osaient laisser engendrer dans leurs esprits pour ainsi laisser entendre leur domination sur le monde. Monde meurtri et complètement désuet de toute réalité tant les mots sonnaient faux aussi bien dans les bouches du continent que dans celles des îles. Voilà qu’ils leurs parlaient de paix. Quelle paix pouvait être espérée alors que le terme qui suivait mettait en exergue une soumission à venir ? La paix n’était-elle pas équitable et égale pour les deux parties normalement ? Qu’est-ce qui était bon et qu’est-ce qu’il ne l’était pas ? Savoir qu’on leur accordait la paix serait réellement un prétexte pour prétendre à un renouveau de leur royaume ? Les Greyjoy ne cessaient de s’enfoncer un peu plus dans les erreurs qu’ils commettaient à mesure que le temps passait. Enfin non le Choucas ne cessait de s’y enfermer, et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il avait fini par trouver une place bien méritée dans les cachots humides et froids de la citadelle suzeraine. De là, il ne devrait plus causer de tort, ni à son frère et encore moins pour son peuple qui clamait depuis peu les aspirations de Victarion. La blonde comprenait tout à fait les exigences de ce raid, retourner sur leurs pas étaient un moyens de laisser entendre qu’ils ne se prosterneraient pas face à une reine du continent. Même si elle était féministe dans l’âme, il n’en restait pas moins que Gysella défendait en premier lieu son peuple, voilà pourquoi elle écoutait attentivement les dires de son capitaine qui lui passait ainsi des rennes comme un quartier maître. Ils étaient donc du même côté, comme elle l’espérait depuis toujours et ensemble ils crieraient la victoire de leur dieu noyé. Elle acquiesça d’un signe de tête à chacun de ses dires avant de se retourner pour ainsi admirer les visages colériques de chacun des hommes qu’elle pouvait voir. Tous avaient soif de revanche, tous ne voulaient pas se soumettre à cette nouvelle reine, tous voulaient juste défendre leur honneur. « Vous avez entendu le capitaine ? Le repos est fini, c’est maintenant qu’on va devoir prouver au Dieu Noyé qu’on en vaut la peine ! Et si il le juge bon, alors il sera avec nous ! » La jeune femme s’empressa de se saisir d’un cordage afin de prendre appui sur le rebord du boutre ne serait-ce que pour gagner de la hauteur mais aussi pour que sa voix porte pour les personnes les plus éloignées. « La main d’os va venir serrer ses ennemis jusqu’à les asphyxier un par un. Elle prendra ce qui est à elle et veillera à ce que le nom Timbal sème la terreur partout où on l’entendra. » « Et le cors noir sifflera la mort à leurs oreilles. » Un rire complice émana de la petite foule devant elle, l’entraînant ainsi à sourire de manière franche et amusée alors qu’un homme lui tendait ce fameux objet typique à sa famille. Elle le saisit sans se faire attendre et le souleva dans les airs « Et le cors noirs sonnera leurs morts. » Elle souffla de manière franche et bien déterminée amenant ainsi une clameur dont elle appréciait toujours entendre avant de chercher du regard son capitaine pour se mettre à rire et d’essayer de percer l’horizon pour trouver celui de son oncle. « Allez on prend son poste » Ordonna t-elle au moment où elle reconnut le boutre de ce cher Norne Bonfrère non loin d’eux. Un sourire fier naissait sur ses lèvres alors qu’elle redescendait de son piédestal de fortune pour rejoindre son capitaine. « Le dragon a à craindre les tentacules du Kraken maintenant. » Elle l’espérait bien plus que tout, surtout qu’elle savait qu’ils étaient beaucoup plus navigateurs que pédestres.
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Event 3
Que vengeance soit faite.
Un vagabond en route vers son destin
Barroth avait passé des semaines dans les bois à se torturer l'esprit tout en se demandant ce qu'ils étaient en train de faire au lieu de foncer sauver Gwynesse des mains d'un Greyjoy. La colère était en train de l'envahir petit à petit, jour après jour le jeune homme commençait à se laisser aller en restant assis près des quais essayant de voir si les flottes étaient en train de se préparer pour la bataille mais ce rêve n'arrivait toujours pas et le Vagabond essayait toujours d'en savoir un peu plus en posant quelques questions aux gens de la ville. Ne pouvant rester très longtemps assis en silence dans une ville, Barroth ressortait très vite de cette endroit qui le faisait suffoquer. La forêt était le seul endroit ou il arrivait à se calmer tout en s’allongeant dans l'herbe si douce, fermant les yeux pour laisser apparaitre le visage de sa douce dans son esprit. Ce sourire qui arrivait à illuminer sa journée, ce regard qui pouvait l'envouter des heures et des heures et cette beauté si douce à ses yeux qu'il pouvait la regarder des heures sans rien dire. Elle lui manquait énormément et son coeur en était meurtri jour après jour mais alors que tout espoir de la revoir un jour commençait à se faire sentir il vit les flottes qui étaient en train de se préparer à partir et les gens qui laissaient des rumeurs s'envoler dans cette grande ville petit à petit. Ils allaient partir ! Partir en mère direction les Iles et ça c'était un espoir qui faisait rayonner le visage du jeune homme.
Dévalant les rues en courant avec un grand sourire en coin sur le visage, le jeune Vagabond se rendit directement au château s'arrêtant de justesse tout près d'un garde l'observant le sourire jusqu'aux oreilles. "J'aimerais demander une audience à la Reine Rhaenys s'il vous plait. Et c'est assez urgent alors vous feriez mieux de vous dépêcher." Le jeune homme sautillait sur place tout en attendant que quelqu'un vienne le chercher pour l'amener jusqu'à cette Reine qui allait décider si oui ou non il pourrait participer au sauvetage de sa douce. Elle pouvait très bien refuser c'est vrai, après tout il n'était personne et ne savait même pas tenir une épée mais il était doué avec un arc et des bras en plus pour se battre n'était pas à refuser. Il sentit soudainement le doute s'installer petit à petit en lui ne sachant pas ce qu'il allait devoir dire ou même faire devant Rhaenys Targaryen n'ayant eu aucune éducation à part celle qu'il voyait quand Gwynesse était en présence de son père. Il allait devoir se débrouiller sans elle aujourd'hui et souffla un bon coup tout en voyant le garde revenir vers lui. Son petit sourire rusé refit son apparition tout en plongeant son regard dans celui de cet homme attendant une réponse de sa part.
Dévalant les rues en courant avec un grand sourire en coin sur le visage, le jeune Vagabond se rendit directement au château s'arrêtant de justesse tout près d'un garde l'observant le sourire jusqu'aux oreilles. "J'aimerais demander une audience à la Reine Rhaenys s'il vous plait. Et c'est assez urgent alors vous feriez mieux de vous dépêcher." Le jeune homme sautillait sur place tout en attendant que quelqu'un vienne le chercher pour l'amener jusqu'à cette Reine qui allait décider si oui ou non il pourrait participer au sauvetage de sa douce. Elle pouvait très bien refuser c'est vrai, après tout il n'était personne et ne savait même pas tenir une épée mais il était doué avec un arc et des bras en plus pour se battre n'était pas à refuser. Il sentit soudainement le doute s'installer petit à petit en lui ne sachant pas ce qu'il allait devoir dire ou même faire devant Rhaenys Targaryen n'ayant eu aucune éducation à part celle qu'il voyait quand Gwynesse était en présence de son père. Il allait devoir se débrouiller sans elle aujourd'hui et souffla un bon coup tout en voyant le garde revenir vers lui. Son petit sourire rusé refit son apparition tout en plongeant son regard dans celui de cet homme attendant une réponse de sa part.
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Une envie d'action étreignait le coeur du biefois. Que les choses bougent enfin au Bief. Il avait beau aimer sa reine, sa façon de gouverner commencer à l'ennuyer. Trop douce, trop calme. S'il voulait suivre quelqu'un de doux et calme, il aurait suivi une biefoise quelconque et se serait mis à ses basques. On parlait tout de même, là, d'une Targaryen et Martell ! Il réfléchissait à comment annoncer la chose à sa reine, l'envie de trouver une cible et l'anéantir, notamment. Lui murmurer : vous êtes reine désormais, vous pouvez demander n'importe quoi, le peuple suivra.
On le fit venir, peut-être que cela allait accélérer le mouvement. Sûr de lui, il avançait, décontracté, à travers les couloirs. Il saluait une servante, une seconde, un sourire vicieux sur les lèvres.
Et en arrivant, un autre sourire, plus large, étirait ses lèvres. Il n'avait même pas eu à murmurer au creux de l'oreille de sa reine, qu'elle s'était éveillée d'elle-même. L'action venait à lui sans qu'il ait à la chercher, merveilleux ! Il s'empêchait néanmoins de se frotter les mains, pour plutôt s'incliner après les dires de Rhaenys.
" Vos désirs sont des ordres, ma reine. "
Faire la guerre pour amener la paix, en voilà une idée. S'il n'était pas forcément d'accord sur l'instant, il n'en disait rien. Perdre des vies pour en épargner d'autres était un certain concept. Il se voyait mal aller lui-même sur un bateau pour partir en guerre.
" Un corbeau de ce Lord Mallister nous est parvenu, ma reine, ce matin même. "
Il sortait alors de sa poche un papier plié en quatre et le lui tendait.
" Je comptais venir vous l'apporter, mais vous m'avez fait quérir plus rapidement que je ne le pensais. Lord Mallister demande votre aide et tout un flot de paroles dont les hommes du Conflans ont l'habitude. "
De l'aide, blabla, le Conflans ne doit pas marcher seul là dedans, blabla, les îles de fer ont suffisamment emmerdés le monde, blabla, (comme s'ils avaient besoin d'une lettre pour s'en rendre compte). J'ai envoyé un éclaireur, un premier bateau pour prendre compte de leur position, blabla, un corbeau nous ait parvenu pour parler des navires de guerre, blabla. Cela avait vite ennuyé le Biefois mais désormais, il voyait là une occasion de faire bouger les choses. Un regard vers le roi, puis un regard vers sa reine, à qui il offrait un sourire en coin.
" J'ai pris soin de la lire avant de vous la remettre, il se pouvait que cette lettre soit des plus inintéressantes et m'était avis que vous aviez bien mieux à faire. Mais je vais faire parvenir vos mots aux autres, vous avez raison ma reine, ne vous laissez pas marcher sur les pieds. Qu'ils sachent à qui ils ont à faire. Nous n'aurons pas la paix tant que certains pensent pouvoir encore marcher impunément sur vos terres, tant qu'ils se permettront de piller et violer sans avoir à rendre de compte. C'est une brillante idée. Notre bon roi devrait faire préparer ses flottes au combat, je ne suis point habilité à cela. Je vais, de mon côté, voir s'il y a quoi que ce soit qui puisse vous être utile. "
Des informations, des espions, il fallait aussi dire qu'il n'en avait pas des masses aux Îles de Fer. Si ce n'est... Aucun. Il n'avait aucune gêne à avoir lu cette lettre, n'était-il, après tout, pas du conseil restreint, n'était-il pas sa main, n'était-ce point son devoir qu'alléger les épaules de sa reine avec ces tâches ? Il avait toujours son sourire aux lèvres.
" Par ailleurs, que dois-je répondre à ce Lord Mallister ? "
On le fit venir, peut-être que cela allait accélérer le mouvement. Sûr de lui, il avançait, décontracté, à travers les couloirs. Il saluait une servante, une seconde, un sourire vicieux sur les lèvres.
Et en arrivant, un autre sourire, plus large, étirait ses lèvres. Il n'avait même pas eu à murmurer au creux de l'oreille de sa reine, qu'elle s'était éveillée d'elle-même. L'action venait à lui sans qu'il ait à la chercher, merveilleux ! Il s'empêchait néanmoins de se frotter les mains, pour plutôt s'incliner après les dires de Rhaenys.
" Vos désirs sont des ordres, ma reine. "
Faire la guerre pour amener la paix, en voilà une idée. S'il n'était pas forcément d'accord sur l'instant, il n'en disait rien. Perdre des vies pour en épargner d'autres était un certain concept. Il se voyait mal aller lui-même sur un bateau pour partir en guerre.
" Un corbeau de ce Lord Mallister nous est parvenu, ma reine, ce matin même. "
Il sortait alors de sa poche un papier plié en quatre et le lui tendait.
" Je comptais venir vous l'apporter, mais vous m'avez fait quérir plus rapidement que je ne le pensais. Lord Mallister demande votre aide et tout un flot de paroles dont les hommes du Conflans ont l'habitude. "
De l'aide, blabla, le Conflans ne doit pas marcher seul là dedans, blabla, les îles de fer ont suffisamment emmerdés le monde, blabla, (comme s'ils avaient besoin d'une lettre pour s'en rendre compte). J'ai envoyé un éclaireur, un premier bateau pour prendre compte de leur position, blabla, un corbeau nous ait parvenu pour parler des navires de guerre, blabla. Cela avait vite ennuyé le Biefois mais désormais, il voyait là une occasion de faire bouger les choses. Un regard vers le roi, puis un regard vers sa reine, à qui il offrait un sourire en coin.
" J'ai pris soin de la lire avant de vous la remettre, il se pouvait que cette lettre soit des plus inintéressantes et m'était avis que vous aviez bien mieux à faire. Mais je vais faire parvenir vos mots aux autres, vous avez raison ma reine, ne vous laissez pas marcher sur les pieds. Qu'ils sachent à qui ils ont à faire. Nous n'aurons pas la paix tant que certains pensent pouvoir encore marcher impunément sur vos terres, tant qu'ils se permettront de piller et violer sans avoir à rendre de compte. C'est une brillante idée. Notre bon roi devrait faire préparer ses flottes au combat, je ne suis point habilité à cela. Je vais, de mon côté, voir s'il y a quoi que ce soit qui puisse vous être utile. "
Des informations, des espions, il fallait aussi dire qu'il n'en avait pas des masses aux Îles de Fer. Si ce n'est... Aucun. Il n'avait aucune gêne à avoir lu cette lettre, n'était-il, après tout, pas du conseil restreint, n'était-il pas sa main, n'était-ce point son devoir qu'alléger les épaules de sa reine avec ces tâches ? Il avait toujours son sourire aux lèvres.
" Par ailleurs, que dois-je répondre à ce Lord Mallister ? "
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Une riposte houleuse
évent
Ca y est. Il y était, l'Aigle de Salvemer. Il y était enfin parvenu : sa vengeance. Le sang des fer-nés souillera l'eau de la mer pour la dernière fois. Il en était sûr, ils les tueraient, tous jusqu'au dernier. Il emporterait d'un lourd battement d'ailes la flotte des fernés et il irait jusqu'à détruire leur ridicules îles.
Lord Mallister s'était entretenu avec nombreux marins, tous rêvaient de la même chose, pour les avoir combattu et subi des années, des siècles durant, il était enfin temps que tout prenne fin. Qu'ils comprennent qu'on ne se moquerait plus du Conflans et des maisons qui y vivaient. L'attaque de Beaumarché avait été la dernière qu'ils commettraient. Patrek avait mis du temps à les convaincre, plus de temps qu'il n'aurait cru, nombreux avaient peur : serait-on seuls face aux flottes des Îles de Fer ? Non, mes amis, nous ne serons pas seuls. Nous ne serons plus seuls. Les fer-nés s'étaient mis à dos Westeros tout entier, le Nord, le Conflans, le Bief et l'Ouest principalement. L'Ouest avait déjà tenté il y a un siècle de raser les Îles-de-Fer, Johanna Lannister avait mis à feu et à sang, tuant jusqu'aux femmes et enfants. L'idée de tuer femmes et enfants ne l'enchantait pas, mais il fallait passer par là s'ils voulaient être enfin en paix, débarrassés. Il ne vaudrait peut-être pas mieux qu'eux, mais cela resterait ses démons et il aurait sa conscience pour lui. Il pourrait périr lors de ce combat s'il le fallait, si cela pouvait mettre fin une bonne fois pour toute à ces combats. Si cela pouvait permettre à ses enfants de sortir librement autour de Salvemer sans craindre une attaque de ces maudits pillards.
Il vengerait la mémoire de son père, les Îles de Fer sauraient qu'on ne prenait la vie de la maison Mallister sans en tirer de lourdes conséquences.
Si tôt l'accord donné par sa reine, Daenerys Targaryen, Patrek avait accouru au Conflans pour préparer les troupes, les bateaux. Toute la flotte du Conflans était remonté jusqu'à Salvemer et ses alentours, prêts à appareiller. Les drapeaux parlaient pour eux, on n'aurait besoin de prévenir l'ennemi par un cor ou quelconque futilités, ils sauraient fonderaient sur eux. L'étendard de l'aigle d'argent sur fond bleu notamment, se démarquait. Ils n'avaient jamais été si loin dans leur démarche, mais il était temps, plus que temps. Depuis son retour à Salvemer, il préparait ses bateaux, ses embarcations, les armes, les hommes au combat. Mais plus que Patrek, Edric Mallister, son oncle, avait soif de vengeance. Car il avait vu de ses propres yeux, il avait combattu, il était là, lors de l'attaque de Beaumarché. Il avait vu la mort de Jason Mallister. Il avait vu son assassin, à défaut de pouvoir le tuer. Alors Patrek lui avait accordé les commandes. Edric s'était rendu avec une première vague de bateliers, au front.
Mais Edric avait si tôt qu'il avait aperçu les côtes, si tôt qu'il l'avait pu, un corbeau à Patrek Mallister pour le tenir au courant des positions ennemis. Une première flotte s'était avancée, menaçante. La seconde ne tarderait pas à arriver. Un corbeau était parvenu à Patrek Mallister et lui avait fait froncé les sourcils. Non, il ne parviendrait pas avec uniquement le Conflans à tous les anéantir et il devait mettre toutes les chances de son côté. Il avait envoyé un corbeau à la maison Mormont pour les prévenir des positions ennemis mais aussi au conseil restreint de la reine Rhaenys. Il était convaincue que celle-ci pourrait faire poids, avec la plus puissante flotte de Westeros, celle de la maison Redwyne, ajoutée à celle des Redwyne, la maison ancestrale, la maison Velaryon. Et non pas des moindres, celle de la maison Lannister, qui eux étaient sur tous les fronts. S'ils voulaient agir, c'était maintenant et tous ensemble. De tous les côtés. Il fallait y mettre un terme, une bonne fois pour toute.
Il avait alors envoyé à la reine Rhaenys le peu d'information dont il disposait. Mais surtout, une demande, une réaction de leur part. Il y avait inscrit ses motivations. Le Bief aussi avait été touché, eux aussi avaient subis des pertes et ça, elle ne pouvait pas continuer à l'ignorer bien longtemps. Le Bief aussi avait subis à cause des caprices des Îles de Fer et cela ne pouvait plus durer. La lettre avait été claire.
Lord Mallister s'était entretenu avec nombreux marins, tous rêvaient de la même chose, pour les avoir combattu et subi des années, des siècles durant, il était enfin temps que tout prenne fin. Qu'ils comprennent qu'on ne se moquerait plus du Conflans et des maisons qui y vivaient. L'attaque de Beaumarché avait été la dernière qu'ils commettraient. Patrek avait mis du temps à les convaincre, plus de temps qu'il n'aurait cru, nombreux avaient peur : serait-on seuls face aux flottes des Îles de Fer ? Non, mes amis, nous ne serons pas seuls. Nous ne serons plus seuls. Les fer-nés s'étaient mis à dos Westeros tout entier, le Nord, le Conflans, le Bief et l'Ouest principalement. L'Ouest avait déjà tenté il y a un siècle de raser les Îles-de-Fer, Johanna Lannister avait mis à feu et à sang, tuant jusqu'aux femmes et enfants. L'idée de tuer femmes et enfants ne l'enchantait pas, mais il fallait passer par là s'ils voulaient être enfin en paix, débarrassés. Il ne vaudrait peut-être pas mieux qu'eux, mais cela resterait ses démons et il aurait sa conscience pour lui. Il pourrait périr lors de ce combat s'il le fallait, si cela pouvait mettre fin une bonne fois pour toute à ces combats. Si cela pouvait permettre à ses enfants de sortir librement autour de Salvemer sans craindre une attaque de ces maudits pillards.
Il vengerait la mémoire de son père, les Îles de Fer sauraient qu'on ne prenait la vie de la maison Mallister sans en tirer de lourdes conséquences.
Si tôt l'accord donné par sa reine, Daenerys Targaryen, Patrek avait accouru au Conflans pour préparer les troupes, les bateaux. Toute la flotte du Conflans était remonté jusqu'à Salvemer et ses alentours, prêts à appareiller. Les drapeaux parlaient pour eux, on n'aurait besoin de prévenir l'ennemi par un cor ou quelconque futilités, ils sauraient fonderaient sur eux. L'étendard de l'aigle d'argent sur fond bleu notamment, se démarquait. Ils n'avaient jamais été si loin dans leur démarche, mais il était temps, plus que temps. Depuis son retour à Salvemer, il préparait ses bateaux, ses embarcations, les armes, les hommes au combat. Mais plus que Patrek, Edric Mallister, son oncle, avait soif de vengeance. Car il avait vu de ses propres yeux, il avait combattu, il était là, lors de l'attaque de Beaumarché. Il avait vu la mort de Jason Mallister. Il avait vu son assassin, à défaut de pouvoir le tuer. Alors Patrek lui avait accordé les commandes. Edric s'était rendu avec une première vague de bateliers, au front.
Mais Edric avait si tôt qu'il avait aperçu les côtes, si tôt qu'il l'avait pu, un corbeau à Patrek Mallister pour le tenir au courant des positions ennemis. Une première flotte s'était avancée, menaçante. La seconde ne tarderait pas à arriver. Un corbeau était parvenu à Patrek Mallister et lui avait fait froncé les sourcils. Non, il ne parviendrait pas avec uniquement le Conflans à tous les anéantir et il devait mettre toutes les chances de son côté. Il avait envoyé un corbeau à la maison Mormont pour les prévenir des positions ennemis mais aussi au conseil restreint de la reine Rhaenys. Il était convaincue que celle-ci pourrait faire poids, avec la plus puissante flotte de Westeros, celle de la maison Redwyne, ajoutée à celle des Redwyne, la maison ancestrale, la maison Velaryon. Et non pas des moindres, celle de la maison Lannister, qui eux étaient sur tous les fronts. S'ils voulaient agir, c'était maintenant et tous ensemble. De tous les côtés. Il fallait y mettre un terme, une bonne fois pour toute.
Il avait alors envoyé à la reine Rhaenys le peu d'information dont il disposait. Mais surtout, une demande, une réaction de leur part. Il y avait inscrit ses motivations. Le Bief aussi avait été touché, eux aussi avaient subis des pertes et ça, elle ne pouvait pas continuer à l'ignorer bien longtemps. Le Bief aussi avait subis à cause des caprices des Îles de Fer et cela ne pouvait plus durer. La lettre avait été claire.
A la reine du sud, Rhaenys Targaryen
de Lord Patrek Mallister, maître des navires du roi régent Elbert Arryn et son fils Aemon Arryn
Reine Rhaenys,
Je vous fais parvenir ces quelque mots, car il est l'heure de parler avec franchise. Le Conflans est prêt, lancé, contre ses ennemis naturels, les Îles-de-Fer. Voilà trop longtemps désormais que les hommes et les femmes de ces îles souillent nos terres, pillent nos terres, tuent hommes, femmes et enfants, violent femmes et enfants. C'est sous le règne de feu la reine Daenerys qu'il nous a été permis d'acquérir à notre voeux, la vengeance. Nombreux, très nombreux bateaux sont partis et attendent de pouvoir partir.
Cette lettre demande votre aide, mais tient aussi à vous informer des événements des Îles-de-Fer qui sont aussi vos voisins et qui ont aussi souillés vos terres, pillés, tués, violés sur vos contrées. Il est temps que tout cela mette fin, puisqu'ils ne sont à même de comprendre par les mots, ils comprendront par le sang versés. Le Nord et le Conflans s'allient contre leur ennemi de toujours et nous demandons, avec un lourd espoir, votre aide. Une alliance, une coalition. Naviguons ensemble et mettons, ensemble, fin à ces horreurs, une bonne fois pour toute. Marchons, le Nord et le Sud, contre ceux ayant osés agir contre les lois de nos Couronnes et pensant agir impunément.
Un corbeau m'est revenu du front, nous ne sommes pas seuls à être en guerre, reine Rhaenys. A l'heure où vous recevrez cette lettre, sans doute la bataille aura commencé, car nous ne sommes pas seuls à avoir préparer bateaux et armements.
Dans l'espoir d'une réponse favorable, dans l'espoir d'une alliance,
Je vous remercie par avance,
Lord Patrek Mallister, seigneur de Salvemer, conseiller de Tytos Nerbosc et maître des navires du roi du Nord.
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Une riposte houleuse
Norne Bonfrère
Les yeux rivés sur l'horizon, j'écoutais le frémissement du vent dans la voilure. Ressentir le remous des vagues contre la coque. Sentir le subtil parfum à l'odeur végétale, florale des algues et de l'iode emplissant ma bouche, mes narines, mes poumons. Mes hommes apprêtaient le navire et embarquaient sur le vaisseau qui nous mènerait sur la route de la richesse, de la renommée et de l'immortalité. Les pupilles à la pigmentation mélèse se posèrent alors sur elle. Le cor sonnait et trépignait d'impatience d'affronter nos ennemis. La mort imminente de ces hommes auxquels nous arracherions leurs langues, déchireraient leurs chairs et briserions leurs os. Pourtant aucun sourire ne s'afficha sur les lèvres gercés et sèches que j'arborais closes. Alors que mon esprit vagabondait à travers l'océan je perçu une voix familière. Sa voix semblait si lointaine et pourtant elle était tout près. Mes mains se crispèrent sur le rebord me faisant face. Elle était douce et pourtant un brin distante mais, je ne pouvais me résoudre à ne pas l'écouter.
« As tu peur ? » Déclara t-elle sans que je daigne tourner mon visage pour la voir. Je continuais de fixer l'océan sans me rendre compte réellement ou je pouvais me trouver à cet instant. « Tu sais bien que non... » Lui répondais-je expirant l'air de mes poumons gardant l'aplomb et le calme habituelle qui forçait l'admiration de mes hommes et naître la crainte dans les yeux de mes ennemis. « Tu m'en a voulu parce que nous étions tellement proche. Et moi j'ai tout gâché... Si tu me rejoignais maintenant, que dirais tu si je t'en voulais à mon tour ? » La laissais-je continuer sachant obstinément qu'elle n'était pas réelle. « Qu'aurais je donc à y perdre ? » Laissais-je siffler entre mes dents alors que mes yeux luttaient désormais pour ne pas la regarder et jeter mon dévolu sur celle qui avait partager si longtemps ma misérable vie. « Tu n'es pas seul Norne... Mais tu ne t'en rends pas encore compte n'est-ce pas ? » Mes paupières se fermèrent et ma mâchoire se contracta avec vigueur pour tenter vainement de garder le cape droit devant moi. « Mariannah... » Terminais-je alors que je revenais peu à peu à la réalité, la cruelle, la vraie. Personne n'avait remarqué cette absence dans laquelle je m'étais laissé embarquer. Personne ne devait savoir pensais-je fronçant les sourcils et plissant mes yeux sur la grand voile. Tout était fin prêt, notre raid serait à la hauteur de notre soif sanguinaire et notre avidité trouverait son pareil. « Tout le monde à son poste ! Sonnez le départ ! Et que la mort accompagne notre chemin... » Gueulais-je avec force et fermeté.
« As tu peur ? » Déclara t-elle sans que je daigne tourner mon visage pour la voir. Je continuais de fixer l'océan sans me rendre compte réellement ou je pouvais me trouver à cet instant. « Tu sais bien que non... » Lui répondais-je expirant l'air de mes poumons gardant l'aplomb et le calme habituelle qui forçait l'admiration de mes hommes et naître la crainte dans les yeux de mes ennemis. « Tu m'en a voulu parce que nous étions tellement proche. Et moi j'ai tout gâché... Si tu me rejoignais maintenant, que dirais tu si je t'en voulais à mon tour ? » La laissais-je continuer sachant obstinément qu'elle n'était pas réelle. « Qu'aurais je donc à y perdre ? » Laissais-je siffler entre mes dents alors que mes yeux luttaient désormais pour ne pas la regarder et jeter mon dévolu sur celle qui avait partager si longtemps ma misérable vie. « Tu n'es pas seul Norne... Mais tu ne t'en rends pas encore compte n'est-ce pas ? » Mes paupières se fermèrent et ma mâchoire se contracta avec vigueur pour tenter vainement de garder le cape droit devant moi. « Mariannah... » Terminais-je alors que je revenais peu à peu à la réalité, la cruelle, la vraie. Personne n'avait remarqué cette absence dans laquelle je m'étais laissé embarquer. Personne ne devait savoir pensais-je fronçant les sourcils et plissant mes yeux sur la grand voile. Tout était fin prêt, notre raid serait à la hauteur de notre soif sanguinaire et notre avidité trouverait son pareil. « Tout le monde à son poste ! Sonnez le départ ! Et que la mort accompagne notre chemin... » Gueulais-je avec force et fermeté.
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"EVENT 3"
"Une riposte houleuse"
"I, too, can command the wind, sir! I have a hurricane in me that will strip you bare if you dare to try me!"
Il n'y avait, dans la pièce étroite et humide, absolument rien. Rien à part le froid. Rien à part le clapotis régulier de l'eau qui fuyait d'entre les pierres rêches. Rien à part ce tas de paille détrempée qui voulait se présenter comme une litière. Rien. Si ce n'était cette unique fenêtre. Malgré le sang poisseux qui collait encore sur la peau de sa paupière, vestiges des coups qu'il avait reçu dans sa chute, le Suzerain déchu regardait au travers des barreaux rouillés. Comme elle était petite cette ouverture. C'était à peine si, ainsi assis sur le rebord de pierre, il pouvait y loger sa tête pour mieux voir au dehors. Une bien cruelle torture qu'avait trouvée là son frère ou ses sbires! Ils avaient arraché les ailes du Choucas, l'avaient jeté dans cette geôle, le condamnant à contempler cette liberté qu'il avait toujours porté comme un étendard et qu'il avait désormais perdue.
Quelques fois, quand le vent tournait vers l'Est, les embruns qui lui manquaient tant venaient jusqu'à son nez qui ne respirait plus que la moisissure et la froideur minérale de sa misérable demeure; une puanteur à laquelle il s'était malgré tout habitué. Et la voix morte du silence qui, plus que jamais, était devenue sa compagne privilégiée. Treize jours exactement qu'il fixait ce qui se trouvait au-delà de l'encadrement de pierre noire. Treize jours à les maudire tous, à se demander pourquoi ils le gardaient en vie; eux qui l'avaient enfermé ici, dans cette tour d'où il ne pouvait voir qu'une partie du port de Pyke. Treize jours qu'il cherchait de son oeil pâle le Silence. Mais il n'était nulle part. L'avaient-ils détruit? Ils en étaient bien capable, ces Jean-foutres, quitte à se priver d'un excellent bâtiment pour faire tomber le symbole du Choucas...Euron ne se faisait pas d'illusion. Ils seraient sans-doute allés plus loin encore dans l'horreur pour effacer toute trace de l'histoire de cet homme qu'ils détestaient et craignaient tant; son histoire. Tout ce qu'il était, tout ce qu'il possédait, tout ce qui était rattaché à son nom d'une manière ou d'une autre serait traîné dans la boue, lynché en place publique ou abattu dans la pauvreté d'une exécution anonyme. Son équipage qui s'était si férocement battu à la fin de cette funeste réunion, mort. Ses alliés d'hier devaient partager leur sort, à moins qu'ils n'aient eu la sagesse de retourner leur veste en même temps que leurs compatriotes. Tous ses enfants illégitimes présents sur les îles, avaient-ils été exécutés eux aussi? Il n'avait jamais été un père pour ses filles et ses fils, pourtant, il eut une pensée désolée pour ces enfants qu'il avait sans doute condamné. Et leurs mères? Puisque personne n'était venu les lui disputer elles ne lui avaient pas été reprises au fer prix mais il devinait sans peine leur sort. Mortes elles aussi. Et parmi elles, la jeune Tyssier, aussi fragile que l'espoir sur lequel il avait voulu parier et qui l'avait précipité entre ces murs.
Son poing se serra et il sentit son oeil devenir humide d'une rage sourde et impuissante. Son bras était couvert de bleus, d'une saleté qui assombrissait sa peau comme un voile noirâtre et translucide. Les mâchoires serrées, il dardait son regard sur les quais. Les marins s'agitaient. Déjà, les navires de guerre étaient prêts et nombre d'entre eux semblaient faire voile vers le Sud dans un but qu'il ignorait. Combien de temps pouvait-il tenir ainsi, dans cette insupportable et humiliante attente? A chaque jour qui passait son coeur devenait plus lourd, et la vie lui paraissait plus pénible encore. Tout ce qu'il avait construit lui avait été arraché, et tous les requins de la mer étaient venus festoyer sur sa carcasse dans une joie morbide s'il en jugeait par l'allégresse et l'enthousiasme qui résonnaient en contrebas, sur les pontons de la flotte de Fer. Un court instant son souffle se coupa alors que son oeil unique se posait sur la chevelure sombre d'une jeune fille. Mais elle n'était pas celle qu'il avait cru. Elle n'était pas Lyra Greyjoy. Déglutissant, il fronça des sourcils dubitatifs et inquiets tandis qu'il s'interrogeait à nouveau sur le sort de son épouse ainsi qu'il le faisait depuis des jours lorsqu'il ne ruminait pas patiemment sa vengeance. Partageait-elle une geôle, juste à côté de la sienne? Avait-elle été la victime de la ferveur religieuse de Victarion, offerte aux eaux sombres de l'Océan en sacrifice? Avait-elle réussi, dans le chaos, à s'échapper? Comme pour le reste, il l'ignorait parfaitement. Cependant la vision du visage de son épouse, pâle et boursouflé par les affres de la noyade venait le hanter régulièrement comme si cette fin était la plus logique, la plus plausible pour la jeune Mormont. Et comme il la détestait, cette vision.
Euron ne supportait plus la vue de cette vie qu'il ne pouvait vivre et il arracha son regard du dehors pour le fixer sur la pointe de ses bottes. Il était rompu, brisé et s'il se plaisait à se perdre dans son formidable esprit pour inventer pendant des heures la manière dont il se vengerait de tous ces hommes qui n'étaient plus son peuple depuis longtemps, il comprenait désormais qu'il se berçait d'illusions. Il était enfermé, certainement pour toujours et l'éternité était un temps bien long lorsque l'on n'avait pas de Dieu à prier. Contempler le néant qu'était la mort, pire que ça, l'attendre sagement entre ces quatre murs...Voilà un sentiment d'impuissance qu'il ne connaissait pas et qu'il découvrait douloureusement. Il en tremblait presque tandis qu'un frisson d'angoisse remontait le long de son dos glacé.
Et tout ça pour quoi? Pour des traitres qui lui avaient repris le trône alors qu'il aurait pu leur donner le monde. Ils avaient tapé du pied. Ils n'avaient pas été satisfaits d’être ignorants de ses pensées. Ils n'avaient pas été satisfaits de ses plans, ni de ses succès. Ils n'avaient jetésur les richesses qu'il leur avait apporté qu'un regard biaiseux et méfiant, demandant plus, exigeant plus alors qu'ils n'avaient pas contemplé pareils trésors depuis des lustres! Ses méthodes les débectaient, sa présence les dérangeait . Ils ne le comprenaient pas, d'ailleurs comment l'auraient-ils compris, eux qui ne voyaient pas plus loin que les côtés à piller? Comment leur faire comprendre son rêve alors qu'ils n'avaient que les plus basses exigences, dictées par un dieu mort qui leur avait tout pris?
Et pourtant! S'ils avaient accepté de reprendre leur liberté des mains du Dieu noyé, peut-être auraient-ils su voir alors, ce que lui voyait. Car il les avait tenu pour eux dans le creux de sa main, les Océans, les côtés, les plus grands ports, les meilleurs navires. Un empire fait d'eau et de sel, voilà ce qu'ils avaient enfermé avec lui dans cette geole.
Pour gagner tout cela, il leur aurait suffit de faire une chose toute simple, mais qui les terrifiait. Ils avaient refusé de lui accorder leur confiance, et maintenant, c’était eux qui avaient perdu la sienne. Bientôt, ils le regretteraient, car cela leur coûterait bien plus qu’une entaille dans leur ego. La dernière fois, ils l'avaient exilé sans équipage, mais avec un navire. Il était revenu et était devenu leur souverain. Cette fois, ils avaient décidé de l'enfermer. Ils l'avaient humilié, et cela, Euron ne leur pardonnerait jamais. Peut-être qu'il ne sortirait jamais de cette prison et qu'il y vivrait ses derniers jours, mais s'il devait ne jamais voir la vengeance qui brûlait dans son coeur il ne faisait qu'un seul souhait. Un souhait qu'il adressait au seul dieu qui l'avait jamais porté, celui qu'il incarnait malgré son athéisme dans l'esprit de nombre de fer-nés. Car dans la solitude totale qu'il ressentait alors, il espérait pour la première fois qu'il y eut un Dieu. Non pas un Dieu pour le gouverner, ou pour sauver sa vie, mais une divinité à qui il donnait toute la force de sa volonté pour abattre sa colère sur ceux qui l'avaient trahi.
Un jour viendrait où ils regretteraient de ne pas avoir consenti à faire le peu de mal dont serait sorti un si grand bien.
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Event 3
Îles de Fer
UNE RIPOSTE HOULEUSE
Année 299, 9e lune, 4e semaine
« Fais préparer les navires et attendez moi au large de Pyk, j'ai un arrêt à y faire d'abord... Si on vous d'mande où je suis, dites que j'arrive et que je fermerais la marche ! »
Qarl ne posa aucune question et s’exécuta aussitôt. Quelques secondes plus tard elle l'entendait crier des ordres à ses hommes. Asha se tourna vers son oncle Rodrik, l'air dépité. Sa fougue l'avait temporairement quitté, elle était lasse de se battre, lasse de devoir expliquer des choses dans les moindres détails alors qu'il s'agissait simplement de logique. Elle craignait que son peuple ne court à sa perte en continuant à agir de la sorte. Mais s'ils ne voulaient pas l'écouter que pouvait-elle bien faire ? Elle savait que dans quelques temps, quand ils commenceraient à essuyer des défaites, à se rendre compte qu'ils étaient trop peu nombreux pour conquérir Westeros dans sa totalité... ils reviendraient à leurs sens... mais à quel prix ? Trop de sang fer-nés aurait déjà coulé. Mais pour l'instant ils ne l'écoutaient pas, trop enorgueilli par leurs récentes victoires, trop pressé de vouloir rétablir l'Antique Voie, oubliant qu'elle avait été délaissé pour de bonnes raisons, et que le Westeros d'aujourd'hui et même eux, n'avaient plus rien à voir avec ce qu'ils avaient été autrefois.
Asha pensait avoir trouvé une solution à ses problèmes, elle pensait pouvoir récupérer Theon, mais son appel avait été laissé sans réponse pour l'instant. Et Victarion ne lui laissé plus le choix à présent. Voilà qu'il voulait faire voiles vers le Sud pour assassiner la jeune Reine qui avait accepté la prise de pouvoir d'Euron. Asha n'approuvait pas cette décision de son oncle, encore un qui avait décidé de prendre sa place. Elle percevait cette quête comme inutile, une perte de temps. Euron était enfermé, les armées du Royaume du Nord et du Sud s'étaient réorganisées depuis la mort de Viserys. Non, elle trouvait cette mission trop orgueilleuse, trop risquée. Mais elle n'avait d'autres choix que de suivre le mouvement, sans quoi le Capitaine de la Flotte de Fer se ferait un plaisir de la mettre dans une cellule voisine de celle du Choucas. La seule satisfaction qu'elle tirait de cette expédition était qu'elle avait hâte de se battre et de faire couler du sang qui ne serait pas celui de son peuple.
Rodrik la savait coincée, il n'avait plus rien qu'il pouvait dire pour la rassurer. Elle aurait du quitter les Îles au tout début, comme il le lui avait conseillé. Mais elle ne l'avait pas fait et maintenant, c'était trop tard. Alors à moins qu'elle ne reçoive l'aide sur laquelle elle comptait, il fallait qu'elle se fasse petite et suive les ordres, même si elle ne les approuvait pas.
« Je te confie la jeune ourse, à toi et à Alannys, elle lui tiendra compagnie. Veille à ce qu'elle ne manque de rien et sois bien installée. J'ai besoin d'elle M'n Onc'. D'ailleurs je suis sûre qu'elle pourrait te tenir agréablement compagnie, au milieu de tes livres ! C'est qu'elle est plutôt intéressante la Mormont quand on commence à creuser un peu. »
Elle était obligée de laisser Lyra derrière elle à Dix-Tours. Encore un choix qui ne lui plaisait pas mais qui s'imposait à elle. Si la flotte de fer partait pour le Sud dans le but de tuer la Reine, l'expédition était trop dangereuse et pourrait durer trop longtemps pour que l'ourse reste en sécurité. Asha aurait préféré la garder à ses côtés mais c'était impossible. Mais Rodrik avait toute sa confiance, alors c'était la seule solution.
Plus tard dans la journée, le Vent Noir accostait enfin sur les bords de Pyk. Asha ordonna à son équipage de l'attendre à bord. Elle se dirigea droit sur les cellules. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle allait faire ou ce qu'elle allait dire, mais elle avait l'impression que c'était ce qu'elle devait faire. Elle n'avait pas eu l'occasion de revoir le Choucas depuis son arrestation puisqu'elle avait directement filé sur Harloi après qu'on ait encore défié ses droits et son héritage. Pourtant, ça n'était pas l'envie qui lui en manquait. Elle avait tant de choses à lui dire et à lui demander, mais ça n'était pas si simple. Asha admirait son esprit autant qu'elle condamnait la plupart de ses actions. A commencé par l'assassinat de son père. Rien n'avait été prouvé, et ça ne le serait sûrement jamais... Mais elle le savait, tout le monde le savait. Elle l'imaginait bouillir de rage dans sa petite cellule, elle même ne supporterait pas l'enfermement, mais elle y voyait là un juste retour des choses, au moins pour ce qu'il avait fait à Balon.
Une fois arrivée devant la dite cellule, Asha s'arrêta un petit moment devant, immobile et silencieuse. Par où commencer ? Que dire ? Que demander ? Dans un autre contexte, elle se serait fait un immense plaisir de le narguer, de lui rappeler toutes ses fautes et toutes les raisons qui l'avait poussé dans cette pièce minuscule. Mais elle était lasse. Elle ouvrit finalement la petite fenêtre en haut de la porte, tout juste assez grande pour qu'on aperçoit son visage des sourcils à sa bouche. Il faisait sombre dans la cellule alors elle ne vit pas Euron du premier coup d'oeil.
« Je ne sais pas si tu es au courant, mais Victarion s'est mit en tête de tuer ta petite reine... » fut tout ce qu'elle trouva à dire.
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Sa main était immobile, de la même façon qu’elle le fut depuis quelques temps. Le moindre mouvement lui causait une douleur de tous les diables, elle aurait donnée envie à n’importe qui de se la trancher pour de bon. Cependant Rowen n’était pas tout le monde, certes la douleur l’avais affaiblit. La boisson était devenue une sorte de refuge, le dernier bastion possible pour conserver la raison. IL n’avait fait qu’échouer, en perdant ses parents, en ne pouvant défendre sa propre ville. Tout cela avait déclenché en lui une rage folle, un soir de plus à déambuler dans les couloirs le roi avait trébuché sur le sol de pierre. Griffant par réflexe le mur de sa main brisée, cette partie de lui avait avant la chute refusait de tomber sans se battre. Oui Rowen pourrait retrouver l’usage de sa main, cette victoire en demie teinte avait ouvert en lui la porte vers une guérison possible.
Il n’en n’avait rien dit à Rhaenys, qui depuis quelques temps déjà ne le voyait plus que comme un incapable gênant. Elle n’avait pas tord, il n’avait rien fait pour lui donner une meilleure image. Il passait désormais la majeure partie de son temps dans sa propre chambre, un bâton entre les dents, remuant péniblement ses doigts. Il continuait cependant à commander du vin, sans ne plus ne boire. L’homme voulait que son état médiocre perdure un peu dans la mémoire collective, il était plus aisé d’entendre et de voir les choses en étant vu comme celui qui ne comprend rien. Il repensa à sa mère pendue au bout d’une corde, aux cris de son peuple durant le raid des fers-nés, le bâton entre ses lèvres étouffa le hurlement de douleur qu’il poussa en serrant pour la première fois son poing.
Sur son front perlait de grosses gouttes de sueurs quand on l’informa du désir de la reine de le voir, Rowen soupira de lassitude, quoi de plus sordide qu’une convocation pour devoir discuter avec sa propre femme. Il recracha le bout de bois et se redressa sur sa chaise, enfilant tant bien que mal une veste. Le roi conserva un bras en dessous, celui partiellement invalide. La chaleur de son ventre lui faisant du bien, Il se dirigea vers la salle ou l’attendait la reine. Suivit de près par ses gardes, d’anciens hommes du Guet, quelques bonnes lames mais pour la plupart c’était la loyauté qui avait dicté son choix. Chaque garde lui portait une cape d’un rouge bordeaux, Il entra finalement dans la pièce seul. S’inclina doucement devant sa femme avec un sérieux tout relatif, il demeura néanmoins silencieux pour la suite. Il ne savait pas pourquoi cette envie de partir en guerre, il n’avait plus discuté les décisions de son épouse depuis des lustres.
La dragonne, la dornienne, elle ne serait jamais plus qu’une femme d’ailleurs pour le peuple du Bief. A moins qu’une longue paix ne changent l’avis des gens du peuple, qu’il le veuille ou non. Jamais Rhaenys n’imposerait ses idées sans son soutien, un soutien sobre de sa part, il s’avança vers la reine. Baissant légèrement son regard vers cette dernière : Dans ces îles ils te traitent de catin, ce que viserys t'a fais, des centaines le feront si notre flotte est vaincue. Garde ta paix pour les rêveurs, Je vais partir une fois de plus au combat, pour venger mon peuple, mais pour assurer la paix d’une seule personne en bon égoiste que je suis. » Il soupir doucement, non il n’était plus d’humeur à être docile avec elle, avec personne. Elle pouvait aimer ou non cela lui importait peu, il l’a défendrait comme il l’avait toujours fait. Rowen se recula, adressa un signe de tête au seigneur Aegor tout en lui souriant : Il est vrai qu’il m’appartient de rassembler nos forces, Pour lord Mallister il nous faut une réponse évasive mais rassurante. Je suis un roi alcoolique et elle une petite reine avide de faire la paix, laissons le conflans et les îls de fers vivre comme toujours dans le chaos, Westeros n’a pas à savoir quand le sud s’en va en guerre il doit le voir quand le moment sera opportun…Mallister sait naviguer, je doute qu’il sache se taire… »
Il n’en n’avait rien dit à Rhaenys, qui depuis quelques temps déjà ne le voyait plus que comme un incapable gênant. Elle n’avait pas tord, il n’avait rien fait pour lui donner une meilleure image. Il passait désormais la majeure partie de son temps dans sa propre chambre, un bâton entre les dents, remuant péniblement ses doigts. Il continuait cependant à commander du vin, sans ne plus ne boire. L’homme voulait que son état médiocre perdure un peu dans la mémoire collective, il était plus aisé d’entendre et de voir les choses en étant vu comme celui qui ne comprend rien. Il repensa à sa mère pendue au bout d’une corde, aux cris de son peuple durant le raid des fers-nés, le bâton entre ses lèvres étouffa le hurlement de douleur qu’il poussa en serrant pour la première fois son poing.
Sur son front perlait de grosses gouttes de sueurs quand on l’informa du désir de la reine de le voir, Rowen soupira de lassitude, quoi de plus sordide qu’une convocation pour devoir discuter avec sa propre femme. Il recracha le bout de bois et se redressa sur sa chaise, enfilant tant bien que mal une veste. Le roi conserva un bras en dessous, celui partiellement invalide. La chaleur de son ventre lui faisant du bien, Il se dirigea vers la salle ou l’attendait la reine. Suivit de près par ses gardes, d’anciens hommes du Guet, quelques bonnes lames mais pour la plupart c’était la loyauté qui avait dicté son choix. Chaque garde lui portait une cape d’un rouge bordeaux, Il entra finalement dans la pièce seul. S’inclina doucement devant sa femme avec un sérieux tout relatif, il demeura néanmoins silencieux pour la suite. Il ne savait pas pourquoi cette envie de partir en guerre, il n’avait plus discuté les décisions de son épouse depuis des lustres.
La dragonne, la dornienne, elle ne serait jamais plus qu’une femme d’ailleurs pour le peuple du Bief. A moins qu’une longue paix ne changent l’avis des gens du peuple, qu’il le veuille ou non. Jamais Rhaenys n’imposerait ses idées sans son soutien, un soutien sobre de sa part, il s’avança vers la reine. Baissant légèrement son regard vers cette dernière : Dans ces îles ils te traitent de catin, ce que viserys t'a fais, des centaines le feront si notre flotte est vaincue. Garde ta paix pour les rêveurs, Je vais partir une fois de plus au combat, pour venger mon peuple, mais pour assurer la paix d’une seule personne en bon égoiste que je suis. » Il soupir doucement, non il n’était plus d’humeur à être docile avec elle, avec personne. Elle pouvait aimer ou non cela lui importait peu, il l’a défendrait comme il l’avait toujours fait. Rowen se recula, adressa un signe de tête au seigneur Aegor tout en lui souriant : Il est vrai qu’il m’appartient de rassembler nos forces, Pour lord Mallister il nous faut une réponse évasive mais rassurante. Je suis un roi alcoolique et elle une petite reine avide de faire la paix, laissons le conflans et les îls de fers vivre comme toujours dans le chaos, Westeros n’a pas à savoir quand le sud s’en va en guerre il doit le voir quand le moment sera opportun…Mallister sait naviguer, je doute qu’il sache se taire… »
Valar Dohaeris
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Que vengeance soit faite.
Que sonne le tocsin de vos adieux.
La brume recouvrait l’eau clapotant sur la coque des bateaux, comme si les dieux ne voulaient pas que les protagonistes ne se voient. Les fers-nés étaient armés jusqu’aux dents près à en découdre pour certains, mais d’autres plus sceptique car s’ils atteignaient Villevieille ils n’affronteraient pas une cité désarmée comme la dernière fois mais bien une ville armée et prête à se défendre. Cependant Victarion était absent, personne ne l’avait vu. Où était le nouveau Roi du Roc ? Où était celui qui avait renversé son frère pour mener cette offensive ? Où était-il ? Absent. Alors les murmures commencèrent à se propager, murmurant que leur leader, leur capitaine les abandonnait. Ils les avaient menés aux portes d’une attaque qui pouvait marquer l’histoire et il les abandonnait maintenant. Euron avait peut-être plus de courage que son cadet…
En face, les navires du Conflans fendaient la mer à vive allure, se rapprochant dangereusement des Iles. Chaque marin, chaque matelot était à l’affut du moindre boutre fer-né. Remonter comme jamais, le courage, la vengeance et la fierté brillaient dans leurs yeux. Le cygne flottait en compagnie de l’aigle et de l’ours dans l’air blanc de brume. La visibilité n’était pas propice à une attaque mais au moins, personne ne les verrait fondre sur leur ennemi. L’effet de surprise était donc garanti. Un effet dont ils comptaient bien profiter afin de prendre l’avantage sur ce peuple de guerrier et marins. Car il ne fallait guère se leurrer, les fers-nés avaient l’avantage en mer. Plus nombreux, plus expérimenter. Et tant que le Sud, resterait dans un statut quo, il fallait user de ruse et stratégie afin de ne pas perdre.
Le sud…Les tensions régnaient au sein même du conseil restreint. Mais celles-ci devaient être apaisées car un garde introduisit un jeune homme, un vagabond auprès de la Reine, prétextant une urgence. Les mains se portèrent sur les gardes des épées attachées au ceinture mais la jeune Reine fit signe de ne rien tenter et invita le jeune garçon à parler. Après tout, la flotte ne devait pas partir dans l’immédiat sans information clairs de la part des Mallister. Si Euron Greyjoy était à la tête de l’armée fer-née pour se défendre, les navires du sud rentreraient chez eux. Mais si un autre scénario se produisait, les plans se mettraient en place pour installer la paix désirée si ardemment par le Dragon Ensoleillé.
En face, les navires du Conflans fendaient la mer à vive allure, se rapprochant dangereusement des Iles. Chaque marin, chaque matelot était à l’affut du moindre boutre fer-né. Remonter comme jamais, le courage, la vengeance et la fierté brillaient dans leurs yeux. Le cygne flottait en compagnie de l’aigle et de l’ours dans l’air blanc de brume. La visibilité n’était pas propice à une attaque mais au moins, personne ne les verrait fondre sur leur ennemi. L’effet de surprise était donc garanti. Un effet dont ils comptaient bien profiter afin de prendre l’avantage sur ce peuple de guerrier et marins. Car il ne fallait guère se leurrer, les fers-nés avaient l’avantage en mer. Plus nombreux, plus expérimenter. Et tant que le Sud, resterait dans un statut quo, il fallait user de ruse et stratégie afin de ne pas perdre.
Le sud…Les tensions régnaient au sein même du conseil restreint. Mais celles-ci devaient être apaisées car un garde introduisit un jeune homme, un vagabond auprès de la Reine, prétextant une urgence. Les mains se portèrent sur les gardes des épées attachées au ceinture mais la jeune Reine fit signe de ne rien tenter et invita le jeune garçon à parler. Après tout, la flotte ne devait pas partir dans l’immédiat sans information clairs de la part des Mallister. Si Euron Greyjoy était à la tête de l’armée fer-née pour se défendre, les navires du sud rentreraient chez eux. Mais si un autre scénario se produisait, les plans se mettraient en place pour installer la paix désirée si ardemment par le Dragon Ensoleillé.
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Il attendait calmement posé dans un fauteuil. Il attendait que son Suzerain revienne de son entrevue avec sa reine. On ne l'avait pas convié à participer à ce petit jeu d'intrigue. Il avait déjà semé ses propres graines qui commençaient à germer et tel le marionnettiste, il commençait à jouer avec les ficelles qui le reliaient à ses pantins. Malheureusement pour lui, l'homme qu'il conseillait commençait à côtoyer de trop près la bouteille. Il avait vécu avec sa sœur qui souffrait du même problème. Gérer cette épreuve ne l'intimidait pas. Un homme pouvait être bien plus susceptible qu'une femme pour des question d'honneur et de fierté. Les femmes possédaient par moment une force de caractère bien supérieure à celle de leurs homologues dotés d'un pénis. Il trépignait d'impatience au retour du Lord Hightower. Il devait surveiller aussi Barroth qui avait sans doute eut l'audace de demander une entrevue avec la reine. Ce moins que rien ne représentait à ses yeux pas plus de valeur qu'une crotte de chèvre mais il était important pour sa sœur. Ce qui contribuait au bonheur de Gwynesse et ne lui causait pas du tort au Lord de Froide-Douve était bénéfique pour leur maison. Il espérait juste que ce petit vaurien ne dépasserait pas les bornes car il aurait bien du mal à le sortir d'une geôle de la reine du Sud.
Sa soeur lui manquait. Il savait que les jours et les heures qui les séparaient de leur réunion s'amoindrissaient de plus en plus. Il avait tenté d'influencer Rowen, délier un rien sa bourse pour que des voix s'élèvent dans le Conflans et réclament vengeance. Une vengeance due et qu'il avait acquis avec honneur. Quand on faisait en sorte de mettre les formes à une chose, elle pouvait gagner en prestige et devenir belle. Ce n'était que l'emballage qui rendait une guerre belle. Sinon elle demeurait la même activité sordide et putride entraînant bien souvent plus de conséquences néfastes que positives. Les nobles qui entouraient la reine Rhaenys s'embaumaient les bonnes odeurs de fruits et de fleurs. Au moins, sur les chemins de la guerre, la merde avait la décence de puer mais comme ces raclures, elle collait aux semelles si vous marchiez dessus.
Il avait fait en sorte qu'on récupère Gwynesse par tous les moyens. Ses salopards de Fer-nés avaient pris sa sœur et il comptait bien la récupérer et leur faire payer au centuple. S'ils l'avaient abîmée, ils sauraient ce qu'il en coûtait de s'en prendre à la maison Tyssier. Il ne s'arrêterait pas à une simple guerre. Non serait salée et comme les insulaires avait l'habitude de ce minéral, il en remettrait très certainement une couche tôt ou tard. L'araignée n'était peut-être pas le plus grand des animaux mais elle avait une mémoire d'éléphant et un venin des plus corrosifs et destructeurs. Il tissait lentement sa toile et des mouches inattendues viendraient s'y fourrer. Le tout était de savoir si les proies qu'il convoitait allait venir se prendre dans son piège ou si elles arriveraient à l'éviter brillamment.
Sa soeur lui manquait. Il savait que les jours et les heures qui les séparaient de leur réunion s'amoindrissaient de plus en plus. Il avait tenté d'influencer Rowen, délier un rien sa bourse pour que des voix s'élèvent dans le Conflans et réclament vengeance. Une vengeance due et qu'il avait acquis avec honneur. Quand on faisait en sorte de mettre les formes à une chose, elle pouvait gagner en prestige et devenir belle. Ce n'était que l'emballage qui rendait une guerre belle. Sinon elle demeurait la même activité sordide et putride entraînant bien souvent plus de conséquences néfastes que positives. Les nobles qui entouraient la reine Rhaenys s'embaumaient les bonnes odeurs de fruits et de fleurs. Au moins, sur les chemins de la guerre, la merde avait la décence de puer mais comme ces raclures, elle collait aux semelles si vous marchiez dessus.
Il avait fait en sorte qu'on récupère Gwynesse par tous les moyens. Ses salopards de Fer-nés avaient pris sa sœur et il comptait bien la récupérer et leur faire payer au centuple. S'ils l'avaient abîmée, ils sauraient ce qu'il en coûtait de s'en prendre à la maison Tyssier. Il ne s'arrêterait pas à une simple guerre. Non serait salée et comme les insulaires avait l'habitude de ce minéral, il en remettrait très certainement une couche tôt ou tard. L'araignée n'était peut-être pas le plus grand des animaux mais elle avait une mémoire d'éléphant et un venin des plus corrosifs et destructeurs. Il tissait lentement sa toile et des mouches inattendues viendraient s'y fourrer. Le tout était de savoir si les proies qu'il convoitait allait venir se prendre dans son piège ou si elles arriveraient à l'éviter brillamment.
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La brume s'était levée comme une femme du lit de son époux. La brume était une alliée qui camouflerait les Fer-nés dans son manteau. Les habitants des contrées vertes ne les verraient sans doute pas arriver. Cela leur permettrait de passer les îles Boucliers sans encombre. La première défense du Bief serait des plus simples à contourner. Il ne fallait juste pas que la brume se lève au mauvais moment, sinon ils risquaient de signaleur leur position mais également de se retrouver prit en étaux entre deux lieux stratégiques. Ils n'avaient pas à se poser ce genre de questions. Sur terre, peut-être qu'ils devaient douter mais sur la mer, les Fer-nés étaient des rois, des Seigneurs plus terrible que le conquérant ne l'était avec ses dragons. Les guerriers des îles ne craignaient rien une fois qu'ils se trouvaient sur le pont d'un navire. Denys contemplait la mer à la poupe de son boutre. La proue était vide. Il n'y avait accroché personne mais il espérait bien y placer un Biefois pour le chemin du retour. Il avait hâte de se battre, de sentir sa hache s'enfoncer dans la chair de l'ennemi, de les entendre supplier et de les voir fuir. Ils se passeraient du sens tactique d'Euron. C'était bien là sa seule qualité aux yeux du Timbal. La seule chose qui l'inquiétait vraiment concernait plutôt l'autre membre guerrier de la fratrie Greyjoy.
Une rumeur circulait au sein de la flotte : Victarion Greyjoy était absent. Qu'est ce que cela signifiait. Il avait fait des pieds et des mains pour que son frère soit destitué et maintenant il ne participait pas au pillage ? A moins que son Snekkar n'ait connue une avarie, il n'y avait aucune hypothèse à en tirer. Et encore, en cas d'accident, il y aurait sans doute eut des témoins. Les Seiches n'étaient donc pas en nombre en ce lieu. Si ce n'était pas Victarion qui coordonnait l'attaque, ce rôle allait revenir à qui ? Asha sans doute. Elle était la seule de la première lignée à participer. Si certains la respectaient comme capitaine, il n'était pas convaincu que tous les Capitaines seraient prêt à recevoir leurs ordres d'une femme. Une femme dirigeante des îles de Fer serait une première pour son peuple qui n'était pas connu pour son côté progressiste. L'air songeur, il descendit voir les rameurs qui souquaient ferme. Gysella en faisait partie et il avait besoin de faire la causette. Longmât se reposait et il ne souhaitait pas le réveiller. La Bonfrère avait manifesté son envie d'en découdre depuis le début du voyage et il voulait que ce sentiment se propage chez chacun de ses hommes.
«La brume nous entoure la Bonfrère. Elle nous offrira sa protection et si elle perdure nous pourrons frapper sans crier gare. Veille à ce que tes hommes affiche la même verve et la même hargne que toi. Nous aurons sûrement besoin de chacun d'entre vous au meilleur de sa forme si nous voulons éradiquer le mal à la racine.»
C'était une façon de parler pour le Timbal. Tuer la reine dragon ne changerait rien. Un autre prendrait sa place. Il fallait les effrayer. Les marquer à vie pour qu'il sache qu'en cas de représailles, ils auraient plus à perdre qu'à gagner. Instaurer la terreur et la peur dans leurs esprits pour qu'ils ne posent jamais plus leurs yeux sur les îles de Fer. Crever les yeux de cette reine serait sans doute bien plus utile que lui trancher la tête.
Une rumeur circulait au sein de la flotte : Victarion Greyjoy était absent. Qu'est ce que cela signifiait. Il avait fait des pieds et des mains pour que son frère soit destitué et maintenant il ne participait pas au pillage ? A moins que son Snekkar n'ait connue une avarie, il n'y avait aucune hypothèse à en tirer. Et encore, en cas d'accident, il y aurait sans doute eut des témoins. Les Seiches n'étaient donc pas en nombre en ce lieu. Si ce n'était pas Victarion qui coordonnait l'attaque, ce rôle allait revenir à qui ? Asha sans doute. Elle était la seule de la première lignée à participer. Si certains la respectaient comme capitaine, il n'était pas convaincu que tous les Capitaines seraient prêt à recevoir leurs ordres d'une femme. Une femme dirigeante des îles de Fer serait une première pour son peuple qui n'était pas connu pour son côté progressiste. L'air songeur, il descendit voir les rameurs qui souquaient ferme. Gysella en faisait partie et il avait besoin de faire la causette. Longmât se reposait et il ne souhaitait pas le réveiller. La Bonfrère avait manifesté son envie d'en découdre depuis le début du voyage et il voulait que ce sentiment se propage chez chacun de ses hommes.
«La brume nous entoure la Bonfrère. Elle nous offrira sa protection et si elle perdure nous pourrons frapper sans crier gare. Veille à ce que tes hommes affiche la même verve et la même hargne que toi. Nous aurons sûrement besoin de chacun d'entre vous au meilleur de sa forme si nous voulons éradiquer le mal à la racine.»
C'était une façon de parler pour le Timbal. Tuer la reine dragon ne changerait rien. Un autre prendrait sa place. Il fallait les effrayer. Les marquer à vie pour qu'il sache qu'en cas de représailles, ils auraient plus à perdre qu'à gagner. Instaurer la terreur et la peur dans leurs esprits pour qu'ils ne posent jamais plus leurs yeux sur les îles de Fer. Crever les yeux de cette reine serait sans doute bien plus utile que lui trancher la tête.
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Que vengeance soit faite.
Un vagabond en route vers son destin
Le Vagabond entra dans cette pièce immensse au moment ou la reine fit un signe à ses gardes pour le laisser entre. N'étant jamais très à l'aise coincé entre quatre mur le jeune homme eu du mal à avancer jusque celle ci tout en essayant de garder sa confiance en lui mais il se devait de se montrer fort pour Gynesse. C'était grâce à elle qu'il arrivait encore à rester debout tout en marchant et la volonté d'aller la sauver était le principal de sa raison de vivre en ce moment, voilà pourquoi il était là debout, sentant tous les regards se poser sur lui à mesure qu'il avançait vers la Reine. S'arrêtant face à elle le jeune homme fit une petite courbette qui n'était pas des plus gracieuse mais vivant dans le forêt et n'ayant jamais eu besoin de faire ce genre de chose face à quelqu'un il ne savait pas vraiment comment réagir et quoi faire face à cette femme. Laissant son regard se plonger dans celui de cette Reine, il essaya de laisser un sourire illuminer son visage même si on pouvait surtout y lire de la tristesse et la colère face à ce qu'il c'était passé jusqu'à maintenant. Il attendait ce moment depuis maintenant pas mal de temps et voilà que ce jour là était arrivé, les choses allaient enfin bouger et il allait surement revoir ce visage d'ange qui lui manquait depuis maintenant beaucoup de temps. Se redressant doucement le vagabond ne savait pas vraiment si il pouvait prendre la parole mais la patiente n'était pas vraiment une chose qu'il avait en lui et prit tout de même la parole d'une voix légèrement tremblante à cause de l'endroit ou il se trouvait en ce moment même.
"Merci Lady Rhaenys Hightower de m'accepter en ces lieux en me laissant m'exprimer. Je m'appelle Barroth et je viens de Froide-Douve." Le vagabond sentit son visage devenir de plus en rouge ne sachant pas si il venait de parler correctement face à une Reine mais il continua tout de même essayant de ne pas montrer son malaise. "Je m'excuse de vous déranger mais je sais que des navires vont partir en direction des Iles de fer et j'aimerais être du voyage pour aller aider le sauvetage d'une personne qui me tient à coeur."
Ce qu'il ressentait pour Gwynesse devait rester discret mais il ne pouvait pas s'empêcher de sentir son coeur se serrer et sa peau devenir brulante à chaque pensé qui faisait apparaitre ce visage si souriant dans sa tête. Laissant son regard se poser sur le sol pour éviter de ne montrer les sentiments qu'il avait pour la femme qui avait été enlevée par un Greyjoy. "Je... Gwynesse Tyssier est une amie à moi et j'aimerais apporter mon aide pour aller la chercher." Reposant ses yeux sur cette femme qui laissait apparaitre une grande force en elle, le jeune homme sentit son sourire s'estomper petit à petit ne sachant pas si elle allait accepter étant donné qu'il n'était personne et qu'il était un Vagabond qui avait toujours vécu dans la forêt tout en faisant ce qu'il pouvait pour vivre. Espérant que son nom n'est jamais été entendu par cette femme pour acte de vole ou même être trop proche de Gwynesse le jeune homme attendait en silence tout en bougeant ses doigts pour essayer de ne pas fuir en courant cette salle qui était en train de l'étouffer petit à petit. La raison était trop importante pour qu'il se défile, il avait attendu dans le forêt depuis la disparition de Gwynesse et aujourd'hui tout ce qu'il espérait depuis tout ce temps arrivait petit à petit. La joie, la peur et la tristesse envahissait son corps mais c'était des sentiments qu'il aimait ressentir quand il pensait à Gwynesse. Quand il pensait à son sauvetage et son retour chez elle.
"Merci Lady Rhaenys Hightower de m'accepter en ces lieux en me laissant m'exprimer. Je m'appelle Barroth et je viens de Froide-Douve." Le vagabond sentit son visage devenir de plus en rouge ne sachant pas si il venait de parler correctement face à une Reine mais il continua tout de même essayant de ne pas montrer son malaise. "Je m'excuse de vous déranger mais je sais que des navires vont partir en direction des Iles de fer et j'aimerais être du voyage pour aller aider le sauvetage d'une personne qui me tient à coeur."
Ce qu'il ressentait pour Gwynesse devait rester discret mais il ne pouvait pas s'empêcher de sentir son coeur se serrer et sa peau devenir brulante à chaque pensé qui faisait apparaitre ce visage si souriant dans sa tête. Laissant son regard se poser sur le sol pour éviter de ne montrer les sentiments qu'il avait pour la femme qui avait été enlevée par un Greyjoy. "Je... Gwynesse Tyssier est une amie à moi et j'aimerais apporter mon aide pour aller la chercher." Reposant ses yeux sur cette femme qui laissait apparaitre une grande force en elle, le jeune homme sentit son sourire s'estomper petit à petit ne sachant pas si elle allait accepter étant donné qu'il n'était personne et qu'il était un Vagabond qui avait toujours vécu dans la forêt tout en faisant ce qu'il pouvait pour vivre. Espérant que son nom n'est jamais été entendu par cette femme pour acte de vole ou même être trop proche de Gwynesse le jeune homme attendait en silence tout en bougeant ses doigts pour essayer de ne pas fuir en courant cette salle qui était en train de l'étouffer petit à petit. La raison était trop importante pour qu'il se défile, il avait attendu dans le forêt depuis la disparition de Gwynesse et aujourd'hui tout ce qu'il espérait depuis tout ce temps arrivait petit à petit. La joie, la peur et la tristesse envahissait son corps mais c'était des sentiments qu'il aimait ressentir quand il pensait à Gwynesse. Quand il pensait à son sauvetage et son retour chez elle.
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