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Event 3 : Une riposte houleuse.

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Rhaenys Targaryen
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Rhaenys Targaryen

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Une riposte houleuse


Il savait survivre. C’était un bon point non négligeable dans ce possible futur entrepris pour libérer la jeune araignée. La jeune Reine hocha la tête et elle lança un regard à Elyas Peake, son maître de la guerre. Il gérerait le jeune vagabond s’ils devaient prendre la mer, elle le lui confirait. Elle savait que le biefois fidèle, loyale et près à tout pour récupérer la jeune Desdaings retenue en otage depuis plusieurs lunes désormais. Alors tout semblait plus ou moins réglé. Mais Barroth posa une question intéressante. Du moins, cela prouvait le jeune homme vif d’esprit et non béta.
« Je ne suis pas sure d’envoyer des hommes car si j’ai un moyen de récupérer la jeune lady Gwynesse par la diplomatie, épargnant la vie des soldats, je le ferais. Je ne veux pas faire couler du sang inutilement. »

Sur ses paroles, elle prit congé mais ordonna à tout le monde de rester disponible au cas où la situation dégénère et que les navires du Bief doivent partir en guerre. Les jours qui suivirent ne furent pas pour autant calme. La guerre ne semblait pas vouloir partir, elle n’était qu’éphémère, passant de ci de là, frappant de façon aléatoire, défiant son autorité, défiante ce qu’elle voulait. Elle vit l’émissaire dornien périr sous ses yeux, elle vit l’assassin planté une dague dans le cœur du dornien, lui arrachant la vie. Cela avait profondément marqué la jeune Reine qui portait le noir en ce jour. Ses traits étaient sombres, aucun sourire ne venait ensoleiller son regard.

Elle convoqua son conseil comme chaque jour, pour savoir où en était la situation. Savoir ce qu’il se passait, savoir ce que le Mallister lui rapportait au-delà du fait que les snekkars étaient armés. Pour quels raisons étaient-ils armés ?  Quel but ? Quelle direction ? Tant de question tandis que les flammes de la guerre se déversait sur les flots. Rhaenys se tourna vers Elyas Peake en premier lieu.
« Quelques choses à signaler côté stratégie ou au niveau des navires ? Sont-ils toujours prêt à partir dans la minute si j’en donne l’ordre ? »

Elle se tourna ensuite vers sa main de façon plus lasse car le Mallister ne lui donnait aucune information satisfaisante jusqu’à maintenant.
« Des nouvelles de l’aigle ? »

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Cette guerre n'était pas la leur, cela ennuyait profondément le du Rouvre qui s'efforçait néanmoins de garder bonne figure. Et s'ils venaient à être touchés tôt ou tard ? Ce qui ennuyait profondément le Biefois était aussi la soudaine inactivité du Bief quand tout dehors était en action. Il aurait fallu un argument pour entrer en guerre, que cela concerne la couronne du sud. Il n'aurait pas été de lui-même sur place, mais d'autres auraient pu, à ses yeux, constater qui était à présent la reine et la façon dont elle s'imposait. Oui, il était partagé ; ne rien faire car ce n'était pas leur guerre, ou filer un coup de main au Nord. Pourquoi le ferait-il ceci dit ? Pour que le règne de Rhaenys ne soit pas comme celui de son père, qu'on ne dise pas que la reine du Sud se soit montré inactive quand la guerre était devant ses portes.

" L'Aigle chasse la Seiche, ma reine. Il semblerait d'après mes derniers renseignements que ce soit fructueux et qu'ils aient face à eux des adversaires déjà armés. Pas de nouvelles d'Euron ou de son frère, mais les fernés se battent avec ferveur dit-on. "

Il réprimait un soupir.

" Cette situation est fort ennuyeuse, si le Nord gagne il en sera victorieux grâce à ses propres faits et auront battus les seiches sur leur propre terrain, mais s'ils venaient à perdre, je crains que la Couronne du Sud en fasse les frais. Que dira-t-on de la reine du Sud si elle s'est montrée inactive pendant que le royaume de sa tante était en pleine guerre, je ne le sais. Il serait triste que l'on vous affuble si tôt du même titre que votre père, voilà tout ce que je sais, avec tout le respect que je vous dois ma Reine. "

Il fit quelque pas et posait son regard sur celui de la jeune reine.

" Les Mallister sont parvenus à les encercler et tentent de les étouffer dans l'oeuf. Mais ce n'était pas vers le Nord de la baie que la flotte des fer-nés était tournée, c'est ce qui a permis aux Mallister de prendre l'avantage si rapidement. La dernière lettre que j'ai reçu racontait ces faits, sans doutes tentaient-ils d'appareiller pour le Sud ou pour Essos. "

Le regard d'Aegor était lourd de sens ; allaient-ils tourner en rond encore longtemps ? Les Mallister avaient sans doute mieux à faire que prévenir de leur faits et gestes et cette lettre datait de quelque jours maintenant, allez savoir ce qu'il en était désormais, hormis la guerre et le sang.

" Nous ne pouvons néanmoins pas espérer des royaumes qui ont été unis près de deux siècles de ne plus s'attendre à recevoir de l'aide. "

Ce qu'il voulait dire était simple ; Le Nord, le Conflans, le Val, le Bief, l'Ouest, l'Orage, la Couronne, Dorne plus récemment, ils avaient été un royaume uni durant presque deux siècles. Si on ne pouvait plus compter sur Dorne et si les Îles de Fer avaient toujours été à part, il n'était que peu étonnant que le Nord et le Conflans espèrent encore avoir de l'aide de la part de leur voisins. Il était donc normal que les Mallister songent à lui réclamer son aide et que ce soit encore dans les esprits de chacun, ils devaient bien prendre cela en compte. Sujet épineux.

" Que dirons le Nord et le Conflans si leur royaume voisin avec qui ils espéraient la paix n'est pas venu en aide, à leur côté, contre ceux les importunant tous depuis des siècles ? Là est une autre question qui mériterait réflexion. Nord et Conflans ont toujours été fidèles aux valeurs imposées par vos ancêtres, si dur ce soit. Mais les Îles-de-Fer ? Valent-ils vraiment que l'on passe plusieurs jours à se demander s'il est bon ou non d'y mettre un terme ? "

Question rhétorique. Son regard était on ne peut plus insistant, comme s'il essayait de montrer à sa reine l'évidence de la réflexion qu'il lui imposait.
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Event 3
Que vengeance soit faite.



       
PNJ Domeric "l'Ecorce"

Les Mormont étaient des guerriers. Des guerriers au pied sûr et à la mine farouche. La neige, la boue, la montagne et les forêts ne leur posaient aucun problème. L’on disait qu’un homme combattant sous l’étendard de l’Ours valait au moins dix continentaux.

Cependant, les Mormont n’étaient définitivement pas des marins. Des pêcheurs tout au plus. Ils avaient appris à craindre les horizons brumeux de la Baie des Glaces et naturellement, s’en tenaient éloignés, abrités par les ramures et les mystères de la forêt rongeant leur île.

Mais aujourd’hui, ils étaient sur leurs bateaux, épées et haches pendant aux ceintures, côtes de maille soudés au corps, casques vissés sur la tête. Le pied était certes moins sûr, mais tout aussi déterminé. On leur avait volé une fille sur ces mêmes eaux. Ils étaient venus pour la reprendre. Au péril de leur vie. L’ourse ne pouvait être arrachée à sa terre sans que ses ravisseurs ne subissent leur courroux. Depuis des générations, le ressac ramenait les fer-nés sur leurs côtes, toujours plus avides. Ils les repoussaient à chaque fois. Mais les choses étaient différentes. Cette fois, les Mormont attaquaient. Et cette poignée d'hommes ne venaient pas que pour récupérer Lyra Mormont, mais également pour venger femme, mari, père, mère et soeur assassinés, violées et dépouillés sur les plages de l'Île.

Domeric, surnommé l’Écorce, était à la tête des petites troupes Mormont, massées sur les deux petits boutres qui n’étaient définitivement pas taillées pour le combat. Malgré leurs effectifs réduits, ils affichaient tous une mine farouche et fière. Situés dans le ventre moue de la flotte mêlant conflannais et nordiens, ils avaient avancé en silence, entre les brumes et les vagues, aux aguets. Domeric avait entendu dire que les bieffois se joindraient peut-être aux réjouissances. Jorelle Mormont, désormais dame de compagnie de la Reine du Sud, avait-elle plaidé leur cause auprès de la dragonne ?

Un hurlement venant de l’avant du cortège lui fit plisser des yeux. Une main sur la poignée de bois sculpté de son épée, il attendait que le fantôme ennemi jaillisse du brouillard opaque.

Et enfin, ils se trouvaient face à eux.

Un grognement guttural remonta de ses trippes jusqu’à sa gorge. Il fut bientôt imité par son équipage et son navire voisin, arborant l’étendard de l’ours noir. Le chant intimidant des lames sur les boucliers leur répondit. Ils n’avaient pas besoin de beaux discours pour se motiver. Patrek et Edric Mallister devaient probablement haranguer leurs hommes à coups de Dieux à impressionner, mais Domeric n’était pas dupe. Ce qu’ils faisaient, ils ne le faisaient définitivement pas pour impressionner leurs divinités sudières. À la mention du nom Mormont, le brouhaha des haches et des boucliers se fit plus féroce encore.

« Nous nous tenons debout, » grogna-t-il une dernière fois alors que les premiers navires, en tête d’assemblée, se percutaient.

Les premiers jours furent douloureux. Des pertes, il y en eu des deux côtés. La flotte du royaume du Nord, profitant de l’effet de surprise et des navires fer-nés tournés vers le Sud, réussit à tirer son épingle du jeu durant les premières heures. Cependant, l’avantage tourna court face aux marins chevronnés des Îles de Fer. Cela, les Mormont l’avaient envisagé. Ils s’étaient doutés de la tournure que finirait par prendre les événements. Or, ils ne pouvaient pas laisser les Greyjoy s’en tirer aussi facilement. Oui, c’était leur guerre. Et que seraient-ils s’ils ne se battaient pas pour l’oursonne ? Des lâches. Plutôt mourir debout que de vivre caché. De cela, Domeric en était persuadé.

Alors que les combats faisaient rage, un long bateau noir fila à travers les flots, trainant avec lui une aura lugubre et menaçante. L’Écorce n’avait pas besoin d’être un marin pour reconnaître le boutre qui avait un jour attaqué l’Île aux Ours, il y avait des années de cela. Voiles noires. Coque sanglante. Le Silence.

« Le kraken ! Euron Greyjoy ! »

Ses hommes l’avaient repéré également. Cela ne les fit pas trembler pour autant et leur hargne redoubla. Le poisson qui avait voulu attacher l’ourse.

« Qu’ils aillent se faire voir avec leur Dieu Morue ! »

Le sang commençait à peine à tâcher la mer, après tout. Jusqu’à la mort.


   

       
base acidbrain, modification zuz'

       
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Une bataille navale peut vite se transformer en véritable chaos mais le marin, lui, sait reconnaître dans ce maëlstrom d'évènnement une espèce de logique. Telle une symphonie, elle sucitait chez les hommes des émotions contradictoires mais chez le Timbal, elle avait l'effet de le plonger dans un état de ferveur et d'excitation qui dépassait tout ce qu'il connaissait d'autres. Même le corps d'une femme ne pouvait lui procurer pareille sensation. Lorsqu'il posa le pied sur le premier navire que son équipage abordait, il ressentit le frémissement de la bataille et sa lame se teinta rapidement de rouge. Ces hommes étaient du même accabits que ceux qu'il avait affronté lors de la prise de la demeure des Desdaings. A l'exception près qu'ils n'étaient probablement pas aussi aguéri que son peuple pour se battre sur un plancher se mouvant au rythme des flots. La lutte dura mais leur résistance fut futile. Il ne fallu pas longtemps pour qu'il laisse le navire du Conflans derrière eux en proie aux flammes. Ils reprirent la mer pour chercher de nouvelles proies. Le Timbal donna ses ordres, avancer prudemment car la brume était autant leur alliée qu'une fieffée traîtresse.

«On va remontez tous les petits futs ici. Ils vont sûrement tenter de nous encercler, si la brume le leur permet et on va devoir se créer un passage pour ce sortir de ce merdier et leur rentrer dans le lard, comme le ferait Longmât dans une putain !»

Le Timbal s'acquitta de sa part lui aussi, ramenant avec ses hommes ce qu'ils pouvaient. Il n'avait jamais apprécié l'alcool mais la plupart des membres de son équipage trouverait que ses prochaines actions consistaient en un pur gâchis. Ils naviguèrent de longues minutes sans rien rencontrer comme si ce bateau avait justé été esseulé. Pendant ce court laps de temps, le Timbal avait fait posté les hommes capables de manier un arc sur les côtés du navire, non loin d'un brasero. Il n'aimait pas employé ce genre de méthode mais s'il voulait y voir plus clair dans cette purée de pois, ils allaient devoir foutre le feu à quelques rafiots en espérant ainsi s'ouvrir un passage et éclairer les alentours. Les minutes semblèrent se transformer en heures. Etait-ce le découlement réel du temps ou simplement le manque d'inaction qui faisait ressentir cette impression ? Il essayait de percevoir des mouvements et des bruits à travers la brume.  L'ordre était passé aux Snekkars sous ses ordres. Se tournant vers Gysella, il lui adressa quelques mots.

«Je n'aime pas leurs voiles. Je les ai déjà vue par le passé. Pourquoi est ce que ces continentaux nous attaque ? Ils viennent seulement réclamer vengeance pour les Cygnes qu'on a dévoré tout cru ? En parlant d'oiseau, si on leur envoie la tête de ma catin sur le pont d'un de leur navire, ça les fera pisser dans leur pantalon et ils repartiront aussi sec ha ha ha ! »

Il entendit alors le claquement d'une voile. Quelques voix droit devant. Il y avait des bateaux à n'en pas douter. Il fit ralentir l'allure pour se glisser entre deux d'entre eux. Il attendit que la voix des ennemis s'élève pour ouvrir la bouche.

«Balancer moi ces foutus fûts sur leur rafiots et crachez vos flèches enflammées ! Il est temps qu'on éclaire nous même notre route. Boutez moi le feu à ces salopards !»

Les hommes passèrent à l'exécution des ordres. La proximité des boutres leur permirent de balancer les futs les plus légers pour qu'ils se cassent contre les coques et pour les autres de répandre comme il le pouvait leur contenu sur les bois ennemis. Les archers entrèrent alors en action, lachant leurs flèches enflammées.
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Il en avait marrre d'attendre. Il avait entendu de longs mois avant de voir son père mourir. Il s'était montré patient. Même dans le cas d'une vengeance, il préférait prendre son temps mais pour l'heure, il en avait par dessus la tête de ronger son frein. La Reine n'avait toujours pas donné d'ordre de partir à l'assaut des îles de fer. Il avait fait son possible pour prendre contact avec le Conflans, il avait également essayer de convaincre Rowen. Arriver à influencer le Hightower n'était pas compliqué mais dans le cas de sa femme, c'était une autre paire de manche. D'autant plus que le du Rouvre était toujours derrière elle à lui souffler dans l'oreille des conseils aussi dangereux que pouvaient l'être les Larmes de Lys. Le petit sauvage des bois de Gwynesse était à l'intérieur depuis un moment. Il n'était pas encore sortit, sinon il aurait déjà été prévenus. Owen n'était pas homme à s'impatienter ou à réclamer de l'action. Pourtant il se devait d'agir. S'il restait enfermé une minute de plus dans cette pièce, il risquait de transformer le mobilier en petit bois. Le jeune homme perdait rarement son sang-froid et il comptait bien le conserver également cette fois-ci. Ni une ni deux, il décida de prendre la direction de la pièce où se trouvait la reine et tout son petit monde.

Il arriva devant la porte où se trouvaient des gardes en faction. L'araignée ne s'était pas encore joint à cette petite sauterie car Rowen ne l'y avait pas invité mais il n'avait peut-être pas précisé ce point. Sans compter qu'il était assez occupé par le Suzerain du Bief en ce moment qui avait tendeance à trop cotoyer la bouteille. Cela lui demandait plus de travail qu'à l'accoutumée même si d'un autre côté, un homme ivre pouvait s'avérer encore plus facile à influencer. En tentant compte bien sûr qu'il ne sombrait pas dans le sommeil et oubliait tout ce qui lui avait été soufflé  à l'oreille préalablement. Les gardes en faction l'observèrent et si l'un d'eux voulu émettre une objection, le Tyssier ne le remarqua pas. Après avoir signalé sa présence à l'entrée, il pénétra dans la pièce et chercha son suzerain du regard. Le petit Barroth était là ainsi que d'autres personnes. Un chevalier qu'il connaissait quelques peu était présents également. Le jeune homme n'essaya pas de se faire discrèt. Il fit un geste de la main pour permettre à l'intervenant de continuer son blabla. La conversation portait sur le problème Fer-Nés et les captifs qu'ils détenaient. Il alla se poster non loin de son Suzerain mais avant de prendre place, il s'agenouilla simplement en signe de révérence à celle que l'on nommait la Reine du Sud.


«Vôtre Grâce. Lord Hightower. Bien que je ne fus pas implicitement convié à cette réunion, j'ose espérer que ma présence ne vous incommodera point.  Nombreux sont les personnes présentes ici qui possèdent sans nulle doute un intérêt commun. Je ne suis qu'un humble frère qui souhaite retrouver sa soeur.»

Une fois installé à sa place, il joignit ses mains et attendit la suite des évènnements, attendant de voir comme son arrivé allait-être perçue par tout ce beau monde. La toile commençait à se tisser lentement mais sûrement.
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Une riposte houleuse
évent

- Ce jour mes amis, est peut-être notre dernier. Mais par les Sept, nous aurons combattu notre ennemi. Nous mourrons héroïquement, s'il faut mourir. Ces hommes ne craignent pas le sang, ils ne craignent pas la mer, ils ne craignent pas la mort. Ne craignons pas ce qu'il va se passer. Ayons confiance. Si nous mourrons, mes amis, nous mourrons ensemble, pour une cause qui nous est juste.

Ces mots furent prononcer d'un ton solennel, tandis que parmi les flots, l'on pouvait voir Le Silence arriver, se fendre parmi les bateaux. Ils avaient combattus plusieurs jours, avaient coulés par le fond les premiers fernés leur tombant sous la patte. Ils avaient perdus des leur mais ils étaient encore à la moitié si ce n'est plus de leur effectifs, du mois, l'espérait-il. Edric sur un front, Patrek sur un autre. Patrek voyait plus que jamais, clairement, la situation. Du moins, il en était persuadé.

Cela ressemble presque à un brouhaha, tandis que le Silence approchait. Sa vision de troublait, ses muscles se tendaient, pourtant il en était persuadé, ses idées n'avaient jamais été si claires. La brume les avait aidé jusqu'à présent, mais que pouvaient-ils contre des hommes déjà armés ? Patrek s'était demandé dès le premier jour s'ils s'étaient attendus à leur venue vu la rapidité, à ses yeux, à répondre. Les explosions autour de lui, le feu, mais aussi les attaques du Conflans perçant certains bateaux ennemis. Cela n'aurait jamais de fin, à moins que Patrek ne provoque cette fin, il en était persuadé. Là, devant lui, s'offrait une occasion. Le bateau Greyjoy. Une discussion s'imposait. Mais c'était risqué, plus que risqué, mais était-ce seulement plus risqué que cette bataille dans laquelle ils s'étaient lancés ? Non.

Patrek savait que cette mission risquait d'être sa dernière, alors peu importait la façon dont cela prendrait fin, cela prendrait fin au combat quoi qu'il arrive. Ce serait honorable. Cette bataille n'était pas que pour la fierté Mallister, mais pour les maisons qui avaient été touchées car la maison Mallister n'avait pas su être suffisamment forte pour prévenir de l'arrivée de ces forbans dans la baie, son père avait échoué alors que des générations entière de Mallister s'était battu contre eux, il lui avait semblé que c'était de son devoir de réparer ces fautes. Mais son oncle Edric les avait lancé trop tôt à la bataille et il n'allait pas le laisser sans rien faire, des deux Mallister, Edric avait été celui qui avait vu de ses propres yeux l'attaque de Beaumarché et les séquelles qu'il gardait... Cela leur avait fait prendre des risques trop gros. Patrek ne compterait plus sur le Bief pour leur venir en aide. C'était la guerre du Conflans, mais c'était aussi la guerre de la maison Mormont. Ils se battraient côte à côte, périraient côte à côte s'il fallait en venir là. Voilà de quoi tous étaient persuadés, et sans doute comme la maison Mormont, Patrek ne craignait pas l'ennemi. Il l'affronterait, de face. Il ne reculerait pas, cela n'était pas digne.

Mais après plusieurs jours de combats, ils devaient se rendre à l'évidence et provoquer d'une manière ou d'une autre la fin de cette bataille. La perte des siens était plus dur à encaisser qu'il ne s'était imaginé au préalable, il était temps que cela cesse. Alors, réfléchissant, il cherchait le meilleur moyen d'aborder ces Greyjoy. Ils seraient eux aussi encerclés par les bateaux suivant le Silence. Oui, il faut provoquer cette fin d'une manière ou d'une autre... On le hélait derrière lui mais il ne répondait pas.

Face aux attaques, son second venait l'aider à l'aide d'un bouclier. Le Mallister semblait perdu dans ses pensées. Frapper encore ? Ils l'avaient fait, quelque explosions - ou ce qui y ressemblait - s'entendaient de loin et les bateaux que la flotte Mallister coulait avec eux s'entendaient aussi, les cris, le sang, l'effroi.

- Reste là.

Le Silence s'approchait de plus en plus.

- Je montrai sur ce navire.
- C'est de la folie Lord Mallister !
- Je sais. Mais tout ceci n'est que folie, ce monde n'est que folie.

Il reprit son épée pour embrocher d'autres assaillant, le coupant dans son élan de réflexion. Ils passèrent les corps par dessus bords, qu'ils aillent retrouver leur maudit dieu poisson ! Il fixait à nouveau le Silence, quand il y vit un visage familier. Les sourcils du lord se fronçait voyant de qui il s'agissait. Il avait connu nombreuses femmes et remettre des noms sur leur visage n'était pas aisé, mais jamais il n'aurait touché à une ferné s'il savait qu'elle en était une, alors d'où l'avait-il vu ?

- Foutez moi ces hommes à l'eau. Vous, vous montrez avec moi. Nous n'attendrons pas que nos bateaux coulent les uns après les autres. Nous allons monter sur ce bateau et mettre une bonne fois pour toute un terme à cette mascarade !

Il avait trop confiance en lui, mais il voulait monter sur ce bateau et égorger leur commandant. Euron Greyjoy devait se cacher bien tranquillement là dessous pendant que les autres faisaient le travail. Si faible qu'Euron Greyjoy demandait à des femmes de faire le sale travail pour lui, tiens !

Patrek se refusait à voir l'échec dans sa mission, cela ne pouvait pas se passer ainsi, ils n'avaient pas tenus tant de jours pour que cela se termine ainsi. Oui, c'était de la folie, mais avaient-ils d'autres choix que la folie ? Car Patrek se refusait à faire demi-tour. Oui, il montrait sur ce bateau d'une manière ou d'une autre. Car il lui paraissait évident que ces foutus fernés ne seraient pas à même de discuter. Tout ce qu'ils voulaient n'était que sang et désastre, Patrek leur en avait offert sur leur propres terres. .

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Elyas Peake
Que vengeance soit faite.



       
pnjisation

Le peake avait du mal à rester immobile, à ne rien faire alors qu'il savait parfaitement que le Conflans risquait gros. La reine ne comprenait-elle donc pas ? patrek Mallister risquait de mourir si elle n'intervenait pas. Les couronnes avaient peut-être été séparée mais dans leurs coeurs elles étaient unies. Lui tenait au Conflans. Il avait gagné sa place au conseil par la gueule, par la stratégie. Mais la reine ne voulait pas ouvrir les yeux. Il voulait sauver Alyssa. Et il savait parfaitement que sans les forces du Sud, le Nord allait être détruit. Qui avait rejoint l'aigle ? Bien trop peu. Le cygne devait hurler vengeance à ses côtés mais les Desdaings n'étaient plus que l'ombre d'eux même, mené par un bâtard. Isendre avait beau être aimé, les fidèles de Cerenna ne le suivraient jamais.

pourtant Elyas garda le silence, se contenant en serrant des poings dans les jours qui suivirent, répondant aux questions de sa reine quand elle lui demandait. Il lui était fidèle mais il était encore plus fidèle à ses promesses. Il ne pouvait partir. Il n'en avait le droit. Sa famille ne lui pardonnerait jamais. La fidélité à son monarque était plus importante qu'une ancienne promesse faite à un mort.

Vos bateaux n'attendent qu'un ordre pour partir. Les hommes veulent faire payer les fers nés et ils espèrent se battre. Si nous intervenons maintenant, nous pouvons encore jouer sur l'effet de surprise. Les fers nés sont plus forts que nous en mer et très certainement plus nombreux. Mais si les couronnes du Nord tiennent leurs positions, nous pouvons les prendre à revers et les anéantir pour de bon en leur apprenant à plier le genou devant autre chose que les leurs.

Ce n'était qu'une proposition. pourtant, le jeune peake regarda attentivement Aegor et un sourire se dessina sur ses lèvres. Il devait marcher dans la direction de la main de la reine. L'entrée d'Owen fit grandir encore plus son sourire. Celui qui avait été son ami avait sa soeur là bas. Sa soeur entre les mains d'un monstre. La reine pouvait donc se montrer aussi sèche ? Elyas ne comprenait pas pourquoi elle n'intervenait pas.

Si je puis me permettre votre majesté, le Conflans se meurt car votre père n'est pas venu les défendre alors qu'on le suppliait d'intervenir. Cette couronne n'est peut-être pas sous votre commandement mais votre tante est seule. Mater pour de bon les îles de fers seraient prouver votre puissance ainsi que faire taire leur révolte dans l'oeuf. L'aigle n'a aucune chance seul.
   

       
base cracles bones, modification lawina

       
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Event 3
Que vengeance soit faite.



       
Le chant des sirènes annonce la fin de l'homme.

Le goût salé maritime se mélangeait sans appel à celui de fer du sang. Cette émulsion donnait des avant-gardes de fatigue malgré l’adrénaline qui pouvait courir dans les veines de chaque combattant. Les jours s’en étaient suivis selon un rythme de forcené. Quelles étaient leurs chances de se tirer de cette embuscade ? Apparemment le Dieu Noyé était avec eux, ou du moins leur laissait-il croire en un avantage qu’ils se plaisaient à connaître pour l’instant. Les rythmes des assauts s’alternaient, laissant ainsi transparaître instants de qui-vives accompagnés de quelques moments  d’accalmie. Néanmoins, jamais il ne fallait relâcher cette méfiance, tout comme il ne fallait pas non plus baisser sa garde. Peu importe les muscles endoloris, peu importe les ventres qui commençaient à s’agiter à cause de cette dernière et des efforts encourus, peu importe la vie de manière générale, seule compter la dextérité de cette navigation qui les caractérisait et qui les menait vers des torrents belliqueux.  Peut être était-ce la fin ? La Bonfrère entendait déjà des cors appelaient à sa présence de leurs côtés, comme si la mort n’était pas si éloignée que cela. Comme si, tout allait s’arrêter pour de bon. A moins que cela ne fut le cri du vent qui sifflait à ses oreilles et lui indiquait les venues de ses confrères. Peut-être… Les questions n’avaient aucune raison de rester là, elles ne faisaient que détourner cette attention si importante. Pour l’heure, ils avaient tenus même si les blessés s’entassaient dans divers points stratégiques, il n’en restait pas moins qu’ils parvenaient à tenir l’allure et par ce biais à défendre leur honneur. Les qualités de Denys y étaient beaucoup pour quelque chose, car nul n’était sans savoir qu’un équipage reflétait le tempérament de son capitaine. Fiers Fer-Nés, vaillants combattants, ceux qui tenaient debout restaient droit sur le pont, prêt à se battre, prêt à clamer leur bravoure pour défendre ce qui était leur : la mer. La peau de Gysella était tâché du sang de ses ennemis, ses cheveux complètement ébouriffés, et son regard sans cesse rivé vers cet horizon qu’ils avaient choisir de suivre, en quête de nouveaux assaillants. « A ce stade, j’crois pas que la tête de ton cygne les fasse reculer. Mais c’est une tâche que j’peux remplir à ta place s’tu veux. » L’air dédaigneux de la Bonfrère toisait l’amusement du Timbal avant qu’elle ne se décale pour remplir sa besogne. Il leur demandait de remonter les fûts d’alcool, de quoi faire râler les hommes, mais l’ingéniosité de l’idée n’était pas à prendre à la légère. Il n’y avait pas besoin de lui faire un dessin pour lui faire comprendre ce qu’il comptait faire et il avait raison d’agir de la sorte. Le feu était le contraire de l’eau et vu les nageurs face à eux… il était prévisible qu’ils n’auraient d’autre choix que de mourir d’une manière ou d’une autre.

Nager. Ce terme était en train de résonner dans l’esprit de la blonde alors qu’ils se rapprochaient un peu plus du convoi à leur charge. Plusieurs navires étaient présents ici et ils risquaient de se faire encercler à nouveau. A moins que… « Capitaine ! C’pas le Silence à bâbord ? » Les yeux plissés vers la brume épaisse, il lui semblait avoir reconnu le boutre du Choucas et instinctivement sa colère rejaillit sans se faire prier alors qu’elle courrait pour prendre appui sur des cordages à l’opposé des archers en pleine session de pluie enflammée. « Maudit soit celui qui l’a fait sortir de sa cellule celui-là. Par le Dieu Noyé, je jure de limer sa gorge jusqu’à l’os ! » Et son sang ne fit qu’un tour lorsqu’elle parvint à reconnaître les couleurs de sa maison. « Norne… » son chuchotement était inaudible, surtout à côté des sifflements de flèches, du vent et des claquement de la grand voile. Néanmoins la surprise la marquait et tendait à lui scier les jambes. Comment son oncle avait-il pu se rallier au Choucas ? Que s’était-il passé pour que son esprit érudit puisse élaborer une nouvelle alliance avec ce traitre ? La rage faisait trembler l’ensemble des membres de la Bonfrère, une rage sans nom qui éveillait son imprévisible que Denys avait réussi à contenir jusqu’à alors. Il fallait qu’elle passe ses nerfs. Finalement, sa fatigue n’avait plus lieu d’être et ne lui donnait même plus l’impression d’être présente, l’adrénaline courrait de plus belle. Elle sauta de ces cordages et trouva rapidement ce qui allait faire office de victime pour la calmer. « Donne-moi vingt de tes hommes et je t’ramène un nouveau boutre Timbal ! On attaquera sur deux fronts, on s’répondra en canon, on les coulera ! » Elle ne savait pas si il allait accepter, tout comme elle ne savait pas non plus si elle réussirait sa mission et même si apparemment les navires des continentaux s’approchaient du Silence pour surement pourparler, Gysella s’en fichait.  Contre toute attente, son capitaine accepta et c’est avec une conviction bien déterminée et une lueur de rage dans le fond de ses yeux que la blonde instigua des ordres à ceux qui se présentaient à elle. Ils étaient à plusieurs nœuds d’un navire à tribord, probablement en quête d’un assaut surprise. Et elle avait la ferme intention de l’empêcher de mener à bien sa mission. Tous se jetèrent à l’eau, profitant de l’attention portée par le jet de flammes qui émanaient de la Phalange et tous se dirigèrent en silence en direction de leur victime. Des brasses plus tard, les Fer-Nés remontèrent telles des araignées aux travers la coque du navire et silencieux, ils attendirent que la Bonfrère leur fasse signe pour lancer l’assaut.

   

       
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Une riposte houleuse


Dans des situations comme celle-ci Rhaenys ressentait que trop bien son inexpérience à mener une guerre, à prendre des décisions qui influencerait la vie de milliers d’homme. Pourtant cela devait être son rôle désormais, elle allait devoir trancher. Donner un ordre. Un seul pour que tout se mette en route. Les conséquences viendraient plus tard. Elle ne voulait certes pas répéter le règne de son père, elle voulait être plus active mais elle ne voulait pas envoyer des enfants se battre pour une cause perdue, faire couler le sang d’innocent qui n’allait se battre uniquement parce qu’elle donnerait l’ordre. Combien de mère pleurerait leur fils si elle disait de partir en guerre ? Combien de femmes se retrouveraient veuve et combien d’enfants seraient orphelins ? Rhaenys ne voulait pas de perte inutile. Oui elle voulait la paix, oui elle souhaitait l’obtenir par tous les moyens quitte à utiliser la force de l’armée. Mais elle ne voulait pas se lancer dans une guerre où elle n’était pas sûre de gagner.

L’aigle chassait la Seiche depuis plusieurs jours. Combien de perte le Conflans et le peu de bateau venant du Nord venait d’essuyer. Les navires fers-nés d’après les informations de sa main semblait vouloir partir vers le Sud. Mais la route du Sud pour les fers-nés étaient très fréquenté. Pour se rendre justement dans le Bief, dans l’Ouest, à Dorne ou encore à Essos. Une direction ne signifiait rien, Euron prévoyait peut-être une croisade sur le continent de l’est et non sur Westeros. Cela ne signifiait pas grand-chose, une incertitude. Elle ne pouvait décidément pas prendre de décision irrévocable sur une incertitude. Il y avait autant de chance pour qu’ils viennent attaquer le Sud de Westeros qu’Essos. Aegor la provoqua, et le Dragon Ensoleillé n’étant pas d’une humeur des plus joyeuses, lui lança un regard des plus noirs. Et son maître de la guerre en rajouta une couche.

Ils furent interrompus par quelqu’un. Owen Tyssier, il n’avait pas été convié par elle. Peut-être Rowen…L’araignée n’était nullement dans son conseil restreint, il n’était que conseillé sur suzerain du Bief, rien de plus. Le voir s’invité de la sorte sans qu’on ne l’ait avertit, n’arrangea encore moins l’humeur de la jeune Reine.
« Je ne suis pas mon père. Que cela soit bien clair. Mon père régnait sur neuf régions, je ne règne que quatre d’entre elle. Je vous le rappelle. Daenerys savait parfaitement que je traitais avec Euron Greyjoy pour négocier une paix, pour les détacher définitivement des Sept Couronnes car aucun de mes ancêtres n’a réussi à leur faire ployer le genou ! Mon père n’a fait que mater une de leur révolte, il les a réveillé, il a allumé un feu en eux, le feu de la rancune. Ils ont été humiliés, je ne souhaite pas humilier ce peuple d’avantage. Alors si Daenerys a choisi de mener une guerre contre eux, si elle a choisi de les humilier comme son frère, et bien elle le fait. »

Son regard bleu se balada sur chaque visage, de chacun de ses conseillers.
« Je n’ai qu’une parole, je ne sais pas mentir. Je ne trahirais pas ma promesse envers les Iles de Fer. Je la trahirais uniquement si j’ai LA preuve qu’ils me trahissent. Et pour le moment je n’ai pas cette preuve. Je n’ai que des paroles, des rapports disant ce qu’ils se passent. Mon père n’a pas sauvé le Conflans oui. Mais la différence est que je ne règne pas sur le Conflans. Le Royaume du Nord n’a aucune chance de s’en sortir seule. Il est vrai. Mais suis-je responsable de la galère dans laquelle ils se sont mis ? Non. Je n’enverrais pas des hommes se faire tuer en mer pour rattraper une erreur, pour remettre sur le tapis une guerre que je ne souhaite pas. Vous êtes des hommes, vous savez vous battre sur terre…mais vous n’êtes pas des marins. Vous ne savez guerre mener une guerre en pleine mer. Je ne sais pas non plus comment on fait. Mais vous avez soif de sang. Soif de vengeance. Mais vous irez mourir la bas, vous irez vous briser sur leur snekkar. Je ne veux pas que du sang soit versé inutilement. Nous n’aurons pas l’effet de surprise. Les iles de fer s’attendent surement à ce qu’on arrive pour défendre nos alliés. »

Au final, elle voulait encore croire en la force de la diplomatie. Elle voulait encore croire à cet espoir. Quoiqu’il se passe là-bas. Elle irait récupérer Gwynesse Tyssier par la diplomatie et si possible Alyssa Desdaings pour lord Peake.
« Lord Peake, dîtes aux flottes Lannister et Velaryon de rentrer chez eux. Leur sang n’ira pas couler dans la mer. Quand leur guerre sera finit, j’enverrais un corbeau aux Greyjoy en leur disant que je suis prête à un échange pour Gwynesse Tyssier. S’ils veulent le fer-prix, ils l’auront. Je réfléchirais à comment sortir la jeune Desdaings de là. »

AVENGEDINCHAINS



HRP : l'event se termine ici pour Rhaenys.



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Event 3
Îles de Fer


UNE RIPOSTE HOULEUSE


Année 299, 9e lune, 4e semaine

Asha ne pouvait pas nier qu'ils avaient eu de la chance dans leur malheur. De la chance d'être armés et prêts, en route pour attaquer le Sud, palliant un peu ainsi l'effet de surprise des Conflanais. Chanceux de ne pas avoir fait route ensemble, collés, car si cela avait été le cas, toute la flotte de fer aurait été encerclée. Grâce au retard que la Seiche et la Rascasse avaient pris, ils avaient pu coincer un bras ennemi et soulager un côté de leurs bateaux. Oui, la situation aurait pu être bien pire encore. Une fois passé l'élément de surprise cependant et la colère des premières pertes, il n'avait pas fallut longtemps aux fer-nés pour se ressaisir, c'était dans leur nature, dans leur sang de se battre. Pourtant ils n'écrasèrent pas leurs ennemis en quelques heures, non, les combats s'étalèrent sur plusieurs jours, tous étaient à la merci de la météo et des pertes subies.

Elle fut par ailleurs surprise de voir des bannières Mormont flotter à côté de celles de l'Aigle. Le mariage entre Euron et Lyra n'était-il pas sensé sceller la paix entre les ours et les fer-nés ? Pourquoi mettre en danger leur oursonne en attaquant les fer-nés ? N'étaient-ils pas au courant du mal qu'elle s'était donné pour assurer la tranquillité à ses confrères ? Cette découverte fit réfléchir la Seiche pendant un long moment, alors même qu'elle combattait. Elle avait un plan et il était hors de question que tout tombe à l'eau à cause d'idiots. Non, elle ne le permettrait pas, pas maintenant qu'elle était si proche du but, après tous ces mois d'attente et de frustration.

« HALYS ?! »

Asha décida de profiter d'un moment d'accalmie pour tirer son épingle du jeu. C'était maintenant ou jamais. Il fallait qu'elle joue son atout sinon elle prenait le risque de le perdre.

« Prends un des navires, un petit si possible et retourne discrètement à Dix-Tours. Il est temps pour la Mormont de rentrer dans le Nord. Va jusqu'à Motte-La-Forêt, Winterfell si tu peux, sinon tant pis reviens moi sauve ! Rappelle à l'Ourse la promesse qu'elle m'a faite, rappelle lui que je la rends à sa famille et que je compte bien retrouver la mienne. Demande lui de rappeler à Eddard les promesses qu'il m'a faites. Les Nordiens sont sensés être des gens d'honneur, qu'ils ne fassent pas honte à leur réputation ! »

Après tout, le désordre créé par la bataille était sûrement la meilleure occasion pour procéder à un échange sans que cela crée le scandale provoqué par Euron. Après tout, Lyra n'était pas une femme-sel mais les fer-nés ne voulaient pas d'elle comme suzeraine. Et surtout, en échange, Theon Greyjoy serait de retour et tous les arguments empêchant à Asha d'accéder au Trône ne tiendraient plus. Elle pouvait même tenter de convaincre les Mormont d'abandonner la bataille et ceux qui insistaient seraient fait prisonniers.

Le combat repartit ensuite de plus belle, un vaisseau Desdaing ayant eu le malheur de s'approcher de trop près du Silence. La fatigue commençait à se faire sentir dans ses bras et dans son dos, mais la motivation et l'adrénaline ne baissaient pas, permettant de compenser. Elle avait cru apercevoir un visage familier un peu plus loin, sous les drapeaux d'un bateau ennemi, mais l'idée lui paraissait trop folle, alors elle l'avait mise de côté, reprenant les combats avec la hargne qui la caractérisait. La présence de Qarl et d'Halys à ses côtés lui manquaient, avec eux elle se sentait invisible. Mai Qarl tenait le Vent Noir et Halys remplissait sa mission. Des cris à l'arrière du navire attirèrent son attention. Ainsi, ils existaient des fous se pensant capable d'aborder le Silence sans en payer le lourd prix ? Après avoir vérifié qu'il n'y avait plus de Cygnes de son côté, elle se rendit en vitesse à la poupe du navire. Un groupe d'Aigles s'était mis en tête de les attaquer directement. Peut-être s'attendaient-ils à trouver Euron, ce qui aurait été logique en temps normal. Sentant que le vent tournait en faveur des fer-nés, ils semblaient tenter une dernière opération désespérée, perdus pour perdus en tuant celui qu'ils pensaient être le leader. Il y a avait là quelque chose de courageux, Asha voulait bien le reconnaître, mais ils ne resteraient pas en vie pour autant.

Après avoir fait tomber la première ligne des Aigles, lui coûtant deux hommes au passage, la Seiche se rendit compte qu'elle n'avait pas rêvé à cause de sa fatigue quelques instants plus tôt. Cet homme qu'elle avait rencontré dans l'Orage quelques années auparavant était donc un Mallister ? Elle s'était bien doutée qu'il avait menti sur son identité, comme elle l'avait fait d'ailleurs, mais un Mallister avec une Greyjoy ? Voilà une bien mauvaise farce que lui avait réservé le Dieu Noyé.

« STOP ! » hurla-t-elle imposant sa volonté aussi bien à ses hommes qu'à ceux du Mallister, surpris par la situation. « Qu'est-ce que tu fais là ?! »

Elle cracha d'énervement devant elle. Elle voulait bien lui accorder deux minutes, par égard à ce qu'ils avaient partagé cette nuit dans l'Orage. Mais c'était tout. Elle se sentait bafoué, honteuse d'avoir commis une telle erreur, mais elle ne l'avait jamais croisé sur les côtes du Conflans avant. Elle lui accordait deux minutes de sa patience, mais elle n'oubliait pas qu'il était celui qui était derrière l'attaque que ses hommes subissaient actuellement. Elle ne rigolait plus.

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Event 3
Que vengeance soit faite.



       
PNJ Domeric "l'Ecorce"

Domeric n’en voyait simplement pas la fin. Les fer-nés étaient partout. Mais les prunelles du guerrier étaient rivées sur le boutre sinistre qui trainait une aura sombre derrière lui. Le Silence avait le pouvoir de faire frémir ceux ayant un jour entendu les rumeurs de sa triste réputation. D’ailleurs, même ceux ne le connaissant pas pouvaient sentir des gouttelettes de sueur glacées glisser le long de leur nuque alors que leurs yeux ébahis contemplaient cette coque semblant être peinte avec le sang de vaincu et ces voiles aussi noires que la nuit, tissées avec les cheveux des ennemis écrasés. Euron Greyjoy partait en guerre. Mais contre qui ? Contre eux, Mormont et conflannais ? Ils avaient attaqué par surprise et rien ne laissait présager à une attitude belliqueuse de leur part. Par ailleurs, la flotte des Îles de Fer n’était pas dirigée vers le Nord, mais vers le Sud. Allaient-ils à nouveau piller le Bief ? Répandre le sang de cette verte contrée déjà mise à genoux ? Cela était digne d’eux, après tout.

L’Écorce n’était pas un fou et il voyait se dessiner le futur clairement. Aussi net et translucide que l’eau qui s’écoulait en cascades gigantesques sur l’Île aux Ours. Si la surprise avait fait souffler le vent en leur faveur, l’avantage serait de courte durée. Il lui semblait d’ailleurs que les opportunités de victoire étaient mortes depuis quelques heures. Les pirates reprenaient le dessus et ils ne tarderaient pas à se faire écraser. Pour l’instant, ils ne pouvaient qu’encaisser les coups en attendant que quelque chose fasse scintiller à nouveau la chance. Car désormais, ils ne pouvaient plus compter que sur cela. Pourtant, Domeric et ses hommes n’étaient pas prêts à renoncer. Jamais. Une furie blonde réussit à s’emparer d’un bateau non loin d’eux et les hommes qui la suivirent débarquèrent sur le pont ennemi en un clignement d’œil. Ils étaient définitivement les maîtres de la mer. Le combattant jura alors qu’il enfonçait sa hache dans le crâne d’un fer-né comme un couteau dans une motte de beurre.

Alors qu’il allait éventrer un nouvel homme, celui-ci se rapprocha rapidement de lui pour lui attraper le col.

« V’zêtes pas fins hein les Nordiens ? V’vous battez alors qu’votre dame est sur le chemin du retour ! C’mon capitaine qui l’a ordonné ! »

S’il resta un instant interloqué, sa lame trancha sa gorge et son visage se trouva aspergé de rouge. S’il ne croyait pas à ces mots dans un premier temps, la rumeur enfla à mesure que les combats se renforçaient. L’Ourse était libre. Euron avait-il donc décidé de la laisser s’enfuir ? L’Écorce avait du mal à y croire. Mais dans de telles conditions, la retraite était envisageable.


Lyra Greyjoy

À Dix-Tours, Lyra ne pouvait, impuissante, que regarder au loin l’horizon en imaginant les navires se fracasser les uns contre les autres dans un bruit de tonnerre. Asha Greyjoy y était allée, la laissant seule, enfermée dans cette étrange bibliothèque en compagnie de son tout aussi étrange oncle casanier. L’homme n’avait fait preuve d’aucune violence et s’était montré d’une chaleur et d’une gentillesse étonnantes de la part d’un homme des Îles. Malgré sa répulsion naturelle envers les fer-nés, la jeune femme s’était adoucie au contact de l’homme à la chevelure grisonnante et avait un instant baissé sa garde. Du coin de l’œil, elle remarqua qu’il l’observait, mais elle ne pipa mot. Il était à la fois son geôlier et son protecteur. Sans Rodrik Harloi et Asha Greyjoy, l’Ourse ne donnait pas cher de sa peau.

Un toc-toc pressé à la porte la fit instantanément porter la main à sa ceinture où elle ne se souvint que trop tard que son couteau lui avait été retiré. Le Harloi autorisa l’inconnu à entrer.

Une jeune femme, à peine plus âgée sur Lyra, portant un air revêche, la toisa avant de reporter son attention sur le chef de famille.

« Asha m’envoie. Je la ramène chez elle. »

Lyra resta interdite. Elle avait osé y croire une fois, lorsque Norne Bonfrère était venu la sortir de la forteresse de grès. Était-ce un piège ? Un piège destiné à endormir sa confiance ? Elle était sur ses gardes. Pourtant, l’homme hocha la tête, comme s’il s’était attendu à cette annonce. La jeune femme le toisa, comme si elle s’attendait à son approbation, avant de se rappeler qu’elle n’en avait pas besoin. C’était peut-être sa seule chance ! Et c’était soit cela, soit rester enfermer ici.

« Grouille toi, on n’a pas toute la vie ! » s’impatienta la fer-née en aboyant.

La Mormont se précipita vers sa sacoche où Solitaire s’était endormie et la passa sur son épaule. Le cœur serré, ne luttant plus contre la peur et le désarroi, elle se planta devant le Haroi.

« Merci. Pour tout. »

Cela ne l’étranglait pas de prononcer cette phrase à un homme qu’elle avait un jour considéré comme un ennemi naturel. Il acquiesça, un sourire bienveillant sur les lèvres.

« Je n’oublierai pas la promesse que j’ai faite à Asha Greyjoy, » dit-elle en reportant son attention sur la guerrière dans l’encadrement de la porte. « Eddard Stark fera sortir Theon Greyjoy de Winterfell. »

Elle partit sans un regard en arrière.

Elle rentrait chez elle.


   

       
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Une riposte houleuse
évent


Sur le coup, cela lui avait semblé être une bonne idée. Ou tout du moins, la seule idée. S'il devait périr, autant emporter avec lui la tête du serpent, non ? S'il devait périr, il ne se serait pas lancé dans cette malheureuse aventure pour rien, il emporterait avec lui autant qu'il en pouvait. Courage ? Folie ? Il ne pouvait pas en décider maintenant.

Ils étaient tous sur les nerfs et sans doute étaient-ils tous fatigués, Patrek était robuste et espérait pouvoir jouer de cela ; après plusieurs jours de combats sur la mer, oui, il était temps que cela prenne fin d'une manière ou d'une autre.


Monté sur ce bateau, il s'apprêtait à avancer vers sa dernière chance d'y mettre fin. Combien d'hommes de son rang était monté là-dessus et en était ressorti indemne ? Aucun. Auquel cas, cet affreux bateau serait déjà oublié, coulé. C'est déterminé qu'il s'était avancé, qu'il avait frappé, épée à la main. Jusqu'à apercevoir la femme qu'il avait vu tout à l'heure mais qu'il n'avait pas eu le loisir de mieux regarder. Il serrait son épée. Elle ? Que faisait-elle sur ce ... Il regardait son accoutrement, le peu qu'il le pouvait. Quand elle hurlait ce "STOP", tous s'arrêtaient. Mais il gardait son épée bien en main. Ce visage, il l'avait déjà vu, des années auparavant. Lorsqu'il était encore jeune et insouciant, un parfait crétin qui se faisait passer pour un roturier. Il avait connu cette femme, pour une nuit, peut-être plusieurs, cela remontait. Mais s'il se souvenait de son visage, c'est que ces souvenirs avaient été... Agréable, autant le dire. Ah, quelle ironie. Il grinçait des dents, retenant un rire. La fatigue, l'ironie de la situation, il ne saurait le dire, les nerfs aussi jouaient, sans aucun doute.

- Cela fait des années que nous ne nous sommes pas vus.

Un maigre sourire, il n'avait pas le temps de s'étaler dans la discussion non plus. Et il n'en avait pas l'envie non plus, découvrant que celle qu'il avait autrefois connu n'était autre qu'une de ces foutu Greyjoy.

- Je suis Patrek Mallister, seigneur de Salvemer, maître de navire de feu la reine Daenerys Targaryen, maître des navires du roi consort Elbert Arryn et de son fils Aemon Arryn. Je viens réclamer vengeance. Vengeance pour les outrages commis depuis de trop nombreuses années sur mes terres, nos terres ! Voilà trop d'années que les fernés pillent et ravagent nos terres ! Il est temps que cela cesse ! Nous sommes ici sous ordre et accord de la reine du royaume du Nord, nous venons mettre un terme à ces années de guerre entre nos régions !

Pour son père, pour la maison Desdaings, pour les personnes ayant croisés leur chemin récemment ou il y a des années. S'ils n'avaient pas comme Aegon le Conquérant de dragons pour leur faire comprendre par la force, ils avaient des bateaux, ils avaient du courage, ils avaient des armes, des balistres, des épées. Mettre un terme par le sang, puisqu'il n'y avait que ça que les fernés semblaient comprendre. Le sang. Ils avaient tués son père, cela il ne le pardonnerait jamais. L'orgueil du Mallister pouvait parfois étouffer sa raison, mais il n'y avait pas que son père dans cette histoire... S'il n'y avait que ça, on ne l'aurait pas suivi jusqu'ici.

- Il est temps de mettre un terme au conflit qui oppose le Conflans et les Îles-de-Fer. Où est le maître de ce navire ?!

Dire ses quatre vérités à Euron Greyjoy. Se montrerait-il ou continuerait-il à se cacher comme le lâche qu'il était ?

- Où est Euron Greyjoy ?!

Toujours l'épée brandit, toujours prête à être utilisée, son sang ne faisait qu'un tour. Ses muscles étaient tendus. Il regardait les hommes de ce bateau et reposait son regard sur Asha, les hommes de son propre clan se préparaient eux aussi à la riposte.

Loin étaient les beaux jours et les bons moments passés entre la ferné et l'aigle. Mais ces beaux jours auraient au moins eu raison d'une chose, leur donner l'occasion de parler. .

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Event 3
Îles de Fer


UNE RIPOSTE HOULEUSE


Année 299, 9e lune, 4e semaine

S'il y avait bien une personne qu'elle ne s'attendait pas à recroiser un jour, c'était bien cette conquête d'un soir. Elle savait qu'aucun d'eux deux n'avaient été honnête sur son identité, mais elle en avait simplement conclu qu'il s'agissait d'un Orageois, sûrement de bonne naissance, qui ne voulait pas voir sa réputation ternie. Les Conflanais, elle les connaissait, elle savait à quoi ils ressemblaient, elle savait qui ils étaient. Pourtant lui, elle aurait juré ne jamais l'avoir vu de sa vie, avant que leurs routes ne se croisent près du port de Pierheaume. Et le voilà pourtant qui se tenait devant elle, à bord du Silence, l'aigle Mallister dessinait sur sa cuirasse. Mallister qui avaient lancé l'attaque sur son peuple le jour avant la veille. Elle l'avait tutoyé, après tout, après l'intimité qu'ils avaient partagé cette nuit d'été et le combat qui se déroulait à présent, les bonnes manières lui semblaient de trop. Elle reconnu son audace. Cet aplomb qui avait suscité chez elle du désir quand elle le croyait venu d'ailleurs. Malgré le contexte, cela avait été plus fort que lui, il n'avait pas vu s'empêcher de faire remarquer le temps qui s'était écoulé depuis leur dernière et unique rencontre. Asha aperçu même le léger sourire qui se dessina quelques secondes sur ses lèvres. Se flattait-il d'avoir pu dompter la seiche le temps d'une nuit ? Ou la colère qui se lisait sur son visage l'amusait peut-être ? Elle l'écouta déblatérer son pedigree pompeusement, non sans lever les yeux au ciel. Elle pouvait vivre avec le fait d'avoir coucher avec un Conflanais sans le savoir, c'était des choses qui pouvaient arriver, mais lui ? Avec un tel poste ? Une telle ascendance ? Elle se contenta de jurer copieusement, intérieurement. Elle se souvenait des Mallister durant la bataille de Beaumarché, elle se trouvait à côté d'Harras lorsque ce dernier avait tué le dernier seigneur de Salvemer et elle ne se souvenait pas avoir vu Patrek à cet endroit. Finalement la malice d'Asha reprit peu à peu le dessus sur son énervement, son discours aidant. Elle lâcha un petit rire amusé en attendant les ordres de la Reine du Nord.

« Que ça soit les ordres de la Reine du Nord ou du Sud, on s'en fout. Les Îles de Fer sont indépendantes, les volontés de vos Reines ne nous font ni chaud ni froid. »

Bien qu'Asha voulait la paix avec Westeros et partir en exploration plus loin, elle ne voulait pas simplement obéir comme un chien à son maître. Elle voulait être écoutée avec l'attention qui lui était dû par ces Reines, après tout, le trône de Grès était pour elle, elle en était l'héritière légitime, ce qui la plaçait à la même hauteur que Rhaenys ou le fils de Daenerys, il n'y avait pas de raison qu'elle se plie à leur bonne volonté, pas sans avoir son mot à dire.

« Et comment vous comptez y mettre fin une bonne fois pour toute ? En nous exterminant tous ? Parce que j'ai beau ne pas être une experte en algèbre, de ce que je vois, ça se présente mal pour ta flotte et au bout tu comptes, c'est vous qui mourrez. » dit-elle en désignant les navires alentours avec la hache qu'elle avait en main.

Asha reprenait peu à peu confiance en elle, écartant le trouble qui l'avait d'abord habitée en se rendant compte à qui elle avait à faire. Elle finit par croiser les bras sur son torse, toujours armée, confiante et décidée. Elle s'attendait à ce que les Conflanais reprenne le combat, tente le tout pour le tout, mais Patrek lui posa une question qui lui tira un sourire narquois, avant d'éclater de rire, ses hommes autour ricanaient également. Une fois calmée, elle haussa un sourcil, amusée d'avance par la réaction qu'ils allaient avoir face à elle. Elle écarta finalement les bras.

« Le capitaine du Silence ? T'as les yeux dessus ! Euron Greyjoy ? » demanda-t-elle, son visage se durcissant quelques secondes à l'évocation de ce nom. « Il fait une longue sieste dans une cellule miteuse, désolée de te décevoir... Asha Greyjoy, fille de Balon Greyjoy, véritable suzeraine de ces Îles. » ajouta-t-elle finalement en faisant une révérence maladroite.

Même si Asha amusait la galerie à répondre de la sorte, les mots de Patrek n'étaient pas rentrés par une oreille et ressortie par l'autre, au contraire, elle les étudiait déjà, réfléchissant aux différentes possibilités qui s'offraient à elle. Elle aurait pu le tuer là, lui et ses hommes, quitte à en perdre encore quelques uns des siens, sur ce navire et encore d'autres en mer. Cela stopperait certainement le conflit pour un temps, mais d'autres continueraient de revenir sans cesse et les siens mourraient encore et encore, les obligeant à devoir se défendre constamment plutôt que de se lancer dans les explorations qui lui étaient si chères. Lyra retournait en ce moment même vers le Nord grâce à Halys, Eddard les laisserait tranquille et inversement grâce au retour de Theon. Elle espérait qu'après ce conflit, les siens n'auraient pas toujours en tête de décapiter la Reine du Sud. Il y avait peut-être une nouvelle opportunité à jouer sur ce pont, écartant Victarion, remarquablement absent, une bonne fois pour tout, elle pouvait peut-être enfin récupérer sa place avec tout le soutien qu'elle espérait.

« Bon, qu'est ce que t'as à dire au "Maître de ce navire" ? Ma patience a des limites. »

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Une riposte houleuse
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Deux choix s'offraient aux Mallister. Peut-être plus, mais il ne désirait voir que ces deux choix parmi les autres. Patrek pouvait soit tenter de les tuer jusqu'à ce qu'on l'arrête, faisant ainsi le plus de dégât avant de périr à son tour, ou il pouvait tenter la discussion. Il ne fallait pas se leurrer, le sang coulait à flot dans la mer et les siens perdraient tôt ou tard tandis que les fernés s'en remettraient, tôt ou tard. Rien ne l'obligeait à s'arrêter à cette première vague d'attaque, il pouvait tenter de repartir, quitte à mettre son orgueil de côté pour une fois, et revenir plus tard. Plus forts et plus nombreux, pour finir de les achever. Venir quand ils s'y attendraient le moins, les surprendre sous une autre vague encore plus meurtrière. Un autre choix aurait été de tenter la reddition, repartir et ne plus revenir. Mais voilà qui était faible et lâche, chose qu'il n'était pas. Autant mourir sous la lame ennemi qu'abandonner après avoir amener tant de personnes à la mort, que repartir la queue entre les jambes.

Les mots de la ferné... Les rires... Patrek se rendait compte de la situation. Et les nerfs et la fatigue, Patrek ne parvenait même pas à s'énerver outre mesure contre la situation : mais nul doute que les dieux devaient bien rire de la situation. Non, Patrek en riait aussi. Nerveusement, plus qu'amusé, oui, un rire nerveux, la pression qui était trop forte et finissait par se relâcher. Il riait en se rendant compte du ridicule de la situation. Ce n'était plus Euron sur ce navire, mais une femme. UNE FEMME ! Euron était encore plus pitoyable qu'il ne se l'était imaginé. Une femme pour manoeuvrer le Silence. Il riait toujours alors que ses hommes ne savaient pas comment réagir, il s'en serait presque fait un point de côté. UNE FEMME ! POUR DIRIGER DES FERNES ? EURON ? ENFERME ? On n'aurait su faire plus ridicule comme retournement de situation et l'Aigle eut du mal à se remettre de ce fou rire nerveux qui l'avait pris. Il avait bataillé pendant des heures et des heures, il avait risqué la mort plusieurs fois, et pour quoi ? Euron enfermé, il ne semblait pas représenter de danger, une femme qui prenait les Îles de Fer. Ah, s'il avait su ! S'il avait su, il ne se serait approché que pour les regarder s'auto-détruire, que risque tant de sa flotte jusqu'ici. S'il avait su, il aurait arrêté bien avant les frais, il ne les aurait pas même entamé. Car les Îles de Fer se seraient détruites d'elles-même, sans même que Patrek ait à se fatiguer. Au lieu de quoi il était sur le légendaire Silence, loin de sa femme et de leur enfant à venir, loin de chez lui. Il ne pouvait que rire tant c'était ridicule. Rire face à la mort, il y avait cependant plus malin, mais allez lui faire comprendre cela.

Ce rire finalement arrêtait, il essuyait une larme au coin de son oeil. Il devait au moins lui reconnaître que pour une ferné, elle lui laissait l'occasion de s'exprimer. Et il devait reconnaître qu'il n'avait plus rien à faire en ces lieux, puisque d'autres les détruiraient pour lui. Il avait tué autant de ces gens que possible. Il soufflait et reprenait finalement son sérieux, si dur ce soit à cet instant. Il devait aussi reconnaître que pour le coup, la ferné dépassait ce qu'il s'imaginait sur eux, elle aurait pu le tuer - ou du moins tenter - mais il pouvait de nouveau parler. Peu courant chez eux, le Mallister s'était plus d'une fois demandé s'ils étaient même capable de comprendre quoi que ce soit. Mais il avait connu cette femme, tout du moins, pour quelque heures, suffisamment pour savoir qu'elle était à même de discuter. Une Greyjoy et un Mallister, là encore, les dieux semblaient s'être amusés de l'ironie. A se demander s'ils n'avaient pas la simple envie de se moquer d'eux.

" Cessons les hostilités. "

Oui, on pouvait commencer par là.

" Ce conflit n'aura de fin si vous décidez de me tuer. Ce conflit n'aura jamais de fin, à moins que nous en décidions. Vous dites être la suzeraine des Îles-de-Fer, je suis conseiller du suzerain du Conflans et maître des navires de la reine du Nord. Voilà mon offre. Nous cesserons les hostilités et rentrerons chez nous, à condition que vous teniez vos flottes. Plus aucun de vos navires n'ira sur notre baie, plus un de vos navires n'harcèlera la Couronne du Nord. Le Nord, Le Conflans et le Val d'Arryn ne fera plus parti de vos lieux de pillages. Et nous n'enverrons plus de flottes contre vous. Continuez à piller nos terres, et nous reviendrons toujours plus forts, toujours plus nombreux. Vous avez pris de nombreuses vies, dont celle de mon père. Il est temps que cela cesse. "

Il ne parlerait pas du Sud, car ce n'était plus son problème désormais. Ils n'étaient pas venus en aide, alors tant pis pour eux. Que les fernés fassent ce que bon leur semblaient du sud mais le Nord ne serait plus à toucher. Les hommes derrière lui, ses hommes, ne semblaient pas très envieux de repartir sans avoir régler leur comptes aux fernés, mais ce n'était pas eux qui dirigeaient la discussion. C'était lui. Il toisait sans gêne les hommes autour de la ferné, avant de reposer son regard sur elle. Il était sérieux, on ne peut plus sérieux. Et elle le savait. Il avait toujours son épée à la main, prêt à riposter contre quiconque tenterait une attaque. Il était persuadé que cette proposition fût la meilleure pour l'un comme pour l'autre. Et si suzeraine elle était, il valait mieux qu'elle tienne cela. Et si suzeraine elle était, si ce pacte était passé avec elle, elle aurait beaucoup à y gagner dans le futur, si elle respectait cet engagement. Mais ça, Patrek ne le dirait pas. Mais si elle était si maligne qu'elle se targuait d'être, elle ne tarderait pas à le comprendre.

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