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La belle et l'écuyer [Flashback Pv Alysanne Lefford]

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An 285 Lune 6  Jour 9

La bruine matinale sur les terres de l'Ouest touchaient de part et d'autres les versants et les montagnes avoisinantes. Un temps aux allures rarissime qui laisserait place à la chaleur et la tiédeur coutumière de cette région. La nuit n'avait pas été des plus plaisantes surtout que le sommeil avait tardé à montrer le bout de son nez auprès du jeune-homme en devenir qui épiait d'un œil hagard l'horizon d'une fenêtre creusée à même la roche. Ses yeux céruléens semblaient songeur, une rêverie passagère qui l'habitait depuis quelques temps maintenant. Plusieurs jours, semaines et même mois s'étaient écoulés et rien ne semblait présager un quelconque changement dans cette nouvelle vie qu'était la sienne. S'accoudant sur la paroi rocheuse, rêvassant et espérant encore naïvement pouvoir retourner dormir tranquillement sur la litière moelleuse et confortable de sa chambre. Lyle n'était pas d'humeur aujourd'hui à effectuer les tâches quotidiennes qui étaient les siennes habituellement.

Après quelques instants il décida de lever son imposante carcasse qu'il traînait avec nonchalance en direction de la vaste cour intérieure de Castral-Roc. Il descendait les escaliers promptement manquant de percuter plusieurs serviteurs et servantes allant en sens contraire de sa marche. Se mouvant et réajustant son gambison, il passa à travers un long couloir puis un autre à sa droite, chapardant un morceau de pain des bras chargés d'un commis de cuisine semblant aussi réveillé que lui à cette heure matutinal. La première destination de la journée était les écuries de lord Tywin Lannister. En effet si Lyle était un simple écuyer en provenance d'une famille noble et respectée il était surtout celui du seigneur et maître de Castral-Roc. Rien cas la prononciation de son nom le jeune-garçon faisait monter en pression son allure et ses gestes quotidiens. Hors de question de décevoir le seigneur du Roc se répétait-il sans relâche, conscient de l'importance de son devoir envers l'un des plus prestigieux seigneurs de l'Ouest. Après s'être frayé un chemin à travers la forteresse et essuyé une bourrasque de vent mêlant fraîcheur et averse il arrivait finalement à destination. Il régnait au sein des grandes écuries un calme apaisant et rassurant. Les chevaux ne semblaient pas plus pétulant cas l’accoutumée. Peut être une habitude prise par les vas et viens des nombreux serviteurs de la maison Lannister. Le temps n'était pas à la réflexion sur le pourquoi du comment de je ne sais plus quel autre foutue question existentielle de la vie de Lyle l'écuyer mais, belle et bien à la préparation de la fidèle et glorieuse monture de Lord Tywin.

Un travail colossale auquel il se passerait bien volontiers en échange d'une mission un tant sois peu plus comment dit-on déjà ?  Plaisante ? Oui sans l'ombre d'un doute. L'écuyer se demandait comment ses prédécesseurs avant lui avaient pu se plier à une tâche aussi loyale et chiante en même temps. La réponse était pourtant la même que la veille et les jours précédents, devenir chevalier. Tout les grands de ce monde qui avaient prouvés leur dévotion, leur loyauté, fidélité, allégeance et servitude la plus honorable avaient été un jour à sa place. C'est à dire les pieds dans le crottin le matin et à courir de gauche à droite et de droite à gauche auprès de son suzerain l'après-midi. Bien sur il n'y avait pas que des mauvais côtés quoique... Non, mieux valait ne pas y penser finalement. Lyle s'occupa de brosser la monture, remplir son auge et veiller à ce qu'elle ne manque pas de nourriture pour être prête de toute heure et à tout moment pour lord Tywin. Une inspection générale de l'ensemble de l'écurie et voilà enfin un moment rien que pour lui. Ou pas...

Ayant à peine le temps de reposer son noble fessier de Crakehall qu'il était déjà demandé pour s'occuper du nettoyage de quelques armes et pièces d'armures.  Passant une main derrière sa nuque et la massant avec une vigueur digne d'un vieillard il se dirigea vers les forges ou il s'apposa sur un tabouret et commença à frotter. Une, deux, puis trois, puis quatre et ainsi de suite. Son sang frémissait rien cas l'idée de voir débarquer quelques malandrins à rosser pour se dégourdir les bras et les muscles courbaturés par la répétition de ses gestes jour après jour. Si la patience est une vertu pour lui elle est surtout source d'ennuis mais, tôt ou tard il savait qu'il prendrait part à un conflit et avec de la chance à une guerre. Le vent se fige, la pluie cesse peu à peu de tomber et notre comparse se laisse tomber dans les bras de Morphée pour une micro-sieste de quelques minutes. La tête en l'air et la bouche entrouverte tenant fermement un heaume après un nettoyage quelque peu excessif celui-ci tombe à la renverse dans un fracas de pièce métalliques et d'armes diverses à la fois strident et à la rythmique chaotique. Un réveil brutal pour Lyle et quelques douleurs de part et d'autres du corps qui le font se relever avec une fougue  des plus surprenantes. Quelques regards curieux se posent sur lui et quelques rires incontrôlés le font se sentir aussi stupide et énerver. Si bien qu'il  leur beugle dessus et projette une ou deux pièces d'armures sur les chineurs qui s'enfuient avec hâte.

Cette journée avait extrêmement mal commencée. Et il avait envie qu'elle se termine le plus vite possible. S'étirant avec vigueur il parti en direction du puits ou il renversa un sceau d'eau fraîche sur sa tête pour se remettre d'aplomb et quelques idées en place. Secouant énergiquement son visage face à à l’électrochoc de l'eau glacée au contact de sa tête il n'avait pas remarquée la présence d'une jeune femme aux allures de noblesse qui passait dans les parages si bien  qu'il manqua de l'éclabousser en rejetant la touaille humide dans le seau.


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❝ La belle et l'écuyer ❞
- Alysanne Lefford & Lyle Crakehall -

An 285, Lune 6, Jour 9
« Castral-Roc est un bel endroit. »

La jeune brune tourna gentillement la tête vers son amie l'accompagnant pour son court voyage jusqu'à Port-Lannis. Rien de bien important en soi, comme une entente politique ou de potentielles fiançailles. Elle rendait simplement visite à sa sœur et ses nièces. Myranda et Alysanne n'était pas spécialement proches, mais la cadette tentait quelques efforts pour se rapprocher de la première fille des Lefford. Mais il lui fallait l'avouer, ce qui l’intéressait le plus était ses jeunes nièces. Leur mère n'était qu'un pont qui lui permettait passage. Un pont qui se révélait être sa sœur, certes, mais un pont tout de même à ses yeux.

« Tu n'es jamais venue à Castral-Roc Lelia ? Cela m'étonne.
Je n'en ai jamais eu l'occasion. Tout le monde n'a pas de la famille chez les Lannister. »

La jeune fille aux cheveux caramel taquina son amie en donnant un léger coup de coude. La Lady fit mine de s'en offusquer et toutes deux partirent à rires devant la mimique de cette dernière. Voilà quelques jours qu'elles avaient quitté la Dent d'Or vers la seconde demeure des Lions de l'Ouest. Elles profitaient de la proximité des deux demeures Lannister pour s'arrêter une nuit à Castral-Roc, question de se reposer un peu du voyage. Le lendemain, elle arriveraient sans problèmes à leur destination finale, sans avoir besoin de se presser pour arriver avant la nuit. Et puis bon, Alysanne ne faisait jamais la fine bouche devant une vaste chambre et un matelas confortable. Dormir à la belle étoile n'était définitivement pas dans ses goûts, entourée de gardes dérangeants qui l'empêchaient toujours de dormir l'esprit tranquille. Alors s'arrêter à Castral-Roc lui avait semblé tout naturel, même si cela rallongeait son voyage d'une ou deux journées.

Les deux adolescentes se promenaient tranquillement dans les jardins, profitant du matin agréable et surtout d'un chemin dallé et propre pour leurs belles chaussures. Elles discutaient de tout et rien, comme le feraient n'importe qu'elles grandes amies. Par contre, si Alysanne semblait plutôt vouloir admirer les jolies fleurs qui parsemaient l'endroit de couleurs chatoyantes, Lelia, elle, paraissait plus préoccupée par les damoiseaux qu'elle pouvait croiser. D'ailleurs elle se pencha sur la brune pour lui murmurer dans le ton de la confidence.

« Tu l'as vu lui ? Il est mignon, non ?
Moui... pas trop mal, mais nous avons déjà vu mieux je pense.
Oooh, Alysanne, tu n'es pas drôle !
En effet, puis-je te rappeler que Léo a décidé de ne plus offrir ma main à qui que ce soit ? Même le prince ne pourrait le faire changer d'avis je pense, il peut être têtu quand il veut.
Ça ne t'empêche pas de regarder... tant que tu ne touches pas... »

La blonde ricana et la brunette suivit rapidement son rire en tapant ses doigts comme une septa le ferait. Elle ne voulait pas se faire du mal pour rien en se créant une de ces idylles impossibles comme dans les histoires de princes et princesses. Aussi évitait-elle de faire du charme aux jeunes hommes qui parcouraient ce monde, sachant d'avance qu'il n'y aurait rien de plus qu'une douce attirance. Alysanne mentirait si elle disait que cela ne la dérangeait pas. Bien au contraire, dire adieu à son rêve de toute petite fille de trouver l'amour lui coûta beaucoup, mais le sacrifice en valait la peine. S'occuper d'Alyx était formidable, elle adorait sa nièce plus que tout au monde et s'appliquait à être une figure féminine exemplaire pour l'enfant. Elle aimait à croire qu'elle réussissait brillamment de ce côté, regardant la fille de la Dent d'Or grandir en beauté et en grâce à chaque jours.

Le rire cristallin de son amie la sortit de ses pensées et elle tourna son visage vers celle-ci. Elle placotait joyeusement avec un beau garçon, qui la courtisait comme beaucoup le faisaient en présence de la châtaine.  Un sourire mesquin et amusé s'étira sur les lèvres du Soleil Doré, qui savait pertinemment que le pauvre petit serait vite déçu le lendemain en la voyant au bras d'un autre. Lelia aimait jouer et manipuler presque autant qu'elle. Alors elle lui fit un discret signe de la main, pour lui indiquer qu'elle allait lui laisser champs libre et poursuivre sa promenade.

Ses pas la guidèrent vers le puits. La Lady avançaient lentement, profitant du calme présent, cueillant quelques jolies fleurs au passage. Voilà une belle surprise, ses favorites poussaient en petite quantité dans les jardins de Castral-Roc. Elle se saisi alors délicatement d'une tige de cœurs saignants roses, admirant la forme toute particulières des pétales. Mais toute absorbée dans son activité, Alysanne ne remarqua pas l'écuyer en train de se rafraîchir et sursauta en sentant quelques gouttes d'eau s'écraser sur son visage et sa robe. Un petit cris surpris lui échappa et toutes ses fleurs glissèrent de ses mains pour échouer au sol. Posant ses azurs sur le maladroit, la brune lui offrit un doux sourire au lieu de lui crier mille insultes par dessus la tête.

« Attention, vous pourriez éclabousser quelqu'un, le taquina-t-elle. »        
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Le clappement du torchon dans le seau d'eau apporta son lot de surprise. Une plainte se fit sentir ou plutôt un cri légèrement prit de court par les agissements de ma personne. Je jetais un coup d’œil furtif aux alentours, cherchant ou pouvait provenir ce petit bruit dont j'étais fautif et qui allait sans aucun doute me coûter quelques excuses auprès de la femme car il s'agissait comme par hasard d'une lady. Je me retournais sans vraiment réagir ou plutôt charger la tête la première dans des explications aussi incompréhensibles que crédibles sur le pourquoi du comment ma maladresse et ma chance m'avait éventuellement joué le mauvais tour d'éclabousser celle-ci. L'interaction ou plutôt la confrontation avec cette jeune femme qui était volontairement voûtée pour mieux ramasser quelques fleurs au sol allait assurément me passé un savon et faire de moi la risée des serviteurs de lord Tywin Lannister incapable d'effectuer sa tâche sans se prendre quelques claques d'une jouvencelle à peine plus âgée que moi. Oui Lyle tu n'es décidément bon cas t'attirer des ennuis ce matin. Pensais-je alors que je me retournais vers mon interlocutrice gêné d'une telle situation qui ne pouvait arriver qu'à un  empoté de Crakehall.

La première chose qui me frappa fut de loin son regard. Des prunelles aussi claires que pâles observant les miennes avec une étrange intensité. Ses cheveux brun ondulées coulaient telle une cascade le long de son cou et sur ses délicates épaules. La pigmentation albâtre de sa peau dévoilait une blancheur aussi douce que froide. Ses  lèvres arboraient une teinte incarnat dont la commissure formait un léger arc de cupidon en forme de « v » lui sciant à merveille. Contre toute attente c'est avec le sourire qu'elle me fit face. Ses pommettes ne laissaient qu'une très légère marque rose au contact de l'air à peine perceptible à l’œil nu. J'étais perplexe et fronçait les sourcils empreint à l'incrédulité de ses paroles qui n'étaient ni menaçante ni hautaine mais, emplit d'une certaine douceur et de bienveillance. Je me passais une main derrière la nuque la dévisageant du regard j'aurai sûrement du me mettre à faire mes excuses et me barrer en courant. Seulement, et beh seulement voilà je suis encore là tendu comme une tringle et aussi immobile qu'une foutue colonne de marbre ne sachant pas par ou commencer ni comment m'y atteler. Je laissais retomber mollement ma main le long de mon corps avant de la passer derrière mon dos et déclarer solennellement auprès de la jeune demoiselle ces quelques mots.

« Navré de vous décevoir mais je crois que c'est déjà fais. » Déclarais-je embarrassé ma main gauche dévoilant les quelques pans de sa robe légèrement éclaboussées. Je m'approchais lentement auprès d'elle observant la jeune lady et ne sachant comment m'y prendre poursuivais en improvisant aussi bien qu'il m'était possible de faire. « J'aurais pu faire pire. » Pire ? Mais bon sang Lyle tes aussi con qu'un mulet ma parole ? Qu'es tu entrain de raconter encore comme connerie ? Non ressaisis toi mon couillon tes entrain de te ridiculiser non de non ! « Enfin. Je veux dire. S'était pas mon intention !Surtout c'est que. Je ne vous avais pas vu. Et euh oui veuillez m'excuser, voilà c'est dit ! » Terminais-je aussi essoufflé qu'un jeune hongre en manque d'oxygène. Et bien voilà on progresse ! S'était pas si compliqué mais apparemment s'était difficile le réveil et de joindre les deux bouts en cette matinée aussi accablante qu’affligeante.

« Pardonnez mon impolitesse ma lady, je suis Lyle de la maison Crakehall écuyer de lord Tywin pour vous servir. » À ça oui tu l'as dis au moins ta pas oublié ton propre nom idiot. Pensais-je alors que j’exécutais une bref révérence aussi abrupte que maladroite mais j'étais déjà assez gêné jusqu'ici par mes propres agissements que je préférais pas réfléchir de trop au risque de sortir quelques inepties supplémentaires. C'est alors que mes yeux se posèrent sur ce qui semblait avoir attirer la jeune charmante lady trop près du puits. J'étais intrigué par l'éclat de leur couleur et leur forme si particulière. Ainsi je ne pu m'empêcher de faire une remarque auprès de mon interlocutrice lui posant simplement une question.

« Elles vous plaisent ? » Demandais-je en pointant furtivement de mes doigts les fleurs parsemant le sol pavé et humide de la grande cour essayant naïvement de faire oublier ma bêtise sans grande conviction apparente. Si je n'avais pas été capable d'aligner deux trois mots jusqu'ici je trouvais une alternative à mon manque de galanterie qui n'était pas mon fort jusqu'ici. Je proposais délicatement ma main la tendant vers celle-ci pour l'aider à se relever. Piètre fils je faisais mère m'aurait sûrement réprimandé pour mon comportement digne d'un chien bon cas suivre son maître de part et d'autres de la forteresse. J'attendais patiemment une réaction aussi rapide soit-elle j'espérais qu'elle ne s’offusque pas trop voir pas du tout pour pouvoir arranger les choses et qui sais me faire peut être pardonner ?


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❝ La belle et l'écuyer ❞
- Alysanne Lefford & Lyle Crakehall -

An 285, Lune 6, Jour 9
 L'apparent malaise du jeune homme fit encore plus sourire la Lady qui trouva cela tout à fait adorable de sa part. N'importe quel autre écuyer se serait très certainement renfermé dans son orgueil, surtout devant une femme comme elle. Mais que celui là se perde dans des excuses timides avait quelque chose de vraiment très attendrissant. Si Lelia avait été avec elle en cet instant, la blonde se serait ouvertement moquée de son amie en la taquinant sur la possibilité qu'elle craquait pour le garçon. Et comme à l'accoutumée, elle aurait levé les yeux au ciel avec un doux sourire et ignoré ces paroles.
Levant ses prunelles sur lui,elle ria aux mots de son vis-à-vis. Il s'emmêlait dans ses excuses et la belle fit un vague geste de la main comme pour prouver la faible gravité de son acte, voulant détendre l'atmosphère.

« Allons, ce n'est que de l'eau ! Mes tissus n'en mourront pas. »

Un sourire taquin marqua les lèvres d'Alysanne et elle laissa l'adolescent s'approcher avec plaisir, en profitant pour le détailler rapidement du regard. Il était très agréable à voir, un jeune homme dans la force de l'âge qui promettait beaucoup dans l'avenir. Et ces yeux, elle n'en avait jamais vu de tels, d'un bleu éclatant qui semblait irréel tant ils irradiaient sous les rayons du soleil. La brune eut tout la misère du monde à s'en détacher pour accorder l'attention nécessaire à ce que sa voix proclamait.

« Oui en effet, ça aurait pu être pire. Heureusement ce ne sont que quelques tâches qui sécheront vite avec ce temps magnifique, elle ricana franchement devant la nervosité du jeune homme, mais enfin, rassurez-vous, je ne vous en veut pas. Des accidents ça arrive tout le temps. Et je me doute bien que vous ne m'ayez pas vu, moi même je ne vous avait pas remarqué, et c'est pourtant difficile de vous ratez. »

Dans ses azurs brillèrent un éclat rieur, signifiant clairement que ses paroles n'avait rien de méchant ou d'insultant.Le pauvre semblait avoir de la difficulté à trouver son souffle, comme s'il venait de courir tout Westeros en moins de quelques heures. Pourtant il n'avait rien commis de bien grave, enfin à ses yeux. Peut être qu'une autre Lady aurait crier au meurtre et au scandale pour l'agression de sa précieuse robe. Mais la douce Lefford n'était pas vraiment de ce genre. Des robes, elle en possédait plus que ce qu'elle pouvait porter, alors une de plus ou une de moins....

« J'accepte vos excuses mhh.. »

Elle laissa un petit silence, ne sachant pas l'identité du maladroit, qui s'empressa de la lui donner en s'inclinant rapidement. Alysanne, toujours accroupie au sol devant ses fleurs, fit un petit mouvement coquet de la tête pour le saluer à son tour et se présenter en bonnes et dues formes. Un Crakehall donc, une famille particulièrement reconnue dans l'Ouest pour ses fils fort et bien fait de leur personne. Maintenant qu'elle possédait cette information, le soleil doré ne doutait pas un instant de la véracité de ses propos, l'adolescent possédant déjà une musculature conséquente pour son age. Et si elle se mettait debout, elle était certaine qu'il la dépassait d'au moins une bonne demi-tête.

« Alysanne Lefford, je suis ravie de faire votre connaissance Lyle Crakehall. Je vois maintenant que vous n'êtes pas n'importe qui, une maison importante, le suzerain de l'Ouest pour mentor, vous possédez de belles ressources. »

La brune eut un léger rire taquin alors qu'il pointait les fleurs éparpillées au sol. Ce coup ci, son fin visage prirent des traits plus subtiles alors qu'elle admirait tous les détails de ces plantes magnifiques. Oui, elle adorait les fleurs, particulièrement les cœurs saignants pour leur originalité. Les belles pétales prenait les courbes d'un cœur et poussaient sur tout la tige au lieu que de ne s'épanouir qu'a son extrémité. On aurait dit de jolies clochettes rosées. Alysanne relevait son regard pour répondre, mais une main aidante apparue et délicatement, elle posa la sienne par dessus pour se redresser avec toute la grâce dont elle était capable. Ses os fins et minuscules faisaient tâches sur ceux plus robustes et puissant de Lyle. S'il aurait voulu, il aurait pu broyer sa main là tout de suite sans efforts. Comme elle l'avait prédit, il était bien plus grand qu'elle, mais étrangement, la Lady ne se sentie pas intimidée une seule seconde alors qu'elle levait le menton pour pouvoir ancrer ses iris dans les siennes. Il n'avait pas l'air méchant du tout, plutôt le genre de gentil géant.

« Oui, j'adore les fleurs, c'est si joli. Vous ne trouvez pas ….? »

Sans qu'elle ne s'en rende compte, la jeune femme murmura, hypnotisée par l'éclat bleuté qui l'observait. De près elle était capable de remarquer chaque petits détails de cette couleur toute particulière. Vraiment fascinant.... Il lui fallut se faire violence pour reprendre contact avec la réalité et retrouver une certaine contenance pendant que ses doigts glissaient lentement hors de la prise de leurs jumeaux. Maintenant c'était à son tour d'être gênée, même si cela paraissait peu dans son attitude.

« Merci, articula-t-elle machinalement, si ce n'est pas indiscret, que fait donc un écuyer près du puits ? Vous n'avez pas de nombreux entraînements, surtout si c'est Tywin Lannister votre maître ? »

Bien sûr elle cherchait à détourner la conversation pour reprendre sa confiance. Ce n'était pas son genre de perdre ses moyens ainsi, d'ordinaire elle s'imposait comme la Lady qu'elle était, tout en gardant sa finesse. Mais là ils n'étaient qu'eux deux. Il n'y avait personne pour voir la noblesse dont elle était imprégnée. Juste ce Lyle et elle. Laissant nerveusement son regard se perdre sur les fleurs colorées du jardin, elle bafoua à son tour quelques excuses.

« Oh pardonnez-moi, je ne cherche à être irrespectueuse, je... je suis simplement curieuse de savoir comment cela se déroule. En tant que Lady, je n'ai pas trop eu la chance de voir par moi même. »
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Le contact de sa main serrant la mienne me rendait plus serein. D'une certaine manière elle semblait me prouver qu'il n'y avait rien à craindre d'une jeune femme. D'un autre côté les femmes et particulièrement les jeunes ladys issues de la noblesse semblaient si hautaines et rabaissantes envers leurs congénères dans leurs propos et leurs gestuelles que j'avais cru bon de m'excuser le plus platement possible pour limiter les dégâts. Par chance ou bien par ma propre incapacité à faire la part des choses la jeune demoiselle était semble t-il pas de cette clique là. La journée avait commencée sur les chapeaux de roues et mon travail loin d'être terminé. J'avais pourtant un peu de temps devant moi pour entamer une discussion et en apprendre d'avantage sur cette jeune lady dont je ne connaissais toujours pas le nom.

Le bruissement de l'eau s'atténuaient jusqu'à l’immobilisme le plus total du seau dans lequel baignait le frusque délavé. J'aspirais à me faire pardonner d'une quelconque manière pour cet acte et pourtant elle s’efforçait avec aisance de me montrer qu'il n'y avait aucun mal à s'être égaré et avoir fauté. Ma vision était-elle donc tronqué ? Avais-je réellement en face de moi une lady ? Évidement qu'elle en était une mais sa bonté n'avait d'égale que sa générosité. Quel ballot faisais-je donc ici à me sentir aussi coupable qu'un fieffé voleur au bord de la rédemption avant qu'on lui raccourcisse une main pour son crime. Charmante et pleine de compassion voilà que je venais de faire une curieuse mais tout aussi intéressante rencontre en ces lieux. On avait beau dire que Castral-Roc est avant tout une forteresse aussi surprenante qu'imprenable elle était aussi le lieu de bien des commerces, transactions et rencontres. La vie de la citée était plaisante et s'était même un privilège de pouvoir y résider. Père me l'avait maintes fois répété c'est ici que mon avenir serait décidé et que mon destin apporterait gloire et fierté, richesse et renommée, honneur et pérennité. Je ne prenais pas à la légère ce qu'il me disait non loin de moi l'idée de me mettre à dos le chef de famille Crakehall. Mais s'était plutôt mon tempérament et mes mauvaises habitudes qui pouvaient à force nuire à l'image de la famille. Je n'étais guère comme Tybolt, sage et avisé et prêt à prendre le rôle d'héritier très à cœur. Non j'aspirais à une vie plus libre empreint de liberté et d'aventure. Personne pour me dicter les tâches de la journée, seulement moi  et mon fidèle destrier à la conquête des plus grandes batailles et combat jamais déclaré. Une rêverie d'adolescent qui apprenait pas à pas à être freiné et contrôlé.

Le nom Lannister ici prenait tout son sens auprès du grand et puissant Tywin. Cet homme était une légende vivante dans les Terres de l'Ouest et il était craint et respecté. Pour cela je l'admirais et je pouvais bien passé le restant de mes jours ici à astiquer ses armures, m'occuper de son palefroi et porter son écu. Mais revenons en à cette jeune et douce lady qui était tout aussi calme et sereine en ma présence. Allons Lyle ressaisis toi ! Que va t-elle penser de toi que tu es simplet ? Répond lui allons ! Ne perds pas ton temps en palabre et manières sois toi même, sois un Crakehall nom de nom ! Mon tempérament faisait pâle à voir et pourtant c'est avec aplomb que je reprenais la parole me faisant violence pour ne pas paraître plus idiot que je ne l'étais.

« C'est vraie que je ne suis pas facile à rater. Aussi grand et large qu'un feuillu me dit on parfois. » Ah bah voilà tu te raidis comme un baliveau et tu te compares à un satané arbuste quel sens de la répartie et quel poète fais tu vraiment. Je déglutissais laissant mon sourire gêné s'estomper et laissé place à toute la franchise qui me sciait plus que toutes ces mondanités. Son nom me disait quelque chose, une parente de la dent d'or ? Ici même à Castral-Roc et beh ! Il n'y a donc pas de hasard en cette citadelle de pierre. « C'est un plaisir de faire t...  Votre connaissance lady Lefford. » Déclarais-je me mordant la lèvre d'avoir faillis la tutoyer.  Bon sang que les bonnes manières sont pénibles à mon esprit étriqué. Je me serais bien rabroué mais, il était question de faire bonne impression surtout qu'elle n'était pas déplaisante à regarder et s'était bien la première fois de ma vie que je rencontrais seul à seul une noble aussi jeune que moi. Je tenais encore légèrement la main de la jeune lady. Elle devait se demander ce que je traficotais avec celle-ci. Je m'empressais de porter ça main à mes lèvres ou était ce l'inverse ? Bref ! Je déposais un léger baiser sur les phalanges pudique mais, pas déplaisant. Pas le moindre du monde à dire vraie. Je laissais la caresse de sa main m'échapper laissant retomber mes mains le long de mon corps réajustant par la même occasion les pans de mon gambison. Le soulagement d'être excusé même si se n'était que pour quelques éclaboussures d'eau me redonnèrent confiance en moi et même si je n'étais pas aussi doué qu'Addam pour converser avec les femmes je pouvais parfaitement prendre le temps de discuter aussi bien avec elle que n'importe quel autre personne quel qu’elles soient. À faire des manières j'en oubliais de rendre la politesse à lady Alysanne et je poursuivais notre conversation.
« La maison Lefford n'a rien à envier et ne doit pas rougir de sa notoriété. La Dent d'Or est à ce qu'on ma dit un lieu magnifique entourée par les montagnes cela doit être plaisant à voir. » Terminais-je pas peu fier de moi et du compliment que je venais d'asséner telle une épée fendant le crâne d'un ennemi débouté.

« Elles sont ravissantes en effet si vous en cherchez d'avantage il doit en pousser par centaines à travers la forteresse. » Je n'avais jamais prêté attention aux plantes. Encore moins aux fleurs peut être avais-je feinté de les remarqué à tord. Il faut dire que je n'avais pas réellement le temps pour ce genre de chose là. Ce que je voulais s'était me battre, rien de plus vulgaire et grossier mais, le regard que je posais sur ces quelques fleurs à l'allure singulière attendrissait ma vision ne serait ce qu'un instant.

Notre discussion allait bon train et pourtant je restais intrigué voir même impressionné par le débit de parole qu'elle pouvait effectuer  en quelques minutes. Curieuse et curieux nous voici bien trouvés. Qu'allais-je bien pouvoir lui répondre ? Dire la vérité ? Je me suis endormis et il fallait me rafraîchir les idées après avoir foutu en l'air un travail que je devrais recommencer. Mon regard passa du puits à son visage plusieurs fois cherchant d'une certaine manière à me justifier puis finalement lâchais-je.

« À réveil difficile rien de plus efficace qu'un seau d'eau froide sur la tête pour éclaircir les idées. Parole de Crakehall. » Je ne pensais pas impressionné quiconque en sortant ce genre d'ineptie au contraire elle allait sûrement éclater de rire et j'allais passé pour le plus ignare des fils Crakehall.
« Lord Tywin est implacable aussi juge t-il bon de nous entraîner plus tard dans la journée avant le souper. Cela nous pousse à dépasser nos limites et à nous endurcir physiquement et moralement. »

« Outre l’entraînement éreintant je suis chargé de m'occuper et d'entretenir son armure, ses armes, sa monture, porter son écu lors de ses déplacements et le suivre sur le champ de bataille. » Et bien d'autres choses encore comme apprendre les bonnes manières à table et ne pas importuner les jeune ladys comme j'étais stupidement entrain de faire à sa demande pour excuse. « Il n'y a pas de mal je peux comprendre. Moi même je ne sais pratiquement rien de ce que font les jeunes lady de leurs journées. »

« Et vous lady Alysanne que faites vous à Castral-Roc ? Si se n'est pas trop indiscret bien sur. » Déclarais-je en me penchant légèrement vers elle mes yeux fixant son ravissant visage aimant et souriant.


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