Les jeux de la séduction | Viserys
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L'odeur des roses du jardin venaient s'attarder au nez de la plus belle d'entre elle. Assise, un livre dans les mains, Margaery regardait les vagues se fracasser contre les roches en contrebas, inspirant doucement alors qu'elle posait son roman sur ses jambes. Les choses prenaient leurs temps et la rose espérait qu'elles iraient dans son sens. Elle n'avait jamais été si patiente. Il fallait laisser sa proie vivre, s’éloigner pour mieux se rapprocher. Ne pas tenir compte des rumeurs. Ne pas écouter ce qu'on susurrait dans les mensonges de la cour. Viserys ne serait qu'à elle. Elle deviendrait reine, rejoignant son roi sur ce trône où il l'avait fait s'assoir dans un passé si récent. La sensation de ce fer glacial contre son derme, de ses épées qui empêchaient le moindre mouvement. Tout était si grisant, tout était si fascinant. plus encore que Viserys, plus encore que l'amour. Le pouvoir l'attirait, inexorablement, comme la flamme d'une bougie. Elle n'était qu'un papillon, mais un papillon plus intelligent que ses vulgaires idiots de congénères. Un papillon qui savait s'éloigner pour ne pas se bruler les ailes. Du moins s'en persuadait-elle dans le silence des jardins. D'un geste de la main, elle ordonna à l'une de ses dames de compagnie de lui apporter un verre d'eau, qu'elle sirota distraitement.
Lisant le plat de la robe bleue et or qu'elle portait, la rose du Bief rendit le verre vide à sa dame de compagnie et s'approcha de la tonnelle où l'attendait sa cousine. Les lèvres de Margaery se parèrent d'un sourire malicieux et Elinor se redressa à l'instant même où elle croisa son regard. La blonde et la brune se mirent à discuter, parlant des souvenirs d'une vie que la rose préférait oublier, se concentrant sur les compliments que lui offrait sa cousine sur sa tenue et ce décolleter presque outrancier qu'elle arborait. Comme à son habitude. Mais la rose savait parfaitement que ce pouvoir à deux doigts de ses mains ne tomberaient pas seul. Elle devait l'aider. Elle devait le séduire un peu plus. Et si les regards du roi voulait tout dire, elle ne pouvait oublier que tout n'était pas acquis.
Ses pensées s’échappèrent loin de sa cousine, jusqu'à ses prunelles d'améthystes et ses lèvres qu'elle rêvait d'embrasser. Elle sourit aux souvenirs de leurs proximités alors qu'ils échappaient aux regards des gardes. Elle ne put s'empêcher de frémir, durant quelques secondes, suffisamment pour qu'Elinor le remarque. Suffisamment de regards vers le Donjon Rouge pour qu'elle sache qui obnubilait les pensées de la rose.
On raconte que le roi Viserys épousera sa soeur et sa tante tu sais Margaery.
Le regard noir qui lui répondit suffit à la faire taire. Il était hors de questions que le mariage ne fuit. Hors de question que le mariage lui échappe. Elle voulait le roi, elle voulait porter cette couronne qui n'avait jamais eu sa place sur une autre. Elle devait être reine. Qu'importe ce qu'elle devait faire pour cela. pour la première fois, les Tyrell lui importaient peut. Elle seule serait reine. Les deux idiotes au nom de Targaeryen ne valait rien. Jamais.
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« Les jeux de la séduction. »
Margeary & Viserys
"Vive Viserys Targaryen, vive le nouveau Roi des Sept Couronnes." Avaient ils crié alors que je me trouvais dans la salle du trône, à genoux face à la prêtresse Melisandre qui venait de poser la couronne sur le haut de mon crâne en prononçant un discours me proclamant Roi. Je me suis fièrement redressé, l'élégante cape royal portant le symbole de la maison Targaryen retombait alors en cascade dans mon dos. J'ai sentis ces regards - Certains condamnaient la trahison que je venais de faire à l'encontre de mon frère, et d'autres l'acceptaient gaiement. Personne ne savait pourtant la vérité : Je ne suis pas le véritable usurpateur, je suis bel et bien l'héritier légitime d'Aerys Targaryen.
Je marche doucement dans la roseraie, en compagnie d'une partie de mon Conseil. Nous discutons sur les directives changeantes sous cette nouvelle monarchie. L'organisation, la religion, les bannerets, le mariage... Il y a tant de chose à régler que j'ai sans doute laissé de coté ce qu'il y avait de plus important à mes yeux. Rosalya, dans un premier temps. Son rang m'éloigne de plus en plus d'elle et je sais, quelque part, que la fin de notre histoire est proche - Elle n'est pas faite pour vivre dans mon monde. Il est bien trop sombre et trop dangereux pour elle, elle mérite de vivre sereinement dans la lumière vive du soleil. Elle mérite mieux que l'avenir que je lui offre. Puis, la seconde personne qui, pour moi, fait partit de cette importance, se dévoile étrangement à mon regard alors que je me suis perdu dans mes pensées. Margeary. En compagnie de sa cousine, Elinor. Aussitôt, j’interromps mes pas, suivit par le Conseil qui semble surpris par ce soudain arrêt et mon regard distrait. Et ils ne tardent pas à découvrir l'objet de ma distraction en tournant la tête. Si certain d'entres eux approuvent, d'autres ne cachent pas leur mécontentement sur leur visage. Néanmoins, aucune de leurs réactions ne m'interpellent, je me contente de leur dire.
« Si vous le voulez bien, nous continuerons cette conversation en d'autre lieu. J'ai... des affaires à régler. »
« Bien majesté. » Répondent ils alors sans oser me contredire.
D'un pas discret, comme celui du prédateur s'approchant de sa proie, je m'approche d'elles. Mes yeux ne se détachent pas de la rose qui discute et rit avec sa cousine. Sa silhouette, prononcée par l'effet du soleil qui luis au loin, au delà de la mer, semble être celle d'une véritable déesse. Ses aillons, aussi somptueux les uns que les autres, sont une barrière qui nourrit ma frustration. Margeary comble en effet nombreuse de mes pensées, et je me laisse parfois même rêver de situation loin d'être innocentes. L'image qui s'étale devant mes yeux semblent être un portrait idyllique peint par la main du Dieu lui même.
Un sourire apparaît sur mes lèvres lorsque j'entend enfin le sujet de leur conversation : moi même. Il s'amplifie d'avantage quand je constate la réaction de Margeary à la rumeur colporter par Elinor... qui n'est pas forcement qu'une rumeur, d'ailleurs. Ce sujet est encore en suspend et me tourmente - Choisir entre le devoir et le cœur. Je ne préfère pas y penser.
« Le monde est fait d'histoires que l'on raconte mesdemoiselles. » Lançais je alors en m’avançant d'avantage, amusé par mon effet de surprise qui semble efficace : Elles sursautent toute les deux en se retournant. « Il faut seulement être apte à les juger vrais... ou fausses. » Ajoutais je en laissant mes yeux d'améthystes s'ancrer intensément dans ceux de Margeary, lorsque je prononce ce dernier mot. Aussitôt, je les salue respectueusement en exécutant une petite révérence. « Elinor. Margeary... Ce soleil vous va à merveille. Vous êtes ravissantes. »
Même si à première vue ces mots flatteurs ont été prononcées pour les deux jeunes femmes, elles ne sont pas dupes, ils ne vont dans le sens que d'une seule.
Je marche doucement dans la roseraie, en compagnie d'une partie de mon Conseil. Nous discutons sur les directives changeantes sous cette nouvelle monarchie. L'organisation, la religion, les bannerets, le mariage... Il y a tant de chose à régler que j'ai sans doute laissé de coté ce qu'il y avait de plus important à mes yeux. Rosalya, dans un premier temps. Son rang m'éloigne de plus en plus d'elle et je sais, quelque part, que la fin de notre histoire est proche - Elle n'est pas faite pour vivre dans mon monde. Il est bien trop sombre et trop dangereux pour elle, elle mérite de vivre sereinement dans la lumière vive du soleil. Elle mérite mieux que l'avenir que je lui offre. Puis, la seconde personne qui, pour moi, fait partit de cette importance, se dévoile étrangement à mon regard alors que je me suis perdu dans mes pensées. Margeary. En compagnie de sa cousine, Elinor. Aussitôt, j’interromps mes pas, suivit par le Conseil qui semble surpris par ce soudain arrêt et mon regard distrait. Et ils ne tardent pas à découvrir l'objet de ma distraction en tournant la tête. Si certain d'entres eux approuvent, d'autres ne cachent pas leur mécontentement sur leur visage. Néanmoins, aucune de leurs réactions ne m'interpellent, je me contente de leur dire.
« Si vous le voulez bien, nous continuerons cette conversation en d'autre lieu. J'ai... des affaires à régler. »
« Bien majesté. » Répondent ils alors sans oser me contredire.
D'un pas discret, comme celui du prédateur s'approchant de sa proie, je m'approche d'elles. Mes yeux ne se détachent pas de la rose qui discute et rit avec sa cousine. Sa silhouette, prononcée par l'effet du soleil qui luis au loin, au delà de la mer, semble être celle d'une véritable déesse. Ses aillons, aussi somptueux les uns que les autres, sont une barrière qui nourrit ma frustration. Margeary comble en effet nombreuse de mes pensées, et je me laisse parfois même rêver de situation loin d'être innocentes. L'image qui s'étale devant mes yeux semblent être un portrait idyllique peint par la main du Dieu lui même.
Un sourire apparaît sur mes lèvres lorsque j'entend enfin le sujet de leur conversation : moi même. Il s'amplifie d'avantage quand je constate la réaction de Margeary à la rumeur colporter par Elinor... qui n'est pas forcement qu'une rumeur, d'ailleurs. Ce sujet est encore en suspend et me tourmente - Choisir entre le devoir et le cœur. Je ne préfère pas y penser.
« Le monde est fait d'histoires que l'on raconte mesdemoiselles. » Lançais je alors en m’avançant d'avantage, amusé par mon effet de surprise qui semble efficace : Elles sursautent toute les deux en se retournant. « Il faut seulement être apte à les juger vrais... ou fausses. » Ajoutais je en laissant mes yeux d'améthystes s'ancrer intensément dans ceux de Margeary, lorsque je prononce ce dernier mot. Aussitôt, je les salue respectueusement en exécutant une petite révérence. « Elinor. Margeary... Ce soleil vous va à merveille. Vous êtes ravissantes. »
Même si à première vue ces mots flatteurs ont été prononcées pour les deux jeunes femmes, elles ne sont pas dupes, ils ne vont dans le sens que d'une seule.
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Un sursaut secoue la cousine de la rose alors que cette dernière ne bouge que légèrement, se retournant jusqu'à celui qui les a surprise et a sans aucun doute entendu les dernières paroles d'Elinor. Jetant un dernier regard à cette cousine qui lui ressemble tant, Margaery fini par lever les yeux jusqu'à ce roi qui a tous les droits sur les sept couronnes, qui prend et qui jette sans la moindre pitié. En est-il de même pour elle ? Ou se plait-il lui aussi dans ce jeu où elle l'entraine, dont elle connait les règles mieux que personne. La jeune rose ne s'offre qu'une seconde de réflexion avant de répondre à ses prunelles ancrées dans les siennes, un sourire étirant ses lèvres et remplissant son regard. Ses yeux de ce bleu étincelant brillent de mille feux alors qu'elle entend Elinor rire des paroles du roi.
C'est un plaisir de vous voir votre Majesté. Mais malheureusement notre rencontre ne sera que brève. Si vous voulez bien m'excuser.
La question n'en est pas vraiment une et Margaery regarde avec plaisir cette cousine qui lui ressemble tant s'incliner devant Viserys. Elinor sait parfaitement où est sa place et sait parfaitement qu'il lui vaut mieux s'incliner et disparaitre lorsque le moment devient le plus opportun. Les laisser seuls est bénéfique à la maison Tyrell, certes. Mais comble surtout le coeur de la brune et lui fait oublier des souvenirs qui emplissent parfois encore ses prunelles de larmes. Rowen ne sera jamais un souvenir. Elle ne peut l'oublier, qu'importe si elle essaye, qu'importe qu'elle y mette toute son âme. Rowen la hante, dès qu'elle oublie de dresser des barrières striées d'épines. Dès qu'elle baisse les armes, son souvenir revient. De ses baisers jusqu'à cette autre fois où elle avait baissé les armes. pourquoi être si folle ? Il ne lui appartient plus et ne lui appartiendra plus jamais.
La rose suivit des yeux sa cousine, jusqu'à voir disparaitre les pans de sa robe. Tournant finalement pour de bon ses prunelles jusqu'au roi, elle le détailla un peu plus avant de finalement lui répondre, rieuse. Je ne m'attendais pas à voir le roi dans ses lieux. Vous n'avez donc aucune obligation due à votre rang ? Ses paroles auraient pu être douloureuses mais le rire qui s'échappa de ses lèvres à la suite de ses mots voulaient tout dire. Elle se contentait de rire.
Mais c'est un plaisir de vous voir ici Viserys. Votre présence m'aurait presque manquée.
La rose jouait, sans aucune peur, sans aucune pitié. Et le jeu en valait la chandelle. Aujourd'hui, elle n'était que plus belle que la veille, dans cette robe laissant tout juste place à une imagination qu'elle savait fertile. Viserys aimait les femmes. Viserys n'aimerait plus qu'elle.
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« Les jeux de la séduction. »
Margeary & Viserys
Lorsque toute deux se retournent, et à chaque fois que je vois les deux cousines cotes à cotes, je suis surpris par leur extravagante ressemblance. Si l'une est brune et l'autre blonde, les traits de leurs visages et leurs yeux sont similaires. Néanmoins, Margeary dégage une aura bien plus puissante. Une aura à laquelle je ne sais résister. Une aura qui m'attire irrémédiablement vers elle.
D'un geste de la tête et par un sourire, j'accorde à la jeune dame de disposer. Pas que sa compagnie me déplaise, mais le fait de resté seul avec Margeary m'enchante d'avantage. Comme cette dernière, je regarde Elinor s'éloigner avant d'ancrer mon regard d’améthyste dans l'eau pure de ses yeux. Envoûtant. Nous sommes à présent seul dans ce vaste jardin, tout prêt du vide évoqué par la falaise. Comme hypnotisé et conquis, un sourire apparaît automatiquement sur mes lèvres afin d'accompagner le sien. Nullement offusqué par sa remarque ironique, je me prête au jeu.
« Observer les roses fleurir n'est pas dans les obligations d'un roi? Il me semblait, pourtant... » Lançais je, taquin.
Oui, elle joue à un jeu avec moi, je le sais - même si je ne connais pas vraiment ses limites. Néanmoins, je suis également un grand joueur. J'aime ça, et contrairement à ce qu'on peut penser, je ne perd que rarement...
« Si ce n'est que presque, alors... » Lançais je, l'air presque vexé. Évidement, même si ce sentiment semble tout à fait réel sur mon visage, il ne l'est pas dans mon esprit. Je lui ai manqué, j'en ai conscience, tout comme elle m'a manqué elle même. Je la rassure toutefois avec un sourire avant d'ajouter. « Pour ma part, j'ai été incapable de résister en vous voyant. » Dis je alors que mes yeux s'emplissent de malice. Je me rapproche doucement. « Mes pensées se sont de très nombreuses fois tournées vers vous, mais les événements récents ont monopolisé tout mon temps. Je suis navré de ne pas être venu plus tôt... »
Ma main va doucement attraper la sienne, je me penche légèrement avant de la porter jusqu'à mes lèvres. Ce baise main fait preuve d'une douceur surprenante, mais néanmoins, et alors que ma bouche goûte à sa peau sucrée, une lueur plus ténébreuse et plus fougueuse s'enflamme dans mes yeux. Je me redresse sans pour autant la relâcher.
« J'espère pouvoir encore me rattraper. M'autorisez vous à marcher en votre compagnie? » Demandais je alors en lui offrant gracieusement mon bras.
D'un geste de la tête et par un sourire, j'accorde à la jeune dame de disposer. Pas que sa compagnie me déplaise, mais le fait de resté seul avec Margeary m'enchante d'avantage. Comme cette dernière, je regarde Elinor s'éloigner avant d'ancrer mon regard d’améthyste dans l'eau pure de ses yeux. Envoûtant. Nous sommes à présent seul dans ce vaste jardin, tout prêt du vide évoqué par la falaise. Comme hypnotisé et conquis, un sourire apparaît automatiquement sur mes lèvres afin d'accompagner le sien. Nullement offusqué par sa remarque ironique, je me prête au jeu.
« Observer les roses fleurir n'est pas dans les obligations d'un roi? Il me semblait, pourtant... » Lançais je, taquin.
Oui, elle joue à un jeu avec moi, je le sais - même si je ne connais pas vraiment ses limites. Néanmoins, je suis également un grand joueur. J'aime ça, et contrairement à ce qu'on peut penser, je ne perd que rarement...
« Si ce n'est que presque, alors... » Lançais je, l'air presque vexé. Évidement, même si ce sentiment semble tout à fait réel sur mon visage, il ne l'est pas dans mon esprit. Je lui ai manqué, j'en ai conscience, tout comme elle m'a manqué elle même. Je la rassure toutefois avec un sourire avant d'ajouter. « Pour ma part, j'ai été incapable de résister en vous voyant. » Dis je alors que mes yeux s'emplissent de malice. Je me rapproche doucement. « Mes pensées se sont de très nombreuses fois tournées vers vous, mais les événements récents ont monopolisé tout mon temps. Je suis navré de ne pas être venu plus tôt... »
Ma main va doucement attraper la sienne, je me penche légèrement avant de la porter jusqu'à mes lèvres. Ce baise main fait preuve d'une douceur surprenante, mais néanmoins, et alors que ma bouche goûte à sa peau sucrée, une lueur plus ténébreuse et plus fougueuse s'enflamme dans mes yeux. Je me redresse sans pour autant la relâcher.
« J'espère pouvoir encore me rattraper. M'autorisez vous à marcher en votre compagnie? » Demandais je alors en lui offrant gracieusement mon bras.