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Choc thermique entre glace et feu ϟ Gudrún
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« Choc thermique entre glace et feu. »
Gudrún & Nakhti
Tout s'était passé si vite dans ma tête. Mon esprit avait assimilé le trop grand risque que je prenais pour ma vie, et pour la sienne. Nymeria et moi nous étions cherché physiquement et intellectuellement depuis notre rude conversation prêt du lac. Deux semaines s'étaient écoulé depuis et, en deux semaines, j'avais failli m'en prendre à Rhaegar une bonne dizaine de fois. Une impulsivité violente que je ne me connaissais pas. Du moins, pas à ce point. Un hors de contrôle. Peut être étais-ce ce petit jeu instauré entre l'aspic et moi qui avait réveillé cet instinct de dominance. Cet instinct d'apporter la douleur en échange de celle qu'ils me procuraient.
Cinquante degrés plus sombre, voilà dans quel état est mon corps, mon esprit, mon cœur.
Je suis donc partie dans la nuit, juste avant que Nymeria, Rhaegar, Daemon et moi devions quitté Vivesaigues pour rejoindre Dorne. Là bas, dans mon pays, je n'aurai pas pu résister à l'envie de le massacrer pour avoir volé ma place. La veille au soir, je l'ai expliqué à mon ami, Daemon, alors que nous fêtions notre départ, et je lui ai demandé de prendre soin de Nymeria. De la protéger, de faire attention à elle et à son enfant. Car, pour mon plus grand désarrois, je suis à présent trop faible pour le faire. Trop atteint par la douleur que me procure un tel chagrin d'amour.
J'ai sellé Khalee, mis des vivres dans une besasse, attrapé mes armes et volé un épais manteau. Et je suis partie sans regarder derrière moi. Dans la direction opposé de celle de Dorne. Je veux faire un travail sur moi, et cela de façon radical. Rien de mieux alors que le Nord. Sa pâleur, sa rudité, son froid. Le contraire même de Dorne. Coloré, douce et chaleureuse.
Autrefois, durant la guerre, mon beau-père avait loyalement combattu dans les troupes de Robert Baratheon et s'était familiarisé avec Eddard Stark. Ils sont rapidement devenu amis et restent, malgré leurs vies opposés, en bonne entente. Par le biais d'Asgard, donc, j'ai contacté le commandant du Nord pour lui demander asile durant quelques jours. Alors que je suis en route pour Winterfell, je ne connais toujours pas sa réponse. Je me dirige vers la plus sauvage des contrées sans même savoir ce qui m'attend.
Habillé d'un épais manteau de fourrure et de grosse botte, je marche tandis que mes pas craquelles sur la dureté de la gelée du matin. Je tiens Khalee par la bride. Cette dernière à vu sa robe sombre s'épaissir depuis plusieurs jours, amplifiant sa carrure déjà surprenante. Elle est très précieuse pour moi. Elle est LE souvenir de Dorne, me rappelant qui je suis. Elle me suis où que j'aille. Sa loyauté et son attention est inégalable. Tout comme elle, jamais je ne l'abandonnerais. Mon apparence à moi a aussi changé : Ma barbe a poussé et s'est légèrement blanchit, mes cheveux également. Manque de soleil sans doute, et, malgré moi, le temps qui ne fait qu'avancer. Nul n'ose soutenir le regard d'un si imposant géant qui, pourtant, ne cherche dans sa solitude non voulu qu'un réconfort chaleureux. Alors, ma route je l'ai fait seul. Peut être étais ce mieux ainsi. Il ne m'a fallu que deux semaines pour atteindre les portes de Winterfell.
Je me stoppe un instant pour regarder au loin ces murailles de pierre qui se hissent pour atteindre les cieux. Voila donc ce qu'est la capital du Nord... si pâle comparé à celle du Sud. Je souffle. S'est un changement radical que je voulais, je suis servis. Alors que je m'apprête à continuer mon chemin, un son musical d'eau courant sur la pierre attire mon attention. Je traverse donc un petit bout de forêt pour me retrouver sur les rives d'une rivière paisible. Tandis que Khalee file s'abreuver en y trempant les lèvres, j'attrape une tasse accrochée à sa selle afin de la remplir et de boire à mon tour. Je m'accroupit, plonge la tasse dans l'eau froide qui poignarde mes doigts, avant d'entendre un craquement bruyant derrière nous. La jument se cabre instantanément en hennissant, échappant à tout contrôle, elle s'éloigne alors que je me retourne. Face à moi, un imposant grizzly se hisse sur ses pattes arrières. Dépassant largement ma taille et mon poids. Mes yeux écarquillés se lèvent vers sa mâchoire grande ouverte, aux dents acérés et rougis par le sang de sa précédente proie. Un grognement sourd y sort, semblant venir tout droit d'un gouffre dans lequel nombre d'êtres vivants ont périe.
« Putin de Nord! » Lançais je en esquivant un premier coup de pate avant d'attraper un poignard, ressemblant à un petit sabre, accroché à ma ceinture. « Khalee! » Criais je avant de siffler. Cette dernière me regarde de loin en hennissant et en piétinant sur place. « Tu crois que s'est avec ce foutu couteau que je vais tuer un ours?! » Dis je à nouveau en esquivant un second coup de pate, les pieds dans l'eau. En effet, mes aracks et ma lance son accrochés sur la selle de la jument. « Khalee!! » Ordonnais je une seconde fois tandis que frisonne se décide à... s'éloigner encore plus loin. J'élance le bras pour le blesser une première fois sur le flan. Il riposte immédiatement et ses griffes entailles ma poitrine gauche. Je gémit légèrement en reculant et finis désarmé. Alors qu'il se hisse à nouveau, je le tacle pour le bousculer. Il bascule, et me laisse le temps de sortir de l'eau. Du sang s'étend lentement sur la fourrure de mon manteau. Le regard brun et celui d'onix se croisent en se défiant. L'animal, furieux, repasse à l'attaque.
Cinquante degrés plus sombre, voilà dans quel état est mon corps, mon esprit, mon cœur.
Je suis donc partie dans la nuit, juste avant que Nymeria, Rhaegar, Daemon et moi devions quitté Vivesaigues pour rejoindre Dorne. Là bas, dans mon pays, je n'aurai pas pu résister à l'envie de le massacrer pour avoir volé ma place. La veille au soir, je l'ai expliqué à mon ami, Daemon, alors que nous fêtions notre départ, et je lui ai demandé de prendre soin de Nymeria. De la protéger, de faire attention à elle et à son enfant. Car, pour mon plus grand désarrois, je suis à présent trop faible pour le faire. Trop atteint par la douleur que me procure un tel chagrin d'amour.
J'ai sellé Khalee, mis des vivres dans une besasse, attrapé mes armes et volé un épais manteau. Et je suis partie sans regarder derrière moi. Dans la direction opposé de celle de Dorne. Je veux faire un travail sur moi, et cela de façon radical. Rien de mieux alors que le Nord. Sa pâleur, sa rudité, son froid. Le contraire même de Dorne. Coloré, douce et chaleureuse.
Autrefois, durant la guerre, mon beau-père avait loyalement combattu dans les troupes de Robert Baratheon et s'était familiarisé avec Eddard Stark. Ils sont rapidement devenu amis et restent, malgré leurs vies opposés, en bonne entente. Par le biais d'Asgard, donc, j'ai contacté le commandant du Nord pour lui demander asile durant quelques jours. Alors que je suis en route pour Winterfell, je ne connais toujours pas sa réponse. Je me dirige vers la plus sauvage des contrées sans même savoir ce qui m'attend.
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Habillé d'un épais manteau de fourrure et de grosse botte, je marche tandis que mes pas craquelles sur la dureté de la gelée du matin. Je tiens Khalee par la bride. Cette dernière à vu sa robe sombre s'épaissir depuis plusieurs jours, amplifiant sa carrure déjà surprenante. Elle est très précieuse pour moi. Elle est LE souvenir de Dorne, me rappelant qui je suis. Elle me suis où que j'aille. Sa loyauté et son attention est inégalable. Tout comme elle, jamais je ne l'abandonnerais. Mon apparence à moi a aussi changé : Ma barbe a poussé et s'est légèrement blanchit, mes cheveux également. Manque de soleil sans doute, et, malgré moi, le temps qui ne fait qu'avancer. Nul n'ose soutenir le regard d'un si imposant géant qui, pourtant, ne cherche dans sa solitude non voulu qu'un réconfort chaleureux. Alors, ma route je l'ai fait seul. Peut être étais ce mieux ainsi. Il ne m'a fallu que deux semaines pour atteindre les portes de Winterfell.
Je me stoppe un instant pour regarder au loin ces murailles de pierre qui se hissent pour atteindre les cieux. Voila donc ce qu'est la capital du Nord... si pâle comparé à celle du Sud. Je souffle. S'est un changement radical que je voulais, je suis servis. Alors que je m'apprête à continuer mon chemin, un son musical d'eau courant sur la pierre attire mon attention. Je traverse donc un petit bout de forêt pour me retrouver sur les rives d'une rivière paisible. Tandis que Khalee file s'abreuver en y trempant les lèvres, j'attrape une tasse accrochée à sa selle afin de la remplir et de boire à mon tour. Je m'accroupit, plonge la tasse dans l'eau froide qui poignarde mes doigts, avant d'entendre un craquement bruyant derrière nous. La jument se cabre instantanément en hennissant, échappant à tout contrôle, elle s'éloigne alors que je me retourne. Face à moi, un imposant grizzly se hisse sur ses pattes arrières. Dépassant largement ma taille et mon poids. Mes yeux écarquillés se lèvent vers sa mâchoire grande ouverte, aux dents acérés et rougis par le sang de sa précédente proie. Un grognement sourd y sort, semblant venir tout droit d'un gouffre dans lequel nombre d'êtres vivants ont périe.
« Putin de Nord! » Lançais je en esquivant un premier coup de pate avant d'attraper un poignard, ressemblant à un petit sabre, accroché à ma ceinture. « Khalee! » Criais je avant de siffler. Cette dernière me regarde de loin en hennissant et en piétinant sur place. « Tu crois que s'est avec ce foutu couteau que je vais tuer un ours?! » Dis je à nouveau en esquivant un second coup de pate, les pieds dans l'eau. En effet, mes aracks et ma lance son accrochés sur la selle de la jument. « Khalee!! » Ordonnais je une seconde fois tandis que frisonne se décide à... s'éloigner encore plus loin. J'élance le bras pour le blesser une première fois sur le flan. Il riposte immédiatement et ses griffes entailles ma poitrine gauche. Je gémit légèrement en reculant et finis désarmé. Alors qu'il se hisse à nouveau, je le tacle pour le bousculer. Il bascule, et me laisse le temps de sortir de l'eau. Du sang s'étend lentement sur la fourrure de mon manteau. Le regard brun et celui d'onix se croisent en se défiant. L'animal, furieux, repasse à l'attaque.
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C'était l'un de ces jours où l'oursonne avait besoin de courir, se défouler, se retrouver seule avec elle-même pour ne pas péter les plombs au sein de Winterfell. Elle avait appris de source sûre que ce jour-là, Lady Sansa ne risquait rien puisqu'elle serait entourée de septa et de son père. Ainsi, la Freux laissait tout sur place, ne prenant avec elle qu'un arc et quelque flèches qu'elle avait faite elle-même, une épée, une dague fourrée dans ses fourrures - qu'elle n'avait pu se résigner à jeter car après tout, elle les avait tannée elle-même - et sa lance, elle aussi faite par ses soins. Il n'y avait au final que l'épée qui provenait du Val et la dague qu'elle avait forgée de ses mains au Nord, à Winterfell. Cette même dague qu'elle avait enfoncé dans le crâne d'un homme qui voulait la mort du lord Eddard Stark.
Elle avait confié sa lance et son épée à son cheval blanc du Val, avec lequel elle chevauchait depuis bien 4 années, qu'elle avait abandonnée le temps d'aller aux Îles-de-Fer mais qu'elle avait réussi à retrouver. Ou plutôt, c'était ce cheval qui l'avait retrouvé. Il n'était pas le meilleur cheval qui soit mais il était fort et fidèle, suffisamment pour porter le poids conséquent de la Freux et son matériel. Car la Freux, du haut de ses presque deux mètres, était loin d'être un poids-plume. Elle partait avec lui dans les plaines étendues et humides, elle respirait l'air frais et profitait de s'éloignerpour défaire ses nattes un peu trop soignées, révélant sa chevelure de jais : une masse de cheveux gonflés, entremêlés à mesure qu'elle y passait les mains. Plus elle s'éloignait de Winterfell, plus elle se retrouvait avec elle-même, la sauvage qu'elle était.
Elle chevauchait bien une heure avant de foncer dans la forêt et laisser là son cheval, qu'elle retrouverait plus tard. Elle prit sa lance pensant à épingler un animal dans la forêt pour chasser sa propre nourriture. Elle ne devait pas oublier qui elle était, d'où elle venait, elle ne devait pas devenir une véritable nordienne : elle ne devait pas oublier comment elle était née et de qui. Gudrún était une Freux, une femme des clans des montagnes du Val. Pas une nordienne avec valeur et honneur. En allant dans cette forêt, elle voulait garder ses réflexes et ses méthodes de chasse. Un daim, une biche, un lièvre, peu lui importait. Elle se sentait libre à nouveau, libre de toute contrainte, libre de vivre à son aise, de courir si elle voulait courir, crier si elle voulait crier, c'était là qu'elle se sentait le mieux, au coeur de la nature avec pour seul ami son instinct de survie - bien que celui-ci semble souvent très absent.
Elle avait réussi à pêcher néanmoins, ou plutôt harponnait quelque poissons dans la rivière, elle marchait ensuite discrètement pour ne pas effrayer les probables animaux jusqu'à voir au sol des traces de pattes. Enormes. Un large sourire se dessinait sur ses lèvres : un ours adulte traînait dans les parages. Ses talents de pisteuse lui serviraient sans nul doute, elle suivait les traces de pattes jusqu'à entendre hurler un homme. Elle regardait au loin la scène d'un homme gigantesque et costaud se battre contre... un ours. Que faire ? Tuer l'homme qui tentait de blesser l'ours, tuer l'ours qui tentait de blesser l'homme ? C'était comme se battre avec : être la Gudrún sauvage ou être la Gudrún plus civilisée. Choisir l'aspect sauvage ou choisir l'aspect humain. Elle devrait concilier entre les deux.
Sans réellement réfléchir, elle prenait de l'élan et courrait, non, fonçait sur l'homme. Il ne la voyait pas arriver mais elle lui fonçait dessus, le plaquant au sol avec sa grande douceur digne d'une ourse. Elle le plaquait au sol, plus loin tandis que l'ours en furie avait l'envie de tuer l'homme, elle avait sans doute éviter à l'homme un autre coup de patte qui aurait pu lui être fatal. Gudrún grognait alors en se relevant. Elle ne voulait tuer ni l'ours ni l'homme, elle se contentait de grogner comme un animal et hurler sur l'ours. Gudrún hurlait toujours avant ses combats, d'habitude. Quand on l'entendait hurler, on savait généralement qu'elle allait foncer dans le tas arme à la main. Mais elle voulait pour l'instant simplement tenir tête à l'ours jusqu'à ce qu'il s'en aille, elle n'avait pris que sa lance, son épée restait accrochée à son cheval. Elle se contentait de donner des coups de bâton, des coups avec le bas de sa lance plutôt que la pointe, l'ours n'était pas pour autant ravi de cela. Le fait était que la Freux réagissait comme un animal face à un animal, elle réagissait comme une ourse face à un ours, mais elle ne voulait pas utiliser ses griffes contre lui. Elle devait alors se résigner et lui jeter le poisson qu'elle avait pêcher, elle le lui avait montré et jeté au loin pour que celui-ci aille le chercher. Ce qu'il fit. Adieu sa pêche. Elle grognait à nouveau, peu heureuse d'avoir du sacrifier ce qu'elle allait manger dans les heures à venir. Elle se tournait une fois l'ours bien éloigné vers le jeune homme : la peau cuivré, les cheveux noirs, les yeux noirs, pas du tout le genre d'homme que l'on pouvait trouver dans le Nord. Qui était-il et que pouvait-il bien foutre ici ?! La Freux lui hurlait dessus de sa voix grave :
" J'PEUX B'EN SAVOIR C'QUE TU FOUS ICI L'CON ?! "
Autant dire qu'elle n'était pas de bonne humeur.
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« Choc thermique entre glace et feu. »
Gudrún & Nakhti
Face à un tel animal, je ne sais pas vraiment comment réagir. Je me suis sans doute avancer un peu trop sur son territoire et il est maintenant prêt à me tuer. Je suis prêt à le faire également. L'instinct de survie est plus fort que tout, chez lui comme chez moi. Muni de cette dague, je sais que je ne m'en sortirai pas indemne. D'ailleurs, le sang imbibe déjà la fourrure déchirée au niveau de ma poitrine. Alors que je m'apprête à riposter et à en finir pour de bon, une masse sombre s'abat sur moi et me fait trébucher sur les cailloux humides de la rivière, me plaquant au sol. Un autre ours? Non, il ne serait pas arrivé aussi vite. Un peu sonné, s'est en relevant les yeux que je m'aperçois que j'ai affaire à.. Une femme!!?? Je la regarde se redresser et grogner bestialement face au grizzly. Sans crainte. Une bête contre une bête.
Après que l'animal ai fuit pour attraper le poisson qu'elle vient de lui jeter, elle porte son attention sur moi, furieuse. Ses cries arrivent à mes oreilles tandis que je me relève.
« La même chose que lui sans doute. » Dis je en posant ma main sur ma poitrine, grimaçant très légèrement.
Je ne compte pas étaler ma vie devant une inconnue, et encore moins la raison pour laquelle je suis ici.
Toute cette aventure pour un peu d'eau. Foutu Nord. Je me demande encore si j'ai bien fait de venir. Je me redresse en posant mes yeux d'onyx sur elle, la détaillant un peu. La peau pâle, les cheveux sombres et les yeux clairs. Très grande. Elle n'a rien d'une lady, bien au contraire. S'est une guerrière, sans aucun doute, une sauvage guerrière. Je viens à espèrer qu'ils ne sont pas tous comme ça ici, sinon je risque de ne pas faire long feu.
Khalee se rapproche de moi en gardant un œil sur l'énergumène, un peu inquiète. Je tapote sa puissante encolure encore tremblante. Elle semble aussi perdu que moi dans cet univers de glace. Je ne lui en veux donc pas d'avoir fuit de la sorte, même si les armes qu'elle porte m'auraient beaucoup aidé. Dommage, j'aurai pu me faire un nouveau manteau avec la peau de cet ours.
« Merci. » Lançais je en direction de la jeune femme. « Et... navré de ne m'en être pris à un de tes semblables. » Ajoutais je amicalement, un léger sourire sur les lèvres.
Oui, elle se comporte de manière étrange pour moi. Jamais il ne me serait venu à l'idée d'agir ainsi mais, après tout, ça a très bien marché.
Je retire ma main de ma poitrine en observant mes doigts, couverts de sang. Je souffle. Quel bel façon de me présenter devant le lord Eddard Stark. "Tu fera bonne impression, Nakhti." Pensais je, dépité.
« Comment tu t'appel? » Demandais je en me mettant à fouiller dans l'un des sacs accrochés à la jument noire. Je reporte mon attention sur elle avec surprise lorsqu'elle se présente. Elle est étrange et... surprenante. « Et bien.... Danse avec les Ours... si tu comptais manger ce poisson, je n'ai que du lapin pour le remplacer. »
Je sors donc un beau lapin, encore frais, lui montrant bien que je semble être dans la même situation qu'elle : entrain de me battre pour survivre.
Après que l'animal ai fuit pour attraper le poisson qu'elle vient de lui jeter, elle porte son attention sur moi, furieuse. Ses cries arrivent à mes oreilles tandis que je me relève.
« La même chose que lui sans doute. » Dis je en posant ma main sur ma poitrine, grimaçant très légèrement.
Je ne compte pas étaler ma vie devant une inconnue, et encore moins la raison pour laquelle je suis ici.
Toute cette aventure pour un peu d'eau. Foutu Nord. Je me demande encore si j'ai bien fait de venir. Je me redresse en posant mes yeux d'onyx sur elle, la détaillant un peu. La peau pâle, les cheveux sombres et les yeux clairs. Très grande. Elle n'a rien d'une lady, bien au contraire. S'est une guerrière, sans aucun doute, une sauvage guerrière. Je viens à espèrer qu'ils ne sont pas tous comme ça ici, sinon je risque de ne pas faire long feu.
Khalee se rapproche de moi en gardant un œil sur l'énergumène, un peu inquiète. Je tapote sa puissante encolure encore tremblante. Elle semble aussi perdu que moi dans cet univers de glace. Je ne lui en veux donc pas d'avoir fuit de la sorte, même si les armes qu'elle porte m'auraient beaucoup aidé. Dommage, j'aurai pu me faire un nouveau manteau avec la peau de cet ours.
« Merci. » Lançais je en direction de la jeune femme. « Et... navré de ne m'en être pris à un de tes semblables. » Ajoutais je amicalement, un léger sourire sur les lèvres.
Oui, elle se comporte de manière étrange pour moi. Jamais il ne me serait venu à l'idée d'agir ainsi mais, après tout, ça a très bien marché.
Je retire ma main de ma poitrine en observant mes doigts, couverts de sang. Je souffle. Quel bel façon de me présenter devant le lord Eddard Stark. "Tu fera bonne impression, Nakhti." Pensais je, dépité.
« Comment tu t'appel? » Demandais je en me mettant à fouiller dans l'un des sacs accrochés à la jument noire. Je reporte mon attention sur elle avec surprise lorsqu'elle se présente. Elle est étrange et... surprenante. « Et bien.... Danse avec les Ours... si tu comptais manger ce poisson, je n'ai que du lapin pour le remplacer. »
Je sors donc un beau lapin, encore frais, lui montrant bien que je semble être dans la même situation qu'elle : entrain de me battre pour survivre.