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Le feu du dragon n'est qu'une caresse sur le corps d'une prêtresse. ft. Viserys Targaryen

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Si la prêtresse n'était point si pieuse et dévouée à son unique dieu, elle aurait réagit tout autrement et se serait montrée bien plus pessimiste.

Le dieu de la lumière a un plan.

Le dieu de la lumière fait cela pour une bonne raison.

Le dieu de la lumière nous sauvera tous, dussions-nous périr dans les flammes, nos âmes seront sauves.

La nuit est sombre, pleine de terreur. Les ombres commencent à danser.

Il ne fallait pas qu'elle doute ou se serait la fin. Elle avait fait une erreur, elle n'en referait pas une seconde. Elle s'en mordrait la langue de honte si c'était le cas, s'en flagellerait. Que le dieu de la lumière guide mon chemin, car celui-ci me semble incertain. Fallait-il partir tant qu'elle le pouvait ou fallait-il s'avancer vers le danger ? Une flamme dans son coeur lui indiquait qu'il ne fallait pas avoir peur du danger et que bien au contraire il fallait l'affronter. Voilà pourquoi elle avait tenue à rester au Donjon-Rouge suite à cette nuit où les deux reines avaient disparues. Il serait toujours là pour veiller sur ses fidèles, il fallait lui faire confiance. Elle inspirait profondément, plongeait son regard dans son brasero et murmurait :

" Je vous fais confiance. "

Elle abandonnait suite à cela sa chambre, ses deux gardes pensaient avoir la paix pour la nuit mais durent se lever avant le levé du soleil. Elle avait laissé passer une nuit. Une seule nuit, espérant qu'elle soit suffisante au roi Viserys III Targaryen pour se reprendre et réaliser ce qu'il venait de se produire. Elle n'avait pas peur de lui, à vrai dire. Elle n'avait pas peur des hommes, ils n'étaient que des tas de chairs, des enveloppes. Elle ne craignait pas la douleur pas plus que la mort à dire vrai. Ce qu'elle craignait ? Que ses plans échouent à peine se mettaient-ils en place, que la volonté de l'unique dieu ne soit pas accomplie. Que la lumière du seul et unique dieu ne s'étende pas sur Westeros, qu'au contraire les abîmes les engloutissent tous. Là était sa crainte, car elle aurait échouée dans sa mission et ne pourrait se le pardonner : son dieu lui pardonnerait-elle ? Il était bonté, chaleur, amour. Mais elle aurait échouée à sa mission sur Westeros et elle, ne pourrait se le pardonner. Il fallait donc arranger ça au plus vite en retournant voir Viserys, il était un allié de taille, un de ses seul véritable allié qui en plus l'écoutait. La dieu de la lumière devait aussi être de son côté car malgré cette perte il restait roi et victorieux. Le dieu le mettait sans doute à l'épreuve. Oui, peut-être Viserys III Targaryen devait-il faire ses preuves : envers lui-même et devant Westeros. S'ils ne comprenaient par l'amour ils comprendraient par la peur.

Elle se présentait aux appartements du roi et toquait à sa porte. Elle dit alors, persuadée qu'il entendrait ne serait-ce que le son de sa voix :

" Mon roi, je désirerai vous voir et vous parler. Il nous faut parler de toute urgence. "

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« Le feu du dragon n'est qu'une caresse sur le corps d'une prêtresse. »
Melissandre & Viserys




Une apocalypse s'est installée dans ma chambre. Une tempête, un véritable ouragan. La chaise est retournée. Le bureau voit son ancre se déverser, sa plume et ses livres éparpillés sur le sol. Le miroir est brisé. Seul le lit est intact de la nuit qu'il a passé, seul. Car oui, pour ma part, le sommeil n'a pas daigné montré le bout de son nez. S'était trop douloureux. Cette trahison, et cette voix qui hurlait dans ma tête. Vengeance, vengeance, vengeance.

Je suis debout devant la fenetre, les bras croisés contre ma poitrine. Mes muscles sont tendus et douloureux. La peau pâle. Des cernes violacés sont apparus sous mes yeux d'améthystes fatigués. Je suis plongé depuis des heures dans une réflexion tumultueuse, une torture.
Le silence semble avoir reprit sa place dans mes appartements. Du moins, jusqu'à ce que quelqu'un tape à la porte et qu'une voix retentisse. Melissandre. Je grogne et me dirige à toute allure vers la porte. Elle ose encore se montrer devant moi?! J'ouvre violement et lui fait face.

« N'y avait il pas urgence lorsque des chiens se sont introduit dans mon château? N'y avait il pas urgence lorsqu'ils ont sournoisement voler mes reines? » Crachais je en m'avançant dangereusement vers elle. « Au lieu de me prévenir et d'alerter la garde, vous avez préféré vous offrir à moi comme une putin! » Mon avancée est brusquement bloqué par la main de Bronn que je repousse immédiatement, et avec dégout. « Ne vous avisez plus de me toucher! » Lançais je en pointant un doigts menaçants vers les deux gorilles de Melissandre.

Si un regard devait être pris au sérieux, s'était bien celui là. Car mes propres gardes étaient sur la défensive juste derrière eux, et il ne suffisait que d'un mot pour les condamner à mort. Je ne doute pas une seule seconde que les hommes de la prêtresse soient de bon combattant, mais pour le coup le nombre faisait la différence. Je me tourne à nouveau vers la jeune femme.

« Vous avez tout intérêt a avoir des explications viables prêtresse, ou je n'hésiterai pas une seule seconde a vous renvoyez au prêt de votre foutu maitre! » Dis je, un nœud de rage coincé dans la gorge. « Entrez!! Et seule! » Ajoutais je en retournant dans ma chambre.

Si il y a bien une chose pour laquelle Melissandre a de la chance, c'est que je prend encore le temps de l'écouter. Peut être a t-elle une raison? Aussi folle soit elle. J'ai besoin d'une raison. D'une réponse.

« Dans quel camp êtes vous bon sang!? » Lançais je en me tournant vers elle tandis qu'elle ferme la porte. « Vous êtes bien la dernière personne que j'aurai qualifié de traitre. J'avais confiance en vous et.... et vous avez profité d'un moment de faiblesse pour me poignarder dans le dos.... »

Mes mains trembles, je suis a la merci d'une pression dangereuse. D'une douleur euphorique. Je me sens salie, physiquement et moralement. Que dira t-on d'un roi qui n'a pas été foutu de garder ses reines? Sera t-il seulement capable de garder son royaume? Le doute s'installe en moi et fait des ravages. La voix qui ne faisait que résonner dans ma tête prend aujourd'hui la parole. Il est là, il me possède, sans que je ne puisse rien faire.



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L'aurait-il giflé qu'un de ses garde lui aurait coupé la main. Viserys sous-estimait allègrement ses gardes du corps, pas elle. La colère ne l'aveuglait pas, en toute situation elle restait consciente du danger et savait le mesurer. Elle pouvait paraître folle, aliénée. Elle était pourtant la personne la plus lucide de ce continent, elle en était sûre. Voilà pourquoi elle ne sourcillait aucunement lorsqu'il arrivait, tentait-il de l'impressionner ? A d'autres. Melisandre en avait vu d'autres dans sa vie pour qu'un roi Targaryen ait le dessus sur elle. Car le maître de la lumière veillait sur elle et veillerait toujours sur elle, elle était sa messagère, elle était sa parole. Viserys pouvait être le roi, aux yeux du dieu rouge il était semblable aux autres de ses disciples. Il pouvait la menacer, la regarder méchamment, elle n'en avait cure. Pas un seul instant ses traits n'avaient changés, pas même pour mimer un quelconque effroi qu'elle ne ressentait pas.

La peur de l'homme l'avait quittée depuis des années maintenant. Elle se contentait donc de le regarder et prononcer ses tirades dont il semblait avoir le secret. Les hommes en colère, l'orgueil touché, les mots et les gestes dans ces moments là n'empiraient que trop la situation. Elle restait de marbre, attendant qu'il finisse sa petite crise. Car à ses yeux voilà ce que c'était. Si elle était moins lucide, elle aurait sans doute prononcer quelque mots tels que : c'est bon, vous avez fini votre petite crise, on peut passer aux choses sérieuse maintenant ?.

La perte des reines n'importaient rien aux yeux de la prêtresse, pas plus que leur vie à vrai dire. Des deux reines, seule Daenerys avait pu compter. Seule Daenerys avait attisée sa curiosité et seule Daenerys avait été lucide sur la situation. Elle s'était échappée juste avant que ses croyances ne changent, oubliant ces faux Sept pour l'unique et vrai dieu. Viserys savait-il cela ? Melisandre avait passé nombreux jours aux côtés de Daenerys, tantôt pour la rassurer, tantôt l'éclairer sur le chemin à suivre. Les paroles s'étaient glissées dans son esprit, douces et rassurantes dans les moments les plus propices. Et Daenerys allait enfin voir la vérité. Rhaenys en était loin, trop aveuglée par sa colère elle ne voyait pas le chemin que la prêtresse tentait de lui tracer vers la raison. Peine perdue. Mais si Rhaenys n'y croyait pas, d'autres pouvaient y croire. Daenerys le pouvait. C'était pour elle aussi une perte. Une âme qu'elle était à deux doigts de sauver et ... envolée.

Quand Viserys tente de s'approcher de façon si soudaine, Sigurd est le premier à faire un pas. Des deux, Sigurd est nettement le plus attaché à la prêtresse. Le lien qu'elle partageait avec Bronn était tout autre, il n'était pas croyant, mais tout deux s'appréciaient. Elle ne fût pas étonnée que ce soit lui qui le repousse en premier. Des gardes présents, Melisandre n'aurait pas pariés sur eux face à Sigurd et Bronn. Viserys ne savait pas qui Melisandre avait à ses côtés, c'était là un autre problème, s'il ignorait tout de son propre entourage. Sigurd était le genre d'homme capable d'arracher la tête d'un homme à main nu sous la colère. Sigurd était un ours, capable de sauter dans le tas et tuer dix hommes à lui seul. Bronn était plus fin au combat mais il n'était pas en reste non plus, habile et stratégique, déloyal au combat, ses ennemis ne s'en méfiaient pas toujours et cela jouaient en leur défaveur constamment. Ils ne perdaient jamais. Pourquoi Melisandre s'en serait-elle encombrée, sinon ?

Elle entrait mais ses gardes restaient à la porte, bien qu'ils ne s'inquiétaient pas vraiment non plus du sort de la prêtresse si elle était seule face à Viserys. Le rouge de ses yeux, le rouge de ses lèvres, véritable poisons que ces dernières. De façon calme et posée, nullement impressionnée, elle lui répondait alors, lorsqu'il avait enfin fini ses tirades :

" Mon camp est celui du dieu unique. "

La politique ne lui importait pas. En aucune façon. Evidemment, elle avait du apprendre pour savoir comment traiter avec ces hommes, elle avait du apprendre en restant auprès d'hommes tels que Viserys ou Stannis. Pour autant, son seul et véritable camp était celui du dieu rouge, et il ne fallait pas que Viserys oublie ce détail des plus importants. Elle n'était pas une guerrière, son combat se reposait sur l'extension de la foi. S'il commençait à oublier cela...

" Je suis une traîtresse aux yeux des Septons. Je suis une traîtresse aux yeux des Hightower. Je suis une traîtresse aux yeux de Stannis Baratheon. Nommez moi comme il vous plaira, pour autant, je ne me trouve pas avec les Hightower ou les Arryn mais bien dans ces lieux. Pour autant, j'ai été à vos côtés chaque jour depuis ma venue et je n'ai pas organisé ce kidnapping pas plus que je n'ai fais fuir vos reines. Blâmez vos gardes autant qu'il vous plaira pour leur incompétence, je ne suis que la servante du dieu rouge et non pas une guerrière. Blâmez la maison Arryn et la maison Hightower s'il vous sied, ce sont eux qui ont vos reines. Je n'ai fais que vous prévenir et rester à vos côtés dans les pires moments pour vous soutenir. Nommez ça comme vous le voulez, peut-être que votre langue est plus subtile que je ne me l'imaginais en l'apprenant. Je ne suis qu'une humble servante du dieu rouge venue d'Asshaï et ma langue natale n'est guère cette langue que vous utilisez. "

Son accent était chantant, indiquant qu'elle venait de la mer de jade, un endroit que trop peu connu en ces lieux. Ses mains restaient l'une dans l'autre devant elle, peu inquiète.

" Nous n'avons que trop peu prier le maître de la lumière ces derniers temps et en voilà les conséquences. Lorsque l'on veut son soutien, il faut savoir le mériter. Ces gardes ont eu une valeur pour vous mais vous ont déçus avec pareil échec. Vous leur faisiez confiance et ils n'ont pas su faire ce pour quoi vous les aviez mis à cette place. Ces gardes sont remplaçable. Pas vos reines. "

Sacrifier des gardes pour le dieu lumière, lui rappeler qu'ils étaient là et attendaient un signe de lui. Elle le priait chaque jours, chaque nuits, pas une ne passait sans qu'elle ne pense à lui. Jamais elle n'oubliait sa mission.

" Trop peu de fervents. Le maître de la lumière est puissant mais s'il est trop ignoré... "

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