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(même les petits)
i want to be the queen ♔ avec Viserys
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“ Margaery & Viserys„
Les pas de la jeune femme claquaient sur les dalles du palais. Ceux qui la voyaient passer, devaient tous se demander ce que Margaery Tyrell pouvait bien avoir, pour marcher aussi vite à l’intérieur même du Donjon Rouge. Depuis le mariage du nouveau roi avec sa sœur et sa nièce, s’était la première fois qu’on voyait officiellement, la jeune Tyrell au sein du palais. Bien sûr, elle s’y était rendue de nombreuses fois en toute discrétion, mais la jeune femme avait refusé de paraître, préférant se tenir éloignée de tout ce qui lui rappelait la place qu’elle n’avait jamais eu.
En effet, Margaery Tyrell avait tant œuvré pour se rapprocher de Viserys Targaryen, elle avait tant fait pour qu’il prenne la place de son frère en tant que roi. Elle avait espéré devenir sa reine, mais ce dernier avait choisir sa propre sœur et sa nièce pour reines. Margaery n’avait pas sourcillé en apprenant la nouvelle, mais intérieurement, elle était furieuse, trahie, si bien que la jeune femme avait préféré s’éloigner quelques temps de la cour, revenant seulement pour intriguer et charmer le roi Viserys, pour lui montrer, qu’elle était toujours à ses côtés.
Néanmoins, un élément nouveau pouvait tout changer pour la belle Tyrell, en effet, les deux reines de Westeros s’étaient enfuis, laissant leur roi libre, mais surtout abandonnant la place de reine. Une chance que Margaery avait provoqué dans le plus grand des secrets et qu’elle était prête à saisir, conduisant ses plans jusqu’au bout. C’était une folie. Sa grand-mère et ses frères n’appréciaient pas ses intrigues, ni le fait qu’elle souhaite être l’épouse d’un homme que l’on dit fou, mais Margaery en avait cure, elle était prête à tout pour devenir la reine. Cette place était la sienne et aujourd’hui, si elle parvenait à convaincre Viserys, à lui montrer qu’elle valait autant qu’une Targaryen, elle serait sa reine, elle porterait ses enfants, qui eux-mêmes seront rois. Elle voyait loin, mais la jeune femme savait que si on lui avait donné une telle beauté et un esprit, ce n’était pas pour rien.
Ses pas la conduisirent juste devant la porte des appartements du roi, une porte gardée par deux gardes vêtus d’une armure, aux armes des Targaryens. Le dragon rouge ressortait sur le vêtement noir et il était aux yeux de Margaery le symbole de la puissance, bien que les dragons n’existent plus depuis des temps anciens. Le dragon était bien plus puissant que la délicate rose jaune des Tyrell et pourtant les épines de cette fleur pouvaient faire de bien plus redoutables dégâts. La jeune femme le savait, la puissance de la famille Tyrell pouvait changer le cours d’une guère, selon le camp où la famille se positionnait. Aujourd’hui, elle avait poussé sa famille à soutenir Viserys, pour qu’elle puisse devenir reine, mais autrefois, la famille était dans le camp de son frère.
Margaery se présenta aux gardes et leurs demanda de la faire entrer, pour qu’elle puisse parler au roi. Cela faisait une semaine que les deux reines avaient fuis, personne n’avait vraiment vu Viserys depuis et la belle Tyrell savait que c’était le moment où jamais. Les gardes consentirent à la faire entrer.
La pièce était baignée dans le noir, avec pour seule lueur le feu d’une immense cheminée. Margaery ne voyait pas Viserys, mais elle savait qu’il se trouvait ici. Où pouvait-il être sinon ? Avec la prêtresse rouge ?
« Mon roi ? » Disait-elle d’une voix douce, pour indiquer sa présence dans les appartements de sa majesté. N’ayant pas de réponse, elle prit la décision d’ouvrir les volets et de laisser la lumière entrer dans la pièce. « Mon roi, vous ne pouvez pas rester ainsi dans le noir, votre peuple a besoin de vous voir, il vous réclame. » Continua la jeune femme tout en poussant les volets.
La lumière entra et avec la clarté du jour, Margaery le vit enfin, assis sur un fauteuil, regardant de loin les flammes du feu. Même si cela n’était guère conventionnel, elle alla s’agenouiller devant lui et avec douceur, elle posa sa main sur la sienne.
« Mon roi, je suis revenue pour vous dès que j’ai su. » Elle se tut avant de trop en dire, elle ne voulait pas évoquer de vive voix Rhaenys et Daenerys, pour ne pas subir la colère du dragon.
©clever love.
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« I want to be the queen »
Margaery & Viserys
Assis sur un imposant fauteuil de cuir bordeaux, adossé contre le dossier, les avant bras posés sur les accoudoirs. Je tiens dans ma main droite un verre de vin presque terminé. Se trouve à ma gauche une petite table basse où est déposé la bouteille vide, ainsi que le dessin très réussi de ma servante adorée, Rosalya. Mes yeux d'améthystes fatigués s'extasient devant la lueur du feu. Les flammes me montrent des images idylliques, des viles prémonitions du futurs que je sais aujourd'hui irréel. Elles avaient dit, alors que la prêtresse rouge Melissandre était venu pour la première fois à moi, que je deviendrai un dragon : LE dragon. Mais rien ne venait. Rien ne laissé parraitre la moindre gouttelette de pouvoir que j'attendais. Les dieux, quels qu'ils soient, se moquent de moi et n'en n'ont que faire de l'humanité. Je commence sérieusement a douté de mon ambition.
La tête ainsi ailleurs, à tel point que je ne vois pas la jolie rose entrer. Un semblant de mot retentit dans le silencieux crépitement du feu tandis que la lumière du soleil envahi la pièce. Chassant l'ambiance moribonde qui y régnait. Je reste immobile, démunie de sentiment, démunie de vie.
S'est lorsque la jeune femme s'agenouille devant moi et qu'elle pose sa main tiède sur la mienne que je daigne enfin la regarder.
« Margeary... » Murmurais je dans un souffle à peine audible.
Splendide déesse, comme toujours. De ses yeux bleutés envoûtant, de sa peau hâlé sans imperfection, de ses cheveux dorées et soyeux... Une véritable nymphe. Un cadeau du ciel que j'ai refusé et qui, pourtant, se retrouve à nouveau à mes côtés. Ainsi je la regarde un instant, muet, admiratif. Comme si elle n'avait pas prononcé le moindre mot. Son unique présence m'apaise, moi qui est si seul depuis le départ des reines.
Néanmoins, mes yeux pétillants s'assombrissent brusquement lorsque les mots prennent enfin un sens. Je fronce les sourcils.
« Venu pour quoi? Pour admirer le spectacle d'un roi défait de toute dignité ? » Lançais je froidement avant de boire une gorgée de vin. « Ces putins croient s'être libéré, mais elles sont entrés de plein grès en enfer. » Rajoutais je pour moi même.
Je tente de boire une autre gorgée mais mon verre semble vide. Dans un coin de la pièce se trouve une servante, immobile et silencieuse.
« Du vin! » Ordonnais je. « Et cette fois ci, veille à ne pas offrir ton cul sur la route, ou la prochaine fois s'est moi qui t'y mettrais le feu! » Ajoutais je, furieux -contre qui, contre quoi?-, alors qu'elle attrape le pichet de vin vide, les joues rosies, intimidé.
Cela peut surprendre, car d'habitude se trouve a ce poste Rosalya. Un malentendu m'a poussé à la défaire de ses fonctions pendant quelques jours. J'ai cependant l'ambition de l'en défaire à jamais. Rosalya, mon unique amour, n'a pas sa place dans le monde dans lequel je vis. Elle est trop douce, trop fragile. Elle est mon unique faiblesse, et en m'en séparant je deviendrai plus fort. Du moins, s'est ce que je crois. En réalité, je détruirai la faible part d'humanité qu'il me reste. Peut être est ce d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle je tente de me noyer dans une mer mouvementé aux écumes alcoolisées.
Je soupire en posant mon verre sur la table. Mon ivresse passagère ne semble apaiser aucune douleur.
« Vous n'avez pas a subir mes humeurs... Partez. » Dis je doucement, tantôt hors de moi tantôt radoucie par ma tristesse.
En réalité, je ne souhaite pas qu'elle s'en aille, au contraire. Je souhaite abandonner cette solitude. Je souhaite qu'elle me réconforte, qu'elle m'offre de son sourire, de sa chaleur. Qu'elle m'ouvre les yeux sur ce que j'ai perdu, et surtout sur ce qui me reste. Mais je suis bien trop fière pour me l'admettre.
Je tente de me relever en prenant appuie de mes mains sur les accoudoirs, mais mon équilibre est au plus mal. Je retombe en arrière, chavirant, et me rassoit en posant une main sur mon front.
« Partez. » Murmurais je à nouveau, avec faiblesse.
Le dernier duel entre deux personnalités distincts a commencé. L'ultime combat entre le dragon impitoyable et l'enfant rêveur. Malheureusement, les jeux sont déjà fait. Ce dernier est destiné a s'évaporer dans le feu maudit de la bête.
La tête ainsi ailleurs, à tel point que je ne vois pas la jolie rose entrer. Un semblant de mot retentit dans le silencieux crépitement du feu tandis que la lumière du soleil envahi la pièce. Chassant l'ambiance moribonde qui y régnait. Je reste immobile, démunie de sentiment, démunie de vie.
S'est lorsque la jeune femme s'agenouille devant moi et qu'elle pose sa main tiède sur la mienne que je daigne enfin la regarder.
« Margeary... » Murmurais je dans un souffle à peine audible.
Splendide déesse, comme toujours. De ses yeux bleutés envoûtant, de sa peau hâlé sans imperfection, de ses cheveux dorées et soyeux... Une véritable nymphe. Un cadeau du ciel que j'ai refusé et qui, pourtant, se retrouve à nouveau à mes côtés. Ainsi je la regarde un instant, muet, admiratif. Comme si elle n'avait pas prononcé le moindre mot. Son unique présence m'apaise, moi qui est si seul depuis le départ des reines.
Néanmoins, mes yeux pétillants s'assombrissent brusquement lorsque les mots prennent enfin un sens. Je fronce les sourcils.
« Venu pour quoi? Pour admirer le spectacle d'un roi défait de toute dignité ? » Lançais je froidement avant de boire une gorgée de vin. « Ces putins croient s'être libéré, mais elles sont entrés de plein grès en enfer. » Rajoutais je pour moi même.
Je tente de boire une autre gorgée mais mon verre semble vide. Dans un coin de la pièce se trouve une servante, immobile et silencieuse.
« Du vin! » Ordonnais je. « Et cette fois ci, veille à ne pas offrir ton cul sur la route, ou la prochaine fois s'est moi qui t'y mettrais le feu! » Ajoutais je, furieux -contre qui, contre quoi?-, alors qu'elle attrape le pichet de vin vide, les joues rosies, intimidé.
Cela peut surprendre, car d'habitude se trouve a ce poste Rosalya. Un malentendu m'a poussé à la défaire de ses fonctions pendant quelques jours. J'ai cependant l'ambition de l'en défaire à jamais. Rosalya, mon unique amour, n'a pas sa place dans le monde dans lequel je vis. Elle est trop douce, trop fragile. Elle est mon unique faiblesse, et en m'en séparant je deviendrai plus fort. Du moins, s'est ce que je crois. En réalité, je détruirai la faible part d'humanité qu'il me reste. Peut être est ce d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle je tente de me noyer dans une mer mouvementé aux écumes alcoolisées.
Je soupire en posant mon verre sur la table. Mon ivresse passagère ne semble apaiser aucune douleur.
« Vous n'avez pas a subir mes humeurs... Partez. » Dis je doucement, tantôt hors de moi tantôt radoucie par ma tristesse.
En réalité, je ne souhaite pas qu'elle s'en aille, au contraire. Je souhaite abandonner cette solitude. Je souhaite qu'elle me réconforte, qu'elle m'offre de son sourire, de sa chaleur. Qu'elle m'ouvre les yeux sur ce que j'ai perdu, et surtout sur ce qui me reste. Mais je suis bien trop fière pour me l'admettre.
Je tente de me relever en prenant appuie de mes mains sur les accoudoirs, mais mon équilibre est au plus mal. Je retombe en arrière, chavirant, et me rassoit en posant une main sur mon front.
« Partez. » Murmurais je à nouveau, avec faiblesse.
Le dernier duel entre deux personnalités distincts a commencé. L'ultime combat entre le dragon impitoyable et l'enfant rêveur. Malheureusement, les jeux sont déjà fait. Ce dernier est destiné a s'évaporer dans le feu maudit de la bête.
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“ Margaery & Viserys„
Margaery se comportait avec toute la douceur qu’elle pouvait donner, montrant son affection et sa tendresse envers Viserys. En entrant dans la pièce, elle avait vu que le roi de Westeros n’était pas dans son état normal, accablé par la perte de ses deux épouses, il s’était retranché dans un état qui n’était pas propre à celui d’un roi. Néanmoins, Margaery se souvenait des nombreux enseignements de sa grand-mère Olenna Tyrell, les hommes avaient tous des faiblesses, même les rois. Bien que fort au point d’avoir pris le pouvoir à son frère, Viserys avait été touché par la fuite de Rhaenys et Daenerys, et Margaery avait bien l’intention d’en profiter.
Agenouillée devant le roi, elle avait auparavant donné de la clarté aux sombres appartements royaux. Sa main posée sur la sienne, elle voulait le réconforter avec sa douceur naturelle, tout en espérant obtenir quelque chose en retour. Margaery savait que son charme opérait toujours sur Viserys, elle le voyait dans son regard, il aimait cette visite, même s’il ne le montrerait pas aussitôt. Le roi voudrait probablement la chasser, mais la jeune femme tiendrait bon, elle était ici pour son roi et pour personne d’autre.
« Je ne vois nullement un roi défait, mais un souverain trahie par ses deux épouses. » Répondit la jeune femme avec douceur. Margaery ne s’offusqua pas du ton abrupt de l’homme et elle fit tout pour lui plaire. « Votre majesté, j’aimerai pouvoir vous aider, j’ai pensé que ma présence vous réjouirez. » Elle fit un petit sourire timide, baissant les yeux modestement, pour montrer à l’homme qu’il avait tous les pouvoirs sur elle. Un homme ambitieux tel que Viserys aimait avoir le contrôle sur tout et la belle Tyrell ne souhaitait pas montrer que c’était elle qui menait la danse et non lui.
Il voulait du vin et il fut grossier à l’encontre de la pauvre servante qui se trouvait dans le coin de la pièce. Margaery n’en prit pas ombrage. Elle n’avait pas peur et même si elle n’avait pas totalement confiance en le comportement du souverain, elle savait qu’il ne lui ferait aucun mal.
Le roi lui somma de partir, une fois, deux fois. La jeune femme ne bougea pas, elle ne voulait pas le quitter et ni le rester dans sa solitude. Dans ces moments là, Viserys pouvait être vulnérable et n’importe qui pouvait profiter de sa faiblesse.
Margaery se leva et se dirigea vers la servante, pour la congédier et lui demander de la laisser seule avec le roi. La servante parut soulager et la jeune femme lui prit la carafe de vin juste avant qu’elle ne parte. Lady Tyrell posa le vin non loin du roi et s’agenouilla à nouveau devant lui.
« Mon roi, je suis ici pour être à vos côtés et si vous voulez de moi, je resterai toujours à vos côtés, comme servante, comme amie, ou… » Volontairement, elle ne continua pas. Elle baissa à nouveau les yeux, jouant la carte de la timidité. Bien sûr, Margaery voulait le rôle de l’épouse, ce rôle qui lui apporterait la couronne de Westeros. Si Rhaenys et Daenerys n’en voulaient pas, elle la prendrait, elle s’occuperait de Viserys et elle jouerait le rôle pour lequel elle était destinée depuis toujours. « Je souhaite être à vos côtés pour toutes les épreuves que vous aurez à affronter, les meilleurs comme les pires. » Avec timidité, elle approcha sa main du visage de l’homme. Margaery toucha sa joue et la caressa avec beaucoup de douceur.
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« I want to be the queen »
Margaery & Viserys
De nombreuses personnes ont tendance a oublier qu'un roi est avant tout un homme. Même si, parfois, je semble démunie de sentiment propre à l'humanité, je ne suis fait que de ça. De joie, de peine. D'amour, de haine. D'apaisement et de douleur. Beaucoup de douleur. Hanté par un esprit qui n'est pas le mien. M'obligeant a installer un masque sur un visage pétrifié par la peur. Par la tristesse de vivre seul dans un monde oublié.
Voila pourquoi Margeary me fait tant de bien. Elle regarde toujours dans ma direction, et cela avec bienveillance. Quelque part, elle arrive presque à remplacer celle qui tenait jusque là ma tête hors de l'eau, mais qui semble aujourd'hui s'effacer peu à peu. Du moins, que je semble repoussé volontairement, tout simplement pour la protéger.
Je la regarde, une lueur s'illuminant dans l'ombre de mes yeux. Elle est mon espoir. Peut être ai je trop délaissé cette espoir, cette illusion d'un avenir meilleur. Peut être est ce l'ultime erreur que j'ai faites. Oh oui, j'ai pensé plus d'une fois à faire d'elle mon épouse. Ma reine. Faire en sorte qu'elle demeure a jamais à mes cotés afin que son parfum rosé apaise mes tourments. Mais je ne l'ai jamais fait. Trop préoccupé par les coutumes instaurés par mes ancêtres, qui ont fait de nous ce que nous sommes, les Targaryen : La famille la plus puissante des Sept Couronnes.
« Votre présence... je n'aurai pas du vous repousser comme je l'ai fais. Mais aujourd'hui, je vous somme de partir. » Dis je, avec un ton presque désolé.
Et pourtant, encore une fois je la repousse. Je lui demande plusieurs fois de partir. De me laisser dans ma solitude, dans ma peine. Pendant un instant, je crois même qu'elle se lasse et s'en va, mais elle finit finalement par revenir, une carafe de vin à la main.
Elle vient ensuite à me dire qu'elle resterait avec moi si je le souhaitais et, malgré mon état d'ivresse avancée, son allusion me saute aux yeux. Je reste bouche bée tandis que ses doigts viennent frôler ma joue. Encore une fois les épines de la rose m'ont empoisonnées : Je suis à sa merci.
« Pardonnez moi pour tout ce que j'ai pu vous faire endurer... Je crains que mes choix n'ont pas été les bons, et ils vous ont causé du tort. » Dis je, d'un ton sincèrement navré. « Je ne pensais pas que... » Ajoutais je avant de me stopper.
La revoir? Qu'elle daigne m'aimer encore? Je ne sais que dire. Là voila, simplement. Je m'apprête a me resservir un verre mais je me ravise. Je ne dois pas céder. J'ai beaucoup trop avancé pour faire demi tour ou pour abandonner. Je me servirais de la force que m'offre la jolie fleure pour atteindre mon but. Pour exaucer ce que le dieu rouge m'a montré naguère dans le feu.
Ma main va doucement se poser sur la sienne, alors je la serre doucement.
« Alors restez. » Soufflais je, avant d'ajouter. « Vous êtes une femme forte sur laquelle beaucoup d'homme devrais prendre exemple, moi y compris. Vous êtes courageuse, optimiste... ambitieuse. » Dis je, en insistant sur ce dernier caractère.
Ma main retire la sienne de ma joue tandis que je me redresse pour me relever, sans mal, comme si l'alcool s'était dissipé en l'espace d'un instant. J'entraine la jeune femme avec moi pour que nous puissions se faire face. De taille supérieur, mon visage est baissé vers le sien. Ma main viens frôler sa joue et dégager derrière son oreille une mèche de cheveux encombrant son visage. Son si beau visage.
« Vous me manquez, Margeary. » Murmurais je.
Manqué à ma personne, manqué à ma vie. Si autrefois nous étions très proches, ce n'est plus le cas maintenant. Du moins, pour le moment. Je m'aperçois que notre relation avait été importante, plus que ce que j'avais pu imaginer, et que j'aurais du allé plus loin. Beaucoup plus loin.
Voila pourquoi Margeary me fait tant de bien. Elle regarde toujours dans ma direction, et cela avec bienveillance. Quelque part, elle arrive presque à remplacer celle qui tenait jusque là ma tête hors de l'eau, mais qui semble aujourd'hui s'effacer peu à peu. Du moins, que je semble repoussé volontairement, tout simplement pour la protéger.
Je la regarde, une lueur s'illuminant dans l'ombre de mes yeux. Elle est mon espoir. Peut être ai je trop délaissé cette espoir, cette illusion d'un avenir meilleur. Peut être est ce l'ultime erreur que j'ai faites. Oh oui, j'ai pensé plus d'une fois à faire d'elle mon épouse. Ma reine. Faire en sorte qu'elle demeure a jamais à mes cotés afin que son parfum rosé apaise mes tourments. Mais je ne l'ai jamais fait. Trop préoccupé par les coutumes instaurés par mes ancêtres, qui ont fait de nous ce que nous sommes, les Targaryen : La famille la plus puissante des Sept Couronnes.
« Votre présence... je n'aurai pas du vous repousser comme je l'ai fais. Mais aujourd'hui, je vous somme de partir. » Dis je, avec un ton presque désolé.
Et pourtant, encore une fois je la repousse. Je lui demande plusieurs fois de partir. De me laisser dans ma solitude, dans ma peine. Pendant un instant, je crois même qu'elle se lasse et s'en va, mais elle finit finalement par revenir, une carafe de vin à la main.
Elle vient ensuite à me dire qu'elle resterait avec moi si je le souhaitais et, malgré mon état d'ivresse avancée, son allusion me saute aux yeux. Je reste bouche bée tandis que ses doigts viennent frôler ma joue. Encore une fois les épines de la rose m'ont empoisonnées : Je suis à sa merci.
« Pardonnez moi pour tout ce que j'ai pu vous faire endurer... Je crains que mes choix n'ont pas été les bons, et ils vous ont causé du tort. » Dis je, d'un ton sincèrement navré. « Je ne pensais pas que... » Ajoutais je avant de me stopper.
La revoir? Qu'elle daigne m'aimer encore? Je ne sais que dire. Là voila, simplement. Je m'apprête a me resservir un verre mais je me ravise. Je ne dois pas céder. J'ai beaucoup trop avancé pour faire demi tour ou pour abandonner. Je me servirais de la force que m'offre la jolie fleure pour atteindre mon but. Pour exaucer ce que le dieu rouge m'a montré naguère dans le feu.
Ma main va doucement se poser sur la sienne, alors je la serre doucement.
« Alors restez. » Soufflais je, avant d'ajouter. « Vous êtes une femme forte sur laquelle beaucoup d'homme devrais prendre exemple, moi y compris. Vous êtes courageuse, optimiste... ambitieuse. » Dis je, en insistant sur ce dernier caractère.
Ma main retire la sienne de ma joue tandis que je me redresse pour me relever, sans mal, comme si l'alcool s'était dissipé en l'espace d'un instant. J'entraine la jeune femme avec moi pour que nous puissions se faire face. De taille supérieur, mon visage est baissé vers le sien. Ma main viens frôler sa joue et dégager derrière son oreille une mèche de cheveux encombrant son visage. Son si beau visage.
« Vous me manquez, Margeary. » Murmurais je.
Manqué à ma personne, manqué à ma vie. Si autrefois nous étions très proches, ce n'est plus le cas maintenant. Du moins, pour le moment. Je m'aperçois que notre relation avait été importante, plus que ce que j'avais pu imaginer, et que j'aurais du allé plus loin. Beaucoup plus loin.