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La peur contracte le cœur qui s'étend par amour

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Boadicée Sand
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La peur contracte le cœur qui s'étend par amour
Palais de Lancehelion | An 310, lune 4, semaine 2, jour 3

Il ne fallait pas que je laisse la peur se déverser dans mon cœur. Et cela même si le jaune de mon esprit, un jaune criard semblait remplir tout l’espace autour de moi. Le jaune… Le monde semblait toujours se teindre de jaune, un jaune criard et non pas un bel or doré !, lorsque j’étais nerveuse et très angoissée comme à cet instant. Je m’obligeai à m’arrêter de fouiller dans ma chambre et de m’asseoir sur le lit, les mains à plat sur mes genoux. Je ne devais pas laisser l’angoisse titiller Seralyon. Cette dernière avait une telle affection pour moi que rester loin de moi plus de quelques jours lui semblait horrible à vivre. Alors il fallait absolument que je m’apaise. Assise, sur ce lit aux couvertures jetées en bordel j’inspirai profondément avant d’expirer tout aussi lentement, et cela plusieurs fois avant de me laisser tomber en arrière, étoile de mer étendu à fixer le plafond, laissant la peur s’en aller.

Je me remis debout. Boadicée, oui puisque c’était mon nom, ne t’angoisse pas. Surtout ne t’angoisse pas. Tu le sais que les racines de ton mal sont profonde. Mais si tu le laisses gagner cela ne t’apportera que du malheur, alors canalise-toi. Je refis au carré mon lit, l’aube pointait déjà relativement haut. Je lissai les draps d’un geste habituel avant de regarder autour de moi. Ce que tu cherches Boadicée, c’est quoi ? Je détestais cette impression d’oublier quelque chose. Et cela même si c’était constant chez moi depuis plusieurs jours. J’étais devenue un vrai charlatan dans l’art de faire croire que tout va bien… Non, ce n’était pas le moment que tu penses à cela. Concentre-toi. Je passai dans l’espace salon que j’avais cré dans ma chambre pour attraper mon sac et le vider consciencieusement objet après objet sur le bureau… C’était… Le carnet ? Je crois que c’était mon carnet qui me manquait. Qui me l’avait offert ? Je savais que c’était un carnet particulier parce qu’il ne ressemblait pas aux autres. Et donc, ce n’était pas de mon fait. Je tapotai du doigt la couverture d’un livre posé là… avant de pousser une exclamation de joie ! Le voilà ! Tout juste sous mon nez ! J’eus un rire avant de ranger à nouveau chacune de mes possessions à leur place. Je notai scrupuleusement l’incident dans les pages parcheminées avant de le ranger. Est-ce que je ne devais pas le montrer à quelqu’un ? Je n’en avais pas l’impression.

Qu’importe. Direction les cuisines ! Mes habitudes plus solidement attachées à moi que du lierre autour d’un arbre. Il me fallait ma nourriture. Ça c’était sûr. J’attrapai au vol mon arc et mes flèches pour les sangler. J’avais aussi mes treize dagues sur moi. Je refermai soigneusement la porte derrière moi, deux tours de clé et elle à un cordon autour de mon cou. Peut-être pourrais-je voler un peu avec Seralyon aujourd’hui ? J’aimerais beaucoup même si ce n’était pas longtemps. Je descendis aux cuisines, visiblement on avait préparé mon repas et on me fournit deux gourdes d’eau en plaisantant sur le fait que j’étais en retard. Je ris avec elles avant de me charger et de quitter l’endroit trop bruyant pour moi. J’avais mal au crâne à cause du bruit. Si j’avais été mauvaise, nul doute que j’aurais sans doute étranglé la cuisinière qui avait trop piaillé à mon oreille et tué deux trois autres personnes trop bruyante à mon goût. Mais je n’étais pas cette personne. N’est-ce pas ?

Je descendis quatre à quatre les escaliers, à nouveau c’était toujours le même trajet. Toujours. Je ne fis pas attention à l’homme brun que je vis du coin de l’œil. Il me disait… vaguement quelque chose ? Un simple écho dans ma mémoire qui ne rebondit pas longtemps. Cela ne devait pas être très important. Je me mis à siffloter, joyeuse à l’idée de pouvoir sans doute m’autoriser de voler avec mon dragon.

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La peur contracte le cœur qui s'étend par amour (PNJ Loryn Wells)
Palais Vieux | An 310, lune 4, semaine 2, jour 3

Les pas de Loryn ne le menaient que rarement à Lancehélion. Ce n’était pas que l’envie lui en manquait, au contraire. Ses responsabilités le tenaient éloigné de ce lieu, pourtant. Auprès des Allyrion, l’homme avait toujours prit son devoir très à cœur. C’était d’ailleurs pour eux que le Wells avait fait le chemin jusqu’ici. Seul un ordre direct avait pu le détourner de ses tâches habituelles. A cela s’ajoutait un autre espoir, un peu plus fou peut-être, celui de revoir une personne qui lui était bien connue. Une personne chère, diraient certains. Loryn ne versait pas dans le sentimentalisme. Boadicée avait été sa seule enfant. Sa tâche avait été de l’élever de la meilleure manière possible. Pour cela, le Dornien s’était montré dur. On aurait pu lui reprocher son manque d’affection pour sa fille. Qu’importe. Grâce à cela, sa fille était suffisamment forte pour se protéger et vivre même sans son aberrant compagnon. Sa mission était donc accomplie.


Dans un premier temps, Loryn avait vaqué à ses occupations, menant sa mission à bien. Ce faisant, le maître d’armes avait pu glaner quelques informations. Boadicée était un véritable courant d’air. Elle disparaissait plus rapidement qu’on ne pouvait le renseigner et le Wells décida d’aborder la situation sous un autre angle. Se saisir d’un filet de vent était impossible. Autant se montrer patient et l’attendre dans un lieu par lequel elle ne manquerait pas de passer. Son choix s’était porté sur un couloir fréquemment emprunté par sa fille, d’après ce que l’homme en avait saisi. Attendre. Encore attendre. Peut-être qu’elle s’était déjà échappée sans que Loryn ne puisse le savoir ? A moins qu’elle n’ait tout simplement pas à l’esprit de quitter les lieux aujourd’hui ? Une lettre aurait pu être bienvenue, pour lui annoncer sa venue. Mais Loryn n’était pas connu pour être un grand amateur d’écriture. Tout cela n’aurait été qu’un gâchis de parchemin et d’encre, en définitive.


Ses espoirs ne furent pas déçus. Alors que Loryn s’était plongé dans quelques pensées, listant déjà les choses à faire à son retour, une chevelure rousse attira son attention. Cette filature touchait à son terme et ce n’était pas pour lui déplaire. Le Wells n’eut cependant pas le temps de s’annoncer que, déjà, Boadicée le dépassait sans même le remarquer. Quelque peu agacé et peu enclin à la poursuivre davantage, le Dornien s’avança d’un seul pas, raide. Le chemin avait été long et sa patience en souffrait quelque peu. Au moins était-elle en bonne santé. Stoïque, Loryn s’éclaircit la voix avant d’interpeler la Sand.


« Boadicée, est-ce là l’éducation qui te fut donnée par les tiens lorsque tu vivais à mes côtés ? Aucun reproche ne pesait dans sa voix, juste quelques pointes rocailleuses, coutumières. Aurais-je manqué à mes devoirs, ma fille ? »


L’appel avait été lancé. Loryn n’avait pas bougé. Ses mots avaient dû avoir un certain effet car la folle cavalcade ne lui parvenait plus. Les années passaient et le Wells se rendait compte qu’on ne pouvait les retenir. Que cela était impossible. Peut-être que son cœur s’était amolli, en réalité.  Ce n’était pas le plus important. Boadicée s’était arrêtée. Alors, le Wells s’avança à son tour, calme, fidèle à lui-même. A son âge, on ne changeait plus beaucoup. Si cela faisait des années que l’homme n’avait pas eu l’occasion de s’entretenir avec sa fille, s’en faire reconnaître ne devrait pas être fort complexe.


« Lady Allyrion souhaitait que je te présente ses salutations. reprit Loryn. Je vois que tu es en parfaite santé, elle sera heureuse de l’apprendre. »


Les mots ne lui parvenaient pas aisément. Loryn ne s’était jamais inquiété pour Boadicée. Elle avait été préparée pour affronter le monde. Telle avait été sa mission. Le Wells ne s’était jamais épanché. Peut-être aurait-elle eu besoin d’une mère ? Dans ses souvenirs, sa fille ne s’était jamais plainte de son absence. Une mère aurait trouvé les mots plus aisément que lui, c’était une certitude. Le Dornien avait été un soldat, un maître d’armes, avant d’être un père pour son enfant. Boadicée pouvait lui en vouloir pour cela. Peut-être était-ce pour cela qu’elle l’avait ignoré ? Cette raison, l’homme pouvait l’entendre.

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La peur contracte le cœur qui s'étend par amour
Palais de Lancehelion | An 310, lune 4, semaine 2, jour 3

Mes pensées guidaient mes pas, autant que des pensées incomplètes, lentes et légères pouvaient le faire bien sûr. Il fallait juste que je traverse la ville pour retrouver ensuite ma dragonne. Cependant, l’inquiétude face à cette partie de ma vie n’existait plus, il n’y avait aucun anditode pour ce mal. L’acceptation m’avait beaucoup aidé, ainsi que beaucoup de petits rituels auquel il était facile de s’accrocher et sans aucun doute, l’écriture en prime ne pouvait qu’être un véritable pilier. Mes doigts tapotèrent ma poche pour s’assurer de la présence d’un carnet à mes côtés. Mes pas continuaient de frapper le sol souplement alors que machinalement, les doigts de mon autre main jouaient une bien étrange partition sur ma cuisse opposée. C’était visible lors de ces périodes, habitudes et petites manies pesaient bien lourd dans mon quotidien. Seulement, c’était bien mon filet de sécurité, un rare moyen de m’empêcher de sombrer trop vite.

La voix me fit m’arrêter presque net. Seulement deux trois pas. Il y avait beaucoup d’informations dans cette phrase. Mon prénom, bien qu’il ne m’ait plus jamais échappé, vivre à ses côtés… Fille. Mon père ? Mon corps pivota pour se tourner vers la personne qui avait parlé. Ses devoirs. Ma fille ? Mes sourcils se froncèrent beaucoup plus alors que l’homme venait vers moi. Mon regard le détailla avec grand soin, un homme, d’âge mûr, des cheveux poivres et sels, une musculature puissante. Mes dents mordirent ma langue alors qu’un vague écho remontait dans ma mémoire et que la cicatrice, maintenant presque invisible, de mon bras, me chatouillait un peu. Comment m’avait-on infligé cette cicatrice ? Aucun souvenir me revenait à cet instant. Mais, visiblement, cet homme était mon père. On ne se ressemblait pas beaucoup à première vue. Ma tête s’inclina légèrement sur le côté alors que mon attention était toujours occupée à le détailler alors qu’il réduisait l’espace entre nous. Il te faudrait répondre Boa.

« Père ? »

C’était un bon début. Comme une demande de confirmation de l’information qu’il m’avait offerte gratuitement. Mon père. Bien évidement qu’il était logique d’avoir un père, il n’avait pas la même hauteur que moi, j’étais petite, lui était grand. Mais à cet instant, que de très vagues échos me revenaient, passé oublié, trop lointain pour arriver à le prendre entièrement en main. Mon père donc. Cela devait faire bien longtemps que nous nous n’étions pas vu, pas non plus de lettre dans mon appartement. Lady Allyrion. D’accord. Nouveau souffle de souvenir sans qu’il me soit possible de réellement le capturer. Ma bouche était sèche, mais il me fallait répondre :

« C’est un plaisir de vous voir père. On n’avait pas porté à ma connaissance votre présence ici. »

C’était possible que l’oubli l’ait emporté aussi. Ma langue se darda légèrement entre mes lèvres avant que ma voix ne parle à nouveau :

« C’est un plaisir de voir que vous êtes en forme et d’entendre le bon souvenir de Dame Allyrion. Il était l’heure de ma visite à Seralyon. »

Est-ce que nous avions été proches ? Ce n’était pas l’impression qui m’était donné en tout cas. Je ne devais pas donner l’impression d’une averse de question.
   

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La peur contracte le cœur qui s'étend par amour (PNJ Loryn Wells)
Palais Vieux | An 310, lune 4, semaine 2, jour 3

Boadicée s’était finalement arrêtée, ne laissant qu’un petit espace entre eux-deux. Loryn ne savait quoi penser de la mine qu’elle affichait. On aurait dit qu’elle faisait face à un fantôme, qu’elle était à la fois surprise et qu’elle ne savait que faire des informations qui lui parvenaient. La toisant de toute sa hauteur, le Wells s’interrogeait. Tout juste hocha-t-il la tête, lorsque sa fille lui adressa la parole. Ou plutôt, qu’elle l’interrogea. Oh, Loryn savait qu’il n’avait pas été un parent idéal. Il avait sa vision de la chose et avait toujours vu l’autorité, et une certaine forme d’austérité, comme un antidote aux besoins de son enfant. Cela faisait plusieurs années qu’ils ne s’étaient pas vus, leurs vies étaient ainsi faites. Pour autant, cela suffisait-il pour sombrer dans l’oubli de la sorte ?


« Je suis en ville pour quelques temps. éluda Loryn. L’occasion m’était donnée de te voir, j’ai jugé bon de la saisir. »


Boadicée et lui n’avaient jamais été expansifs dans leurs émotions. Aussi, Loryn ne s’attendait pas à une averse d’accolades en se présentant de la sorte. Pas plus qu’à des protestations provenant de sa fille, par ailleurs. Juste une discussion entre deux adultes, rien de plus. C’était pour cela qu’il était venu et un doute s’insinuait petit à petit dans son esprit. Un doute lent mais qui n’en restait pas moins prégnant. Celui qu’une petite chose clochait sans que le Dornien ne puisse mettre le doigt dessus, comme un mot qui persistait à lui échapper, un petit harpon qui s’était planté dans ses pensées. Cette situation avec quelque chose qui sortait de l’ordinaire, il ne pouvait pas en douter. Aussi bien pour donner le change, que pour s’offrir quelques secondes de plus de réflexion, le Well hocha à nouveau la tête. Il se serait attendu à davantage de questions concernant Dame Allyrion. Sa fille avait été à son service un certain temps et tout semblait s’être bien passé, jusqu’à l’incident qui avait manqué de tué la dame de la Gracedieu.


« En ce cas, laisse-moi t’accompagner jusqu’à la bordure de la ville, si tel est le chemin que tu comptes emprunter. J’ai à y faire et nous aurons l’occasion de discuter un peu, ainsi. »


Sans laisser le temps à sa fille de répliquer, Loryn se mit en marche. Il n’admettrait aucune réplique. Il n’en avait jamais admise, plus encore lorsqu’il s’agissait de la santé de son unique enfant. S’il ne l’avait jamais ménagée, il ne l’avait pas maltraité pour autant et devait aller au bout de son pressentiment. Une bâtarde, toute Dornienne soit-elle, devait apprendre à fourbir ses armes car le monde ne serait jamais tendre avec elle. Il n’avait fait que la protéger, dans les faits.


« … Seralyon, donc. reprit l’homme. Je suppose que veiller sur elle n’est pas ta seule occupation ici. A quoi occupes-tu donc tes journées en dehors de cette mission ? »


Nul reproche dans la voix, Loryn souhaitait juste s’informer. Lady Allyrion n’avait pas manqué de lui faire part du fait que sa fille n’était plus au service de son amie Ellaria depuis un moment déjà. Peut-être avait-elle rejoins la garde de Lancehélion depuis ? Ou qu’elle avait été envoyée à un autre poste auprès d’une des femmes de la famille princière ? Le Wells ne saurait dire et n’en voulait pas à sa fille de ne point le prévenir de ses avancées, qu’importe leur nature. La correspondance ne faisait pas partie de ses habitudes, de même que les mondanités. Dès lors, espérer croiser Boadicée d’une manière ou d’une autre devenait moins aisé.

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Palais de Lancehelion | An 310, lune 4, semaine 2, jour 3

J’observai avec grande attention mon père, je découvrais un homme… qui aurait dû m’être plus que familier. Mais il y avait un grand espace entre nous. Et pas que physique. Sentimental aussi ? C’était du moins l’impression que j’avais. Il m’avait marqué, mais j’étais presque sûre que nous n’ayons pas beaucoup de lien. Il était en ville, j’inclinai la tête. Une occasion. Donc cela confirmait que mon père et moi n’étions pas si proches que cela, sinon il m’aurait écrit. Ou alors mon esprit lent avait du mal à se souvenir si j’avais eu une lettre de sa part ? Où en étais-je ? Concentre-toi Boadicée. Il voulait donc m’accompagner sur un bout de chemin. Et son ton ne souffrait d’aucune protestation de ma part. Je hochais donc la tête avant de me porter à sa hauteur pour répondre à sa question.

« Hé bien soit, si vous souhaitez m’accompagner Père. Il nous faudra passer par l’écurie. Seralyon est à quelques distances de la capitale, il vaut mieux monter à cheval. »

Parce que sinon à pied j’en aurais pour un certain temps et ma chère dragonne n’aimait pas que je m’absente trop longtemps. Je me concentrais un peu pour suivre le chemin dont j’avais l’habitude. Il y avait certaines habitudes que je me refusais de changer parce qu’il était là. Mes rituels étaient les seuls antidotes que j’avais contre mes pertes de mémoires. Seralyon, ma Seralyon. À quoi j’occupais mes journées à part m’occuper de Seralyon ?

« À mon entraînement et au sien. Je n’ai pas d’autres fonctions que celle de dragonière. Et Seralyon a un caractère digne d’une dornienne, alors je passe surtout mes journées avec elle. »

C’était peut-être étrange de m’imaginer, assise proche de la dragonne à attendre que vienne une averse, mais au moins ma dragonne ne me posait aucune question.

« On a pas beaucoup besoin de moi ici, alors il vaut mieux que je sois totalement opérationnelle avec ma dragonne, nous volons régulièrement et nous nous entraînons aussi pour cracher du feu sur demande. Elle n’est pas la plus docile, mais elle adore voler avec moi. »

C’était le mieux, pouvoir toucher le ciel. J’eus un sourire en repensant à ces sensations, tendre les doigts pour les passer comme un peigne dans les nuages. Le monde devenait ainsi tout petit. Je plissai à nouveau légèrement le nez.

« Vous ne l’avez jamais vu, je crois. Je crois que je ne suis jamais passée à… »

Le nom… Quel était le nom du fief des Allyrions ?! Mince… Je tentais de finir ma phrase sans qu'elle ne paraisse pas trop étrange.

« Je ne suis jamais passée vous voir avec Seralyon. »

Bien qu’elle fût née là-bas, mais c’était un autre débat. Il n’avait pas besoin de le savoir. Je tâtais la lettre d’Edwyn et Seralya, je n’étais pas sûre qu’il connaisse la raison de leur absence, il fallait dire que nous étions partis avec le prince Oberyn, son visage ne se dessina pas dans mon esprit, avec Dame Ellaria pour un long voyage, et j’étais revenue seule…

« Seralya et Edwyn vont bien. J’ai reçu de leurs nouvelles il y a peu. »

J’étais presque sûre qu’il ne pouvait pas voir Edwyn en peinture. Mais je crois qu’il aimait bien ma fille. Du moins c’était que je croyais… Peut-être que je me trompais ? C’était possible aussi…
   

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Loryn accueillit les paroles de Boadicée avec un lent mouvement de tête. Sa propre monture devait déjà être prête, il aurait du se rendre en ville dans tous les cas. Les mains croisées dans le dos, le Dornien songeait déjà à la suite des évènements. Il n’était pas assez fou pour se rendre jusqu’à la dragonne de sa fille. Ces créatures volantes avaient toujours fait un mauvais ménage avec les Dorniens et le Wells ne tenait pas à en faire les frais. Plus loin il se tiendrait de Seralyon et mieux il se porterait. Sa propre mission ne se ferait pas d’elle-même, qui plus est. Ses pensées le menaient toujours au même chemin, pourtant. Quelque chose clochait avec Boadicée. Quelque chose qui ne l’inquiétait pas, pas encore du moins. Il fallait cependant qu’il en ait le cœur net, à défaut de pouvoir se concentrer sur les raisons de sa venue jusqu’ici.


« Tu pourrais en trouver d’autres, si tu le souhaitais. remarqua Loryn. N’oublies pas que tu es et reste une Dornienne. C’est sur le sol qu’on a besoin de toi. Je ne peux m’avancer davantage mais Lady Allyrion serait sans doute encline à te reprendre à son service. Cela pourrait te faire du bien. »


Personne ne s’étonnait donc au Palais Vieux de voir sa famille passer plus de temps avec un animal, aussi intelligent soit-il, qu’avec des êtres humains ? Peut-être était-ce ce changement que Loryn percevait. Qu’importe que Seralyon ait été un dragon, un chien ou un chat au fond, il n’y avait rien de sain dans cette idée. Le Wells n’avait pas la moindre idée de ce que l’appel des hauteurs et des grands espaces pouvait bien représenter. Cela n’avait que peu d’importance, pragmatique qu’il était. Sa fille avait-elle un réel rang parmi les Martell ? Une reconnaissance de son statut particulier ? Une protection de leur part, stipulée dans quelques documents scellés de cire ? Loryn fronça légèrement les sourcils à cette pensée. Tout était possible, tant il lui semblait que sa fille lui semblait ailleurs et avoir changé. Les mots sont du vent, seuls les parchemins et l’encre valaient encore quelque chose en cas de trouble. Si leur Prince avait sa confiance, nul ne pouvait savoir ce qu’il adviendrait dans dix, quinze ou même vingt ans.


« Rien ne t’en empêcherait, à la condition d’en avertir mon seigneur avant d’entreprendre un tel voyage. remarqua platement le Wells. De nous deux, tu es sans doute celle qui a le plus de facilités pour voyager. »


Pas de protestations dans sa voix, ni de remarque pernicieuse, juste un constat. Loryn haussa simplement les épaules lorsque le prénom d’Edwyn fut prononcé. Au moins ne risquait-il pas de le croiser ici. Son départ l’avait laissé indifférent. Il se doutait qu’il finirait par disparaître, au vu de son mode de vie pour le moins dissolu. Quel noble, d’une aussi grande famille qui plus est, pouvait se permettre d’agir de la sorte ? Il lui avait toujours semblé qu’Edwyn avait considéré son rang avec la même attention qu’on accorde à une averse dans ses vertes contrées, avec un dédain ponctué par une sorte d’habitude. La disparition de Seralya l’avait plus attristé, cependant. Lors de ses visites, elle avait été un antidote à sa propre fermeté. Décidément, il n’y avait rien de bon dans cet Edwyn, au point qu’il emporte sa petite-fille à l’autre bout du monde, littéralement. Tous deux pourraient bien être morts depuis des lunes que ni lui, ni Boadicée ne pourraient en avoir conscience. Récemment, cela ne voulait pas dire grand-chose dans un tel contexte.


« Au moins continue-t-il de te donner des nouvelles de ta fille. C’est bien la moindre des choses. Loryn continuait d’avancer, sans se préoccuper davantage de l’ancien compagnon de sa fille. Es-tu sûre que tout va bien ? Tu me sembles quelque peu… absente. »

Aucun autre terme ne lui venait à l’esprit. Il avait connu sa fille plus enjouée, même en sa présence. On aurait dit qu’elle peinait à rassembler ses pensées alors que la surprise de sa venue devait déjà lui être passée. Loryn fut détourné de cette idée alors qu’ils arrivaient dans les écuries. A sa demande, son cheval avait été sellé et harnaché. Remerciant d’un mouvement de tête le palefrenier qui avait veillé sur sa monture, le Wells prit les rênes dans sa main, guidant l’animal en dehors de sa stalle, l’éloignant suffisamment des écuries. Ceci fait, il se mit en selle, visiblement accoutumé à cet exercice. Ne restait plus qu’à suivre Boadicée, avant qu’il ne puisse se remettre à son niveau.

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J’avais bien du mal à… équilibrer face à mon père. J’avais de grandes difficultés à savoir ce que je pouvais dire ou non. Je me mordis légèrement la langue. Je n’avais pas l’impression qu’on était proche, j’avais de l’affection pour lui, mais il y avait aussi cette distance. Je fouillai dans ma mémoire aussi remplie qu’une passoire dans laquelle on versait une soupe. Je n’avais pas l’impression d’avoir beaucoup de souvenirs… Il m’avait entraîné, bien sûr, éduqué aussi… Mais j’avais l’impression qu’il avait été très dur avec moi. Je frottai machinalement la cicatrice que j’avais au creux du bras. En l’écoutant. Trouver d’autres occupations. Bien sûr. Mais c’était difficile pour moi. Dame Allyrion… J’avais une certaine distance avec elle, en pensant à elle, j’avais l’estomac qui se serrait en pensant à elle. Je haussais les épaules.

« Je pourrais oui, mais il vaut mieux que je reste à la capitale, si on a besoin de moi il vaut mieux que je sois à disposition du seigneur Martell. Même si ce n’est pas si loin que ça à dos de dragon, je préfère être prudente. Avec la situation actuelle… »

Je perdais le nom du fief et le nom de notre seigneur. C’était bien sûr un Martell, mais son prénom ? Absolument aucune idée. Je préférais me mettre à marcher en direction des écuries pour récupérer ma jument et rendre visite à Seralyon. Qui devait s’impatienter ? Quoi qu’au travers de notre lien je la sentisse très calme. Donc tout allait bien. J’aurais aimé pouvoir déjà me lover contre l’arbre et l’observer voler. Devrais-je voler aujourd’hui ? J’aimerais sans doute… Cela me ferait grandement du bien. Mon père évoqua qu’on aurait pu se voir. Si je prévenais son seigneur avant. C’était vrai. Comment s’appelait son seigneur ? Aucune idée, le nom ne me venait pas.

« C’est vrai. Mais vous connaissez la nervosité des dorniens dès qu’on parle de Dragon. Seralyon est relativement bien dressée, mais elle n’apprécierait pas du tout qu’on lui lance une pique ou des flèches. Elle a quand même son petit caractère. Mais je crois que personne n’aimerait qu’on l’attaque gratuitement. »

J’essayais de répondre vite, pour éviter de laisser ma mémoire détruire la conversation au fur et à mesure. Déjà que je n’avais aucune idée de ce que nous avions dit au début. Je parlais de mon Ed avec un petit sourire, tripotant la lettre que j’avais hâte de lire. Je fronçai légèrement les sourcils à sa remarque.

« Il m’en envoie plusieurs fois par semaine ! J’ai même souvent des dessins de Seralya ! »

En peu absente ? Qu’est-ce que j’avais dit ? Je fronçais les sourcils en haussant les épaules.

« Oui, oui tout va bien. »


Je me dirigeai vers ma jument, que je ne laissai personne sceller à part moi. Je devais le faire. Même si sous le regard de mon père j’avais l’impression de faire des dizaines d’erreurs. Mais ma jument finit par être prête avec les sacs de selle attachés à son dos. Je vérifiais deux fois que je l’avais bien fait, peut-être plus, avant d’offrir un morceau de carotte à ma vieille jument qui avait une patience d’ange. Je sortis de sa stalle et elle s’ébroua, je tournai la tête juste à temps pour voir la scelle tourner sans tomber…

« C’est une manière de me dire que j’ai oublié de ressangler ? »

Elle me regarda et j’aurais juré qu’elle avait souri, je remis la selle en place, resserant la sangle au passage, avant de me hisser sur son dos et de lui frotter l’encolure.

« Allons-y père. »


En espérant qu’il passerait par le chemin dont j’avais l’habitude et ma jument aussi. J’avais perdu son nom… Tant pis.
   

DRACARYS
@Talya de Tyrosh  | #ffccff
   




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Made me promise I'd try. To find my way back in this life. I hope there is a way. To give me a sign you're okay. Reminds me again.It's worth it all.So I can go on endlesslove. MUSIC.
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