Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €


Et regarde-moi danser. - ft. Margaery

2 participants
Aladore Costayne
Sa Majesté des Oies

Aladore Costayne

Informations
Et regarde-moi danser. - ft. Margaery E7b42ad1bf976ef667cf389ffa7a1e62a556f42d
Ft : Daniel Radcliffe
Multi-Compte : Ashter Yarwyck - Lyanna Mormont - Catelyn Grafton - Oberyn Martell - Alyria Targaryen - Stannis Baratheon - Galladon Oldflowers - Maegor Wydman
Messages : 544
Date d'inscription : 02/09/2020
Présence : Présent
Personnage
Badges
3e Dracanniversaire
Multicompte


   
# 
Et regarde-moi danser
Tournoi de Hautjardin | An 308, lune 12, semaine 4

Plusieurs messages trônaient sur le bureau de lady Melior lorsqu’Aladore entra dans la pièce après avoir été quémandé par le mestre. En effet, celui-ci avait une bien triste nouvelle à annoncer au jeune chevalier. Son arrière-grand-mère paternelle, lady Elyn Oldflowers, était morte récemment à l’âge de 104 ans. Malgré l’âge exceptionnelle de la défunte et le fait que cela faisait des années qu’il ne l’avait pas vu, Aladore demeura triste plusieurs jours après cette annonce. Même l’optique de se rendre à Hautjardin pour le tournoi qui y était organisé par les Tyrell ne le ravissait guère. La mort de la centenaire lui rappelait trop celle de sa grand-mère, Gilliane, qui n’était autre que la fille de lady Elyn. Un pan de son arbre s’en est allé. Pour Aladore, c’est une perte énorme, lui qui est attaché à la famille, que ce soit de près ou de loin. Alors, ce n’est pas tout à fait le même Aladore que d’habitude qui fait partie du convoi Vouyvère en partance pour Hautjardin au tout début de la douzième lune de l’année trois cent-huit. C’est un Aladore un peu effacé, en recul, pensif, triste qui ne peut simplement mettre un masque et sourire. Il peut néanmoins compter sur la présence de sa fille Rhea qui se montre présente et compatissante pour lui. La jeune fille de douze ans et le petit Gillian étaient les deux seuls enfants du couple qui demeuraient encore à Darkdell. Melessa, la jumelle de Rhea, avait été envoyée en pupillage auprès de lady Alyce Graceford, une lointaine cousine tandis que le fils de cette-dernière, le jeune Orryn, était l’écuyer d’Aladore. Le chevalier ne pouvait qu’être fier de se voir confier un enfant pour son éducation martiale. Le jeune héritier était par ailleurs aux côtés de son mentor. Quant à Bertram, qu’ils retrouveraient sans aucun doute à Hautjardin pour le tournoi, il continuait son écuyage auprès de lord Cuy. Le garçon allait sur ses seize années et il ne faisait aucun doute que le garçon aurait bien grandi et changé depuis la dernière qu’ils le virent.

Le trajet de Darkdell jusqu’à Hautjardin fut interminable pour le chevalier. Le premier soir, il ne mit pas longtemps à s’endormir, épuisé moralement et exténué physiquement. Le lendemain, il devait faire l’effort de bien présenter. Aladore ne participait pas aux épreuves mais durant toute la semaine du tournoi, comme dans tout événement mondain, il ne faisait que croiser des têtes connues. Les tournois étaient la réunion de tous les nobles et c’était encore plus grandiose lorsque le tournoi se déroulait dans la capitale de région, organisé par la famille suzeraine. Puis, à la fin, était organisé un gigantesque banquet afin de célébrer les vainqueurs, notamment celui des joutes qui avait ainsi pu couronner la femme de son choix, reine d’amour et de beauté. Le banquet demeurait un banquet plutôt basique. Plein de monde. Plein de mets à déguster. De la musique. De la danse. Des rencontres. Des discussions. De la joie. De la bonne humeur. Mais aussi des pleurs. Des déceptions. Il y avait de tout. Au milieu de tout cela, il y avait surtout Aladore dont les pensées étaient encore bien loin. Il en avait perdu son épouse qui devait sans doute être auprès de leur fils, Bertram. Le chevalier lui, venait d’envoyer son écuyer auprès de sa famille qu’il avait vu plus loin. Les laissant seuls, profiter du temps qu’ils avaient ensemble, il s’isola dans son coin, balayant par la même occasion la salle entière, voyant tous ces visages présents. Beaucoup manquaient à l’appel. Ses pensées se dirigèrent immédiatement vers lady Olenna, lady Gilliane, lady Elyn entre autres. Ces trois femmes avaient marqué la vie du chevalier à des degrés bien différents. Profitant d’une coupe de vin donnée avec le sourire par une servante qui semblait en pincer pour le chevalier, Aladore ne daigna même pas la regarder en la remerciant, lui qui se montrait bien plus courtois à l’accoutumée. Il voyait au loin les gens se mettre à danser. C’était une coutume de s’adonner à la danse à chaque banquet, à chaque occasion. Il aimait bien regarder les gens danser. Cela lui évitait d’y aller lui et de montrer qu’il était plus maladroit que bon danseur.

- Papa ! Vous voilà ! Nous vous cherchions partout.

Lorsque ses yeux se baissèrent sur sa fille, il crut voir double un instant puis, éloignant la coupe de vin, accueillit dans ses bras son autre fille Melessa. Bien sûr, ils s’étaient revus quelques jours auparavant lorsque tout le monde arriva à Hautjardin pour les festivités et les épreuves. Mais la revoir était toujours un réel plaisir et le visage morne du chevalier prit de nouvelles couleurs plus chaleureuses. Le sourire aux lèvres, il souleva ses deux filles en même temps qui rigolèrent et le prièrent de les poser.

- Père, posez-nous, vous allez vous faire mal. Nous ne sommes plus si petites comme avant.

- Vous demeurerez toujours mes petites filles, mes amours. Où est votre mère ?

- Elle danse avec Bertram.

- Aaah. Et laquelle de vous deux souhaite danser avec moi ?

Les deux jeunes filles se regardèrent puis regardèrent leur père. Tous les trois s’étaient compris sans même qu’un mot n’ait besoin d’être utilisé. Quelques secondes plus tard, il était possible de voir le chevalier danser avec ses deux filles qui avaient le sourire aux lèvres. Certains regards étaient amusés. D’autres les ignoraient. Sûrement, y en avaient-ils qui critiquaient. Aladore s’en moquait bien sur le moment. Il vivait un moment heureux avec ses filles et c’est là tout ce qui comptait. La chanson terminée, les gens reformèrent une foule avant que d’autres ne continuent à danser. Aladore s’éloigna rapidement, laissant ses filles rejoindre leur mère. Lui se sentait soudainement oppressé par cette foule soudaine. Il s’éloigna du centre et attrapa une coupe de vin sur son passage. Il se retrouvait à nouveau seul et même si la compagnie de ses enfants ou de sa femme lui plaisait grandement, il savourait avec le même plaisir ce petit moment de solitude, loin des gens, loin des danses, loin des regards.


#9A7D0A : Aladore Costayne
#3C108A : Rhea Vouyvère
#38813E : Melessa Vouyvère

DRACARYS



First to rise.
by wiise
Margaery Targaryen
queen of nothing

Margaery Targaryen

Informations
Et regarde-moi danser. - ft. Margaery 8a2b2ca7cd0468571c735f880371895d2549aa36
Ft : Natalie Dormer
Multi-Compte : a. caron, t. greyjoy, r. royce, b. nerbosc, d. pommingham, r. baratheon, h. swyft, v. antaryon & h. karstark
Messages : 4584
Date d'inscription : 19/09/2017
Présence : Présent
Personnage
Badges
Voyageur
5e Dracanniversaire
2500 messages
Multicompte
L'incarnation
Time Traveler
+ de 150 RP
Intégration


   
# 

et regarde moi danser
Margaery & @Aladore Costayne

It was no use listening to demons, she told herself. They were liars. Deceivers. Untrustworthy to the core. Except when they weren't.



Voilà ce que tu es.* songea Margaery tandis que, tout sourire, elle faisait son entrée dans la grande salle de réception de Hautjardin. Tant de souvenir la traversait tandis qu'au tenture sombre de la commémoration de la veille, on avait remis les fleurs et bannières vert et or de la maison Tyrell et souligné les dix années de règnes de Willos de décorations plus somptueuse les unes que les autres. Cela détonnait presque avec la solennité de la soirée passée, tout à l'hommage qui avait été rendu à Mace Tyrell et à la sobriété du repas qui avait été offert par la suite. Désormais, tout n'était qu'étalage de richesse, de victuailles et de vin de la Treille, tout n'était que rire et musique. Comme dans ses souvenirs, songea Margaery tandis que son bras serrait celui d'Aegon, attirant son regard lilas auquel s'offrit le sourire de la nostalgie. Dix ans plus tôt, on avait célébré les noces de Loras et Cersei, dix ans plus tôt, on avait annoncé leur fiançailles dans cette même pièce. Elle se souvenait de la lourde excitation qui s'était emparée d'elle et ne l'avait lâché de la soirée, des retrouvailles dans les jardins attenant où, faisant fi des chaperons et des invités, ils avaient passé une partie de la soirée à parler de leur avenir et de leurs sentiments. Ils avaient changé, ils avaient été éprouvés, s'étaient disputés. Ils avaient perdus et ils avaient gagné. Et ils étaient toujours ensemble, les sentiments encore plus forts et vivaces qu'au premier jour. Elle avait craint de croiser Andrew ce soir, tout comme elle avait craint de le croiser, dix ans plus tôt, mais contrairement à la soirée du siècle dernier, elle n'était plus une jouvencelle prise dans un conte de fée. Elle était la Princesse. La mère de l'héritier du trône. Elle était irremplaçable, intouchable et elle était sur son territoire. Voilà ce que tu es avait-elle alors songé tandis que le regain d'assurance lui permit de retrouver le port droit et fier qu'elle se devait d'avoir en tout circonstance. Alors elle se prit au jeu, retrouvant l'éclatant sourire qui avait fait sa réputation, les yeux doux et emplis de bienveillance, les paroles suaves et compatissantes. Alors, elle redevint Margaery Tyrell, la princesse du Bief, la rose couronnée par un mariage d'exception. Trainant Aegon dans son sillage, elle embrassa sa joue, l'inclue dans ses conversations, vanta sa bonté et sa sagesse. Il ne serait peut être jamais roi des sept couronnes, mais il était le sien et la noblesse n'était qu'une suite de royaumes d'influences et de pouvoirs : malmenés par les décisions étranges, les rumeurs funestes et une discrétion qui questionnaient. Oui, ce voyage était aussi l'occasion de retrouver ce qu'ils avaient perdu, de redorer leur blason. En cela, nota-t-elle, ils étaient sans doute plus accessible que le jeune roi, entouré de sa reine-mère, de son régent, et de tout un tas de petites vipères qui ne changeaient guère du Donjon Rouge à ceci près que ces dernières étaient plus habituées au vertes contrées du Bief.

Elle discuta avec Willos, échangea quelques potins croustillants avec Daena avant d'abandonner Aegon à son royal petit frère pour faire le tour de quelques connaissances. A chaque pas, Margaery se sentait redevenir elle-même. Cette cour avait toujours été la sienne, celle des arts et des lettres, celle de la musique et des belles choses. On y conspirait autant qu'à Port-Réal, mais la simple couleur du Bief suffisait à rendre les complots plus élégants et les chuchotements plus poétiques. Si Aerion n'avait pas été si jeune, si influençable, s'il n'avait pas besoin de la présence de ses aînés, sans doute aurait-elle proposé à Aegon de s'établir quelques temps dans le Bief, de profiter des joyeusetés d'une cour où ils étaient appréciés et estimés. Mais la question ne se posait plus. Les rêves qu'elle avait eut de voir en Aemon une réincarnation de Loras s'étouffait sous le poids d'un protocole royal qu'elle ne pouvait que respecter et si cette visite dans le Bief lui offrait une grande goulée d'air frais, si elle se plaisait à voir les circonvolutions que certains faisaient face à ses enfants, elle savait qu'elle finirait par s'ennuyer loin du coeur de Westeros, loin de la cour royale. Elle avait finit par rejoindre Alla et Leona non loin des tables de bois vernis, et, son verre à la main, écoutait sa jeune cousine conter les derniers potins qui parlaient du mariage de son cousin, Hugh des Essaims à Taïna Redding quelques lunes plus tôt et du casse-tête logistiques que cela avait causé puisqu'en même temps se déroulait celui de la fille de Lord Randyll à Corcolline. Elle tâcha de garder un air détaché et indifférent lorsqu'elle découvrit que le désormais mari de la jeune Lady Rhoane n'était autre que le petit frère de son amour de jeunesse et considéra cela comme un signe de retraite, cherchant une porte de sorti pour éviter la suite de la conversation. Ce fut là qu'elle le remarqua. Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres tandis qu'elle chuchotait un mot à l'oreille d'Alla pour lui annoncer qu'elle les laissait et elle se fraya, tant bien que mal, un chemin entre les dames en grande robes et les seigneurs passant d'une table à l'autre. « Je suis preneuse. A moins que je n'arrive trop tard ? » fit-elle d'un ton faussement désolé, semi-amusée tandis qu'elle apparaissait à point nommé. « Mes salutations, Ser Aladore, il me semble que cela fait une éternité que nous ne nous étions pas vu. » Et pour cause. S'il était venu à Port-Réal pour le couronnement, il était certain que la jeune femme ne l'avait pas vu, trop occupée par Aegon, Aemon et le reste de la maison royale. En vérité, elle n'avait pas du lui reparler depuis le tournoi de Lestival, lorsqu'elle était encore la future reine, lorsqu'Aemon était encore en sécurité dans son ventre. Les années passaient vite, songea Margaery en regardant les petites filles qui accompagnaient le chevalier et lui rappelait que son propre enfant n'était plus le nourrisson de naguère.

Son attention demeura sur les deux jeune filles et son regard glissa à quelques mètres derrière où Aegon, qui semblait chercher quelque chose ou quelqu'un, la trouva. Il serait à ses côtés d'une minute à l'autre et cela lui donna une idée. « Mes dames, que diriez-vous d'un échange ? Si votre père est d'accord, bien entendu, je vous l'emprunte un instant et pour me faire pardonner, je vous propose une danse avec mon époux, le prince Aegon. » La mention des princes égayait toujours les visages des demoiselles et quoi qu'il fut sans doute bien vieux à leurs yeux, Aegon restait toujours d'une beauté à couper le souffle. Son regard violet semblait irréel, contrastant avec les mèches argents qui entouraient son visage, et un prince restait un prince, apportant dans le sillage de son titre, les histoires les plus romanesques et romantiques que les jouvencelles pouvaient lire. Elle se tourna légèrement vers le chevalier, un sourire en coin pour trahir son amusement. « J'aurais bien mis mon fils à disposition mais il est encore bien jeune pour toutes ces festivités et maintenant que nous avons une fille, il est plus que temps qu'Aegon découvre ce que c'est. » Du haut de ses cinq ans, Aemon était resté dans les appartements princiers entouré des nourrices et de ses petits frères et soeurs malgré le caprice qu'il avait manqué de faire en voyant qu'Aerion, lui, ne resterait pas. Mais Aemon n'était plus seul à présent et si, à son image, Gael restait plutôt dans ses jupes, la soeur jumelle de ce dernier ne tenait pas en place n'écoutant réellement que son père lorsqu'il s'agissait d'obéir aux ordres. Daenara n'avait que trois ans, mais l'amour qu'elle vouait à Aegon était palpable et s'entendait jusque dans ses babillages d'enfant et ses demandes de jouer avec le grand dragon que le prince lui montrait souvent pour la calmer. Profite de ta chance, mon amour, lui avait-elle dit lorsqu'il était revenu tout fier de son exploit tandis qu'elle, échevelée et cernée par le manque de sommeil, n'avait rien obtenu de leur fille, quand elle deviendra une véritable jeune fille, ce sera une autre histoire.  

La tempête des échos, Christelle Dabos, p178
crack in time



┗ THE PRINCESS ROSE ┛
We've been living on a fault line and for a while, you were all mine. I've spent a lifetime giving you my heart I swear that I'll be yours forever : 'til forever falls apart