[EVENT] Tournoi des Jumeaux : le tir à l'arc

Plus petite épreuve, moins spectaculaire que celle des joutes, le tir à l'arc reste néanmoins une épreuve plébiscitée par les hommes de tous âges. Plus longue, plus lente, plus silencieuse aussi que ne le sont les joutes - entre les hennissements des chevaux, les cris des spectateurs à chaque choc reçu ou donné et les lances qui se brisent - le tir à l'arc reste une épreuve phare que l'on retrouve dans chaque tournoi digne de ce nom.

Ici, il n'est nulle question de force ou de stratégie. Ici, seule l'adresse, la patience et la dextérité comptent. C'est donc par une belle journée ensoleillée que s'ouvre l'épreuve du tir à l'arc. Située à l'extérieur des Jumeaux, non loin  des rives occidentales de la Verfurque, plusieurs cibles s'alignent à une dizaine de mètres de la ligne où devront se poster les participants à l'épreuve. Chacun dispose de trois flèches pour tenter de les placer toutes le plus près possible du coeur de la cible. Le champ de tir, délimité par des poteaux de bois auxquels sont attachées des cordes, est baigné de soleil et, si certains estiment que cela ne rendra l'épreuve que plus facile, d'autres ont un avis bien différent. En effet, vu l'orientation des cibles, le soleil risque d'aveugler les concurrents, surtout lorsque celui-ci viendra faire briller ses rayons sur les eaux tumultueuses de la Verfurque.

Bénédiction des Dieux ou difficulté supplémentaire ? Les invités de la Maison Frey sont curieux de le découvrir et, tandis que les participants se préparent, parmi les spectateurs, les paris vont bon train !

L'émissaire de la famille avait échangé avec tous les convives qu'il avait pu, les remerciant de leurs présences, demandant des nouvelles des membres de leurs familles qui n'avaient pas pu se joindre au mariage et à bien d'autres sujets. Car tel était son rôle fait ressentir aux invités qu'ils étaient les bienvenus aux Jumeaux. L'être solitaire qu'il pouvait être dans les heures sombres savait aussi briller à la lumière quand il s'agissait des affaires de la famille. Ne voulant pas participé au tournoi pour pouvoir jouer la carte de la diplomatie, il avait tout de même décidé répondu au défi de l'arc.

Perwyn s'était prêté au jeu pour le mariage de l'héritière des Jumeaux avec un des frères du suzerain du Conflans. Sa famille était bien présente autour de lui et il savait que s'il venait d'échouer, cela lui serait rappelé, pour ne pas dire amplifier pendant des lunes. Le chevalier connaissait le terrain, mais les rayons du soleil venaient gêner sa vision. Il avait trois flèches à lancer et pourtant, dès la première, il avait du mal à bien visualiser le centre de la cible. Maudissant le soleil, il lâcha sa prise sur la corde et son tir se retrouva bien loin du centre. Il en était fini de lui, les moqueries des siens allaient arriver de plus belles. Perwyn en faisait d'un bel émissaire des siens, ou se souviendrait de lui, comme lui qui ne savait pas viser.

Portant, un regard dans la foule, il la chercha elle, mais n'arriva pas à la visualiser. Ne viendrait elle pas le soutenir ? Finalement, il inclina la tête vers des membres de sa famille et se concentra de nouveau. Respirant, il encocha sa deuxième flèche, il visualisa le centre et sans réfléchir laissa partir la flèche qui vint se planter au centre de la cible. L'honneur était sauf pensa t-il ! La troisième flèche, il devait faire aussi bien, mais malheureusement son tir fut à l'image du premier. Il était loin d'être dans les favoris gagnants à présent, enfin, c'est ce qu'il imaginait. Le chevalier des Jumeaux laissa la place à un nouveau participant, qui sait, il n'y aurait peut-être pas qui lui qui serait ébloui par le soleil et son parfait tir deux pourrait l'aider du moins à ne pas être le dernier. Rien que pour sa fierté personnel et ne pas être la risée des siens, il ne devait pas être le bon dernier.

C’était un grand moment pour le jeune Lord Lyman Darry, il était un jeune seigneur qui venait tout juste d’arriver à l’âge adulte, sa famille autrefois l’une des plus puissantes du Conflans restait assez influente et ses liens avec les Frey étaient des plus étroits. Depuis la mort de son père à Winterfell, Lyman avait dû apprendre avec le soutien de sa mère, de son mestre à gérer un grand domaine. Cet événement était un symbole de réjouissance, enfin, depuis de nombreuses années un déplacement n’était pas synonyme de guerre, de mort, d’une tragédie quelconque. On lui avait déconseillé les joutes, il avait dû s'y résoudre, on ne voulait pas que le précieux jeune Lord de Darry-le-Château puisse s’y blesser malencontreusement. Il comprenait. Mais aujourd’hui il y avait l’espoir de s’amuser un peu, de montrer que son entraînement n’était pas totalement vain. Même s’il était jeune, qu’il avait la boule au ventre, que le stress et la peur de décevoir ceux qui étaient là pour voir les archers était présent, il allait aller au bout de cette épreuve.
“Pas de quoi… S’inquiéter… Je sais faire.”
Lyman marchait sur le sol de terre battue, il entendait le clapotis de la Verfurque, le soleil lui frappait le visage comme pour le réconforter. Un petit geste pour l’assemblée des spectateurs, un sourire de circonstance, le plus charmeur possible comme lui disait toujours sa mère. Ses deux tantes, mariées à des Frey, étaient venues le soutenir. Mais son regard portait surtout sur la jolie Walda Frey. D’un seul coup, la tâche lui paraissait plus importante.

Il sentait son souffle s’emballer un peu. Il bandait son arc, imaginait le sourire de Walda Frey. Il lâchait un première flèche, peu de sur de lui. Il failli de peu pour sa flèche ne se plante dans le sol ; Elle pendouillait maladroitement sur le bord droit de la cible. Deuxième tir, cette fois, Walda Frey s’était évaporée de son imagination, seulement l’espoir de ne pas être trop honteux. Il tirait mieux, pas au centre, pas un excellent tir mais un peu mieux figé dans la cible. “Un tir moyen” aurait dit son instructeur.

Il se tournait de nouveau vers le public, plus assuré, son sourire était revenu. Walda Frey était toujours là, elle chuchotait avec une amie. Que pouvait-elle dire ? Quel était le sens de cette discussion ? Parlait-elle de lui ? Il n’avait plus de temps, il fallait tirer une troisième fois. Il ne prenait pas le temps d’inspirer, le troisième trait partait. Médiocre, la flèche se plantait sur l’extrémité haute de la cible, loin du centre. Il n’y avait plus de sourire sur le visage du jeune lord, il n’y avait plus de Walda Frey sans son esprit.

Voilà une épreuve qui était bien plus à son goût. Le tir à l’arc ne nécessitait nulle démonstration de force. Ici, seules la patience, l’adresse et la maîtrise de soi importaient vraiment. Le temps était absolument radieux aujourd’hui et il faisait presque chaud, si bien que Jorrel n’avait revêtu qu’une tenue en tissu léger et des bottes en cuir noir souples pour l’épreuve du jour. C’est en donnant le bras à son épouse qu’il avait rejoint le lieu où se déroulerait l’épreuve du tir à l’arc. Melissa avait insisté pour porter son arc jusqu’au lieu de l’épreuve, ce qui l’avait fait sourire. Sa jeune épouse ne cessait de le surprendre et plus le temps passait entre eux, plus il se prenait d’affection pour elle. « Oh c’est magnifique! » s’exclama-t-elle en arrivant sur place.

Effectivement, le lieu choisit pour l’épreuve avait du charme mais Jorrel n’aurait guère le temps de l’admirer car là où Melissa ne voyait qu’un beau paysage baigné de soleil, lui voyait les cibles qui n’attendaient plus que ses flèches, ainsi que ses adversaires déjà sur place, parmi lesquels il reconnu les étendards des Maisons Frey et Darry. Le sien claquait également au vent et il regretta que son père ne soit pas là pour le voir. Son père s’était excusé auprès de lui lors du petit-déjeuner car la fatigue et ses vieilles douleurs de guerre le faisaient à nouveau souffrir mais il lui avait promis qu’il viendrait l’encourager si les douleurs s’atténuaient au fil de la journée. Le Mestre de la Maison Frey était venu le voir tandis que Melissa et lui s’étaient mis en route pour rejoindre l’épreuve. Peut-être a-t-il pu le soulager? Jorrel l’espérait car il comptait bien briller dans cette épreuve qui lui correspondait bien mieux que les joutes. « Bonne chance! » fit Melissa en lui rendant son arc et Jorrel lui abandonna son bras pour rejoindre ses adversaires, non sans lui avoir déposé au préalable un doux baiser sur le dos de sa main droite.

Il marcha d’un pas décidé, saluant les hommes auxquels il allait se mesurer en passant près d’eux. Une fois à la place qui lui avait été désigné, près de l’étendard de la Maison Erongué, Jorrel  fit jouer la corde de son arc pour la détendre un peu puis leva le nez vers le ciel, afin de déterminer d’où provenait le vent qui lui ébouriffait de temps en temps les cheveux. Ne lui restait désormais plus qu’à attendre que le responsable de l’épreuve ne leur permette d’encocher leur première flèche.

C'était avec une certaine nervosité que Brandon s'était préparé à cette épreuve de tir à l'arc. Néanmoins, cette appréhension n'était rien en comparaison à celle ressentie pour les joutes. Le tir à l'arc demandait moins de force ou d'agilité, il fallait simplement savoir se contrôler, contrôler son souffle et sa posture. Il se souvint avec une certaine nostalgie les conseils de sa grande soeur quand il se trouvait encore à Winterfell, et aussi sa jalousie à son égard. Tout cela paraissait si loin désormais qu'il arrivait à l'âge adulte.

S'il aurait pu s'émerveiller du paysage de l'épreuve, ce ne furent que les cibles qu'il remarqua, comme tous ces adversaires. Bien que fatigué, Brandon était plus confiant que durant les joutes, arborant une fière allure, habillé des armoiries des Stark, la maison des loups sont il était le seul représentant. Jetant un regard entendu à sa soeur Sansa (@Robb Stark ), il lui adressa un doux sourire avant de s'installer à sa place toute désignée. L'étendard de la maison des loups à ses côtés, le jeune homme expira et inspira lentement, tâchant de faire le vide dans son esprit. Il devait oublier ses tourments, les rêves qui l'assaillaient un peu trop. Il n'avait rien d'un chevalier, simple écuyer - et plutôt médiocre songea-t-il avec amertume, il ne voulait pas terminer dernier, pour l'honneur et celui des siens. Son premier tournoi ne devait pas être un échec total. Fermant les paupières un instant, il les rouvrit, attendant qu'on leur donne l'autorisation de tirer.


Lancés de dés : 5-6-3

Une nouvelle manche commençait, Perwyn avait l'impression d'y être un charlatan. Là, avec bien d'autres hommes de bonnes familles, il faisait racine. Comme l'arbre que les Nerbosc priaient. Encore une fois, il la cherchait du regard et le chevalier l'aperçut enfin. Elle était venue, toute son affection à son égard fit irruption. Elle était venue. Il n'en revenait pas et pourtant, le Frey allait devoir se concentrer, devant faire mieux que la manche précédente. Soufflant un grand coup, il regardait la cible, mais c'était plus fort que lui, il ne pouvait s'empêcher de lancer un regard vers elle. C'était horrible, à cet instant, Perwyn aurait préféré se tenir près d'elle qu'à participer à cette épreuve, mais il devait fait honneur aux siens. Ce n'était pas Delya qui devait briller comme l'or le faisait au soleil, mais bien sa famille, les Frey.

Fermant les yeux, il s'imposa de la concentration et provoqua le vide dans son esprit. Il n'y avait plus que la cible et lui. Il fit déverser ses trois flèches l'une après l'autre, et ce ne fut que malheur. Elle ne lui provoquait aucune chance, ses flèches furent à chaque fois trop loin de la cible pour l'emmener vers les hautes sphères. Son objectif n'était pas de gagner, mais bien d'au moins ne pas humilier les siens.

Reculant de quelques pas, il laissa place aux autres participants et encore une fois, il fut impressionné par les tirs de Desmond Mallister, il n'était pas ici pour faire l'étoile de Mer, cela était certains. Il était comme le lierre, résistant. Se retournant, il salua de la tête Delya et espérait pouvoir échanger avec elle dans le petit salon à la fin des épreuves.

Sa première prestation était honorable. Ses flèches avaient atteint leur cible mais Jorrel n'était pas satisfait de lui-même. Il aurait pu largement faire mieux. A La Roselière, lorsqu'il s'entraînait seul à l'arrière du château, il faisait toujours merveille, se prouvant à lui-même qu'il excellait au tir à l'arc, un art qui demandait patience et adresse, des qualités dont il s'était convaincu qu'il en était pourvu. Mais peut-être n'était-ce qu'une illusion. Peut-être n'était-il réellement adroit que chez lui, loin de la tension d'une épreuve officielle? Si même cela le mettait dans cet état de nervosité et de doute, que vaudrait-il dans les réelles conditions d'une bataille, où chaque flèche tirée pourrait signer la mort de sa cible?

Jorrel se racla la gorge et tâcha de se reconcentrer, n'osant jeter un regard vers les spectateurs, de peur de croiser celui de son épouse qu'il était certain d'avoir déçu ou pire, de son père. A la place, il écouta attentivement l'annonce du classement provisoire et observa du coin de l'oeil ses adversaires. Qu'un homme aussi expérimenté que Desmond Mallister soit en tête ne l'étonnait guère. Toutefois, son orgueil de jeune homme désireux de faire ses preuve face à ses pairs plus âgés le poussait à vouloir se mesurer à lui. A vouloir rattraper sa position de numéro un et mieux encore: à le dépasser.

Ainsi se motiva-t-il pendant que l'on reculait les cibles de dix mètres. Puis, respirant doucement pour calmer les ardeurs de son coeur, Jorrel se concentra, inspira, expira, visa et tira.

L'unique souvenir qu'il avait de sa mère était ici. Sur les rives de la Verfurque, un endroit qu'elle aimait tout particulièrement. Il se souvenait seulement de la douceur de l'étoffe qu'elle avait étendu à même l'herbe, de son odeur qui emplissait l'air. Et s'il ne se souvenait pas précisément des traits d'Annara, le soleil accroché à ses cheveux cuivrés l'auréolant d'une couronne de lumière et d'or était resté ancré dans sa mémoire comme le lierre tenace sur les pierres des Jumeaux. De ce jour, rien d'autre n'était resté. Rien sinon son affection de mère que Wendel portait en lui comme un trésor fragile et précieux.

Alors qu'il foulait la piste des archers pour rejoindre sa position de tir, Wendel se sentit flancher. Il n'était pas sûr d'en être capable. Son regard clair se porta vers les tribunes où siégeait Patrek Mallister, le vainqueur de la même épreuve à Port Réal, celui-là même qui lui avait tout appris. En signant de son nom le registre d'inscription, il avait franchi le point de non retour. Qu'il le veuille ou non, le jeune Frey ne pouvait pas échouer et encore moins se dérober.
Pour se redonner une contenance, Wendel observa ses concurrents qui se positionnaient à leur tour. L'attention de tous s'attardait longtemps sur ser Desmond (@Jasper Rougefort), aussi redoutable que son cousin, un arc à la main. De par sa position auprès des Aigles de Salvemer, Wendel avait eu maintes occasion de le côtoyer et de le voir à l'œuvre. Il était indéniablement le favori de cette épreuve et Wendel savait que le sang-froid et le flegme de cet homme ne se laisseraient pas émouvoir par autant d'attentes placées en lui, bien au contraire. Wendel, lui, personne ne l'attendait vraiment et cette position là lui convenait, il s'efforcerait seulement de se hisser à la hauteur des Mallister qui lui avaient servi de modèles.

Alors que les cibles étaient à une distance confortable, Wendel se plaça avec rigueur et concentration. Le bras tenant la hampe de son arc tendu devant lui, son oeil fort aligné avec la pointe de ses flèches et le coeur de la cible, Wendel décocha ses premiers traits. L'un d'entre eux s'était rapproché du centre mais l'ensemble demeurait médiocre et il tint sans grand panache le milieu du classement.

Pour la deuxième manche, les cibles s'éloignèrent un peu plus. Wendel regagna sa place avec l'intention de se montrer un adversaire plus coriace. Il était loin de prétendre égaler les exploits de Desmond Mallister. Alors qu'il bandait son arc, le clapotis de la rivière sur les racines plongeant dans ses eaux fraîches et le cri d'un héros vinrent envahir son oreille. Et de nouveau, la couronne de soleil s'imposa à sa mémoire et accapara son esprit. Il ne se vit pas lancer les trois flèches suivantes et ce n'est que lorsque le héraut annonça la fin de la manche qu'il porta son regard vers sa cible.

Lancers de dés:

Il semblait à Sansa que malgré les déconvenues de son frère dans l'arène, à l'occasion du premier jour ce tournoi, elle se faisait plus légère les heures passant. Comme si ce voyage loin de son fief lui permettait de laisser en arrière les horribles tristesses qui l'y avaient gagné, à son grand soulagement. Elle avait sourit plus fort et plus sincèrement qu'elle ne l'avait fait depuis des semaines. Son époux avait même discrètement souligné l'allure apaisée de son visage d'or, quand elle avait applaudit, avec la foule, l'entrée des participants pour cette nouvelle épreuve de tir à l'arc. Elle avait été attendrie par cette douce parole, plus qu'elle ne l'avait été par son Seigneur depuis bien des semaines.

A la vision de son frère, arc entre les doigts, carcan sur le dos et doigts enroulé comme un lierre autour de sa flèche, elle s'était souvenue d'un passé trop précieux pour être oublié.  Elle avait vu Winterfell, sa soeur @Arya Stark s'appliquant à viser sur les cibles en foin qu'avait conçu le maître d'armes à la fratrie Stark pour leur entraînement, n'espérant sans doute pas qu'une jeune fille soit plus douée à ce jeu-là que le trop jeune @Brandon Stark au même ouvrage. Ce souvenir, qu'elle avait raconté avec beaucoup d'affection à Hoster en chuchotant, l'avait beaucoup émue. Elle songea qu'il faudrait qu'elle écrive à sa petite soeur, chose qu'elle n'avait pas faite depuis trop longtemps, et alors qu'elle pensait à cela, elle ne lâchait pas son frère du regard, l'admirant prendre racine dans le sable alors qu'il se concentrait pour viser sa cible. Le résultat ne fut pas mauvais, mais les autres furent meilleurs, pour le premier tour.

Agrippée à la rambarde, debout dans les gradins, Sansa restait silencieuse alors que son frère décochait de nouvelles flèches de son arc pour le deuxième tour. Elles furent meilleures que les premières, ce qui la rassénéra. Il n'était pas difficile de voir toute l'application que Bran mettait à ce tournoi, malgré sa fatigue manifeste, et toutes les autres excuses qu'il aurait pu trouver pour déclarer forfait. Il devait le savoir, elle le lui répèterait, si nécessaire : sa famille était fière de lui.