Who is she ? ft. Arya Stark

Mon étonnement fut total face à cette colère bien trop brusque qui me semblait injustifié alors que le fait évoqué était que Nymeria n’aimait pas l’odeur de la bourse. Aucune insulte contre sa maison ou sa personne. Pourquoi cette colère si violente brusquement ? Cela n’avait aucun sens. Mes sourcils se froncèrent de plus en plus face à ses mots plus qu’injustes. Mes mots précédents n’étaient que pour dire qu’elle n’aimait pas cette odeur.

« Il n’y avait aucune menace dans mes mots. Si vous avez entendu que ma louve voulait attaquer, vous vous êtes mépris. Elle n’aime juste pas l’odeur de la surelle. Quant à votre frère, c’est mes condoléances qui vous sont présentés et pour votre blessure, mes vœux de rétablissement. »

Il n’avait rien compris à aucun de mes mots ! Quel triple abruti et cette colère ?! C’était complètement disproportionnel. Il venait presque de m’ignorer et de mal me parler. Mes sourcils se froncèrent davantage et mes doigts claquèrent pour ramener ma louve à mes pieds.

« Votre frère ne se serait pas attendu à ce que brusquement vous vous mettiez en colère alors que mes questions se posaient et que le sujet de votre archerie à cheval m’intéressait. »

C’était bas de se servir de son frère, mais qu’importe. Mon corps entier s’était hérissé de colère et pourtant, ma voix restait calmement glaciale alors que mes yeux soutenaient son regard sans la moindre peur ou hésitation. Son explication était simple et efficace, il n’aurait pas fallu autre chose et nul besoin de se mettre en rage pour rien :

« Mais il est regrettable que vous souffriez autant. Et il est compréhensible que vous preniez ainsi de la surelle. »

Par les Anciens… Il me fatiguait, c’était affreux. Mes doigts vinrent penser la base de son nez et ma politesse fut forcée :

« Passez une bonne journée. »

Il me fallut encore attendre qu’il disparaisse pour laisser éclater une partie de ma frustration avec une insulte grognée à voix basse :

« Pauvre con… »

D’accord, c’était bas, mais il s’était énervé pour rien… Enfin il me semblait ! Mon regard glissa vers ma Louve qui avait toujours légèrement le poil dressé :

« Y avait-il quelque chose de mauvais dans mes mots ? »

Elle semblait ne pas avoir d’avis à la question. Mon soupir s’extirpa de mes lèvres avant qu’il ne soit le moment de retourner à l’entraînement. Autant se passer les nerfs en faisant quelque chose d’utile.