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[-18] Dentelle de Myr et passion dornienne [PV Ulwyck Uller - Arianne Martell]

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An 299, quelques jours après l'embrasement de Dorne, Lancehélion

L'amour n'a pas de prix. Il ne s'achète pas mais rien ne vous empêche de couvrir la femme de votre cœur des plus beaux atours et de plus beaux présents, non pas pour perpétuer la flamme de votre passion ou pour racheter vos fautes mais simplement parce que la plus belle des femmes mérite ce qu'il y a de mieux. Ce fut dans cette optique qu'Ulwyck profita du passage à Westeros à la recherche de nouvelles sources de textiles mais également de nouvelles influences, qu'Ulwyck les invita à venir créer une robe pour la princesse de son cœur, Arianne Martell. Bien que le prix était exorbitant, il estimait qu'il était naturel de payer une telle somme pour couvrir son amante de cœur des meilleurs tissus et parures. Ils étaient venus à plusieurs mais à présent, il ne restait plus qu'une femme qui prenait les dernières mesures sur la Princesse. A en juger par son physique, elle devait avoir leur âge. La chevelure auburn, des tâches de rousseur sur le visage et une peau légèrement hâlée, sans doute un héritage de son métissage. Uwlyck, les observait toute deux. Arianne ne devait sans doute pas apprécier de rester ainsi immobile mais c'était un mal pour un bien. Le Uller lui était vêtu de tissus fin aux coloris de la maison Uller. Une dague accroché à sa ceinture, il mangeait calmement quelques raisins. Leur goût était délicieux quoi qu'il appréciait nettement les mets plus épicés. A côté de lui reposait sur la table une coupe de vin dornien. De quoi accompagner le raisin qu'il mangeait avec un nectar issu du travail de ce fruit.

« Les coloris de la maison Uller sont fait pour toi Arianne. Ils mettent admirablement en valeur ton teint. Aurez vous bientôt fini de vous l'accaparer tailleuse, je vais finir par être jaloux de voir vos mains se balader sur ce corps sensuel. »

Le Dornien émit un petit rire joyeux. Comment pouvait-on être jaloux de quiconque lorsqu'on s'appelait Ulwyck Uller ? Il n'y avait qu'à voir le regard qu'Arianne posait sur lui à toute heure de la journée pour comprendre qu'entre eux, il se passait quelque chose d'inexplicable et de presque dérangeant pour toute autre personne non habituée à cela.

« Quelques minutes tout au plus, Ser Ulwyck. Cela ne devrait plus être long !»


Le jeune homme vida son verre de vin et s'en resservit un nouveau avant de se lever et de s'avancer dans la direction de la femme affairé à prendre ses dernières mesures et la pauvre princesse prise au piège. Passant dans son dos, il s'abaissa légèrement pour effleurer les épaules d'Arianne à l'aide de ses lèvres. Un simple touché, presque une caresse fugace et subtile avant de faire rapidement le tour de sa belle pour se poster autour de la tailleuse. L'air fier et confiant, le chevalier se mit à parler calmement tout en montrant la merveille de femme qui se tenait devant lui, d'un geste de la main.

«Avez vous déjà eu l'honneur de travailler sur un corps aussi parfait ? Ses courbes enchanteresses et la douceur de sa peau mmmmh un vrai régal. Ne soyez pas intimidé par tant de beauté, vous ne risquez pas de vous y brûlez les yeux, que du contraire.»
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Cela faisait déjà plusieurs minutes que cette couturière tournait autour d’Arianne. Et il fallait bien avouer que la jeune femme n’était pas d’une patience légendaire, surtout pour ce genre de chose. Mais Ulwyck avait absolument tenu à offrir au soleil de Dorne, une robe de dentelle venu de Myr. Et bien sur la robe était jaune et rouge comme les couleurs de la maison Uller mais également très proche du soleil orangé de la maison Martell. La princesse essayait de rester immobile pendant que la couturière tournoyait autour d’elle, prenant des mesures, piquant des aiguilles à certains endroits afin de marquer le tissu. Les doigts fin de la tisserande étaient précis et piquait avec agilité sans jamais effleurer la peau hâlé de la belle. Mais Ulwyck aussi impatient qu’il était, commençait à s’impatienter. Cela fit naître un fin sourire sur les lèvres d’Arianne qui se mordit la lèvre inférieur afin de ne pas rire à la réflexion de son amant de cœur.  La pauvre femme était complètement absorbée par son ouvrage et y mettait tout son cœur dedans. Au moins le travail était bien fait. Elle s’excusa rapidement.
« Ahaha, toutes les couleurs me vont bien, tu devrais le savoir non ?! Mais je pense que les couleurs Martell sont celles qui me vont le mieux et elle pourrait t’aller à merveille. N’écoutez pas ce rabat joie, prenez le temps qu’il vous faudra. Au moins je pourrais lui faire tourner la tête et le mener par le bout du nez. »

La belle princesse eut un regard malicieux envers la couturière qui continuait de tourner autour d’elle. Ulwyck s’approcha tournant autour d’elle, comme un félin autour de sa proie. Il lui vola un baiser déposer sur son épaule avant de se poster près de la couturière d’un air fière. Cette fois-ci Arianne n’y tint plus, et éclata de rire. Les soubresauts que cela créa auraient pu faire défaut à la tailleuse qui enleva l’aiguille aux derniers moments afin de ne pas piquer la peau délicate de la brune. La princesse tenta de calmer son fou rire afin de reprendre un peu de sérieux pour que la jeune fille puisse terminer sous travail. Si la belle était impulsive, son amant de cœur l’était visiblement encore plus. Elle respira profondément, se calmant petit à petit laissant la couturière terminé.
« Je crois qu’elle n’est guère impressionné par la princesse de Dorne. Ce n’est pas la première fois qu’elle s’occupe d’embellir ce corps qui te fait baver mon brave. »

Rapidement, la rouquine termina de prendre les mesures et pu libérer Arianne du tissu qu’il l’enroulait. La brune descendit du petit marchepied sur lequel elle était montée. Elle récupéra sa dague et ses bijoux qu’elle avait dû ôter pour l’occasion. La couturière se tourna vers la princesse.
« La robe sera prête dans deux jours Princesse.
-Je vous remercie. »

Arianne se tourna vers Ulwyck.
« Laissons là travailler. Tu ne voudrais pas retarder le moment où tu me verras dans cette robe que tu m’as si généreusement offerte ?! »

La brune l’entraîna à l’extérieur, sous le soleil de plomb de Lancehelion. La belle fit attention de rester bien dans l’ombre afin de ne pas exposer sa peau au soleil brûlant de la journée.
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Arianne ne croyait pas si bien dire même si en réalité ce n'était pas par le bout du nez qu'elle le menait mais par une autre extrémité.  Elle avait évoqué le fait qu'il porte les couleurs des Martell. La Princesse de Dorne se montrait-elle insistante pour qu'il la prenne pour épouse ? Ulwyck n'avait jamais aimé cette idée d'être unie à une seule femme. Il était suffisamment égocentrique pour se dire qu'il en méritait plus d'une mais vu les mœurs légères de sa région natale, il n'avait jamais ressenti le besoin de prendre une femme en épousailles mais pour ce corps, ces yeux et cet esprit farouche, que ne serait-il pas prêt à faire ? Il n'eut pas le temps d'y réfléchir. Arianne l'entraîna à l'extérieur de la pièce. Les deux jeunes gens marchèrent dans l'ombre calmement. Le Chevalier de Denfert passa une main autour des hanches de la Princesse de Dorne et lui murmura quelques phrases à l'oreille.

« Cette robe, je me ferai un plaisir de te la voir porter mais je me ferai un délice de te l'enlever. »

En terminant sa phrase, il lui mordilla sensuellement le lobe de l'oreille avant de le relâcher et de resserrer la prise de son bras autour des hanches de son amante de cœur. Son corps était un appel au vice, à la débauche et son esprit pouvait vous conférer toute la force, toute la vigueur, tout l'espoir du monde, même à l'être le plus affaibli du monde. Il était temps de remettre cette histoire de mariage sur le tapis. Il y avait bien longtemps que la lance avait transpercé le soleil. Il n'avait aucun doute qu'elle désirerait l'épouser. Quelle femme ne le voudrait pas ? Le tout était d'obtenir sa main auprès du Prince Doran. Vu la tournure des récents événements, il serait sans doute plus enclin à la donner à un dornien pure souche. Un vrai de vrai!

« Tu aimerais me voir dans tes couleurs, mon soleil ? Devrais je faire ma demande au Prince ton père ? Nous unir montrerais que Dorne n'est plus soumises mais tournée uniquement vers elle même. Quel autre homme pourrait pourrait épouser la Princesse héritière de Dorne, si ce n'est moi ? Qui d'autres pourraient lui concevoir les plus beaux et les plus forts des enfants ?»

Son visage affichait un air convaincu, ses yeux une assurance et une arrogance sans borne. Au coin de ses lèvres se dessinaient un sourire charmeur. A l'aide de son bras autour de sa hanche, il l'attira vers lui et la poussa doucement contre un mur, à l'ombre. Ses lèvres se posèrent sur les siennes avec passion. Il avait envie d'un simple baiser de la femme qui le brûlait de l'intérieur et quand le Uller avait envie de quelque chose, il faisait en sorte de l'obtenir sans réfléchir aux conséquences. Il mit rapidement fin au baiser pour l'enlacer contre lui. De sa position Arianne pouvait sentir tout de suite que son preux Chevalier étai toujours autant en forme que lors de leurs derniers ébats.

«Prince Ulwyck ? Cela sonne assez bien à l'oreille. Si cela arrive un jour, mon frère risque de s'étouffer de surprise ha ha ha ! Je vais finir par croire que chez les Uller, nous n'aimons que Princesses et Prince, mon soleil.»
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La main du jeune homme autour de sa taille fit naître un sourire sur les lèvres d’Arianne. Elle ne dit rien mais elle le poussa gentiment quand il lui avoua qu’il préférerait sans nul doute lui enlever ce bout de tissu que de voir la robe recouvrir son corps. Il ne changerait pas, jamais. Mais la jeune femme savait qu’elle possédait un certain contrôle sur son amant de cœur, contrôlant bien plus ses désirs qu’Ulwyck. Elle choisissait toujours le moment pour s’unir à lui et lui offrir son corps sans aucun scrupule. Alors la journée, quand il n’était pas dans une brûlante étreinte, c’était un jeu de séduction, du chat et de la sourie. Cela l’amusait grandement.
« Du moment que tu ne me l’abîmes pas pendant que tu la retires, tu seras libre de l’ôter autant de fois que tu voudras. »

Ulwyck embraya sur l’idée de leur union. Rien ne ferait plus plaisir à la jeune femme. Trop longtemps elle avait lutté contre son père dans les parties qu’ils se proposaient l’un l’autre pour ce mariage. Entre les prétendants plus vieux les uns que les autres que Doran lui proposait que la belle ne pouvait que refuser, et les beaux, jeunes et bons prétendants qu’elle lui proposait et qu’il refusait inlassablement. Mais désormais Dorne était indépendante. Le Prince régent avait toujours voulu qu’elle épouse quelqu’un qui n’était pas dornien, surement dans le but d’une alliance. Mais désormais il fallait penser autrement. Ils n’allaient surement pas vouloir faire une alliance extérieure pour le moment, et donc Arianne avait les mains libres pour épouser un dornien. Et son cœur lui disait Ulwyck. Son père avait bien épousé sa mère par amour, même si ce mariage c’était soldé par le départ de Lady Mellario pour Norvos. Mais la brune espérait bien que son père céderait cette fois pour un Uller.

C’était une famille des plus prestigieuses à Dorne. Et les Martell avaient visiblement un faible pour cette maison entre Oberyn et Arianne. Ce que la jeune femme espérait désormais c’était que lorsqu’Ulwyck ferait sa demande à son père, que ce dernier ne refuse pas pour le caractère trop impulsif du jeune homme. C’était un risque, un grand risque. Mais la brune allait mettre en place les pièces de son jeu de cyvosse afin de ne convaincre son père d’accepter, ne lui laisser aucune marge de manœuvre pour refuser cette union. Il fallait réfléchir finement, se montrer plus malin que lui, plus intelligent, plus prudent. Chose pas facile du tout. Quand le Prince avait une idée en tête, ou une réticence, lui faire changer d’avis n’était pas chose facile.
« Bien sûr que j’aimerais te voir dans les couleurs du soleil de Dorne. Mais je crains que nous allions devoir patienter encore un peu avant que tu fasses ta demande à mon père. Même si nous sommes en train de nous proclamer indépendant, je veux être sûr que l’on ait toutes les pièces de notre côté. J’ai peur que ta fougue soit un motif suffisant à ses yeux pour refuser. Il faut lui montrer que je suis plus que digne de lui succéder et que je peux maîtriser ma propre impulsivité et ta fougue qui te caractérise tant et que j’aime tant…Une fois chose faite, nous devrons prier les Sept pour que mon père t’accorde ma main. Mais je ne doute pas que nous arriverons à le convaincre. »

Elle ferait tout ce qu’elle pouvait pour cela. Le dornien l’attira contre lui, et la fit reculer contre le mur en l’embrassant fougueusement. Dans les bras de son amant, elle pouvait nettement sentir que la virilité de ce dernier n’était pas à prouver. Un sourire s’étira sur ses lèvres, il était tellement prévisible. Elle éclata de rire quand ses chevilles doublèrent de volume.
« Certes, mais fait attention, ce serait dommage que tu ne puisses pas passer la porte de mes appartements avec tes chevilles qui m’ont l’air d’avoir pris un peu de volume. »

Elle lui vola un doux baiser chaste avant de reprendre avec un sourire malicieux son chemin vers Palais Vieux. La chaleur était lourde et elle était pressée de retrouver la fraîcheur des jardins de la demeure des Martell ainsi que ses appartements afin de se débarrasser de ce qui lui tenait chaud.

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Son impulsivité : une réelle raison de refuser qu'il prenne la main d'Arianne ? A ces yeux, cette raison paraissait stupide. Il était un homme prompt à s'emporter mais c'était justement une partie intéressante de son caractère. L'impulsivité pouvait surprendre un adversaire ce qui valait parfois mieux qu'attendre des années avant d'agir. De toute manière, même s'il épousait Arianne, il ne serait que Prince Consort à la mort de Doran et non le dirigeant de Dorne. La politique était pour lui d'un ennui total. Il préférait laisser cela à son amante de cœur, bien plus à l'aise avec les politesses d'usage et les intrigues qu'il ne le serait jamais. Elle semblait confiante quant à leur chance et quand bien même leur entreprise échouerait, il plaignait fortement celui qu'elle serait obligé d'épouser. Arianne lui ferait sans doute passer de sales quart-d'heure et Ulwyck ne mettrait pas un terme à sa relation avec sa belle pour si peu. Ce futur époux devrait donc vivre avec l'ombre du Uller et ce n'était pas quelque chose qu'un homme pouvait supporter facilement. Un simple baiser chaste en guise d'apéritif. Le plat de résistance ne serait pas pour tout de suite. Un peu frustré, Ulwyck bouda quelques minutes dans le silence le plus total avant de repasser son bras autour des hanches de sa belle.

« Vu dans l'état dans lequel tu m'as laissé, ce n'est pas mes chevilles qui ne passeront bientôt plus par la porte de ta chambre. Le soleil tape dur, je me réjouis de pouvoir me prélasser au Palais Vieux.»

Arianne n'avait pas besoin de garde ou d'escorte. Son Amant veillait au grain, toujours alerte et sur le qui-vive. Il n'avait aucune honte à se montrer aimant en public à son égard. Vivre sa passion pour elle n'aurait aucun sens. Les deux jeunes gens finirent par arriver aux portes du Palais, signe de fraîcheur. Ils pénétrèrent à l'intérieur des murs et Ulwyck salua quelques gardes avant de suivre sa séduisante amante. Au détour des couloirs, il décida de faire un peu la conversation en parlant d'un sujet délicat mais qui lui tenait tout de même à cœur. Oberyn était l'un des proches amis de son frère et de lui même. Obara était une partenaire d’entraînement plus que satisfaisante. Quant à Lady Nym, ils avaient commis suffisamment de bêtise tout les deux pour qu'il s'inquiète de ses actes.

« Je me demande ce que Nymeria, Obara et le Prince Oberyn font en ce moment. Ils me manquent. Il y a si longtemps que je n'ai plus pris un coup d'Obara que cela me semble si lointain. J'espère qu'ils regagneront bientôt Dorne. Je sais qu'ils te manquent à toi aussi, mon soleil.»

Il glissa sa main dans celle d'Arianne et l'amena à ses lèvres pour la baiser en signe de réconfort. Tous deux savaient qu'ils ne reviendraient peut-être pas tous mais Ulwyck gardait espoir comme il le pouvait. Le Chevalier garda sa main dans celle de son amante tout en continuant à marcher. Ses lèvres s'approchèrent contre l'oreille gauche d'Arianne et il murmura quelques phrases.

«Un7 sol mot de toi et je partirais à leur recherche et les ramènerai sain et sauf à Dorne. Je ferai payer à quiconque leur fera du mal. Pour toi, Arianne, je serai prêt à tuer et à mettre Westeros à feu et à sang.»
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Arianne eu un sourire narquois fasse à la réponse de son amant. Mais elle ne releva pas, continuant d’avancer et de pénétrer dans les couloirs de la demeure des Martell. La fraicheur des lieux les accueillit comme salvatrice. C’était agréable à côté de la lourde chaleur de l’après-midi qui frappait Dorne chaque jour. C’était une habitude à prendre, fuir le soleil et la chaleur afin de ne pas finir complètement cuit par le soleil brulant. Ulwyck salua les gardes mais la princesse les snoba, continuant d’avancer à un rythme régulier. Ces derniers n’ayant pas réagi à l’entrée de l’héritière du Prince Doran, elle ne leur avait pas fait la courtoisie de les salué. Les couloirs n’étaient pas bien peuplé, les serviteurs s’afféraient surement dans les jardins, auprès des jeunes et des autres membres de la famille Martell et de leur invité encore présent.

Ulwyck entama une conversation au sujet houleux, où Arianne elle-même était partagée. Il y avait la Arianne héritière de Dorne, et celle attachée à sa famille. Les deux se disputaient son état d’esprit concernant cette épineuse question. Mais entre les quatre qui manquaient à l’appel de Dorne, Tyerne était celle qui lui manquait le plus. La blonde était sa cousine la plus proche, et elle n’avait que peu de nouvelle de la jeune aspic. Elle n’était pas Nymeria à l’heure actuelle. En revanche elle l’avait été un court instant. Lady Nym lui avait dit dans l’un de ses corbeaux que la troisième fille d’Oberyn était retournée dans le Bief dans sa famille maternelle. Mais depuis plus de nouvelle de l’empoisonneuse en herbe. La brune avait tenté d’envoyer des corbeaux mais sans réponse.
« Nym et Obara sont en route pour Dorne en ce moment. En ce qui concerne mon oncle je n’en sais rien mais je ne me fais guère de soucis pour lui. Tyerne m’inquiète plus en revanche. Je n’ai guère de nouvelle d’elle et c’est celle qui me manque le plus en tous. »

Elle avait partagé tellement de chose avec Tyerne. Enfants, elles étaient tellement complices, tellement proche que ce lien subsistait encore entre les deux dorniennes malgré leur éloignement et leur vie respective. Sa jumelle de cœur, sa petite Sand. Quand on les voyait sans les connaître, on voyait deux femmes complètement différences. Une brune sulfureuses aux mœurs légères et une blonde prude ayant l’étoffe les ladies du Bief. Mais niveau caractère, elles avaient de bien nombreux points communs. La fille d’Oberyn n’était pas aussi prude qu’elle le laissait paraitre. Elle était une excellente empoisonneuse à l’image de la vipère rouge, sa fourberie n’avait d’égale que celle de son père. Et malgré ce caractère vindicatif qu’elles partageaient, il était surprenant de voir qu’elles appréciaient également les différentes festivités qu’on pouvait organiser ici ou là. Danser, boire, séduire et finir dans le lit l’une de l’autre avec un charmant dornien à partager. La grâce dornienne, voilà comment elle appelait cela.

Ulwyck l’embrassa tendrement, tenant sa main doucement tandis qu’il continuait à avancer en direction des appartements de la princesse. Il lui murmura à l’oreille ce que beaucoup avait voulu et ce que certains avaient fait. Mais cela, elle ne pouvait le permettre. Il ne devait pas faire cette terrible erreur qui leur couterait une possible union entre les deux. Il risquerait la même sentence que les aspics et Oberyn, et son amant n’était pas connu pour se soumettre aux ordres. Il était bien souvent libre comme l’air, fougueux. Insoumis. Mais il n’était pas un Martell alors le père de la princesse serait intransigeant.
« Jamais je ne demanderais cela car tu sais très bien ce que tu risques. Ils ont trahis Dorne et doivent assumer les conséquences de leurs actes. Si tu pars les chercher mon père verra cela comme une trahison et nous pourrons dire adieux à notre relation. Quoique qu’en dise nos respectifs. Tu ne sors pas de Dorne, c’est un ordre. Je ne risquerais pas de te perdre pour une bêtise. Ils retrouveront eux  même le chemin pour rentrer. »

Elle était intransigeante sur ce point. Elle ne laisserait pas Ulwyck partir chercher les aspics ou Oberyn.  Même s’ils leurs manquaient à tous. Arianne ne voulait prendre aucun risque. La jeune femme poussa la porte de ses appartements et appela une de ses servantes, en lui demandant d’aller leur chercher une boisson pour se désaltéré de la chaleur étouffante.

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Tyerne, la blonde. L'aspic qui paraissait la plus douce. C'était vrai que cela faisait longtemps qu'Ulwyck ne l'avait plus traîné dans les parages. Plus une sœur qu'une cousine pour Arianne. Elle le mit en garde contre un éventuel sauvetage. S'il suivait son impulsivité, il serait sans doute déjà parti. Le Uller ne supportait pas recevoir des ordres, ni se plier à l'autorité. L'une des rares personnes qui était autoriser à lui en donner n'était autre que la Princesse de Dorne. En pénétrant dans ses appartements il laissa Arianne commander à ses servantes. Une fois ceci fait, il enlaça la Princesse par la taille et lui murmura quelques phrases  à son oreille juste après l'avoir mordiller avec sensualité et envie.

« Je ne ferais rien à moins que tu m'en donnes l'ordre. Je tiens à toi tout autant qu'à ma personne et je ne suis pas prêt à te perdre sur un coup de tête.»

Avouez qu'il l'aimait autant qu'il s'aimait lui même était une véritable déclaration lorsque l'on connaissait le bonhomme et son ego surdimensionné. Lui pour sa part préférait appeler cela de « la confiance en soi ». Le Chevalier de Denfert relâcha son étreinte pour s'étirer quelque peu. La marche lui avait du bien. Il observa calmement la servante qui amenait des boissons. En se penchant au dessus du pichet, il repéra du vin mais aussi un peu d'un liquide blanchâtre qui semblait être du lait aromatisé avec du citron, ainsi que de l'eau. Son choix se porta sur l'eau pour son caractère désaltérant plus que par simple plaisir sinon il aurait opté pour l'alcool extrait des fruit des Dorne. La fraîcheur du liquide permit à son palais de se rafraîchir. Il faisait calme aux alentours. Les appartements d'Arianne était devenu pour lui comme les siens à force d'y passer une bonne partie de son temps. Déposant sa coupe, il soupira légèrement. L'inaction le pesait souvent mais cela le dérangeait moins depuis qu'il était avec Arianne. Obara se vantait de pouvoir dompter n'importe quel cheval ou homme de Dorne. La Princesse pouvait se vanter d'être la seule à arriver à maîtriser le tempérament de feu d'Ulwyck. Passant une main sur la joue de son amante de cœur, Ulwyck commença à déposer de chauds baiser sur son cou jusqu'à remonter aux lèvres de la jeune dame pour un court baiser.

« Cette situation te fais de la peine mon soleil, trop de peine. Elle t'occupe l'esprit, s'empare de tes pensées.  Je préfère les occuper mais je ne m'en offusquerai pas. Je suis là pour te soutenir tout comme pour te distraire. »

Il se souvenait qu'avant leur première fois elle attirait son regard mais il n'avait jamais cherché à la séduire plus que cela. Depuis, il était comme l'homme atteint de fièvre après avoir été mordu par un serpent. Une fièvre qu'il appréciait plus que tout. Comme pour confirmer ses mots, il saisit les poignets de la princesse et amena ses mains sur ses fesses de dorniens. Il les laissa ainsi quelques secondes avant de se détacher d'elle. Pourquoi était-il le seul à ressentir un peu de frustration ? Le jeune homme s'installa ensuite sur un siège en la contemplant essayant d'afficher un air calme et totalement désintéressé par la situation. Il était un piètre acteur car le feu de la passion se lisait dans ses yeux. D'un doigt, il écarta le tissu de son haut, laissant apparaître son torse et son ventre. Ce n'était rien de très aguichant mais plutôt une subtile démonstration du haut de son anatomie.

«Dois je aussi me tenir calme et respectable dans tes appartements mon soleil ? Malgré la fraîcheur des lieux, la chaleur ambiante me donne envie de me découvrir.»
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Ulwyck la rassura sur le fait, qu’il ne partirait pas sauf si elle le lui demandait. Elle était rassurée car jamais elle ne donnerait l’ordre à son amant de mettre en péril sa place à Dorne, sa place à ses côtés. Elle n’avait pas besoin de ça, surtout en ce moment où elle tentait le tout pour le tout afin de regagner sa place d’héritière. Arianne avait tellement de préoccupation dans la tête qu’elle oubliait de vivre une vie comme autrefois où l’insouciance et sa liberté étaient les mettre mots.  Elle s’apercevait à contre cœur que l’adolescente était plus là mais l’adulte avait pris la place et parfois ses réflexions étaient trop sérieuses tout comme ses préoccupations. Parfois, comme aujourd’hui, le fougueux soleil était de côté pour faire place à une princesse dornienne pleine d’ambition afin de retrouver ce qui lui a dû.

Et cela son amant le remarquait. Et s’il préférait être au centre des pensées de la jeune femme, on pouvait dire que cela était réciproque. Elle préférait nettement avoir l’homme de tous ses désirs au centre de ses pensées plutôt que tous ces soucis de politique et de guerre dans lesquelles Westeros était plongée depuis plusieurs lunes. Il s’approcha d’elle en lui saisissant les poignets avant qu’il ne les lui colle sur son fessier. Le regard brun de dornienne s’alluma mais il se détacha pour aller s’installer dans un fauteuil en la scrutant. Il appela le vice en écartant un pan de sa chemise pour laisser paraitre un peu de son torse.  Sa remarque fit naître sur les lèvres du soleil de Dorne, un sourire malicieux. Elle haussa les sourcils faussement outré et s’approcha de lui à pas lent laissant ses hanches se démarquer à chacun de ses pas.
« Te découvrir…tu ne partagerais même pas. Tu sais je me suis vexée pour moins que ça. »

Arianne s’assit sur les genoux du Uller, passant ses doigts fins sur la partie de peau qu’il avait laissée découverte. Petit à petit elle écarta d’avantage la chemise afin de pouvoir contempler l’entièreté du torse de l’homme qui se trouvait face à elle.  Elle s’arrêta et fit mine de se reculer. Elle cherchait un moyen de jouer avec son amant, de le torturer un peu, faire naître le désir encore plus qu’il ne l’était déjà. Chercher toujours plus loin dans la découverte de leur plaisir charnel afin de ne jamais être lassé. L’originalité, c’était cela qu’il recherchait tous les deux afin de vivre pleinement leur amour. C’était un jeu dangereux, elle le savait mais le danger était excitant, il était plein de vie. Faisant battre les cœurs de façon diverses et variés. Alors elle s’approcha de nouveau de lui, elle pouvait sentir sa virilité au meilleur de sa forme. Son souffle pouvait s’entremêlé au sien et c’est dans une souffle qu’elle lui murmura :
« Fais en sorte que tu sois au centre de toute chose…Fais-moi voir d’autres horizons et quittons ses rivages trop sombres pour d’autres plus doux… »

Une de ses mains se fit baladeuse, descendant chercher la virilité d’Ulwyck afin de la torturé quelque peu et faire monter la température afin que les bouts de tissu tombent tandis que l’autre remontait la gorge de son amant de façon lente. Arianne était devenue la prédatrice et elle espérait avoir un prédateur en face d’elle pour un combat digne d’eux. Leur visage était toujours extrêmement près mais il ne se touchait pas, leur lèvres ne faisaient que s’effleurait pour repartir mêlant souffle et odeur. Faisant monter l’endorphine petit à petit.

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Il avait allumé la mèche, il n'avait plus maintenant qu'à attendre qu'elle se consume. Arianne s'approcha de lui et vint s’asseoir sur ses genoux. Pendant qu'elle le caressait, il sentit des frissons parcourir sa peau. Il laissa choir totalement son haut sur le sol afin de lui offrir la vision totale de son torse peu après qu'elle ait un peu plus ouvert son vêtement. Il sentit la main baladeuse de la princesse parcourir un endroit que ma mère m'a rigoureusement interdit de nommer ici. Cette sensation ne pouvait que l'embraser plus. Leur visage n'était qu'à quelques millimètres l'un de l'autre et il lui lança un regard de défi. Il savait qu'elle voulait jouer avec lui. Ulwyck en avait l'habitude même s'il était d'avis de passer aux choses sérieuses plus directement et rapidement. Pour les beaux yeux d'Arianne, il était néanmoins enclin à jouer à ces petits jeux qui pouvaient rendre leurs ébats plus agréable encore.

« Vous aurais je vexé ? M a tête va t-elle finir sur une pique ? Vos mains semblent en chercher une sans même demander la permission.»

Ses doigts remontèrent le long des jambes de son amante. Il les effleuraient à peine du bout des doigts. Ses mains se posèrent brièvement sur ses épaules et d'un doigt habile, il fit descendre le vêtement de la princesse un rien plus bas, suffisamment pour lui donner une plus agréable vision de sa peau dorée par le soleil qui ne demandait qu'à être caressée et embrassée. Le jeune homme attrapa par le poignet le bras d'Arianne dont la main remontait sa gorge pour venir la poser sur son torse. Elle l'avait lorgner précédemment alors elle pouvait enfin le toucher avec autres choses que ses yeux. Ses lèvres effleurèrent le cou de la Princesse et remontèrent jusqu'à ses oreilles. Il y glissa quelques mots d'une voix pleine désir et de sensualité.

«Laisse moi m'occuper de toi mon soleil et tu resplendiras jusqu'au Mur. Tu n'auras plus que mon nom dans ton esprit et sur tes lèvres ainsi que mon visage comme seule vision. »

Il posa ses mains sur le postérieures de sa dulcinée puis sur ses hanches qui avaient chaloupés avec sensualité quand elle s'était dirigée vers lui. Ses lèvres vinrent se déposer sur chacune de ses épaules, les mordillant avec passion mais toujours très brièvement pour qu'elle sache que ce n'était qu'un léger avant-goût et qu'il faudrait qu'elle soit patiente pour qu'elle puisse mériter toute son attention. Le Uller poussa ensuite Arianne pour que ses pieds retrouver le plancher des vaches. Il se leva alors et passa un bras autour de ses épaules pendant que l'autre se glissait dans le creux de ses jambes pour la soulever. Le Chevalier de Denfert embrassa brièvement la dornienne avec toute son envie et sa fougue naturelle mais il mit rapidement fin à cette étreinte de lèvre pour la déposer sur leur couche. Il resta quelques instants au dessus d'elle l'aguichant par des mouvements lancinant, frôla son visage avec ses lèvres, puis son torse. Il se dégagea ensuite d'elle pour se retrouver debout, à côté de leur couche. Il ne mit pas longtemps à retirer ses chaussures et lui lancer un regard charmeur et complice, faisant mine de retirer son pantalon, avant de se raviser pour s'éloigner et se servir une nouvelle coupe de vin, la sirotant devant elle avec désinvolture avant de lui tendre sa coupe à moitié-vide pour qu'elle s'abreuve dans le même récipient que lui. Avec elle, il aimait partager.
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Vexée…Peut-être que oui, peut-être que non. La jeune femme avait un caractère difficile, imprévisible. Alors se vexer pour des broutilles étaient possible mais dans les circonstances actuels, on ne pouvait pas dire que la princesse de Dorne était vexée, non elle était plutôt joueuse, malicieuse. Elle avait cette flamme dans le regard, ce genre de flamme qu’il était difficile de contenir, d’arrêter ou de dévier. La détermination dans ce genre de situation était bien grande et surement rien ne se mettrait en travers du chemin d’Arianne. Pas même son amant, Ulwyck Uller. Le chevalier avait bien des talents mais celui de l’arrêter dans un moment pareil n’en faisait pas partie, elle pouvait clairement sentir la fièvre qui le tenait et qui le tiendrait durant de longues minutes qui serait surement bien plus chaude que la température extérieur.
« Une princesse n’a pas à demander la permission pour cela…Je prends ce que bon me semble… »

Elle frissonna quand les doigts de son amant remontèrent le long de sa cuisse, un contact léger, un effleurement mais suffisamment pour faire remonter les frissons le long de son dos. La bouche du Uller remonta dans son cou, faisant fermer les yeux bruns de la belle brune. Il lui murmura à l’oreille ce qu’elle voulait entendre et un large sourire s’étira sur les lèvres de dornienne. Les pieds de la jeune femme retournèrent sur le sol pour qu’il puisse se lever et il la souleva aisément tout en l’embrassant. Arianne répondit à se baiser passionnel. Il la déposa délicatement sur le lit et resta un moment au-dessus d’elle, jouant. La belle ne pouvait qu’apprécier ce moment de douce torture, tandis que la température montait d’un cran tout comme le désir mutuel qui les animait.

Finalement il s’éloigna faisant mine de se défaire de ses braies mais se ravisant il alla chercher une coupe de vin qu’il but à moitié avant de la tendre à la princesse. Se redressant la jeune femme, prit la coupe de ses doigts fins et but le liquide rouge qui embrassa doucereusement sa gorge. Sa robse qu’Ulwyck avait commencé à écarter les bretelles continua sa chute vers le bas, dévoilant sa poitrine plutôt généreuse. La dornienne se remit sur ses pieds afin de laisser le bout de tissu recouvrant son corps, terminer sa course vers le sol, dévoilant le reste de son corps que le soleil avait depuis de nombreuses années, données des couleurs chaudes et enivrante. Arianne était à la merci du chevalier, et son regard brun n’était que braise attendant de rejoindre les délices d’une étreinte plus que passionné. Elle s’approcha d’avantage de son amant, jusqu’à ce que sa peau n’effleure celle du torse de l’homme se trouvant dans ses appartements.

Se mettant sur la pointe des pieds, elle déposa de légers baisers sur l’arrête du menton du jeune homme, dévorant de façon délicate, sa peau citronné et goutant à la chaleur qu’il lui offrait. Les mains s’était quant à elles posées sur les hanches du jeune homme. Elle pouvait sentir ses muscles sous ses doigts, la puissance du dornien. Elle fit en sorte de rapproché millimètre par millimètre son corps du sien, de façon lente et quasi imperceptible…


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Ses bras se refermèrent sur les épaules d'Arianne et il la serra tendrement contre lui. D'habitude avec les autres femmes, Ulwyck chercherait déjà à s'esquiver ou feindrait de s'endormir voir même s'endormirait totalement mais avec la Martelle cela n'avait jamais été le cas. Restant dans la position de leurs ébats, toujours en elle, il l'embrassa tendrement avant de commencer à lui caresser tendrement le dos. Lorsque le baiser se termina, il vint lui susurrer quelques mots doux à l'oreille.

«Je t'aime Arianne comme je ne pourrai jamais aimer aucune autre femme. Je n'ai même plus envie de sortir aujourd'hui. Je passerais bien le reste de ma journée coller à la plus belle femme du monde pour fêter l'indépendance de Dorne et célébrer ta beauté. Le désert ne peut exister dans son soleil.»
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