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La promesse de la chenille n'engage pas le papillon [Avec Elias]

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Melior Vouyvère
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La promesse de la chenille n’engage pas le papillon
Hautesterres | An 307, lune 10, semaine 2

L’an 307 était à placer sous le signe de la Mère et du Père. En quelques lunes, c’était à bien deux mariages que Melior avait assisté. Et que dire du mariage entre Dorian Hightower et Talla Tarly à la fin de l’année précédente ? La trêve avait donné des ailes à certaines familles, à certains couples peut-être également, semblait-il. Melior aurait voulu s’en réjouir avec davantage de ferveur. La guerre avait cependant failli lui ravir son époux et une trêve… une trêve portait le sceau de l’éphémère par définition. Aujourd’hui, la fête battait son plein et les rires résonnaient. Demain, peut-être n’entendraient-ils que les tambours de la guerre et le cliquetis des armures et des épées. Ce bonheur, si toutefois il existait, serait d’aussi courte durée que ces combats laissés en suspens. Que ne donnerait-elle pas pour rendre cette situation plus pérenne.


Pas uniquement pour elle, non. Pour eux. Surtout pour eux.


Lady Alicent et Mark Mullendore méritaient de connaître la paix encore quelques temps et que leurs enfants connaissent une pareille allégresse. Les jaugeant du regard quelques instants, Melior finit par détourner les yeux, reportant son attention sur les plats présents devant elle. Les Mullendore avaient toujours su recevoir, que ce soit lors de ces épousailles ou de celles de sa belle-sœur. La Vouivre n’avait cependant plus d’appétit pour le moment. Sa main se perdit quelques instants, s’enroulant finalement autour du verre qui se trouvait devant elle, avant qu’elle ne le porte à ses lèvres. Ce fut ce verre toujours à la main qu’elle se confia à la personne qui se trouvait à sa droite :


« C’est un beau mariage. Puissent-ils être aussi heureux que nous pouvons l’être, mon bon ami. »


En prononçant ces mots, Melior avait tendu son verre en direction d’Elias, trinquant avec lui. Aussi bien par gourmandise que pour faire honneur aux nouveaux mariés, la Vouivre but une autre gorgée avant de délaisser sa coupe. Son époux semblant en grande discussion avec d’autres convives, la Vouyvère abandonna l’idée de s’adresser à lui. Aladore était souvent vu comme un drôle d’oiseau par le reste de la noblesse Bieffoise. Il n’en restait pas moins qu’il savait s’attirer la sympathie d’autrui, au-delà de sa maladresse on ne peut plus naturelle. Craignant de le déconcentrer, Melior reporta son attention sur le Dunn. La distance entre leurs fiefs rendaient leurs rencontres bien rares. Plus rares que la Vouivre ne l’aurait souhaité. La mise en sommeil de la guerre l’avait cependant tenue bien occupée et l’avait empêchée de voyager autant qu’elle l’aurait souhaité. Et ce, malgré la sympathie qu’elle pouvait ressentir pour le couple Dunn ou pour les filles d’Elias.


« J’ose espérer qu’ils seront aussi chanceux que nous concernant leurs enfants. Le sourire de Melior se fit plus amusé. Malheureusement pour eux, force est de constater que nous avons mis la barre fort haut que cela soit par nos filles ou mes fils. Je suis certaine que Dame Mylena aurait pris plaisir à se trouver en notre compagnie, bien que je ne saurais mettre en doute les charmes des Terres de l’Orage et qu’elle doit aussi y trouver bien des occupations à son goût. »


Cela faisait quelques temps que Melior n’avait pas reçu de nouvelles de Lady Mylena. A moins que quelques missives ne l’attendent à son retour de Hautesterres ? Toujours est-il que si Elias pouvait la renseigner à son propos en plus du sien, la Vouivre ne pourrait que s’en réjouir.

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La promesse de la chenille n’engage pas le papillon.
Hautesterres | An 307, lune 10, semaine 2.

Dès son arrivée à Hauterres, il avait serré sa soeur Selena dans ses bras. Cela faisait si longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus et à ce moment précis, il voyait sa mère dans son regard. Selena avait perdu deux enfants et pourtant, elle se tenait toujours droite, à affronter la vie et à présent, son dernier enfant allait se marier. Mark avait passé quelques années à la Baëre et s'était là qu'il avait fait la rencontre de la veuve de son cousin. Il était heureux de voir qu'Alicent avait une deuxième chance, comme la sienne. Certes, il ne ressentait pas les mêmes sentiments pour Selyse que pour Cyrenna, mais il était heureux d'avoir la lady à la chevelure blonde à son bras, puis dans ses occasions, Selyse respirait le bonheur. C'était comme si elle était née pour vivre ces moments de convivialité, tandis que lui aurait préféré disparaître dans un coin. Par chance, là, il s'agissait de ses proches et donc Elias était plus enclin à la bonne humeur, bien qu'une partie de son esprit, n'oubliait pas qu'Arwyn arrivait au terme de sa grossesse et il craignait de ne pas être présent lors de son accouchement. Peur que cela se déroule mal.

Il avait observé le mariage, il avait souri à sa soeur qui rayonnait et se retrouvait heureux pour les nouveaux mariés. Installé à table, Selyse était en pleine conversation, tandis que son esprit s'était perdu dans le vague, ce fut la voix de sa voisine de gauche qui vint à le ramener à la réalité.

« C’est un beau mariage. Puissent-ils être aussi heureux que nous pouvons l’être, mon bon ami. »

Prenant son verre, il vint trinquer avec Melior et à incliner la tête, pour montrer son accord avec ses paroles. Sortir des mots de sa bouche n'était pas toujours aisé pour cet homme bougon, mais il appréciait vraiment la compagnie de la dame de Darkdell. Au fils des années, les moments de leurs vies les avaient rapprochées, puis elle était importante pour beaucoup de femmes de sa vie. Sa défunte femme, ses filles surtout Mylena et sa nouvelle épouse. 

« J’ose espérer qu’ils seront aussi chanceux que nous concernant leurs enfants. Malheureusement pour eux, force est de constater que nous avons mis la barre fort haut que cela soit par nos filles ou mes fils. Je suis certaine que Dame Mylena aurait pris plaisir à se trouver en notre compagnie, bien que je ne saurais mettre en doute les charmes des Terres de l’Orage et qu’elle doit aussi y trouver bien des occupations à son goût. »

Au moment de mentionner leurs enfants, un sourire s'afficha sur son visage. Il n'y avait rien de mieux que pour l'apaiser de parler de ses filles, ses plus grandes fiertés. Il était récurrent d'entendre beaucoup de Bieffois le trouver trop laxiste avec ses enfants et surtout critiquer la façon dont il les avait élevées.

- Mylena a trouvé sa place auprès de mon cousin et surtout de son épouse. Je ne suis pas certaine qu'elle souhaite revenir un jour à la Baëre. La liberté voici le dernier mot de sa dernière lettre.


S'il en avait eu le pouvoir, il l'aurait retenu. Certes, de par son statut de chef de famille, seigneur de sa maison, cela aurait pu être possible, mais il voulait voir ses filles heureuses et c'était à elles de prendre des décisions pour leur avenir, non à lui. Jamais, Elias n'avaient forcé ses enfants à faire ce qu'elles ne souhaitaient pas et cela n'allait pas commencer aujourd'hui. Si Mylena se sentait libre à Accalmie, c'était ce qui comptait le plus, puis c'est à Accalmie qu'il avait rencontré Cyrenna. Ce fief avait une place importante dans sa vie.

- Vous êtes-vous déjà rendu à Accalmie ?

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Hautesterres | An 307, lune 10, semaine 2

La liberté. Melior était heureuse d’apprendre que Mylena soit parvenue à trouver la sienne au sein des Terres de l’Orage. Trop rares étaient les femmes qui pouvaient se targuer d’atteindre un tel objectif. Elle-même n’avait acquis ce sentiment au goût enivrant qu’en devenant l’héritière de son père, puis dame de son propre domaine. Lord Tommen s’était montré digne dans son rôle de beau-père, bien que la Vouivre ne lui pardonnerait jamais totalement son regard sur son époux et sa sévérité à son sujet. Il n’en restait pas moins que l’ancienne Costayne appréciait cette aisance que lui offrait son rang. Certes, ses responsabilités étaient lourdes mais le prix n’était pas si rude à payer en définitive. Il n’en restait pas moins que Lady Mylena lui manquait sincèrement. Il lui faudrait songer à lui écrire à nouveau, un jour prochain.


« Le goût de la liberté est tel qu’une fois que nous l’avons expérimenté, nous ne pouvons plus nous en lasser ! Aussi, je comprends tout à fait Lady Mylena, et je ne manquerai pas de lui adresser un pli sous peu. En attendant, je lève à nouveau mon verre mais à sa personne ! »


Joignant le geste à la promesse, enivrée davantage de joie que par le vin, la Vouivre leva à nouveau son gobelet. Ces instants de fête rendaient son cœur plus léger, plus joyeux. Il lui semblait être revenue à cette période qui lui semblait si lointaine, celle de ses jeunes années. Lord Elias y était pour beaucoup. Aussi bougon pouvait-il être, il lui rappelait cette époque où elle parcourait le Bief en compagnie de son oncle. Elle gardait encore de doux souvenirs de La Baëre et de ses différents occupants. Et de ses différentes occupantes surtout ! Car force était de constater que, si les Vouyvère entretenaient des rapports de force presque équivalents quant à leurs enfants, les Sept avaient offert de nombreuses femmes fortes à son voisin de table en guise de descendance.


« Hélas non, bien que l’envie ne m’en aurait pas manqué. répondit la Vouivre, délaissant enfin son verre, bien qu’il ne soit pas vide. Si les Terres de l’Orage soient nos voisines, je suis davantage familière du Conflans. Mais je ne doute pas que vos souvenirs à ce sujet sauront m’intéresser. »


Les Dunn avaient des liens plus étroits que les Vouyvère avec les Terres de l’Orage. A une certaine époque, Melior avait même détesté cette partie de Westeros. Oh, elle n’était qu’une enfant en deuil et cette colère avait fini par lui passer. Il n’en restait pas moins que, des années durant, cette Couronne ne lui rappelait que la mort de son frère aîné, Bertram, emporté dans les affres de la Rébellion du Cerf. Aussi, la Vouivre n’était pas contre le fait de troquer ses souvenirs spectraux contre d’autres, plus joyeux. C’était aussi pour cette raison qu’elle avait souhaité nommer son premier-né Bertram. Au-delà de rendre hommage à ce frère qu’elle avait chéri, c’était aussi une manière d’offrir à son esprit une forme de repos.


« … J’espère que mes propres filles sauront prendre leur envol comme les vôtres. avoua finalement Melior. Cela me blesse tant de les voir grandir si vite… Les choses sont ainsi faites mais mon cœur de mère ne peut s’y résoudre. Elles font mon bonheur, tout comme leurs frères, et leur départ sera déchirant pour moi, bien que nécessaire. Quel est votre secret pour rendre cette transition plus douce ? »


Il y avait de ces questions auxquelles seul un parent pouvait répondre. Et chez elle, si ce n’était sa propre mère, Melior n’avait guère d’autres modèles. Son oncle et sa tante n’avaient eu qu’Igon. Dans leur famille, il n’y avait eu qu’Elissa et elle-mêmes pour prendre leur envol vers d’autres familles, d’autres responsabilités de manière définitive. Désormais devenue seigneuresse, il semblait à Melior avoir oublié cette partie de son existence. Elle avait gardé pour elle ses écailles et n’avait porté les couleurs de son époux qu’une poignée d’années, dans les faits. Offrir le bonheur à ses filles lui semblait à la fois si complexe et si nécessaire à la fois… A croire que ce mariage réveillait en elle, au-delà d’une joie certaine, quelques angoisses.

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Hautesterres | An 307, lune 10, semaine 2.

L'Orage, la région de son coeur, celle qui l'avait vu grandir, celle qui l'avait vu tombé amoureux, mais aussi se renfermer sur lui-même lors du siège d'Accalmie. L'impression d'y avoir vécu plusieurs vies le submergeait souvent quand il retournait sur la terre natale de sa défunte mère. Dire qu'à présent, deux de ses filles, ainsi que sa première petite fille y faisaient leurs propres vies. Il ne pouvait qu'imaginer Cyrenna heureuse, là ou elle pouvait être. Tout comme l'Orage, elle non plus, il ne l'oubliait pas, même s'il avait refait sa vie et eu trois autres enfants.

« Hélas non, bien que l’envie ne m’en aurait pas manqué. Si les Terres de l’Orage soient nos voisines, je suis davantage familière du Conflans. Mais je ne doute pas que vos souvenirs à ce sujet sauront m’intéresser. »

Hochant la tête pour toute réponse. Des souvenirs de l'Orage, il en avait énormément, certaines qu'il ne pourrait dévoiler, mais d'autres dont il pourrait faire l'effort pour Melior. Elias n'était pas homme très loquace, mais auprès des personnes qu'il appréciait, le Dunn savait faire l'effort de sortir des phrases complètes et sans être renfrogné.

« … J’espère que mes propres filles sauront prendre leur envol comme les vôtres. Cela me blesse tant de les voir grandir si vite… Les choses sont ainsi faites mais mon cœur de mère ne peut s’y résoudre. Elles font mon bonheur, tout comme leurs frères, et leur départ sera déchirant pour moi, bien que nécessaire. Quel est votre secret pour rendre cette transition plus douce ? »

Ces paroles se répercutaient à ses propres sentiments. Le premier départ fut celui de Leanna, mariage arrangé par sa propre mère Lowa, a une époque où il n'était pas encore seigneur et que face à son père, il n'avait pas eu grand-chose à dire. Cela avait été comme une blessure qui ne s'arrêtait pas de saigner, Elias avait été bougon tout le long du voyage, et même lors du mariage, finalement, il avait fallu de nombreuses lettres de sa fille et de la savoir heureuse pour qu'il commence à se décontracter. Mais chaque départ avait son lot de blessures, il avait toujours cette impression que Cassana s'était sacrifiée pour les siens, pour une alliance dont au final, il se fichait un peu, mais pas ses conseillers. Lui le seigneur avait laissé sa fille prendre sa décision et elle avait choisi de s'unir à un homme qui plus il le découvrait, moins il l'appréciait. Puis ce fut, Mylena, son héritière, qui tout comme lui ne voulait pas de cette vie, elle avait choisi Arwyn comme héritière, refusant d'un jour se marier ou d'enfanter et un accord avait été conclu dans ce sens avec le Pommingham. Arwyn accepta de se marier en amenant une seule condition restée vivre auprès de son père à la Baëre. Maintenant, Mylena avait sa propre vie et sa petite Arwyn allait accoucher dans les prochaines semaines, ce qui était plus que stressant.

- Je n'ai pas trouvé de moyen pour palier à leurs absences, mais être sûr qu'elles soient heureuses de leurs nouvelles vies, aide !

Aide ne voulait pas dire qu'il ne s'inquiétait pas pour elle, non, Elias avait toujours une pensée pour chacune de ses filles et pour dire vrai, il en avait à présent, un bon nombre.

- Mes ainées ont toutes eu le choix de choisir leurs avenirs et j'espère qu'il sera de même pour mes trois dernières ! Leurs sorts se retrouvent plus dans les mains de Selyse que dans les miennes, si on m'écoutait, elle resterait vivre une vie paisible à la Baëre, comme Arwyn !

Zéline, Dorcas et Nyssa, les filles qu'il avait eues avec Selyse étaient pour lui, un nouveau souffle de vie. Elles lui apportaient tellement de joie, tout comme Ayla, la fille bâtarde de Maïanne, qu'il avait reconnu comme sienne pour la protéger. Encore quatre avenirs qui devaient tracer leurs propres destinées, enfin, si sa deuxième épouse les laisser faire, car des mariages politiques étaient totalement dans ses cordes. Tout ce qu'il n'aimait pas. Elias était capable de refuser une bonne alliance si cela rendrait malheureux ses enfants. Finalement, il capta le regard de Melior et en essayant de vouloir la rassurer, ce qui n'était pas son point fort, il ajouta :

- Vos filles sont encore jeunes profiter d'elle et ne penser pas à leurs départs prochains.
Après une légère réflexion. Quel âge à dame Melessa à présent ?  

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Cette réponse, Melior la craignait. Si elle s’était toujours montrée dure avec chacun de ses enfants, plus encore après avoir pris la suite de son père, elle leur vouait à tous et toutes une grande affection. Elle n’avait fait cela que pour les préserver du malheur et de toutes les choses horribles qui pourraient les attendre au fil de leurs existence. En cela, les salons n’étaient pas moins dangereux que les champs de bataille. Bertram mènerait ses propres batailles, au même titre que le reste de sa fratrie. Ses sœurs ne seraient pas épargnées et leur mère veillait à leur transmettre tout son savoir et la fierté de leurs racines. Qu’importe qu’elles doivent changer de nom, un jour prochain. Elles resteraient des Vouivres dans leur cœur et seraient comme le lierre, fortes et difficiles à mettre en déroute. Ainsi, peut-être parviendraient-elles à trouver le bonheur et Melior parviendrait à trouver une forme de repos.


« Certes, vous avez raison, mon ami. La Vouivre tâchait de faire bonne figure, malgré le reliquat de peine qui persistait à poindre dans son âme. C’est qu’il y a tant de charlatans dans ce monde. Bien que nous mettions tout en place pour s’assurer qu’elles sauront s’en préserver, il me coûte de les imaginer démunies. »


Les Vouyvère n’étaient pas aussi riches que ces grandes familles dont le Bief pouvait s’enorgueillir. Leur or provenait de leurs terres, de leurs plantes tinctoriales en grande majorité. Cela suffirait pour assurer un avenir réjouissant à chacun de leurs enfants. Du moins, Melior voulait le croire. Bien malgré elle, la dame de Darkdell réfléchissait déjà au futur de son fils aîné, à la personne qui lui correspondrait le mieux. Si elle voulait lui laisser le choix, au moins en partie, la décision restait d’importance. Elle avait encore tant de choses à lui apprendre, bien qu’elle ne doutât pas que son cousin Branston faisait tout son possible pour que son fils ait la tête bien faite. Aladore n’y était pas plus près qu’elle. Ils évitaient tous deux le sujet autant que possible, bien qu’il finirait par s’imposer à eux d’ici quelques années.


« Vous leur avait fait un très beau cadeau, Elias. Rares sont les femmes à avoir le choix et je suis heureuse que vos filles aient eu ce droit. Melior retrouva de son entrain. J’espère pouvoir agir de la sorte avec chacun de mes enfants. Cette trêve pourrait être porteuse de nombreuses promesses et je me prends à espérer que nous trouverons suffisamment la paix pour que nos plus jeunes enfants aient les mêmes opportunités que leurs aînés. La Vouivre se tut, comme prise dans ses pensées. Il me semble que vos plus jeunes filles ont sensiblement l’âge de mon petit Gillian, par ailleurs. Comme le temps passe, il risque fort de nous échapper ! »


Cette pensée l’amusait plus qu’elle ne la peinait. Melior se plaisait à croire que les Vouivres les plus âgées étaient bien plus dangereuses que les plus jeunes. La rage et la fureur qu’elles pouvaient déverser n’avaient d’égal que leur nombre d’années. Il lui semblait avoir lu cela dans quelques ouvrages, il y a de cela des années. Le sourire de la seigneuresse s’agrandit sensiblement. Elias tentait de la rassurer, ou tout du moins, son comportement s’y apparentait. Sa maladresse la touchait au moins autant que ses mots.


« Melessa et Rhea ont onze ans. Melior poussa un soupir. Déjà onze ans… Il me semble que hier encore, j’étais capable de les porter dans mes bras toutes les deux. Rien ne presse de leur trouver quelques alliances. Leur temps est précieux et nous ne sommes pas dans le besoin. Je veux qu’elles aient la possibilité de découvrir aussi bien le Bief et ses fleurs, que les mers et ses étoiles de mer. Qu’elles aient un esprit à même de leur permettre de vivre l’existence que leur siéra le mieux. Ce n’est pas une tâche aisée mais vos filles ont su ouvrir une voie qu’il ne peut être qu’enrichissant de suivre. »

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Pour dire vrai, il ignorait s'il offrait un très beau cadeau à ses filles, son manque de décision pouvait n'en conduire certaines dans des situations qu'il aurait voulu éviter. Mais il appartenait à tout de faire leurs erreurs, de choisir ses sacrifices à faire pour sa famille. Tout n'était que personnalité au final et aucune de ses filles ne possédait réellement la même. À la mention d'âge semblable entre le petit Gillian et ses dernières, il tourna furtivement le regard vers son épouse, mais par chance, elle n'avait pas entendu ses paroles. Selyse était véritablement le seigneur de la Baëre, les décisions finales lui appartenaient le plus souvent. Elias ne donnant réellement son avis que pour les affaires qui avaient de l'importance de son point de vue. Mais il restait pour tous, celui à la tête de la Baëre, le seigneur pélican ! Et personne ne se méfiait de son épouse et de ci, elle avait entendu cette phrase aurait pu garder en tête, une possibilité alliance dans un mariage bien lointain. Elias n'avait rien contre les Vouivres et si ces filles le souhaitaient, une alliance serait fortement possible, mais elles étaient encore bien trop jeunes pour même y penser. Au final, preuve qu'il savait prendre position, quand il s'agissait de préserver le libre-arbitre de ses enfants. Souvent, il entendait dire qu'il était plus simple d'élevé des fils, mais la preuve était sa soeur avait eu deux fils, et l'un était mort sur un champ de bataille. Preuve que rien n'était simple et que tout pouvait être risqué !

« Melessa et Rhea ont onze ans. Déjà onze ans… Il me semble que hier encore, j’étais capable de les porter dans mes bras toutes les deux. Rien ne presse de leur trouver quelques alliances. Leur temps est précieux et nous ne sommes pas dans le besoin. Je veux qu’elles aient la possibilité de découvrir aussi bien le Bief et ses fleurs, que les mers et ses étoiles de mer . Qu’elles aient un esprit à même de leur permettre de vivre l’existence que leur siéra le mieux. Ce n’est pas une tâche aisée mais vos filles ont su ouvrir une voie qu’il ne peut être qu’enrichissant de suivre. »

Il se souvenait lui aussi de la première fois qu'il avait tenu chacune de ses filles dans ses bras. De la fierté et de l'amour qui lui avaient traverser le corps. Onze ans, elles étaient encore dans la fleur de l'âge de l'innocence, mais aussi des premiers avis sur ses choix de vies. Souvent, Elias avait été jugé de ne pas se prêter aux convenances, de penser autrement que beaucoup de seigneur, mais il était toujours ravi de savoir qu'il avait le soutien de Melior.

- Dans les âges de vos filles, Cassana m'a dit qu'elle savait qu'elle ne pourrait jamais devenir Mestre et que sa vie ne serait destinés qu'à un mariage de convenances ! Si ces hommes à chaînes intelligents, étaient si ouverts que cela, il ne se fermerait pas à d'autres esprits que les leurs !

Preuve que même ses filles savaient où était les limites de ce monde. Un fait qui l'agaçait encore fortement, il n'avait pu s'empêcher de pousser un grognement, si habituel de sa part, à la fin de son explication. Elias aurait mille fois préféré voir Cassana devenir Mestre que d'être l'épouse de ce Wendwater, même si sans cette union, il n'aurait pas eu la joie d'avoir deux petits-fils merveilleux. Le Dunn n'était pas un homme à s'engager dans la politique, et même s'il poussait ses filles à être indépendante, jamais, il n'irait demander que la condition de la femme avance, estimant que ce n'était pas son combat et que surtout cela devrait être évident pour tous ! Il y avait bien trop de politiciens dans ce monde et pas assez d'actions !

- Vous aussi vous prouvez que les femmes peuvent êtes à l'égale des hommes !

Oui, Melior avait cité ses filles qui avaient su ouvrir la voie, mais Melior de par sa position de seigneur faisait de même. Elle représentait l'image même qu'une femme était capable de faire comme un homme, et pour ne pas dire mieux.

Vous faites un bien meilleur seigneur que je ne le serais jamais !

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Hautesterres | An 307, lune 10, semaine 2

Melior n’avait eu le choix qu’au moment de devenir l’héritière de son père. Son mariage ne lui avait pas été imposé, les Sept ayant fait en sorte de suivre les volontés de son cœur sans qu’elle ne s’en rende compte. Elle avait accepté cette décision prise par son père, qui avait juste eu la douceur de la lui annoncer en privé avant qu’elle ne se répande comme une traînée de poudre dans leur maisonnée. Son premier choix avait été d’accepter de rejoindre Darkdell, de se jucher sur ce siège instable qu’était celui d’une héritière. Si une telle position était souvent inconfortable pour un homme, l’exercice était des plus périlleux pour une femme comme elle. Et pourtant, elle avait saisi cette opportunité en son âme et conscience. Bien sûr, elle avait vite fait de déchanter, tant la charge était d’importance malgré la taille de leurs possessions. Malgré le fort caractère qui était le sien, son éducation avait été toute féminine, à de rares exceptions. Aussi, il lui avait fallu passer de la gestion d’une maisonnée à celui d’un fief entier. Si Darkdell et ses alentours n’étaient qu’un assemblage de foyers, force était de constater qu’accéder au rang de seigneur lui avait causé bien du mal. Un mal qui la reprenait encore, les mauvais jours. Le mal du choix. Un doux mal qu’elle espérait que davantage de femmes, à commencer par ses filles, pourraient connaître.


« Avec son mordant, Cassana n’aurait pas manqué d’éclat si la Citadelle. Melior se laissa aller à un doux soupir. Rhea pourrait se plaire dans un tel monde, si cela était de l’ordre du possible. Si la Bonne Reine Alysanne a fait grand bien aux femmes, il est fort dommage que les portes de la Citadelle ou des plus hautes instances de la religion ne nous soient pas encore ouvertes, si vous me permettez ce petit blasphème. Le sourire de la Vouivre se mua en une moue presque serpentine, alors qu’Elias grommelait. Nous sommes celles qui élevons les adultes de demain alors que nous sommes celles qui en savons le moins. Si ce n’est pas malheureux... »


Melior se reconnaissait aussi bien dans les propos de Cassana que dans la mine qu’arborait Elias. Elle-même en tenait de semblables, lorsqu’elle était enfant. L’innocence la poussait en ce sens, avant qu’elle ne forge sa carapace. Ses frères ne manquaient pas de se moquer de ses aspirations, des moqueries que l’enfant avait reçu avec pas mal de colère et quelques larmes parfois. En grandissant, elle avait aiguisé ses crocs et ses griffes, tant et si bien qu’à Darkdell comme à Trois-Tours, son frère comme ses beaux-frères avaient appris à ne plus lui chercher querelle. Que cela soit l’arc, les rapaces ou les longs voyages, Melior avait trois fait ses preuves et devait encore redoubler d’efforts aujourd’hui. Si elle était capable de tenir des comptes, de s’assurer de la bonne tenue des récoltes et de rendre la justice, ses filles auraient très bien pu entrer à la Citadelle.


Hélas, tout comme Cassana et leur mère, Rhea et Melessa se rendaient compte petit à petit des limites imposées par ce choix qui n’était pourtant pas le leur. Elles étaient nées femmes par la volonté des Sept, devaient accepter et respecter cet état de fait. Peut-être qu’un jour prochain, une opportunité se présenterait devant elles, leur permettant de s’élever au-delà des carcans de leur sexe. Peut-être créeraient-elles cette opportunité. Tout cela ne serait que la volonté des Sept et elle n’aurait pas à s’y opposer. Après tout, les filles imitaient souvent leurs mères. La Vouivre se demandait bien ce que ses jumelles feraient de l’exemple que leur mère leur donnait malgré elle.


« Ah mon bon Elias, c’est là une guerre constante. Melior se renfonça dans son siège, cherchant une forme de confort qui ne venait pas. Mon statut, je le dois avant tout à une loi. Une protection dérisoire, vous en conviendrez. La Vouivre haussa les épaules face à cette évidence. Aussi, à chaque jour que les Sept font, je me dois de prouver à ceux et celles qui auraient quelques doutes que j’étais la seule solution possible à cette absence d’héritier. Une solution adéquate. »


Un rire quelque peu acide lui échappa. Quant à sa condition ? Quant aux propos d’Elias ? Peut-être était-ce un assemblage de ces deux choses. Les fiefs dirigés par des veuves ou des femmes avaient toujours souffert de l’avidité d’autres personnes. La présence d’Aladore éloignait certains dangers, certaines convoitises, de même que celle de Bertram qui s’approchait de jour en jour du rang de chevalier. Si la guerre tournait en leur défaveur, les Sept ne seraient pas les seuls garants de son statut. Du moins, fallait-il l’espérer. Toujours est-il qu’il ne lui semblait pas qu’Elias était ce qu’elle pourrait qualifier de mauvais seigneur. Ou de moins bon qu’elle, qu’importe quelle réalité pouvait se dissimuler derrière ce constat.


« Qu’est-ce qu’un bon seigneur, je vous le demande ? Melior leva la main, presque théâtrale.  Nos chers Mestres auraient bien des choses à en dire, bien qu’ils mettraient sans doute en avant leur rôle ou le constat qu’un dirigeant se doit d’être lettré. Devons-nous être de simples défenseurs ? De bons gestionnaires ? Des penseurs à notre manière ? Ou plus encore ? »


A bien y réfléchir, Melior se considérait avant tout comme une gestionnaire. N’ayant jamais pu se ceindre d’une épée, la défense de ses terres était dévolue à d’autres personnes qu’elle avait soigneusement sélectionnées. Son but était de s’assurer que personne ne manquerait de rien, que ses terres donnaient les fruits attendus et en quantité suffisante. Elle n’avait jamais cessé d’être une femme jusque dans sa manière d’aborder son rang d’héritière puis de seigneuresse. Nul besoin de conquête pour elle, qu’importe qu’elles soient tangibles ou non. Tout cela était vain. Bertram hériterait d’un fief sain, c’était ce qui lui importait. Si elle pouvait apporter à Darkdell quelques améliorations, la Vouyvère ne s’en priverait pas. L’important était que cela ne se fasse pas au détriment de ce que son père lui avait légué en quittant ce monde.

DRACARYS
@Elias Dunn | #cc6666


Sûre est notre protection❞ Je suis la Vouivre en haut des remparts, la dame de ces noires murailles, la seigneuresse de ces vallons, la femme aux maintes couleurs et je veille.
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