J'aimerais tant vous revoir

Correspondance du : 304/11/02

Ma douce @Marla Farring,

Je me trouve actuellement à Fort-Epine, le château de votre cousin, Lord Blount. Ce dernier m’a invité afin que je puisse donner mon opinion sur les constructions de sa résidence, mais il ne semble pas cacher le fait qu’il veut me jauger. C’est admirable de voir que vous avez une famille aussi dévouée à votre protection.
Renfred semble heureux d’être l’écuyer du seigneur des lieux. Lors d’un entraînement, il a voulu m’affronter. Je me suis fait un plaisir de lui montrer qu’il avait encore besoin de s’entraîner. Ca a l’air de l’avoir rendu encore plus déterminé.

Depuis ma dernière missive, j’ai passé beaucoup de temps à m’entraîner. Non pas que je veuille retourner me battre, mais le maestre du château semble penser que plus je m’entraînerai, plus j’aurais de chance de retrouver une forme physique identique à celle que j’avais avant mon départ pour Winterfell…

Pendant mon temps libre, j’ai également commencé à lire un des ouvrages que vous m’avez conseillés. C’est un récit intriguant, mais j’ai dû laisser le livre au château. Je ne pourrai lire la fin qu’à mon retour.

Chaque jour qui passe sans vous voir est une souffrance, et j’espère que ce conflit prendra bientôt fin, afin que nous puissions nous retrouver.

Votre humble serviteur,

Elias Buckwell

A l'attention de @Elias Buckwell

Recevoir de vos nouvelles me fait le plus grand bien, je suis ravie de vous savoir auprès de mon cousin Lowell. J'espère en tout cas que ses intentions ne vous ont pas gênées mais elles sont effectivement sincères. Depuis la mort de Père, il s'est montré très présent et protecteur, il est devenu la seule figure paternelle qui me restait en ces temps difficiles. C'est un homme bon et juste, il saura vous voir à votre juste valeur et que vous êtes aussi bon que lui finalement. Je suis persuadée que vous allez vous entendre à la perfection. N'hésitez pas à tout me dire, je suis réellement curieuse d'en savoir plus sur cette entrevue !

Renfred n'aurait pu rêver meilleur professeur que vous. Il est parfois un peu arrogant alors vous avez raison de lui rappeler qu'il n'est pas prêt à devenir chevalier. Non pas qu'il soit mauvais mais il est encore si jeune et avec cette guerre qui approche, je ne veux pas qu'il prenne des risques inconsidérés. Lowell a toute ma confiance le concernant.

Comment se déroule votre entraînement ? Ressentez vous encore des douleurs lors de certains mouvements ? Faites attention à ne pas vous surmener tout de même, je ne voudrais pas vous retrouver en plusieurs morceaux Ser Elias.

Il me tarde de connaître vos avis sur la fin du livre, qui m'a quelque peu déçue pour ma part mais j'ose espérer qu'il n'en sera pas de même pour vous. Nous avons tous nos avis sur les récits, et c'est ça qui est intéressant.

Je me languis de vous retrouver mon chevalier. Je ne suis guère pieuse mais je prie tous les dieux que cette guerre soit courte. Les Hommes sont-ils capables de vivre en paix ? Que nous puissions enfin vivre.

Prenez soin de vous et des vôtres,
Lady Marla Farring.

Correspondance du : 304/12/03

Ma lady,

J’ai reçu votre lettre, mais j’ai repris le chemin peu de temps après. J’ai donc dû attendre avant de pouvoir écrire une réponse digne de ce nom.

Le séjour auprès de votre cousin a été très instructif, et je pense que nous avons réussi à trouver un terrain d’entente. Votre petit frère se portait toujours bien lorsque je suis parti.

Depuis mon retour aux Epois, j’ai commencé à suivre un entraînement un peu plus « poussé », car mon corps semblait s’être habitué aux précédents exercices. J’ai donc de légères douleurs en fin de journée, mais ce sont des douleurs habituelles après des entraînements physiques.

J’ai également pris le temps de terminer le livre dont nous avions parlé, avant d’écrire cette missive. La fin m’a plu, et je serai ravi d’en discuter avec vous, afin de mieux vous comprendre.

Je me languis de vous également et, si je n’avais pas promis à votre cousin de ne pas faire de bêtises à votre sujet, je serai sûrement en chemin vers Castel-Farring pour essayer de vous persuader de fuir avec moi. Mais je vous promets que je saurai me tenir, et que je me contenterai de patienter, le temps que le royaume retrouve la sérénité.

Je pense sans cesse à vous.

Votre humble serviteur,

Elias Buckwell