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(même les petits)![La plume contre l'épée. [Avec Willos Tyrell] 3725701551](/users/1815/27/49/46/smiles/3725701551.gif)
La plume contre l'épée. [Avec Willos Tyrell]
The White Wyvern
![La plume contre l'épée. [Avec Willos Tyrell] 23d9079bcdb30a2118ac1b220629e28e7e10646d](https://64.media.tumblr.com/1a37bb7dfb555a9bd0913d238cbe19b6/93200d7aa28e2fe6-2a/s400x600/23d9079bcdb30a2118ac1b220629e28e7e10646d.gif)
Darkdell, an 304, lune 7, semaine 2,
A l’attention du Lord Willos Tyrell, suzerain du Bief,
Lord Willos,
Je me permets de prendre la plume en ces temps troublés en espérant que cette missive vous trouvera en bonne santé, vous ainsi que votre famille. Je le fais en ma qualité d’ancienne Lady de la maison Costayne, en tant qu’actuelle Dame et Seigneur de Darkdell mais aussi en vertu de cette amitié que nous entretenons depuis nos jeunes années. Je ne sais que trop bien la manière dont la dernière bataille, ainsi que le siège de Trois-Tours a pu affecter la noblesse du Bief. Je vous sais cependant avisé et je ne doute pas que nous saurons nous en relever, d’un seul ensemble.
Je ne peux cependant vous cacher ma surprise plus longtemps. En effet, mon estimé oncle, Ser Andrew Vouyvère, ainsi que ma tendre belle-mère, Lady Calanthe Costayne m’ont fait part de nouvelles pour le moins alarmantes. Voyez-vous, mon Seigneur, cela faisait bien des lunes que je n’avais pas reçu de nouvelles de ma sœur. Sans doute la connaissez vous encore de nom ? Il s’agit de Lady Elissa Nègrebar, née Vouyvère. Son silence était pour le moins profond, jusqu’à ce qu’il me soit appris que la livrée des Nègrebar avait été aperçue du côté ennemi. Que certains d’entre eux s’en étaient même pris à mon tendre époux ainsi qu’à mon oncle comme s’ils n’avaient été que du gibier alors qu’ils mangeaient à la même table il y a encore quelques années. Et que dire de leurs autres victimes ?
Comme nos ancêtres doivent déplorer cette situation… Je ne puis qu’espérer que Ser Medwick Costayne ainsi que son épouse se portent pour le mieux malgré tout. L’amitié qui lie les Costayne et les Vouyvère n’est plus à prouver. Savoir que d’autres membres de nos parentèles puissent agir de la sorte est un véritable crève-cœur. Dans cette tourmente, je ne peux que vous assurer le soutien de mon oncle ainsi que des troupes toujours placées sous sa direction ou de toute autre aide que vous jugeriez nécessaire. Les Vouyvère ne comptent guère parmi les familles les plus riches du Bief, je le crains. Nous avons cependant d’autres ressources qui seront mises au service du seul souverain, et suzerain, qu’il convient de soutenir.
Tel est le serment que j’ai prêté en tant que Seigneur comme mes aïeux avant moi. Je vous le renouvelle par la présente missive. Mon cœur de femme, et de mère, nourrit cependant d’autres inquiétudes. Si l’attitude de ma sœur ne peut que me faire éprouver un réel dégoût, je ne peux que craindre pour la santé de mes neveux et de ma nièce. Les pauvres enfants ont sensiblement le même âge que leurs cousins et cousines Vouyvère. Je sais nos hommes honorables. Hélas, cette guerre revêt un aspect inédit dans nos vertes contrées. Dès lors, je ne peux que nourrir quelques inquiétudes au sujet de ces pauvres petits. S’ils ne peuvent être tenus pour responsables pour les crimes de leurs parents, qui sait ce qu’ils peuvent bien avoir entendu ? Je vous prie de m’excuser pour ce dernier point. Les savoir entre les mains du camp adverse, au même titre que Ser Medwick et Lady Falia, ne peut que me désoler.
Que les Sept vous gardent et vous guident en attendant des jours meilleurs,
Lady Melior Vouyvère, Seigneur de Darkdell.
Invité
Correspondance Willos et Cersei
An 304, Lune 7, Semaine 3Lady Vouyvère,
Je vous remercie pour votre sollicitude lady Melior. Nous nous portons bien tous ici. Notre santé n'est pas à plaindre. Nous pleurons encore la disparition soudaine de lady Olenna et Hautjardin demeurera encore ombragé de son absence pour plusieurs lunes, mais le temps fait son œuvre, et nous allons un peu mieux chaque jour. Je ne m'appesantirai pas sur notre deuil récent tant, la situation que connaît la famille de votre époux est dramatique, et permet, ainsi, de mettre en perspective nos petits malheurs du quotidien. Avez-vous des nouvelles de votre époux, Aladore, et des membres de votre famille partis à la bataille ? Sont-ils tous revenus sains et sauf ?
J'ai effectivement appris le parjure de la maison Nègrebar par une missive que mon frère, ser Garlan, m'a adressé dès la fin des combats pour la reprise de la péninsule. J'ai bien souvenir de votre sœur Elissa. J'ai assisté à ses noces avec lord Addam, en effet, vous n'êtes pas sans ignorer que nous lier aux Nègrebar par ma cousine éloignée, lady Olene. Une relation familiale, qui, vous vous en doutez, m'aurait permis de remettre en doute les mots qui me furent adressés s'ils ne provenaient pas de Garlan lui-même. Or, il n'est aucun doute possible, les Nègrebar semblent faire partie des mécontents qui remettent à la fois en doute la légitimité de sa Majesté, le roi Rhaegar, et la mienne, en tant que suzerain du Bief. Je déplore comme vous la situation dans laquelle nous nous retrouvons, cette impasse vers laquelle certaines maisonnées de notre si belle contrée semblent s'être engouffrées... Des divergences qui auraient pu être réglées grâce à la discussion et à la compréhension, pourtant, ils ne semblent avoir donné aucun crédit au pacifisme et à l'échange. Observer ainsi la dissolution de notre unité est un crève-cœur, pour reprendre vos mots si justement trouvés. Voir des familles se déchirer également.
Je crains fort qu'aucun des membres de cette famille ne puisse être tenu éloigner des conséquences qui menacent les Nègrebar quant à leur choix d'allégeance. Je crois aussi que le blocus maritime que subit votre beau-frère devrait parvenir à lui faire entrevoir que la solution ne se trouvera pas dans les vaines promesses réalisées par ce serpent de Viserys Targaryen ou par un quelconque seigneur ambitieux qui se poserait en meneur de cette dissidence sans avenir. J'entends votre inquiétude concernant vos neveux et nièces, je ne peux avoir qu'une pensée émue pour votre fils, Bertram, qui doit, tout comme nous, être fortement perturbé par toute cette ambiance délétère. Comment a-t-il pris la nouvelle de la prise de Trois-Tours ? Je suis très affecté de savoir que Ser Medwick et Lady Falia demeurent captif. Vers quelle demeure ont-ils emporté ? Je me ferai porte-parole pour qu'ils puissent recouvrer la liberté promptement.
Votre loyauté m'honore, mais sachez que je n'ai jamais douté de vous savoir toujours à mes côtés.
Mes pensées vous accompagnent.
Votre suzerain,
Votre ami,
Willos Tyrell.
@Melior Vouyvère
The White Wyvern
Darkdell, an 304, lune 7, semaine 4,
A l’attention du Lord Willos Tyrell, suzerain du Bief,
Lord Willos,
Hélas, je ne peux que vous rejoindre quant à l’urgence de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Si je n’ai pu que me réjouir pour la victoire que nous avons arrachés à ces rebelles, cette joie s’est malheureusement rapidement étiolée. Mon époux a été grandement blessé dans les combats. Les Mestres de Villevieille sont cependant parvenus à le remettre sur pieds. A l’heure où j’écris ces mots, il ne se trouve cependant pas à mes côtés. Il lui faudra encore du temps pour qu’il puisse se permettre de faire le voyage jusqu’en notre demeure. L’ensemble des Costayne nous sont cependant revenus de la bataille, d’après ce qui m’a été rapporté, les Sept en soient remerciés. Nous déplorons cependant une autre perte. Ser Quentyn Mullendore, l’héritier du seigneur Martyn, a trouvé la mort dans les combats. Il laisse derrière lui une épouse et un enfant à naître.
Nous vivons là de bien tristes temps et de bien tristes pertes que cela par la guerre ou en d’autres circonstances. Veuillez acceptez à nouveau mes respects et mes condoléances par rapport à Lady Olenna Tyrell. J’ai eu l’honneur de la côtoyer à plusieurs reprises et ne saurait être oubliée de quelque manière que ce soit.
Il m’a aussi été difficile de croire en la traîtrise de ma sœur et des siens. Si mon oncle et Lady Calanthe Costayne n’avaient pas été ceux et celles qui m’avaient transmis cette nouvelle… Je crains que, comme vous, je n’aurai pu y croire. Cela fait bien des lunes que je n’ai pas vu ma sœur en personne. Au-delà des circonstances actuelles, ma grossesse m’empêchait d’envisager un tel voyage. Et pourtant, les pièces de cette énigme s’ajustent pour le mieux. Son silence. Le fait qu’elle m’a semblé fébrile avant de cesser de me répondre ou encore le fait que des hommes portent les couleurs de son époux durant la bataille. Si j’ai pu imaginer qu’il ne s’agissait que d’une ruse de notre ennemi pour nous duper et échauder nos esprits, la vérité est désormais des plus éloquentes.
Je ne sais si le pardon est possible d’une manière ou d’une autre. Mon cœur de sœur a déjà fait son choix, hélas et il n’est pas celui de la miséricorde. Vous connaissez Elissa tout comme je pouvais la connaître. Elle-même aurait pu choisir de rester fidèle, de m’appeler à l’aide. Elle a cependant choisi, en toute connaissance de cause, d’emprunter le plus sombre d’entre eux en suivant le reste de sa parentèle. Dès lors, je ne peux que prier pour que Ser Medwick et Lady Falia retrouvent au plus vite leur liberté.
Bertram se trouve actuellement auprès de l’un de mes cousins, le Lord Branston Cuy. Il a atteint l’âge d’apprendre le maniement des armes. Je l’ai cependant tenu informé des dernières nouvelles qui me sont parvenues. Comme vous pouvez vous en douter, il s’est montré très inquiet quant au sort de son père et de sa famille. Il est le seul de mes enfants à avoir connu la vie à Trois-Tours, là où mes filles n’en gardent que peu de souvenirs de part leur jeune âge à cette époque. Savoir que notre ancienne demeure est à nouveau entre les mains de son grand-père et de ses oncles lui a été d’un grand réconfort.
Je vous remercie de prendre de ses nouvelles. De manière plus douce, je tenais également à vous apprendre la naissance d’un autre enfant à Darkdell. Gillian Vouvyère est né peu de temps avant le début de la bataille de Trois-Tours. Si nous vivons des temps sombres, sa naissance me force à garder espoir pour les lunes à venir. En tant que parents, en tant que dames, seigneurs et suzerains, nous nous devons de ramener l’ordre pour ceux et celles qui ne peuvent agir par eux-mêmes. Je ne peux savoir la manière dont se déroulera le siège de Bandallon. Je vous sais avisé et que vous les jugerez de la manière la plus adéquate. Les Vouyvère, en la personne de mon oncle notamment, se tiennent à votre disposition si vous jugez notre présence nécessaire quant à cet épineux problème.
Puissent les Sept veiller sur vous.
Votre vassale et amie, Lady Melior Vouyvère, Seigneur de Darkdell.
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