Rêver d'ailleurs [RP SOLO]

Date d'inscription : 16/02/2021

# Ven 18 Mar - 18:08

"Rêver d'ailleurs”

Delya and cie

“An 304, lune 7, semaine 1.”

Une plaine verdoyante l'entourait près d'une falaise abrupte où elle put voir les vagues s'abattre le long de ses rochers, il n'y avait personne autour d'elle. Elle n'arrivait même pas à savoir où elle était précisément. Puis d'un coup, elle remarqua la présence d'un cheval qui courrait, il était blessé, du sang coulait le long de sa jambe. Delya su de suite qu'il s'agissait d'une prédiction sur les Bracken reconnaissant sa crinière rougeoyante. Tout se passait très vite, elle le fit s'arrêter juste à temps pour éviter la chute, mais sans en comprendre comment il vint quand même à tomber. Lui, qui semblait avoir survécu, fut emporté par un autre danger. Elle se retrouva horrifiée face à la vision de la nouer de Corneille qui volait au-dessus du corps sans vie.

Ses yeux eurent du mal à s'ouvrir, la fièvre qui lui avait touché dû à trop de rêves vert, l'affaiblissait. Les anciens venaient de lui montrer un tout nouveau rêve, un qui parlait des siens. Qu'avaient-ils faits ? Et surtout, quel Bracken était-il responsable d'avoir tué ? Il lui était difficile de bien réfléchir, mais oubliant la douleur, elle arriva à relever son dos. Noblecoeur, comme à son habitude, quand elle se trouvait dans cet état, venait la réconforter. Piquant en douceur son visage enflammer par la fièvre, d'un geste maladroit, elle caressa ses plumes, toute en repensant à ce qu'elle avait vu.

Il ne pouvait s'agir que de Jonos, jamais les siens n'aurait provoquer la chute d'une des filles Bracken. La vengeance avait été obtenue, ou bien était-ce pour protéger le Conflans ? Delya aurait souhaité ne jamais découvrir cela, ne pouvant imaginer les siens décider de faire tuer une personne, mais n'était-ce pas le prix de la guerre ?! Pourquoi les anciens avaient voulu qu'elle découvre ceci ? Des larmes chaudes coulèrent sur ses joues, emportant avec elle l'illusion d'une famille honorable ! Oui, elle ne comprenait pas, ce n'était pas ainsi qu'ils devaient agir, l'honneur plus cher que la vie ! L'honneur plus cher que la vie ! Elle se répétait la citation de sa famille, comme pour rassurer. Après tout, elle n'avait pas vu les corneilles le tuer, juste voler au-dessus de son corps en criant, comme elle avait si souvent entendu le faire lorsqu'elles se posaient sur leur Barral.

Que s'était-il passé ? Elle aurait voulu avoir plus de détails, mais elle était incapable de réfléchir davantage, incapable de lutter contre la fatigue. Sans pouvoir le contrôler, sa tête emporta le haut de son corps jusqu'à se retrouver de nouveau allongée dans son lit. Sa respiration devint davantage saccadée, l'ombre des rêves venait à l'emporter de nouveau et la terrassait de l'intérieur.

(c) DΛNDELION

"I can't listen my heart, my mission must remain the most important"

Date d'inscription : 16/02/2021

# Jeu 24 Mar - 16:20

"Rêver d'ailleurs”

Delya and cie

“An 304, lune 7, semaine 1.”

Une sensation bien connue, elle se sentait endormie et pourtant, ce n'était pas comme à l'habitude, elle pouvait sentir la force qui retenait son dos, sentir l'odeur de sa couverture polaire, tout comme celui du bois sacré de Corneilla. Avait-elle oublié d'être finalement rentrée ? Elle n'avait pas la force d'ouvrir les yeux, n'arrivant pas à dicter la conduite que son corps devait entreprendre. Puis, une caresse sur sa joue, la chaleur d'un baiser contre son front, lui fit se dire que Brynden était venu la rejoindre, cherchant à la ramener dans un lit plus convenable. Là, avant qu'il ne puisse la prendre dans ses bras, elle ouvrir délicatement les yeux, mais ce ne fut pas le visage à lequel, elle s'attendait :

- Père...

Il était là, face à elle ! Mais c'était impossible, il était mort ? Il ne pouvait être auprès d'elle. Pourtant, c'était lui d'un sourire protecteur, il l'aida à se relever et vint à lui souffler :

- Je ne voulais pas te réveiller...

Un flot d'émotion vint à l'envahir et elle lui sauta au cou, voulant savourer cette retrouvaille. Il était parti depuis si longtemps, mais à présent, Delya pouvait le sentir. Cela ne pouvait n'être une illusion, c'était tellement réel en son esprit, ni comme un rêve vert, ni comme un rêve normal. Était-ce une fièvre qui lui provoquait des hallucinations ?

- Delya, qu'est-ce qui t'arrive ?

Il l'éloignait de lui avec douceur, le regard soucieux. Et là, ce fut comme une évidence, sa tenue ne la trompait pas, comme ce qu'elle pouvait lire sur son visage. C'était un en revoir, il répondait à l'appel de son frère et partait pour Salvemer. Il s'agissait d'un souvenir, enfin, pas vraiment ce qui c'était véritablement passé, mais Delya réalisait qu'elle allait le perdre à nouveau et sa décision fut prise de le retenir :

- Non, père, tu ne peux pas y aller, tu dois rester avec moi, tu vas mourir si tu y vas !

Elle lui tenait fermement les mains, tout son corps tremblait, son coeur se brisait. Il était si bon de le voir à nouveau et si cruel de savoir ce qui l'attendait. Laissant les larmes s'échapper de ses yeux, Dayron lui caressa la joue, pour la rassurer et vint à lui dire :

- L'honneur plus cher que la vie !

La citation de sa famille, celle qu'elle avait prononcée avant d'être emporté de nouveau par la fièvre. La vision de la mort du Bracken lui revint à la mort, mais elle se fichait de cela à présent, elle devait lui sauver la vie. Que ne jamais, il ne lui soit arracher, mais son père lui tourna le dos et Delya tomba à genoux :

- Ne m'abandonne pas, reste avec moi, choisis moi !

L'avoir retrouvé, puis le voir la quitter, lui faisait revivre tout ce qu'elle avait ressenti en apprenant sa mort. Relevant le regard, il n'était plus et elle restait plantée au pied du Barral de Corneilla. Puis, une colère vint à la submerger, elle se releva et tapa entre les deux yeux sanglants. Les corbeaux posés sur les branches virent à s'envoler, mais un resta, un corbeau au plume blanche. La Nerbosc leva le regard vers lui, elle le reconnaissait, mais ses yeux blancs lui parurent étranges, puis que faisait-il là, dans ce souvenir, il n'était pas encore rentré dans sa vie. Là, Delya plongea son regard dans le sien, tout en l'appelant :

- Noblecoeur !

(c) DΛNDELION

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Date d'inscription : 16/02/2021

# Ven 9 Sep - 14:37

"Rêver d'ailleurs”

Delya and cie

“An 304, lune 7, semaine 3.”

Deux semaines que son état s'était aggravée, étant plus souvent emporter par les rêves que dans la réalité. Delya se perdait à travers ses rêves verts, trop d'un coup, elle ne pouvait se concentrer sur tous les détails, cela lui demandait trop d'énergie. Les anciens lui faisaient confiance et elle tentait d'être forte, mais c'était différent, Delya était incapable de l'expliquer, mais ce n'était plus tout à fait comme avant. Sa respiration était difficile en vue de sa fièvre, ouvrir les yeux lui était impossible, mais elle pouvait sentir la fraîcheur sur son visage, comme si on cherchait à faire fuir une maladie, ce qu'elle n'était pas malade. Comment lui dire que tout ce qu'ils pouvaient faire ne l'aiderait pas ? C'était le poids de la magie du sang des anciens qui coulait dans ses veines. Le croassement lointain intercepta son esprit troublé quelques secondes, Noblecoeur était présent, mais à peine cette pensée que le néant vint à l'engloutir pour l'emporter vers un nouveau rêve.

Encore cette clairière, encore ce lac, encore ce rêve. Pourquoi les anciens lui montraient encore cette scène ? Elle en avait déjà parlé à Lucas, ainsi qu'à Brynden et cela remontait déjà à des lunes. Cela n'était pas logique, elle avait dû louper quelque chose. Observant les deux hommes qui portaient la lettre B sur leur pourpoint, son regard est capté par la présence de Noblecoeur posé sur une branche du Barral. Cela était différant, qu'est-ce que son corbeau blanc faisait encore dans son rêve ? Ce n'était pas logique. S'approchant du Barral, elle regarda les deux hommes s'éloigner sur leur monture et fit signe à son oiseau de la rejoindre.

- Noblecoeur, comprends-tu quelque chose ?

Encore une fois, ses yeux étaient d'un blanc parfait et à peine eut-elle capté son regard, que tout sembla tourner autour d'elle. Le monde lui paraissait tout petit d'où elle était. Une sensation de liberté, de fraîcheur, de bien-être. Elle mit du temps à reconnaître les montagnes du Val, puis soudainement le château des Eyries. Finalement, pénétrant par une fenêtre ouverte, Delya s'arrêta à sa propre vision et de Jaenis qui lui épongeait le front. De là, elle se réveilla en sursaut. Noblecoeur se tenait près d'elle, ses yeux avaient sa couleur naturelle. Cela n'était qu'un rêve, et pourtant, elle n'y croyait pas et se murmura à elle-même.

- Je volais !

Ce fut à ce moment qu'elle remarqua la peur dans le regard de la dame, Delya encore très faible attrapa sa main et lui demanda ce qui se passait :

- Tes yeux....Delya, tes yeux sont devenus blancs durant plusieurs minutes.

(c) DΛNDELION

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Date d'inscription : 16/02/2021

# Ven 17 Fév - 11:43

"Rêver d'ailleurs”

Delya and cie

“An 304, lune 8, semaine 4.”

Caressant l'encolure d'Aube, Delya était épuisée, se teint n'avait pas repris ses couleurs naturelles et pourtant, depuis la fin de la dernière lune plus aucun rêve vert ne l'avait tourmenté. Là, elle avait besoin de retrouver l'air extérieur, de reprendre tout simplement des forces, mais c'était comme si son corps se refusait de le faire. Jamais, elle s'était sentie aussi faible et jamais, elle n'avait mit si longtemps récuperer. Tandis qu'Aube vint à s'allonger, Delya vint à se blottir contre elle, se sentant en sécurité, Barral vint à se poser près d'eux, tandis que Noblecoeur restait perché en hauteur à observer l'horizon. Le sommeil vint à l'emporter et ce rêve s'imposa encore à elle. Encore, ses deux cavaliers, encore ses lettres B, encore le Barral, encore les chevaux à la robe écarlate. Depuis qu'elle en avait parlé à Lucas, ce rêve vert revenait sans cesse. Delya se doutait qu'un détail dût lui avoir échappé, les anciens dieux ne seraient pas si insistants à ce sujet. Rouvrant les yeux, elle se sentait toujours aussi fatiguée, toujours proie a bien des interrogations sur ce qui lui arrivait, mais là à ce moment précis, tout devint plus clair en son esprit. Cela était d'une évidence qu'elle vint à se maudire de ne pas avoir comprise plus tôt. Sans attendre, elle se dirigea vers sa chambre, prête à écrire une lettre, ses deux volatiles vinrent à la suivre, tandis qu'Aube les regarda s'éloigner.

Mon Cher Cousin,

Cela fait bien longtemps que je ne t'ai pas écrit, ses dernières lunes ont été compliquées, j'ai dû garder le lit un certain temps, à peine consciente de la vie réelle et encore aujourd'hui, mon corps ne s'en remet pas totalement, je ne sais pas ce qui arrive, mais ce n'est pas comme avant. Enfin, ne te fais pas de souci pour moi, tout ira bien, comme notre Barral, je tiens et je reste forte.

Je pourrais te raconter tous mes rêves, car j'en ai fait beaucoup ces derniers temps, mais je consacrais une autre lettre à ce sujet. Je dois revenir sur un des rêves que je t'ai déjà mentionné, les anciens n'ont pas arrêter de me l'envoyer, encore et encore, comme pour me prévenir et je viens encore tous juste de le faire et enfin, je comprends. Le grand lac mentionne, j'en suis sure celui près d'Harrenhal, il a dû se passer une chose là-bas, un élément qui a poussé deux maisons à nous trahir et rejoindre les Bracken. Je t'explique ma pensée, dans le rêve, je peux sentir sur mon visage le vent tourné brusquement. Ce changement de direction est un signe d'un changement de cap, puis il y a deux hommes qui portent la lettre B sur leur pourpoint, j'ai longtemps cru qu'il s'agissait du B des Bracken, mais je me trompais. Ses hommes se détournent d'un Barral, le Barral représente les Nerbosc pour monter sur des chevaux, des chevaux à la couleur écarlate comme l'emblème des Bracken. Ce sont les chevaux qui représentent les Bracken, pas la lettre B sur les pourpoints. La Lettre B représente les maisons de ses deux hommes. Je t'avais mentionner dans un autre rêve, celui qui me terrifiait avec la carte, le grand lac et les deux tours qui tiennent. Le chiffre deux encore une fois. Lucas, je pense que deux maisons du Conflans dont le nom de famille commence par B ont rejoint les Bracken après ce qui est arrivé près de ce grand lac. J'espère que tu ne douteras pas de mes paroles, les anciens ne m'auraient pas autant envoyé ce rêve, si ce n'était pas pour me prévenir. Je suis désolée d'avoir mis si longtemps à comprendre et j'espère que vous trouverez rapidement ses traîtres et surtout que vous allez tous bien. La guerre est en place et je pense que les anciens veulent nous aider d'où qu'ils m'infligent autant en ce moment.

Il y a une bonne nouvelle dans tous ses tracas, Mya a accouché il y a peu, peut-être vous a-t-elle déjà prévenu, mais je me tiens à vous l'annoncer aussi. La petite Tyanna est tellement belle, elle est l'avenir du Val et pourtant, encore si petite.

Que les anciens vous protègent, je pense fort à vous, vous me manquez tellement tous !

Ta cousine dévouée, Delya.

Sans attendre, elle vint à confier sa missive secrète à Noblecoeur et lui demanda de trouver son cousin Lucas. Le grand corbeau blanc prit son envol, traversa bien des paysage, bien des contrées et tandis que Delya s'endormait, elle eut l'impression de voir les paysages de sa terre natale, le Conflans, voir à travers le ciel. D'un coup, elle le vit et vint à se poser sur son bras. Noblecoeur se tenait fièrement, comme il aimait le faire sur Lucas. Ses yeux étaient d'un blanc sans nul autre pareil et se braquèrent dans le regard du chevalier, jusqu'au moment où Delya se réveilla en sursaut et que la couleur des yeux du corbeau revint à la normale.

Des gouttes de sueurs coulaient sur son visage. Tout était tellement étrange, qu'est-ce qui lui arrivait ? Ce fut à ce moment-là qu'elle entendit frapper à la porte, Jaenis vint à la rejoindre, Delya pouvait sentir qu'une chose la tracassait, depuis plusieurs semaines, elle l'observait bizarrement, puis là refermant bien la porte derrière elle et venait s'installer sur le lit de son amie, elle vint à lui murmurer :

- Delya, je n'arrive pas à oublier tes yeux, ceux que tu as eus lors de ta dernière fièvre. Ce n'est pas normal, il était blanc, comme si tu étais devenu aveugle et je ne suis même pas certaine que les aveugles ont les yeux si blanc, je n'en ai parlé à personne, mais tu devrais aller voir le Mestre, tu es malade Delya et j'ai peur que cette maladie étrange t'emporte !

Doucement, elle posa sa main sur la sienne, cherchant à la réconforter, mais elle était à la fois troublée. Elle avait totalement oublié cette histoire de yeux blancs, sans aucun doute, cela venait de son don, mais la Nerbosc était incapable de comprendre les changements en elle et ni même d'en parler à Jaenis. Se mordant légèrement la lèvre inférieure, elle vint à répondre :

- J'ai toujours eu des phases de fièvre depuis mon enfance, il est vrai qu'en ce moment j'en fais plus qu'à l'habitude, mais je vais bien. Nous devons nous concentrer sur Mya et son enfant et ne penser à rien d'autre.

Ainsi, elle venait de clôturer le sujet, mais se doutait qu'à présent, la dame d'atour de sa cousine viendrait à avoir des doutes sur son sujet. Sûrement un jour, il faudrait qu'elle explique son don à sa cousine avant que Jaenis ne vienne à dévoiler ce qu'elle avait vu.

(c) DΛNDELION

"I can't listen my heart, my mission must remain the most important"

Date d'inscription : 16/02/2021

# Jeu 15 Juin - 8:52

"Rêver d'ailleurs”

Delya and cie

“An 304, lune 12, semaine 1.”

Reprenant des forces, la corneille réalisait que tout était différent, sans en comprendre réellement la raison. Jaenis ne semblait pas fléchir sur le sujet, voulant faire réaliser à Delya que ses yeux blancs n'étaient pas normaux, qu'elle était malade, mais comment lui expliquer ? Certes, La Nerbosc s'était déjà confié sur son don à plusieurs personnes, mais elle ne voulait pas que Jaenis le sache avant sa cousine et une raison la retenait de l'avouer à Mya. Une raison qu'elle n'arrivait pas à comprendre, mais c'était ainsi. Mya avait tellement à gérer, surtout depuis le départ des troupes d'Harrold, puis elle était mère, à présent. Non, elle ne voulait pas lui ajouter un fardeau de plus et pourtant, il était certain qu'elle le devrait avant que cela n'échappe à Jaenis.

Ce jour-là, aucun de ses animaux ne se trouvait près d'elle, Delya avançait dans les couloirs à la recherche du Mestre Coleman. Elle craignait de devoir poser des questions, mais à la fois, elle avait besoin de réponse. La Corneille ne comprenait pas ce qui lui arrivait, il était certain que ses dons avaient évolué, mais vers quoi ? Finalement, le Mestre se trouvait dans la bibliothèque et dès qu'il l'aperçut, il vint à venir vers elle.

Depuis des lunes, le cas de Delya l'interrogeait beaucoup, lui-même ne comprenait pas ce qui tourmentait autant la dame d'atour de sa suzeraine. Délicatement, il posa sa main sur le front de la corneille, ayant pris l'habitude de vérifier sa fièvre, puis il vint à calculer les battements de son coeur. Levant les yeux au ciel, Delya n'en pouvait plus d'être vu comme une patiente. Elle avait envie de crier qu'elle n'était pas malade, que c'était son don qui provoquait cela, mais il lui était impossible de le faire. Alors à la place, elle resta calme jusqu'au moment de lui poser des questions sur les légendes Nordiennes, puis doucement sur les rêves-verts. Elle ignorait si ses questions vinrent à lui poser des doutes, mais le Mestre vint à l'informer d'un élément qui la laissa bouche bée, le pouvoir des Vervoyants. Tout en expliquant davantage sur ses hommes qui avaient reçu le pouvoir des enfants de la forêt, il vint à lui donner un livre, expliquant que Mestre Yandel avait fait bien des recherches à ce sujet. Les mains de Delya se mirent à trembler quand elle prit le livre et toute en regagnant sa chambre, elle avait l'impression qu'à présent tout s'éclaircissait devant elle. Elle était une vervoyante, elle était plus différente encore qu'elle l'aurait penser et là sa vision de son futur fut chambouler.

(c) DΛNDELION

"I can't listen my heart, my mission must remain the most important"

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