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Oh eh matelot ! ft. Denys Timbal

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Elle avait peut-être rencontré des tas de malotrus dans sa vie mais il doutait qu'elle se soit un jour retrouvé sur un bateau plein d'homme capable de lui trancher la gorge après l'avoir prise à sec et sans élan. La Cadence l'emporta avec lui ce qui laissa le loisir à Denys d'aller prendre un bon gueuleton tout en consultant des cartes. Il connaissait assez bien la région mais c'était toujours bon de consulter de temps à autre une référence. Par moment, Essos lui manquait un peu si bien qu'il sortit un vieux volume sur ce continent et se mit à le lire tout en continuant de se nourrir. Lorsqu'il reposa l'ouvrage par manque de visibilité, il comprit que la nuit était en train de tomber. Le bateau n'avançait plus ce qui était somme toute normal. Une pause avant la tombée de la nuit et les hommes reposés recommenceraient ensuite à ramer jusqu'à ce qu'il fasse assez noir pour ne plus voir devant soit. Les hommes se posteraient alors pour monter la garde pendant que le reste du bateau pioncerait sur ses deux oreilles. Bientôt, il reverrait ses îles, son îles, Vieux Wyk. La nostalgie n'était pas son fort mais cela lui faisait toujours un petit quelque chose d'indescriptible lorsqu'il rentrait à bon port. Ce fut la Cadence qui le sorti de son marasme pendant qu'il allumait une bougie.

«Alors elle s'en sort ? Elle a encore bouffé personne ? Coupé des bites ? Casser une rame ?»

La Cadence lui raconta qu'elle n'était pas la plus futée, mais qu'elle commençait à avoir le tour de main, qu'elle mettait du cœur à l'ouvrage même si elle semblait fort simplette et répondait rarement quand on lui causait. Denys le remercia et l'envoya surveiller les rameurs de ce début de soirée. Il pourrait ensuite disposer de sa nuit à son bon vouloir. Le Capitaine sortit sur le pont, du côté de l'arrière du bateau, il entendait Longmât parler de la fille d'une auberge qu'il avait lutiné comme un beau diable et qu'il comptait bien un jour la lutiner de nouveau. Cette histoire revenait souvent ces temps-ci quand il était un peu imbibé d'alcool. Il tomba sur la sauvage qui semblait se tenir à bonne distance du bord du Snekkar. La voix du maître à bord retentit alors à ses oreille sur son ton naturel tout en lui claquant de façon virile l'épaule.

«Alors ramer ça t'as plus ? La Cadence m'a dit que tu t'en sortais pas trop mal. L'endurance ça viendra avec le temps. Pas encore couchée ? Tu vas avoir besoin de force pour demain. T'as pris ton repas au moins ? J'ai pas envie que tu me claques dans les doigts la Gud ! Je suis que dans les couchettes des rameurs y en a pas mal qui te laisseront tenir leur rame pour que tu t'entraînes pour demain ha ha ha !»

La Gud ! Ça lui allait bien pour le moment. Elle n'avait pas encore vécu assez abord pour se voir affubler d'un surnom. Avec le temps peut-être qu'elle hériterait de son propre sobriquet mais fallait pas trop en demander aux hommes. Ils étaient plus intéressé par le contenu de ses chausses que par le fait de lui donner un nom. Le Timbal lui appréciait pour le moment le souffle froid des vents de cette contrée que l'on appelait le Nord. Les nuits étaient fraîches par ici, mais les peaux de moutons de sa couche le réchaufferait suffisamment cette nui.
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« I was young and restless then, living on the edge of a dream, when someone said "C'mon, girl, you just gotta believe!" »
Oh eh matelot !
Ca n'était pas facile mais il y avait pire. Largement pire. "La Cadence" comme ils l'appelaient tous, se plaisait à parler. Mais elle ne savait pas vraiment quoi répondre, elle n'avait rien de particulier à raconter sur sa vie, rien d'intéressant à raconter ni rien qui lui venait à l'esprit. Il était sympa. Elle dut cela dit montrer les crocs plus d'une fois pour indiquer qu'elle n'était pas vraiment d'humeur à certaines plaisanteries et rappeler que femme ou non, elle n'allait pas se laisser marcher sur les pieds. Encore et toujours le rapport de force. Mais elle y était habituée aussi, à toujours devoir montrer les crocs, à toujours devoir brandir une arme.

Elle regardait la grande étendue d'eau alors que les hommes s'étaient éloignés, non sans tenter de nouvelles fois de l'aborder mais elle n'avait pas franchement envie de parler ni faire quoi que ce soit d'autres. Elle regardait l'eau inlassablement, à la fois effrayée à l'idée de tomber dedans et à la fois admirative, s'imaginant ce qui pouvait bien se cacher là dessous, les animaux qu'il pouvait y avoir, qu'on pouvait trouver. Si on lui avait parlé des ours et des loups géants, on ne lui avait jamais raconté d'histoire sur les poissons géants qui pouvaient se cacher là dessous. Alors elle se plaisait à imaginer à quoi ça ressemblerait quitte à s'inventer ses propres histoires. On lui avait proposé une couche. Et une autre. Ces hommes se montraient parfois très... "affectueux". "Allez viens on va s'réchauffer" qu'ils disaient. Mais elle les ignorait. Elle eût presque un sursaut en entendant l'homme dont elle ne connaissait toujours pas le nom lui parler. Il lui posait nombreuses questions et elle ne savait pas vraiment quoi répondre. Est-ce que ça lui avait plut ? Pas plus que ça. Son truc, c'était courir dans les montagnes, pas ramer. C'était le sol rocheux ou terreux, pas la mer. Oui, elle avait mangé. "J'ai pas envie que tu me claques dans les doigts" ça la faisait rire, c'était nouveau, ça venait de sortir. Lui qui parlait sans arrêt de la violer et noyer voilà qu'il disait qu'il voulait pas qu'elle lui claque dans les pattes.

« J'préfère les grosses lances aux rames. »

Elle réprimait un rire. Pour l'instant le froid ne la perturbait pas, le vent non plus. Son ventre n'était pas vraiment habitué à tanguer comme ça mais elle s'y ferait, ça n'était pas demain la veille qu'elle rendrait son repas de cette manière.

« T'inquiète pas mon gars, j'ai les bras assez solide, pas b'soin d'm'entraîner. »

Elle ne parlait pas vraiment fort, ni bas. Son accent était certes rude mais elle restait calme, encore dans ses pensées, dans ses songes. Elle levait la tête vers lui et haussait un de ces sourcils.

« C'est qu'il s'inquiéterait pour moi l'capitaine ? C'est ti pas mignon. »

Elle souriait à nouveau, puis elle retournait son regard vers la mer. Elle ne comptait plus les vagues qu'elle s'était prise, soit par la nature elle-même soit parce que les hommes autour trouvaient ça drôle de l'arroser pour qu'elle attrape froid, à défaut de la foutre dans l'eau directement. Mais elle ne baissait pas les bras pour autant. N'empêche que l'eau de mer piquait les yeux, il y avait bien plus agréable.

« Pourquoi ? ça t'intéresse comment j'me sers d'une rame ?»

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Les allusions de la sauvage était de plus en plus grivoise. Sans doute cherchait-elle un moyen psychologique de se rassurer en parlant de cette façon. Le Timbal l'observait calmement posé et s'accouda au rebord du pont. La mer demeurait calme. Rien à voir avec la furie qu'elle pouvait devenir par mauvais temps. A sa réflexion sur l'inquiétude du Capitaine, celui-ci se mit à rire à gorge déployée avant de lui répondre le plus simplement et cruellement du monde.

«J'aimerai juste pas perdre une paire de bras de compétents, c'est tout. A moins que t'ai d'autres talents cachés, je vois pas trop pourquoi je commencerai à me soucier de ce que t’arrive la Gud.»

La sauvage continua d'autres allusions grivoises et ce n'était pas du tout pour lui déplaire à vrai dire. Il n'avait jamais aimé ces femmes qui se mettent à parler avec des mots doux emplit de miel et de sucre, il préférait les métaphores imagées et compréhensibles ou un phrasé plus direct. Rien ne servirait de tourner autour du pot si c'était pour y fourrer la main dedans. Le Timbal se remit droit et planta son regard dans le sien, un regard froid, qui respirait pas sincèrement la sympathie mais plutôt une certaine lueur de violence, viscérale, presque animale. Ce genre de lueur s'allumait parfois dans son regard, souvent avant une bataille ou un pillage, parfois avant une séance réjouissante sous la peau de mouton.

«Parce que les rameurs font la vitesse d'un Snekkar. Ou peut-être bien parce que je te ferrais bien essayer ma rame mais peut-être que t'es pas encore prête pour ça ha ha ha. Tu préfères peut-être le contact du bois à la chaleur d'un guerrier ha ha ha.»

Denys l'observa dans ce début d'obscurité, plus en détail, ne cherchant pas à cacher ses yeux baladeurs. Elle était certes solidement charpentés, mais elle avait l'air d'avoir les hanches larges et de bonnes formes. Après ce n'était pas simple de distinguer le vrai du faux sous son fatras de vêtements de sauvage. Il pourrait se faire un avis s'il sortait sa hache de sa ceinture et la défroquait en lacérant ses frusques. Ça pourrait être marrant en effet. Le Timbal se rapprocha d'elle et lui claqua à nouveau les fesses en partant d'un bon rire.

«Çà m'a l'air bien ferme tout ça ha ha. S'arrêter dans un bon port douillet ça a jamais tué personne et ça remonte souvent le moral la Gud.  Nous on utilises souvent des haches. Tu veux goûter son manche ? Sinon si c'est une lance qui te faut, j'ai ça dans mes chausses et c'est pas le froid qui me la fera baisser ha ha.»

Sans crier gare, il lui colla une deuxième claque sur les fesses avant de la surveiller du regard pour voir qu'elle genre de femme elle était. Il y avait celle qui jouaient les fortes mais qui se débinaient ou fuyaient dés qu'on parlait de choses sérieuses. Il y avait aussi celles qui embarquaient dans le jeu et celles qui se défendaient becs et ongles. De l'avis de Denys, elle serait certainement de cette dernière catégorie, si bien qu'il la surveilla pour parer la moindre de ses offensives. Au moins, que ça soit en baston ou en coucherie, il risquait de s'amuser et de s'en donner à cœur joie. Après tout ces deux actes n'étaient pas si différents : on donnait le meilleur de sois même avec son corps et son endurance !
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Oh eh matelot !
Première fois qu'elle l'entendait rire et elle eut envie de rire en retour, les phrases qui suivaient ne l'impressionnaient guère, au contraire, continuaient à l'amuser. C'était ça les hommes, typiquement la vision qu'elle en avait, trop fiers pour dire qu'ils voulaient pas qu'une crasse arrive à une personne qu'ils appréciaient de près ou de loin. Au moins son utilité était reconnue, pour l'instant.

Quand il vint devant elle pour la regarder dans les yeux, il était clair et net qu'elle ne baisserait pas le regard la première. Pour elle, les humains étaient comme des animaux, baisser les yeux était signe de soumission et dès l'instant où elle montrerait le moindre signe de soumission, elle se ferait dévorer. Chose donc qui n'était pas prêt d'arriver, elle s'en persuadait. S'il était rustre, elle s'amusait de ça. Il fallait surtout dire qu'elle était dans un bon jour car elle aurait aussi pu l'envoyer paître ou montrer les crocs à nouveau. Mais l'idée qu'elle verrait bientôt des animaux plus sauvages qu'elle, que ces animaux sauvage pouvaient se trouver sous elle à cet instant lui mettait de baume au coeur.

« Tu vas les perdre ces bras quand j'm'en irai. J'compte pas rester tout l'temps ici t'auras pas à t'inquiéter du coup que j'foutte le bordel sur ton bateau. Tu m'parles tellement d'ton manche que j'commence à me demander si t'en as vraiment un. Ceux qui cause le plus c'sont souvent ceux qui en font l'moins comme on dit. »

Elle souriait à nouveau, totalement consciente cette fois ci qu'elle le provoquait pour le plaisir de provoquer. Ce fût finalement lui qui baissait le regard mais il le baissait pour la regarder un peu mieux, chose qui ne la perturbait pas franchement du moment qu'il gardait ses mains où elles étaient. Mais il se permettait de lui claquer les fesses. Elle serrait ses poings et fronçait ses sourcils bruns.

« C'est ça qu'tu veux ? Voir c'qui a là d'ssous ? T'as jamais vu d'femme de ta vie, tu t'demandes à quoi ça r'ssemble sous ses vêtements ? Ou alors tu veux savoir comment c'est avec une vraie montagnarde ? Dommage que j'sois pas ici pour m'faire troncher hein ? »

Mais la deuxième claque sur ses fesses, même si l'homme -dont elle avait déjà oublié le nom- de tout à l'heure l'avait prévenu de ne pas le faire, elle ne se gênait pas de lui en mettre une dans la mâchoire, poing fermé. Son poing était parti de lui-même, comme un réflexe. Plus que jamais, sa voix claquait.

« Qui t'as dit qu'tu pouvais foutre tes mains sur moi ?! Tu mériterais que j't'en foute une autre ! Ou que j'te coupe ta main et on verra si t'arrives à la tenir ta putain de rame ! »

Oh, elle savait parfaitement qu'il risquait de lui retourner le coup. Mais elle était loin des convenances et du "un homme ne doit jamais taper une femme" elle n'avait même jamais compris ce concept. Pour elle taper c'était taper qu'on soit homme ou femme il n'y avait pas de règles. Alors s'il lui rendait le coup elle lui sauterait sûrement dessus pour les lui rendre. Mais elle voyait qu'il semblait amuser de la situation ce qui la laissait dans l'incompréhension la plus totale. Elle ne voyait pas du tout ce qu'il y avait de drôle et pourtant elle avait bien ris jusque là. Allez savoir s'il allait encore rire longtemps quand elle lui en remettrait une.

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Elle pensait le vexer avec ses réflexions sur sa virilité. C'était ma le connaître et elle allait vite le savoir. Le coup qu'il reçut remit tout de suite les pendules à l'heure dans son esprit : ils entamaient les préliminaires et il adorait ça. Sans crier gare sa tête percuta légèrement celle de la Gud, puis il l'attrapa à la gorge et la poussa contre le rebord. Les pieds de la sauvage décollèrent de terre. Elle manqua de basculer par dessus bord et il la laissa en plan quelques instants avant de la rattraper par le col et de lui ramener les pieds sur terre tout en l'attrapant par les cheveux et en les tirant avec une force douce mais ferme.

«T'as bien failli voler la gueule la première dans la mer. Si je te rattrapais pas t'étais dans l'eau jusqu'au cou la Gud. Si tu veux te battre, je suis ton homme ! Je crève d'envie de voir ce qu'il y a en dessous tes fripes et je le verrai même si je dois te faire sauter tes dents une par une à coup de poing et me retrouver sans main ha ha ha.»

Il continua de tirer les cheveux pour amener la tête de la femme au niveau de sa bouche pendant qu'il s'abaissait. Il ne paraissait pas essoufflé, au contraire il avait l'air le plus naturel du monde alors qu'il était entrain de se comporter de manière violente. La valoise était tombée sur le mauvais Fer-Né à ennuyer.

«J'en ai marre de tourner autour de pot. Ouais ce qu'il y a en dessous de tout ce tissus pourrait bien m'intéresser. Je peux pas dire, j'ai pas pût tâter assez de la marchandise. Tu frappes plus fort qu'une femme mais pas assez pour me faire mal, la Gud mais t'as du cran et du caractère et moi j'aime ça.»

Denys fit claquer ses dents deux ou trois fois près de l'oreille de la Gud comme s'il comptait la bouffer puis il relâcha son étreinte et saisit son visage entre ses doigts avant de finalement la relâcher et de la repousser contre le bord du pont. Il commença à rire comme s'ils venaient de se raconter la meilleures des histoires drôles.

«Fais trop froid pour toi ici. Va dont réchauffer la couche de La Cadence ou dort sur le pont comme le ferait une moule sur coque ha ha ha. Ptêt bien que t'arriverais à la sommer avec tes coups. Faut dire que le gars commence à faire son âge et qu'il est plus aussi vaillant qu'il y a quelques années. Si tu dors ici t'approches pas trop du bord, tu risquerais de tomber et y aura personne pour te repêcher. Peut-être que si ta lance est assez grande, tu pourras toucher le fond et remontez et peut-être que si t'avais saisis la mienne, tu pourrais dormir dans une bonne couchette au chaud ha ha ha.»

Il continua de rire en marchant vers sa cabine, presque plié en deux ce qui semblait contraster avec son attitude habituelle. Au moment de pénétrer dans sa cabine, il se retourna l'air nettement moins amusé, beaucoup plus sérieux. Comme s'il partait pour le plus périlleux et le plus intéressant des pillages. Denys possédait quelque chose de princier et de carnassier dans son attitude. Pendant un court instant, il semblait incarner à lui seul l'attitude sanguinaire des Fer-Nés et le prestige de la Maison Timbal. Pourtant les phrases qui sortirent de sa bouche n'avait rien de si élégant et si important qu'on aurait pût le penser.

«Et quoi la Gud, tu vas rester planter là comme un mât des contrées vertes ? On se bat ou on baise ? Voir les deux ? Moi l’ordre dans lequel on le fait je m'en contrefiche !»
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Oh eh matelot !
C'était comme ça qu'il fallait agir avec la Freux. Il fallait la mettre devant le fait accompli, les mots ne servaient à rien, il fallait montrer, le faire. Il commençait à le comprendre il semblerait. Les mots n'avaient aucun impact sur elle en règle général, les gestes en revanche...

« Si t'étais pas là j'aurais pas non plus eu la tête dans l'eau ! »

Son regard était mauvais. Qu'il la tire par les cheveux n'était pas un problème en soit, il n'était pas le premier. Qu'il tente de la passer par dessus bord, ça, en revanche, elle ne l'oublierait pas... Du moins elle ne l'oublierait pas de la soirée.

« Alors c'est ça hein, t'as jamais vu de femme à poil et tu te demandes à quoi ça ressemble, j'm'en doutais. »

Cette fois-ci pour ne pas retomber, elle l'attrapait. Elle le tenait par le haut l'air de dire : mon gars, si je tombe, je t'assure que tu tomberas dans la flotte avec moi. Les phrases qu'il disait à la suite étaient claires, même pour elle. Il n'avait cela dit jamais vraiment cacher son intention de se la faire, il avait même été clair dès le départ. Alors ça ne la surprenait pas - et n'importe qui la connaissant un temps soit peu savait qu'elle DETESTAIT les surprises. Autant dire qu'elle allait grogner longtemps qu'il ait tenté de la passer par dessus bord. Elle serrait les dents.

Il agissait bien, malgré le fait que toute femme normale aurait fuit par la mer. C'était comme ça qu'elle les aimait ses hommes en règle général. Avec du cran et de la force. Qui avaient des couilles et qui n'avaient pas peur de les montrer au premier qui voulait le défier. Qui n'avaient pas peur de l'affronter et lui en coller une s'il le fallait. Elle les aimait bien viril même si cela voulait dire qu'ils sentaient mauvais ou qu'ils avaient de sales habitudes. Mais pour le coup elle avait du mal à comprendre les agissements du ferné, un coup il l'envoyait balader, un coup il essayait de la faire passer par dessus bord, un coup il l'invitait à ramer sur son navire et un coup il essayait, encore, de la passer par dessus bord. Pour finir par l'inviter à "dormir" sur sa couchette. Ou celle de l'homme qui lui avait appris tout à l'heure comment ramer. Alors elle était perdue et ça se voyait très clairement sur son visage. En fait c'était lui qu'elle dévisageait.

« Alors c'est ça qu'il veut le ferné ? Que j'lui montre comment j'sais manier une lance ? Tu peux pas le dire clairement ? »

Elle voyait cependant peu après son air de défi, du moins, elle le prit comme un défi. Elle n'était guère venue pour ça à la base mais idiote qu'elle était lorsqu'on lui lançait un défi elle ne voulait pas reculer, si idiot soit-il, si risqué soit-il. Il fallait aussi dire que cet air rustre, rude, arrogant et costaud qu'il dégageait, émoustillait la montagnarde. Bon au moins ses derniers mots avaient le mérite d'être clair comme elle l'avait demandé. Se battre ou baiser. Se battre et baiser. Le choix était tentant, la proposition devenait plus intéressante maintenant qu'elle aurait pu l'être il y a 5h.

« Ah bah enfin, j'commençais à me demander si t'étais vraiment un mâle ou si tu faisais comme si ! »

Elle "réfléchissait" quelque secondes. Il était vrai que d'une certaine façon il valait mieux, quitte à faire un choix, qu'elle se rende avec lui que les autres hommes bien dégueulasse qu'il y avait autour. Elle fit alors un pas, puis un second, puis jusqu'à s'approcher assez de lui.

« Et toi, t'as quoi là d'ssous ? Un coupe papier ? »

Un sourire provocateur, un air défiant, elle n'était pas loin de rire à nouveau. Mais c'était assez déstabilisant tout de même. Allez savoir si lui aussi allait jouer le jeu jusqu'au bout ou s'il allait laisser tomber, allez savoir s'il allait vraiment oser, car il fallait vraiment le vouloir pour se risquer avec une Freux. Comme il s'était permis de lui toucher les fesses, elle l'attrapait par le pantalon et s'amusait à tirer quelque peu dessus pour jeter un rapide coup d'oeil.

« Et toi, tu veux t'battre ou tu veux baiser ? »

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La sauvage semblait s'amuser avec lui, jouant avec ses chausses pour voir ce qu'il y avait dedans, le Timbal ne se fit pas prier pour attraper la main de la Gud et la fourrer dans son pantalon pour qu'elle puisse se faire une idée de ce qu'il était prêt à faire. L'était pas le genre de gars à se formaliser ou à faire des chichis pour si peu. Il la laissa ausculter ce qu'elle voulait avant de retirer la main de la sauvage hors de son vêtement. Il ricana un brin provocateur avant de la tirer par les cheveux à nouveau pour amener son visage à la hauteur du sien.

«Je crache pas sur les deux mais à choisir, je crois bien que j'ai plus envie de te sauter que de te refaire le portrait.»

Lui claquant à nouveau les fesses, cette fois Denys les palpa plus en profondeur et en détail avant de l'attraper par le bras et de l'entraîner par la force en direction de sa cabine. Il sentait au fond de lui qu'elle avait autant envie de s'envoyer en l'air que lui. Il était le genre d'homme qui ne pouvait laisser une femme indifférente, en bien comme en mal. Le Timbal la traîna jusqu'à sa cabine et referma la porte derrière lui en la claquant violemment. Le Capitaine n'était pas homme à s'encombrer de discrétion pour ce genre de chose. Il allait la sauter qu'elle le veuille ou non. Denys avait prit sa décision, de force ou avec son accord, ce soir il la prendrait avec vigueur et détermination. D'un geste brusque, le Fer-né la poussa contre le mur et la regarda avec un regard carnassier.

«Je vais te faire gueuler comme personne t'as jamais fais gueuler la Gud. Jusqu'en haut des montagnes de tes contrées vertes, ils vont t’entendre comme s'ils écoutaient à la porte ha ha ha.»

Détachant sa hache de sa ceinture, il l’abatis violemment contre le mur de sa cabine à quelques centimètres du visage de la sauvage. La lame sa planta dans le bois avec force et y resta fermement plantée. Jetant sa veste et son haut au sol, le Timbal révéla son torse nu ainsi que ses bras musclés et endurcit par les années de vie de marin. Les cicatrices qui parcouraient son buste en étaient également les meilleurs témoins que l'ont puisse imaginer. Au lieu de se jeter sur elle, il se tourna vers sa table et se servit un pichet d'eau. Dans le silence le plus total, il bût à sa coupe, l'eau dégoulinant le long de ses joues, sur son cou et son torse. Lorsqu'il eut terminé, il s'essuya la bouche d'un revers de la main. Le regard qu'il lui jeta était emplit d'autorité et de menace, comme seul un vrai leader savait le faire. Lorsqu'il reposa la coupe dans un bruit sonore, il prit de nouveau la parole sur un ton autoritaire.

«T'attends quoi pour te foutre à poil la Gud ? Que je vienne le faire moi même ? Si c'est le cas, ça risque de pas te plaire ha ha !»

Le Timbal continua de la fixer attendant une réaction pendant quelques secondes avant de se mouvoir dans sa direction pour s'acquitter de sa promesse : celle de la dévêtir afin de la mettre dans la nudité la plus totale !
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Elle avait deux choix, foncer dans cette cabine ou le laisser en plan. Elle se doutait bien que le laisser en plan, il n'apprécierait guère et qu'il risquait de se montrer plus insistant. Ca n'était pas l'envie qui lui manquait pourtant que le planter là et retourner dehors se trouver un coin seule. Mais les choses allaient d'elle-même. Assez vite. Si bien qu'elle se retrouvait plus vite à l'intérieur qu'elle l'aurait cru. Le vent, le froid, ça ne la dérangeait pas, l'odeur de la mer non plus à vrai dire. Alors dedans ou dehors...

" Je vais te faire gueuler comme personne t'as jamais fais gueuler" elle eût envie de rire. Gudrún avait passé sa vie à hurler dans les montagnes, avant chaque combat pour effrayer l'ennemi : elle hurlait. Alors elle demandait à voir ce qu'il avait en réserve pour penser qu'il pouvait lui faire dépasser ça.

«  Si tu l'dis t'as intérêt à l'faire, l'cap'taine. »

Elle n'en dit pas plus, le regardant curieusement alors qu'il retirait ses armes et autre accoutrement. Elle haussait un de ses sourcils jusqu'ici peu convaincue. Néanmoins elle dut avouer qu'il paraissait bien plus viril sans son haut, quand on pouvait voir ses muscles et ses cicatrices, ça lui donnait un tout autre aspect. Pas assez pour l'effrayer ou la faire reculer mais la vue était nettement plus agréable. Elle devait aussi avouer qu'il n'était pas moche, contrairement aux autres hommes sur ce "snekkar". C'était comme ça que ça s'appelait alors ? Un Snekkar ? Ou un bateau ? C'était quoi la différence entre un snekkar et un bateau ? Voilà à quoi elle pensait alors qu'il buvait son verre. C'est quoi la différence entre un snekkar et un bateau. Elle eut un léger sursaut qui la tirait de ses pensées quand il reparlait. Alors qu'il s'approchait, c'est d'un coup sec qu'elle le repoussait.

« J'sais l'faire moi-même ! C'pas parce que j'viens d'avoir 18 ans que j'sais pas l'faire ! »

Ah, oui, c'est vrai. Elle commençait par retirer ses armes, fort nombreuses et cachées sous ses couches de vêtements, de fourrure. Une à une, elle les posait sur la table. Des lames affûtés, des lames qui avaient plus que faire leur temps mais auxquelles elle était attachée, son épée du Val, elle s'était néanmoins entaillée le doigt en pensant avoir fini de toutes les posées. "Ah oui, je l'oublie toujours celle la". Elle retirait donc son énième lame d'un pli de sa fourrure près de sa manche. Et s'en suivait de la fourrure qu'elle avait elle-même tannée qui rejoignait bien vite le sol. Elle le regardait à nouveau, hésitante pendant un instant. Elle n'avait choisi de retirer que son haut pour le moment. Ca suffisait bien souvent à calmer les ardeurs. Sa poitrine n'était ni grosse, ni petite mais ça n'était généralement pas ce qu'on voyait en premier chez elle. C'était ses cicatrices sur son corps que les hommes remarquaient les premiers, pour cause, elles étaient vraiment moche. Que ce soit le long de son ventre, ou tout le long de son dos, que ce soit sur ses bras ou son buste, c'était la preuve même de ce que son inconscience lui coûtait à chaque fois. Et c'était la preuve même qu'elle n'écoutait jamais et ne retenait jamais de ses leçons. Elle le regardait alors, amusée.

« Qui en a l'plus tu crois ? Alors, ça t'tente toujours mon gars ? J'connais même pas ton nom tiens. »

Oui c'était bien de s'en rendre compte des heures après, qu'elle ne connaissait ni son nom ni son prénom. C'était bien de le lui demander, des heures après. Elle s'approchait à nouveau de lui, amusée.

« Alors ? T'es sûr qu'tu préfères pas une petite fleur qui sent bon et qui a la peau si nette qu'une toile vierge ? »


Elle le poussait à nouveau, contre ce qui semblait ressembler à un mur, l'air défiant à nouveau.

« Ou alors c'est que d'la gueule ? »

S'il l'avait menacé de la mordre, elle, ne se fit pas prier pour venir le mordre à la mâchoire et poser ses grandes mains froide sur son torse, prête à le griffer. Elle aurait pu faire comme si elle allait le mordre, ou le mordiller, mais en quoi serait-ce amusant si ce n'était que faire semblant ?

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