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(même les petits)
Les liens d'Alyria Targaryen
The Queen Mother
Second enfant de feu lord Jaremy et feue lady Falyse Farring, sœur de feu lord Anton Farring et feue lady Annara Frey. | Épouse en premières noces de ser Simon Buckwell de 284/7/3 à 285/6/4 puis en secondes noces de feu le roi Rhaegar Targaryen, de 299/13 à 304/12/2. | Mère adoptive de la princesse Rhaenys – dont elle a été la dame de compagnie de 286 à 299/13 – et du prince Aegon ; mère du roi Aerion Targaryen. | Dames de compagnie (anciennes et actuelles) : Aemma Belmore, Taena Merryweather, Tyana Grandison, Mariya Frey, Hortense Piper, Marla Farring et Mina Redwyne. | En relation secrète avec ser Harlan Veneur, garde royal, depuis 307/6/1. | À sa main gauche pour les plus observateurs, se trouve une cicatrice qu’elle s’est faite au début de l’année 303 en apprenant la mort de son frère à la bataille de Winterfell.
The Queen Mother
La Matriarche. Alyria l’a perdu très tôt, trop tôt. Cette femme forte, cette femme puissante, cette femme combattante, cette mère, cette sœur, cette amie, cette meilleure amie. Falyse représentait tout pour sa fille, tout. Sa perte fut la première leçon de la vie de la couronienne, la première épreuve qu’elle dut surmonter. Chaque jour, le souvenir de sa mère l’accompagne, dans ses actions, ses pensées, ses projets, dans tout. Elle incarnait et incarne encore un idéal, le modèle qu’Alyria veut suivre et tente de suivre.
Lord Farring. Anton est l’unique fils de la fratrie et désormais le seigneur de Castle-Farring. Alyria a plutôt une relation très fusionnelle avec son frère. Malgré les épreuves de la vie qui s’abattirent sur eux, ils surent se relever ensemble, accompagnés de leur jeune sœur. Si Anton a pu se montrer têtu et intrépide, Alyria l’a toujours soutenu et écouté. Lui désormais seigneur, elle désormais reine, ils ne se voient guère souvent mais entretiennent une correspondance régulière, surtout depuis la mort de leur sœur. Parti pour la guerre dans le Nord, Anton Farring meurt sur le champ de bataille laissant ainsi derrière lui femme, enfants et sœur. Cette-dernière apprend la nouvelle dès son retour de Peyredragon et en reste inconsolable.
Lady Frey. Sa sœur était quelqu’un de très important pour Alyria et elle aussi, comme sa mère, comme son père, elle l’avait perdu. Plus difficile encore, elle l’avait perdu sans l’avoir revu depuis son mariage avec Lord Frey. La pauvre Annara avait été contrainte de partir pour le Conflans, de faire une nouvelle tournée d’enfant au vieillard des Jumeaux qui survivait à toutes ses femmes. Alyria garda en souvenir la Annara de Castle-Farring, joyeuse, souriante, agréable, respectueuse et adorable. Encore une épreuve que les Sept lui ont soumise.
La Dragonne ensoleillée. Alyria et Rhaenys, c’est une histoire de cœur bien particulière. Au départ, Alyria fut nommée dame de compagnie de la jeune princesse. Éprise de celle-ci, la couronienne voyait en elle la fille qu’elle aurait toujours voulue, faisant alors office de seconde mère pour la petite brune – qui avait perdu sa mère, la reine Elia. Les années passèrent et la complicité entre les deux jeunes femmes ne faisait qu’accroître. Leur relation était fusionnelle et Rhaenys n’avait guère besoin de s’exprimer longuement pour se faire comprendre d’Alyria. Toujours présente pour elle, elle le fut toujours autant après son mariage avec le roi et ne voulait que le bonheur de Rhaenys et ce malgré les récentes révélations de la princesse qui ne changèrent en rien sa relation avec Alyria. La reine était toujours prompte à soutenir Rhaenys, la conseiller, l’épauler, l’aider, être présente pour elle. C’est d’ailleurs à ses côtés qu’elle se rend à Castel-Farring pour assister au mariage de Jaremy, son neveu, et Zhoe Manning. Depuis leur retour, bien des choses se sont passées et cela ne put que les rapprocher. Si la reine est heureuse de voir sa fille être soulagée du poids que représentait son mariage avec le valois, elle plonge bien vite dans l’obscurité avec deux fausses couches. Elle peut néanmoins compter sur la présence de Rhaenys qui manque cependant lorsqu’elle se rend à Peyredragon, la princesse préférant demeurer auprès de son père. Elles se retrouvent quelques lunes plus tard alors que tout le monde rentre à Port-Réal. Le roi est, contre toute attente, destitué. Nul doute que, plus que jamais, Rhaenys et Alyria doivent rester souder face à ce terrible retournement de situation en pleine période de guerre. Pire encore, la nouvelle de sa mort ébranle la famille Dragon plus qu’elle ne l’est déjà. Cinq ans se sont désormais écoulés depuis ces temps sombres et les Targaryen semblent, tout comme le royaume, retrouver la paix qu’ils méritent, entourés par les rires des enfants qui agrandissent leur rang.
Le Roi Dragon. Si au début, le roi n’était que le père de sa petite protégée, il finit par devenir, selon sa volonté, son époux. Alyria n’avait pas forcément imaginé un tel destin. Être dame de compagnie de la princesse Rhaenys lui semblait déjà très bien. Lorsqu’elle fit face au roi et à sa proposition, elle en fut fortement décontenancée. Elle l’appréciait et le respectait énormément. Ils étaient devenus amis au fil des années et Rhaenys était leur point commun à tous les deux. Si entre eux, l’amour n’était pas de mise, le respect, la courtoisie, l’appréciation de l’autre étaient bien là. Acceptant la proposition, elle devient donc sa Reine et la mère de son enfant, l’héritier, Aerion. Elle finit tout de même par s’attacher au roi mais s’inquiéta vite de la dégradation de sa santé. Parti pour la guerre dans le Nord, Rhaegar revient victorieux pour le plus grand bonheur d’Alyria. La vie reprend son cours mais la reine voit bien que la santé du roi ne s’améliore pas. Dans ce contexte politique tendu animé par le retour de Viserys en Westeros, le couple royal n’en demeure pas moins soudé, plus que jamais, au point même d’essayer d’avoir un nouvel enfant. Sans succès jusqu’alors, cela n’entache en rien leur relation et la reine demeure toujours un soutien infaillible et une épaule sur laquelle il peut se reposer. Après s’être rendus à Lamarck puis Noirport, ils se reviennent à Port-Réal mais la reine s’absente pour marier son neveu. Elle confie à nouveau le prince au roi, dans cette volonté de le protéger mais surtout pour créer un lien père-fils si important à ses yeux. Après son retour, la reine subit deux fausses couches qu’elle préfère cacher aux rois, prétextant alors une fatigue passagère due au stress de la guerre à venir. Son voyage à Peyredragon est ordonné et permis par le roi qui préfère la savoir en lieu sûr alors que les premiers combats débutent. Quelques lunes plus tard, Alyria doit rentrer urgemment et apprend alors que le roi est destitué, envoyé à Peyredragon. Quelques lunes plus tard, la tragique nouvelle tant redoutée arrive aux oreilles de la famille royale. Le roi est mort.
Le Dragon Ressuscité. Si au premier abord, le jeune Aegon avait tout pour plaire à Alyria, héritant de la beauté de son père, tenant son rôle d’héritier comme il le devait, le prince descendit grandement dans l’estime de la nouvelle reine des Sept Royaumes. Ayant renoncé au trône, cela plaça le fils d’Alyria, Aerion, en première position, chose qu’elle avait toujours espéré ne jamais voir. Aegon l’a énormément déçu et elle a du mal à lui pardonner cette décision. La reine est par ailleurs mitigée lorsqu’Aegon revient à la cour pour présenter son fils. Néanmoins, la guerre faisant rage dans le Nord, elle laisse de côté la déception et souhaite que son fils de cœur rentre victorieux aux côtés de son père. À son retour, elle est rapidement au fait de l’événement miraculeux entourant Aegon et cela fait émerger bien des questionnements. Qu’importe, elle est plus qu’heureuse de retrouver le prince sain et sauf, content pour son père le roi mais également pour son épouse, lady Margaery. Ils ont, à Noirport, l’occasion de se voir enfin en tête à tête, moment mère-fils qui devait manquer autant à l’un qu’à l’autre. Depuis, ils ont bien peu d’occasions de se retrouver, notamment à cause de l’éloignement permis par le roi à la reine. De retour à Port-Réal après la destitution du roi, nul doute que la reine sollicitera l’aide de celui et celle qu’elle considère comme ses propres enfants, plus encore maintenant que le roi est mort. Les années ont passé et la reine voit son fils devenir père à plusieurs reprises, ce qui ne peut la rendre que plus fière de l’homme qu’il est devenu.
La Dragonne Fleurie. Alyria n’était que dame de compagnie lorsque Margaery devint l’épouse d’Aegon. Si le respect et la courtoisie étaient de mise, c’était tout ce qui reliait les deux femmes. Mais lorsqu’Alyria devint reine, elle devint aussi la belle-mère d’Aegon et par alliance, de Margaery. Si la belle fleurie pouvait se demander comment le roi avait pu épouser une dame inconnue, elle ne laissait rien transparaître et Alyria n’eut jamais de griefs à son égard. Récemment, Aegon – qui avait renoncé au trône – et Margaery revinrent à Port-Réal. Alyria était mitigée quant à ce retour qui survenait dans une période de trouble. Une rumeur circulait autour de la personne de Margaery et la reine espérait que ces racontars cessent rapidement. La Couronne n’avait guère besoin de cela en ce moment. Quoiqu’il en soit, cela entache quelque peu sa vision de la jeune femme malgré le respect qu’elle lui témoigne. Le temps a depuis fait son œuvre et la reine doit reconnaître que plus elle se retrouve en compagnie de la princesse, plus elle l’apprécie à sa juste valeur. Elle eut l’occasion de discuter seule à seule avec elle et il n’en ressortit que des bonnes choses. La guerre passée et la rumeur tassée, il était temps d’ouvrir un nouveau chapitre sous de bien meilleurs augures. Après quelques malheurs, les deux femmes se retrouvent à Peyredragon où elles peuvent compter l’une sur l’autre pour traverser cette difficile période. Après la tentative d’enlèvement du prince, elles se rendent toutes deux avec leur suite à Accalmie où la reine a demandé protection au suzerain de l’Orage. La princesse rentre aux côtés de la reine lorsque Stannis les oblige à écouter les ordres de Tywin. Les années se succèdent et si la reine est désormais veuve, l’empêchant d’espérer d’autres enfants, elle se réjouit des grossesses successives de sa belle-fille.
Le Seigneur de Castel-Farring. Jaremy est le neveu de la reine et fils aîné de feu Anton Farring. Il avait deux ans à peine lorsqu’Alyria quitta Castel-Farring pour entrer au service de la famille royale. Cela laissa le temps à la couronnienne de s’attacher à ce petit neveu qu’elle gardait souvent et dont elle s’occupait assez régulièrement. Si les années les ont éloignés, Jaremy peut se targuer d’être le seul des enfants Farring à avoir vu la reine avant qu’elle ne quitte Castel-Farring. Tout comme avec son frère, Alyria entretient une correspondance – moins fournie – avec son jeune neveu qu’elle affectionne particulièrement et en qui elle voit la digne succession de son père dont le jeune Jaremy tient son prénom. Le jeune seigneur se voit fiancer à la jeune et jolie lady Zhoe Manning. Le jeune neveu de la reine fait ainsi son arrivée à la cour à la toute fin de la troisième lune pour rencontre sa promise. Pendant près de trois lunes, il accompagne sa tante dans son quotidien et poursuit son apprentissage auprès d’elle. Il est présent aux côtés de la reine lors des mariages de ser Jacaerys Velaryon à Lamarck et de ser Godric Manning à Noirport où il rencontre à nouveau sa fiancée. Il peut à nouveau compter sur la présence de la reine à Castel-Farring pour son propre mariage quelques semaines plus tard. La tante et le neveu reprirent ensuite leur vie chacun de leur côté, se réunissant à l’occasion.
La fille de Corlys Manning. Bien qu’Alyria connaisse de par ser Corlys la jeune Zhoe, elle ne la rencontra réellement qu’au début de l’année 302. Leur entrevue lui permit de mieux cerner et d’apprendre à connaître la jeune femme. Cultivée, intéressée, adorable, charmante et sympathique, on peut dire qu’elle a fait grande impression auprès de la reine. Ce n’est donc pas étonnant que celle-ci est pensée à la jeune Zhoe lorsque son frère Anton a commencé à prospecter pour une épouse pour son fils et héritier. Les discussions ont subi plusieurs reports dû aux événements de l’année 302 mais aboutissent tout de même aux fiançailles du neveu de la reine avec la jeune Manning. La reine et Zhoe se retrouvent à Noirport pour le mariage du frère de cette dernière. C'est l'occasion pour la jeune femme de revoir son promis avant le mariage qui se tient à Castel-Farring dans le courant de la neuvième lune. Les deux femmes se revoient à l’occasion et la reine-mère est heureuse que la famille Farring s’agrandisse.
La Farring sérieuse. Bien qu’elle porte le prénom de sa grand-mère paternelle, Falyse ressemble à sa mère, lady Malora. Cela n’empêche aucunement Alyria d’aimer sa nièce qu’elle chérit au même titre que les autres. D’un caractère plus calme et sérieux, Falyse s’inscrit rapidement dans ce qu’on attend d’elle, de ce qu’on attend d’une dame et cela est fortement apprécié par sa tante. Les séjours à Port-Réal ont su parfaire son apprentissage de l’étiquette et de la vie de cour, lui permettant de bien se faire voir auprès des courtisans. La reine ne peut qu’être fière du parcours de Falyse pour qui elle fomente une alliance avec le frère de son amie Vaelle, le seigneur de Pince-Isle. Bien qu’elle ne puisse assister au mariage de Falyse avec Vaemond, Alyria lui envoie tous ses vœux de bonheur. Elle fut d’ailleurs bien triste d’apprendre que sa nièce commençait sa vie conjugale par une fausse couche mais la consolation arriva dans les années suivantes avec la naissance de quatre enfants dont trois garçons, assurant là, la lignée des Celtigar. Le couronnement d’Aerion en 306 puis le tournoi qui se déroule actuellement à Port-Réal sont les occasions rêvées pour que la nièce et la tante se retrouvent.
La Farring silencieuse. De tous les enfants d’Anton, Leana était la plus réservée. De nature timide, la jeune fille se cachait toujours lorsque sa tante revenait les visiter. Ce fut pire lorsqu’elle devint reine et cela n’allait pas en s’arrangeant au fil des années. Silencieuse et effacée, Leana n’aspirait à pas grand-chose et la mort de son père aura presque eu raison d’elle. Seulement, Alyria ne laissa pas l’enfant seule et fut d’un grand soutien pendant les lunes qui ont suivi le retour des troupes ayant annoncé la mort du seigneur. Très vite, la reine trouva un bon parti pour sa nièce pensant que quitter Castel-Farring lui ferait grandement du bien. C’était sans compter la guerre et le mariage fut alors reporté à plusieurs années plus tard. Leana eut le temps de grandir et mûrir mais gardait, malgré tout, cette timidité qui semblait ne pas déplaire à son désormais époux, Wendon Grandison. Mais la tragédie frappa la jeune femme qui n’arrivait pas à donner un enfant en vie à son époux. Au fil des lettres qu’elles s’échangeaient, Alyria constatait que sa nièce périssait dans le chagrin et la culpabilité. Le tournoi de Port-Réal fut l’occasion pour elles de se revoir et nul doute que la reine-mère avait des mots bienveillants et attentionnés pour elle.
La Dragonne de Corneilla. De la fratrie de son époux, Daenerys est celle qu’Alyria connaît le moins. Peu présente à la cour, la jeune dragonne a longtemps demeuré à Peyredragon. Les quelques occasions données à Alyria de voir Daenerys ont tout de même permis aux deux femmes de se côtoyer brièvement. Si le respect et la loyauté dues envers la famille royale guidait Alyria dans son comportement avec la princesse, il n’en demeurait pas moins dommage, de son point de vue, qu’elles n’aient pu réellement apprendre à se connaître. L’entente entre les deux femmes aurait pu s’opérer mais il est clair que les tensions entre la princesse et le roi empêchent cette possibilité, d’autant que désormais, Daenerys est l’épouse du Suzerain du Conflans. Qui sait ce que l’avenir leur réservera mais Alyria tiendra toujours la jeune Targaryen en haute estime.
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La maman du Val. Alyria et Aemma se rencontrent pour la première fois le jour-même du mariage de la née-Farring avec le roi. Le courant passa immédiatement entre les deux jeunes blondes et au fil des années devinrent très bonnes amies. La valoise se montra rapidement de bons conseils et Alyria l’accueillit avec plaisir à la cour avec ses fils. Lorsqu’Aerion naquit, Alyria put compter sur toutes ses dames de compagnies dont Aemma pour leurs conseils précieux et les réponses aux nombreuses questions de la reine qui n’avait jusqu’alors jamais enfanter. Alyria apprécie Aemma pour sa douceur, sa gentillesse et sa prévenance, la démarquant parfois de ses comparses et notamment Tyana. La valoise demeure à Port-Réal auprès du prince Aerion et de la princesse Rhaenys pendant l’absence du couple royal puis de la reine, partie assister au mariage de son neveu. Elle retrouve la reine et son fils à leur retour et les accompagne à Peyredragon puis à Accalmie avant de faire un retour, non désiré par la reine, à Port-Réal. Avec la défaite loyaliste dans le Val et les avancées des rebelles, Aemma exprime le souhait de rentrer dans le Val auprès de sa famille et surtout de ses enfants. Après des adieux déchirants, Alyria et Aemma ne sont, pour l’heure, pas amenées à se revoir.
La Pieuse de l’Orage. De ses quatre dames, Tyana est celle avec qui elle a eu le plus de mal à s’attacher et se rapprocher. L’orageoise avait un caractère bien différent et les premières lunes furent quelque peu difficiles. Pourtant, les deux femmes surent s’apprivoiser et tisser une amitié au fil du temps. Néanmoins, il est clair que Tyana ne sera sans doute jamais au niveau d’Aemma, Taena ou Mariya auprès de la reine. Celle-ci convenait au moins que l’orageoise avait fait d’énormes efforts et avait su bien l’accompagner durant toutes ses années à ses côtés. Elle est la seule du premier quatuor à être encore au service de la reine. Si dans les premières années, son caractère plaisait peu à Alyria, il se trouve qu’au fil du temps, elle s’y soit habituée. Les deux dames ne sont pas les meilleures amies du monde mais Tyana sait se montrer attentive et répondre aux attentes de la reine-même. Elle fait également office de mentor aux jeunes recrues que la Couronnienne prend à son service comme Hortense Piper ou Marla Farring.
La maman du Conflans. Alyria et Mariya se sont tout de suite entendues. La conflanaise lui paraissait être la plus heureuse de venir à son service et cela plut énormément à la reine. Les deux dames, presque du même âge, devinrent au fil des années de proches amies qui se promirent de rester en contact lorsqu’au retour de la guerre, Mariya apprit la mort de son frère et demanda alors à Alyria de rentrer dans le Conflans. Ce départ qui approchait à grand pas attrista beaucoup Alyria – elle aussi, elle perdit son frère à la guerre – mais comprit totalement la volonté de partir de sa dame. Désormais, elle ne se parle que par correspondance mais sont restées très proches l’une de l’autre.
L’ambitieuse de Myr. Si les deux femmes sont clairement aux antipodes l’une de l’autre, elles ont su faire taire toute la cour royale qui pensait que la jeune myrienne ne ferait pas long feu et que les deux femmes ne s’entendraient guère. Bien au contraire, elles se lièrent rapidement d’amitié et devinrent très proches, renforcé par leur grossesse proche. Alyria a pleinement confiance en Taena à qui elle confie ses joies, ses peines et plus récemment, ses doutes et inquiétudes. Taena est une bouffée d’air frais pour Alyria qui apprécie grandement sa compagnie, notamment à Peyredragon où elle séjourna à deux reprises au cours de l’année 302. Elle suit la reine dans ses divers voyages début 303, à Lamarck, Noirport puis Castel-Farring, assistant ainsi aux divers mariages qui s’y déroulent. Mais avec la guerre qui menace le royaume et déchire déjà dans l’ombre les régions, Taena préfère quitter la capitale pour rejoindre Longuetable où elle se réfugie avec son mari et ses enfants. Depuis, la reine et son ancienne dame se sont vues en de très rares occasions mais entretiennent une relation amicale en souvenir du temps passé ensemble.
La Fraîcheur du Conflans. Après le départ de lady Mariya, il a fallu trouver pour la reine une nouvelle dame de compagnie. C’est également dans le Conflans que les recherches furent menées. Après recommandations et discussions, il fut convenu que la jeune Hortense Piper, issue de la famille mineure des Piper de Château-Rosières, serait la nouvelle dame de compagnie de la reine. L’arrivée de la conflanaise eut lieu dans le courant de la lune 3 de l’an 303. À voir si la jeune Hortense s’accommodera de sa nouvelle vie à la capitale, au service de la reine et si le courant passe bien avec cette-dernière qui ne redoute aucunement la différence d’âge. Avec lady Elyana Sarswyck, elles échangent leur place au service de la reine et de la princesse Margaery entre les lunes 4 et 6 permettant à la jeune Hortense de revoir sa famille et quelques connaissances conflanaises. Alyria espère ainsi gagner la confiance de la jeune fille et lui montrer toute l’étendue de sa bienveillance à son égard. Cela semble être chose faite au fil des lunes à passer ensemble. Hortense se montre très présente pour la reine et encore plus lors du séjour à Peyredragon après les deux fausses couches qu’elle a subi. Alyria sait que pour la jeune femme, ce n’est pas évident et apprécie les efforts qu’elle fait au quotidien. Celui-ci est, par ailleurs, bien mouvementé depuis quelques lunes, ne permettant pas à la jeune Conflanaise de souffler un instant. La reine a, malgré tout, à cœur de veiller sur sa jeune dame maintenant qu’elles sont de retour, de force, à Port-Réal. Les années ont passé et il a bien fallu laisser le petit oisillon faire sa vie. Alyria consentit donc au mariage de son cousin Lowell avec sa dame, faisant le bonheur des deux tourtereaux qui semblaient déjà se tourner autour bien avant cette approbation. Aujourd’hui, Alyria et Hortense se revoient lors de diverses occasions et demeurent très amies.
L’interlude Ouestien. Elyana est l’une des nouvelles dames de compagnie de la princesse Margaery. Néanmoins, d’un commun accord entre la princesse et la reine, celles-ci se sont échangées deux dames le temps de la « saison des mariages ». En effet, lady Hortense a échangé sa place avec lady Elyana pour se rendre dans le Val puis plus tard dans le Nord. C’est ainsi qu’Elyana a la chance d’intégrer le service de la reine pour quelques lunes avant de retourner auprès de la princesse Margaery. Les deux femmes continuent néanmoins à se côtoyer au fil des années puisque la reine et la princesse demeurent assez proches. Alyria ne peut qu’être heureuse ensuite pour l’union d’Elyana avec Orys de la Nouë.
La nièce rebelle. Portrait craché de son grand-père, Marla est tout le contraire de son défunt père, de son frère, actuel seigneur et de sa sœur Falyse. La troisième née Farring, Alyria s’en sera rendue compte lors de ses séjours dans son fief natal mais plus encore lorsque sa nièce vint séjourner à Port-Réal, est une véritable petite rebelle, quelque peu fofolle et intrépide. De son vivant, seul Anton pouvait la rappeler à l’ordre et il semblerait qu’Alyria puisse faire de même, à moins que ce ne soit son statut de reine plus que de tante qui lui permet une telle chose. Quoiqu’il en soit, la tante et la nièce n’ont pu réellement se rapprocher qu’au cours de l’année 303 où les quatre aînés Farring vinrent auprès de leur tante à la capitale. C’est avec tendresse et amusement que la reine put ainsi découvrir le caractère bien trempé de Marla Farring, la touche atypique de sa fratrie. Après quelque temps auprès de sa tante, Marla rentre officiellement à son service en tant que dame de compagnie. Alyria la prend effectivement sous son aile, espérant, au même titre que Jaremy, Falyse et Leana, une belle union pour la rebelle de la famille.
Une amie déjà présente. Lorsque Mina entre au service de la reine-mère, cela fait déjà plusieurs années que les deux « épouses de » se côtoient à la cour royale. Si jusqu’ici, les deux femmes s’appréciaient et se côtoyaient de loin, la nouvelle place de l’épouse du maître des navires aura permis à une amitié sincère et loyale de se développer. Alyria et Mina sont devenues de proches amies au fil des années et la Bieffoise est devenue un soutien infaillible pour la reine-mère dont le rôle a bien changé depuis la mort de Rhaegar et la montée sur le trône d’Aerion. Mina s’efforce donc d’accompagner la reine-mère dans ce nouveau quotidien.
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La petite sous la table. La rencontre entre Alyria et Aemma fut pour le moins cocasse. La jeune femme était revenue à Castel-Farring pour célébrer le mariage de son cousin. Elle s’était alors retrouvée sous une table après avoir vu du mouvement. La Couronnienne fit ainsi la rencontre d’Aemma Massey, jeune sœur de la mariée, qui se cachait de tout et tout le monde. Elle eut immédiatement de la sympathie pour sa belle-cousine par alliance. Même si elle ne l’a pas vraiment vu grandir, elle apprécie toujours sa compagnie. Au fond, quand elle repense à cette histoire, la reine-mère espère retrouver sous une table, une petite fille aux cheveux blonds, rouge de peur qu’on la dénonce, les yeux brillants et éclatants, un visage doux et rassurant. Mais les années passent et Aemma est désormais une jeune femme avec laquelle Alyria prendrait sans nul doute plaisir à discuter et écrire.
La Lionne de Castral Roc. Alyria et Cersei, qui avaient déjà dû s’apercevoir, se sont officiellement rencontrées au tout début de l’année 303 lorsque la jeune ouestienne vint séjourner à la capitale dans l’attente du retour du roi et de ses troupes. Là, elles purent faire connaissance, se présentant mutuellement leurs enfants. Beaucoup de sympathie en ressortit de cette entrevue et il ne fait nul doute que les deux femmes pourraient rapidement devenir amies. C’est la terrible nouvelle de la mort du roi qui les fait se recontacter au crépuscule de l’année 304. Depuis, les deux femmes sont devenues très amies, correspondant de temps à autre et appréciant de se retrouver lors des occasions mondaines.
La douceur dornienne. Comme avec toutes ses connaissances dorniennes, c’est au mariage de Viserys et Arianne qu’Alyria fit la rencontre de Leliah. Effacée, impressionnée, apeurée même, la future reine des Sept Couronnes n’osa pas s’imposer lors de cet événement marquant là un nouveau rapprochement entre la Couronne et Dorne. Elle pourra néanmoins compter sur quelques mots appréciables et appréciés de Leliah qu’elle retrouva avec plaisir, et avec du changement, à Lestival. Nul doute que les décisions récentes du roi ne permettront pas à la reine de retrouver ses connaissances dorniennes qu’elle apprécie tant. De plus, bien qu’elle ne le sache pas, la communication circulant moins bien entre Dorne et le reste du royaume, la jeune épouse Qorgyle a trouvé la mort durant son voyage de retour vers le Grès.
La Lionne rivale. Myrielle fait partie des quelques dames de compagnie de Rhaenys qu’Alyria a côtoyé. Si Wynafryd lui avait fait bon effet qu’elle avait toute sa confiance, il en était tout autre pour Myrielle. Méfiance est le maître mot face aux Lannister et Alyria voit clair dans le jeu de la jeune femme et la garde donc à l’œil. Même lorsqu’elle devint l’épouse du roi, elle resta proche de Rhaenys et se méfia de plus en plus de Myrielle. Elle ne fut ainsi par la dernière à la féliciter pour son mariage avec Patrek Mallister qui vit la demoiselle quitter les services de Rhaenys pour le plus grand bonheur d’Alyria qui ne la voyait que comme une femme orgueilleuse uniquement intéressée par une bonne place à la cour, séduisant et Aegon et Rhaenys de deux façons différentes. Désormais loin de Port-Réal, Myrielle n’occupe guère plus les pensées de la reine-mère. De l’eau a coulé sous les ponts depuis cette époque révolue.
Une conflanaise au service de la Lionne. C’est au détour d’un couloir que la reine a rencontré – percuté serait même plus approprié – la jeune Sacha sans savoir qui elle était, ce qu’elle venait faire là, sans savoir qu’il s’agissait du « bouclier-lige » et protégée de lady Cersei. Au premier abord, elle pensa à une jeune fille perdue mais la reine comprit au fur et à mesure de la conversation qui elle était. Si Alyria apprécie Cersei, à voir si elle apprécie tout autant sa jeune protégée.
Lady Velaryon. Vaelle et Alyria se connaissent via la cour royale comme la plupart des gens virevoltant autour de la famille Targaryen. À l’image de leur famille d’épouse, elles ont un profond respect l’une pour l’autre et s’entendent à merveille. Alyria a toujours apprécié la compagnie de la jeune femme qui, bien que mariée très jeune, aurait pu prétendre à devenir dame de compagnie si elle l’avait souhaité. Mais les aléas de Port-Réal ont probablement fait disparaître cette occasion, surtout que la guerre a fait rage et qu’il est temps désormais de panser les maux. Néanmoins, les deux femmes demeurent très amies et sont toujours ravies de voir l’autre quand l’occasion se présente.
Lady Qorgyle du Grès. Ysolde a pour le moins fait grande impression sur Alyria. Déjà qu’elle se sentait intimidée en arrivant à Lancehélion, la dame du Grès n’a guère arrangé ce sentiment. Elle savait qu’en tant que fiancée du roi, nouvelle dame de petite noblesse, elle serait le centre des intérêts. Elle avait tenté de se faire discrète mais cela n’avait guère peu marcher. Quoiqu’il en soit, elle avait bien cerné lady Ysolde et si aujourd’hui, elle la recroisait, nul doute qu’elle saurait mieux y faire face. Quoiqu’il en soit, les deux femmes se sont probablement oubliées avec le temps et les tensions grandissantes font qu’elles ne se recroiseront sans doute jamais. La reine ne sait pas encore que c’est la mort qui en sera réellement la raison.
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Le Légitimé de Lamarck. Après quelques rencontres occasionnelles çà et là, c'est au mariage de Jacaerys Velaryon que la reine et Aurane auront pu faire plus amples connaissances, au cours de discussion et surtout d'une danse que la reine a bien voulu permettre au jeune homme. Sans aucun avis négatif sur le bâtard, dont l'éducation n'est plus à refaire, Alyria n'a que de bonnes pensées pour Aurane qui a su trouver sa place dans un monde peu propice à accepter les bâtards. L'engouement du garçon durant leur danse lui a même décroché quelques rires, mettant ça sur le compte de l'événement et sans doute un peu de l'alcool présent, sans songer une seule seconde de la véritable raison qui ravissait autant le jeune homme à l'idée de danser avec la reine elle-même. C’est contre toute attente d’ailleurs que le désormais Velaryon demande les faveurs de la reine-mère lors du tournoi de Port-Réal, laissant celle-ci quelque peu gênée.
Le seigneur confident. Cousin maternelle de la reine, Lowell est toujours le bienvenue à la cour où sa cousine prend toujours plaisir à le retrouver. Le seigneur Blount a été un grand ami d’enfance d’Alyria, faisant même parfois office de confident, lui qu’aucun détail n’échappait, surtout pas les sentiments de sa jeune cousine envers son frère, aujourd’hui disparu. Les occasions ne sont guère régulières mais les deux couronniens se retrouvent parfois lors d’événements mondains et plus récemment avec la guerre qui fait rage en Westeros. Les liens familiaux se resserrent, surtout que maintenant la reine est la seule survivante de sa fratrie. Le visage familier de Lowell à la cour la rassure et elle apprécie chaque instant passé avec lui, sachant que chacun d’eux pourrait être le dernier. Il y a beaucoup de respect et d’affections entre eux, souvenirs d’un passé radieux désormais révolu. Après une demande particulière de son cousin et beaucoup de temps de réflexion, elle consentit à lui donner la main de sa dame et protégée Hortense Piper. Alyria est contente de voir Lowell heureux en amour.
Le perfide moqueur gris. En tant que dame de compagnie puis reine, Alyria a forcément croisé Petyr Baelish dans les couloirs de Port-Réal du temps où il était Grand Argentier. Personnage énigmatique et secret, elle en avait une méfiance évidente mais cela n’empêchait pas les deux nobles de se respecter et parfois, en de rares occasions il fallait bien le reconnaître, s’apprécier. Tous deux membres du conseil Restreint, Alyria et Petyr n’ont eu à faire à l’autre qu’en de rares cas. Depuis que la traitrise du Valois s’est révélée à elle, Alyria le compte désormais dans le camp de l’ennemi, rebelle et déloyal, entachant l’honneur et le serment qu’il avait fait de servir Rhaegar.
Le Suzerain du Nord. Alyria a fait la connaissance du jeune Robb lorsqu’elle était dame de compagnie de la princesse Rhaenys. Le nordien était un jeune garçon, un enfant qui était le compagnon de jeu du prince d’Aegon. Elle a vu tout ce petit monde grandir tout comme elle a vu Robb devenir un vrai jeune homme jusqu’à ce qu’il quitte Port-Réal pour retourner dans le Nord. Aujourd’hui, Alyria garde un bon souvenir de ces années à côtoyer Robb qui, aujourd’hui, est Suzerain du Nord en passe de se marier avec une jeune femme des plus charmante à ce qu’on dit. Il fut présent dans nombreuses de ses prières pendant la bataille de Winterfell sans savoir si elle reverrait un jour ce petit garçon aux cheveux bruns. Les Sept semblaient avoir entendu ses prières puisqu’elle eut l’occasion de revoir le jeune Loup lors du couronnement de son fils, du remariage de sa fille et actuellement lors du tournoi royal, trois occasions qui permirent de se rappeler les bons souvenirs d’antan.
Le bouclier-lige de Margaery. Alyria n’a rien contre les Essosi mais ce serait mentir que de dire qu’elle l’ait bien accepté la première fois qu’elle le vit. Mais le passé appartient au passé et depuis le bouclier-lige de sa belle-fille a largement fait ses preuves. Obtenant la confiance de la reine, c’est lors du séjour à Peyredragon qu’elle put réellement apprendre à le connaître et a ainsi pu se rendre compte de la loyauté du chevalier envers les Targaryen. Aujourd’hui, la reine, bien que méfiante depuis la destitution puis la mort du roi, se sent pleinement en sécurité avec des hommes comme Ryam dans son entourage.
Le Dragon de retour. Lorsqu’Alyria fait son entrée dans la famille royale en 286, elle tient en haute estime et avec beaucoup de respect tous les Targaryen, y compris Viserys. Ce n’est qu’au cours de l’année décisive 299 que son regard tend à changer envers celui qui devient son beau-frère. Le Dragon est accusé d’avoir empoisonné une jeune nordienne et s’en retrouve alors exilé en Essos. Le comportement du prince a beaucoup marqué la nouvelle reine et l’estime qu’elle avait pu avoir pour lui s’en retrouve fortement entachée. Cela n’aura de cesse que d’évoluer dans ce sens, surtout après la renonciation d’Aegon faisant d’Aerion l’héritier du trône. Avec le retour annoncé de Viserys, Alyria n’a qu’une peur : qu’une guerre fratricide éclate et que l’avenir de son fils et le sien soient menacés par le frère de Rhaegar. L’avenir seul pourra dire ce qu’il en est.
The Queen Mother
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♛ by wiise
The Winged Lioness
La dame de nacre
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