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(même les petits)
Tortes filled with warm rhubarb compote ⚘ sacha
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Tortes filled with warm rhubarb compote
Laissant sa dame d'atour disposé sa guimpe et son voile, Olenna observait avec attention chaque mouvement de sa plus fidèle obligée. Elle réfléchissait à combien d'années elle avait toutes deux partagées sans que jamais la loyauté de cette femme ne faiblisse. Olenna réfléchit quelques minutes à ce qu'il allait advenir d'elles une fois qu'elle ne serait plus là. Sans doute seraient-elles rendues à leurs familles, et elles goutteraient de nouveau à une vie fade et monotone. Une existence de laquelle Olenna les avait sorties, toutes les quatre. Chacune à leur manière. « Assez. » Pesta la douairière Tyrell alors qu'elle lui remettait pour une énième fois son voile. Quelle différence cela faisait que le pli soit à un peu plus droit ou un plus gauche que précédemment. Olenna ne voyait pas l’intérêt de pareille attention. Il y avait des années que plus personne ne regardait l’accoutrement de la vieille rose. Aurait-elle pu paraître nue que personne n'aurait remarqué la différence. Cette pensée la fit sourire. Sa dame d'atour le vit et tendit l'oreille discrètement comme pour entendre la confession de lady Olenna. « Est-ce terminé ? » Demanda-t-elle, mettant fin aux volontés de commérage de sa suivante. « Allez maintenant. Vous aussi, vous avez à vous parer de froufrous et de fanfreluches. » Le ton de la voix de la dame douairière était froid et distant. « Allez. » Tonna-t-elle avant de reculer son siège, de se lever et de prendre congé de quitter ses appartements.
Fière elle était la vieille rose aux bras de son tendre et tant aimé Willos. Daena était aux côtés de son époux, mais évidemment, c'était le bras de sa grand-mère que ce dernier tenait. Une unité affichée. Deux esprits, deux corps, un seul but, prouver au Bief tout entier réuni que Hautjardin étaient mieux gardés que jamais. Un tel banquet, c'était un événement imminemment politique, rien de plus. Il s’agissait de divertir la noblesse pour ainsi l'empêcher de faire autre chose de plus controverser, et en pareille période, c'était immanquable. La rose d'or veillait sur ses concitoyens, tous ses sujets et elle comptait bien imposer ses vues encore une fois. La reine des épines veillerait à cela. Willos prit congé de sa grand-mère, la laissant prendre place dans un coin apprêté pour elle, plus intime, plus discret, duquel elle pourrait observer et recevoir les visiteurs venues lui rendre hommage… Tout en se reposant. Olenna n'avait plus la jeunesse pour elle, malheureusement, et son grand âge lui imposait le repos, là où Willos et Daena pouvaient se permettre de faire les cent pas. Olenna serait parfaitement à l'aise depuis son fauteuil, regardant les nobles ainsi regroupés à Hautjardin, toutes ces araignées dans le jardin. Autant de divertissements qui seraient prompts à arriver. Et des désagréments bien sûr. L'un allait pas sans l'autre. Leonette apparut dans le champ de vision d'Olenna et gratifia la vieille lady d'un geste de la main et d'un sourire. Douce Léonette. Olenna lui rendit la pareille. Soucieuse du bien-être de sa belle grand-mère, Léonette prit sa direction mais d'un geste poli de la main, Olenna lui signifia que tout allait bien. Inutile de gâcher les instants de liberté qu'elle pouvait s'accorder. « Apportez moi du fromage, de la confiture et du pain… Dépêchez-vous. » Ordonna-t-elle à un serviteur qui disparut dans la foule. Olenna souffla. Lasse. Déjà.
Fière elle était la vieille rose aux bras de son tendre et tant aimé Willos. Daena était aux côtés de son époux, mais évidemment, c'était le bras de sa grand-mère que ce dernier tenait. Une unité affichée. Deux esprits, deux corps, un seul but, prouver au Bief tout entier réuni que Hautjardin étaient mieux gardés que jamais. Un tel banquet, c'était un événement imminemment politique, rien de plus. Il s’agissait de divertir la noblesse pour ainsi l'empêcher de faire autre chose de plus controverser, et en pareille période, c'était immanquable. La rose d'or veillait sur ses concitoyens, tous ses sujets et elle comptait bien imposer ses vues encore une fois. La reine des épines veillerait à cela. Willos prit congé de sa grand-mère, la laissant prendre place dans un coin apprêté pour elle, plus intime, plus discret, duquel elle pourrait observer et recevoir les visiteurs venues lui rendre hommage… Tout en se reposant. Olenna n'avait plus la jeunesse pour elle, malheureusement, et son grand âge lui imposait le repos, là où Willos et Daena pouvaient se permettre de faire les cent pas. Olenna serait parfaitement à l'aise depuis son fauteuil, regardant les nobles ainsi regroupés à Hautjardin, toutes ces araignées dans le jardin. Autant de divertissements qui seraient prompts à arriver. Et des désagréments bien sûr. L'un allait pas sans l'autre. Leonette apparut dans le champ de vision d'Olenna et gratifia la vieille lady d'un geste de la main et d'un sourire. Douce Léonette. Olenna lui rendit la pareille. Soucieuse du bien-être de sa belle grand-mère, Léonette prit sa direction mais d'un geste poli de la main, Olenna lui signifia que tout allait bien. Inutile de gâcher les instants de liberté qu'elle pouvait s'accorder. « Apportez moi du fromage, de la confiture et du pain… Dépêchez-vous. » Ordonna-t-elle à un serviteur qui disparut dans la foule. Olenna souffla. Lasse. Déjà.
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Je n’aimais pas les bals et les grandes occasions. Pas que je n’aimais pas les fêtes hein ! C’était juste… Que quand c’était avec des nobles, Dame Cersei insistait toujours pour que je porte une robe ! Et cette fois, c’était une robe rose. Je n’aimais ni les robes, ni le rose. Mais bon… puisque Dame Cersei avait ordonné… J’avais accepté. C’était pas comme-ci j’avais le choix, pas vrai ? Et Félicité adorait se servir de moi comme une petite poupée. C’était elle qui m’aidait à m’habiller et qui me coiffait avec une certaine passion. Qu’est-ce que je pouvais faire d’autre que de laisser ma meilleure amie s’amuser un peu ? Non, je l’aimais trop pour la priver de ce petit plaisir. Et puis, je l’ignorais encore, mais bientôt je tiendrais la main de Meliodas en priant tout ce que je savais pour la santé de mon père de cœur.
Il y avait un monde de fou ! Enfin, pour moi, je n’aimais pas les foules. Mais c’était vraiment pas fait pour moi ce genre de fête et de soirée. Même si j’étais heureuse de revoir Ser Garlan, dame Leonette, mais j’avais du mal à m’éloigner de Félicité qui était quelque part mon ancre dans cet endroit, je savais où elle était et même si on se taquinait un peu avec Meliodas, je le laissais profiter avec son épouse. Félicité était avec moi au moins et m’aidait à me sentir un peu plus à l’aise. Autant que possible bien sûr. Dans cette robe qui me rendait godiche, et j’avais l’impression qu’elle ne m’allait pas du tout, malgré tout les dires inverses de dame Cersei et Félicité, et que j’étais juste ridicule. Et Félicité avait décidé de me faire un chignon complexe, entre deux coups de brosses parce que soit-disant je bougeais. Elle avait mit deux heures aussi ! Peut-être aussi parce que je bougeais. Mais quand même ! C’était pas ma faute.
Je grignotais du bout des lèvres dans notre coin, Félicité veillait toujours que je mange, même si les fêtes et leurs plats gras… J’avais du mal. Je tournai la tête en regardant les invités, j’avais put échanger quelques mots avec Ser Garlan et son épouse avec plaisir, j’étais toujours contente de les voir. Mais cette fois mon regard tomba sur la Vieille Rose. La Reine des Épines. Olenna Tyrell. Ou quelque part la pire ennemi de Cersei. Mais moi… je l’aimais bien cette femme de puissance. Cersei ou Olenna. Des femmes puissantes remettant à leur place les hommes. J’eus un sourire avant de me pencher pour écouter une plaisanterie de Félicité. Je lui fis un sourire en me retenant de m’appuyer sur le mur. Je n’aimais pas les fêtes, surtout quand j’étais en robe. Mais j'aimais quand même bien voir les gens que j'aimais. Même de loin.
Il y avait un monde de fou ! Enfin, pour moi, je n’aimais pas les foules. Mais c’était vraiment pas fait pour moi ce genre de fête et de soirée. Même si j’étais heureuse de revoir Ser Garlan, dame Leonette, mais j’avais du mal à m’éloigner de Félicité qui était quelque part mon ancre dans cet endroit, je savais où elle était et même si on se taquinait un peu avec Meliodas, je le laissais profiter avec son épouse. Félicité était avec moi au moins et m’aidait à me sentir un peu plus à l’aise. Autant que possible bien sûr. Dans cette robe qui me rendait godiche, et j’avais l’impression qu’elle ne m’allait pas du tout, malgré tout les dires inverses de dame Cersei et Félicité, et que j’étais juste ridicule. Et Félicité avait décidé de me faire un chignon complexe, entre deux coups de brosses parce que soit-disant je bougeais. Elle avait mit deux heures aussi ! Peut-être aussi parce que je bougeais. Mais quand même ! C’était pas ma faute.
Je grignotais du bout des lèvres dans notre coin, Félicité veillait toujours que je mange, même si les fêtes et leurs plats gras… J’avais du mal. Je tournai la tête en regardant les invités, j’avais put échanger quelques mots avec Ser Garlan et son épouse avec plaisir, j’étais toujours contente de les voir. Mais cette fois mon regard tomba sur la Vieille Rose. La Reine des Épines. Olenna Tyrell. Ou quelque part la pire ennemi de Cersei. Mais moi… je l’aimais bien cette femme de puissance. Cersei ou Olenna. Des femmes puissantes remettant à leur place les hommes. J’eus un sourire avant de me pencher pour écouter une plaisanterie de Félicité. Je lui fis un sourire en me retenant de m’appuyer sur le mur. Je n’aimais pas les fêtes, surtout quand j’étais en robe. Mais j'aimais quand même bien voir les gens que j'aimais. Même de loin.
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D'un œil acéré, Olenna observa l'assistance. Les puissants s'étaient massés à Hautjardin comme autant de mouches attirées par du miel, ou des papillons par la lumière. Il suffisait de proposer quelques distractions, quelques danses ou des douceurs pour que les lords et ladys de Westeros viennent s'amasser à votre table. Des seigneurs gras, des dames fanées depuis de nombreuses années, et aux conversations parfaitement ennuyeuses… Néanmoins, Olena était rodée à cet exercice. Elle n'avait pas compté les heures passées à écouter des discours ennuyeux lorsqu'elle se tenait aux côtés de son défunt époux, tous ces dîners qui ne prenaient jamais fin, ces bals où il fallait accorder une danse à chaque malotru qui avait la prétention de savoir danser. Stupidité. Olenna s'était fait marcher sur les pieds bien plus que fois qu'elle n'avait dansé, en y réfléchissant. Les seigneurs continentaux étaient des moutons bouffis d'orgueil. Cette pensée la fit sourire. Des moutons, c'était bien le terme. Au sein des invités, Olenna reconnaissait tantôt des bieffois, tantôt des orageois et même des familles de l'Ouest… Des Lannister, leurs rivaux ancestraux. Pouvait-il seulement y avoir des opposants aux lions d'or ? Olenna eut une pensée pour la maison Reyne disparue pour s'être dressée bien au-dessus de sa position. Les lions avaient combattu fièrement, ils avaient protégé leurs familles, assuré leur avenir, qu'aurait fait la rose en pareille situation . Olenna le savait pertinemment. Elle aurait laissé ses racines, ses tiges et ses feuilles se répandre autour des audacieux pour finalement se refermer au moment propice… Étouffant dans l’œuf leurs souhaits de gloire et leur existence, par la même occasion. Hautjardin ne se laisserait pas faire. Il était certain. Ce banquet était l'occasion de lancer un avertissement aux ennemis de la rose dorée. La maison Tyrell était prête.
« Quelle est cette drôle de personne... » Se demanda Olenna en observant la suite de Cersei Lannister. D'un geste du doigt, elle fit signe à l'une de ses dames d'atours de s'approcher. « Qui est la godiche habillée comme une meringue aux côtés de Cersei ? » Le regard perçant d'Olenna se plongea dans celui plus curieux de son interlocutrice. « Il s'agit de sa garde personnelle. Elle fut écuyère auprès de vos petits-fils, Garlan et Loras. Elle a rejoint le service de lady Cersei désormais... » « Je vois bien cela ! » Crachota Olenna. « Allez me chercher un verre de vin plutôt que de cancaner des informations que je peux moi-même constater... » Assura Olenna en dodelina négativement de la tête. Cherchant dans sa mémoire, une histoire causée par une jeune demoiselle déguisée en homme lui revint à l'esprit. Il lui semblait que Garlan avait tiré des enseignements de son aventure avec cette écuyère… Des enseignements appris au péril de complexités non nécessaires pour la maison Tyrell. Olenna serra la mâchoire. Ainsi, cette petite allait-elle écumer chacun des membres honorables de Hautjardin pour faire sa place ? Garlan, Loras, Cersei… Faudrait-il qu'elle prenne lieu et place aux côtés de Willos ? Olenna admirait les capacités que certains gueux étaient capables de mettre en œuvre pour s'élever au-dessus de leur position. Et parfois, cela n'était pas du tout le cas. Bien au contraire.
« Quelle est cette drôle de personne... » Se demanda Olenna en observant la suite de Cersei Lannister. D'un geste du doigt, elle fit signe à l'une de ses dames d'atours de s'approcher. « Qui est la godiche habillée comme une meringue aux côtés de Cersei ? » Le regard perçant d'Olenna se plongea dans celui plus curieux de son interlocutrice. « Il s'agit de sa garde personnelle. Elle fut écuyère auprès de vos petits-fils, Garlan et Loras. Elle a rejoint le service de lady Cersei désormais... » « Je vois bien cela ! » Crachota Olenna. « Allez me chercher un verre de vin plutôt que de cancaner des informations que je peux moi-même constater... » Assura Olenna en dodelina négativement de la tête. Cherchant dans sa mémoire, une histoire causée par une jeune demoiselle déguisée en homme lui revint à l'esprit. Il lui semblait que Garlan avait tiré des enseignements de son aventure avec cette écuyère… Des enseignements appris au péril de complexités non nécessaires pour la maison Tyrell. Olenna serra la mâchoire. Ainsi, cette petite allait-elle écumer chacun des membres honorables de Hautjardin pour faire sa place ? Garlan, Loras, Cersei… Faudrait-il qu'elle prenne lieu et place aux côtés de Willos ? Olenna admirait les capacités que certains gueux étaient capables de mettre en œuvre pour s'élever au-dessus de leur position. Et parfois, cela n'était pas du tout le cas. Bien au contraire.
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Je retenais soupir et roulement d'yeux. Je n'aimais pas ces fêtes, mais pour faire plaisir à Félicité, et surtout obéir à Dame Cersei, j'étais là. J'observais les dames et les seigneurs, me demandant si un jour de par mon titre rêvé de chevalier je pourrais être là, non pas vêtue de robe, mais de chausses et chemise, épée pendue à la taille. Je te dis la main pour repousser en arrière une mèche, Félicité me donna une tape dessus. Difficile à croire, mais ma Dame Chaton préférée pouvait se montrer féroce si je détruisais ce qu'elle mettait si longtemps à faire avec mes cheveux ! Autant dire que cela me faisait sourire. Je sentis un regard peser sur moi et portai le mien dans la direction que je pensais bonne, la Reine des Épines ? Oula ! Qu'avais-je commis comme erreur pour qu'elle me fixe comme-ci elle voulait m'arracher les yeux ? Ou alors c'était son regard habituel ? J'avais tout fait pour je pas la croiser, ou un minimum, lors de mon séjour à HautJardin. J'avais servis deux de ses fils et à la découverte de mon sexe, Dame Cersei m'avait gardé sous son aile. Aie... Serais-je sortie ?
Félicité me secoua sans le vouloir et je préférerais ne rien lui dire pour ne pas la vexer. Plus jeune que moi, mais plus intelligente quand bien même ce n'était pas difficile, j'avais à coeur de ne jamais l'inquiéter. Petite Lionne s'inquiétait de me savoir si silencieuse. Je ne lui offris qu'un sourire avant qu'un noble, jeune, ne l'invite à danser. J'eus un rire quand elle affirma que c'était bientôt mon tour. Moi et ma grâce de vache on allait pas danser de si tôt ! Je m'éloignai de la piste et des lourds plats dont la graisse luisante me levait le coeur, pour me glisser dans un coin plus calme d'où je pouvais observer plus tranquillement. Meliodas et son épouse, enceinte, semblaient, de loin, s'entendre et ma promesse me revient en mémoire. Ne plus la contrarier et être gentille. J'étais pas gentille. Mais ça personne ne semblait l'avoir compris. Mon regard se posa sur Willos, puis Ser Garlan... Ser Loras me manquait... Je secouais légèrement la tête sans rien ajouter même mentalement. Je sentis comme-ci quelqu'un me fixait encore. Je m'interdis de réagir. S'il voulait me parler, qu'il vienne. Je ne mordais jamais en public et hors combat.
Félicité me secoua sans le vouloir et je préférerais ne rien lui dire pour ne pas la vexer. Plus jeune que moi, mais plus intelligente quand bien même ce n'était pas difficile, j'avais à coeur de ne jamais l'inquiéter. Petite Lionne s'inquiétait de me savoir si silencieuse. Je ne lui offris qu'un sourire avant qu'un noble, jeune, ne l'invite à danser. J'eus un rire quand elle affirma que c'était bientôt mon tour. Moi et ma grâce de vache on allait pas danser de si tôt ! Je m'éloignai de la piste et des lourds plats dont la graisse luisante me levait le coeur, pour me glisser dans un coin plus calme d'où je pouvais observer plus tranquillement. Meliodas et son épouse, enceinte, semblaient, de loin, s'entendre et ma promesse me revient en mémoire. Ne plus la contrarier et être gentille. J'étais pas gentille. Mais ça personne ne semblait l'avoir compris. Mon regard se posa sur Willos, puis Ser Garlan... Ser Loras me manquait... Je secouais légèrement la tête sans rien ajouter même mentalement. Je sentis comme-ci quelqu'un me fixait encore. Je m'interdis de réagir. S'il voulait me parler, qu'il vienne. Je ne mordais jamais en public et hors combat.
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Olenna observait depuis sa chaise le beau monde qui se pressait pour arracher quelques mots à ses petits-enfants… Willos était, en tant que maître des lieux, le centre de l'attention. Il ne pouvait en être autrement. Daena était son parfait pendant féminin. Belle, affable et suffisamment maligne pour pouvoir assurer un rôle de conseillère auprès de Willos quand Olenna serait partie de cette terre. Alérie ne pouvait remplir ce rôle. Elle était trop douce, trop compréhensive et ferait ressortir les qualités les plus profondes de Willos… Alors qu'en ces temps troublés, c'était des capacités et des traits de caractère encore inconnus qu'il devait parvenir à développer. Dommage que Cersei Lannister n'ait pas participé à partager ses secrets d’intrigantes à la cour de Hautjardin. Il est certain que le seigneur des roses aurait tiré bénéfice des apprentissages de sa belle-sœur. Willos devrait se contenter de sa grand-mère, et de son épouse, ce qui, humblement, n'était déjà pas si mal. Olenna entrevit parmi la foule le visage fermé de lord Rowan. Il n'était pas homme à faire semblant, à l'évidence, ce qui était bien dommage. Olenna avait été très claire pourtant lors de son passage à Boisdorés. Elle ne tolérerait plus aucune vague de leur part. Aucune. Andrew avait sans doute fait le chemin jusqu'au banquet pour prouver sa bonne foi, mais par les Sept, quelle preuve de mauvaise volonté ! Olenna vit revenir le domestique avec un plateau de fromages et quelques accompagnements ainsi que de belles tranches de pain frais. Un bonheur simple certes, mais Olenna avait toujours été une gourmande tout en réussissant à faire attention à sa silhouette. Il était hors de question qu'elle ressemble à une outre ou tout autre objet désobligeant. Olenna n'aurait su souffrir de pareille comparaison. Sa dame de compagnie revint à son tour également. Un verre de vin à la main. La Treille. Ses souvenirs d'enfance. Ses parfums. Son père aussi. Autant d'instants que Olenna chérissait plus que tout. Olenna leva son verre en direction de sa dame de compagnie et but une gorgée. Elle ne serait pas empoisonnée, pas sous son propre toit, elle en était persuadée. Et quand bien même. Soixante-dix ans passés qu'elle arpentait les campagnes du Bief. Soixante-dix ans que la mort était passé à ses côtés sans jamais l'emporter avec elle. Le poison parviendrait-il seulement à mettre à terre la dame douairière de Hautjardin ? « Marchons un peu. » Olenna grignota un dernier morceau de fromage et décida de faire le tour des convives à son tour. Certes, personne ne désirait lui parler de son propre chef, et pour cause, Olenna trouvait tout le monde si hypocrite ou ennuyeux. Et elle ne se privait pas pour le leur faire remarquer. Ils étaient rapidement désarçonnés. Pauvres petites choses. À l'évidence, que pouvaient-ils dire à la vieille rose qu'elle ne savait déjà ? Pas grand-chose.
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De loin mon regard se perdait sur Meliodas en train de discuter je crois avec une dame. Il faudra que je vienne lui poser la question sur qui est cette femme pour éviter que Nephelie ne vienne l'agacer. Et pour satisfaire ma curiosité ! Mais en tout cas je restais sur les bords de la fête, ne m'approchant pas plus que nécessaire ! Pour quoi faire ? Je n'avais pas l'intention de parler ou de danser avec d'autres. Surtout pas danser dans cette maudite robe rose... J'allais devoir trouver un stratagème pour la faire disparaitre. Un stratagème de Sacha. Ou de Filoute ? C'était pas synonyme ? C'était pas Sacha et vache qui étaient synonymes ? Il fallait que je trouve à qui parler et rapidement ! Félicité s'amusait à danser, ma coupe de vin, ma première de la soirée, après avoir mangé, dans la main je regardais faire. Comment c'était possible d'être gracieuse comme elle ? En robe. À l'épée je voulais bien croire que j'avais une vague grâce. Super Sacha, une grâce en répandant le sang, t'as pas mieux comme image ? J'étais faite pour porter une lame à défaut d'une robe. Chacun son truc je suppose ?
Je sentis quelqu'un me bousculer légèrement, mais surtout elle perdre l'équilibre ! Malheurs ! Je rattrapais au vol et sans une goutte sur ma robe, manque de chance à mes yeux, le plateau de vin d'une servante. Et j'avais épargné aussi un éclaboussage en règle à la reine des épines. J'offris un sourire à la servante, m'assurant qu'elle avait rien avant de me tourner vers la vieille dame. C'était un exploit d'atteindre son âge, mais d'avoir en plus marqué une lignée de par sa main cela n'était pas rien. Évitant une courbette fort trop masculine dans une robe, je fis simplement une profonde révérence. Dame Cersei allait m'arracher la tête juste après la chasse.
" Dame Olenna, pas de dégâts de votre côté non plus ?"
C'était juste pour m'assurer de ça ! J'étais pas vraiment le genre de personne à qui elle allait faire la conversation. Déjà si elle me répondait je me considérerais chanceuse.
Je sentis quelqu'un me bousculer légèrement, mais surtout elle perdre l'équilibre ! Malheurs ! Je rattrapais au vol et sans une goutte sur ma robe, manque de chance à mes yeux, le plateau de vin d'une servante. Et j'avais épargné aussi un éclaboussage en règle à la reine des épines. J'offris un sourire à la servante, m'assurant qu'elle avait rien avant de me tourner vers la vieille dame. C'était un exploit d'atteindre son âge, mais d'avoir en plus marqué une lignée de par sa main cela n'était pas rien. Évitant une courbette fort trop masculine dans une robe, je fis simplement une profonde révérence. Dame Cersei allait m'arracher la tête juste après la chasse.
" Dame Olenna, pas de dégâts de votre côté non plus ?"
C'était juste pour m'assurer de ça ! J'étais pas vraiment le genre de personne à qui elle allait faire la conversation. Déjà si elle me répondait je me considérerais chanceuse.
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« Pas de dégâts ? » Répéta Olenna en constatant la scénette qui venait de se dérouler sous ses yeux. Une servante venait de renverser un plateau rempli de verres de vin, créant un incident, qui, en plus d'être largement critiquable de la part de la domesticité, laissait sous-entendre que ceux qui servaient les Tyrell n'étaient rien de plus que des garçons d'écurie et des filles de ferme. Olenna serra sa mâchoire et tandis qu'elle regardait cette pauvre femme ramasser les verres brisés, essuyer malhabilement le vin ainsi répandu avec son tablier, elle reporta son attention sur la suite de sa petite-fille par alliance. Il n'était pas notoire que Cersei Lannister s'entoure de personnes malavisées, bien au contraire, et en dépit de cette révérence grossière, les yeux de lady Olenna avaient percé à jour l'identité de cette garde du corps peu commune. Écuyère de Garlan, elle avait attiré un certain nombre de problèmes à son petit-fils lorsque le réel genre de la demoiselle avait été découvert. Comment Garlan avait pu être berné ? Ça, Olenna l'ignorait. Sans doute à cause de sa trop grande bonté, et, certainement, de son désintérêt profond pour les sujets qui ne portaient pas aux champs de bataille et à sa famille. Il était fort, il était bon, il était brave, mais qu'avait-il pu être sot de laisser dans son entourage un écuyer qui était finalement une écuyère… Tant de chemin parcourut pour une situation qui semblait se répéter. Encore une fois, cette femme mettait mal à l'aise la maison Tyrell, et Olenna comptait bien que cela ne se reproduise pas. « Je crois que vous en avez déjà bien assez fait, ma chère. » Répondit Olenna à l’intéressée. « Sancho. Il me semble… Ou bien quelque chose dans ce goût-là. » Olenna signala d'un geste négatif de la main qu'il était inutile à Sacha de lui répondre. « Inutile de parler. Je m'en tiendrais à Sancho. » Olenna reporta son attention vers la servante. « Nettoyez-moi ce dramatique accident, et disparaissez. Je vous donne congé de cette réception. » Le regard se porta sur lady Cersei. « Je vous conseillerai de bien vouloir choisir de manière plus avisée votre escorte, à l'avenir, Cersei. Je pense que des accompagnatrices plus discrètes et moins gauches, cela représenterait un large progrès. » Olenna fit signe du doigt à ses dames d'atours d'avancer. « Allons. Éloignons-nous avant qu'on ne me casse une jambe ou un bras. » Olenna regretta ne pas avoir été plus restrictive sur la liste des convives. Il était évident que tous n'avaient pas leur place en société, et si, pour les nobles, les bals étaient un lieu commun, il était fort de constater que les champs ou les écuries étaient plutôt l'apanage d'autres. Loin d'être hautaine, Olenna savait que chacun tirait sa force de ses capacités, mais, elle ne comprenait pas pourquoi certains s'entêtaient à se mettre en difficulté… Et, ce faisant, à causer du trouble sur leur passage.
ps: Je pense que tu ne tireras rien de plus de Olenna, @Sacha
Je te laisse conclure
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Je sentis le goût du sang envahir ma bouche quand je me mordis les joues pour m'empêcher de réagir à la remarque de la vieille bique. Impressionnante si on voulait. Vieille bique au sale caractère quand même ! Sacha... Je m'appelais Sacha. Je n'avais ni choisis mon nom, ni de me faire bousculer par une servante que j'avais tenté d'aider. Je serrais les poings, cachés dans les plis de ma robe, mes ongles rentraient dans les cicatrices de mes paumes. Vieille bique vieille bique ! Je m'interdis de lui souhaiter malheurs. Elle en avait sûrement eut assez... Et j'en avais surtout connu d'autre des surnoms et appellation ridicule... Sancho... Ça valait bien Sacha... J'inspirais profondément pour ne rien laisser paraître, depuis le temps je savais porter mon masque, avant de refaire une révérence en la regardant partir. J'en refais une troisième devant dame Cersei.
" Je suis vraiment désolée de cet incident, Dame Cersei... "
Autant dire qu'elle allait me faire arracher la tête par Valarr après la chasse... Ou le fouet peut-être ? J'eus à peine le temps d'y penser que Félicité me prit le bras pour me traîner derrière elle au travers des convives et esquivant les serviteurs. Allons bon ! Pourquoi elle on l'esquivait et pas moi ?!
" Il faut que tu parles un peu à Ser Garlan et Dame Leonette ! Ça leur fera plaisir !"
Ou tu te feras un plaisir de parler à ma place... J'eus un soupir, je n'arrivais vraiment rien à lui refuser... Au moins elle évitait de me laisser seule avec Dame Cersei après ce drame fâcheux... Ne pensons plus à la vieille bique et essayons de profiter de Ser Garlan ! Qui allait se foutre de moi, de mes cheveux longs et ma robe. Détail... J'avais l'habitude maintenant !
" Je suis vraiment désolée de cet incident, Dame Cersei... "
Autant dire qu'elle allait me faire arracher la tête par Valarr après la chasse... Ou le fouet peut-être ? J'eus à peine le temps d'y penser que Félicité me prit le bras pour me traîner derrière elle au travers des convives et esquivant les serviteurs. Allons bon ! Pourquoi elle on l'esquivait et pas moi ?!
" Il faut que tu parles un peu à Ser Garlan et Dame Leonette ! Ça leur fera plaisir !"
Ou tu te feras un plaisir de parler à ma place... J'eus un soupir, je n'arrivais vraiment rien à lui refuser... Au moins elle évitait de me laisser seule avec Dame Cersei après ce drame fâcheux... Ne pensons plus à la vieille bique et essayons de profiter de Ser Garlan ! Qui allait se foutre de moi, de mes cheveux longs et ma robe. Détail... J'avais l'habitude maintenant !
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