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Comme des étrangers (Sacha)

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Comme des étrangers
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« Port-Réal | An 303 lune 2, semaine 2 »
Port-Réal. La Capitale, ils y étaient depuis plusieurs lunes, un peu trop à son goût. L’épicentre de la Couronne, théâtre d’affrontements sanglants dont se souvenait parfaitement Meliodas. Sa première bataille qui le marqua à tout jamais. Finalement, il ne regrettait rien car sans ce choc, il ne serait pas devenu l’homme qu’il était à présent. Les années avaient forgé son corps et son mental pour le rendre redoutable. A l’aube de ses quarante ans, aucun titre porté, il n’avait nul besoin de cela pour connaître sa véritable valeur. Contrairement aux gosses de riches brandissant leurs épées selon leur bon vouloir, chevaliers indignes de ses titres si illusoires. Cette déviance des institutions existait depuis toujours, lui le gamin, fils du quatrième fils, destiné à rien d’autre que les armes. Tel était son destin, loin des hautes sphères du pouvoir. Du moins, au début. Depuis qu’il avait croisé la route de Leonette, il côtoyait les plus grands. Pourtant, Meliodas n’avait jamais souhaité cela, il n’en ressentait aucunement le besoin, tout cela était venu à lui naturellement. Et ce n’était sûrement pas les dieux, encore futiles ceux-là. Des divinités pour les plus crédules. Grand bien leur fasse, lui ne croyait qu’en sa lame et la capacité à celle-ci à trancher ses ennemis. D’ailleurs, il l’entraînait continuellement, comme ce matin.

L’ambiance régnant entre les murs du Donjon Rouge était nocive, rendant les murs encore plus suffocants. Meliodas n’aimait guère cela et craignait pour la sécurité de sa Dame et Sacha. Ici, l’on ne pouvait se fier à personne. Des rumeurs circulaient sur tout et rien, la dernière en date ayant été celle sur Margaery, accusée d’avoir empoisonné son propre père. Racontars infondés qui pourtant étaient arrivés jusqu’aux oreilles de proches du Roi. Sur ses gardes il était, constamment et devait aussi se plier aux exigences de la Cour. Pas un mot au-dessus de l’autre, une tenue vestimentaire irréprochable, loin de la simplicité dont il faisait preuve. Mais pour celle qu’il serait, l’épéiste se faisait violence. Diantre, comment faisaient les membres de la Cour pour ne jamais faillir ? Pour toujours être non loin de la perfection alors que lui ne désirait que regagner les routes et chevaucher. Le faste de la cour du Dragon n’était pas son environnement idéal. Si certains s’y sentaient à l’aise, lui le voyait comme un lieu inhospitalier. Arborant sa mine des mauvais jours, l’orageois faisait à présent des pompes puis des abdominaux. Le blond se redressait une fois qu’il eut terminé, méritant une pause. Voilà deux heures qu’il s’entraînait sans relâche. Sacha n’était pas loin, il ne manquait pas une occasion pour la pousser au-delà des limites. Il désirait qu’elle devienne une combattante redoutable car viendrait un jour où il ne pourra pas la protéger. Quelque part, elle arborait presque le rôle d’héritière, celle qui prendrait sa place lorsque la vieillesse l’aura empêché de se mouvoir. Pour l’heure, il était en pleine forme, dans la force de l’âge. Quand les jeunots compensaient par leur vivacité, Meliodas usait de son expérience contre ses ennemis. Il espérait que Sacha puisse avoir rapidement ses deux qualités. Avec un instructeur aussi exigent, sans nul doute qu’elle surpassait certains jeunes chevaliers. Et rien que pour ça, il en était fier. Plus ce qu’il ne le montrait ou le disait. La brune prendrait la grosse tête s’il l’avouait. « T’viens manger ? » Une question sous-entendant un ordre, après autant d’effort, ils devaient reprendre des forces. « T’es aussi fine qu’une branche malade alors discute pas. » Reprit-il avant même qu’elle ne rétorque. Il la connaissait que trop. Désormais attablé, il dégusta les mets goulument. C’était au moins l’avantage d’être ici, l’on avait à disposition une armée de servants et de nourriture provenant des quatre coins du continent. Tout ça pour les beaux yeux du Dragon. Ou presque. « C’t’endroit me déprime, et j’suis pas le seul, ils tirent tous la tronche. » Le retour des hommes du Nord, le retour de Viserys, tant de causes. « Qui penserait qu’on s’rait dans la Cour du Roi, des années plus tôt, hein ? Pas moi. » Ironisa-t-il dans un léger rire.
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Dire que je n’aimais pas la capitale et y vivre depuis de bien trop de nombreuses lunes, bien qu’en réalité cela ne faisait pas temps de temps que cela, c’était… un euphémisme. En dehors du terrain d’entraînement, et donc de tôt la matinée, je ne portais plus de pantalon ou ce genre de chose. Non. C’était des robes ! Je détestais les robes. Et Félicité adorait me taquiner et me choisir des robes tous les jours. Super. J’étais devenue la poupée de Dame Chaton. Et s’il n’y avait que ça ! Mais non ! L’ambiance était plus qu’étouffante, je sentais que cela pouvait péter et exploser à tout moment. Non, vraiment, je préférais mon terrain, quand bien même c’était pas le mien, mon épée et m’entraîner aussi longtemps que possible.

Je me battais depuis une bonne heure contre un mannequin, tantôt de la main droite, tantôt de la main gauche. Il fallait que je sois ambidextre, Je sentais la sueur coller mes cheveux contre mon crâne Au moins ici je pouvais me défouler de toute la tension que j’avais au creux de mon corps. C’était horrible cet endroit ! Comment on pouvait y vivre, à l’année ?! Sérieusement… C’était à devenir fou ! N’importe quoi… Pourvu qu’on puisse bientôt rentrer à Castral-Roc ! Ou Hautjardin ! Enfin, du moins qu’on quitte ce nid de vipère ! Ce n’était pas tant les personnages, mais surtout de la tension dans l’air. Était-ce à cause du retour de Veserys… Non, c’était pas Veserys… Viserys ! Viserys Targaryen ! En plus de la guerre au Nord… Ou alors c’était juste la tension normale ? Quoi que je n’en fusse pas sûre du tout. J’enfonçai ma lame profondément dans le bois jusqu’à ce que Meliodas m’indique l’heure de manger. J’eus un rire rauque à sa remarque en m’approchant de ma cape pour la jeter sur mes épaules. Je préférais m’enrouler dans ma cape quand je portais mes chausses et compagnie. C’était pas digne d’une dame de ne pas porter de robe. Mais c’était pas pratique en même temps de se battre en robe.

« C’t’une question ou un ordre ? »

Il le savait très bien que si je pouvais e sautais des repas. Parfois ce n’était pas fait exprès, je n’avais juste… pas faim. Et lui me surveillait pour que je mange un peu. Je lui donnais un petit coup de poing sur l’épaule à sa remarque :

« C’pour donner moins d’endroits où frapper aux adversaires ! »

Je le suivis sagement jusqu’aux cuisines, toujours soigneusement enveloppée de ma cape cachant ma tenue indigne d’une dame et ainsi que mon épée. Je m’assis souplement devant Meliodas avant de remercier une cuisinière pour le bol de gruau qu’elle me donna. J’aimais bien, avec un peu de miel c’était sucré ! Et facile à manger. Je haussais les épaules à sa remarque avant de souffler tout bas :

« J’suis d’accord… T’as l’impression qu’on va s’prendre un dragon sur la tronche à tout moment ! »

Et autant dire que ça ne ferait pas du bien. Pas du bien du tout ! Je secouais la tête à sa remarque :

« Nan, pas moi non plus ! D’jà que j’pensais pas forcément être au service d’dame Cersei… Ou au service d’une dame tout court. »

J’eus un rire à nouveau avant d’avaler quelques cuillères de gruau. Je me penchais à nouveau vers Meliodas :

« T’sais ce qui est d’pire ici, pour moi ? C’que j’dois porter des robes tous les jours ! »

Il savait à quel point je haïssais les robes, à une époque c’était presque une course poursuite pour m’en faire enfiler une. Maintenant… disons que je ne faisais plus que maugréer dans ma barbe pendant une heure en foudroyant du regard Dame Félicité, ou Dame Chaton, qui était beaucoup trop ravie de me faire porter ce genre de trucs à mon goût.
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« Port-Réal | An 303 lune 2, semaine 2 »
Sa fille partageait son aversion pour cette ville répugnante. Et surtout de la Cour du Roi. L’on se pavanait avec les plus beaux vêtements, l’on manipulait, l’on déblatérait sur des sujets inintéressants. Des rumeurs naissaient souvent parmi les bouches curieuses de ces nobliaux. Meliodas aurait pu finir comme eux, mais heureusement il n’en fut rien. Son parcours l’avait éloigné de tout ce faste dans lequel il ne se reconnaissait aucunement. Il en était méfiant à présent et encore plus avec le temps et ses expériences. Les faux-semblants, les mensonges, il en était las et préférait entendre le son de l’épée que les racontars. Port-Réal était synonyme de douleur et à présent de tension. Une ambiance étrange régnait, trouvant sa source dans les inquiétudes du Roi. S’il n’eut le loisir de l’apercevoir, selon les nobles, le Dragon paraissait fatigué. A juste titre, il venait de rentrer d’une bataille aussi épuisante qu’infernale et avait tant à gérer. Une place qu’il n’enviait vraiment pas. Diantre, il donnerait tout pour retrouver la simplicité de son existence lorsqu’il n’était qu’un mercenaire, offrant son épée à celui qui aurait le plus d’argent à donner. Cette époque révolue lui manquait mais surtout, jamais il n’aurait songé arriver un jour si proche du pouvoir, du plus divin, du plus grand. Beaucoup désiraient sa place. Mais dans cet environnement inhospitalier voire dangereux, l’orageois n’y trouvait nul plaisir.

Il noyait sa frustration dans l’entraînement, à défaut de pouvoir faire autre chose. L’épée lui faisait oublier un instant cette ambiance délétère. Heureusement, à ses côtés il pouvait compter sur Sacha, rendant ce voyage plus supportable. Il espérait que Cersei ne s’éterniserait pas entre les murs du donjon rouge, ceux ayant été le théâtre d’affrontements sanglants. D’ailleurs, l’homme repensa à l’endroit exact où, fou de rage, il avait pendu ses adversaires. Rien d’autre que des assassins, ceux lui ayant arraché ses deux frères. Preuve qu’il ne devait pas rester ici, dans cet endroit maudit. Il se donnait à fond pour l’entraînement, tout comme sa fille adoptive. Après des heures à se mouvoir, à répéter les mouvements, son estomac réclamait de l’énergie, le faisant arrêter et poser un regard inquiet sur la silhouette féminine de Sacha. S’il ne l’invitait pas faire de même, il savait qu’elle sauterait le repas. Un léger rire traversa alors la barrière de ses lèvres. « Si t’avais dit non, ça s’rait devenu un ordre. » Elle le connaissait suffisamment pour le savoir têtu et surtout soucieux pour sa santé. Fournir un effort constant n’était pas sans conséquences. Tous les plus grands guerriers se nourrissaient énormément pour préserver leurs forces. « Encore faut-il que tu tiennes debout. T’sais les branches malades, ça tiens pas longtemps d’bout. » Pesta-t-il face à petit coup de poing, elle savait qu’il userait de la force si nécessaire, quitte à lui faire avaler les mets pour cela. Ils arrivèrent aux cuisines, accueillis par les cuisiniers que le soldat remercia. Port-Réal avait cet avantage, une armée de servants et servants était à leur disposition. Quant aux plats, ils étaient trop nombreux pour faire un choix. De quoi contenter tous ces nobliaux, la plupart n’ayant que ça à faire de leur journée. Le blond attrapa une cuisse de viande, la coupant et tendant un bout à la jeune fille. « T’vas pas manger que cette soupe, t’as b’soin de force. M’oblige pas à te le foutre dans le gosier. » Un frisson d’horreur le parcourait à l’évocation de dragon. « Oh m’en parle pas, j’dors mal à cause d’ça. » Lui qui était persuadé que les dragons n’existaient pas des lunes plus tôt. « Ces trucs devraient pas exister, j’te les tuerais dès leur venue au monde. » Conclut-il. Ces monstres étaient trop dangereux. Il peinait à comprendre que leurs maîtres ne les tuent pas dès leur naissance. Lui en tout n’aurait pas hésité une seule seconde. « Pareil…On revient de loin toi et moi. » Un léger sourire entendu à l’encontre de celle qu’il considérait comme sa fille. Elle comme lui avait eu un passé compliqué si loin de la place qu’ils occupaient maintenant. Alors qu’il mâchait avec envie dans sa viande, il éclata de rire. « T’as changé quand même, tu t’laisses faire maintenant ! » Et pour ça, il en était fier. Sacha avait fière allure en robe. Reprenant son sérieux, il avoua alors. « Faut que tu t’y plies, faudrait pas causer du tort à Dame Cersei. Et pi, c'pas le moment de se faire remarquer par Rhaegar. » Et surtout en ces lieux, l’épicentre de la Couronne.
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J’eus un rire à sa remarque. Non mais… et puis quoi encore ! Je savais très bien que c’était un ordre déguisé en une question. Et que surtout il était parfaitement capable de m’attacher à une chaise pour me gaver comme une oie. J’avais jamais testé, préférant la technique de « Courage fuyons » à tout le reste pour esquiver les repas. Ou dire que j’avais déjà mangé. Même si actuellement c’était beaucoup plus difficile de lui faire croire ça, vu qu’on était toujours, ou presque, ensemble. Sauf quand Félicité m’entraînait avec loin ou que Dame Cersei me virait de nos appartements pour discuter politique avec je ne sais qui ! Quoi que oins je me faisais remarquer, mieux c’était ! Je secouais la tête à son autre remarque.

« Tsss… J’suis pas malade ! Et pis j’tiendrais d’bout avec une pomme dans l’ventre d’y a trois jours ! »

Je lui offris un nouveau coup dans l’épaule, j’étais amusée et je me vengeais des grandes tapes dans le dos qui me projetait parfois presque à chaque fois, presque, au sol. Il avait de la force ce bougre ! Et je le savais ! Au vu des coups que je me mangeais en entraînement avec lui ! J’avais l’habitude maintenant, bien sûr ! Je me laissais tomber sur un banc dans la cuisine pour manger du gruau. Je levais un œil vers lui à sa remarque.

« Mais t’vas m’laisser bouffer à mon rythme ? J’vais t’la manger ta cuisse ! »

Je pris la viande pour la poser dans une assiette à côté de moi en discutant des dragons. J’eus un ricanement à sa remarque, c’était moi qui avais vu son propre cheval se faire bouffer par Valarr, le dragon de dame Cersei, pas lui ! Et moi… je m’étais fait bouffer le doigt quand il était petit ! Je haussais un sourcil à sa remarque :

« Dis ça à Dame Cersei pour son Valarr, t’seras bien r’çut j’pense.Pis bon… t’as aussi l’prince qui en a un l’crois, pis au nord aussi j’crois. »

C’était pas forcément une bonne idée de dire qu’on voulait tuer les dragons parce qu’on avait peur. Mais je préférais partir sur une discussion autour de nos places. On revenait de loin. C’était vrai ! Chacun d’entre nous d’une manière ou d’une autre. Je souris à sa remarque :

« Toi, t’aurais pu vivre tranquille chez toi. T’sais ? Au chaud, dans l’château ton grand-oncle ou j’sais pas quoi. Avec ta merveilleuse, calme, aimante, douce Nephélie. »

J’ai dit que j’aimais pas sa femme ? Bah c’était réciproque et on pouvait pas se voir en peinture, ni l’une ni l’autre ! Si bien que moins on se côtoyait mieux c’était. Manque de chance, on servait toutes les deux la même dame. Je préférais le faire rire au sujet des robes ce que je réussis, je finis mon bol de gruau pour attaquer enfin la viande avec un verre de lait de chèvre.

« C’pas comme-ci j’avais beaucoup l’choix… Puis bon… Félicité adore avoir une poupée d’taille humaine. Pis c’est sûr, on va éviter d’se faire remarquer pour dame Cersei. Pis… Si c’est en positif… s’faire remarquer… R’harde, en m’entraînant tôt c’te semaine, j’ai pu rencontre l’prince Aegon ! C’pas rien ! En plus… il est vraiment gentil ! »

J’avais une chance insolente en rencontrant les personnes hautes dans le monde : le prince Aegon, le Prince Oberyn, Dame Cersei, Garlan Tyrell, J’avais même vu de loin Daenerys Targaryen et la Reine-mère, paix à son âme. Je reposais la viande pour attraper un peu de pain.

« J’ai quand même la chance d’pouvoir porter mes chausses pour les entraînements. C’déjà pas mal j’trouve. »

J’eus un sourire avant de soupirer.

« Mais j’serais pas fâchée quand on r’tournera à la maison ! »

J’avais hâte de pouvoir ne plus porter de robe.
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« Port-Réal | An 303 lune 2, semaine 2 »
Les ordres déguisés, il connaissait bien. Ses mots étaient posés, calmes en apparence, mais intérieurement c’était tout autre. Sacha savait que dans ce cas, il valait mieux obéir au risque que l’homme laisse parler ses poings. Surtout lorsque cela concernait sa santé, si précieuse à ses yeux. Un guerrier ne pouvait être efficace sans avoir l’énergie nécessaire et donc les repas. A force de trop négliger les diners, les déjeuners, la jeune fille se mettait des bâtons dans les roues, réduisant ses réflexes. Pour l’avoir vécu, Meliodas ne connaissait que trop bien cette sensation de fatigue latente, ainsi que la faim labourant ses tripes. Meilleure manière de le déconcentrer. « Tu tiendrais pas d’bout longtemps, ton adversaire en profiterait car lui aura plus d’énergie. » Il lui lançait un regard courroucé. Elle avait tort, il avait raison, point barre, sujet ne méritant nul autre débat. Manger était obligatoire et encore plus pour ceux qui combattaient tous les jours. Avec un tel rythme de vie, rien ne pouvait être laissé au hasard. Face aux nombreux mets, il se servait avec véracité, arrachant bouts de viandes et autres morceaux. Il mordit dedans avec hargne, prouvant qu’il avait vraiment faim. Dans son geste, l’homme avait de ce pas donné une cuisse à sa fille adoptive, sans aucune douceur évidemment. Un ricanement traversa la barrière de ses lèvres face à sa remarque. « T’as intérêt. » Il surveillait, rien ne lui échapperait. Quant aux dragons, ce sujet le rendait mal à l’aise. Ces bestioles n’éveillaient aucunement admiration pour l’orageois, mais une certaine crainte. Ils restaient des armes de destruction massive. Mêmes les plus grands guerriers ne pouvaient rien contre ces cracheurs de feu. Il se renfrognait face aux mots de Sacha, nul besoin de dire que sa remarque ne serait pas aussi bien reçue par Cersei. « C’pour ça que j’le dis à toi, pas à elle. M’enfin, elle a dû le deviner à ma tête la première fois que j’ai vu ce truc. » Un frisson le parcourait en songeant aux nombreux dragons peuplant Westeros. « Et c’est sûr qu’il y’en a d’autres dont nous ignorons encore l’existence. » Entre de mauvaises mains, les dégâts seraient colossaux. Cela n’augurait rien de bon pour le contient qui risquait de nouveau plonger dans le feu et le sang. Pour l’heure, la paix régnait, mais jusqu’à quand ? L’ambiance morose de Port-Réal laissait deviner le pire. Lui, au milieu de cet endroit, épicentre du Pouvoir, de la Royauté. « J’suis pas fait pour avoir une vie tranquille. » C’était une évidence. Il n’avait cessé de voyager avant que son chemin ne croise celui de Leonette Tyrell. Puis de Cersei. Et puis cela l’arrangeait également vis-à-vis de son mariage, il ne savait s’il pouvait vivre tout le temps avec Néphelie sans risquer de commettre un meurtre. « Fais attention à c’que tu dis sur mon épouse p’tite tête. » Il lui lançait un faux regard noir. Cette union ne se déroulait pas réellement comme il l’aurait désiré mais c’était ainsi et pas autrement. Aussi insupportable pouvait-elle être, elle restait sa femme. Malheureusement, entre elle et Sacha, c’était la guerre froide. « Ça s’rait bien que vous vous réconciliez toutes les deux, parce que ça commence à m’énerver. » Il ne souhaitait pas prendre parti dans cette histoire. La tension régnant rendait l’ambiance encore plus lourde, plus étouffante qu’elle ne l’était. « Gentil gentil…méfie-toi, il reste un Prince et un Targaryen. » Disait-il en avalant sa grosse bouchée, satisfait de la voir manger cette fameuse cuisse. Quiconque vivait entre ces murs était un potentiel ennemi. Certes, il avait combattu pour les Targaryen autrefois, mais cela ne signifiait pas qu'il était aveugle. Il fallait s'en méfier, comme tous les autres. « Les gens ici, ne sont pas dignes de confiance. » Elle devait probablement le savoir mais un rappel ne faisait pas de mal. Reposant son assiette, vide, il buvait une large gorgée de lait, cul sec. « Tu s’ras contente de rentrer et moi aussi. J’suis pas serein ici. » Avouait-il en balayant la pièce de ses opales, personne ne s’y trouvait et heureusement.
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Je levais un peu les yeux au ciel à sa remarque. Ça va ! Je faisais ça quand même… régulièrement ? À l’époque ou j’avais repoussé Ashter, la seule à qui j’en avais parlé c’était dame Cersei, Lui… n’était pas… vraiment au courant de ce qu’il s’était passé… par contre il avait clairement vu l’état dans lequel j’étais. C’est-à-dire mains salement amochées, et surtout beaucoup de poids en moins. J’avais vraiment du mal avec la nourriture. Mais je lui offris une grimace.

« Oui ô Guerrier j’écouterais vos conseils avisés ! »

Et il me fourra une cuisse entière dans l’assiette alors que j’étais au gruau. On allait y aller doucement Meliodas ! J’avais déjà du mal à manger ! Me rajoute pas de la difficulté aussi gratuitement ! Il fallait que j’arrive à prendre mon temps pou réussir à manger. J’étais obligée d’y aller doucement, je ne pouvais pas dévorer comme lui sous peine de vomir sur ses pieds ou être malade toute la journée.

« Laisse-moi bouffer à mon rythme ! »

Nan mais oh ! Il parlait des dragons. J’avouais que dans certains cas… je préférais juste avoir mon petit écureuil qui commençait sérieusement à vieillir pauvrette. Je taquinais mon pauvre père adoptif sans pitié de ce côté-là ! Mais bon ce n’était pas très important. On avait des points de vue différent. Je hochais la tête.

« Tout c’que tu dis, resteras entr’nous. Et ouais… y a plein d’rumeurs dans tous les sens. »

Je le regardais avant de lui offrir un petit coup dans l’épaule :

« Tel père, telle fifille ? C’pas c’qu’on dit ? »

Je lui fis un clin d’œil avant de me mettre à manger cette viande qu’il m’avait collé dans l’assiette accompagnée de pain ou parfois quelques fruits. Je préférais changer de sujet pour le taquiner au sujet de son adorable épouse. Autant dire qu’on avait plus l’envie de s’étrangler mutuellement qu’autre chose ! Et je ne lui offrais plus qu’une politesse glaciale, et des regards méprisants. C’était tout ce que je pouvais faire pour elle. J’allais pas en plus lui offrir de la gentillesse, déjà que j’étais loin de l’être gentille…

« J’dis qu’du positif sur ta p’tite épouse. »

C’était tellement gonflé d’ironie qu’il fallait être sourd pour ne pas le comprendre ! Mais ça c’était qu’un détail ! Se réconcilier ?! J’en avalais un morceau de poulet de travers et je dû tousser une bonne dizaine de minutes pour reprendre ma respiration. Et éviter de mourir comme une débile. Je secouais la tête.

« Pardon ?! J’t’signale qu’j’suis polie avec elle et qu’j’lui fais aucune remarque ! J’suis p’tre froide ! Mais j’reste polie ! Y a qu’elle qu’s’fait des pièces d’théâtre tout’seule ! Et qu’t’raconte des salades ! »

Rah ! Elle m’agaçait l’autre mégère ! Qu’il la travaille plus au corps dans leur intimité pour la calmer ! Quoi qu’une Néphélie enceinte… c’était peut-être pas la meilleure idée du siècle ! Je haussais un sourcil à sa remarque sur le prince :

« T’préfère quand j’causais au prince Oberyn ? Après l’entraînement. »

Quand on connaissait un peu la réputation sulfureuse du prince… Les gens sont pas dignes de confiances… Comme-ci j’étais pas au courant de ce détail. Il avait oublié ma vie ? Je secouais la tête en finissant de ronger l’os. Un chien n’aurait pas fait mieux. Je pris une nouvelle gorgée de lait avant de lui voler sous la main une autre pièce de viande que je dégustais cette fois avec un peu de fromage.

« Trouves que j’suis pas d’jà assez méfiante ? »

Je haussais un sourcil en buvant une gorgée de lait à sa remarque.

« T’es jamais serein Mel. T’fous pas d’moi. Mais ouais… Au moins à Castral-Roc on s’ra tranquilles un peu. »

Je haussais les épaules en continuant de soigneusement nettoyer l’os et de finir mon fromage. Un peu de fruit… j’attrapais une nouvelle pomme pour la croquer avec nonchalance. C’était ma manière à moi de finir mon repas. J’avais trop mangé, même si comparé à Meliodas c’était pas grand-chose.
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« Arrête de te foutre de moi, tu verras quand j’serais plus là que mes conseils te manqueront. » Rétorqua-t-il en arrachant de ses dents la viande. Meliodas savait à quel point la nourriture importait pour des guerriers tels qu’eux. C’était même obligatoire s’ils voulaient survivre face à leurs adversaires. Pour qu’elle apprenne à mieux manger, il posa sans aucune douceur une cuisse dans son assiette, ce qui ne manqua pas de l’éclabousser légèrement. « Tant que tu manges, ça m’va. » Elle pouvait faire à son rythme tant qu’elle se nourrissait. Bien sûr, elle était une femme et avait besoin de moins de quantité, mais ce qu’elle mangeait n’était pas suffisant. Pas du tout même. Entre la bouffe et les dragons, le choix était vite fait. Ces créatures dangereuses n’attisaient rien de bon. Un long frisson le parcourait en les évoquant ou en imaginant que d’autres peuplaient Westeros. Si Cersei avait trouvé un œuf, d’autres aussi. Un chien c’était assez, non ? Au moins ça ne crachait pas du feu. « Si seulement Lady Cersei avait pu avoir un chien. » Pésta-t-il en émettant un léger rire à la plaisanterie de sa fille adoptive. Sacha savait pertinemment que le sujet de son épouse était assez sensible. Cela le désolait de voir les deux femmes de sa vie s’entendre aussi mal. Toutes deux pouvaient s’entretuer si elles le pouvaient. « Bien sûr, que du positif. » Il levait les yeux au ciel, lassé par cette mésentente, ou plutôt cette guerre froide. Voilà que sa fille se mettait à s’étouffer à l’entente du mode réconciliation. « Polie ? Mon œil ouais. Arrête ton char. » Grogna-t-il en avalant un bout de viande. Il pourrait presque l’avaler sans mâcher tant cela l’agaçait. « T’sais ce que j’ai envie de faire ? De prendre la tête de l’une pour frapper l’autre. Vous m’fatiguez. » Pour sûr que Meliodas n’était pas le plus diplomate de la terre et encore moins lorsque ça concernait les femmes. Las, il finissait de manger, cela lui avait coupé l’appétit. Il peinait encore à apaiser son épouse, Nephelie se montrait particulièrement difficile. Celle-ci lui faisait payer cette union qu’elle n’avait pas souhaitée. Injustement d’ailleurs. Il s’était toujours montré agréable en sa compagnie, compréhensif, attentif, il avait abandonné tout effort, résigné. Seul le temps pourra apaiser les ardeurs de sa femme. Elle finirait bien par accepter son destin. Il grinça des dents à l’évocation du nom d’Oberyn. « Ni l’un ni l’autre. Le Martell a une réputation qui le précède, on le surnomme pas la Vipère Rouge pour rien. Les poisons ça le connait. » Et pas n’importe laquelle. Peu importaient leurs noms, les gens d’ici n’étaient pas dignes de confiance. Port-Réal était la capitale, l’endroit où beaucoup de populations différentes convergeaient et pas forcément les meilleures influences. « T’es assez méfiante mais j’sais aussi que t’es jeune et que t’as pas le recul que j’ai. » Il se fichait d’être vu comme un rabat-joie. Il se méfiait à outrance car il sentait l’ambiance délétère du Donjon Rouge. « J’suis serein que quand je dors, et encore. » Et encore, il peinait à dormir sur ses deux oreilles ici.
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Comme des étrangers

J’eus un ricanement à sa remarque.

« Ouais, tes conseils et tes tapes sur l’épaule qu’manquent d’m’la déboîter à chaque fois. »

Vu comment nos vies étaient parties, j’étais plus celle qui pourrait crever en première. Plus vite que lui en tout cas. Je préférais ne rien dire, j’avais pas forcément envie de parler de la mort avec Meliodas. On l’avait déjà côtoyé tous les deux pour ne pas avoir envie d’en parler. Autant continuer à parler et le taquiner. Tant que je mange… j’eus un sourire. J’avais tellement du mal à manger que certains jours… je préférais essayer d’esquiver des repas. Mais Félicité et Mel veillaient !

« Entre toi et Félicité, v’z’allez m’faire exploser à force d’me faire bouffer. »

Même si je savais que c’était pour mon bien, mais au bout d’un moment… J’eus un sourire en repensant à notre espèce de bataille tous les deux. Notre première au Bief, quand on s’était fait attaquer par des bandits, après l’avoir rassuré sur l’état d’une coupure, je l’avais rassuré et il était allé avec moi en ville m’acheter une brioche aux fruits, je lui avais tenu la main tout le long. Je rongeais soigneusement l’os pour qu’il ne reste plus de viande avant de lever un œil sur Mel et ricaner :

« Trop commun pour la dame des lions. T’sais bien. Tout sauf du commun ! »

Et on parla de sa femme. Dire que je ne la supportais pas… était un euphémisme ! Mais pour Mel je serrais les lèvres pour ne rien dire :

« Tant qu’tu pige pas qu’c’est d’l’ironie, c’du positif ! »

Je ne dis rien à sa remarque. J’étais polie ! Avec un dédain monstrueux exprimé sur mon visage, MAIS, polie tout de même. On m’avait pas demandé de sourire et de lui faire plus de courbette que nécessaire.

« Tu lui briserais la sienne d’tête. J’ai la mienne trop dure. »

Ricanais-je en finissant un morceau de brioche. Je repoussais mon assiette, j’avais trop mangé ! Je retiens un rôt en buvant un fond de tisane en plaisantant sur le Martell. Je haussais un sourcil à sa remarque.

« T’aime pas quand un homme s’approche d’base à moins de quinze mètre de moi… Alors bon… »

Je haussais les épaules sans rien dire d’autre. Encore jeune… La jeunesse… Tss… je t’en foutrais de ma jeunesse. J’en avais pas eu. Est-ce que vraiment on pouvait le dire ? Je ne savais pas vraiment. Serein ?

« Tu parles… t’es comme moi. Quand tu dors, t’enlaces ton épée, et t’as un poignard sous l’oreiller. Histoire d’être tranquille. »

Je l’observais manger avec une certaine admiration. Je savais pas où il calait tout ça… Mais c’était impressionnant.
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« Port-Réal | An 303 lune 2, semaine 2 »
Meliodas esquissa un sourire satisfait à ses dires. Il n’avait pas vraiment des manières douces pour communiquer avec ceux qu’il aimait. Bourru, assez fier, l’homme possédait le caractère fort digne d’un orageois. Loin des effusions féminines comme il aimait à le penser. Montrer ses émotions restait compliqué voire impensable, il les gardait souvent pour lui mais se voyait souvent trahi par ses gestes et ses regards. Sacha représentait bien plus qu’une élève, elle ne partageait pas son sang mais c’était tout comme. Il la protégeait comme si elle était sa fille. « On change pas les bonnes habitudes. » Souffla-t-il dans un rire, se remémorant les trop nombreuses tapes sur l’épaule. Pour sûr qu’il sous-estimait parfois sa force mais la gamine s’avérait robuste. « Mais t’es costaude alors j’me fais pas de soucis. » Et l’apprentissage n’était pas encore achevé. Elle deviendrait une guerrière redoutée et redoutable. Peu importait son sexe ou ses origines. Et pour ce faire, elle devait se nourrir. « Tu nous remercieras plus tard. » Avouait-il avec un air entendu. Félicité s’évertuait aussi à l’aider à ne plus louper de repas. Tout ce qu’il ne fallait pas. Aussi attentif que ça, Meliodas ne lésinait pas sur les moyens et attentions à l’égard de sa fille adoptive. Sa santé l’importait énormément. « Hmm. Comme toujours, il faut qu’elle fasse dans l’extraordinaire. » Il levait les yeux au ciel en évoquant le dragon de Lady Cersei. Ces créatures ne lui inspiraient rien qui vaille. Ils étaient dangereux : des armes de destruction massive capables de brûler des villes entières. Et ce en un claquement de doigts. Un chien aurait été clairement plus souhaitable. Ce qui ne l’était pas non plus était la relation entre son épouse et Sacha. Elles ne se supportaient pas, mettant le blond dans une position délicate. Malgré le sale caractère de Nephélie, elle restait sa femme, il ne pouvait lui tourner le dos. « Et t’pourrais pas te réconcilier avec elle pour moi ? » Il tentait d’user des sentiments pour la pousser à bout, pour qu’enfin la situation évolue. Il la regardait ronger l’os pour qu’il ne reste rien, pas même pour les charognes. « Les hommes sont pas dignes de confiance. » Maugréa-t-il pour justifier sa possessivité accrue. Il se méfiait de tous ceux osant s’approcher d’un peu trop près de Sacha. Dont un certain Ashter. Un chevalier qui n’était pas resté dans ses bonnes grâces. Pour l’heure, leurs routes ne s’étaient pas recroisées et c’était mieux ainsi. En tout cas, cela ne lui coupa pas l’appétit puisqu’il continuait encore de manger, pour combattre, il devait bien puiser son énergie quelque part. « J’enlace mon épouse. » Disait-il en lui donnant une petite tape sur l’épaule. Une plaisanterie évidemment. « Mais j’ten dirais pas plus pour pas te choquer. »
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Les bonnes habitudes ont la vie dure, comme ses grandes tapes sur mes épaules. Le nombre de fois où j’avais eu l’impression qu’il allait me déboîter l’épaule, ou me la briser… Je comptais plus vraiment. Trop pour cela. Mais ça faisait partie de notre manière de nous dire on s’aime ou ce genre de chose. Je lui offris un sourire avant de lui faire quelques remarques sur ma manière de manger et surtout leur manière à lui et Félicité de veiller, me surveiller, me torturer, au sujet de contrôler ce qu’il y avait dans mon assiette. Remercier ? Plus tard ?

« J’ai un doute… Vu l’nombre d’fois où vous m’avez rendu malade à force d’me forcer à manger… »

Non, ça vraiment, c’était infernal, aussi bien pour eux que pour moi. Parce que bon être malade parce qu’on avait trop mangé, y a avait bien que les nobles pour se rendre malades à trop manger. Enfin, ça c’était autre chose, je voulais pas trop en parler, je finis de ronger soigneusement les os de ma viande ainsi que les restes au fond de mon assiette. Faut qu’elle fasse dans l’extraordinaire, j’éclatais de rire :

« C’est Dame Cersei, si c’est trop commun c’pas assez bien ! »

Me réconcilier avec Néphelie… Euh… Je soupirais un peu en me frottant le nez, imitant son tic à lui inconsciemment :

« J’vais faire c’qu’j’peux pour m’montrer aimable vec elle… J’te promets pas de réussir, mais j’vais faire des efforts. Et arrête d’me faire cette tête ! On dirait Rei qui m’supplies pour des noisettes ! »

Rei, c’était mon écureuil du Bief… La pauvre, elle commençait sérieusement à se faire vieille et je savais qu’elle allait bientôt mourir. Je haussais un sourcil à sa remarque sur la confiance des hommes :

« Tous sauf toi et Ser Garlan ? C’bien ça ? »

Tout sauf les parents bien sûr, c’était connu. Et comme à mes yeux, j’avais en quelque sorte j’avais deux pères, et deux mères bien que je n’en parlais pas, j’avais deux hommes sûrs dans mon entourage. Mais si Mel savait que je le considérais comme mon père, je ne l’avais jamais appelé ainsi et jamais appelé ainsi… J’avais pas le droit. Enlacer son épouse ? Me choquer ?

« T’sais c’pas parce qu’j’ai jamais fait, qu’j’sais pas comment qu’ça s’passe. T’sais j’discute beaucoup vec les prostituées quand j’vais parfois boire un coup. Alors, t’sais, c’que tu fais vec ta femme pour lui faire un gosse… Tu la prends comme t’veux quand t’veux du moment qu’j’vois pas cette chose. »

J’eus un ricanement en finissant ma tasse de lait de chèvre, le regardant par-dessus pour voir sa réaction. J’avais pas parlé trop fort pour éviter que d’autres que nous deux puisse entendre.
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« Port-Réal | An 303 lune 2, semaine 2 »
« Tu nous remercieras plus tard p’tite tête. » Rétorqua l’homme avec un air entendu, presque fier de parvenir à la nourrir malgré ses réticences. Il ne se pardonnerait pas si un malheur advenait à sa protégée, surtout si cela pouvait être évité. L’orageois avait évidemment trop de fierté pour le reconnaître de vive voix. Il suffisait pourtant de lire son regard pour y distinguer toute l’affection portée à la roturière. A dire vrai, il ignorait si un jour il aurait droit à devenir père mais il en avait déjà la responsabilité. Peut-être n’était-ce pas en vain que ses épouses n’enfantaient pas, peut-être que cet enfant tant attendu n’était autre que Sacha ? Il se plaisait à le penser pour se rassurer, pour oublier la souffrance engendrée par la perte de l’enfant, mort en couche ainsi que sa première femme. Un épisode douloureux jamais évoqué, du moins que brièvement. Il grogna aux paroles de la jeune fille, avant de lever les yeux au ciel. De toute évidence, ordinaire ne rimait pas avec Cersei Lannister. Au lieu de posséder un chien, elle avait été pourvue d’un dragon. Une bête indomptable capable de brûler n’importe quelle ville. Rien de bon. En tant que garde du corps, il ne pouvait que s’en préoccuper, par crainte que l’animal ne s’en prenne à sa maîtresse. Ils étaient imprévisibles. « Elle fait jamais rien comme les autres. » Une évidence. Lannister ne rimait pas avec simplicité de toute façon. Au-delà de cela, ils vivaient dans l’opulence et le luxe depuis toujours. Des nobliaux baignés dans un autre monde, loin de la rude réalité à laquelle le peuple était confronté. Meliodas ne connaissait que trop bien la misère pour l’avoir côtoyé des années durant en tant que mercenaire.

Ses opales s’entrouvirent face à son aveu. Elle essayerait ? Et le comparait à un vulgaire écureuil ? Il frappa du poing sur la table, affichant une mine renfrognée. « Me compare pas à un écureuil sale gosse. Et j’te demande pas d’essayer mais d’le faire, vous m’fatiguez. Et t’inquiètes pas, j’lui dirais la même chose à mon épouse. » Parce que leurs désaccords pesaient vraiment. Elles seraient amenées à passer beaucoup de temps ensemble, alors autant apaiser les choses. L’homme en avait assez de se retrouver entre elle et ce conflit futile. « Surtout qu’vous êtes plus des gamines, vous pouvez parler normalement. » Disait-il en grognant, mécontent autant d’elle que de la née Selmy dont le caractère le dépassait parfois. Le blond tendit le bras pour attaquer une chope de vin, le posant avec brutalité sur la table qui de nouveau trembla. « T’as bien résumé ouais, on est les seuls qui peuvent dignes de confiance. » Et e cela, il songea à ce chevalier un peu trop proche de sa fille à son goût. Ashter s’était permis certains gestes déplacés et valait mieux ne pas le recroiser. Une chose était sûre, Sacha ne manqua pas de le faire rire. « T’es aussi romantique que moi ! » Il se leva pour lui donner une tape amicale dans le dos et se leva. « Allez viens, on va reprendre. » La journée ne faisait que débuter. L’entraînement lui permettait d’échapper à l’ambiance délétère du Donjon Rouge. Mais pas seulement, Sacha aussi y participait. Mais ça, il se garderait bien de lui dire.
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THE END. Comme des étrangers (Sacha) 2414428499
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