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Event 2 ♦ L'Envol du Faucon
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« L'envol du Faucon »
Event du Val
L'aspic n'avait jamais autant eu envie de sortir son fouet qu'à cet instant pour rappeler à Aegon le respect et la discipline, il n'échappait pas à un regard noir et à quelque mots tel que : nous en reparlerons. Elle fût outrée de ce qu'il avait osé dire à son père, surtout en public et ce fût les paroles de trop, Nymeria se sentit forcée de réagir.
Alors contre ses propres attentes, à la fin du discours d'Elbert Arryn, elle prit la parole. Elle parlait cependant calmement, d'une voix très posée. Elle relâchait l'épaule de Rhaegar et plaçait ses deux mains dans son dos. Confiante, elle parlait alors :
Elle les regardait tous un à un sans défaillir, elle reprenait ensuite.
Elle restait droite, sa voix ne déraillait pas non plus, pas un de ses cheveux ne bougeait, ses joues restaient de la même couleur, elle n'avait aucune gêne à parler en public sans y avoir été autorisée ou invitée.
Sur ces bonnes paroles, elle reculait d'un pas pour retrouver sa place aux côtés de Rhaegar et de nouveau poser sa main sur son épaule, lui indiquant à sa façon qu'elle était là pour le soutenir et qu'elle le serait toujours, peu importait les regards et les avis des autres. Sans doute douteraient-ils de ses mots car elle était une femme, doublée d'une dornienne, triplée d'une bâtarde. Mais elle gardait pourtant la tête haute et ses lèvres gardaient ce même sourire que toujours, comme si rien ne pouvait l'intimider et qu'elle comptait bien le faire comprendre. Si tous prétendaient être du côté de Rhaegar à Viserys mais ne faisaient rien pour le montrer pas même son propre fils, elle, montrerait son soutien sans faille envers celui qu'elle jugeait être son roi, peu importait les avis des autres sur le sujet et les raisons à cela. Elle offrait ensuite un sourire réconfortant à Rhaegar, nul doute que son regard envers lui changeait grandement de celui qu'elle pouvait donner à l'assemblée, son regard était bien plus doux et bien plus tendre, surtout bien plus sincère. Il était, pour elle, très clair qu'elle ne laisserait pas son roi et père de son futur enfant se faire traiter de la sorte dans un lieu qui n'était pas prévu pour cela, ce n'était pas le jugement de Rhaegar Targaryen la raison de cette réunion, elle ne laisserait donc personne lui parler de la sorte sans réagir, qu'elle soit de ce lieu ou non, qu'elle soit invitée ou non, qu'elle fasse partie de leur conseil ou non, qu'elle ne soit qu'une commandante de garde royale ou non.
Alors contre ses propres attentes, à la fin du discours d'Elbert Arryn, elle prit la parole. Elle parlait cependant calmement, d'une voix très posée. Elle relâchait l'épaule de Rhaegar et plaçait ses deux mains dans son dos. Confiante, elle parlait alors :
« Pardonnez la simple dornienne que je suis d'intervenir dans ce discours de sauvetage mais voilà une chose qui me turlupine, je ne suis guère là pour parler au nom du Prince de Dorne, mon oncle. Oui, il faut sortir Daenerys Arryn de Port-Réal. Oui, nous sommes tous ici présent d'accord là dessus. Mais que croyez-vous que Viserys fera après ? Je vois tous vos regards face au roi Rhaegar, je vois vos regards médisants et pourtant, en quoi ce qu'il dit n'est pas juste ? Oui, la priorité est de récupérer Daenerys. Mais vous pensez sincèrement qu'on ne doit pas s'occuper de Viserys III Targaryen par la même occasion ? Vous pensez qu'il n'agira pas après avoir appris la disparition de sa sœur ? Alors pardonnez moi d'être sceptique. Ce que désirait faire comprendre le roi Rhaegar est pourtant simple. Il nous faut faire quelque chose contre Viserys Targaryen, car le revers serait violent après avoir récupéré Daenerys : à juger que vous réussissiez à la récupérer, ce que je vous souhaite de tout cœur. Daenerys est pour moi comme une sœur, une petite sœur douce qu'il me faut sortir des griffes de l'infâme Viserys. Mais ne restez pas fixés uniquement sur cet objectif et retenez bien qu'une fois Daenerys sortit, Viserys la réclamera et lancera une guerre. Nous n'échapperons pas à cela et autant s'y préparer le plus tôt possible : cette réunion n'est-elle pas le meilleur moment pour cela ? Quand serez-vous tous réuni de nouveau ? Oui, Viserys a promis. Aerys Targaryen promettait bien des choses lui aussi. Le roi Rhaegar a été durant 15 années sur le trône de fer, a-t-il manqué une fois à ses paroles durant ses années de règne ? N'a-t-il pas marié sa propre sœur au nouveau seigneur de ses lieux dans l'espoir que toute querelle soit oubliée ? N'a-t-il pas été bon avec vous ? Je ne suis point ici pour plaider la cause de mon roi, je ne suis là que pour le protéger et le servir, pourtant la fille d'Oberyn Martell que je suis ne peut s'empêcher de réagir à vos mots. »
Elle les regardait tous un à un sans défaillir, elle reprenait ensuite.
« Ce que le roi Rhaegar veut dire, c'est que vos efforts seront toujours récompensés, récompensés à la mesure de vos sacrifices. Ce que le roi Rhaegar veut dire et pardonnez moi de devoir vous le traduire, est simple : Délivrons Daenerys Arryn et séparons nous de cette personne se proclamant roi et se permettant comme feu son père de kidnapper vos épouses et vos cousines, se permettant de rendre la même justice que feu son père. Chose que vous tous étiez prêt à faire contre Aerys Targaryen, ce que vos pères et vos oncles étaient prêts à faire contre Aerys Targaryen. En ces temps, il faut s'allier contre l'usurpateur malgré nos différences et nos conflits d'intérêts. Nous avons tous un ennemi commun, peu importe les différents que vous avez tous, nous sommes tous ici réunis pour la même raison : s'allier contre un ennemi commun. Séparons nous de celui qui pourrait causer de nouveaux et plus nombreux désastre dans Westeros. Nous pouvons rester tous ici à débattre, à se tirer dans les pattes ou nous pouvons pour une fois mettre nos égos de côté et partager nos idées pour récupérer la dame de ces lieux. Nous sommes ici tous assez nombreux pour cela. Oui, l'Orage est en guerre, ce qui les occupera suffisamment pendant votre quête pour ne pas être embêté. Oui, je vous le dis, Dorne ne prendra pas de décision, pour avoir vécu presque toute ma vie là bas je vous le dis, laissons Dorne. Le Bief ? Oui, c'est un risque à courir. Le Nord ? Ils ont bien à faire. Le Conflans ? J'en reste perplexe. Mais pour le peu de maisons réunies, vous devriez rester soudées. Infaillible. Je le répète et ce n'est sûrement que mon humble avis, mais il n'est pas l'heure ni le temps de se séparer et d'agir chacun dans son coin à sa façon. Oui, je ne suis après tout que la fille d'Oberyn Martell, je ne suis qu'une aspic à qui l'on a plus d'une fois confié la charge de guerriers dorniens et j'entends bien que les armées dorniennes sont fort différentes de vos armées. Je suis cependant sous votre toit et je respecte votre opinion, Lord Arryn. Je respecterai vos choix et vos décisions car au final, il n'y a que vous qui puissiez en juger. Avoir plusieurs avis sur le sujet pourrait vous aider, cela aussi il n'y a que vous qui puissiez en juger. Faisons marche ensemble ou non. Ce que mon roi tentait de vous dire était simplement que votre aide serait plus que la bienvenue et qu'elle serait récompensée. Que votre aide serait précieuse. Que nous sommes finalement dans le même camp et quitte à être dans le même camp, autant marcher ensemble. »
Elle restait droite, sa voix ne déraillait pas non plus, pas un de ses cheveux ne bougeait, ses joues restaient de la même couleur, elle n'avait aucune gêne à parler en public sans y avoir été autorisée ou invitée.
« Oh, et je suis Lady Nymeria Sand, seconde fille d'Oberyn Martell. Lord Arryn, s'il vous faut aller chercher Daenerys Arryn, s'il faut vous aider d'une quelconque manière, je ferais ce qui est en mon pouvoir pour vous aider, si maigre soit-il. Je vous aiderai autant que je le peux à aller chercher celle qui est comme ma petite sœur, Daenerys. Je vous remercie de m'avoir écoutée. »
Sur ces bonnes paroles, elle reculait d'un pas pour retrouver sa place aux côtés de Rhaegar et de nouveau poser sa main sur son épaule, lui indiquant à sa façon qu'elle était là pour le soutenir et qu'elle le serait toujours, peu importait les regards et les avis des autres. Sans doute douteraient-ils de ses mots car elle était une femme, doublée d'une dornienne, triplée d'une bâtarde. Mais elle gardait pourtant la tête haute et ses lèvres gardaient ce même sourire que toujours, comme si rien ne pouvait l'intimider et qu'elle comptait bien le faire comprendre. Si tous prétendaient être du côté de Rhaegar à Viserys mais ne faisaient rien pour le montrer pas même son propre fils, elle, montrerait son soutien sans faille envers celui qu'elle jugeait être son roi, peu importait les avis des autres sur le sujet et les raisons à cela. Elle offrait ensuite un sourire réconfortant à Rhaegar, nul doute que son regard envers lui changeait grandement de celui qu'elle pouvait donner à l'assemblée, son regard était bien plus doux et bien plus tendre, surtout bien plus sincère. Il était, pour elle, très clair qu'elle ne laisserait pas son roi et père de son futur enfant se faire traiter de la sorte dans un lieu qui n'était pas prévu pour cela, ce n'était pas le jugement de Rhaegar Targaryen la raison de cette réunion, elle ne laisserait donc personne lui parler de la sorte sans réagir, qu'elle soit de ce lieu ou non, qu'elle soit invitée ou non, qu'elle fasse partie de leur conseil ou non, qu'elle ne soit qu'une commandante de garde royale ou non.
Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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Whyatt se trouva très intimidé devant l’assemblée que présenta lord Arryn pour ouvrit en quelque sort ce conseil de guerre ou quel que soit le nom que puisse avoir cette réunion. Elle n’avait rien à faire là. Sa mission première avait été de rapporter l’enfant à son père, un petit garçon qu’on lui avait retiré sans plus de protocole et avec un simple remerciement après trois semaines à s’en occuper comme de son propre fils. Et elle devait aussi rapporter la situation des deux princesses toujours prisonnières du Donjon Rouge, mais la demoiselle avait imaginé faire cela en petit comité, presque en tête à tête avec l’époux de Daenerys. Là elle devrait prendre la parole devant un nombre important de gens qu’elle ne connaissait pas ou très peu, car elle n’était pas proche des Targaryen présents ce jour, c’était le moins que l’on puisse dire. Et avant même qu’elle ne puisse donc adresser les mots que son dragon ensoleillé avait mis dans sa bouche chacun y alla de son commentaire. La brunette se rapetissa alors sur sa chaise et écouta d’une oreille un peu distraite ce qu’il se disait, attendant sagement son tour. Elle n’était pas habituée à prendre la parole en public et certainement pas devant autant de gens d’importance dans les sept couronnes. Elle ne se sentait pas à sa place à cette table ou dans ce château mais elle irait au bout de la mission qu’on lui avait confiée, même si la scène qui se déroulait devant ses yeux ne lui promettait pas que cela serait chose aisée.
Le prince Aegon fut le premier à prendre la parole et il s’exprima avec une aisance apparente qui faisait de lui le digne héritier du trône, si jamais les évènements reprenaient leur cours normal et qu’on éjectait l’ignoble Visérys du précieux fauteuil. Et pour susciter le plus d’aide possible ce fut logiquement qu’après les excuses de son fils le roi déchu promis titres et fortunes à tous ceux qui lui viendrait en aide et lui donnerait leur soutien pour retrouver sa position de monarque. Pour la Nordienne c’était le moment ou jamais de se lever et de parler à son tour. Elle n’avait rien fait par intéressement autre que de savoir l’enfant saint et sauf mais c’était une occasion en or d’offrir à sa famille le statut qu’ils désiraient en plus du mariage qu’elle pourrait faire. Evidemment elle ignorait que son père avait déjà pris position pour l’usurpateur dans ce même but. Mais avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, un homme présenter comme lord Royce lui coupa l’herbe sous le pied pour rebondir sur les propos du roi. Clairement ce repas n’allait pas une partie de plaisir maintenant que la politique et les stratégies de chacun avait fait une entrée fracassante dans la conversation. La guerre et surtout une bataille prochaine était au cœur de la chose. Tous les participants de la réunion devait vouloir s’assurer un avenir, savoir que son soutien serait récompensé par plus que les promesses que pouvait faire Rhaegar et Whyatt fut surement de l’avis d’autres personnes présentes lorsque ce derneir s’étala sur le sujet de Lyanna Stark.
Personne n’avait réellement besoin d’être rappelé des évènements passé, parce que cela ne les aiderait pas à s’unir pour combattre Viserys. Tout le monde se mit alors à parler en même temps ce qui n’encourageait toujours pas la jeune femme à défier cette cacophonie pour s’exprimer même si le prince s’y risqua avec plus ou moins de succès. Il lui rappelait beaucoup Rhaenys et le courage de sa tendre princesse. Elle n’était pas parvenu jusqu’aux Eryés pour abandonner si près de son but. Ce fut au tour de lord Elbert de temporiser un peu ses hôtes mais nul doute que le fait de tenir ce conseil un jour de deuil ne devait pas aider les uns et les autres à avoir des pensées optimistes. Et l’ignorance avait encore et toujours ce talent de faire paniquer même les plus courageux. Port-Réal était isolé et comme il le fit remarquer Viserys avait dû lui aussi offrir tout ce que la royauté avait à disposition pour s’assurer le soutien d’autres maisons. La belle n’y comprenait rien à ces jeux d’alliance et de bons procédés mais elle savait que ce n’était pas en tergiversant pendant cent ans que l’on sauverait les princesses. Ainsi Whyatt laissa une dornienne qu’elle connaissait de vue et qui n’avait pas été présentée officiellement ce jour-là finir sa tirade avant d’intervenir à son tour. Cette dernière semblait très proche du roi et habilité à prendre la parole sans y être invité ce que la Nordienne trouva étrange mais sitôt cette dernière de retour derrière Rhaegar et une main complice sur son épaule elle se leva en faisant claquer ses mains sur le bois de la table.
« C’est assez ! Mes dames, mes Seigneurs… » Elle se racla la gorge qui était déjà sèche et cherchant ses mots alors qu’elle réalisait ce qu’elle venait de faire. Elle prit rapidement un peu de vin et fit le tour de la table pour se planter devant lors Arryn. « Je ne suis qu’une jeune fille ignorante de la guerre et ses stratégies mais je sais que je ne permettrais pas que les princesses Rhaenys et Daenerys finissent en dommage collatérale parce que chacun ici ne veut intervenir que s’il y a suffisamment à gagner pour lui. Elles ont pris des risques inconsidérés pour me faire échapper de la capitale, pour que je puisse conduire le petit Aemon sain et sauf àuprès son père. Que croyez-vous que ce monstre leur à faire une fois nos disparitions découvertes ?! » Elle se tourna ensuite vers le reste de l’auditoire. « Peu après son invasion il les a épousé de force et tous le palais a pu résonner de leur cris de souffrance. Pourtant elles n’ont pas eu peur de se mettre en danger pour faire parvenir à vos oreilles mon message, aussi je vous pris de l’écouter attentivement et de décider ensuite en votre âme et conscience si vous voulez leur venir en aide ou attendre sagement que l’on vous rapporte leur corps. » Elle se remit alors face à Elbert Arryn et donna une description aussi précise que possible de la situation de Port-Réal. Le nombre de soldat présent dans la ville et dans le donjon, les fortifications et machine de guerre aperçus depuis les fenêtres du palais, les noms d’alliés qu’elle avait pu entendre au détour d’un couloir, les conditions de détentions des princesses et des nobles prisonniers de Viserys.
« Cela a été pour moi un honneur de veiller au bien-être et à la sécurité de votre fils my lord et si je puis faire quoi que ce soit d’autre pour vous aider, faites le moi savoir. » Déclara-t-elle ensuite d’une petite voix avant de regagner sa chaise et de finir d’une traite sa coupe de vin. Son corps tremblait tout entier de son acte de bravoure et d’avoir été ainsi le centre d’attention d’un tel gratin du royaume. Mais désormais chacun savait à quoi s’en tenir quant à la situation de la capitale, avant son départ. Car il fallait prendre en compte que certaines choses avaient dues évoluer depuis que l’usurpateur savait qu’il y avait un moyen même minimum de s’échapper de ses griffes. Elle espérait seulement qu’avec ses paroles certains voudraient simplement venir en aide au deux princesses Targaryen parce que c’était la chose la plus juste à faire et non pour les titres promis par le roi s’il venait à regagner son trône. Qu’importe qu’il soit un homme de parole ou non. Ce n’était pas ce qui comptait pour le moment mais bien la valeur et le courage des gens présents qui lui importait.
crackle bones
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Event 2
THE NIGHT IS DARK AND FULL OF TERRORS.
L'ENVOL DU FAUCON
Année 299, 5e lune, 2e semaine
Finalement, Wynafryd était contente d'avoir pris la parole au moment où elle l'avait fait. Après, cela aurait été beaucoup plus compliqué, il lui avait semblait que l'engrenage s'était emporté et menaçait de tout détruire sur son passage. Heureusement ça n'était pas ses dires qui avaient provoqué la chose. Rhaegar lui avait d'ailleurs répondu plutôt calmement sans rien lui apprendre de vraiment nouveau. Tywin faisait comme d'habitude, il se mettait du côté qui semblait le plus prometteur, mais couvrait toujours ses arrières. C'est ce qui expliquait d'ailleurs que pour l'instant, Tywin n'avait pas pris part au combat personnellement, comme les gens du Nord, il ne le ferait que s'il y était obligé. Malgré tout, cela rassura la petite-fille de Wyman, cela voulait dire qu'elle avait encore un peu de temps devant elle avant que la situation ne devienne réellement critique. Elle salua donc sa réponse d'un bref sourire et d'un mouvement de tête. Et c'est après que tout chavira. Rhaegar eut le discours d'un homme complètement démuni, il lui sembla prêt à tout pour les convaincre, comme s'il abattait la dernière carte de son jeu et qu'il n'avait plus le choix. Il ne demandait pas aux gens de le choisir parce qu'il était un bon roi, déterminé à diriger le royaume d'une manière prospère, non plutôt parce que Viserys était la pire solution. Bien que la jolie brune ne puisse le contredire sur ce point... elle avait envie de suivre et d'être fidèle à un roi convaincu et convainquant, motivé. Et il lui paraissait logique qu'elle ne soit pas la seule à ressentir cela. Et cela ne s'arrêta pas là puisqu'il avoua qu'il avait lui même comploté contre son propre père, le Roi Fou. Wynafryd avait beau être experte pour ne rien laisser transparaître, elle sentit ses yeux s’écarquiller. Pas tellement pour l'étonnante nouvelle que pour le fait qu'il décide de la leur révéler de la sorte. Il était désespéré.
Heureusement pour le Roi Déchu, son fils pris le relais. Il ne lui avait pas échappé que cette révélation n'aidait en rien sa cause ici, alors il fit de son mieux pour réparer les pots cassés. Il commença par remercier poliment Wynafryd, mais après ce que venait de dire son père il ne s'attarda pas sur la chose, au plus grand dam de la jolie brune qui aurait aimé un échange de regard un peu plus long que quelques secondes avec Aegon. Une nouvelle fois, elle répondit avec un sourire poli. Il entama un discours qui se voulait rassembleur, parlant de Daenerys, sa tante, la sœur du Roi et la femme du seigneur des lieux, il insistait sur ce qu'ils avaient en commun, ce pour quoi ils devaient unir leurs forces. Il était vrai que l'image d'une jeune femme aux griffe d'un tel homme avait de quoi faire frémir, surtout s'il lui vouait une telle obsession. Malheureusement, Wynafryd, en cet instant ne pouvait pas faire grand chose pour elle, elle avait déjà une autre jeune fille dans d'autres griffes à sauver.
Le discours enflammé d'Aegon avait poussé Elbert à reprendre la parole, il intima le silence, rappelant qu'on se trouvait entre nobles éduqués, pas à la foire du coin. Cette comparaison tira un bref sourire à la Manderly, qu'elle cacha en baissant la tête. Le fait d'être noble n'empêchait en aucun cas de s'emporter et de mal se comporter, bien au contraire, avait remarqué Wynafryd. Certains des marchands de Blancport avait plus d'honneur que certains biens nés qu'elle avait eu l'occasion de rencontrer. Mais puisqu'il fallait respecter l'étiquette, Wynafryd resta calme. Elbert expliqua qu'il ne servait à rien de ressasser le passé et qu'il fallait se concentrer sur le présent, et cela voulait dire les deux princesses, enfin reines de Viserys. Sachant qu'il ne comptait pas forcément s'arrêter là, il pouvait effectivement proposer un mariage à n'importe quelle famille de Westeros pour essayer de s'attirer de nouveaux alliés. Il était clair qu'il ne respectait plus la religion des sept en se comportant de la sorte et on ne pouvait que redouter une prochaine guerre de la Foi après ça. Cette pensée noua aussitôt le ventre de Wynafryd. Se battre pour un homme, un roi était une chose. Mais si une guerre de la Foi avait de nouveau lieu... ça ne serait pas la même chose. Ça ne serait plus des soldats qui seraient massacrés mais des centaines de milliers de personnes, femmes, enfants, vieillards qui n'ont rien de demandé, pour de simples convictions personnelles. On pouvait toujours tuer un prétendant au trône mais on ne pouvait pas tuer un ou des dieux. Wynafryd affichait à présent un visage inquiet, ses réflexions ne lui plaisaient guère. Elle se reconcentra à nouveau sur le discours du Seigneur du Val, l'entendant proposer à Aegon de promettre un mariage à Margaery. Quelle drôle d'idée ! Pour l'avoir rencontré deux ans plus tôt, la sirène savait bien à quoi aspirer la jolie rose et être reine en faisait clairement parti. Mais si Viserys lui avait déjà proposé une union dont on avait pas encore entendu parler ? Préférerait-elle être une reine parmi d'autre mais être reine ou bien être la seule, mais devoir prendre son mal en patience ? Et fallait-il vraiment faire confiance à une famille qui ne pensait qu'à sa propre ascension et qui avait déjà accepté de travailler avec l'ennemi ? La situation était-elle désespérée à ce point ? En tout cas, Wynafryd avait peur que cela soit l'image qui soit donnée et peut-être même que les Tyrell se feraient la même réflexion et refuserait donc la proposition...
Wynafryd reporta donc son regard sur le principal intéressé pour savoir ce qu'il en disait, mais il n'eut pas le temps de se prononcer puisque la dornienne s'était décidée à participer au débat. Elle en remit une couche sur la nécessité de récupérer Daenerys Targaryen, mais d'aussi en profiter pour s'occuper de Viserys, parce qu'une fois que ce qu'il considérait comme son jouet, lui aurait été dérobé, il serait plus dangereux que jamais. Wynafryd ne pouvait pas contester cette idée. Mais est-ce que supprimer Viserys du jeu était suffisant ? Est-ce que ses soutiens le soutenait uniquement pour ses belles promesses ou aussi parce qu'ils étaient lassés du gouvernement de Rhaegar ? Allaient-ils eux aussi être aussi simples à supprimer ? Allaient-ils se taire dès que Viserys serait fait prisonnier ou mort ? Ou la guerre allait-elle continuer encore après ceci ? Peut-être que les gens à cette table étaient trop directement concernés par le problème pour penser au Royaume dans sa globalité plutôt que de conserver chacun ses propres titres et avantage ? Wynafryd se posa la question. Elle était d'ailleurs étonnée de voir Nymeria Sand, puisqu'elle savait enfin qui elle avait en face d'elle, supporter Rhaegar. Après tout, Rhaegar n'avait-il pas fait un affront des plus monstrueux aux Martell en laissant tomber Elia pour Lyanna ? Wynafryd aurait été surprise qu'Oberyn approuve cette relation. Mais encore une fois, Wynafryd garda bien précieusement ses réflexions pour elle.
Et puis ce fut au tour de Lady Whyatt, à ses côtés, de prendre la parole. Elle n'aurait jamais imaginé cette jeune femme d'apparence si frêle et si timide parler de la sorte. Comme Elbert le lui avait demandé, Whyatt conta comment elle avait réussit à s'enfuir, grâce aux deux prisonnières, comment elles avaient bravé la colère du dragon et qu'il ne fallait pas les laisser dans sa gueule une minute de plus. Elle essaya d'être la plus précise possible en rapportant les détails militaires qu'elle avait remarqué. Une fois son discours terminé, elle se rassit à côté de Wynafryd qui lui confia un sourire qui se voulait réconfortant. La façon dont elle vida sa coupe de vin en disait long sur son état. La Manderly changea sa longue tresse de côté et se garda bien d'ouvrir la bouche. Après tout ses poings frappés sur la table, elle ne voulait pas rentrer dans ce jeu, elle n'était pas là pour ça. Ça n'était pas son rôle de jouer la stratège pleine de plans et d'idées. Elle aurait pu confirmer sa volonté d'envoyer un message aux Manderly ou au Nord si nécessaire, puis proposer de se retirer pour les laisser parler des détails techniques de ce qu'ils allaient faire ensuite, mais elle se garda bien de le faire. Elle voulait suivre la conversation jusqu'à ce qu'on estime que ça n'était plus possible pour elle d'écouter. Elle allait devoir faire un compte rendu de cette réunion à son grand-père et elle ne voulait pas passer à côté d'informations capitales qui pourraient éventuellement lui servir par la suite pour contrer les Lannister.
base cracles bones, modification lawina
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La dornienne qui accompagnait le roi se mit à parler. Ses paroles étaient justes même si au goût d'Elbert, elle semblait trop faire la bonne publicité de Rhaegar pour ce que cela ne paraisse pas un tantinet déplacé, voir louche. Avait-elle un quelconque intérêt à cela ? Il y avait sans doute anguille sous roche mais ce genre d'affaire ne préoccupait pas le Arryn. Le Arryn la laissa parler sans l'interrompre avant de prendre lui même la parole pour donner un avis simple et tranché sur le sauvetage des princesse.
«Merci pour votre intervention Lady Nym. Certains d'entre vous doivent encore se poser la question : Pourquoi ne pas s'en prendre à Viserys avant de sauver les deux princesses ? La réponse est simple. Il est lâche et vil. Acculé, il serait capable de mettre leur vie en jeu pour sauver la sienne ou pour nous empêcher d'agir. En lui subtilisant ses, ce mots me piquent les lèvres chaque fois que je le prononce, « reines », nous lui couperons un moyen de pression, nous l'énerverons. Viserys est le genre d'homme qui commettra beaucoup plus d'erreur dans un état de colère et qui sera bien plus prévisible. A vous de savoir ce que vous préférez affronter : un adversaire qui a plus d'un tour dans son sac, ou un homme énervé et démuni. »
Lady Holt, sauveuse d'Aemon, prit finalement la parole en réclament le silence. La dame du Nord sembla être plus utile que la plupart des nobles rassemblés en ce lieux. Les informations qu'elle divulgua leur serait d'une grande aide. Pour la première fois, le Arryn ne se contenta pas de siéger sur le trône de Barral. Au contraire, il se leva et se dirigea vers la Holt. D'une voix franche il s'adressa alors à elle.
«Vous en avez déjà bien assez fait. Si vous désirez rentrer chez vous, je vous y ferai escorter mais si vous désirez rester ici pour veiller sur votre protégé, j'en serai également ravi. La maison Holt est officiellement devenue une maison proche de la maison Arryn par votre acte. Si vous avez la moindre demande à me faire, le moindre service à demander, je m'engage à y répondre positivement, Lady Holt. Vous avez fait preuve aujourd'hui et au cours des dernières semaines d'un courage supérieur à la plupart des gens présent dans cette pièce. Libre à eux de tenter de s'illustrer aussi bien que vous. »
Le Faucon la gratifia de son plus beau sourire puis retourna s’asseoir sur son trône. Il contempla l'assemblé d'un regard autoritaire et serein. Sa décision était déjà prise de toute manière. Il arracherait sa femme des griffes de ce faux dragon et la ramènerait en sûreté près de son fils, même si c'était la dernière chose qu'il devait accomplir en ce bas monde. Le jeune homme reprit la parole calmement.
«Je suis d'avis de soustraire les princesses de l'emprise du roi avant de songer à l'attaquer. Nous pouvons bien sûr jouer sur les deux fronts. Je peux vous sembler bien jeune ou bien fougueux pour être le Lord protecteur de cette région. Seigneurs du Val mes décisions pourront sans doute vous déplaire, mais j'irai chercher moi même mon épouse. Que ceux qui désireront se joindre à moi, le fassent savoir. Il est temps que nous récupérions le royaume que ce félon nous a volé.»
Le Arryn murmura quelques paroles aux oreilles de son Mestre et celui se dirigea dans la foule avant de transmettre le message aux Lady Manderly et Holt qui étaient conviée, si elle le désirait à partager le repas du soir avec le Seigneur des lieux.
«Merci pour votre intervention Lady Nym. Certains d'entre vous doivent encore se poser la question : Pourquoi ne pas s'en prendre à Viserys avant de sauver les deux princesses ? La réponse est simple. Il est lâche et vil. Acculé, il serait capable de mettre leur vie en jeu pour sauver la sienne ou pour nous empêcher d'agir. En lui subtilisant ses, ce mots me piquent les lèvres chaque fois que je le prononce, « reines », nous lui couperons un moyen de pression, nous l'énerverons. Viserys est le genre d'homme qui commettra beaucoup plus d'erreur dans un état de colère et qui sera bien plus prévisible. A vous de savoir ce que vous préférez affronter : un adversaire qui a plus d'un tour dans son sac, ou un homme énervé et démuni. »
Lady Holt, sauveuse d'Aemon, prit finalement la parole en réclament le silence. La dame du Nord sembla être plus utile que la plupart des nobles rassemblés en ce lieux. Les informations qu'elle divulgua leur serait d'une grande aide. Pour la première fois, le Arryn ne se contenta pas de siéger sur le trône de Barral. Au contraire, il se leva et se dirigea vers la Holt. D'une voix franche il s'adressa alors à elle.
«Vous en avez déjà bien assez fait. Si vous désirez rentrer chez vous, je vous y ferai escorter mais si vous désirez rester ici pour veiller sur votre protégé, j'en serai également ravi. La maison Holt est officiellement devenue une maison proche de la maison Arryn par votre acte. Si vous avez la moindre demande à me faire, le moindre service à demander, je m'engage à y répondre positivement, Lady Holt. Vous avez fait preuve aujourd'hui et au cours des dernières semaines d'un courage supérieur à la plupart des gens présent dans cette pièce. Libre à eux de tenter de s'illustrer aussi bien que vous. »
Le Faucon la gratifia de son plus beau sourire puis retourna s’asseoir sur son trône. Il contempla l'assemblé d'un regard autoritaire et serein. Sa décision était déjà prise de toute manière. Il arracherait sa femme des griffes de ce faux dragon et la ramènerait en sûreté près de son fils, même si c'était la dernière chose qu'il devait accomplir en ce bas monde. Le jeune homme reprit la parole calmement.
«Je suis d'avis de soustraire les princesses de l'emprise du roi avant de songer à l'attaquer. Nous pouvons bien sûr jouer sur les deux fronts. Je peux vous sembler bien jeune ou bien fougueux pour être le Lord protecteur de cette région. Seigneurs du Val mes décisions pourront sans doute vous déplaire, mais j'irai chercher moi même mon épouse. Que ceux qui désireront se joindre à moi, le fassent savoir. Il est temps que nous récupérions le royaume que ce félon nous a volé.»
Le Arryn murmura quelques paroles aux oreilles de son Mestre et celui se dirigea dans la foule avant de transmettre le message aux Lady Manderly et Holt qui étaient conviée, si elle le désirait à partager le repas du soir avec le Seigneur des lieux.
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Whyatt n’en revenait toujours pas de l’audace dont elle avait preuve en s’adressant ainsi à l’assemblée, réuni autour de lord Elbert Arryn. Bien sûr elle avait fait ce qu’on attendait d’elle, à savoir donner des informations utiles sur la situation à Port-Réal, pour le sauvetage des princesses Rhaenys et Daenerys, mais la demoiselle avait également tenté de recentrer la conversation sur exactement cela. Elle n’avait pas du tout apprécié que chacun y aille de son commentaire pour sauver sa propre maison, si et seulement si. Elle détestait cette façon de penser et de faire. Il y avait la guerre dans le royaume et tout le monde aurait dû être assez intelligent pour se rendre compte qu’il fallait se concentrer le fait de destituer Viserys et la meilleure façon pour y parvenir plutôt que de chercher son gain personnel. Mais cela ne pouvait se faire que dans un monde utopique car malheureusement, aucune personne ici ne pouvait véritablement agir par la propre volonté de son bon cœur. Il y avait des enjeux qui la dépassaient totalement mais cela ne voulait pas dire que la Nordienne ne pouvait pas exprimer son opinion. Toutefois elle ne fut pas mécontente de retrouver sa chaise et son presque anonymat, et surtout son verre de vin qu’elle descendit d’une traite sans véritablement l’apprécie ou faire attention au sourire que la dame Manderly lui avait adressé. Il s’agissait pourtant d’une dame du nord au même titre qu’elle et devait peut-être avoir des nouvelles de ce qu’il se passait dans ces terres.
La brunette n’eut pas le temps de le lui demander car déjà le seigneur du Val se levait pour venir se poster près de sa personne. Un honneur s’il en était pour la demoiselle qui il y avait encore une heure s’habillait comme une paysanne pour dissimuler son identité. Une fugitive parmi toutes les victimes qu’un conflit de cette ampleur pouvait créer. Et cela n’avait pas été une partie de plaisir de vivre comme le commun des mortels. La peur au ventre sans arrêt d’être découverte. L’angoisse de ne pas trouver un endroit où s’abriter pour la nuit ou de quoi nourrir son bébé. Ce n’était pas son fils mais Whyatt s’en était occupé comme tel jusqu’à le confier à ses véritable parent. Malheureusement pour le moment cela serait simplement son père. Ce dernier venait d’ailleurs de reprendre la parole pour lui annoncer qu’il pouvait la faire escorter jusque chez elle si elle le désirait ou bien il lui offrait la possibilité de rester pour continuer à veiller sur Aemon. Il n’y avait pas à réfléchir pour elle. Tant que Daenerys ne serait pas saine et sauve dans son château, il était du devoir de la Nordienne de continuer à s’assurer que le petit infant se porter bien. On ne le lui avait pas simplement confié pour le voyage, du moins estimait-elle que ses obligations envers le nourrisson ne s’arrêtaient pas là. Elle esquissa donc un signe de tête positif pour signaler qu’elle n’abandonnerait pas le navire pour aller se réfugier gentiment au Nord.
De toute manière si elle appartenait encore à la maison Holt, l’Antre du Loup n’était plus sa demeure. Cela ne signifiait pas qu’elle ne demanderait pas plus tard des nouvelles de sa famille d’une autre personne en particulier qu’elle aimerait pouvoir retrouver en cette période de crise. Whyatt se mis ensuite à rougir plus que jamais alors que lord Elbert vantait à tout le monde son courage et mettait même au défi les autres nobles d’en faire autant. Elle eut envie de lui dire qu’elle n’était rien de tout cela et qu’elle avait seulement accomplir son devoir mais c’eut été mal poli de refuser un tel compliment. Elle le laissa donc finir sa tirade sur le sauvetage de son épouse, tentant lui aussi une dernière fois de rallier les nobles ici présents à sa cause et non plus vraiment à celle du roi déchu. La brunette jeta d’ailleurs un œil sur Rhaegar qui ne laissait rien transparaitre. Que pouvait-il bien ressentir lui qui avait tenu les sept couronnes au creux de sa main et qui se retrouvait maintenant en exil. Il l’avait toujours beaucoup impressionné lorsqu’elle le croisait au Donjon Rouge mais aujourd’hui il lui faisait plus de peine qu’autre chose. Il ne semblait même pas soutenu par son propre fils et cette dornienne qui prenait sa défense ainsi en public ne lui rendait pas service. Elle se fit tout de même une note d’aller lui présenter ses hommages dès qu’elle en aurait l’occasion et de le rassurer sur sa fidélité même si cette dernière allait principalement au soleil de sa vie, sa précieuse Rhaenys, plus qu’à la maison Targaryen même.
Son flot de pensé fut interrompu par le mestre lui remettant un petit parchemin sur lequel était inscrite une invitation à diner en compagnie de maitre des lieux. Un énième honneur dont Whyatt ne se sentait pas digne mais qu’elle ne pouvait évidemment pas refuser. Pas si elle voulait demander la place de nourrisse auprès du petit Aemon jusqu’au retour de sa mère. Elle glissa donc un murmure aux oreilles du Mestre afin que celui-ci assure lord Arryn de sa présence lors de ce diner qui elle l’espérait serait bien plus intime que cela. Elle estima aussi que l’assemblée devait toucher à sa fin comme personne d’autre ne sembla plus vouloir prendre la parole pour contester le plan d’action du seigneur du Val. Il allait chercher lui-même son épouse pour la sauver, un geste tellement héroïque que cela méritait une chanson. Les autres devaient certainement peser encore le pour et le contre de leur implication dans ce combat mais nul ne devait avoir envie de revenir à la cacophonie qui avait lui avant l’intervention de la dame de compagnie. Pour sa part cela lui allait parfaitement. Chacun pouvait choisir de donner sa réponse comme il le voulait à lord Elbert maintenant qu’elle était assurée qu’une armée marcherait bel et bien sur Port-Réal dans le but de secourir les deux reines malgré elles.
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L'envol du Faucon
5ème lune, 2ème semaine
La tension avait été palpable. La présence du Roi aurait pu être salvatrice mais il avait encore fait un pas de travers en parlant de politique. Alors que le nouveau suzerain du Val organisa une réunion rapide avec les nobles présents pour faire un point sur la situation, suite à l’apparition de la dame de compagnie de Rhaenys Hightower apportant le fils de la Reine Daenerys. Le prince Aegon choisit également ce moment de deuil pour réapparaitre sous la bannière du dragon noir ayant appartenu à la famille Feunoyr. Si personne ne fit de remarque, cela ne passa cependant pas inaperçu parmi les nobles présents. Les Manderly profitèrent également de ce rassemblement pour porter leur soutien au Roi et au sien, proposant le port de Blancport pour les navires de guerre et les troupes. Peu à peu, les choses semblaient s’éclaircir.Mais il était temps d’aller sauver les deux Reines. Elbert Arryn décida de quitter le val, laissant son cousin Andar gérer la région en son absence. Mais aucun des deux Targaryen présent ne sourcilla à cette idée. Aucun des deux ne réagit ou ne voulut prêter main fort au faucon afin d’aller libérer les femmes de leur propre famille. Cela sauta aux yeux des nobles qui se turent par respect mais qui n’en pensèrent pas moins. Chacun repart donc dans des directions différentes. La guerre est loin d’être gagné et les querelles sont plus que jamais présentes. Personne ne semble savoir qui suivre, à qui faire confiance ? Qui pourrait les conduire vers la paix ? Le futur est plus qu’incertain. Les Valois ainsi que les nordiens présents ont eu un comportement exemplaire. Même la fougueuse Dorne fut mieux représentée que les dragons querelleurs souhaitant briller et prouver leur valeur. Les Targaryen se marchent les uns sur les autres. Entre Viserys III, le Roi déchu Aegon et l’héritier si on ne savait pas s’il était plus Targaryen que Feunoyr, le peuple va devoir choisir. Ou alors se tournera-t-il vers des personnes inattendues afin de les guider vers un avenir meilleur ?
base cracles bones, modification lawina
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