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Event 2 ♦ L'Envol du Faucon
Valar Dohaeris
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Event 2
the night is dark and full of terrors.
L'envol du Faucon
5ème lune, 2ème semaine
La goutte de cire perla sur le bord courbée de la bougie fatiguée. Ce n'est, qu'après une âpre lutte, qu'elle ne chuta sur le sol de pierre. S'étalant en éclat blanchâtre dans un des nombreux couloirs de la demeure de la maison Arryn, à l'autre bout de l'imposante forteresse. Un homme d'un âge certain expira son ultime souffle de vie, laissant lentement pâlir la peau fripée de son corps. Couvrant de bleus les lèvres désormais immobile, quand pour les esprits simples la mort signifie la fin d'une chose. D'autres y puisent le désir ardent du changement, de la prise de risque et autres envies tellement humaines dans le fond. Jon Arryn n'était plus, l'homme ayant, par son courage, prit les armes contre le trône de fer dans le temps, le rocher le plus solide du Val. Cet homme là, fût vaincu par une simple marche. Trop humide, elle offrit au pied du suzerain l'endroit et le moment propice pour que ce dernier s'y glisse dessus, lui cassant les os d'une partie de sa cage thoracique, les morceaux pénétrant en profondeur dans ses poumons.
Ce n'est qu'après une agonie de plusieurs heures que le vieil homme quitta enfin ce monde, laissant à sa famille et au reste du Val, la lourde charge de garantir un futur, qu'il fut aussi bien grandiose que funeste pour chacun. Comme après toute mort d'un grand de ce royaume on envoya dans toutes les directions des corbeaux, invitant les nobles de la région et de plus loin à venir rendre un dernier hommage à ce personnage de haute importance.
Cependant l'hommage n'est peut-être pas le but véritable de la présence de tous, qu'on vienne pour voir la légende à terre, pour préparer de futurs projets ou par pure amitié pour le défunt. Il existe autant de raisons que de personnes, bien loin des tracas du reste du royaume. Le peuple du Val lui, pleure la perte de son protecteur, se demandant le regard porté vers le ciel ce qu'il va advenir d'eux désormais.
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Les Arryns étaient maudits en cette période. D'abord le meurtre de Lysa Arryn et Robert Arryn, suivi de la disparation de Daenerys Targaryen. Maintenant c'était le Lord de la maison, Jon, qui venait de passer l'arme à gauche. Lui qui semblait pourtant traverser les années avec autant d'honneur et de dignité que lui conférait son rang et son aura avait terminé de la plus stupide des façons. Une chute dans les escaliers. Sans doute Jon avait-il été trahi par le poids des années. Le pauvre avait perdu la vie. A croire que chacune des personnes qui étaient sur la route du pouvoir toute tracée pour Elbert avait succombé pour leur laisser sa place. A son plus grand regret. Jon l'avait formé et avait été son mentor. Même s'ils avaient été en désaccord par rapport à son manque de réaction suite à la prise de pouvoir de Viserys et la disparition de Daenerys, son épouse, Elbert le respectait toujours comme un homme d'honneur où le père qu'il n'avait que trop peu connu. Sa mère était accourue en trombe aux Eyriés à la fois pour rendre hommage au défunt mais également pour venir soutenir sa progéniture. En effet, le Faucon était l'héritier le plus proche dans la dévolution successorale de Jon Arryn ce qui faisait donc de lui le mieux placer pour lui succéder et reprendre ses trois titres : Gouverneur de l'Est, Sire des Eyriés et Protecteur du Val. Rien que cela. En l'espace de quelques il se voyait propulser de simple Chevalier, aidant Jon à Suzerain d'une multitudes de vassaux formant le Val d'Arryn. Ils avaient longuement parler, mère et fils. Il avait d'abord été effrayé par toute cette nouveauté. La peur de l'inconnu, de ne pas être à la hauteur. Si son épouse s'était trouvé à ses côtés, elle aurait réussi à l'apaiser, à lui parler justement à lui insuffler la confiance dont il avait besoin. Sa génitrice y arrivait mais pas aussi efficacement que celle qu'il avait prit pour épouse devant les Sept.
Il se trouvait à présent en présence de sa mère dans la partie des Eyriés consacrés aux Sept. Ici reposait la dépouille de Jon et en tant que plus proche parent mâle et en tant que Chevalier, il était de son devoir de veiller sur la dépouille. Un tel homme méritait une pareille veillée funèbre. Il s'était toujours montré droit et honorable. Les hommages allaient être rendus. Des nobles du quatre coins du Val n'allait pas tarder à pénétrer dans la pièce, voir peut-être même des étrangers. Des hypocrites venus se montrer flagorneur et flatteur avec le nouvel héritier, les comploteurs, les opposants, les sincères, la famille, les amis, les ennemis, les sans intérêts, les débiles, les retors. La mort et la nouveauté les attirait tous. Pour l'heure cependant, il n'avait qu'une seule idée en tête : attendre que le mauvais temps passe, lever des troupes, réunir des alliés et marcher sur Port-Real pour aller récupérer sa femme. Oui, l'envie lui brûlait d'en découdre avec ce nouveau roi félon. La présence de son épouse, ainsi que l'enfant qu'elle portait occupait la plupart de ses pensées.
Il se trouvait à présent en présence de sa mère dans la partie des Eyriés consacrés aux Sept. Ici reposait la dépouille de Jon et en tant que plus proche parent mâle et en tant que Chevalier, il était de son devoir de veiller sur la dépouille. Un tel homme méritait une pareille veillée funèbre. Il s'était toujours montré droit et honorable. Les hommages allaient être rendus. Des nobles du quatre coins du Val n'allait pas tarder à pénétrer dans la pièce, voir peut-être même des étrangers. Des hypocrites venus se montrer flagorneur et flatteur avec le nouvel héritier, les comploteurs, les opposants, les sincères, la famille, les amis, les ennemis, les sans intérêts, les débiles, les retors. La mort et la nouveauté les attirait tous. Pour l'heure cependant, il n'avait qu'une seule idée en tête : attendre que le mauvais temps passe, lever des troupes, réunir des alliés et marcher sur Port-Real pour aller récupérer sa femme. Oui, l'envie lui brûlait d'en découdre avec ce nouveau roi félon. La présence de son épouse, ainsi que l'enfant qu'elle portait occupait la plupart de ses pensées.
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Le deuil. Encore est toujours. Ce n'était pas la bonne année pour le Val. La mort s’invitait trop souvent depuis quelque temps. Vraiment trop souvent, de façon brutale et douloureuse. Les nobles du val avaient à peine terminés un deuil qu'un autre venait par derrière. Mais qu'est-ce qu'on avait fait aux dieux !! Cela en devenait exécrable. Cela était accentuer par cette atmosphère de pseudo guerre. Cette environnement palpable depuis que Viserys avait prit le pouvoir par la force.
Je connaissais très bien l'avis d'Andar sur les Targaryen, et une guerre fratricide n'allait pas amélioré son avis. Mais Elbert était de leur famille, je me demandais toujours si il prendrait le risque d'avoir une guerre ouverte contre le nouveau roi. Je n'arrêtais pas de pensé à mon cousin depuis que j'avais sût de la bouche de mon frère que Daenerys avait disparue. Un coup de son frère, le nouveau roi, cela était sûr. Je n'osais imaginer l'état d'Elbert et comment l'envie de déclarer la guerre le tentais. La vie n'était pas toute rose, mais là les malheurs cela suffisait au bout d'un moment.
Tout cela additionner, je n'avais pas hésiter, pas réfléchie une seconde en apprenant la mort de Jon Arryn. J'avais revêtue de nouveau ma tenue de deuil était partie directement aux Eyries. Je ne savais même pas si Andar venait lui aussi rapidement, je n'avais pas prit le temps de lui demander. Il allait venir, sûrement, mais il était pas aussi vivement que moi. Jon Arryn était un oncle éloigné, plus directement lié à Elbert. Tout me disait qu'il fallait que j'y soit absolument.
Apparemment je faisais partie des premiers à arriver. En même temps les informations allaient vites et Roches-Aux-Runes n'était pas si loin. Ce n'était pas plus mal, je pouvais être plus intime avec Elbert, sans que des centaines d'yeux nous fixes. A peine arrivé j'ai chercher Elbert, je m'inquiétais avant tout pour lui. Entre la disparition de sa femme et celle de Jon, il devait être dans tout ces états. Je resterais plusieurs jours s'il le faut, histoire de veillé sur lui et de m'assurer qu'il tienne le coup. Trouvant enfin mon cousin, le visage fermé, je le prend directement dans mes bras, le sérrant de tout l'amour que je lui portait.
-Cousin. Toutes mes condoléances. Si tu a besoin de quoi que ce soit, tu peut compter sur moi. Je resterais auprès de toi.
Me retirant, je dépose un léger baiser sur sa joue. C'est à ce moment qu'un invité de marque ce fît remarquer. Détournant, le regard mes yeux bleus ce pose sur la silhouette du roi déchu. Toujours une fière allure, et malgré tout bel homme. J'écoute attentivement ce qu'il dit. Parlé de guerres t de conflits dans un moment pareils étaient un peu crue, bien que sa bienveillance envers Jon Arryn était très apprécier.
© Méphi.
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Event 2
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L'envol du Faucon
De visite à la famille Grafton pour parler du mariage, ainsi que des derniers évènements et de la prise de pouvoir de Viserys, la mauvaise nouvelle tomba. Jon Arryn, le pilier du Val était mort. C'était un véritable choc pour le Royce. Il l'avait toujours pris comme modèle, niveau stratégie. Qu'allait devenir le Val à présent? Mais surtout comment allait son cousin ? La disparition de sa femme l'avait déjà pas mal chamboulé, Andar avait même eu de mal à quitter les Eryes pour retourner sur ses terres, mais sa place de seigneur le força à devoir laisser son cousin. De toute façon, il était certain qui le soutiendrait, il était de sa famille et Elbert deviendrait surement le suzerain du Val, une place importante et surtout intéressante pour les Royce.
Pour l'heure, il se devait de reprendre la route pour gagner les Eryes, son frère l'avait prévenu qu'Ysilla était aussi partie pour les funérailles. Il espérait que celle-ci avait pris une bonne escorte, mais il supposait que Robar y avait pensé tout comme lui. Il proposa à sa fiancée de l'accompagner. Une compagnie était toujours à prendre et il se disait qu'auprès d'elle, il résisterait surement à oublier sa peine dans des verres de vin et ce fut le cas, le voyage se passa sans ombrage, ils discutèrent peu, mais cela ne gênait pas le seigneur des Roches-aux-runes, c'était même reposant d'avoir une personne qui ne parlait que quand elle avait une chose importante à dire.
Alors qu'ils arrivaient, le seigneur des runes fut surpris de remarquer la présence du roi déchu. Celui-ci se trouvait quelques mètres devant lui, tandis que lui-même restait auprès d'Alys. Quelle était la raison de la présence de Rhaegar dans ce lieu ? Il espérait réellement qu'il était là pour se recueillir et non pour faire de la politique, car tel n'était pas le moment. Le val était en deuil et ce moment appartenait à Jon Arryn et non à Rhaegar. Oui, Andar aurait toujours une dent contre lui, même s'il ne ferait jamais rien contre le Targaryen, car entre sentiment et agissement, il y avait une grande différence.
Finalement, son regard se porta vers la dépouille de Jon, il l'avait vu quelque temps auparavant. L'homme était tracassé à cause de l'histoire des deux rois et Andar n'avait rien trouvé pour le rassurer, mais lui avait avoué qu'il faudrait surement aider Elbert à récupérer sa femme. Même si c'était une Targaryen, il n'en restait pas moins qu'elle portait l'enfant de son cousin et son héritier, ce n'était pas à prendre à la légère.
Alors qu'il était prêt à conduire Alys jusqu'à son cousin, sa tante et sa soeur, le septon annonça :
« Mes seigneurs, tendez l’oreille et faîtes silence je vous pris. Le roi souhaite s’adresser à vous. »
Andar allait donc écouter ce qu'avait à dire Rheagar. Cela lui était toujours étrange de se trouver face à lui. Cet homme lui avait pardonné d'avoir suivi les Tully lors du sac de Port-Réal, mais lui qui n'était alors qu'un jeune écuyer, en état de choc des agissements de ses frères d'armes, ne se souvenait pas de ce moment. Il n'était revenu qu'à la réalité une fois sur la route pour la demeure de son père.
Ses premières paroles ne le firent nullement réagir pour la simple raison, le val avait perdu un grand homme, mais dès qu'il évoqua qu'Elbert serait la personne parfaite pour reprendre le flambeau de son successeur, son regard devint plus sévère. Il disait vrai, Elbert était celui qui devrait être l'héritier, mais l'évoquer ainsi sonnait plus comme de la politique qu'un recueillement pour un mort et cela n'alla pas en s'arrangeant, surtout quand il évoqua la rébellion de Robert. Si lui-même n'avait pas pris la fille Stark, la famille de Lyanna et le père d'Elbert ne se seraient pas aller àPort-réal pour confronter le roi et ils n'auraient pas fini brûler. Oui,Rheagar avait autant à se reprocher que son père.
Finalement, le roi arrêta de vendre son camp et quitta l'estrade. Le Royce avait choisi cet homme, car il était certainement moins nocif pour Westeros que son frère, mais cela n'était certainement pas parce qu'il avait confiance en lui. Se retournant vers Alys, il annonça d'un ton neutre :
- Alors qu'avez-vous pensée du recueillement du Roi envers Jon Arryn ?
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L'étreinte d'Ysilla lui réchauffa le cœur, bien plus que la présence d'autres nobles. La famille était importante et en enterrant un membre de cette dite famille, il était heureux de pouvoir compter sur le soutien de ses autres membres. L'étreinte fut brève mais il comprit rapidement pourquoi. Le jeune homme portait son armure, en signe de deuil pour un grand homme, un grand seigneur et un grand chevalier. Le contact froid du métal ne devait pas des plus agréables. Il ne pût cependant réprimer un geste de tendresse en caressa de son gantelet la joue de sa cousine.
«Merci pour ton soutien ma cousine. Ta sollicitude et ta présence en ce jour me touche énormément.»
Le Septon parla et un homme prit la parole. Il s'agissait de Rhaegar Targaryen, frère de son épouse.Le roi avait-il perdu l'esprit ? Enfin roi ... façon de parler. Disons plutôt le déchu vu que le roi officiel n'était autre que son frère Viserys. Rhaegar prenait la parole pour rendre hommage à Jon Arryn, en public sans même prendre la moindre once de discrétion. Après avoir jeté des fleurs à Elbert et réclamer l'aide des Seigneurs présents, Rhaegar retourna prendre place dans l'assistance. La folie des Targaryen le guettait-il ? Qu'espérait-il en apparaissant à visage découvert en ce lieux ? Montrer son courage ou bien son manque de jugeote. Le Faucon était convaincu que, malgré le mauvais temps, la nouvelle finirait par arriver aux oreilles de Viserys plus vite qu'il ne l'aurait souhaité. L'ancien roi quémandait des forces comme un vulgaire mendiant. Il le mettait dans l'embarras, lui son beau-frère. Elbert gardait en mémoire le jour du mariage de Rhaenys. Ce moment ou Rhaegar se désintéressa totalement de l'annonce de la grossesse de Daenerys pour aller vaquer à ses occupations. Si le Chevalier du Val devenu Suzerain se décidait à lui retourner la monnaie de sa pièce, le roi déchu tirerait sûrement une drôle de tête. Le Arryn souffla un bon coup pour évacuer la colère et sortit des rangs pour se mêler à la populace. Il se fraya un chemin jusqu'au roi déchu et lui tint à peu près ce langage sur un ton juste audible pour lui.
«J'aurai préféré que vous vous contentiez d'une entrée plus discrète et moins théâtrale. Les Arryn n'oublient pas leur famille, « mon frère ». Nous parlerons de nos problèmes communs quand la veillé nous permettra d'être un peu plus aux abris des oreilles indiscrètes. J'admire néanmoins votre courage et vos prouesses. Arrivez jusqu'au Val sans encombre résulte presque de l'exploit.»
Le nouveau patron du Val retourna à sa place sans prononcer d'autres mots. Il était là bas mieux à sa place, entouré des siens : Andar, Ysilla et sa mère Delenna. Le jeune homme jeta un coup d’œil en arrière. Son cousin semblait en pleine conversation avec une Grafton de Goëville. Il attendit quelques instants, laissant les tourtereaux s'entretenir avant de murmurer quelques mots à son vaillant cousin.
«Merci pour ton soutien ma cousine. Ta sollicitude et ta présence en ce jour me touche énormément.»
Le Septon parla et un homme prit la parole. Il s'agissait de Rhaegar Targaryen, frère de son épouse.Le roi avait-il perdu l'esprit ? Enfin roi ... façon de parler. Disons plutôt le déchu vu que le roi officiel n'était autre que son frère Viserys. Rhaegar prenait la parole pour rendre hommage à Jon Arryn, en public sans même prendre la moindre once de discrétion. Après avoir jeté des fleurs à Elbert et réclamer l'aide des Seigneurs présents, Rhaegar retourna prendre place dans l'assistance. La folie des Targaryen le guettait-il ? Qu'espérait-il en apparaissant à visage découvert en ce lieux ? Montrer son courage ou bien son manque de jugeote. Le Faucon était convaincu que, malgré le mauvais temps, la nouvelle finirait par arriver aux oreilles de Viserys plus vite qu'il ne l'aurait souhaité. L'ancien roi quémandait des forces comme un vulgaire mendiant. Il le mettait dans l'embarras, lui son beau-frère. Elbert gardait en mémoire le jour du mariage de Rhaenys. Ce moment ou Rhaegar se désintéressa totalement de l'annonce de la grossesse de Daenerys pour aller vaquer à ses occupations. Si le Chevalier du Val devenu Suzerain se décidait à lui retourner la monnaie de sa pièce, le roi déchu tirerait sûrement une drôle de tête. Le Arryn souffla un bon coup pour évacuer la colère et sortit des rangs pour se mêler à la populace. Il se fraya un chemin jusqu'au roi déchu et lui tint à peu près ce langage sur un ton juste audible pour lui.
«J'aurai préféré que vous vous contentiez d'une entrée plus discrète et moins théâtrale. Les Arryn n'oublient pas leur famille, « mon frère ». Nous parlerons de nos problèmes communs quand la veillé nous permettra d'être un peu plus aux abris des oreilles indiscrètes. J'admire néanmoins votre courage et vos prouesses. Arrivez jusqu'au Val sans encombre résulte presque de l'exploit.»
Le nouveau patron du Val retourna à sa place sans prononcer d'autres mots. Il était là bas mieux à sa place, entouré des siens : Andar, Ysilla et sa mère Delenna. Le jeune homme jeta un coup d’œil en arrière. Son cousin semblait en pleine conversation avec une Grafton de Goëville. Il attendit quelques instants, laissant les tourtereaux s'entretenir avant de murmurer quelques mots à son vaillant cousin.
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« L'envol du Faucon»
Event du Val
La disparition de Jon Arryn s'était faite entendre. Un grand homme avait quitté Westeros. Même à Dorne, nous savions qui était important, on apprenait les grands noms. Jon Arryn en faisait parti.
Nymeria avait insisté pour partir avec Rhaegar Targaryen. Non pas uniquement pour son devoir, non pas uniquement car elle était depuis récemment la commandante de garde royale - elle aurait pu tout simplement envoyer Ser Barristan Selmy et ses autres gardes- non pas uniquement car les rumeurs sur la dangerosité des montagnes du Val se faisaient entendre dans Westeros - au même titre que le Nord - mais aussi car elle était une fille d'un grand prince dornien et qu'elle pensait être aussi de son devoir de représenter une partie de Dorne même au Val - chose qui n'arrivait pas tout les jours non plus. Elle avait été l'ambassadrice de Dorne des mois durant à la capitale et à ses yeux son travail ne s'était pas arrêté au mariage de Rhaenys Hightower. C'était un dur moment pour les familles du Val.
Sans doute ignoraient-ils sont existence, sans doute remettraient-ils en cause sa venue -à juste titre, car après tout, elle accompagnait le roi déchu- mais elle sentait qu'elle se devait d'être présente. Cela avait au fond, certes, quelque chose d'intéressé, mais c'était aussi pour montrer qu'elle voulait soutenir la famille Arryn. Elle avait adoré Daenerys Targaryen, elle l'avait considéré et ce depuis la première fois qu'elle l'avait vu, comme une grande amie. Pire, comme une petite soeur, la petite soeur douce et tendre qu'elle n'avait jamais eu. Elle l'avait félicité pour cette grossesse, l'avait soutenu lorsque les larmes lui montaient. Si Rhaegar pouvait se montrer mou, indécis, s'il pouvait donner l'impression d'attendre que ça passe, il était tout autre de l'aspic. Elle voulait retrouver Daenerys Targaryen. Mais ce jour, ce lieu, ce n'était pas le moment idéal pour parler de cela. Elle attendrait.
Elle restait aux côtés de Rhaegar sans dire un mot, si ce n'est murmuré quelque condoléances, peu douée avec ce genre de discours elle ne pouvait que s'imaginer : et si je perdais mon père ? Elle en serait dévastée et ce ne serait même pas la peine d'essayer de la raisonner, de la ramener à quelconque raison, même pas la peine de lui parler. Alors elle ne disait pratiquement rien. Ce jour-ci, aussi, son armure semblait discrète -bien que très présente-, cachée sous une robe sombre mais élégante - elle restait jusqu'ici Lady Nym même avec son titre.
Elle avait toujours cette rage au ventre. "Ce n'est ni le lieu ni le moment alors ne dis rien, Nymeria. Vous en parlerez plus tard." et dire que cet homme qui venait parler à Rhaegar - d'une façon qui lui fit froncer les sourcils - était l'époux de Daenerys. Que faisait-il ici ?! Pourquoi n'était-il pas parti à sa recherche directement, sur le terrain ? S'en moquait-il ? Attendait-il que les nouvelles lui tombent du ciel ? Nymeria n'était pas la femme la plus patiente qu'il soit, pas la plus calme qu'il soit. Elle avait juste énormément de manières qui lui fit prendre sur elle : mais nul doute que si elle avait été à la place d'Elbert, elle aurait foncé. Chose qui lui faisait envie chaque jours, partir derechef. Prendre ses armes, son cheval et foncer sur ses traces. "Ce n'est ni le lieu ni le moment Nymeria."
Elle se reprenait donc, se mordait la langue et tentait de rester discrète. Elle ne répliquait pas aux mots d'Elbert face à Rhaegar "Ce n'est pas ton problème Nymeria. Tu n'es pas là pour ça. S'il n'en vient pas aux mains ou aux armes, ce n'est pas ton problème." alors elle prenait à nouveau sur elle et se mordait la langue, encore une fois. Il devait être dévasté et donc ne devait pas forcément se rendre compte des choses. Et de toute façon, pourquoi en viendrait-il à la violence puisque ça n'était guère le moment. Elle n'avait jamais connu Jon Arryn, il était donc compliqué de dire un mot à son sujet, ainsi, il valait mieux garder le silence que dire n'importe quoi et perdre quelconque crédibilité.
Elle regardait les gens autour d'eux, aucun visage ne lui était connu. Qui ils étaient, leur noms, que représentaient-ils... Elle n'en savait rien et c'était déboussolant. "Et que crois-tu que ton père faisait à ta place lorsqu'il voyageait ? Tu crois qu'il connaissait tout le monde ? Non ! Et ça ne l'a jamais empêché de se comporter comme il s'est toujours comporté". Elle prit donc exemple sur lui, bien qu'à sa manière. Se dérider un peu, examiner la salle, regarder autour d'eux, regarder chaque visage. Il lui semblait presque être la personne la plus différente qu'il soit, et elle mit cela sur son côté dornienne plus que le fait que Rhaegar n'était pas forcément invité à ce triste événement.
Nymeria avait insisté pour partir avec Rhaegar Targaryen. Non pas uniquement pour son devoir, non pas uniquement car elle était depuis récemment la commandante de garde royale - elle aurait pu tout simplement envoyer Ser Barristan Selmy et ses autres gardes- non pas uniquement car les rumeurs sur la dangerosité des montagnes du Val se faisaient entendre dans Westeros - au même titre que le Nord - mais aussi car elle était une fille d'un grand prince dornien et qu'elle pensait être aussi de son devoir de représenter une partie de Dorne même au Val - chose qui n'arrivait pas tout les jours non plus. Elle avait été l'ambassadrice de Dorne des mois durant à la capitale et à ses yeux son travail ne s'était pas arrêté au mariage de Rhaenys Hightower. C'était un dur moment pour les familles du Val.
Sans doute ignoraient-ils sont existence, sans doute remettraient-ils en cause sa venue -à juste titre, car après tout, elle accompagnait le roi déchu- mais elle sentait qu'elle se devait d'être présente. Cela avait au fond, certes, quelque chose d'intéressé, mais c'était aussi pour montrer qu'elle voulait soutenir la famille Arryn. Elle avait adoré Daenerys Targaryen, elle l'avait considéré et ce depuis la première fois qu'elle l'avait vu, comme une grande amie. Pire, comme une petite soeur, la petite soeur douce et tendre qu'elle n'avait jamais eu. Elle l'avait félicité pour cette grossesse, l'avait soutenu lorsque les larmes lui montaient. Si Rhaegar pouvait se montrer mou, indécis, s'il pouvait donner l'impression d'attendre que ça passe, il était tout autre de l'aspic. Elle voulait retrouver Daenerys Targaryen. Mais ce jour, ce lieu, ce n'était pas le moment idéal pour parler de cela. Elle attendrait.
Elle restait aux côtés de Rhaegar sans dire un mot, si ce n'est murmuré quelque condoléances, peu douée avec ce genre de discours elle ne pouvait que s'imaginer : et si je perdais mon père ? Elle en serait dévastée et ce ne serait même pas la peine d'essayer de la raisonner, de la ramener à quelconque raison, même pas la peine de lui parler. Alors elle ne disait pratiquement rien. Ce jour-ci, aussi, son armure semblait discrète -bien que très présente-, cachée sous une robe sombre mais élégante - elle restait jusqu'ici Lady Nym même avec son titre.
Elle avait toujours cette rage au ventre. "Ce n'est ni le lieu ni le moment alors ne dis rien, Nymeria. Vous en parlerez plus tard." et dire que cet homme qui venait parler à Rhaegar - d'une façon qui lui fit froncer les sourcils - était l'époux de Daenerys. Que faisait-il ici ?! Pourquoi n'était-il pas parti à sa recherche directement, sur le terrain ? S'en moquait-il ? Attendait-il que les nouvelles lui tombent du ciel ? Nymeria n'était pas la femme la plus patiente qu'il soit, pas la plus calme qu'il soit. Elle avait juste énormément de manières qui lui fit prendre sur elle : mais nul doute que si elle avait été à la place d'Elbert, elle aurait foncé. Chose qui lui faisait envie chaque jours, partir derechef. Prendre ses armes, son cheval et foncer sur ses traces. "Ce n'est ni le lieu ni le moment Nymeria."
Elle se reprenait donc, se mordait la langue et tentait de rester discrète. Elle ne répliquait pas aux mots d'Elbert face à Rhaegar "Ce n'est pas ton problème Nymeria. Tu n'es pas là pour ça. S'il n'en vient pas aux mains ou aux armes, ce n'est pas ton problème." alors elle prenait à nouveau sur elle et se mordait la langue, encore une fois. Il devait être dévasté et donc ne devait pas forcément se rendre compte des choses. Et de toute façon, pourquoi en viendrait-il à la violence puisque ça n'était guère le moment. Elle n'avait jamais connu Jon Arryn, il était donc compliqué de dire un mot à son sujet, ainsi, il valait mieux garder le silence que dire n'importe quoi et perdre quelconque crédibilité.
Elle regardait les gens autour d'eux, aucun visage ne lui était connu. Qui ils étaient, leur noms, que représentaient-ils... Elle n'en savait rien et c'était déboussolant. "Et que crois-tu que ton père faisait à ta place lorsqu'il voyageait ? Tu crois qu'il connaissait tout le monde ? Non ! Et ça ne l'a jamais empêché de se comporter comme il s'est toujours comporté". Elle prit donc exemple sur lui, bien qu'à sa manière. Se dérider un peu, examiner la salle, regarder autour d'eux, regarder chaque visage. Il lui semblait presque être la personne la plus différente qu'il soit, et elle mit cela sur son côté dornienne plus que le fait que Rhaegar n'était pas forcément invité à ce triste événement.
Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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Les Eyriés.
C'était la seconde fois qu'Aegon se rendant dans la forteresse des seigneurs du Val, mais les circonstances avaient changées. Précédemment, il avait fait le trajet pour assister à un mariage qu'il imaginait heureux entre sa tante et Elbert Arryn. Ils avaient rit, mangé, but, dansé, ils avaient passé une agréable soirée... du moins jusqu'à se que les clan des montagnes ne se décident à gâcher la fête. Mais dans l’ensemble, le souvenir du mariage restait dans l'esprit d'Aegon comme quelque chose d'agréable.
Cela lui paraissait être il y a de très longues années. Alors que, s'il venait à en faire le décompte, sel quelques mois s'étaient écoulés depuis qu'il était entré pour la première fois dans la citadelle du Val. Quelques mois et voilà qu'il se trouvait au beau milieu d'une guerre civile avec son oncle, à la tête d'une armée assez vaste pour assiéger une grande forteresse, voir la prendre d'assaut et une flotte de navires de guerre pour l'amener à peu prêt n'importe où dans Westeros. Ce n'était plus une simple partie de cyvosse à présent. Ils étaient en guerre ouverte contre Viserys et c'était une guerre qui ne s'arrêterait que par l’annihilation complète d'un des deux camps. Deux lignées Targaryen s'affrontaient pour l'héritage du Conquérant et une seule pourrait survivre à ce conflit.
Derrière le jeune homme, il entendait rouler comme le tonnerre les sabots des cavaliers de son escorte, accompagné du claquement de leurs bannière. Les gens du Val relevaient la tête sur leur passage pour s'assurer qu'ils avaient bien vu les armoiries de la bannière. Cela faisait sûrement très longtemps qu'on avait pas vu le dragon noir se parcourir le Val d'Arryn que cela attirait forcément l'attention.
Même la raison de ce voyage était sinistre aux yeux du jeune homme. On enterrait Jon Arryn. Aegon n'avait jamais eu vraiment d'affinité avec le seigneur du Val, n'étant pas aidé en cela par le fait qu'il ne l'avait rencontré qu'une fois lors du fameux mariage de sa tante. Mais il ne pouvait qu'être heureux de ce décès. Tout d'abord parce que Jon Arryn aurait sûrement été un peu trop tiède dans cette guerre puisqu'il n'avait pas prit le partit de Rhaegar lors de la précédente. En revanche, si Elbert Arryn aurait put garder une certaine rancune vis à vis de Rhaegar, lui et Viserys étaient des ennemis naturels de par le mariage du Arryn avec Daenerys. Aucun doute que le nouveau seigneur du Val lèverait les lames de ses terres contre l'usurpateur.
D'autre part, et c'était la principale raison qui faisait qu'Aegon se déplaçait jusqu'aux Eyriés, Rhaegar était venu en personne jusque dans la forteresse. Sans doute afin de s'assurer du soutient du nouveau maître des lieux plus que pour rendre hommage à un vassal ancien traître et qui, de mémoire d'Aegon ne s'était jamais déplacé jusque Port-Réal.
Et c'était presque plus pour lui qu'Aegon faisait le voyage. Il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il pourrait dire ou faire lorsqu'il serait face à son père. Mais il avait besoin de le voir et de s'assurer qu'il allait bien.
L’ascension de la montagne fut un véritable calvaire tant le jeune prince appréhendait le moment où il arriverait au sommet autant qu'il l'attendait.
Il allait devoir se confronter au jugement de son père. Ses actions allaient être jugées par la seule et unique personne dont Aegon redoutait la désapprobation. Même si leur relation avait toujours été compliquée, le jeune prince n'avait jamais rien redouté plus que d'échouer dans le rôle que les sept lui avaient attribués. Et voilà que sa première action de la guerre avait été d'abandonner les sept couronnes à son oncle et de partir en Essos contracter un empreint à la Banque de Fer pour revenir à la tête d'une armée d'étrangers.
Quel regard son père allait-il porter sur lui ?
Il redoutait au plus haut point cette rencontre. Il avait pensé pendant un moment à ne pas se rendre dans le Val et à aller engager le combat avec Viserys. Mais cela n'aurait été que de la couardise déguisée. Il ne craignait pas d'affronter son oncle. Il avait toujours sut que ce jour viendrait. En revanche, il craignait d'affronter le regard de son père. Mais cette fuite n'aurait pas été digne d'un prince Targaryen. Cette fuite aurait été une preuve de faiblesse.
Alors il chevauchait avec une escorte vers les Eyriés pour se confronter à son juge alors que dans un coin de sa tête grinçait la voix de son grand père qui l'accablait de reproche et lui assurait qu'il était le pire héritier qu'avait put produire la maison Targaryen. Que Viserys ferait un bien meilleur roi que lui parce que Viserys lui ne doutait pas.
Dans la cour des Eyriés on vit apparaître les couleurs du dragon noir avec un mélange de curiosité et d'interrogation. La rumeur devait déjà avoir enfler qu'on avait vu les bannières Feunoyr dans la baie de Goëville, une armée d'hommes mené par un jeune garçon aux traits Valyriens. Mais peut-être ne savait-on pas exactement qui il était.
Aegon laissa les rênes de sa monture à l'un des pages de l'écurie et entra dans la forteresse.
Il présenta ses respect aux cadavre de Jon Arryn, mais il était comme absent de son propre corps lorsqu'il le fit. Il avait l'impression qu'il allait défaillir, bien qu'il ne sentait aucune faiblesse dans ses mouvements. Puis, il se tourna vers l'objet principal de son attention. Rhaegar était là avec les yeux rivés sur lui. Le jeune prince avança vers son géniteur, résistant avec force à l'envie qu'il ressentait de prendre ses jambes à son cou. Tout comme il résistait à l'envie de s'arrêter à mi chemin et de se tordre les doigts en regardant ses bottes.
Finalement, Aegon fut devant son père. Un père qu'il avait l'impression de voir vieillit. Est-ce que c'était le fait d'être chassé du trône, l'âge soudain ? Non, Aegon n'arrivait pas à mettre le doigt dessus, mais son père lui paraissait quelque peu différent de la dernière fois qu'il l'avait vu.
Peut-être était-ce la maturité soudaine qu'avait acquis Aegon qui avait diminué à ses yeux l'éclat quasi surnaturel que son père avait jusque là pour lui.
Ils se regardèrent un moment en silence, puis le jeune prince brisa le silence qui s'était installé entre eux et, il le remarquait juste maintenant, dans toute la salle depuis son entrée.
« Bonjour père. »
C'était la seconde fois qu'Aegon se rendant dans la forteresse des seigneurs du Val, mais les circonstances avaient changées. Précédemment, il avait fait le trajet pour assister à un mariage qu'il imaginait heureux entre sa tante et Elbert Arryn. Ils avaient rit, mangé, but, dansé, ils avaient passé une agréable soirée... du moins jusqu'à se que les clan des montagnes ne se décident à gâcher la fête. Mais dans l’ensemble, le souvenir du mariage restait dans l'esprit d'Aegon comme quelque chose d'agréable.
Cela lui paraissait être il y a de très longues années. Alors que, s'il venait à en faire le décompte, sel quelques mois s'étaient écoulés depuis qu'il était entré pour la première fois dans la citadelle du Val. Quelques mois et voilà qu'il se trouvait au beau milieu d'une guerre civile avec son oncle, à la tête d'une armée assez vaste pour assiéger une grande forteresse, voir la prendre d'assaut et une flotte de navires de guerre pour l'amener à peu prêt n'importe où dans Westeros. Ce n'était plus une simple partie de cyvosse à présent. Ils étaient en guerre ouverte contre Viserys et c'était une guerre qui ne s'arrêterait que par l’annihilation complète d'un des deux camps. Deux lignées Targaryen s'affrontaient pour l'héritage du Conquérant et une seule pourrait survivre à ce conflit.
Derrière le jeune homme, il entendait rouler comme le tonnerre les sabots des cavaliers de son escorte, accompagné du claquement de leurs bannière. Les gens du Val relevaient la tête sur leur passage pour s'assurer qu'ils avaient bien vu les armoiries de la bannière. Cela faisait sûrement très longtemps qu'on avait pas vu le dragon noir se parcourir le Val d'Arryn que cela attirait forcément l'attention.
Même la raison de ce voyage était sinistre aux yeux du jeune homme. On enterrait Jon Arryn. Aegon n'avait jamais eu vraiment d'affinité avec le seigneur du Val, n'étant pas aidé en cela par le fait qu'il ne l'avait rencontré qu'une fois lors du fameux mariage de sa tante. Mais il ne pouvait qu'être heureux de ce décès. Tout d'abord parce que Jon Arryn aurait sûrement été un peu trop tiède dans cette guerre puisqu'il n'avait pas prit le partit de Rhaegar lors de la précédente. En revanche, si Elbert Arryn aurait put garder une certaine rancune vis à vis de Rhaegar, lui et Viserys étaient des ennemis naturels de par le mariage du Arryn avec Daenerys. Aucun doute que le nouveau seigneur du Val lèverait les lames de ses terres contre l'usurpateur.
D'autre part, et c'était la principale raison qui faisait qu'Aegon se déplaçait jusqu'aux Eyriés, Rhaegar était venu en personne jusque dans la forteresse. Sans doute afin de s'assurer du soutient du nouveau maître des lieux plus que pour rendre hommage à un vassal ancien traître et qui, de mémoire d'Aegon ne s'était jamais déplacé jusque Port-Réal.
Et c'était presque plus pour lui qu'Aegon faisait le voyage. Il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il pourrait dire ou faire lorsqu'il serait face à son père. Mais il avait besoin de le voir et de s'assurer qu'il allait bien.
L’ascension de la montagne fut un véritable calvaire tant le jeune prince appréhendait le moment où il arriverait au sommet autant qu'il l'attendait.
Il allait devoir se confronter au jugement de son père. Ses actions allaient être jugées par la seule et unique personne dont Aegon redoutait la désapprobation. Même si leur relation avait toujours été compliquée, le jeune prince n'avait jamais rien redouté plus que d'échouer dans le rôle que les sept lui avaient attribués. Et voilà que sa première action de la guerre avait été d'abandonner les sept couronnes à son oncle et de partir en Essos contracter un empreint à la Banque de Fer pour revenir à la tête d'une armée d'étrangers.
Quel regard son père allait-il porter sur lui ?
Il redoutait au plus haut point cette rencontre. Il avait pensé pendant un moment à ne pas se rendre dans le Val et à aller engager le combat avec Viserys. Mais cela n'aurait été que de la couardise déguisée. Il ne craignait pas d'affronter son oncle. Il avait toujours sut que ce jour viendrait. En revanche, il craignait d'affronter le regard de son père. Mais cette fuite n'aurait pas été digne d'un prince Targaryen. Cette fuite aurait été une preuve de faiblesse.
Alors il chevauchait avec une escorte vers les Eyriés pour se confronter à son juge alors que dans un coin de sa tête grinçait la voix de son grand père qui l'accablait de reproche et lui assurait qu'il était le pire héritier qu'avait put produire la maison Targaryen. Que Viserys ferait un bien meilleur roi que lui parce que Viserys lui ne doutait pas.
Dans la cour des Eyriés on vit apparaître les couleurs du dragon noir avec un mélange de curiosité et d'interrogation. La rumeur devait déjà avoir enfler qu'on avait vu les bannières Feunoyr dans la baie de Goëville, une armée d'hommes mené par un jeune garçon aux traits Valyriens. Mais peut-être ne savait-on pas exactement qui il était.
Aegon laissa les rênes de sa monture à l'un des pages de l'écurie et entra dans la forteresse.
Il présenta ses respect aux cadavre de Jon Arryn, mais il était comme absent de son propre corps lorsqu'il le fit. Il avait l'impression qu'il allait défaillir, bien qu'il ne sentait aucune faiblesse dans ses mouvements. Puis, il se tourna vers l'objet principal de son attention. Rhaegar était là avec les yeux rivés sur lui. Le jeune prince avança vers son géniteur, résistant avec force à l'envie qu'il ressentait de prendre ses jambes à son cou. Tout comme il résistait à l'envie de s'arrêter à mi chemin et de se tordre les doigts en regardant ses bottes.
Finalement, Aegon fut devant son père. Un père qu'il avait l'impression de voir vieillit. Est-ce que c'était le fait d'être chassé du trône, l'âge soudain ? Non, Aegon n'arrivait pas à mettre le doigt dessus, mais son père lui paraissait quelque peu différent de la dernière fois qu'il l'avait vu.
Peut-être était-ce la maturité soudaine qu'avait acquis Aegon qui avait diminué à ses yeux l'éclat quasi surnaturel que son père avait jusque là pour lui.
Ils se regardèrent un moment en silence, puis le jeune prince brisa le silence qui s'était installé entre eux et, il le remarquait juste maintenant, dans toute la salle depuis son entrée.
« Bonjour père. »
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Event 2
L'envol du Faucon
Qu'est ce qu'elle pouvait s'ennuyer ! Écouter les éloges funèbres, les murmures des personnes venues rendre un dernier hommage à Jon Arryn, n'était pas très réjouissant. Elle aurait bien voulu occuper sa journée autrement. C'était une regrettable perte bien entendu, Alys ne pouvait le nier, elle pouvait presque compatir avec ses proches, seulement voilà : Elle, elle ne l'était pas. Jon Arryn n'avait jamais été plus qu'un seigneur comme un autre à ses yeux. Protecteur du Val. Mais elle n'avait pas d'affinité pour lui. Il était donc impossible pour la jeune femme d'éprouver de la tristesse, enfin après tout, on ne lui demandait pas de pleurer... heureusement. Juste d'être présente au obsèques. C'était sinistrement ennuyeux, mais c'était la moindre des choses à faire. Parfois on ne pouvait pas passer à côté de son devoir.
Certains avaient les larmes aux yeux, les proches de Jon Arryn probablement. Elle pouvait comprendre leur ressenti c'était toujours difficile de perdre quelqu'un. Alys était soulagée de ne pas se trouver à leurs côtés, elle n'aimait pas les effusions de sentiments et aurait été mal à l'aise si elle avait dû les consoler de leur grand chagrin. Voilà pourquoi elle n'aimait pas ce genre de cérémonie, la jeune femme ne savait jamais quoi dire. C'était assez gênant de se retrouver en face d'une personne endeuillée, elle détestait cela.
Néanmoins, elle n'était pas seule, son futur époux était là. Et heureusement d'ailleurs, elle pouvait toujours discuter avec lui, si l'ennui devenait insoutenable. Bien qu'elle ne le portait pas spécialement dans son cœur, Alys commençait à supporter sa compagnie.
Elbert Arryn était le cousin d'Andar, aussi Alys s'attendait-elle à ce que celui-ci le lui présente. La jeune femme allait donc devoir lui présenter ses condoléances. Cela ne l'enchantait guère et la rendait mal à l'aise, d'autant plus qu'elle ne connaissait pas Elbert personnellement. Bien sûr elle l'avait déjà croisé, tout comme Andar, mais jamais ils ne s'étaient adressé la parole.
Heureusement pour elle, alors qu'ils s'avançaient vers Ysilla et Elbert, le Roi prit la parole. Évidemment il ne pouvait pas louper cette occasion. Il était présent, Alys l'avait remarqué dès le début de la cérémonie et elle se doutait que son intérêt était beaucoup plus politique qu'autre chose. Et elle ne s'était pas trompé.
Même si au début, le discours de Rhaegar se révéla approprié : il vantait les qualités du Seigneur Jon Arryn ; il montra bien vite ses intentions de placer ses pions sur l'échiquier. Alys n'aimait pas la politique elle s'en fichait un peu, du moment que personne essayait de l'assassiner dans son sommeil et qu'elle avait son petit confort. Mais elle devait avouer que ce n'était pas le moment de parler de ce genre de choses. Certes Elbert était l'héritier de Jon Arryn, celui qui devait s'allier au Roi... ou pas d'ailleurs. Le Val ne devait pas rester sans Seigneur. Néanmoins, Rhaegar semblait profiter de la situation pour rappeler au monde qu'ils étaient en guerre et que le val devait se soulever contre les ennemis du royaume, ce que le jeune femme trouvait fort déplacé dans une telle situation. Un discours qui n'avait rien d'un hommage au seigneur du Val au final...
Elle grimaça donc lorsque son futur époux lui demanda son avis sur la question. Ils n'avaient peut-être pas les mêmes opinions politiques et elle devait faire attention à ce qu'elle disait. Alys pencha légèrement la tête sur le côté pour répondre à Andar.
« Le début était très bien. Il a fait un bel hommage. Mais si j'avais été à la place de notre souverain je m'en serais arrêté là. L'heure est au deuil et à rien d'autre. »
Mais c'était bien le problème, Alys n'était pas à la place de Rhaegar elle ne connaissait rien à la politique.
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Event 2 ♦ L'Envol du Faucon
And the tears fall like rain Down my face again Oh the words you wouldn't say And the games you played With my unfoolish heart Oh I should have known this from the start Oh the winter and spring Going in hand in hand Just like my love and pain
« Je dois voir lord Elbert Arryn. » S’exclama presque timidement Whyatt alors qu’après des semaines de voyages elle atteignait enfin la forteresse des Eyriés. C’était déjà une véritable victoire en soi pour la jeune Nordienne qui avait affronter bien des dangers pour parvenir jusque-là. Prisonnière à Port Réal de l’horrible Viserys aux côtés de sa précieuse Rhaenys, la demoiselle avait mainte fois été frappée par ce dernier pour épargner son soleil ou même la princesse Daenerys et l’enfant que portait cette dernière. La vie avait été un enfer là-bas depuis la prise de pouvoir de l’usurpateur mais comme elle avait appris à le faire durant son enfance, elle avait serré les dents et prié les dieux de pouvoir s’en sortir. Et grâce à l’intelligence de Jorelle Mormont cela avait été possible. Plus discrète et venant d’une maison moindre, c’était à elle qu’on avait confié la délicate tâche de s’enfuir avec la plus précieuse des charges dans les bras. L’ingéniosité d’une servante aux talents insoupçonnés lui avait permis de rejoindre l’extérieur du Donjon Rouge puis au-delà du mur d’enceinte de la ville. Jamais un simple trajet n’avait représenté un si grand danger. Sans compter qu’abandonner Rhany dans cette situation lui fendait le cœur au même titre qu’elle se sentait transportée d’avoir été désignée pour cette mission.
Un homme d’arme à cheval l’attendait ensuite pour la mener dans le Val. Avec un regard pour le palais royal, Whyatt avait resserré son étreinte sur l’écharpe en bandoulière qui pendait sur sa poitrine et avait accepté l’aide de l’homme pour monter en scelle. Vêtue des habits de la servante et le visage caché par un châle elle pouvait paraître une simple femme de paysan accompagné de son mari lui aussi habillé pour se fondre dans la masse. Avec une seule monture poussée au maximum de ses capacités, le voyage avait été entrecoupé de nombreux arrêts. Ils devaient sans cesse changer de cheval pour en prendre un plus frais et reposé et avancer le plus rapidement que les trois semaines normalement nécessaires pour effectuer le trajet. Ils n’avaient pas gagné plus de deux jours dans leur entreprise à cause de ce que la nordienne cachait dans ce qui semblait un baluchon et trouver du lait de chèvre avait, sur certain endroit de la route, réprésenté un véritable défi. Aussi apercevoir les montagnes de la Lune sur l’horizon leur avait donné à elle et à son garde l’ardeur nécessaire d’affronter ensuite la Porte Sanglante et le chemin escarper menant à la forteresse des Arryn. Quelle ne fut pas sa surprise d’apprendre qu’ils arrivent pour la veillée funèbre de lord Jon.
Par chance je porte une meilleure nouvelle à la famille du Val, pensa-t-elle gardant toujours précieusement son trésor contre elle, alors qu’un garde la guidait lentement vers le septuaire. Son homme d’arme n’avait malheureusement pas pu l’accompagner alors même qu’il avait dévoilé une livrée de la maison Targaryen. Whyatt pouvait comprendre la méfiance et avait également rabattu son châle qui en plus de son identité avait aussi protégé son visage du vent mordant des hauteurs. Une foule était amassée autour de la dépouille et la jeune femme ne repéra pas tout le monde, se concentrant principalement sur l’époux de Daenerys. Le chevalier s’excusa de l’interrompre et désigna la brunette. Elle fit une semi révérence et parla timidement. « Je suis Whyatt Holt de la maison Holt, annonça-t-elle sans savoir le soutien de sa famille au nouveau roi, puis elle ouvrit son écharpe pour en découvrir un bébé sagement endormi, je vous présente votre enfant né il y trois semaines et que j’ai, sur l’ordre de Rhaenys Hightower conduit jusqu’à vous… » Elle laissa à l’information le temps de faire son chemin dans le cerveau de lord Arryn. Emmailloté avec l’enfant se trouvait également une lettre portait le sceau de la mère du nourrisson pour que l’on ne puisse accuser Whyatt d’aucune manigance. Elle avait après tout risquer sa vie pour rapporter l’enfant ici saint et sauf.
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Le Sire des Eryés observa le roi se déplacer en compagnie d'un nouvel arrivant. Au vu de sa stature et de démarche, Elbert reconnu celui qui était devenu son neveu par alliance, le prince prodigue, Aegon de la maison Targaryen. Quelle bonheur de le savoir en vie et en liberté, loin des griffes de Viserys. Il était cependant plutôt inquiétant de savoir que deux des têtes les plus recherchées du royaume venait lui rendre visite en une même journée. Les Sept lui envoyaient il de la sorte un présage de bonne ou de mauvaise augure ? Il était peut-être temps pour eux d'avoir une entrevue avant que la rumeur ne se répande. Le Faucon se tourna alors vers son mestre, Colemon et lui parla d'un ton calme.
«Veuillez aller trouver le roi Rhaegar et le Prince Aegon. Conviez les dans la salle d'audience. Nous allons avoir matière à discuter et vos précieux conseils me seront utile.»
Le Mestre hocha respectueusement de la tête et prit la direction indiquée par Elbert pour rejoindre la famille royale en retrait. Pendant ce temps, il se tourna lui même vers Andar pour lui glisser quelques mots discrètement.
«Je vais convoquer le roi dans la salle d'audience. Te tiendras tu à mes côtés cousinet ? J'y compte bien.»
Il ne restait plus qu'à s'adresser à l'intendant que le jeune homme fit aller quérir. Lorsque l'homme se présenta à lui, Elbert lui donna ses ordres. Sa demande était simple et respectait simplement les règles de la bienséance et de l'hôte.
«Amenez une table et des chaises dans la salle d'audience ainsi que quelques denrées, sans oublier le pain et le sel. »
Tout se mettait en place. Les voyageurs royaux pourraient se restaurer tout en parlant et il partagerait son pain et son sel, leur assurant selon les vieilles croyances, l'hospitalité et la sécurité aux Eryés. Le soutien que venait chercher Rhaegar dans le Val risquait sans doute de le trouver. Elbert s'apprêtait à rejoindre la salle d'audience quand quand lui fut amenée une femme de la maison Holt. Lorsqu'elle lui présenta le contenu de l’écharpe et lui expliqua qu'il s'agissait de son fils, le Arryn ne comprit pas dans un premier temps. Son fils ? Son enfant ? Daenerys avait accouché ? Par les Sept et son fils se tenait maintenant là, à portée de main, loin de celles de Viserys ? Mais par quel miracle ? Comment cela se pouvait-il ? Aemon ... c'était ainsi qu'ils désiraient l'appeler tous deux si leur enfant se révélait être un garçon ? Trois semaines ne correspondaient pas non plus au prédiction du mestre par rapport à la possibilité de naissance de son enfant. Elbert ne se fit pas prier pour le prendre dans ses bras ce qui réveilla le bambin aux yeux violet, comme ceux de sa mère. En bougeant, le petit fit tomber la lettre et un garde la ramassa et la tendit au Arryn. Qui demanda à se qu'on confie la lettre à Delenna Royce, sa mère. Le Arryn était tellement heureux qu'il eut presque envie de chanter et de danser en plein milieu d'une veillée mortuaire. Cependant, il n'oublia pas son devoir et parla sur un ton assuré !
«Mère, Ysilla pourriez vous sous escorte de garde conduire le petit dans mes appartements et veiller sur lui le temps qu'une nourrice puisse prendre le relais. Vous seriez également avisée de faire préparer une chambrée pour Lady Holt. Quand à vous, dame du nord si vous voulez bien me suivre. Nous avons beaucoup de chose à nous dire.»
Elbert aurait préféré passer du temps avec ce petit bout d'homme mais il ne le pouvait pas. Il avait des choses plus urgentes à faire comme planifier un retour possible de la mère de son fils aux Eryés ! Le jeune homme sortit en espérant que la nordienne le suive et il se dirigea vers la salle d’audience tout en cassant le sceau de la lettre afin de la lire. Le Faucon n'allait pas tarder à s’asseoir sur le trône de Barral. Elbert pénétra alors dans la salle d'audience d'un pas confiant et plein d'assurance.
«Veuillez aller trouver le roi Rhaegar et le Prince Aegon. Conviez les dans la salle d'audience. Nous allons avoir matière à discuter et vos précieux conseils me seront utile.»
Le Mestre hocha respectueusement de la tête et prit la direction indiquée par Elbert pour rejoindre la famille royale en retrait. Pendant ce temps, il se tourna lui même vers Andar pour lui glisser quelques mots discrètement.
«Je vais convoquer le roi dans la salle d'audience. Te tiendras tu à mes côtés cousinet ? J'y compte bien.»
Il ne restait plus qu'à s'adresser à l'intendant que le jeune homme fit aller quérir. Lorsque l'homme se présenta à lui, Elbert lui donna ses ordres. Sa demande était simple et respectait simplement les règles de la bienséance et de l'hôte.
«Amenez une table et des chaises dans la salle d'audience ainsi que quelques denrées, sans oublier le pain et le sel. »
Tout se mettait en place. Les voyageurs royaux pourraient se restaurer tout en parlant et il partagerait son pain et son sel, leur assurant selon les vieilles croyances, l'hospitalité et la sécurité aux Eryés. Le soutien que venait chercher Rhaegar dans le Val risquait sans doute de le trouver. Elbert s'apprêtait à rejoindre la salle d'audience quand quand lui fut amenée une femme de la maison Holt. Lorsqu'elle lui présenta le contenu de l’écharpe et lui expliqua qu'il s'agissait de son fils, le Arryn ne comprit pas dans un premier temps. Son fils ? Son enfant ? Daenerys avait accouché ? Par les Sept et son fils se tenait maintenant là, à portée de main, loin de celles de Viserys ? Mais par quel miracle ? Comment cela se pouvait-il ? Aemon ... c'était ainsi qu'ils désiraient l'appeler tous deux si leur enfant se révélait être un garçon ? Trois semaines ne correspondaient pas non plus au prédiction du mestre par rapport à la possibilité de naissance de son enfant. Elbert ne se fit pas prier pour le prendre dans ses bras ce qui réveilla le bambin aux yeux violet, comme ceux de sa mère. En bougeant, le petit fit tomber la lettre et un garde la ramassa et la tendit au Arryn. Qui demanda à se qu'on confie la lettre à Delenna Royce, sa mère. Le Arryn était tellement heureux qu'il eut presque envie de chanter et de danser en plein milieu d'une veillée mortuaire. Cependant, il n'oublia pas son devoir et parla sur un ton assuré !
«Mère, Ysilla pourriez vous sous escorte de garde conduire le petit dans mes appartements et veiller sur lui le temps qu'une nourrice puisse prendre le relais. Vous seriez également avisée de faire préparer une chambrée pour Lady Holt. Quand à vous, dame du nord si vous voulez bien me suivre. Nous avons beaucoup de chose à nous dire.»
Elbert aurait préféré passer du temps avec ce petit bout d'homme mais il ne le pouvait pas. Il avait des choses plus urgentes à faire comme planifier un retour possible de la mère de son fils aux Eryés ! Le jeune homme sortit en espérant que la nordienne le suive et il se dirigea vers la salle d’audience tout en cassant le sceau de la lettre afin de la lire. Le Faucon n'allait pas tarder à s’asseoir sur le trône de Barral. Elbert pénétra alors dans la salle d'audience d'un pas confiant et plein d'assurance.
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Event 2
THE NIGHT IS DARK AND FULL OF TERRORS.
L'ENVOL DU FAUCON
Année 284, 5e lune, 2e semaine
Wynafryd avait eu vent de la triste nouvelle alors qu'elle était en déplacement dans Le Neck. A vrai dire, elle n'avait pas prévu de se rendre dans les Eyrié initialement. La route n'étant pas des plus sûres ni des plus simples, il fallait vraiment qu'il y ait un impératif pour que l'héritière des Manderly se mettent en tête d'y monter. Mais voilà Jon Arryn avait passé l'arme à gauche et elle ne pouvait pas faire comme si de rien était, alors qu'elle était la représentante de sa famille la plus proche des lieux. De plus, la jeune femme avait totalement à l'esprit qu'il était important que leur famille soit perçue comme une famille encore fidèle au Nord, après l'accord passé avec les Lannister. Malheureusement ni Lord Wyman, ni Lord Wylis n'avaient le voyage facile. Avec leurs kilos, il fallait vraiment que l'occasion s'y prête pour qu'ils se mettent en route, et cela durait souvent beaucoup plus longtemps qu'avec un cortège normal. Et il fallait dire que les choses n'allaient pas en s'arrangeant, son grand-père n'avait ni maigri ni rajeuni, compliquant de ce fait les optiques de voyage. Et le problème était que depuis que Wylla était devenue la pupille de Tywin Lannister, la famille de Blancport n'avait pas eu l'occasion de réaffirmer sa fidélité aux Stark et au Nord. Or en cet instant, se déplacer au Val d'Arryn pour rendre hommage à Lord Jon, était la seule chose, et la meilleure chose qu'ils pouvaient faire.
Alors avant même de recevoir une lettre de son grand-père, Wynafryd avait changé de direction et se dirigeait vers le Val. Elle avait compris l'importance de sa présence en tant que représentante avant que l'idée ne lui soit insufflée. Elle avait bien saisi que la situation actuelle était critique et que des solutions devaient être trouvées et mises en place au plus vite. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle se trouvait dans Le Neck à la base. Wynafryd était en voyage officielle de la part de sa famille, ça c'était le titre officiel. Elle allait réaffirmer les alliances déjà existantes et pourquoi pas en créer de nouvelles. Mais officieusement, la jolie brune tâtait le terrain, elle voulait savoir qui étaient leurs alliés et qui étaient leurs ennemis, qui était puissant et qui se trouvait en difficulté, il fallait qu'elle sache avec qui elle allait pouvoir se marier, tel était le réel but de ses déplacements sur le continent de Westeros. Elle avait donc pris avec elle sa dame de compagnie, Gyles et deux autres soldats de confiance. Ainsi, depuis Griseaux, ils avaient pu rapidement rejoindre la demeure du feu Jon Arryn et éviter les traquenards des peuples des montagnes.
Mais la montée s'était révélée plus longue que prévue et un certain nombre d'invités étaient déjà arrivés quand Wynafryd arriva dans le château. Elle laissa sa dame de compagnie et les deux soldats se reposer dans les appartements qui leur avait été attribués tandis qu'elle rejoignait la cérémonie, flanquée de Gyles qui s'occupait de sa sécurité. Quand elle pénétra dans la pièce à l'ambiance plutôt lugubre, elle était une des seules à ne pas être vêtue de noire. Malheureusement, dans ses affaires, Wynafryd avait fait l'erreur de ne pas prévoir de tenue de deuil, puisque c'était à l'opposé de sa quête originale, elle avait donc enfilé la robe la plus sombre qu'elle avait avec elle, d'un épais tissu violet, presque noir. Alors qu'elle se faufilait parmi les gens pour rejoindre le centre de la pièce où il semblait se dérouler des choses intéressantes, elle aperçut une longue chevelure blonde, qu'elle devina être celle de Rhaegar, s'isoler dans un coin de la pièce. Elle fit de son mieux pour contenir sa surprise, elle n'avait pas pensé voir le Roi déchu ici. Mais cela promettait des choses intéressantes, c'était certain. Wynafryd se redressa, comme pour se redonner un peu d'assurance et chercha la famille de Jon des yeux. Elbert semblait contrarier. Elle ne le connaissait pas vraiment, mais il fallait tâter le terrain. Elle fit signe à Gyles qu'il pouvait rester derrière elle pour cet entretien et s'approcha doucement du groupe, un léger sourire compatissant aux lèvres. Elle interrompit temporairement leur conversation pour présenter ses respects. « Je tenais à vous dire que les Manderly sont sincèrement désolés pour la perte que vous venez de connaître, mon grand-père Wyman appréciait vraiment l'esprit de Jon. Toutes nos condoléances. » Elle fit une légère courbette en guise de salutations. Mais personne n'eut le temps de lui répondre qu'une jolie jeune femme de son âge déboula et il ne lui fallut que quelques minutes pour annoncer qu'elle tenait contre elle le fils d'Elbert et Daenerys. Voilà que les choses s'annonçaient encore plus intéressantes à présent et il fallait absolument qu'elle trouve une raison de s'y mêler, discrètement.
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L'Envol du Faucon.
Talya Baelish
En retard, à la vérité vraie, cela ne divergeait guère de l'accoutumer pour l’Oiselle. Il n’y eut que de rares événements où elle arriva réellement à l’heure, et ceux-ci remontaient à quelques années. Depuis son arrivée au Donjon Rouge, sa vie n’était qu’une succession de retards, mais cela ne signifiait en aucun cas des défaites, à son sens. Mieux valait arriver après la guerre parfois, bien que celle-ci n’fût pas faite pour s’éteindre en ce jour. Et, cette fois-ci, les choses étaient bien différentes. Si l’Oiselle n’avait pu être ponctuelle, ce n’était de son ressort. Celle-ci avait dû trouver le moyen de se détacher des troupes de celui qui s’était proclamé porteur des bannières du Dragon Noir. S’en éloigner était le seul moyen de n’être interrogée par des tiers personnes. Sa disparition coïncidait avec celle du Prince, si son apparition venait à suivre le même chemin, pour sûr qu’on en viendrait à savoir quel avait été son périple jusqu’ici. De plus, se détacher d’une telle escorte n’était pas chose aisée, les Sept pardonneraient sûrement à son amant de ne pas encore savoir se déplacer avec discrétion. Mais personne ne lui pardonnerait d’être la suivante du fils du Roi Déchu. Son cousin moins encore que les autres.
Revenir au monde pour un enterrement. Là n’était pas choses des plus appréciables, assurément, Talya se serrait bien passé de cette nouvelle perte. Le Val en subissait de plus en plus, et ce depuis l’arrivée des Targaryens sur ces terres qui s’étaient toujours proclamées plus indépendantes que les autres sans chercher à l’avouer de trop. Malgré sa peine, la jeune Baelish ne pleurerait pas, elle en était sûre, qui pourrait pleurer une personne lors de son départ vers l’autre monde, lorsque sa simple absence ne l’avait pas faite ciller ? L’hypocrite, et, assurément, l’Oiselle n’était pas dans cette optique. Le deuil était un démon qui l’avait bien trop souvent habité pour se permettre de déshonorer celui d’autrui. Jon Arryn n’était pourtant un homme qu’elle portait particulièrement en affection, mais c’était par pur principe de protection plus que par orgueil. Songeant à la situation de son royaume, elle eut un soupir, quand cela cesserait-il enfin ?
Arrivant aux Eyriés avec bien plus de facilité que ces étrangers qui s’entassaient par dizaines, elle vint à se fondre dans cette masse de gens bien moins anonymes qu’elle ne le pensait. Le Val était aux Valois, et cela se prouvait en ce jour. Reconnaissant alors quelques visages, elle s’accordait à penser que de nombreuses maisons s’étaient agglutinées ici, certaines en condoléances, et d’autres bien plus pour affaires d’Etats, sans vouloir le montrer pour l’instant. L’on jacquetait d’ailleurs sur le mauvais discours du Roi Déchu, celui-là même qui se trouvait avoir demandé sa présence à son côté, pour une raison qui lui échappait encore. Dans un coin de son esprit, elle songeait à aller requérir quelques explications lorsque le moment s’annoncerait plus propice. La politique coulait dans ses veines, c’était une affaire de famille, elle n’y échapperait sûrement pas.
D’un sourire plus que léger, elle portait son regard sur la chevelure blonde qui se détachait de toutes les autres, de par son exotisme en ces terres, mais aussi par sa taille qui surplombait certaines autres. Le Prince Aegon, reconnaissable de dos comme de face, sous toutes ses coutures, elle le reconnaissait entre milles. À ses côtés, deux comparses de dos, le Roi Déchu son père, assurément, et à son côté, sa Dornienne, Lady Nymeria fille d'Oberyn Martell, qu’elle se plaisait à dénommer à présent sa rumeur ambulante. Qu’elle ne pouvait s’empêcher de l’envier, cette Dornienne à qui l’on autorisait la familiarité. D’un soupir las, elle se poussait alors pour laisser passer une femme chargée d’une jeune vie dont le monde ne promettait que bien peu de sourires. Une vie pour une autre, songeait-elle sagement.
Alors qu’elle se perdait en méandres d’esprits audacieux, elle remarquait que l’on s’activait de trop en arrière-plan, bien trop pour pouvoir être honnête. Quelque chose se dessinait en d’autres lieux que celui-ci. Personne ne semblait s’en inquiéter plus qu’elle. Que les gens pouvaient lui paraître idiots parfois. Allait-on la convier à de telles réjouissances ? Certainement pas, après tout, personne n’allait même venir à sa rencontre, elle ne portait le deuil que par politesse, et ne s’était acoquiner de la présence d’autrui. Une ombre agit toujours en ombre. Alors s’y inviterait-elle sans l’autorisation d’un tiers. Après tout, personne ne commandait encore ce lieu, l’Anarchie guettait le Val, et elle comptait en profiter. Les Eyriés eurent été une seconde maison pour l’enfant Baelish, et, même en ces temps difficiles, l’on ne pouvait poster de gardes à toutes les portes. Y naviguait n’était pas bien complexe pour qui connaissait les recoins du château.
La salle d’audience, unique salle des Eyriés qui était plus intéressante que les autres, trône de barral blancs, escaliers nombreux, porte de la Lune, il n’y avait d’autres festivités plus amusantes que d’y voir voler les traitres. Amusée, elle songeait à ce qu’on y fasse s’envoler de nombreuses têtes, en cris étouffés. Assise sur ces pierres, qui protégeaient la dalle des oiseaux sans ailes, elle souriait aimablement, presque rêveuse. Son médaillon dansait encore le long de sa chaîne, la mélodie raisonnant dans cette pièce qui promettait de se remplir prochainement. Danse petit Titan de Braavos, danse, viendra notre tour de briller, méditait Talya. Elle était en avance, et c’était une aubaine. Alors, lorsque le faucon fit son entrée, elle souffla d’une voix simple, sans surprise aucune :
Il fallait souligner la théâtralité certaine de son retour en scène. L’Oiselle grandissant dans le sillon de son cousin, malgré toutes les envies du monde de s’en détacher, elle ne lui ressemblait jamais plus qu’en cet instant.
Revenir au monde pour un enterrement. Là n’était pas choses des plus appréciables, assurément, Talya se serrait bien passé de cette nouvelle perte. Le Val en subissait de plus en plus, et ce depuis l’arrivée des Targaryens sur ces terres qui s’étaient toujours proclamées plus indépendantes que les autres sans chercher à l’avouer de trop. Malgré sa peine, la jeune Baelish ne pleurerait pas, elle en était sûre, qui pourrait pleurer une personne lors de son départ vers l’autre monde, lorsque sa simple absence ne l’avait pas faite ciller ? L’hypocrite, et, assurément, l’Oiselle n’était pas dans cette optique. Le deuil était un démon qui l’avait bien trop souvent habité pour se permettre de déshonorer celui d’autrui. Jon Arryn n’était pourtant un homme qu’elle portait particulièrement en affection, mais c’était par pur principe de protection plus que par orgueil. Songeant à la situation de son royaume, elle eut un soupir, quand cela cesserait-il enfin ?
Arrivant aux Eyriés avec bien plus de facilité que ces étrangers qui s’entassaient par dizaines, elle vint à se fondre dans cette masse de gens bien moins anonymes qu’elle ne le pensait. Le Val était aux Valois, et cela se prouvait en ce jour. Reconnaissant alors quelques visages, elle s’accordait à penser que de nombreuses maisons s’étaient agglutinées ici, certaines en condoléances, et d’autres bien plus pour affaires d’Etats, sans vouloir le montrer pour l’instant. L’on jacquetait d’ailleurs sur le mauvais discours du Roi Déchu, celui-là même qui se trouvait avoir demandé sa présence à son côté, pour une raison qui lui échappait encore. Dans un coin de son esprit, elle songeait à aller requérir quelques explications lorsque le moment s’annoncerait plus propice. La politique coulait dans ses veines, c’était une affaire de famille, elle n’y échapperait sûrement pas.
D’un sourire plus que léger, elle portait son regard sur la chevelure blonde qui se détachait de toutes les autres, de par son exotisme en ces terres, mais aussi par sa taille qui surplombait certaines autres. Le Prince Aegon, reconnaissable de dos comme de face, sous toutes ses coutures, elle le reconnaissait entre milles. À ses côtés, deux comparses de dos, le Roi Déchu son père, assurément, et à son côté, sa Dornienne, Lady Nymeria fille d'Oberyn Martell, qu’elle se plaisait à dénommer à présent sa rumeur ambulante. Qu’elle ne pouvait s’empêcher de l’envier, cette Dornienne à qui l’on autorisait la familiarité. D’un soupir las, elle se poussait alors pour laisser passer une femme chargée d’une jeune vie dont le monde ne promettait que bien peu de sourires. Une vie pour une autre, songeait-elle sagement.
Alors qu’elle se perdait en méandres d’esprits audacieux, elle remarquait que l’on s’activait de trop en arrière-plan, bien trop pour pouvoir être honnête. Quelque chose se dessinait en d’autres lieux que celui-ci. Personne ne semblait s’en inquiéter plus qu’elle. Que les gens pouvaient lui paraître idiots parfois. Allait-on la convier à de telles réjouissances ? Certainement pas, après tout, personne n’allait même venir à sa rencontre, elle ne portait le deuil que par politesse, et ne s’était acoquiner de la présence d’autrui. Une ombre agit toujours en ombre. Alors s’y inviterait-elle sans l’autorisation d’un tiers. Après tout, personne ne commandait encore ce lieu, l’Anarchie guettait le Val, et elle comptait en profiter. Les Eyriés eurent été une seconde maison pour l’enfant Baelish, et, même en ces temps difficiles, l’on ne pouvait poster de gardes à toutes les portes. Y naviguait n’était pas bien complexe pour qui connaissait les recoins du château.
La salle d’audience, unique salle des Eyriés qui était plus intéressante que les autres, trône de barral blancs, escaliers nombreux, porte de la Lune, il n’y avait d’autres festivités plus amusantes que d’y voir voler les traitres. Amusée, elle songeait à ce qu’on y fasse s’envoler de nombreuses têtes, en cris étouffés. Assise sur ces pierres, qui protégeaient la dalle des oiseaux sans ailes, elle souriait aimablement, presque rêveuse. Son médaillon dansait encore le long de sa chaîne, la mélodie raisonnant dans cette pièce qui promettait de se remplir prochainement. Danse petit Titan de Braavos, danse, viendra notre tour de briller, méditait Talya. Elle était en avance, et c’était une aubaine. Alors, lorsque le faucon fit son entrée, elle souffla d’une voix simple, sans surprise aucune :
“Il me semble qu’une Baelish ne sera pas de trop en ces instants funestes, mon ami. Le Val n’est pas aussi endeuillé que l’on tente de le faire croire, n’est-il pas ?”
Il fallait souligner la théâtralité certaine de son retour en scène. L’Oiselle grandissant dans le sillon de son cousin, malgré toutes les envies du monde de s’en détacher, elle ne lui ressemblait jamais plus qu’en cet instant.
electric bird.
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« L'envol du Faucon»
Event du Val
Un regard à gauche, un regard à droite. Un regard vers son cousin adoré. Il semblait à cet instant, à ses yeux, une masse fatiguée et froide. Presque distante. Mais quand Lady Nym vit arriver son cousin, que celui-ci venait à son père, elle ne put s'empêcher de l'enlacer, heureuse de le voir ici vivant. Sain ou sauf, elle ne saurait le dire à première vue mais il était vivant, c'était déjà ça. Elle ignorait Rhaegar qui tentait de les présenter, le pauvre roi ignorait-il que son fils et elle-même étaient très proche ? Et ce bien avant son arrivée à Port-Réal il y avait des lunes de ça ?
Etrange moment pour des retrouvailles, pas le plus approprié. Nymeria les suivit lorsque Rhaegar voulait parler seul à seul avec Aegon, les écoutant d'une oreille distraite, faisant le mur pendant que les deux hommes discutaient. Oreille distraite car une autre personne arrivait, une présence qu'elle n'avait pas soupçonné. Une jeune femme brune était arrivée, bébé dans les bras. Son coeur fit un bond et ce pour de multiple raisons. Des conversations passées qui l'avait remuée, mais aussi le souvenir de ce qu'elle avait du laisser - ce qu'ils avaient du laisser - à la Couronne, mais aussi le fait qu'elle aussi était susceptible de se retrouver dans cet état, en effet si l'aspic n'avait rien dis jusqu'ici, elle aussi se trouvait être ... enceinte. Cela se voyait à peine, fallait-il vraiment la regarder pour que cela se remarque. Sa crainte était que, comme Daenerys, elle se retrouve à un endroit et que Rhaegar ne puisse un jour voir son nouvel enfant. Mais elle dut vite se changer les idées car ça n'était ni le lieu ni le moment pour ce genre de pensées. Elle ne put hélas poursuivre son inspection : on venait les importuner, mais cela avait au moins le don de lui changer les idées. Elle interceptait le mestre avant qu'il ne parle au roi et au prince, c'est d'une voix douce et posée qu'elle parlait à cet homme.
Certains la voyait comme la réplique même d'Oberyn, d'autres comme Doran. D'autres encore comme un mauvais cocktail des deux hommes. Celui-ci lui révélait donc l'audience demandée par Elbert Arryn sans trop tarder. Elle le renvoyait donc à ses occupations, le remerciant tout de même. Du regard elle ne pouvait s'empêcher de chercher le bébé qu'elle avait vu, intriguée. Voilà longtemps qu'elle n'avait pas vu de bébés. C'était presque un signe. Une vie prise pour une naissance. A qui était cette petite chose ?
Elle aurait aimé prendre la main de son roi, comme elle avait tant l'habitude de le faire à Vivesaigue, elle s'était grandement accoutumée à ces petites choses qu'ils avaient pour habitude de faire. Mais en public, à un événement pareil, elle s'efforçait d'avoir de la retenue : et c'était dur, vraiment dur. Elle avait déjà du s'y faire lorsqu'ils avaient commencés cette relation il y a quelque lunes de cela, mais aujourd'hui tout le monde le savait. Et pourtant, elle devait encore prendre sur elle. Sa main se posait néanmoins sur le bras droit de Rhaegar, lui révélant donc la décision d'Elbert et de son entrevue. Il était évident qu'elle les rejoindrait, lui, Aegon et Elbert.
Elle regardait à nouveau à gauche, à droite. Les visages et les noms lui étaient inconnus. On s'agitait, on parlait, on était en deuil. Elle faisait souvent en sorte d'avoir un pas d'avance sur Rhaegar et ce jusqu'à aller à cette fameuse salle. Elle y voyait un oisillon qu'elle avait pris plaisir à mordre il y a quelque lunes de ça, Talya Baelish. C'était peu étonnant, à vrai dire, de voir la demoiselle ici puisqu'Aegon s'y trouvait. L'aspic avait presque - un gros presque - l'impression de se voir dans la situation de Talya. Fort heureusement les dorniennes ne s'inquiétaient pas des même choses que les autres demoiselles de Westeros. Mais toute deux ne semblaient pas vouloir en démordre, toute deux semblaient vouloir rester avec les Targaryen, même dans ce Val morne et triste, dans ce Val endeuillé.
L'aspic regardait longuement Elbert Arryn. De haut en bas, de bas en haut. Tout comme elle regardait autour d'eux. "Ca n'est pas le lieu ni le moment Nymeria, pourquoi tendrait-il un piège". Parce que ça n'était justement pas le moment auquel tout le monde s'attendrait ? Hm...
Etrange moment pour des retrouvailles, pas le plus approprié. Nymeria les suivit lorsque Rhaegar voulait parler seul à seul avec Aegon, les écoutant d'une oreille distraite, faisant le mur pendant que les deux hommes discutaient. Oreille distraite car une autre personne arrivait, une présence qu'elle n'avait pas soupçonné. Une jeune femme brune était arrivée, bébé dans les bras. Son coeur fit un bond et ce pour de multiple raisons. Des conversations passées qui l'avait remuée, mais aussi le souvenir de ce qu'elle avait du laisser - ce qu'ils avaient du laisser - à la Couronne, mais aussi le fait qu'elle aussi était susceptible de se retrouver dans cet état, en effet si l'aspic n'avait rien dis jusqu'ici, elle aussi se trouvait être ... enceinte. Cela se voyait à peine, fallait-il vraiment la regarder pour que cela se remarque. Sa crainte était que, comme Daenerys, elle se retrouve à un endroit et que Rhaegar ne puisse un jour voir son nouvel enfant. Mais elle dut vite se changer les idées car ça n'était ni le lieu ni le moment pour ce genre de pensées. Elle ne put hélas poursuivre son inspection : on venait les importuner, mais cela avait au moins le don de lui changer les idées. Elle interceptait le mestre avant qu'il ne parle au roi et au prince, c'est d'une voix douce et posée qu'elle parlait à cet homme.
« Je suis sûre que vous pouvez me raconter vos petits secrets mon ami. Dites-moi ce qui vous tracasse avant d'importuner le roi Rhaegar et son fils lors de retrouvailles. »
Certains la voyait comme la réplique même d'Oberyn, d'autres comme Doran. D'autres encore comme un mauvais cocktail des deux hommes. Celui-ci lui révélait donc l'audience demandée par Elbert Arryn sans trop tarder. Elle le renvoyait donc à ses occupations, le remerciant tout de même. Du regard elle ne pouvait s'empêcher de chercher le bébé qu'elle avait vu, intriguée. Voilà longtemps qu'elle n'avait pas vu de bébés. C'était presque un signe. Une vie prise pour une naissance. A qui était cette petite chose ?
Elle aurait aimé prendre la main de son roi, comme elle avait tant l'habitude de le faire à Vivesaigue, elle s'était grandement accoutumée à ces petites choses qu'ils avaient pour habitude de faire. Mais en public, à un événement pareil, elle s'efforçait d'avoir de la retenue : et c'était dur, vraiment dur. Elle avait déjà du s'y faire lorsqu'ils avaient commencés cette relation il y a quelque lunes de cela, mais aujourd'hui tout le monde le savait. Et pourtant, elle devait encore prendre sur elle. Sa main se posait néanmoins sur le bras droit de Rhaegar, lui révélant donc la décision d'Elbert et de son entrevue. Il était évident qu'elle les rejoindrait, lui, Aegon et Elbert.
Elle regardait à nouveau à gauche, à droite. Les visages et les noms lui étaient inconnus. On s'agitait, on parlait, on était en deuil. Elle faisait souvent en sorte d'avoir un pas d'avance sur Rhaegar et ce jusqu'à aller à cette fameuse salle. Elle y voyait un oisillon qu'elle avait pris plaisir à mordre il y a quelque lunes de ça, Talya Baelish. C'était peu étonnant, à vrai dire, de voir la demoiselle ici puisqu'Aegon s'y trouvait. L'aspic avait presque - un gros presque - l'impression de se voir dans la situation de Talya. Fort heureusement les dorniennes ne s'inquiétaient pas des même choses que les autres demoiselles de Westeros. Mais toute deux ne semblaient pas vouloir en démordre, toute deux semblaient vouloir rester avec les Targaryen, même dans ce Val morne et triste, dans ce Val endeuillé.
L'aspic regardait longuement Elbert Arryn. De haut en bas, de bas en haut. Tout comme elle regardait autour d'eux. "Ca n'est pas le lieu ni le moment Nymeria, pourquoi tendrait-il un piège". Parce que ça n'était justement pas le moment auquel tout le monde s'attendrait ? Hm...
Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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