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Event 2 ♦ L'Envol du Faucon
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Je ne comptais pas laisser Elbert et la maisonnée. Je resterais auprès de mon cousin, que cela soit pour lui tenir simplement compagnie ou même discuter avec lui, histoire de lui changer les idées et même l'apaiser. Quitte à laisser de côté les invités. D'ailleurs, je vit que mon frère, Andar était là. Cela m'aurait étonner qu'il ne vienne pas. Il n'était pas du genre à faire mauvaise imprévision, quand il s'agissait d'événement public. Et puis Elbert était aussi son cousin. Il y avait aussi ma tante Delenna auprès de nous. Je ne l'avais pas vu depuis le mariage. C'était un peu une seconde maman pour moi, attentionnée et envers qui je pouvais demander n'importe quel conseil. Une Royce une vraie cela il y avait pas de doute.
Pas comme celle qui accompagnait mon frère. Je n'avais jamais eu occasion d'avoir un tête à tête avec ce qui va être ma futur belle-sœur. Mais sa froideur et sa tendance à prendre les miens pour des personnes intéressements, faisait que je la détestait déjà. Elle n'était pas une Royce en en serait jamais une. C'était un fait. Elbert avait pas mal à faire aujourd'hui, accueillir les nobles qui venait présenter leurs respects et faire bonne figure. La vie de noble était plus fatigante qu'on pouvait le croire. Laissant Andar auprès de sa « bien-aimée » moi je reste auprès de ma tante.
En pleine discussion avec ma tante, Elbert nous coupe, en tendant un bébé. Euh . Quoi ? Un bébé, ici ? De qui ? Par réflexe de tends mes bras pour que mon cousin y dépose alors de jeune bambin. Dans les appartements d'Elbert. Silencieusement je pose mon regard sur le bébé et ses yeux violet. Un Targaryen ? Par tous les Dieux ! C'était celui de Daenerys ! C'était logique. Elle avait donc put mettre au monde son enfant. Elbert pouvait compter sur moi, j'allais prendre soin de son enfant. Je pose ensuite mon regard sur ma tante, elle connaît mieux les Eyries que moi, je la suivrait là où il faut aller.
-Suis-moi, me dit elle.
Je lui emboîte le pas. La suivant de prés, je vérifie régulièrement que le bébé va bien. Que d'être balader lui soit pas trop désagréable. Il semble bien pour le moment, il est éveiller mais de pleure pas. Ma tante me conduit alors aux appartement de son fils.
-Je vais faire préparer une chambres pour notre invité Ysilla, et prévenir une nourrice. Je te le confie.
-Vous inquiétez pas ma tante je vais en prendre soin.
© Méphi.
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Event 2
the night is dark and full of terrors.
L'envol du Faucon
Le recueillement n'en était en fait plus un avec la présence du roi déchu. Tout allait tourner vers la politique, comme il était souvent le cas, quand de nombreux seigneurs se trouvent sous le même toit. Mais ce qui énerva le plus Andar, ce fut le discours de Rheagar, et même si son visage froid était commun chez lui, une lueur sévère dans son regard prouvait qu'il était très mécontent des paroles du Targaryen. Il n'était sous doute pas le seul dans l'assemblée. Les épreuves du passé étaient sans doute moins mentionnées, mais pas oublier, surtout pas par de la part du Royce, car comme la devise de sa famille, il se souvient. Se trouvant auprès de Lady Grafton, il lui demanda d'un ton neutre ce qu'elle avait pensé du discours du roi envers Jon Arryn.
« Le début était très bien. Il a fait un bel hommage. Mais si j'avais été à la place de notre souverain je m'en serais arrêté là. L'heure est au deuil et à rien d'autre. »
L'arrivée d'Aegon Targaryen le surprit beaucoup moins que la présence du père. Il avait entendu la rumeur que le jeune prince se baladait dans le Val, même s'il ne l'avait encore pas croisé à ce jour. Partant dans sa réflexion de la présence de la famille royale aux Eyries, il répondit après quelques instants :
- Je partage votre avis.
C'était déjà un bon point qu'ils semblaient d'accord sur la situation. Il s'autorisa à un sourire en disant ses mots, mais cela ne dura qu'un fragment de seconde, pouvant paraître comme une illusion. Il y avait tellement de choses qui se passaient autour d'eux. Les deux têtes royales semblaient vouloir s'isoler pour échanger, tandis qu'Elbert, la personne à qui il n'avait pas encore eu le temps de lui souhaiter ses plus sincères regrets pour la mort de Jon, vint lui glisser quelques mots en toute discrétion :
«Je vais convoquer le roi dans la salle d'audience. Te tiendras tu à mes côtés cousinet ? J'y compte bien.»
Andar lui lança un regard et posa une main sur son épaule, pour le réconforter des épreuves traversées et celle à venir. Comme il lui avait dit il y a quelques semaines, il était prêt à l'épauler, car c'était bien à cela que servait la famille.
- Je serais là.
Devoir retrouver le roi dans la salle d'audience n'était pas une partie de plaisir, mais il ne laisserait pas son cousin, seul, face au Targaryen. Le Royce savait qu'il devrait mettre de côté son ressentiment envers le Roi déchu, mais après tout, il était venu de lui-même dans le Val, il devait bien se douter que pour certains, il ne serait pas le bienvenu.
Devoir laisser Lady Grafton était surement ce qui le gênait le plus, mais son devoir devait passer avant que de rester en compagnie de sa fiancée.
- Veuillez m'excuser de vous laisser. L'heure du deuil est finie, à présent, il est le temps de la politique. Je suis certain que vous trouverez de quoi vous occupez.
Oui, il n'en doutait point. Étant native de Val, elle connaissait certainement certains convives. Il aurait aussi très bien pu la présenter à sa soeur, mais une scène s'offrait à ses yeux. Elbert s'était approché d'elle et de sa tante pour leur confier un bébé. Intrigué, il arriva auprès de son cousin et eut juste le temps d'entendre qu'il fallait préparer une chambre pour Lady Holt. Andar observa la jeune femme, ne l'avait-il pas déjà vu auprès de la princesse Rheanys lors du mariage ?
Beaucoup de points devaient être éclaircis, mais pour le moment, il suivait simplement son cousin dans la salle d'audience en silence. Ce fut avec grand étonnement qu'il y découvrit TalyaBaelish, une dame qu'il avait bien connue dans sa jeunesse et qui était à présent une magnifique femme.
“Il me semble qu’une Baelish ne sera pas de trop en ces instants funestes, mon ami. Le Val n’est pas aussi endeuillé que l’on tente de le faire croire, n’est-il pas ?”
Oui, c'était certain, elle avait bien changé. Une vraie Baelish, il fallait dire, elle n'avait pas froid aux yeux. Laissant tout d'abord Elbert réagir, il s'approcha finalement de Talya :
- Lady Baelish, je suis content de vous revoir.
Son visage parut moins glaciale qu'à l'habitude, mais il ne fallut que l'entrée de Rheagar et la Dornienne pour le voir redevenir à la normale. Autant, Andar pouvait comprendre la présence deTalya vu qu'elle faisait partie d'une des familles du Val et qu'il avait toujours apprécié la jeune femme, autant, il visualisait mal ce qu'une Dornienne faisait auprès du Roi déchu. Elle agissait telle une protectrice, une garde, il ne jugeait pas les femmes qui se voulaient soldat, après tout, il avait élevé une jeune femme du clan des montagnes, qui était sans aucun doute, une grande guerrière, mais il y avait quelque chose de différent chez la Dornienne. Il ne fallut pas longtemps pour qu'il comprenne que c'était elle, elle, la maîtresse du roi. Sérieusement, ce Roi avait nommé sa propre maîtresse, commandant de la garde royale, qu'est-ce qui clochait chez lui ?!
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Aemon était dans de bonne main et le Arryn envoya un délicieux sourire à sa mère et sa cousine avant de se concentrer sur ce qui se passait autour de lui. Elbert n'eut pas le temps de rejoindre la salle d'audience qu'une femme s'était à nouveau présentée à lui. Elle prétendit être une Manderly. Cette maison était l'une des plus influentes et puissantes du Nord. En théorie, ils étaient fidèles aux Stark. Voilà que le destin lui amenait à nouveau une pièce en plus dans son jeu de Cyvosse. Le jeune Faucon s'adressa alors à la lady du nord sur un ton calme et posé.
«Dame Manderly, je suis ravi de voir une Lady du Nord venir rendre hommage à feu mon grand oncle. Jon vouait une affection profonde à votre Lord Suzerain. Accepteriez vous de me suivre dans la salle d'audience ? Je suis sûr que mes invités de marque serait ravit d'avoir des nouvelles du Nord. »
Pour tout dire, les nouvelles seules n'intéressaient pas le Faucon de Lumière. Ce qu'il voulait, c'était compter sur une oreille et des lèvres fiables pour transmettre un message au Nord et obtenir le soutien de la maison Stark et de ses vassaux, ceux qui ne tourneraient pas le dos au Loup-Garou pour aller servir un traître de dragon. La culture aurait préféré voir ses tâches confiées à un homme mais une femme pouvait faire l'affaire plus efficacement. On se douterait moins qu'elle possédait au sein de son esprit des messages importants. Espérant que les dames Holt et Manderly le suive, Elbert se mit en route, bien vite rejoint par son cousin Andar. Le Royce demeurait égal à lui même et toujours fidèle à la cause du Val. Une belle petite troupe qui allait se réunir dans la salle d'audience. De base le Seigneur des lieux aurait préféré être en plus petit comité mais comme l'occasion de faire une pierre deux coups se présentait, il n'allait pas cracher dessus mais plutôt la saisir à pleine main. Lorsqu'il pénétra dans la pièce, les tables venaient d'être installées ainsi que des chaises. Victuailles, vin de Goëville, pain et sel se trouvaient posés sur les tables, attendant d'être consommés par les invités. Lorsqu'il entendit une voix familière, Elbert haussa un sourcils avant de répondre à la Baelish. Les gardes l'avaient laissée rentrer sans son autorisation. Une petite discussion avec ces hommes trop laxistes devraient avoir lieu mais elle n'était pas pour tout de suite.
«Lady Baelish ! Je suis étonné de vous croiser en ce lieu. Puisque vous êtes là, autant que vous restiez parmi nous. Prenez un siège, buvez et mangez si le cœur vous en dit.»
Elbert se posa tranquillement sur le trône de Barral, ses doigts tapotant les accoudoirs et attendant que tout le petit monde prenne place. S'il ne se trompait pas, serait présent Lady Holt, Manderly et Baelish, le Prince Aegon, le Roi Rhaegar et sa dame de compagnie guerrière dornienne ainsi qu'Andar pour l'épauler dans la lourde tâche de recevoir tout ce petit monde. Celle avec qui il avait passé du temps lors de la fête donnée en l'honneur du mariage de Rhaenys et Rowen Hightower. Le Faucon s'éclaircit la gorge avant de prendre la parole sur un ton audible par toutes les personnes entrant dans la pièce ou déjà présentes.
«Bien, bien bien. Je pense que nous allons bientôt pouvoir commencer. Prenez tous place. Rompez le pain et le sel, buvez et manger comme si vous vous trouviez dans votre propre demeure. Vous bénéficier à ce jour de la protection des Eyriés.»
«Dame Manderly, je suis ravi de voir une Lady du Nord venir rendre hommage à feu mon grand oncle. Jon vouait une affection profonde à votre Lord Suzerain. Accepteriez vous de me suivre dans la salle d'audience ? Je suis sûr que mes invités de marque serait ravit d'avoir des nouvelles du Nord. »
Pour tout dire, les nouvelles seules n'intéressaient pas le Faucon de Lumière. Ce qu'il voulait, c'était compter sur une oreille et des lèvres fiables pour transmettre un message au Nord et obtenir le soutien de la maison Stark et de ses vassaux, ceux qui ne tourneraient pas le dos au Loup-Garou pour aller servir un traître de dragon. La culture aurait préféré voir ses tâches confiées à un homme mais une femme pouvait faire l'affaire plus efficacement. On se douterait moins qu'elle possédait au sein de son esprit des messages importants. Espérant que les dames Holt et Manderly le suive, Elbert se mit en route, bien vite rejoint par son cousin Andar. Le Royce demeurait égal à lui même et toujours fidèle à la cause du Val. Une belle petite troupe qui allait se réunir dans la salle d'audience. De base le Seigneur des lieux aurait préféré être en plus petit comité mais comme l'occasion de faire une pierre deux coups se présentait, il n'allait pas cracher dessus mais plutôt la saisir à pleine main. Lorsqu'il pénétra dans la pièce, les tables venaient d'être installées ainsi que des chaises. Victuailles, vin de Goëville, pain et sel se trouvaient posés sur les tables, attendant d'être consommés par les invités. Lorsqu'il entendit une voix familière, Elbert haussa un sourcils avant de répondre à la Baelish. Les gardes l'avaient laissée rentrer sans son autorisation. Une petite discussion avec ces hommes trop laxistes devraient avoir lieu mais elle n'était pas pour tout de suite.
«Lady Baelish ! Je suis étonné de vous croiser en ce lieu. Puisque vous êtes là, autant que vous restiez parmi nous. Prenez un siège, buvez et mangez si le cœur vous en dit.»
Elbert se posa tranquillement sur le trône de Barral, ses doigts tapotant les accoudoirs et attendant que tout le petit monde prenne place. S'il ne se trompait pas, serait présent Lady Holt, Manderly et Baelish, le Prince Aegon, le Roi Rhaegar et sa dame de compagnie guerrière dornienne ainsi qu'Andar pour l'épauler dans la lourde tâche de recevoir tout ce petit monde. Celle avec qui il avait passé du temps lors de la fête donnée en l'honneur du mariage de Rhaenys et Rowen Hightower. Le Faucon s'éclaircit la gorge avant de prendre la parole sur un ton audible par toutes les personnes entrant dans la pièce ou déjà présentes.
«Bien, bien bien. Je pense que nous allons bientôt pouvoir commencer. Prenez tous place. Rompez le pain et le sel, buvez et manger comme si vous vous trouviez dans votre propre demeure. Vous bénéficier à ce jour de la protection des Eyriés.»
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Whyatt avait beau baigné dans la satisfaction du devoir accompli lorsqu’elle tendit le petit garçon à Elbert Arryn, elle se senti comme amputée d’une partie d’elle-même quand l’enfant lui fut enlevé et confié à sa famille. Il disparut bien vite de son champ de vision pour trouver un lit plus agréable que le panier qu’elle avait eu pour lui lors du voyage et une nourrice qui saurait très surement lui donner autre chose que du lait de chèvre. La jeune fille ne pouvait même pas imaginer la douleur de Daenerys alors que son fils lui avait été retiré sitôt né et qu’elle devait continuer à vivre sous le joug de son frère sans savoir où son bébé était, s’il se trouvait en sécurité et en bonne santé. La brunette ne pourrait même pas lui faire parvenir l’information sous peine de provoqué la colère de Viserys et un sérieux problème pour les femmes qui l’avaient aidé à s’évader du Donjon Rouge. Elle fut cependant rassurée de savoir qu’on allait l’accueillir comme il se devait au château mais son estomac se contracta alors que lord Arryn souhaitait s’entretenir plus amplement avec elle. Il ne s’agissait d’aucune once de culpabilité mais plutôt de sa timidité et du poids qui reposait toujours sur ses épaules. Elle avait fait un long voyage durant lequel elle avait eu le temps de s’attacher au petit Aemon. Whyatt aurait souhaité resté plus longtemps avec lui et prendre le temps de se remettre du trajet parcouru avant d’être mise en avant.
Toutefois elle comprenait que la situation exigeait une réactivité certaine. Le Val vivait un deuil qui le poserait peut-être en position de faiblesse par rapport à la couronne et le chagrin pouvait mener à bien des déconvenues. Elle suivi donc sans question Elbert à la salle d’audience en le regardant ouvrir la lettre remise par sa femme. Cette dernière y expliquait sa confiance et surtout celle de Rhaenys en Whyatt pour lui apporter leur fils afin qu’il soit en sécurité avec son père. La précipitation avait empêcher la sœur du roi de faire plus long et plus débordant de sentiment. entrant dans la salle surplomber par le trône de barral, la Nordienne serra dans sa main le pendentif offert par sa précieuse princesse en forme d’arbre sacré et remarqua alors la présence d’illustre Targaryen ayant probablement eux aussi chercher refuge aux Eyriés. Des tables avaient été dressé ainsi que de quoi se nourrir et surtout d’offrir le rituel de protection pour les invités. Elbert leur servit également la formule rituel et la jeune fille prit place pour avaler un morceau de pain beurré et salé et prendre une rasade de vin. Elle qui n’avait jamais quitté son Nord natale pendant des années, se voyait dernièrement en véritable vagabonde et cela avait le mérite de lui ouvrir l’appétit. Elle en profita pour regarder les divers visages présents dans la salle. Reconnaissant un homme sans se souvenir d’où elle l’avait croisé et une Dorniène qu’elle avait aperçu au mariage de Rhany.
Sagement assise la jeune femme reporta son attention sur lord Arryn qui présidait donc la séance. Il devait avoir tellement de chose en tête à cet instant qu’elle eut envie de lui être utile sans savoir comme parvenir à cette fin. La seule chose qu’elle pouvait faire et Whyatt attendait d’y être invité pour le faire, c’était d’expliquer la situation à Port-Réal. Amener l’enfant saint et sauf n’était pas son unique mission. La plus importante des deux certes mais rapporter ce que Viserys avait faire de la capital et surtout aux deux princesses importait tout de même au moins autant. La brunette espérait que depuis le temps qu’elle les avait quittés leur intégrité était toujours intacte qu’aucune ne souffrait trop physiquement car moralement c’était certain. Durant les trois semaines de son voyage, Whyatt avait prié tous les soirs pour les deux femmes aux griffes de l’usurpateur, pour que les Dieux leur viennent en aide, pour qu’elle-même parvienne dans le Val afin d’être digne de leur confiance, pour que des jours meilleurs se présentent dans l’avenir. Les mots qu’elle prononcerait pourraient être décisif pour l’avenir du royaume et cela faisait monter un trac incroyable en elle. Jamais Whyatt n’avait été aussi importante, jamais on avait compté sur elle à ce point et craignait de faire le moindre faux pas. Surtout en présence du roi. Elle reprit une coupe de vin pour se donner du courage même si l’alcool lui brûla la gorge et attendit patiemment qu’on lui demande d’intervenir.
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Event 2
THE NIGHT IS DARK AND FULL OF TERRORS.
L'ENVOL DU FAUCON
Année 299, 5e lune, 2e semaine
Elbert Arryn accueillit Wynafryd très poliment, lui faisant part de son plaisir de voir une représentante du Nord se déplacer pour saluer la vie qu'avait menée Jon Arryn. La jeune héritière le salua d'un sourire et en faisant une légère courbette. Elle ne garda pas son sourire trop longtemps, sachant que l'occasion ne s'y prêtait pas, il ne fallait pas oublier que ça n'était pas un rassemblement quelconque mais une veille funéraire. Le nouveau gardien du Val finit par lui proposer de le suivre lui et un petit groupe restreint, afin de prendre des nouvelles du Nord. « Avec plaisir. » répondit-elle sobrement. Au fond, Wynafryd était soulagée, elle se sentait tout sauf tranquille quand des cadavres se trouvaient à proximité. Elle savait que cela ne dérangeait pas beaucoup de personne, mais elle se retrouvait systématiquement avec la chaire de poule et les histoires sombres que son grand-père lui racontait lui revenaient en mémoire et elle n'était pas rassurée. Et puis il y avait l'odeur, malgré les parfums et les embaumements qui venait pour titiller les narines et qui lui retournait le cœur.
Elbert et Wynafryd ne se connaissaient pas vraiment, alors elle se doutait qu'il n'attendait pas d'elle qu'elle parle en nom du Nord entier ou qu'elle leur apporte des solutions sur un plateau d'argent, mais il la considérait telle qu'elle voulait qu'on la voit : comme une émissaire, digne de confiance et capable de relayer les nouvelles. Et c'est ainsi que Wynafryd continuerait de se comporter, discrètement, les oreilles bien ouvertes et l'esprit vif. Elle ne parlerait que si on la questionnait directement ou seulement si c'était nécessaire et qu'elle pouvait aborder le sujet avec subtilité. Elle n'était pas le genre à clamer haut et fort des opinions, avec le poing sur la table. Son grand-père avait tout fait pour qu'elle conserve une attitude féline, l'important était de toujours pouvoir retomber sur ses pattes. Encore plus avec les événements récents et sa jeune sœur aux mains des Lannister. Elle suivit donc le mouvement et ils pénétrèrent dans une petite pièce qui visiblement n'attendaient plus qu'eux. Elbert les invita à prendre place autour de lui et à rompre le pain et le sel, afin de témoigner de son gage de protection. On ne pouvait pas vraiment dire que dans ce contexte la jeune sirène avait faim, mais comme la coutume l'exigeait, elle mangea une petite bouchée de ce qui lui était offert. Elle s'installa à côté de la jeune femme qui avait ramené le bébé. Elle trouvait la trouvait bien moins impressionnante que Rhaegar et pourtant pas moins intéressante. Elle attendait à présent qu'Elbert ou le Roi rentre dans le vif du sujet.
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Assis sur le trône de barral, qui devait sans aucun doute être plus confortable que son homologue de Fer, Elbert contemplait la petite assemblée qui se tenait devant lui. Que du beau monde. A dire vrai, il aurait préféré que la Holt et la Manderly soit des hommes, non pas par sexisme mais pour une simple raison. Les évaluations militaires et stratégiques étaient bien plus souvent enseignée aux hommes qu'aux femmes. Si les sept accordaient cependant cette opportunité, qu'elle provenait d'une femme ou d'un homme importait peu au final. S'éclaircissant la gorge, le Faucon se mit à parler.
«Bienvenue à vous tous en ce lieux. Pour ceux qui ne l'aurait pas encore remarquer nous recevons aujourd'hui la visite de deux invités de prestige. Le Roi des Andals, des Rhoynars et des Premiers Hommes, Rhaegar de la maison Targaryen. Je le nomme par son titre car pour moi, Lord Arryn, ce titre est toujours en vigueur. L'usurpateur qui occupe actuellement le trône ne règne à mes yeux que sur la fourberie et la traîtrise. Notre deuxième invité de marque, n'est autre que son fils, le Prince Aegon de la maison Targaryen. Que ceux qui souhaite s'opposer à mes paroles le fassent maintenant ou se taisent à jamais. Je vais donc continuer la présentation. Voici Lady Whyatt de la maison Holt, Lady Wynafryd de la maison Manderly. Là bas se trouve Lady Talya de la maison Baelish et à mes côtés, je vous présente Lord Andar de la maison Royce, Seigneur de Roche-aux-Runes.»
Maintenant que les présentations de rigueur avaient été faites, il était l'heure de passer au vif du sujet. Chacun aurait droit à la parole mais pour l'heure c'était à Elbert d'expliquer le pourquoi de la présence de deux nordiennes à cette réunion. Le fait que ces deux femmes se retrouvent dans une telle assemblée pouvait en laisser plus d'un perplexe.
«Je tenais tout d'abord à m'excuser pour mes propos dures et tranchants de toute à l'heure, votre Grâce. Je viens de me retrouver à la tête du Val et je ne peux encore affirmer que tous mes vassaux me resteront fidèles ni savoir si tous se rangeront à vos côtés plutôt que du côté de l'usurpateur. Sachez cependant que vous êtes tous ici mes invités et sous ma protection. Lady Holt a fait un long périple de la capitale pour assurer la survie et le retour au nid de mon fils, Aemon de la maison Arryn respectivement neveu du Roi Rhaegar et cousin du Prince Aegon. Je compte sur vous Lady Holt pour nous narrer la situation à Port-Réal lors de votre départ et nous décrire les conditions de détention de la Princesse Rhaenys ainsi que celles de mon épouse.»
Le Lord protecteur du Val marqua une courte pause, le temps que chacun puisse emmagasiner les informations. L'heure n'était pas encore venu à les inviter tous à parler. Il lui restait à clarifier la situation de la dame de la maison Manderly, vassale de la maison Stark, Suzeraine du Nord.
«Lady Wynafryd, ici présente est une membre d'une maison prestigieuse du Nord et fidèle à la maison Stark. J'espère qu'elle pourra à son tour nous faire un compte-rendu sur la situation du Nord et également nous indiquer vers quel roi se penchera le Seigneur de Winterfell et si le cas échéant, elle pourrait nous aider à lui transmettre un message. Comme vous l'avez remarquer, le climat n'est pour le moment pas propice à l'envoi de corbeau. Puisqu'à présent, la situation semble claire pour la plupart d'entre nous, je l'espère. J'invite chacun à s'exprimer sur la situation.»
«Bienvenue à vous tous en ce lieux. Pour ceux qui ne l'aurait pas encore remarquer nous recevons aujourd'hui la visite de deux invités de prestige. Le Roi des Andals, des Rhoynars et des Premiers Hommes, Rhaegar de la maison Targaryen. Je le nomme par son titre car pour moi, Lord Arryn, ce titre est toujours en vigueur. L'usurpateur qui occupe actuellement le trône ne règne à mes yeux que sur la fourberie et la traîtrise. Notre deuxième invité de marque, n'est autre que son fils, le Prince Aegon de la maison Targaryen. Que ceux qui souhaite s'opposer à mes paroles le fassent maintenant ou se taisent à jamais. Je vais donc continuer la présentation. Voici Lady Whyatt de la maison Holt, Lady Wynafryd de la maison Manderly. Là bas se trouve Lady Talya de la maison Baelish et à mes côtés, je vous présente Lord Andar de la maison Royce, Seigneur de Roche-aux-Runes.»
Maintenant que les présentations de rigueur avaient été faites, il était l'heure de passer au vif du sujet. Chacun aurait droit à la parole mais pour l'heure c'était à Elbert d'expliquer le pourquoi de la présence de deux nordiennes à cette réunion. Le fait que ces deux femmes se retrouvent dans une telle assemblée pouvait en laisser plus d'un perplexe.
«Je tenais tout d'abord à m'excuser pour mes propos dures et tranchants de toute à l'heure, votre Grâce. Je viens de me retrouver à la tête du Val et je ne peux encore affirmer que tous mes vassaux me resteront fidèles ni savoir si tous se rangeront à vos côtés plutôt que du côté de l'usurpateur. Sachez cependant que vous êtes tous ici mes invités et sous ma protection. Lady Holt a fait un long périple de la capitale pour assurer la survie et le retour au nid de mon fils, Aemon de la maison Arryn respectivement neveu du Roi Rhaegar et cousin du Prince Aegon. Je compte sur vous Lady Holt pour nous narrer la situation à Port-Réal lors de votre départ et nous décrire les conditions de détention de la Princesse Rhaenys ainsi que celles de mon épouse.»
Le Lord protecteur du Val marqua une courte pause, le temps que chacun puisse emmagasiner les informations. L'heure n'était pas encore venu à les inviter tous à parler. Il lui restait à clarifier la situation de la dame de la maison Manderly, vassale de la maison Stark, Suzeraine du Nord.
«Lady Wynafryd, ici présente est une membre d'une maison prestigieuse du Nord et fidèle à la maison Stark. J'espère qu'elle pourra à son tour nous faire un compte-rendu sur la situation du Nord et également nous indiquer vers quel roi se penchera le Seigneur de Winterfell et si le cas échéant, elle pourrait nous aider à lui transmettre un message. Comme vous l'avez remarquer, le climat n'est pour le moment pas propice à l'envoi de corbeau. Puisqu'à présent, la situation semble claire pour la plupart d'entre nous, je l'espère. J'invite chacun à s'exprimer sur la situation.»
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Plus les événements se succédaient, plus Aegon sentait une sérieuse migraine commencer à lui monter à la tête. Où était-il arrivé par les sept enfers ? Il y avait forcément une erreur quelque part. C'était une sorte de mauvais rêve dont il allait se réveiller bientôt. Il y avait Rhaegar, toujours aussi froid et mesuré, toujours aussi calme... toujours sans le moindre signe d'attachement. Aegon dut craquer à ce moment là. Il avait crut mourir des dizaines de fois, il avait crut qu'il ne reverrait jamais son père. Et même maintenant qu'il l'avait retrouvé, maintenant qu'ils se savaient aussi en sécurité que possible dans cette situation, Aegon n'avait le droit qu'à quelques mots et serrage de main. Même après tout se qu'ils avaient traversé et qu'il ait crut son fils mort, cela semblait littéralement écorcher le fondement de Rhaegar de montrer son affection. Et ces quelques mots qui semblait si déconnecté de la réalité. Prévenir, oui, mais prévenir qui ? Quel place forte est aux mains de Rhaegar, laquelle est entre les mains de Viserys ? Comment savoir si on ne risque pas de contacter un traître ? Aegon était arrivé à Goëville sans même savoir si ce port était amical. Il avait supposé et espérer que la volonté farouche de Viserys de posséder sa jeune sœur l'amènerait à se mettre les Arryn à dos. Mais rien ne le lui affirmait. Goëville pouvait passer pour une manœuvre bien calculée, mais ce n'était guère plus qu'un coup de chance.
Et puis, voilà Nymeria. Bien sur, Aegon reconnaissait sa cousine. Cela faisait peut-être longtemps qu'il n'avait pas vu la jeune femme, mais pas assez pour l'oublier tout de même. En revanche, il faillit s'étrangler lorsque Rhaegar lui dit qu'elle était le nouveau Lord Commandant des Epées Blanches. Qu'était-il donc arrivé à Barristan Selmy ? Avait-il trahis ? Non, impossible. Barristan le Hardi avait voué sa vie toute entière à la Garde du Roi. Il était resté parfaitement fidèle à son poste et à son serment en plein cœur de la tourmente lors de la bataille des Degrés de Pierre. C'était lui qui avait mit fin aux Feunoyr dont Aegon portait aujourd'hui les couleurs. Barristan était resté également malgré toute la folie d'Aerys sans jamais faillir au serment qu'il avait prêté. Non, si Nymeria était devenu capitaine de la garde royale, c'était forcément que Barristan était mort en brave l'arme à la main. Aegon ne pouvait pas imaginer une quelconque autre possibilité. Même si dans son esprit commençait à germer une forme d'explication de la trahison massive des épées blanches. Il était tellement abasourdit qu'il remarqua à peine que Nymeria vint le prendre dans ses bras.
Et puis, il écouta la litanie de son père, mais il avait du mal à en saisir le fil directeur. Non seulement cette précaution qui les fit tourner vers le mur était assez ridicule parce que le fait d'être tourner ainsi, volontairement éloigné des autres pour ne pas être entendu et assez proche du mur tel qu'ils l'étaient tout les trois leur donnait assurément une allure de comploteur particulièrement suspecte. La logique que lui exposa Rhaegar était d'ailleurs quelque peu... tordue. Aegon avait du mal à y adhérer. Viserys était peut-être un enfoiré et un traître de la pire espèce, mais il était intelligent. Le fait qu'il ait réussi à s'emparer ainsi du trône et de nombreuses places fortes le montrait assez bien. Pourtant, Rhaegar semblait rester persuadé que son frère était trop volatil et idiot pour se méfier d'une armée d'hommes bien équipés et rompus au combat sous prétexte que Rhaegar lui même ne les mèneraient pas. Son père sous estimait Viserys. Il refaisait la même erreur que celle qui l'avait amenée à perdre le trône de fer. Et quant bien même Viserys était stupide, il était entouré de gens qui ne le serait assurément pas. Baelish, Varys, les Tyrell. Aucun doute qu'eux prendraient au sérieux la menace que pouvait représenter Aegon. Parce qu'il fallait vraiment être stupide pour penser qu'il ne représentait pas un danger. Il avait vaincu des Immaculés avec une milice paysanne. Aucun doute que certains se demandaient avec anxiété se dont le prince serait capable avec une armée rompue au combat.
Heureusement, il n'eut pas le temps de s'approfondir sur les détails précis de tout cela qu'on le fit entrer dans la salle du trône. Aegon en profita pour jeter un coup d’œil à son minuscule et en apparence si fragile nouveau cousin. Une fois installé, Elbert Arryn commença à faire un petit discourt et à les présenter. Bien sur, il n'y avait guère besoin de présentation pour Rhaegar et lui même, mais Aegon en profita pour noter qu'Elbert présentait son père comme le roi et que, chose étrange, il n'avait guère vu de réaction chez les valois et moins encore chez son père quant aux couleurs qu'il arborait. Puis le nouveau seigneur du val continua en nuançant des propos qu'il avait tenu et semblait presque préparer la justification d'une non entrée en guerre contre Viserys. Aegon grinça des dents en entendant cela. Que s'était-il dit pendant son absence ? Il espérait qu'il n'y avait pas eu de faux pas diplomatique. Lui et son père n'étaient pas ici en position d'exiger quoi que se soit. Ils étaient des demandeurs. Si les valois le désirait, il n'y avait aucun doute qu'ils seraient en mesure de les expulser ou d'éliminer l'armée qu'Aegon avait réussi à rassemblé. Elbert Arryn devait avoir une haine féroce envers Viserys. Mais cela ne valait pas pour tout le Val. Il fallait se montrer diplomate et se rendre aussi sympathique que possible à leurs yeux.
Essayant de prévoir une catastrophe à venir et avant qu'on ne puisse lui adresser des reproches, Aegon se leva et se posta face à l'imposant trône de barral sur lequel était assis son oncle, prenant la parole le premier.
« Sire mon oncle, je me dois déjà de commencer par présenter mes excuses. »
Ce n'était peut-être pas une très bonne façon de commencer, mais au moins on allait pas lui adresser un reproche facile. Et puis, passer un petit peu de pommade ne faisait jamais de mal en politique.
« Je m'excuse auprès de vous pour le débarquement de mes troupes et l'occupation de vos terres qu'ils font en dehors des murs de Goëville. Je ne savais pas où accoster de peur de tomber entre les griffes de mon oncle et Goëville me parut le port le plus amical de tout le détroit pour m’accueillir. Mais ceci étant, je profite de ce moment pour vous présenter à vous et une fois de plus aux Grafton mes excuses pour avoir ainsi amené des troupes sur vos terres sans votre autorisation. C'est là une bien piètre façon de remercier les héros du Val qui m'ont secourus lors du siège de Port-Réal et ont versé leur sang pour nous venir en aide. J'espère simplement qu'au vu des circonstances, vous comprendrez et ne m'en tiendrez pas rigueur. »
Alors qu'il parlait, Aegon avait un peu observé les visages des nobles du Val qui étaient présent. Difficile de trouver à lire sur celui de lord Royce, mais le jeune homme avait la certitude que s'ils voulaient que le Val les suivent, il allait falloir le convaincre lui aussi.
Et puis, voilà Nymeria. Bien sur, Aegon reconnaissait sa cousine. Cela faisait peut-être longtemps qu'il n'avait pas vu la jeune femme, mais pas assez pour l'oublier tout de même. En revanche, il faillit s'étrangler lorsque Rhaegar lui dit qu'elle était le nouveau Lord Commandant des Epées Blanches. Qu'était-il donc arrivé à Barristan Selmy ? Avait-il trahis ? Non, impossible. Barristan le Hardi avait voué sa vie toute entière à la Garde du Roi. Il était resté parfaitement fidèle à son poste et à son serment en plein cœur de la tourmente lors de la bataille des Degrés de Pierre. C'était lui qui avait mit fin aux Feunoyr dont Aegon portait aujourd'hui les couleurs. Barristan était resté également malgré toute la folie d'Aerys sans jamais faillir au serment qu'il avait prêté. Non, si Nymeria était devenu capitaine de la garde royale, c'était forcément que Barristan était mort en brave l'arme à la main. Aegon ne pouvait pas imaginer une quelconque autre possibilité. Même si dans son esprit commençait à germer une forme d'explication de la trahison massive des épées blanches. Il était tellement abasourdit qu'il remarqua à peine que Nymeria vint le prendre dans ses bras.
Et puis, il écouta la litanie de son père, mais il avait du mal à en saisir le fil directeur. Non seulement cette précaution qui les fit tourner vers le mur était assez ridicule parce que le fait d'être tourner ainsi, volontairement éloigné des autres pour ne pas être entendu et assez proche du mur tel qu'ils l'étaient tout les trois leur donnait assurément une allure de comploteur particulièrement suspecte. La logique que lui exposa Rhaegar était d'ailleurs quelque peu... tordue. Aegon avait du mal à y adhérer. Viserys était peut-être un enfoiré et un traître de la pire espèce, mais il était intelligent. Le fait qu'il ait réussi à s'emparer ainsi du trône et de nombreuses places fortes le montrait assez bien. Pourtant, Rhaegar semblait rester persuadé que son frère était trop volatil et idiot pour se méfier d'une armée d'hommes bien équipés et rompus au combat sous prétexte que Rhaegar lui même ne les mèneraient pas. Son père sous estimait Viserys. Il refaisait la même erreur que celle qui l'avait amenée à perdre le trône de fer. Et quant bien même Viserys était stupide, il était entouré de gens qui ne le serait assurément pas. Baelish, Varys, les Tyrell. Aucun doute qu'eux prendraient au sérieux la menace que pouvait représenter Aegon. Parce qu'il fallait vraiment être stupide pour penser qu'il ne représentait pas un danger. Il avait vaincu des Immaculés avec une milice paysanne. Aucun doute que certains se demandaient avec anxiété se dont le prince serait capable avec une armée rompue au combat.
Heureusement, il n'eut pas le temps de s'approfondir sur les détails précis de tout cela qu'on le fit entrer dans la salle du trône. Aegon en profita pour jeter un coup d’œil à son minuscule et en apparence si fragile nouveau cousin. Une fois installé, Elbert Arryn commença à faire un petit discourt et à les présenter. Bien sur, il n'y avait guère besoin de présentation pour Rhaegar et lui même, mais Aegon en profita pour noter qu'Elbert présentait son père comme le roi et que, chose étrange, il n'avait guère vu de réaction chez les valois et moins encore chez son père quant aux couleurs qu'il arborait. Puis le nouveau seigneur du val continua en nuançant des propos qu'il avait tenu et semblait presque préparer la justification d'une non entrée en guerre contre Viserys. Aegon grinça des dents en entendant cela. Que s'était-il dit pendant son absence ? Il espérait qu'il n'y avait pas eu de faux pas diplomatique. Lui et son père n'étaient pas ici en position d'exiger quoi que se soit. Ils étaient des demandeurs. Si les valois le désirait, il n'y avait aucun doute qu'ils seraient en mesure de les expulser ou d'éliminer l'armée qu'Aegon avait réussi à rassemblé. Elbert Arryn devait avoir une haine féroce envers Viserys. Mais cela ne valait pas pour tout le Val. Il fallait se montrer diplomate et se rendre aussi sympathique que possible à leurs yeux.
Essayant de prévoir une catastrophe à venir et avant qu'on ne puisse lui adresser des reproches, Aegon se leva et se posta face à l'imposant trône de barral sur lequel était assis son oncle, prenant la parole le premier.
« Sire mon oncle, je me dois déjà de commencer par présenter mes excuses. »
Ce n'était peut-être pas une très bonne façon de commencer, mais au moins on allait pas lui adresser un reproche facile. Et puis, passer un petit peu de pommade ne faisait jamais de mal en politique.
« Je m'excuse auprès de vous pour le débarquement de mes troupes et l'occupation de vos terres qu'ils font en dehors des murs de Goëville. Je ne savais pas où accoster de peur de tomber entre les griffes de mon oncle et Goëville me parut le port le plus amical de tout le détroit pour m’accueillir. Mais ceci étant, je profite de ce moment pour vous présenter à vous et une fois de plus aux Grafton mes excuses pour avoir ainsi amené des troupes sur vos terres sans votre autorisation. C'est là une bien piètre façon de remercier les héros du Val qui m'ont secourus lors du siège de Port-Réal et ont versé leur sang pour nous venir en aide. J'espère simplement qu'au vu des circonstances, vous comprendrez et ne m'en tiendrez pas rigueur. »
Alors qu'il parlait, Aegon avait un peu observé les visages des nobles du Val qui étaient présent. Difficile de trouver à lire sur celui de lord Royce, mais le jeune homme avait la certitude que s'ils voulaient que le Val les suivent, il allait falloir le convaincre lui aussi.
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L'Envol du Faucon.
Talya Baelish
Certes, son ego pu en prendre un coup, parce qu’elle se trouvait simplement être une tierce personne se trouvant “là-bas” comme l’eut si bien fait remarquer son ami de Cours, récemment promu au titre de suzerain de son royaume. Oh, n’y voyait pas là une remarque médisante de sa part, au contraire, l’Oiselle moqueuse était bien plus heureuse de le savoir à cette place-ci, il lui semblait être un homme bien plus prompt à l’adaptation que n’eut pu l’être le précédent Lord Arryn, peut-être était-ce simplement dû à sa jeunesse flagrante, ou alors simplement parce qu’il avait su lui prouver qu’il saurait endossé ce rôle avec brio. Ce qui pouvait lui plaire encore plus, c’était qu’il eut la politesse de la présenter à l’assemblée, malgré sa présence intrusive, elle qui s’était invitée sans l’avis commun. Talya possédait un nom - bien qu’insultant pour certaines oreilles valoises, contrairement à la Dornienne qui se trouvait à présent dépossédée du sien aux yeux des gens qui semblaient ne pas la connaître, ou peut-être ne pas la connaître autrement que comme ce qu’elle était : la rumeur ambulante du Roi Déchu, et plus encore sa catin. Oui, il pouvait bien l’avoir désignée commandante d’une quelconque garde, cela avait bien peu d’importance lorsqu’on connaissait l’épée qu’elle maniait le mieux.
La Baelish se surprit d’ailleurs à poser un regard sur le ventre de la demoiselle lorsque celle-ci vint à s’asseoir. Ce n’était qu’un infime détail. Pourtant, il lui semblait plus enflé que lors de leur dernière rencontre, mais la supposition eut été bien trop maigre pour pouvoir lui en faire la remarque. Quoi que, mauvaise comme eut pu l’être la Vipère à l’égard de l’Oiselle, rien ne la retenait ici-même de lui rendre la gifle qu’elle lui avait offerte la fois précédente. Mais verbalement évidemment puisque là était l’arme de sa maisonnée. Qui allait l’empêcher ? Personne. Bien au contraire, puisqu’ici était son terrain conquis, sa lande natale et non la sienne.
Elle en était convaincue, plus encore aujourd’hui qu’hier : le Val était au Valois, et ce depuis toujours et pour toujours. Les étrangers n’y étaient accueillis que par sympathie et non par obligation. Et nombreux furent les intrus insoupçonnés de cette réunion.
L’Oiselle eut alors un sourire doux et presque aimant pour Andar, que les années avaient changé en homme plus qu'accomplis, bien qu’il la surplomberait toujours de par son âge avancé. Elle n’eut eu le temps de saluer avant de prendre place, mais elle le fit par cette simple oeillade qui voulait tout dire sans un seul mot. Le voilà alors aux côtés du suzerain, et elle ne put que se réjouir de savoir Elbert Arryn entouré de tant de sagesse. Son regard vint alors se poser sur les deux jeunes femmes, venues du nord, leur offrant une mimique aimable. Quel plaisir de recevoir tant de gens bien intentionnés en ces lieux, plus encore des femmes de courages. Bien qu’elle n’eût jamais douté que le Nord en soit peuplé de part et d’autre.
Tout ce joyeux petit monde alors bien installé, la demoiselle portait son regard sur les deux Dragons, silencieusement. Dur de penser que l’un fut le père de l’autre tant ils agissaient comme deux étrangers. Mais n’était-ce pas simplement l’éducation royale qui voulait cela ? Tour à tour, elle écoutait alors leurs discours respectifs qui vinrent à se succéder avec simplicité. Dès lors, elle eut compris que le Roi Déchu ne faisait que parfaitement bien porté ce sobriquet qu’elle gageait jusqu’alors médisant.
Si Talya estimait son amant, tout en ne validant pas toujours ses choix, il en était tout autrement pour son père. Elle n’eut pu que le trouver sot, lent voire quelque peu pataud à cet instant. De plus, elle n’entendait jamais de chants bien doux à son égard, aussi rares eurent-ils été depuis son arrivé, et il ne lui apportait que de nombreuses confirmations quant à ses quelques inquiétudes. Le second roi se laissait mourir et personne ne semblait s’en enquérir, peut-être était-ce stratégique, ou peut-être la populace agissait-elle par respect. Qui eut pu le savoir ?
Elle eut alors un regard pour Aegon, curieuse qu’on ne lui ai pas encore faire de remarque quant à ses nouvelles bannières. Il lui semblait pourtant que le dragon qu’il arborait n’avait plus rien à voir avec celui des Targaryen. D’un soupir dissimulé, elle vint à se demander si tout le monde ignorait encore que cette guerre allait se composer non pas de deux rois, mais bien de trois.
Bientôt, le Prince Aegon irait marcher en son propre nom, bien plus qu’en celui de son père Rhaegar Targaryen, roi déchu de la dynastie, Talya ne pouvait douter d’être la seule à l’avoir déjà compris. Une grimace fendit alors son visage aux paroles de ce roi qui se disait légitime tout en ne l’étant plus, le fusillant du regard comme si elle voulait étouffer son souffle de cette simple oeillade. Voilà qu’il prenait le Val pour une terre monnayable et cupide. Il fallait être idiot pour oser penser cela de ce royaume qui brillait souvent par sa neutralité. Sa coupe vint à se poser sur la table, dans un bruit sourd, mais étouffé bien heureusement par l’assemblée. Ses yeux meurtris par la haine à l’égard du dragon tricéphale vinrent à s’apaiser dans ceux d’Andar, à qui elle lançait moult signaux, gageant d’avoir à s’entretenir avec ce dernier plus tard.
Rien ne la retenait plus à cette réunion que la curiosité des événements à venir. Et bien que les mots furent nombreux dans son esprit, elle préféra les retenir encore quelques instants.
La Baelish se surprit d’ailleurs à poser un regard sur le ventre de la demoiselle lorsque celle-ci vint à s’asseoir. Ce n’était qu’un infime détail. Pourtant, il lui semblait plus enflé que lors de leur dernière rencontre, mais la supposition eut été bien trop maigre pour pouvoir lui en faire la remarque. Quoi que, mauvaise comme eut pu l’être la Vipère à l’égard de l’Oiselle, rien ne la retenait ici-même de lui rendre la gifle qu’elle lui avait offerte la fois précédente. Mais verbalement évidemment puisque là était l’arme de sa maisonnée. Qui allait l’empêcher ? Personne. Bien au contraire, puisqu’ici était son terrain conquis, sa lande natale et non la sienne.
Elle en était convaincue, plus encore aujourd’hui qu’hier : le Val était au Valois, et ce depuis toujours et pour toujours. Les étrangers n’y étaient accueillis que par sympathie et non par obligation. Et nombreux furent les intrus insoupçonnés de cette réunion.
L’Oiselle eut alors un sourire doux et presque aimant pour Andar, que les années avaient changé en homme plus qu'accomplis, bien qu’il la surplomberait toujours de par son âge avancé. Elle n’eut eu le temps de saluer avant de prendre place, mais elle le fit par cette simple oeillade qui voulait tout dire sans un seul mot. Le voilà alors aux côtés du suzerain, et elle ne put que se réjouir de savoir Elbert Arryn entouré de tant de sagesse. Son regard vint alors se poser sur les deux jeunes femmes, venues du nord, leur offrant une mimique aimable. Quel plaisir de recevoir tant de gens bien intentionnés en ces lieux, plus encore des femmes de courages. Bien qu’elle n’eût jamais douté que le Nord en soit peuplé de part et d’autre.
Tout ce joyeux petit monde alors bien installé, la demoiselle portait son regard sur les deux Dragons, silencieusement. Dur de penser que l’un fut le père de l’autre tant ils agissaient comme deux étrangers. Mais n’était-ce pas simplement l’éducation royale qui voulait cela ? Tour à tour, elle écoutait alors leurs discours respectifs qui vinrent à se succéder avec simplicité. Dès lors, elle eut compris que le Roi Déchu ne faisait que parfaitement bien porté ce sobriquet qu’elle gageait jusqu’alors médisant.
Si Talya estimait son amant, tout en ne validant pas toujours ses choix, il en était tout autrement pour son père. Elle n’eut pu que le trouver sot, lent voire quelque peu pataud à cet instant. De plus, elle n’entendait jamais de chants bien doux à son égard, aussi rares eurent-ils été depuis son arrivé, et il ne lui apportait que de nombreuses confirmations quant à ses quelques inquiétudes. Le second roi se laissait mourir et personne ne semblait s’en enquérir, peut-être était-ce stratégique, ou peut-être la populace agissait-elle par respect. Qui eut pu le savoir ?
Elle eut alors un regard pour Aegon, curieuse qu’on ne lui ai pas encore faire de remarque quant à ses nouvelles bannières. Il lui semblait pourtant que le dragon qu’il arborait n’avait plus rien à voir avec celui des Targaryen. D’un soupir dissimulé, elle vint à se demander si tout le monde ignorait encore que cette guerre allait se composer non pas de deux rois, mais bien de trois.
Bientôt, le Prince Aegon irait marcher en son propre nom, bien plus qu’en celui de son père Rhaegar Targaryen, roi déchu de la dynastie, Talya ne pouvait douter d’être la seule à l’avoir déjà compris. Une grimace fendit alors son visage aux paroles de ce roi qui se disait légitime tout en ne l’étant plus, le fusillant du regard comme si elle voulait étouffer son souffle de cette simple oeillade. Voilà qu’il prenait le Val pour une terre monnayable et cupide. Il fallait être idiot pour oser penser cela de ce royaume qui brillait souvent par sa neutralité. Sa coupe vint à se poser sur la table, dans un bruit sourd, mais étouffé bien heureusement par l’assemblée. Ses yeux meurtris par la haine à l’égard du dragon tricéphale vinrent à s’apaiser dans ceux d’Andar, à qui elle lançait moult signaux, gageant d’avoir à s’entretenir avec ce dernier plus tard.
Rien ne la retenait plus à cette réunion que la curiosité des événements à venir. Et bien que les mots furent nombreux dans son esprit, elle préféra les retenir encore quelques instants.
electric bird.
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« L'envol du Faucon »
Event du Val
Nymeria Sand profitait des présentations faites par Elbert Arryn pour mettre un nom sur chaque visage. Ce jour-ci, elle ne comptait pas parler. Pas adresser un mot. Non pas qu'elle se pensait supérieur à cette petite assemblée mais qu'elle était là surtout pour protéger son roi et écrire un rapport à Jon Connington. Elle restait un moment debout à côté de Rhaegar, posant une main sur son épaule pour lui rappeler sa présence et son soutien. Elle n'était pas particulièrement d'accord avec la politique de Rhaegar, ils avaient leur divergence d'opinions sur le sujet et il le savait. Elle ne montrait et ne disait juste rien en public, par respect et loyauté tout simplement.
Elle les regardait tous, un à un. Des visages qu'elle avait vu au mariage de la princesse, d'autres qu'elle ne connaissait pas. Il manquait une présence, indéniablement, celui de Daenerys. Ca la hantait chaque jour.
Qu'on ne dise pas son nom l'amusait plus que ça ne la blessait. Son père avait du faire nombreuses frasques pour qu'on le connaisse. Et si elle adorait son père elle ne désirait pas - pour l'instant, quand son roi tentait encore vainement de se faire entendre - être connue pour ses choix inconscients, risqués. Quoi que ce qu'elle faisait y ressembler beaucoup, aussi. Ainsi, elle ne se présentait même pas d'elle-même. S'ils ne désiraient pas connaître le nom d'une des personne autour de cette table, s'ils ne désiraient pas savoir à qui ils allaient s'adresser, ça n'était point son soucis.
Le regard de Talya Baelish sur son ventre, elle ne le manquait pas. Mais elle restait imperturbable. "Il faudrait regarder vraiment de très près" se disait-elle. Cela non plus, personne n'avait à savoir. Finalement, ces gens étaient comme son père le lui avait dit. Ils ne connaissaient pas la façon d'accueillir les gens, ils étaient froids, austères, centrés sur leur petit monde. Cela confirmait bien ce qu'il se disait à Dorne : à Dorne, on est tous bien trop différent du reste des 7 Couronnes. Sa main se resserrait doucement sur l'épaule de Rhaegar lorsqu'elle le sentait trop tendu. Elle répondait aux regards curieux ou accusateurs par des sourires. La seule chose qui aurait pu trahir son masque de femme impassible était les regards tendre et amoureux qu'elle portait pour son roi qu'elle ne parviendrait sans doute jamais à cacher.
Finalement elle baissait son regard vers Aegon. Lui aussi avait bien changé. Pouvait-on lui expliquer pourquoi avait-il ressorti le drapeau d'une maison éteinte depuis longtemps ? Quel était l'intérêt de ressortir un drapeau quand sa maison se déchirait ? Il fallait soutenir Rhaegar ou Viserys, le choix pour le fils de Rhaegar Targaryen devait être vite fais. Alors pourquoi ressortir le blason des Feunoyr ? Pour prouver quoi ? Etait-il un Feunoyr, désirait-il se détacher des Targaryen, désirait-il être reconnu comme étant détaché de Rhaegar et de Viserys ? Ne pas appartenir à leur folie ? Cela aussi, elle devrait l'écrire pour Jon Connington. Si elle adorait son cousin car il était de son sang et de sa chaire, elle trouvait pour le coup son choix peu convenable et respectueux envers son père, mal avisé. Quand son père, sa chaire et son sang avait besoin d'aide, même si les relations étaient froide et rude, on ne partait pas fonder son propre clan à partir d'un éteint depuis des années. Il fallait dire, jamais elle n'aurait osé faire ça à Oberyn Martell même si celui-ci lui avait tourné le dos quand il avait appris sa relation avec Rhaegar et qu'elle était en guerre : mais même lui préférait prendre parti pour sa fille qui vivait des temps rudes, il ne lui avait pas tourné le dos si aisément. Elle avait toujours su que la relation entre Aegon et Rhaegar était froide et s'en tenait aux convenances, mais n'était-ce pas ce que voulait la rigueur, ce que voulait l'apprentissage d'un prince qui devrait être un jour roi ? Pour le coup il semblait si mal partir que son père avait chuté. Ca lui restait en travers de la gorge. Non elle n'en manquerait pas une seule ligne.
Elle les regardait tous, un à un. Des visages qu'elle avait vu au mariage de la princesse, d'autres qu'elle ne connaissait pas. Il manquait une présence, indéniablement, celui de Daenerys. Ca la hantait chaque jour.
Qu'on ne dise pas son nom l'amusait plus que ça ne la blessait. Son père avait du faire nombreuses frasques pour qu'on le connaisse. Et si elle adorait son père elle ne désirait pas - pour l'instant, quand son roi tentait encore vainement de se faire entendre - être connue pour ses choix inconscients, risqués. Quoi que ce qu'elle faisait y ressembler beaucoup, aussi. Ainsi, elle ne se présentait même pas d'elle-même. S'ils ne désiraient pas connaître le nom d'une des personne autour de cette table, s'ils ne désiraient pas savoir à qui ils allaient s'adresser, ça n'était point son soucis.
Le regard de Talya Baelish sur son ventre, elle ne le manquait pas. Mais elle restait imperturbable. "Il faudrait regarder vraiment de très près" se disait-elle. Cela non plus, personne n'avait à savoir. Finalement, ces gens étaient comme son père le lui avait dit. Ils ne connaissaient pas la façon d'accueillir les gens, ils étaient froids, austères, centrés sur leur petit monde. Cela confirmait bien ce qu'il se disait à Dorne : à Dorne, on est tous bien trop différent du reste des 7 Couronnes. Sa main se resserrait doucement sur l'épaule de Rhaegar lorsqu'elle le sentait trop tendu. Elle répondait aux regards curieux ou accusateurs par des sourires. La seule chose qui aurait pu trahir son masque de femme impassible était les regards tendre et amoureux qu'elle portait pour son roi qu'elle ne parviendrait sans doute jamais à cacher.
Finalement elle baissait son regard vers Aegon. Lui aussi avait bien changé. Pouvait-on lui expliquer pourquoi avait-il ressorti le drapeau d'une maison éteinte depuis longtemps ? Quel était l'intérêt de ressortir un drapeau quand sa maison se déchirait ? Il fallait soutenir Rhaegar ou Viserys, le choix pour le fils de Rhaegar Targaryen devait être vite fais. Alors pourquoi ressortir le blason des Feunoyr ? Pour prouver quoi ? Etait-il un Feunoyr, désirait-il se détacher des Targaryen, désirait-il être reconnu comme étant détaché de Rhaegar et de Viserys ? Ne pas appartenir à leur folie ? Cela aussi, elle devrait l'écrire pour Jon Connington. Si elle adorait son cousin car il était de son sang et de sa chaire, elle trouvait pour le coup son choix peu convenable et respectueux envers son père, mal avisé. Quand son père, sa chaire et son sang avait besoin d'aide, même si les relations étaient froide et rude, on ne partait pas fonder son propre clan à partir d'un éteint depuis des années. Il fallait dire, jamais elle n'aurait osé faire ça à Oberyn Martell même si celui-ci lui avait tourné le dos quand il avait appris sa relation avec Rhaegar et qu'elle était en guerre : mais même lui préférait prendre parti pour sa fille qui vivait des temps rudes, il ne lui avait pas tourné le dos si aisément. Elle avait toujours su que la relation entre Aegon et Rhaegar était froide et s'en tenait aux convenances, mais n'était-ce pas ce que voulait la rigueur, ce que voulait l'apprentissage d'un prince qui devrait être un jour roi ? Pour le coup il semblait si mal partir que son père avait chuté. Ca lui restait en travers de la gorge. Non elle n'en manquerait pas une seule ligne.
Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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Event 2
the night is dark and full of terrors.
L'envol du Faucon
Se tenant auprès du trône de barral, où était assis son cousin, Elbert Arryn. Le seigneur de Roche-aux-runes observait les convives, sa famille avait toujours eu de bonnes relations avec le nord, surement dû au fait qu'ils descendaient aussi pour la plupart des premiers hommes, tout comme les Royce. Elbert présenta l'assemblée et Andar nota bien qu'il omit de présenter celle qui accompagnait le Roi déchu. De toute façon, le rôle d'un garde royal était de rester auprès de son roi et de le garder en vie, Elbert avait dû penser avec justesse que telle serait son rôle dans cette pièce et non son appartenance avec la grande famille de Dorne. Finalement, il apprit avec surprise que le bébé, vu plus tôt, n'était nul autre que l'enfant d'Elbert et de sa femme. La jeune femme Nordienne avait réussi à s'échapper avec le nouveau-né. Si une chose était sûre, c'est qu'elle était bien à l'image des femmes de sa région : courageuse et déterminée. Il était réellement heureux pour son cousin, lui qui s'était tant inquiété pour l'avenir de son enfant, à présent, il était en sûreté et surtout, il était chez lui.
Le prince Aegon prit la parole en premier, celui-ci s'excusa pour avoir débarqué avec ses troupes à Goëville. Cette ville étant celle de sa promise, il avait été vite informé de ce sujet et on l'avait rassuré qu'il venait ici pour se trouver des alliées, mais des alliées pour quoi ? Des rumeurs couraient qu'il arpentait la bannière des Feunoyr. Son premier pressentiment était qu'il voulait se démarquer de son père, en même temps vu le père, rien d'étonnant, mais pour cette pensée Andar ne se referait qu'à ses sentiments personnels et il savait qu'il ne fallait pas toujours s'y fier et réfléchir avec intelligence. Gardant un visage impassible, il nota quand même qu'Aegon savait parler avec sagesse et surtout comprenait bien son erreur de n'avoir demandé aucune autorisation pour arriver ainsi. D'un certain point, il comprenait, comment pouvait-il savoir à qui se fier alors que Viserys venait de voler le trône de son père ? Pour le coup, Andar ne lui en portait aucune rigueur, il avait su s'expliquer avec brio, et même s'il ne le montra pas, vu qu'Aegon restait un Targaryen, cela lui imposait du respect pour lui.
Finalement, le jeune dragon reprit sa place pour la laisser à l'autre dragon de la pièce. Le seigneur des Roche-aux-runes avait autant hâte de l'entendre que la crainte de le voir encore dénigrer le passé de l'histoire du val qui avait participé à la rébellion, mais dans le camp opposé à celui des Targaryen. Une nouvelle fois quand il cita les campagnes dévastées par la faute de Robert Baratheon, il se demanda réellement si le Roi réalisait à qui il avait à faire, mais le pire resta tout de même de vouloir les acheter avec des terres ou une place dans le conseil restreint. Il était vrai que comme beaucoup Andar rêvait de plus de pouvoir, mais sa place n'était-elle parfaite ? Il se tenait auprès de son cousin, nouveau suzerain du val, il ne pouvait demander rien de plus.
Andar était un homme taciturne, qui préférait observer au lieu de parler avec outrance, il avait trop vu de personne perdre tout ce qu'il avait pour une mauvaise parole. Après avoir échangé un regard avec Talya, comprenant bien que celle-ci veuille parler avec lui plus tard, il décida de prendre la parole d'un ton calme et sérieux :
- Vous savez même si votre vision du val semble se limiter en la personne de Littlefinger, vu vos propos, ce n'est pas en nous promettant des terres et une place dans votre conseil que vous obtiendrez les allégeances des maisons encore hésitantes. Le val est notre maison, et la plupart, comme ma propre famille, étions là bien avant que vous veniez avec vos dragons. Ce même val qui a combattu auprès de Robert Baratheon, un homme encore beaucoup estimé, alors il vaudrait mieux taire votre avis à son sujet. Mais après tout, vous êtes roi, cela ne tient qu'à vous de suivre mon conseil ou de l'ignorer.
Sa voix restait calme, malgré qu'il évoquait des sujets épineux pour lui. Robert n'était pas pour lui la plus grande perte, il s'agissait toujours des Tully, cette famille qui avait été comme un substitut de la sienne, durant ses années d'écuyer auprès des anciens suzerains du Conflans.
- Pour ce qu'il s'agit d'attaquer Port-Réal rapidement, n'est-ce pas dangereux pour la vie des otages ? Nous savons tous comment a fini Lyanna Stark, et ici, on tient à récupérer Daenerys Arryn, saine et sauve, pour qu'elle retourne auprès de son enfant et de son époux.
Andar, comme il l'avait si souvent dit à Elbert, pensait qu'il fallait agir en toute discrétion et non lancer une armée offensive avant que sa femme soit de retour à ses côtés, c'est pourquoi lui aussi avait hâte d'entendre le récit de Lady Holt, tout comme l'avis de la famille Manderly à ce sujet d'ailleurs.
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Event 2
THE NIGHT IS DARK AND FULL OF TERRORS.
L'ENVOL DU FAUCON
Année 299, 5e lune, 2e semaine
Wynafryd avait suivit le petit groupe docilement dans la salle du trône. Elle avait vu que Gyles avait remarqué ce mouvement et l'avait trouvé suspect, il s'était faufilé depuis l'autre côté de la pièce où il l'attendait, pour venir à sa rencontre et s'assurer qu'elle n'était pas en danger. Elle le rassura d'un simple mouvement de tête puis d'un sourire, il n'y avait pas à s'en faire, mais il fallait qu'il l'attende non loin. Après quoi elle s'était installée à côté de Lady Holt pour assister à la séance privée. Elle était en train de mâcher sans trop de conviction un bout de pain quand Elbert Arryn se lança dans les présentations officiels de tout un chacun. Il reconnu Rhaegar comme le Roi légitime du Royaume et Aegon comme son héritier. Après quoi il pris quelques minutes pour introduire Lady Holt à ses côtés, puis elle-même, ensuite Lady Baelish derrière eux et enfin Andar Royce à ses côtés. Wynafryd avait légèrement hoché la tête à l'entente de son prénom, avant de sourire poliment au Roi. Elle remarqua d'ailleurs que ce dernier tourna plusieurs fois la tête vers elle, mais aussi vers le seigneur de Roche-aux-Runes. Elle se demanda bien ce qu'il pouvait penser à cet instant, mais elle ne laissa rien transparaître et se contenta de continuer à sourire, comme on le lui avait si bien appris, en écoutant Elbert reprendre son discours. Elle l'entendit s'excuser auprès du Roi, c'était donc ça l'animation qu'elle avait du rater un peu plus tôt, mais il lui réaffirma son soutien à défaut de celui du Val dans sa totalité. Il exprima aussi sa volonté à Lady Holt de donner des nouvelles de la capitale et à Wyna celles du Nord. Il voulait savoir pour quel roi Ned Stark penchait et si, si c'était nécessaire, elle pourrait lui apporter un message, puisque le climat ne se prêtait plus vraiment à l'envoi de corbeaux. Reprendre la route vers Winterfell était tout sauf dans ses plans, au contraire, elle voulait rester entre le Neck et l'Ouest près de sa sœur. Mais si c'était nécessaire, elle trouverait une solution, elle pourrait sûrement confier cette mission à Gyles, il était son homme de confiance. Mais elle avait encore le temps de réfléchir avant de prendre la parole, son tour viendrait bien assez tôt. Alors la jolie brune resta silencieuse et écouta la suite.
Ce fut ensuite à Aegon de prendre parole et elle l'écouta tout aussi attentivement. Elle le trouvait particulièrement habile pour s'exprimer, elle l'avait déjà remarqué quand elle l'avait croisé au mariage des Stark à Winterfell, bien qu'elle ne l'ait pas particulièrement approché durant les festivités. Elle était assez impressionnée d'entendre ce qu'il avait accompli alors qu'il avait le même âge qu'elle. Puis Aegon se rassit pour laisser son père prendre la parole. Autant elle était admirative devant le jeune prince, autant la présence de Rhaegar la mettait quelque peu mal à l'aise. Était-ce parce qu'il était roi ? Était-ce à cause de tout le passif qu'il existait entre Rhaegar et le Nord ? Il était vrai que ses traits dur et son attitude froide n'aidait en rien. Alors l'héritière du Triton fit de son mieux pour garder la maîtrise d'elle même, impassible. Elle sentit l'air se crisper quand le Targaryen évoqua Robert Baratheon sans prendre aucune pincettes compte tenu de l'endroit où il se trouvait. Elle ne pu s'empêcher de regarder à droite puis à gauche, curieuse de voir si quelqu'un allait réagir. Elle vit le visage d'Andar se tendre, mais il le laissa terminer sans encombre. Après quoi il y eu un petit silence, chacun prenait le temps de digérer chaque nouvelle et semblait peser ses mots avec précaution avant de prendre la parole. C'est alors que Wynafryd remarqua que la dornienne qui accompagnait le Roi était bien proche de lui. Elle fut d'ailleurs étonnée de voir que celle-ci gardait sa main sur l'épaule de Rhaegar, elle trouvait le geste rabaissant en public, elle était debout, lui assis et elle le maintenait de la sorte. Elle se doutait que cette intention se voulait chaleureuse pour lui, mais elle était tout même étonnée de voir qu'il acceptait ce comportement en public de sa part.
Elle vit alors que la dornienne l'avait vu en train de fixer la scène et détourna la tête aussi discrètement qu'elle le pouvait vers le trône. Et cela tombait bien, Andar venait de prendre la parole, justement pour reprendre le Roi sur ses propos concernant Robert. Wynafryd retint sa respiration. Décidément, Andar, même si ses propos étaient loin d'être faux, n'avait pas peur de s'adresser de la sorte à Rhaegar. Elle n'avait en aucun cas envie d'assister à une réunion qui déraperait et se terminerait dramatiquement. Mais malgré tout, elle nota l'habilité dans sa manière de présenter les choses, même si le discours était frontal, le ton se voulait presque doux, amical. Et il conclut qu'il craignait qu'une approche trop frontale ne coûte la vie aux otages... en mentionnant Lyanna Stark. Wyna connaissait l'histoire de l'enlèvement de la jeune Stark, du moins ce que son grand-père lui avait dit. Nul doute que cette mention ne laisserait pas le roi insensible. Même elle ne pouvait pas ne rien ressentir en pensant à cette jeune lady décédée trop tôt et à l'origine de la guerre dévastatrice qui avait été évoquée plus tôt. Du coup, Wynafryd ne put se retenir de hocher la tête après le discours d'Andar. Après tout, c'était bien ce qu'elle comptait faire pour récupérer sa sœur, elle ne voulait en aucun cas défier ouvertement les Lannister, elle savait que cela reviendrait sûrement à signer sa perte.
Et comme le tour de table semblait continuer, ce fut au tour de la Manderly de prendre parole. « Pour vous répondre, Lord Arryn, aux dernières nouvelles, Lord Stark soutient ouvertement le Roi Rhaegar mais comme ce n'est pas le cas des Bolton, qui sont à présent dirigés par Ramsay, puisque Roose n'est plus de ce monde... La vie est quelque peu agitée... » Wynafryd ne faisait que rapporter des éléments, elle ne jugeait rien, mais elle espérait cependant avoir choisi les bons mots, ainsi ils pouvaient avoir une explication quant à l'absence de l'armée Stark en direction de Winterfell. De ce qu'elle avait comprit, Ned ne portait pas d'affection particulière à Rhaegar, après tout il avait été l'ami de Robert, il ne se battrait pas pour les Targaryen comme il l'avait fait pour les Baratheon à moins que cela ne soit indispensable. Mais ça n'était pas à elle de raconter ça, elle était avant tout fidèle aux Stark, avant de l'être à Rhaegar. « Si à l'issue de cette rencontre vous souhaitez faire passer un message au Nord, via les Manderly ou directement à Winterfell, ça sera avec grand plaisir. » finit-elle par rassurer Lord Arryn et Rhaegar. Elle se tourna légèrement vers Aegon « Je sais pertinemment que ça n'est pas du tout sur votre route, mais si jamais la nécessité se présentait, sachez que Blancport serait toujours heureux de vous recevoir, notre port et nos terres sont bien assez grandes et adaptés pour recevoir toute votre flotte. » Elle lui fit un sourire chaleureux. Bien évidemment, dans le meilleur des cas, cette opportunité ne se présenterait jamais, puisqu'il était sensé se rendre vers le sud. Et puis ce fut plus fort qu'elle, elle demanda « Et concernant les Lannister... quelles sont les dernières nouvelles ? » Elle avait essayé de poser la question de la manière la plus naïve possible. Après tout, sa question pouvait être pertinente, Tywin était un chef de guerre reconnu et ils étaient connus de tous pour leur richesse... n'allaient-ils pas poser problème puisqu'ils soutenaient Viserys ? Wyna espérait ne froisser personne avec cette question, mais elle avait besoin de savoir si sa sœur était en sécurité.
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« Maintenant asseyez vous et taisez vous. »
Alors que certains nobles allaient déjà protester et huer le discourt de Rhaegar, une lourde chape de plomb tomba autour du trône de barral. On chercha quelques instants le coupable de ce crime de lèse majesté avant de devoir se rendre à l'évidence. La voix qu'on avait entendu raisonnée sous les coupoles du Val était bien celle du jeune homme qui s'était relevé. Un jeune homme à peine plus qu'un enfant aux cheveux de vieil or et aux prunelles tout aussi mauves que celles de son père.
Aegon avait enfoncé sa tête dans ses épaules tout le long de la tirade paternelle. Il aurait sans doute mieux valut qu'il continue à traiter les valois de maquignons ou, mieux encore, qu'il ne prenne pas la parole. Parce que là, Rhaegar enchaînait catastrophes après maladresses. Bon sang, est-ce qu'il avait vraiment réfléchis à ce qu'il allait dire avant d'ouvrir la bouche ? Un discourt devant une assemblée de noble, ce n'était pas quelque chose qu'on pouvait improviser. Il fallait se préparer, anticiper les éventuelles questions et trouver les maladresses et les sujets qui allaient fâcher pour mieux pouvoir les esquiver ou mieux encore, ne pas les mentionner. Mais visiblement, se n'était pas se qu'avait fait son père qui se comportait comme s'il était en pays conquis et lançait à ses interlocuteurs les pires abominations.
Le jeune prince avait l'impression qu'il attirait une certaine forme de sympathie de la part des valois et même des nordiens. Sans doute parce qu'il avait sut se montrer diplomate et ne pas les avoir prit de haut, reconnaissant une faute et faisant preuve d'humilité vis à vis d'un auditoire face auquel il n'était pas en position de force. Par contre, son père semblait avoir accumulé une certaine antipathie avant même l'arrivée du prince et les valois n'avaient pas l'air bien disposés par rapport à lui. Et les deux fois qu'il avait ouvert la bouche pour s'adresser à eux, Aegon avait bien comprit se qui pouvait clocher.
À la base, il avait prit la bannière Feunoyr pour qu'on puisse distinguer ses hommes sur le champ de bataille. Imaginez une mêlée dans laquelle tout les hommes arborent la même bannière. Déjà que les batailles ont tendance à être confuse, mais là c'était une invitation à taper sur des allier. Pour autant, il était assez content maintenant de se dire qu'on pouvait assimiler ce choix à un éloignement vis à vis de son géniteur.
Mais revenons à ce funeste discourt.
Au lieu d’emprunter la porte que lui avait presque ouvert le seigneur de la Roche aux Runes, Rhaegar avait choisit de remettre sur le plateau la rébellion de Robert. Première erreur. Il essayait de conquérir son auditoire, mais ce n'était pas en rappelant à leur souvenir les querelles passées et les conflits qui les avaient déchiré qu'on pouvait y arriver. Il y avait aussi eu la mention de Lyanna Stark. Deuxième erreur. Quoi qu'on en dise, dans cette situation, Rhaegar avait eu tord. Il avait enlevé Lyanna Stark et l'avait prise avec lui, déclenchant cette guerre civile. Rhaegar était déjà marié et avait déjà des enfants à cette époque. Robert Baratheon n'avait pas été un jeune homme dont on avait rompus les fiançailles pour marier la promise avec une autre. Non. On lui avait volé sa promise par caprice. Il avait eu toutes les raisons du monde de se mettre en colère. Et quant bien même la réalité était légèrement différente, cette période et ces raisons étaient tellement restée floue, y compris pour Aegon, que c'était l'histoire qu'on retenait. D'autant plus ici dans le Val qui avait soutenu Robert. La folie d'Aerys à présent. Mauvaise idée numéro trois. La mention de cette folie et des morts qu'infligeait Viserys risquait fort de rappeler aux valois et plus encore aux nordiennes, le sort qu'on avait réservé à Brandon et Rickard Stark.
Et puis, il y avait la cerise sur le gâteau, cette histoire de trahison.
Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Mais celle là en particulier, Rhaegar aurait mieux fait de la garder pour lui. Ils étaient les gentils dépossédés et Viserys était le méchant traître usurpateur. Voilà l'image qu'il fallait laisser et qu'il fallait vendre. Hors Rhaegar venait ni plus ni moins que de confesser une haute trahison. Et qu'y avait-il de pire ? Trahir son père ou trahir son frère ? Voilà une question qui pourrait sûrement passionner les mestres de la Citadelle, mais dans le cas précis, par sur que la balance penche en faveur de Rhaegar.
Pendant tout le discourt, Aegon s'était retenu d'intervenir. Mais à la fin, se fut trop. Il n'avait pas fait tout ce chemin, affronté des hommes qu'il pensait loyaux, risqué jour après jour la mutinerie dans le Détroit, marchandé pied à pied avec la Banque de Fer et des mercenaires de tout poil pour se constituer une armée. Il n'avait pas fait tout cela pour laisser son père tout gâcher en quelques instants et leur mettre à dos l'un de leurs allier les plus naturels contre Viserys. Hors de question.
Avant que les seigneurs du Val n'ait put complètement assimiler la tirade et se mettre à tempêter, avant que la situation ne devienne irrattrapable, Aegon se dressa sur ses pieds.
« Maintenant asseyez vous et taisez vous. »
Sa voix avait sonnée claire et forte dans la salle du trône et le ton du jeune dragon ne souffrait d'aucune réplique. Il avait trop fait pour laisser son père tout gâcher ainsi et quant bien même celui-ci en serait courroucé, tant pis. Le royaume valait plus que l’orgueil du roi déchu. Le royaume valait plus qu'un quelconque sentiment. Des serrages de doigts à répétition avait bien apprit cela au jeune prince.
Et puis, de toute façon, après une tirade pareille, il y avait fort à parier que plus personne ici n'allait écouter se que dirait Rhaegar.
Sans prêter vraiment attention à son père pour savoir s'il s'asseyait bel ou bien, Aegon se dirigea vers la jeune nordienne qui s'était adressée à lui un peu plus tôt.
« Madame, je vous remercie de votre offre généreuse. J'espère ne jamais avoir à abuser de la sorte de votre hospitalité, mais je me rappellerais que vous me l'avez offert, dit-il avec un léger sourire. »
Pour être honnête, il avait pensé débarquer à Blancport plutôt qu'à Goëville, mais il avait écarté cette idée au final. Blancport était certes assez grand pour l’accueillir, mais la position des Stark vis-à-vis de lui risquait d'être trop indécise et Blancport aurait été bien trop loin du théâtre des opérations par la suite contrairement à Goëville. À l'heure qu'il était, l'armée d'Aegon n'était qu'à un saut de puce de la Claquepince.
Pour autant, il aurait été impolis d'ignorer la généreuse invitation de la jeune femme.
Puis, Aegon se retourna à nouveau vers le trône de barral et prit quelques instants pour rassembler ses idées et chercher un moyen de retourner la situation à son avantage. Cela ne s'annonçait pas facile, bien au contraire.
Commençons par corriger l'erreur numéro un.
« Seigneurs du Val, de nombreuses choses nous ont opposé par le passé. Mais le passé et l'Histoire, c'est l'affaire des Mestres. Notre affaire, c'est le présent et l'avenir. Dans cet endroit, j'ai assisté à la réconciliations des maisons Arryn et Targaryen. Ici même, j'ai vu ma tante Daenerys devenir lady Arryn. Et aujourd'hui, les Sept nous ont accordé une bénédiction en la présence d'Aemon Arryn. Voici l'avenir pour lequel nous devons lutter. »
Un petit peu ampoulé, mais il fallait espérer que cela pourrait convaincre.
« J'étais heureux de ce mariage. J'étais heureux car, pour peu que je le connaisse, lord Elbert Arryn est un homme d'honneur et ma tante ne méritait pas moins que cela. J'étais heureux également parce que cela mettait ma tante à l'abri de Viserys. Depuis qu'elle est venue au monde, il nourissait pour elle une passion dévorante, il la considérait comme son bien, comme sa propriété. »
Aegon laissa passer quelques instant avant de reprendre, laissant les valois se faire une petite idée de la situation de Daenerys. Les rumeurs sur la cruauté de Viserys était certainement parvenue jusqu'aux Val et mêlé avec l'amour que les valois semblaient porter à Daenerys, voilà qui pourrait faire monter chez eux une certaine indignation propre à servir Aegon.
« Et elle ne pouvait être plus en sécurité que dans l'imprenable citadelle du Val d'Arryn. »
Un petit coup de brosse à reluire. Et au fond, c'était vrai. Personne ne s'était jamais emparé du Val. Ils ne s'étaient soumis que parce qu'un jour, la régente du Val avait trouvé un dragon dans son salon.
« Mais à l'heure actuelle, ma tante, votre suzeraine, est enfermée dans le Donjon Rouge. Séparée de son époux et de son fils, à la merci d'un fou qui a depuis toujours nourrit un obsession pour elle. »
Il y avait dans l'air une légère indignation qui montait presque palpable.
« Messires. Daenerys est ma tante. Elle est de mon sang, elle est née du sang du dragon. Il est de mon devoir de faire se que je pourrais pour la libérer. Ou au moins de porter secourt à ceux qui essayeront. Ma priorité est de les sortir des griffes de Viserys, elle et ma sœur Rhaenys. De les rendre à leurs époux légitimes, à leur famille. Mais cela ne saurait s'arrêter ici. »
Pause dramatique.
« Pendant plus de quinze années, Viserys a nourrit une obsession pour Daenerys. Jamais il ne la laissera partir. Jamais il ne l'abandonnera à qui que se soit. Où que vous l’emmeniez, il la traquera comme un animal pour la récupérer et la faire à nouveau sienne. Il n'aura de cesse de vous la reprendre. »
On arrivait au final. C'était maintenant qu'il ne fallait pas que la voix tremble.
« Je suis un Targaryen. Mon devoir en tant que tel et en tant que chevalier oint est de me dresser contre la bête qui siège à Port-Réal pour protéger Daenerys. Et de l'abattre si l'occasion m'en est donnée. ET PAR LES SEPT, JE LE FERAIS. Maintenant, seigneurs du Val, serrez vous avec moi pour secourir lady Arryn ? Serrez vous avec moi pour traquer et abattre la bête qui la tourmente? »
Alors que certains nobles allaient déjà protester et huer le discourt de Rhaegar, une lourde chape de plomb tomba autour du trône de barral. On chercha quelques instants le coupable de ce crime de lèse majesté avant de devoir se rendre à l'évidence. La voix qu'on avait entendu raisonnée sous les coupoles du Val était bien celle du jeune homme qui s'était relevé. Un jeune homme à peine plus qu'un enfant aux cheveux de vieil or et aux prunelles tout aussi mauves que celles de son père.
Aegon avait enfoncé sa tête dans ses épaules tout le long de la tirade paternelle. Il aurait sans doute mieux valut qu'il continue à traiter les valois de maquignons ou, mieux encore, qu'il ne prenne pas la parole. Parce que là, Rhaegar enchaînait catastrophes après maladresses. Bon sang, est-ce qu'il avait vraiment réfléchis à ce qu'il allait dire avant d'ouvrir la bouche ? Un discourt devant une assemblée de noble, ce n'était pas quelque chose qu'on pouvait improviser. Il fallait se préparer, anticiper les éventuelles questions et trouver les maladresses et les sujets qui allaient fâcher pour mieux pouvoir les esquiver ou mieux encore, ne pas les mentionner. Mais visiblement, se n'était pas se qu'avait fait son père qui se comportait comme s'il était en pays conquis et lançait à ses interlocuteurs les pires abominations.
Le jeune prince avait l'impression qu'il attirait une certaine forme de sympathie de la part des valois et même des nordiens. Sans doute parce qu'il avait sut se montrer diplomate et ne pas les avoir prit de haut, reconnaissant une faute et faisant preuve d'humilité vis à vis d'un auditoire face auquel il n'était pas en position de force. Par contre, son père semblait avoir accumulé une certaine antipathie avant même l'arrivée du prince et les valois n'avaient pas l'air bien disposés par rapport à lui. Et les deux fois qu'il avait ouvert la bouche pour s'adresser à eux, Aegon avait bien comprit se qui pouvait clocher.
À la base, il avait prit la bannière Feunoyr pour qu'on puisse distinguer ses hommes sur le champ de bataille. Imaginez une mêlée dans laquelle tout les hommes arborent la même bannière. Déjà que les batailles ont tendance à être confuse, mais là c'était une invitation à taper sur des allier. Pour autant, il était assez content maintenant de se dire qu'on pouvait assimiler ce choix à un éloignement vis à vis de son géniteur.
Mais revenons à ce funeste discourt.
Au lieu d’emprunter la porte que lui avait presque ouvert le seigneur de la Roche aux Runes, Rhaegar avait choisit de remettre sur le plateau la rébellion de Robert. Première erreur. Il essayait de conquérir son auditoire, mais ce n'était pas en rappelant à leur souvenir les querelles passées et les conflits qui les avaient déchiré qu'on pouvait y arriver. Il y avait aussi eu la mention de Lyanna Stark. Deuxième erreur. Quoi qu'on en dise, dans cette situation, Rhaegar avait eu tord. Il avait enlevé Lyanna Stark et l'avait prise avec lui, déclenchant cette guerre civile. Rhaegar était déjà marié et avait déjà des enfants à cette époque. Robert Baratheon n'avait pas été un jeune homme dont on avait rompus les fiançailles pour marier la promise avec une autre. Non. On lui avait volé sa promise par caprice. Il avait eu toutes les raisons du monde de se mettre en colère. Et quant bien même la réalité était légèrement différente, cette période et ces raisons étaient tellement restée floue, y compris pour Aegon, que c'était l'histoire qu'on retenait. D'autant plus ici dans le Val qui avait soutenu Robert. La folie d'Aerys à présent. Mauvaise idée numéro trois. La mention de cette folie et des morts qu'infligeait Viserys risquait fort de rappeler aux valois et plus encore aux nordiennes, le sort qu'on avait réservé à Brandon et Rickard Stark.
Et puis, il y avait la cerise sur le gâteau, cette histoire de trahison.
Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Mais celle là en particulier, Rhaegar aurait mieux fait de la garder pour lui. Ils étaient les gentils dépossédés et Viserys était le méchant traître usurpateur. Voilà l'image qu'il fallait laisser et qu'il fallait vendre. Hors Rhaegar venait ni plus ni moins que de confesser une haute trahison. Et qu'y avait-il de pire ? Trahir son père ou trahir son frère ? Voilà une question qui pourrait sûrement passionner les mestres de la Citadelle, mais dans le cas précis, par sur que la balance penche en faveur de Rhaegar.
Pendant tout le discourt, Aegon s'était retenu d'intervenir. Mais à la fin, se fut trop. Il n'avait pas fait tout ce chemin, affronté des hommes qu'il pensait loyaux, risqué jour après jour la mutinerie dans le Détroit, marchandé pied à pied avec la Banque de Fer et des mercenaires de tout poil pour se constituer une armée. Il n'avait pas fait tout cela pour laisser son père tout gâcher en quelques instants et leur mettre à dos l'un de leurs allier les plus naturels contre Viserys. Hors de question.
Avant que les seigneurs du Val n'ait put complètement assimiler la tirade et se mettre à tempêter, avant que la situation ne devienne irrattrapable, Aegon se dressa sur ses pieds.
« Maintenant asseyez vous et taisez vous. »
Sa voix avait sonnée claire et forte dans la salle du trône et le ton du jeune dragon ne souffrait d'aucune réplique. Il avait trop fait pour laisser son père tout gâcher ainsi et quant bien même celui-ci en serait courroucé, tant pis. Le royaume valait plus que l’orgueil du roi déchu. Le royaume valait plus qu'un quelconque sentiment. Des serrages de doigts à répétition avait bien apprit cela au jeune prince.
Et puis, de toute façon, après une tirade pareille, il y avait fort à parier que plus personne ici n'allait écouter se que dirait Rhaegar.
Sans prêter vraiment attention à son père pour savoir s'il s'asseyait bel ou bien, Aegon se dirigea vers la jeune nordienne qui s'était adressée à lui un peu plus tôt.
« Madame, je vous remercie de votre offre généreuse. J'espère ne jamais avoir à abuser de la sorte de votre hospitalité, mais je me rappellerais que vous me l'avez offert, dit-il avec un léger sourire. »
Pour être honnête, il avait pensé débarquer à Blancport plutôt qu'à Goëville, mais il avait écarté cette idée au final. Blancport était certes assez grand pour l’accueillir, mais la position des Stark vis-à-vis de lui risquait d'être trop indécise et Blancport aurait été bien trop loin du théâtre des opérations par la suite contrairement à Goëville. À l'heure qu'il était, l'armée d'Aegon n'était qu'à un saut de puce de la Claquepince.
Pour autant, il aurait été impolis d'ignorer la généreuse invitation de la jeune femme.
Puis, Aegon se retourna à nouveau vers le trône de barral et prit quelques instants pour rassembler ses idées et chercher un moyen de retourner la situation à son avantage. Cela ne s'annonçait pas facile, bien au contraire.
Commençons par corriger l'erreur numéro un.
« Seigneurs du Val, de nombreuses choses nous ont opposé par le passé. Mais le passé et l'Histoire, c'est l'affaire des Mestres. Notre affaire, c'est le présent et l'avenir. Dans cet endroit, j'ai assisté à la réconciliations des maisons Arryn et Targaryen. Ici même, j'ai vu ma tante Daenerys devenir lady Arryn. Et aujourd'hui, les Sept nous ont accordé une bénédiction en la présence d'Aemon Arryn. Voici l'avenir pour lequel nous devons lutter. »
Un petit peu ampoulé, mais il fallait espérer que cela pourrait convaincre.
« J'étais heureux de ce mariage. J'étais heureux car, pour peu que je le connaisse, lord Elbert Arryn est un homme d'honneur et ma tante ne méritait pas moins que cela. J'étais heureux également parce que cela mettait ma tante à l'abri de Viserys. Depuis qu'elle est venue au monde, il nourissait pour elle une passion dévorante, il la considérait comme son bien, comme sa propriété. »
Aegon laissa passer quelques instant avant de reprendre, laissant les valois se faire une petite idée de la situation de Daenerys. Les rumeurs sur la cruauté de Viserys était certainement parvenue jusqu'aux Val et mêlé avec l'amour que les valois semblaient porter à Daenerys, voilà qui pourrait faire monter chez eux une certaine indignation propre à servir Aegon.
« Et elle ne pouvait être plus en sécurité que dans l'imprenable citadelle du Val d'Arryn. »
Un petit coup de brosse à reluire. Et au fond, c'était vrai. Personne ne s'était jamais emparé du Val. Ils ne s'étaient soumis que parce qu'un jour, la régente du Val avait trouvé un dragon dans son salon.
« Mais à l'heure actuelle, ma tante, votre suzeraine, est enfermée dans le Donjon Rouge. Séparée de son époux et de son fils, à la merci d'un fou qui a depuis toujours nourrit un obsession pour elle. »
Il y avait dans l'air une légère indignation qui montait presque palpable.
« Messires. Daenerys est ma tante. Elle est de mon sang, elle est née du sang du dragon. Il est de mon devoir de faire se que je pourrais pour la libérer. Ou au moins de porter secourt à ceux qui essayeront. Ma priorité est de les sortir des griffes de Viserys, elle et ma sœur Rhaenys. De les rendre à leurs époux légitimes, à leur famille. Mais cela ne saurait s'arrêter ici. »
Pause dramatique.
« Pendant plus de quinze années, Viserys a nourrit une obsession pour Daenerys. Jamais il ne la laissera partir. Jamais il ne l'abandonnera à qui que se soit. Où que vous l’emmeniez, il la traquera comme un animal pour la récupérer et la faire à nouveau sienne. Il n'aura de cesse de vous la reprendre. »
On arrivait au final. C'était maintenant qu'il ne fallait pas que la voix tremble.
« Je suis un Targaryen. Mon devoir en tant que tel et en tant que chevalier oint est de me dresser contre la bête qui siège à Port-Réal pour protéger Daenerys. Et de l'abattre si l'occasion m'en est donnée. ET PAR LES SEPT, JE LE FERAIS. Maintenant, seigneurs du Val, serrez vous avec moi pour secourir lady Arryn ? Serrez vous avec moi pour traquer et abattre la bête qui la tourmente? »
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Ils parlèrent. D'abord Aegon qui s'excusait pour avoir débarqué avec ses hommes à Goëville, ensuite Rhaegar. Le roi sortit ses promesses et fit référence à Robert Baratheon ce qui ne risquait pas de passer inaperçu aux yeux de tous. Andar ne se fit pas prier pour manifester sa désapprobation par rapport à certains propos tenu par le plus vieux des Targaryen présent dans la salle. Le Royce n'hésita pas à lancer une pique qui fut quelque peu atténuée par l'intervention de la Manderly. La jeune Lady marqua son respect et un possible soutien du Nord tout en rappelant que les Bolton semblait nager à contre-courant du reste de la région. Elle souleva une question intéressante à propos des Lannister mais le Roi y répondit de manière assez objective. Tywin Lannister était un vieux lion mais aussi un vieux renard qui attendait toujours une ouverture des plus positives pour sa maison pour agir. Le Dragon poursuivit ses explications avec des informations concernant le Tournoi d'Harrenhal. Le Arryn espérait enfin pouvoir l'ouvrir quand le Prince prit à nouveau la parole faisant part de certaines objections rejoignant l'idée générale que comptait développer Elbert dans son plaidoyer. C'était donc de la salive économisée. Ce fut à son tour de prendre la parole.
«SILENCE JE VOUS PRIE ! Nous sommes entre gens de nobles lignées par sur la place d'un village d'un sombre village le jour de la fête de la viande. Le Prince Aegon a bien résumé ce que je pense et l'avis de mon cousin Andar n'est pas dénué de sens et d'intérêt. Mon père est mort en compagnie de Brandon Stark par la justice d'Aerys le Fol suite à la disparition de Lyanna Stark. Vais je continuer à me lamenter sur sa mort alors que ma femme est au prise de l'être le plus misérable des Sept Couronnes ? Non et sep fois non ! Nous pouvons retourner le passé sous tous les angles mais nous serons encore là dans des Lunes à en débattre. Si vous voulez en parler, libre à vous mais vous le ferez une fois l'ordre du Royaume rétablit ! Chaque seconde que nous perdons à en parler, éloigne mon épouse de la sécurité !»
L'homme marqua une courte pause le temps que l'idée puisse s'installer même dans les esprits les plus obtus. Le Faucon s'éclaircit ensuite un peu la gorge avant de recommencer à parler et d'évaluer leur possibilité. Avant de parler de bataille ou de la prise de la capitale, il fallait savoir quelles étaient les forces qui les soutiendraient.
«Avant de nous jeter tête baissée dans la bataille, évaluons nos forces et laissons le soin à Lady Holt de nous faire un résumé de la situation actuelle à Port-Real. Le Nord nous suivra sûrement mais ils mettront du temps à lever le Ban. Le Conflans souffre et nous suivra probablement mais diminué. L'orage ? Cela dépendra de qui les gouvernera mais nous devrions , au risque de vous choquer, trouver un terrain d'entente avec Stannis Baratheon. Son soutien pourrait être indispensable ! Quant à Dorne vous êtes sans doute plus au courant que moi de la loyauté du Prince de Dorne. Quant au Val, il vous suivra ! Intéressons nous plutôt aux forces de Viserys. Je ne parle pas seulement de sa force militaire.»
En effet, Rhaegar avait soulevé un point important : celui des promesses. Viserys en avait sûrement fait à tour de bras mais une fois son royaume tombé, elles ne vaudraient pas plus que la vertu d'une catin.
«Le Roi Rhaegar promet. Le Félon Viserys a aussi promis ! Des postes aux conseils restreints, des terres et j'en passe. Des choses que le roi Rhaegar peut aussi promettre ! Pourtant il y a une promesse que Viserys ne pourra jamais tenir ou du moins qui n'aura jamais la même valeur que celle que nous possédons. Si le félon garde la Princesse Rhaenys et mon épouse, ce n'est sûrement pas pour les enfermer dans la Crypte aux Vierges comme le fit en son temps le Roi Baelor. Deux reines ! Il pourrait promettre un mariage à n'importe quelle fille de noble naissance mais elle ne serait qu'une troisième reine ! Une troisième ! Des Maisons se tanneraient la peau pour voir l'une de leur fille atteindre ce statut mais ce serait certes peu glorifiant. Sans insulter vos pratiques matrimonial, Viserys semble vouloir les appliquer en volant les femmes déjà mariées comme le ferait un Fer-né ! Si cela nous choque et nous attriste, que va bien pouvoir dire la Foi et les plus croyants des nobles ? Sa façon de faire ne pourra durer sans déboucher sur une nouvelle guerre de la Foi !»
Il était temps maintenant de sortir la pièce maîtresse de son idée et de l'exposer aux yeux de tous. Leur montrer que la clé de cette guerre ne reposait au final peut-être que sur une seule et jeune tête qui se trouvait parmi eux.
«La Maison Lannister semble indécise et la Maison Tyrell semble avoir prit le parti de Viserys et représentera sans aucun doute sa plus grande ressource en homme. Les lions possèdent un arbre généalogique aussi dense que leur mines d'or et pourtant, je suis presque sûr qu'ils ne possèdent personne qui pourraient coller à ce que je vais vous proposer. Du côté du Bief, il va sans dire que les Hightower veulent autant que nous récupérer leur princesse. Un conflit est inévitable mais si nous mettions les Tyrell de notre côté, alors nous ferons d'une pierre deux coups : nous gagnerions un allié de poids et éviterions une guerre civile coûteuse en homme en temps. Lannister comme Tyrell rêvent tous deux de voir un jour leur famille le plus proche possible du trône. La clé de cette alliance est devant nous : Le Prince Aegon ! Je doute que le prince désire épouser Lady Cersei qui a le double de son âge mais j'ai ouï dire que Margaery Tyrell était très avenante et jolie. En épousant Aegon, elle pourrait devenir reine et nous pourrions retourner les Roses pour qu'elles plantent leurs épines dans le séant de Viserys !»
«SILENCE JE VOUS PRIE ! Nous sommes entre gens de nobles lignées par sur la place d'un village d'un sombre village le jour de la fête de la viande. Le Prince Aegon a bien résumé ce que je pense et l'avis de mon cousin Andar n'est pas dénué de sens et d'intérêt. Mon père est mort en compagnie de Brandon Stark par la justice d'Aerys le Fol suite à la disparition de Lyanna Stark. Vais je continuer à me lamenter sur sa mort alors que ma femme est au prise de l'être le plus misérable des Sept Couronnes ? Non et sep fois non ! Nous pouvons retourner le passé sous tous les angles mais nous serons encore là dans des Lunes à en débattre. Si vous voulez en parler, libre à vous mais vous le ferez une fois l'ordre du Royaume rétablit ! Chaque seconde que nous perdons à en parler, éloigne mon épouse de la sécurité !»
L'homme marqua une courte pause le temps que l'idée puisse s'installer même dans les esprits les plus obtus. Le Faucon s'éclaircit ensuite un peu la gorge avant de recommencer à parler et d'évaluer leur possibilité. Avant de parler de bataille ou de la prise de la capitale, il fallait savoir quelles étaient les forces qui les soutiendraient.
«Avant de nous jeter tête baissée dans la bataille, évaluons nos forces et laissons le soin à Lady Holt de nous faire un résumé de la situation actuelle à Port-Real. Le Nord nous suivra sûrement mais ils mettront du temps à lever le Ban. Le Conflans souffre et nous suivra probablement mais diminué. L'orage ? Cela dépendra de qui les gouvernera mais nous devrions , au risque de vous choquer, trouver un terrain d'entente avec Stannis Baratheon. Son soutien pourrait être indispensable ! Quant à Dorne vous êtes sans doute plus au courant que moi de la loyauté du Prince de Dorne. Quant au Val, il vous suivra ! Intéressons nous plutôt aux forces de Viserys. Je ne parle pas seulement de sa force militaire.»
En effet, Rhaegar avait soulevé un point important : celui des promesses. Viserys en avait sûrement fait à tour de bras mais une fois son royaume tombé, elles ne vaudraient pas plus que la vertu d'une catin.
«Le Roi Rhaegar promet. Le Félon Viserys a aussi promis ! Des postes aux conseils restreints, des terres et j'en passe. Des choses que le roi Rhaegar peut aussi promettre ! Pourtant il y a une promesse que Viserys ne pourra jamais tenir ou du moins qui n'aura jamais la même valeur que celle que nous possédons. Si le félon garde la Princesse Rhaenys et mon épouse, ce n'est sûrement pas pour les enfermer dans la Crypte aux Vierges comme le fit en son temps le Roi Baelor. Deux reines ! Il pourrait promettre un mariage à n'importe quelle fille de noble naissance mais elle ne serait qu'une troisième reine ! Une troisième ! Des Maisons se tanneraient la peau pour voir l'une de leur fille atteindre ce statut mais ce serait certes peu glorifiant. Sans insulter vos pratiques matrimonial, Viserys semble vouloir les appliquer en volant les femmes déjà mariées comme le ferait un Fer-né ! Si cela nous choque et nous attriste, que va bien pouvoir dire la Foi et les plus croyants des nobles ? Sa façon de faire ne pourra durer sans déboucher sur une nouvelle guerre de la Foi !»
Il était temps maintenant de sortir la pièce maîtresse de son idée et de l'exposer aux yeux de tous. Leur montrer que la clé de cette guerre ne reposait au final peut-être que sur une seule et jeune tête qui se trouvait parmi eux.
«La Maison Lannister semble indécise et la Maison Tyrell semble avoir prit le parti de Viserys et représentera sans aucun doute sa plus grande ressource en homme. Les lions possèdent un arbre généalogique aussi dense que leur mines d'or et pourtant, je suis presque sûr qu'ils ne possèdent personne qui pourraient coller à ce que je vais vous proposer. Du côté du Bief, il va sans dire que les Hightower veulent autant que nous récupérer leur princesse. Un conflit est inévitable mais si nous mettions les Tyrell de notre côté, alors nous ferons d'une pierre deux coups : nous gagnerions un allié de poids et éviterions une guerre civile coûteuse en homme en temps. Lannister comme Tyrell rêvent tous deux de voir un jour leur famille le plus proche possible du trône. La clé de cette alliance est devant nous : Le Prince Aegon ! Je doute que le prince désire épouser Lady Cersei qui a le double de son âge mais j'ai ouï dire que Margaery Tyrell était très avenante et jolie. En épousant Aegon, elle pourrait devenir reine et nous pourrions retourner les Roses pour qu'elles plantent leurs épines dans le séant de Viserys !»
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