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FB - I'm ready for the fight, and fate. (Brynden)

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Andar Royce
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Andar Royce

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Andar Royce & @Brynden Nerbosc

Les opales du seigneur de Roches-aux-runes balayaient l’horizon dont la neige recouvrait quasiment toutes les parcelles. Le convoi s’approchait du fief des Stark à vive allure, dans les rangs, c’était un silence pesant qui régnait. Nul n’avait le cœur à la fête car tous savaient que cette bataille serait rude. Mêmes les guerriers expérimentés restaient silencieux, s’attendant au pire. Demain, un bain de sang sera versé pour préserver l’humanité. Andar était d’humeur morose. La possibilité de ne pas rentrer en vie l’étreignait de plus en plus. Il se sentait si loin de son Val natal, si loin de sa famille. En tournant le visage, il croisa le regard de son tendre petit frère. Ce dernier arborait un visage plus fermé que l’accoutumée. Lui aussi prenait conscience des enjeux et du fait qu’ils partaient combattre la Mort elle-même. Néanmoins, rien ne le ferait revenir sur sa décision, la vie de leur petit frère en dépendait. Waymar était en première ligne face à l’horreur. La Garde de la Nuit ne pouvait affronter la menace sans de l’aide de tous les royaumes et Hommes prêts à se battre. Les querelles politiques ne subsistaient plus, disparaissant au profit d’une union forte. En ces temps difficiles, il fallait s’unir, pour le meilleur mais surtout le pire. Malheureusement, les mauvaises habitudes reviendraient aussitôt la guerre achevée.

Sur son destrier, l’aîné des Royce accorda un sourire à son fidèle ami Lucas qui lui aussi n’arborait pas une mine des plus réjouis. L’appréhension se lisait sur tous les visages, mêmes des plus expérimentés. Les Autres restaient des adversaires inédits, morts, décharnés, il ignorait encore leur apparence mais rien qu’en les imaginant, un frisson d’effroi le parcourait. Puis de nouveau, il reposait son regard sombre sur son ami à ses côtés. Malgré tout, il était heureux d’avoir ses amis à ses côtés durant cette épreuve. Un soutien réciproque. D’un geste amical, sa main venait tapoter l’épaule du frère du suzerain du Conflans. C’était dans des moments difficiles que l’on pouvait aisément voir si les amitiés étaient vraies ou non. Les Nerbosc et les Royce possédaient ce lien depuis des années. Andar montrait une loyauté entière envers eux et il savait cette loyauté réciproque.

Il rejoignait alors la tête du cortège où se tenait Brynden, seigneur de la maison Nerbosc, tous deux partageaient ce sens des responsabilités et des souvenirs du passé communs. Un respect mutuel qui s’était installé naturellement. Brynden demeurait un homme d’honneur et un suzerain réfléchi et mesuré. Croisant son regard, il arborait un léger sourire, en dépit de tout ce qui les attendait, il ne pouvait qu’être soulagé de partager cela avec ses amis, ses frères de cœur. « Nul ne sait ce qui nous attend là-bas. Mais combattre à vos côtés est un honneur pour nous. » Disait-il avec sincérité. Et mourir à ses côtés également. Il détourna ses yeux sur le paysage enneigé du Nord. Le vent froid ne manqua pas de lui rappeler qu’il n’était plus dans son Val natal. Les températures ne cessaient d’osciller dangereusement dans le négatif. Finalement, il décida d’aborder un sujet plus léger, afin de libérer leurs esprits de toutes ces questions concernant l’avenir incertain. Resserrant son manteau autour de son cou, il se tournait vers le seigneur du Conflans. « J’ose espérer que les Nordiens auront la gentillesse de nous fournir en peau de bête. » Si la guerre ne les tuerait pas, le froid le ferait simplement. Le Nord n'était pas réputé pour avoir des températures douces, l'hiver frappait fort. Les populations y étaient habituées contrairement au Conflans et au Val.  

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Brynden Nerbosc

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@Andar Royce & Brynden Nerbosc

Brynden commençait à avoir mal dans le bas du dos: les jours de cheval commençaient à avoir raison de son fessier et ils chevauchaient à vive allure depuis leur départ de Corneilla. Et rapidement des centaines d'homme s'étaient retrouvés, marchant au même pas vers la même destination. Winterfell ... Le château ancestral des Rois du Nord, la demeure de la maison Stark, le coeur du Royaume du Nord. S'il avait pu, il aurait préféré attendre le retour de l'été pour s'y rendre. Mais les monstres qui attendent la nuit pour sortir se délecte dans le froid et l'obscurité de l'hiver. Brynden espérait avoir prit la meilleure décisions: pour les siens comme pour les alliances qu'il se devait désormais de faire vivre. Son père avait eut de grands projets pour Vivesaigues, pour Hoster, et cela nécessitait l'adhésion des Stark, l'alliance avec une descendante des Tully. La jeune Sansa et son frère semblaient apprécier ces première lunes de mariage, bien qu'elles aient débuté dans le sang. Et maintenant, c'était à lui d'honorer sa part, de respecter l'alliance et l'amitié que les Nerbosc avait avec les Stark. Alors il était là, regrettant presque le siège seigneurial de Corneilla tandis qu'il gigotait sur sa selle en cherchant une position plus confortable. Il entendit un bruit de sabot plus rapide s'approcher de lui et, quelques instants après apparaissait la tignasse brune d'Andar Royce. « Lord Andar !. » salua Brynden avec un signe de tête. Il connaissait le Valois depuis des décennies: il avait été écuyer des Tully avant la rébellion et il était très proche de Lucas. Jusque là un peu à l'arrière avec l'émissaire Nerbosc, Brynden était toutefois content de le revoir. Si Lucas et Andar était particulièrement proche, cela n'empêchait pas le jeune suzerain d'apprécier le seigneur de Roches-aux-Runes, et ce, depuis de longues années. Ils avaient une multitudes de souvenirs en commun et Brynden offrit à Andar Royce un rictus qui s'apparentait presque à un sourire. Il aurait préféré le revoir en d'autres circonstances ...

Il hocha la tête avec une mine plus enjouée bien que toujours de ce sérieux qui le caractérisait tant. « L'honneur est partagé. Depuis combien de temps ne nous sommes nous pas tenus côte à côte sur un champ de bataille ? La rebellion Greyjoy non ? » demanda-t-il tout en se remémorant la bataille en question. Cela remontait à combien de temps à présent ? Presque dix années ? Jeune homme qu'il était, son premier combat comme héritier du Conflans et plus seulement comme celui des Nerbosc. Il ne gardait pas de cette guerre un souvenir plus prégnant que celui de la rébellion des Baratheon: mais jamais on oubliait jamais sa première guerre ... Il espérait que celle-ci, à la manière de la précédente, deviendrait rapidement un vieux souvenir. Il avait toutes confiance en Hoster pour s'occuper de Corneilla en son absence: son frère était éclairé, et il n'était pas seule. Avec Daenerys pour appuyer sa légitimité à parler en son nom, Marianne pour le conseiller dans l'attitude à avoir et les conseillers, trop âgés pour prendre l'épée, de la famille pour l'aiguiller vers les bonnes décisions, il était certain que tout se passerait bien jusqu'à son retour. De plus, à cela s'ajoutait une pression supplémentaire: gérer Corneilla en son absence n'était qu'un court exemple de ce qu'il aurait à faire une fois les travaux de Vivesaigues achevés. L'esprit libre sur ce sujet, il avait tout le loisir d'imaginer ce qu'il adviendrait une fois arrivé à Winterfell. « Mais je vous rejoins cher ami. J'ose espérer que nous aurons un temps pour nous sustenter avant ce qui nous attends. Nous chevauchons depuis des jours, mais ce n'est rien contrairement aux armées de l'Orage et de la Couronne. . » Il tourna le buste vers l'arrière, regardant l'armée qui avançait derrière eux. Des cavaliers mais également des hommes à pieds. Seigneurs, chevaliers ou paysans, nombreux étaient ceux qui avait répondu à l'appel des bans. Certains voyageaient depuis plusieurs semaines, plus loin qu'eux. Ils étaient privilégiés. La bannière d'Accalmie flottait au loin et il songea à la route que Lord Renly avait du emprunté. Oui définitivement pas à plaindre. « J'espère que nous ne nous sommes pas trop rouillé depuis le temps ... Faudrait pas se ridiculiser devant les nordiens, n'êtes vous pas d'accord ?. » lui dit-il avec une mine amusée.

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La route se faisait longue, il fallait avouer que rester assis sur un destrier des heures durant était difficilement supportable. Andar demeurait cependant silencieux concernant ses douleurs musculaires car il savait que bon nombre de soldats n’avaient pas la chance de se déplacer à cheval. Ils devaient souvent marcher jusqu’à user leurs chaussures, les kilomètres avalés abîmant leurs pieds. Si la guerre qui les attendait s’avérait rude, le voyage l’était tout autant. Le silence régnait dans les nombreux convois. Celui du Val avait été rejoint par le Conflans et tant d’autres. A présent, l’on ne pouvait plus faire demi-tour, il semblait que tous les seigneurs ou presque avaient répondu à l’appel du Nord. Paysans, seigneurs, tous avaient décidé de prendre les armes contre l’ennemi au-delà du Mur. Les Marcheurs Blancs avaient toujours paru irréels, ils n’étaient contés que pour les enfants et considérés comme tels pendant de longues lunes et années. Malheureusement, leur existence ne s’arrêtait pas à ces quelques histoires fantastiques. Ils existaient bel et bien et menaçaient le royaume des Hommes. Winterfell représentait le dernier rempart, s’il tombait, Westeros serait à leur merci. Chassant rapidement cette sombre pensée, le seigneur de Roches-Aux-Runes se devait de garder le moral pour l’insuffler à ses troupes. Le moral des combattants était le plus important, et en tant que seigneur, il ne pouvait faillir car la guerre serait d’ores et déjà perdue.

Aux côtés du Seigneur et Suzerain du Conflans, le Royce ne pouvait qu’être honoré de guerroyer aux côtés de la famille Nerbosc dont il était proche via Lucas. Lui et l’émissaire du Conflans avaient partagé moult et moult aventures, la plupart du temps dans des tournois. Aujourd’hui, c’était tout autre mais il n’en demeurait pas moins fier de chevaucher à leurs côtés. Les revoir dans d’autres circonstances aurait été préférable, mais les Sept en avaient décidé autrement, seraient-ils plus cléments pour la suite ? Nul ne le savait. Accordant un fin sourire au Nerbosc, sa relation qu’il entretenait avec ce dernier n’était pas aussi proche que Lucas mais ils restaient liés d’un profond respect l’un envers l’autre. Ils partageaient tous les deux de lourdes responsabilités bien que Andar peinait à comparer leur statut, il n’avait pas à gérer toute une région ! Rien que pour cela, Brynden avait droit à son admiration. « Nous étions à cette époque encore des enfants et nous affrontions des vivants, cela pourrait presque me manquer. » Disait-il en se remémorant cette bataille qui avait moins marqué son esprit que la mise à sac de Port-Réal. Il s’était perdu dans l’alcool, sûrement la raison de son oubli de cet épisode. Pour sûr que cela devait se voir à l’époque, il ne ratait jamais une occasion de boire. Une piètre image qu’il avait donnée à son défunt père. Ses vieux démons paraissaient si loin mais pouvaient si facilement revenir. Après tout, personne n’était parfait et chacun possédait des failles, mêmes les plus vaillants et courageux. L’aîné des Royce ne dérogeait pas à la règle. Il savait qu’il devait se tenir le plus loin possible de l’alcool. « La famille Stark a dû anticiper et avoir les ressources nécessaires pour nos soldats, j’en suis persuadé. Prions pour qu’il y en ait assez. » Le jeune Loup n’était pas seul, sa mère, Catelyn Stark était une femme sage et expérimentée. Il était convaincu qu’une telle affluence dans le château des Stark avait été anticipée. « Nous ne sommes pas les plus à plaindre en effet... » Répondait-il en suivant le coup d’œil du suzerain en direction des armées de l’Orage et de la Couronne. Ils chevauchaient depuis bien plus longtemps, bien plus qu’eux. Finalement, Andar reposait son attention sur le conflanais avec un sourire aux lèvres. « Guerroyer ne s’oublie pas, une fois sur le champ de bataille, nous reprendrons rapidement les réflexes ! Là où les plus jeunes comblent leurs lacunes avec leur énergie, nous pouvons user de notre expérience. »  

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@Andar Royce & Brynden Nerbosc

L'armée marchait à un rythme régulier, ralentissant lorsque la fatigue se faisait sentir, rattrapant son retard lorsqu'au petit matin, elle reprenait son interminable marche vers le Nord, vers Winterfell. Les jours défilaient et se ressemblaient, surtout depuis que les armées du Sud, du Val et du Conflans avaient passé la frontière des terres des Stark. Les étendues neigeuses à perte de vues, quelques rares masures semblant abandonnées, des arbres vides de toutes feuilles à l'exception de sapins dont les aiguilles, d'un vert profond, se parsemaient de blanc à mesure que les flocons s'insinuaient partout. Chez les hommes, comme chez les arbres, difficile de s'épargner la venues de quelques flocons dans les armures, se glissant dans les gantelets, visitant les bottes des cavaliers quand ce n'étaient pas celles, déjà humides par la marches, des hommes à pieds. Au fil du convoi martial, diverses ambiances: certaines parties de la troupe semblaient plus moroses à mesure qu'ils progressaient au sein des terres sauvages, d'autre, septique, ne comprenaient pas la raison de leur présence si loin de leur demeure, croyant encore à une invasion massives de sauvageons, ignorant ce qu'ils appelaient les contes de bonne femmes qui n'étaient bon qu'à effrayer les petits jeunes dont c'était le premier combat. A d'autre endroit, des conversations plus assurées faisaient état des faits d'armes de certains chevaliers de renommées, présent dans l'armée, d'autres imaginaient la légendaire demeure des disparus Rois du Nord qu'ils n'avaient jamais pensé contempler une fois dans leur vies. Certains fanfaronnaient sur leurs capacités au combat, d'autre regrettaient les femmes laissées sur place, les enfants à naitre et ceux qui étaient encore au sein. Certains pères parlaient des larmes de leurs filles, des frasques de leurs fils. D'autres encore chantaient par moment. Pour se donner du courage, pour se changer les idées, ou juste pour s'amuser ... La Belle et l'Ours, Celle que fait éclore le Printemps ou encore La Rose d'Or étaient des airs que Brynden avaient cru reconnaitre quand il passait à proximité du groupe de chanteurs qui finissaient, invariablement, par opter pour des chants grivois qu'ils beuglaient dans de grands rires. La présence d'Andar le ramenaient à une autre troupe, une autre guerre, un autre temps. Il eut un sourire en coin, le regard nostalgique en répondant au seigneur Valois. « Une douce époque ou nous n'avions pour responsabilité qu'à faire la fierté de nos pères. » Il se souvenait de la manière dont il avait voulu convaincre Tytos de l'emmener avec lui dans l'armée des Tully. En ce temps, tout ce qu'il voulait, c'était faire la fierté de ce père qu'il admirait tant, montrer de quoi il était capable. Cela lui paraissait si loin à présent ... « Les choses ont bien changé, n'est-ce pas ? » demanda-t-il avec un peu d'émotion dans la voix. Ce serait son premier combat sans son père et l'idée lui était particulièrement difficile à accepter. Il craignait le pire, comme si la présence de Tytos Nerbosc agissait en talisman protecteur sur sa personne. A présent, c'était à lui d'assumer le rôle de seigneur, de suzerain, de protecteur. Et il n'était pas certain d'être totalement prêt à cela. « Nous voici désormais pères à notre tour, seigneur de nos maisons respectives ... Si j'avais su ce qui nous attendait aujourd'hui, peut être aurais-je davantage profiter de chaque instant de la paix du Roi » confia-t-il avec un grimace discrète qui trahissait sa nostalgie actuelle. Le froid et la fatigue n'étaient pas pour rien dans son état moral actuel: chacun connaissait un moment de découragement avant la bataille. Il saurait bien vite se remettre d'aplomb.

Il considéra un instant les paroles du Royce, songeant effectivement que suite aux nombreux corbeaux que le seigneur Stark avaient échangé avec le reste du monde civilisé, il devait s'attendre à voir arriver du monde aux portes de son château. Sa mère, Lady Catelyn, Brynden l'avait connu enfant, lorsqu'il accompagnait son père à Vivesaigues, et elle avait toujours été la fierté de la maison Tully, une grande dame vouée à un grand mariage. Lors du mariage entre la jeune Sansa et Hoster, Catelyn Stark avait montré qu'elle 'n'avait rien perdu de son esprit et de sa superbe. Pour sur que si le fils Stark déviait du droit chemin, sa mère serait là pour le guider. Il ne s'inquiétait pas tant pour l'accueil que pour leur arrivée ... « Puissent les dieux vous entendre, Andar. Je crains surtout que la taille de notre armée ralentissent notre voyage vers Winterfell et que nous n'ayons le temps de venir au secours des nordiens.. » Que cela serait-il de découvrir les ruines de Winterfell, de se rendre compte que tout ceci avait été vains et qu'ils n'avaient pu aller les aider ? Un échec sans doute ! Mais la bataille aurait tout de même lieu puisqu'il doutait que l'ennemi ne profita d'un répit à Winterfell. Cependant, les nordiens connaissaient le terrain, ils étaient, de plus, particulièrement nombreux. Sans l'armée du Nord, parviendraient-ils à s'en sortir ? « Ce serait là, une véritable catastrophe si cela arrivait. Outre les vies perdues, voir l'ennemi aller plus au Sud que Winterfell serait une honte pour nos ancêtres. » poursuivit Brynden en songeant aux multiples histoires et contes que sa nourrice, sa mère, son père et tout son entourage d'enfant lui avait raconté. Il se souvenaient des jeux d'enfants qu'il partageait avec Lucas, lorsque ce dernier apprenait tout juste à marcher et où ils jouaient au chevalier de l'âge des Héros ... A tout ce qui disparaitrait s'ils étaient vaincus. Andar le sortit toutefois de ses sombres pensées par une parole plus optimiste qui arracha un sourire au suzerain du Conflans. « Ha ha, je vous l'accorde ! Lestival nous a déjà aider à bien nous dérouiller ! Quel dommage que le grand gagnant du Tournoi ne soit avec nous pour jouer de sa lance. » Le Prince Oberyn ... Combattant émérite qui, il l'avait constaté en voyant arrivés les armées de la Couronne, de l'Orage et de l'Ouest et même des volontaires du Bief, brillait pas son absence. Où étaient les dorniens ?! Ou était le support du prince Doran ? Le regard de Brynden se fit plus sérieux alors qu'il interrogea Andar. « Vous avez un frère au Mur me semble t-il ? Comment se porte Chateaunoir ? Avez vous eut des nouvelles depuis votre départ du Val ? » Il s'interrogeait sur les vies de la Garde de Nuit, sur la situation. Et si les choses avaient changés depuis leur départ ? S'il y avait des choses qu'il n'avait pas prit en compte ou dont il n'avait pas été averti ?

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Andar Royce & @Brynden Nerbosc

Il fallait avouer que le paysage des contrées du Nord n’était pas diversifié. Des montagnes enneigées à perte de vue et des plaines tout aussi enneigées. Les Hommes marchaient depuis des jours, certains à pieds et les plus privilégiés comme Brynden et Andar étaient à cheval. Loin d’être habitué à cette température aussi négative, le valois sentait le froid mordre sa peau aux interstices de son armure. Les flocons se glissant parfois entre les nombreuses couches de vêtements, le faisant frissonner. Décidément, le climat de la région était bien différent de celui qu’offrait Roches-aux-runes. Cela faisait des années que le seigneur ne s’était pas rendu aussi loin de sa contrée natale. A présent, la guerre l’attendait, tout comme ses hommes qui le suivaient quoiqu’il puisse advenir. Nul ne savait réellement quelle armée leur ferait face. Comment pouvait-on imaginer que l’existence des Marcheurs Blancs dépassait les contes pour enfant ? Des êtres surnaturels, sortis de nulle part. Seuls les fous croyaient en leur existence réelle. Pourtant, voilà que les bans du monde entier se rejoignaient pour affronter l’impensable. Des rires, des pleurs et des cris se faisaient entendre dans le convoi, parsemé par diverses ambiances. Combien reviendraient ? Combien survivraient à cette terrible bataille ? A cette pensée, le cœur du Royce se serrait. Lui était responsable de ses soldats, il devait faire en sorte que tous retrouvent leurs femmes et enfants. Il ne supportait pas de revenir avec plus de morts que de vivants. Et pourtant, telle était la guerre. Sale, dure, prenant des vies sans faire de distinction sociale ou de sexe. Sur ses épaules reposait une lourde responsabilité. Destin dont il avait toujours été mis au courant. Pourtant, aux dires de son compère, il eut un léger sourire, repensant à ses années d’insouciance où il se contentait de plaire à Lord Yohn Royce. Il n’avait pas été le fils parfait ou le gendre idéal. Ses problèmes d’alcoolisme n’étaient un secret pour personne et sûrement pas son défunt père qui savait lire en lui tel un livre ouvert. Il l’avait déçu, tout comme ses frères et sa sœur. Tout cela paraissait si dérisoire à présent qu’il était devenu Seigneur de la maison Royce. Presque ému par tout cela, Andar avala sa salive avant de redresser ses opales en direction de son ami Suzerain du Conflans. Ses mots résumaient parfaitement sa situation. « Je regretterais presque ce temps. » La sagesse de Yohn Royce manquait cruellement parfois. Il tentait souvent de s’imaginer à la place du vieil homme afin de prendre la meilleure décision.

Cette époque semblait révolue. La sagesse du Roi n’était plus la même qu’avant. Cet homme l’ayant gracié quelques années plus tôt semblait se perdre dans une certaine folie dont les prémices étaient largement visibles. Lors du banquet, son changement physique et mental fut un vrai choc. Finalement, personne n’échappait aux affres du temps. Rhaegar possédait lui aussi ses propres démons. Les moments de paix derrière eux, le brun posa ensuite ses opales sur l’horizon recouvert par le manteau blanc de la neige. « La paix est si fragile. Croyez-vous qu’après cette bataille nous y aurons droit ? » Nul ne savait ce que fomentaient certaines maisons. Les Bracken ou encore les Grafton dont Andar se méfiait grandement. Il ignorait les sombres desseins ou encore leur alliance avec le Prince Dragon, mais jamais ces familles n’avaient attisé sa confiance. Westeros semblait être condamné à vivre des conflits. Les peuples ne pouvaient se contenter d’une paix durable, au grand dam du père de famille. Il n’aspirait qu’à vivre en harmonie, ne connaissant que trop bien le chaos engendré par la guerre. Malheureusement, certains ne vivaient que pour guerroyer. Un soupir traversa la barrière de ses lèvres tandis qu’il se frottait les avants bras, endoloris par le froid et aussi par les paroles du Seigneur de Corneilla. Il était vrai que le nombre conséquents de soldats les ralentissait. Il n’était pas stupide de songer à un tel scénario. « Espérons que les dieux nous permettent d’arriver à temps pour éviter la catastrophe. Si Winterfell tombe, tout Westeros suivra. Mais pour l’instant, nous avançons à un rythme acceptable. » Tenta-t-il de se rassurer. Tous les fiefs tomberaient les uns après les autres, les Autres aspirant toute forme de vie sur leur passage. Au-delà de leur propre famille, des millions de vies seraient perdues. Le château des Stark représentait le dernier rempart à la survie de l’humanité. Garder la foi s’avérait nécessaire, le moral jouait une part très importante sur le champ de bataille. Il n’était pas de ceux qui étaient optimistes mais les circonstances l’obligeaient à changer ses habitudes. Il le devait pour ses hommes, il devait leur montrer que rien n’était perdu. « Allons Lord Brynden vous vous êtes également bien battu lors du festival de Lestival ! » Il était vrai que les compétences d’Oberyn Martell auraient pu servir. « Il me semble d’ailleurs que le Prince Oberyn est fort occupé par son poste au sein du Conseil Restreint du Roi. » Sa nomination ne fut un secret pour personne, c’était d’ailleurs la raison de son absence. Pendant que le Roi partait guerroyer, il fallait bien qu’un semblant de pouvoir demeure. Les guerres rendaient les royaumes instables, noyaux de révolutions sanglantes. Les plus malveillants pouvaient aisément en profiter pour renverser la monarchie actuelle. Nul ne savait la suite des événements. Andar comptait bien survivre pour le voir. Finalement, ils abordèrent le sujet de son frère, Waymar avait rejoint la Garde de la Nuit quelques années plus tôt. Cela ne l’empêchait pas d’envoyer quelques corbeaux à sa famille. Et ce fut le cas lorsque le Mur s’écroula. « En effet, mon petit frère a prêté serment il y a 5 ans. Aux dernières nouvelles, il était encore vivant mais abasourdi comme nous tous par la chute du Mur, eux qui en sont les gardiens depuis fort longtemps. Ils ont battu en retraite, je n’en sais malheureusement pas plus, je le saurais à mon retour à Roches-Aux-Runes… » Il ne pouvait dissimuler son inquiétude concernant son petit frère. Néanmoins, il préféra conclure sur un peu plus de légèreté. « Comment se portent vos enfants et votre épouse d'ailleurs ? »  

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@Andar Royce & Brynden Nerbosc

La nostalgie du Conflanais sembla soudainement contagieuse. A mesure que lui revenait les souvenirs de Tytos et des instants passés en sa compagnie, il lisait le même versants dans le regard du seigneur Royce. Il se doutait que, pour lui, les choses devaient être cependant différentes ... Après tout, il avait grandit auprès d'une famille qui, aujourd'hui, n'étaient plus que des noms dans un livre, plus que des visages s'effaçant jour après jour et dont les deux seules survivantes était Lady Stark et la veuve de Jon Arryn. Lui même aurait eut du mal à refouler l'émotion qui le prenait à l'idée du château de Vivesaigues, des éclats de rire dans les couloirs et de la joie qui régnait dans cette famille lorsque Tytos l'emmenait avec lui chez leur suzerain. Il avait, de la demeure des Tully, un souvenir sans doute enjolivé par le temps et la nostalgie mais toujours vivace lorsqu'il se remémorait les chevelures rousse auburn des filles de la maison Tully, le clapotement de la rivière au pied du château, l'odeur de l'herbe après la pluie. Lorsque Tytos lui avait expliqué son projet de rebâtir la ruine de Vivesaigues et d'en confier la gestion à Hoster, dont l'épouse Stark, descendance de Catelyn Tully, apporterait une légitimité à la résurrection de ce lieu, Brynden avait tout de suite comprit et, même après la mort de son père, il avait cette volonté de voir restaurer la grandeur de ce château qui abritait tant de souvenirs, de symbolique, de l'histoire du Conflans. « Allons ! Ne nous lamentons pas sur le passé. Nous avons tous deux des épouses à protéger et des fils à rendre fier à leur tour. » finit-il par dire, ajoutant à ses paroles un signe de la main comme pour chasser les pensées mélancolique qui les habitaient. La vie avait continué son cours, le temps poursuivant son oeuvre en fauchant la vie des grandes figures de leur enfance, en les faisant murir, évoluer. A présent, c'était eux que les enfants regardaient, eux que les aspirants chevaliers admiraient. Il pensa à Duncan, à Betha autant qu'à ses propres frères et soeurs. Grandir sans Tytos laisserait un vide mais il savait pouvoir compter sur Lucas et Hoster pour faire vivre l'image de leur père dans leurs mémoires, pour aspirer au même désir ardent d'une maison unie et d'un Conflans en paix qui lui avait été laisser en héritage.

Quittant le passé, les deux seigneurs devisaient à présent sur l'avenir proche qui les attendait, à Winterfell, au pied du château. Brynden redoutait qu'ils arrivent trop tard mais, déjà, la silhouette de la demeure des anciens Rois du Nord se dessinait à l'horizon. S'ils avaient de la chance, peut-être pourraient-ils se reposer un peu de la longue route. Brynden aurait aimé s'entretenir avec le jeune lord Stark afin de se tenir informé de tout ce qui avait pu avoir lieu depuis qu'il avait quitté son chateau de Corneilla, afin d'être prêt à tout. Mais dans le pire des scenario, ils arriveraient juste à temps pour contempler les cadavres des nordiens s'accumulant devant les portes de Winterfell ... Il ne put retenir une moue sévère à l'interrogation d'Andar sur une paix à venir: il se doutait que la question n'était pas innocente et que le seigneur de Roches-aux-Runes devait avoir les mêmes préoccupations que lui. Après tout, sa grand-mère n'était-elle pas une Vanbois, à la tête de l'une des plus grande famille du Val, tutrice de l'actuel nouveau Seigneur des Eyriés ? « Je l'espère de tout coeur, mais ... » Cela ne servait à rien d'être faussement optimiste: il connaissait Lord Andar depuis bien trop longtemps et il avait trop de respect pour mentir ainsi. Brynden était préoccupé depuis son départ de Corneilla, il se posait tout un tas de question qui n'avait pas autant à voir avec l'ennemi à venir qu'aux alliés ayant répondu à la convocation du ban. Bien sur, Andar n'avait à se soucier que des hommes portant les couleurs de Roches-aux Runes quand lui s'attardait sur chaque bannière mais il savait que, tout comme les Nerbosc pouvaient avoir leurs mésalliances, les Royce devaient avoir les leurs. On ne surveillait pas que ses alliés en tant de guerre et bien que tous se battent dans le même camps, des ennemis ancestraux demeuraient des ennemis. « Loin de moi l'envie d'être pessimiste ... Mais je suis quelque peu contrarié de voir certains combattants manquants à cette armée du Conflans que je dirige. Je souhaite sincèrement que nous puissions tous rentrer chez nous sains et sauf, Lord Andar. Mais une part de moi ne peut s'empêcher d'envisager le pire. » Avait-il bien fait de laisser Hoster seul à Corneilla ? Bien sur, il pourrait compter sur l'aide et l'expérience de leur oncle, mais Lucas était plus jeune, plus vif, mieux armé face aux éventuels problèmes que pourrait rencontrer leur fief en son absence ... N'avait-il pas fait une erreur en laissant Lucas se joindre au ban ? N'aurait-il pas du le laisser chez eux ? Il ne cessait de se poser la question, revivant encore et encore la nouvelle de sa captivité après la bataille de Salvemer. S'il lui arrivait quoi que ce soit ... De plus, depuis l'assassinat de son père, Brynden était encore plus méfiant vis a vis de la Haye-Pierre: il savait que Tytos avait toujours tenter de se montrer conciliant avec les Bracken mais il ne parvenait pas à s'ôter de la tête la nonchalance dont Jonos Bracken avait fait preuve alors même que son batard était accusé du meurtre du suzerain bienaimé du Conflans. Brynden soupira. « Des morts qui se relèvent pour terroriser les vivants, des fer-nés qui ont leur indépendance et qui assassinent des petits garçons, une armée du Sud venant au secours de Winterfell ... Dans quel monde vivons nous ? » demanda le Nerbosc sans pour autant attendre de réponse. Les Sept Couronnes plongeaient peu à peu dans une obscurité qui n'avait rien de surnaturelle ou d'hivernale, le coeur des hommes se teintaient de noirs, les ambitions dévoraient les âmes, les amitiés devenaient silencieuse, fossile d'un passé révolu et d'une insouciance désormais lointaine. Andar Royce avait raison de se poser une telle question ... Y aurait-il vraiment une paix après tout cela ?

Alors même qu'il s'inquiétait de l'absence d'autre bans à leur armée du Sud, Andar rappelait les talents qu'il avait démontré lors du tournoi de Lestival, lui arrachant un sourire. Il était vrai que les joutes avaient montré bien des talents et il n'avait pas à rougir de la place qui avait été la sienne à la fin des festivité. Bien sur, demeurait l'amertume du participant qui voyait la première place lui échapper, la frustration du perdant qui se voyait voler le titre de champion, mais Brynden conservait le souvenir de festivités agréables. « Ha ha, je vous remercie du compliment. J'aurais aimé pouvoir nommer mon épouse, reine d'amour et de beauté. Tout comme votre frère, j'imagine ? En tout cas, la lance du Prince Oberyn était redoutable. J'espère que l'absence des dorniens et d'une partie des armées du Bief ne nous portera pas préjudice: nous ignorons tout des forces de notre ennemis. »  Il avait été surprit de voir Robar Royce, dont la réputation n'était plus à faire, ne pas passer le premier tour, tout comme il avait été surprit de l'agilité de la Vipère Rouge. Mais son esprit ne parvenait à se détacher de ce qui les attendait. Il savait que les armes de Willos Tyrell avait été déployé sur les côtes Sud de Westeros afin de protéger le Bief, l'Orage et la Couronne en cas d'attaque sans honneur des côtes en leur absence. L'abondance de Hautjardin semblait toute dévolu à la couronne bien que leur réputation soit quelque peu terni depuis quelques temps. Mais ce qu'il ne s'expliquait pas, c'était le silence de certaines maisons à la cause commune et il était plus facile de s'agacer de l'absence des Martell que d'accepter la faible participation des Vance de Bel-Accueil dont les quelques hommes étaient mené par l'époux de Lady Liane, Ser Desmond Mallister. Au moins pouvait-on compter sur les chevaliers de Salvemer pour honorer leur serment ! « Je prierais pour que les nouvelles soient bonnes à votre retour. La guerre fait toujours son lot de victimes. Puissions nous ramener nos frère sains et saufs à la maison. » finit-il par dire après avoir maintes fois hocher la tête aux paroles d'Andar sur la garde de nuit. Il n'osait imaginer l'inquiétude qui devait être celle du valois à l'idée qu'un cadet se trouve si loin au Mur: il savait que cela était le choix du jeune homme, mais cela n'en réduisait pas l'anxiété envers un membre de sa famille. Que ferait-il sur Edmund ou Alyn lui demandait de rejoindre la garde ? Tant de danger guettaient ceux qui prenaient le noir ... « Je crois que je ne me pardonnerais jamais que Lucas soit une nouvelle fois victime de sa loyauté à notre famille. » souffla-t-il d'une voix plus basse, encore meurtri par les évènements de Salvemer qui avait vu son frère devenir le captif des Greyjoy. Plus ils avançaient vers leur destination finale, plus Brynden doutait mais il était certain d'une chose: Lucas devait rentrer sain et sauf, même si lui même devait y laisser la vie. Il fut alors décontenancé, sorti brusquement de ses sombres pensée par la question, semblant anodine d'Andar. Une fois encore le Royce parvenait à le surprendre, le ramenant dans le présent. Il eut un nouveau sourire, songeant à sa dernière discussion avec Daenerys, à l'éteinte qu'il avait eut pour son fils, pour sa fille avant de s'arracher à sa famille pour prendre la route.  « Fort bien, malgré les circonstances tragiques des dernières lunes. Corneilla se remet peu à peu de la disparition de mon défunt père et je crois que ma chère épouse prend son rôle de Dame du Conflans très à coeur. Quand aux enfants ... J'ai la chance d'avoir une fratrie encore jeune: Bethany adore les jumeaux. Et l'arrivée de ma première nièce fait retentir le château de nouveaux pleurs de nouveau-né. Cette nouvelle génération me met en joie: je ne prends que trop conscience du trésor que cela représente. » Tytos aurait été ému de voir cela: ses petits enfants ... Bien qu'il ait pu rencontrer Betha et Duncan avant que le poison ne l'arrache à sa vie, Brynden était certain que son père aurait été heureux de voir la jolie Tysha et le sourire de Lucas lorsqu'il la portait dans ses bras. Quand à Hoster, si jeune mais si brillant, lui aussi se destinait à un nouveau rôle très bientôt. La paternité était quelque chose de magnifique Brynden se rêvait à donner à ses enfants, une fratrie aussi unie, joyeuse et pleine de vie que celle qu'il avait lui même connu. Bien sur, il doutait que l'argentée partage ce désir, mais il se plaisait à rêver du jour où elle lui rouvrirait de nouveau sa chambre, son lit, et peut être son coeur. « Duncan commence déjà à se tenir debout et à faire quelques pas sans que nul n'ait besoin de le tenir. Mais Betha ... Aime encore trop être prise dans les bras. Une vraie petite princesse ! » plaisanta le Nerbosc en songeant combien il gâtait trop sa fille. Si Duncan avait hérité des traits de sa mère, son crâne se recouvrant de cheveux blond argents, Betha était une Nerbosc pure et dure ! Ses mèches brunes bouclait sur un visage de poupon souriant et il ne pouvait s'empêcher de lui trouver une ressemblance avec Bethany au même âge. « Et votre famille ? Comment se porte votre petit Angus ? J'espère que Lady Alys n'est pas trop peinée de se retrouver seule à Roches-aux-Runes ? J'ai vu votre frère, Robar, dans l'armée ... » fit-il remarquer tout en jetant un coup d'oeil en arrière, vers Robar Royce en grande conversation avec son cousin.

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Andar Royce & @Brynden Nerbosc

Brynden partageait avec lui le sens des responsabilités, tous deux devaient gérer des hommes, commander, s’assurer que leurs terres demeurent entre leurs mains. Fort heureusement, Andar n’avait pas à gérer toute une région, contrairement à son collègue suzerain du Conflans. La grandeur de la zone rendait cet exercice compliqué mais les Nerbosc étaient fort appréciés par la population. Cet amour cachait sûrement des trahisons, comme partout. Westeros était encore et toujours rythmée par la félonie. Certains ne pouvaient vivre que par le mensonge et la manipulation. Un univers rude auquel l’aîné des Royce tentait de survivre. Pendant de longues années, il tentait de rendre fier son père. C’était sans doute vain car personne n’oubliait son addiction à l’alcool. Même s’il en était sorti, notamment grâce aux mots de sa grand-mère, le Seigneur n’oubliait pas le regard déçu de Yohn Royce à son égard. Lui, l’enfant si vif, si prometteur possédait des faiblesses finalement. Nul n’en n’était dénué mais il fallait avouer que les démons du Royce se voyaient bien plus que d’autres. A ses yeux, il n’avait su rendre fier son paternel. Le serait-il à présent qu’il chevauchait vers une mort presque certaine ? Jamais il ne le saurait. Sa question demeurera en suspens comme tant d’autres interrogations. Tout comme Brynden, Andar était devenu la figure paternelle, la seule et l’unique pour ses enfants et son jeune frère. Esquissant un sourire entendu aux mots du suzerain, il ne pouvait nier les regards emplis d’admiration que lui jetait son aîné. Lucas démontrait une réelle bonne volonté. Destiné à devenir Seigneur à son tour, son éducation n’était pas laissée au hasard et tout comme lui, ce dernier fera ses premières armes en tant qu’écuyer avant de devenir chevalier. Tel était son destin. Et pour l’heure, le garçon remplissait de bonheur ses parents. Pour sûr que son caractère rappelait celui de son père au même âge. Il espérait néanmoins que cela demeure ainsi et qu’il n’ait pas à grandir trop vite. Vivre la guerre avait brisé son innocence enfantine de manière prématurée. Cela ne devait pas advenir pour son enfant. Mais était-il maître de ce qui se déroulait à Westeros ? Certainement pas.

La mélancolie laissa place à l’implacable réalité les attendant. Arriveraient-ils à temps à Winterfell ? Ou seraient-ils les spectateurs de la déchéance des Nordiens ? Le doute subsistait et évidemment, le Seigneur de Roches-Aux-Runes y songea tout autant que son homologue conflanais. Qu’adviendrait-il de Westeros si les armées sudistes n’arrivaient qu’après la bataille ? « Je partage votre crainte Lord Brynden. A dire vrai, je ne nous juge pas pessimistes mais réalistes. Nous nous devons de le demeurer, car l’ennemi qui nous attend nous est méconnu. Tout ce qui est en notre pouvoir est de prier et de nous battre avec force pour survivre. » Lançait-il tandis que ses opales foncées se perdaient sur l’horizon. Une voix lointaine tandis qu’il songeait à la mort. Evidemment qu’il en avait peur, comme tous les Hommes peuplant cette Terre. Mais ce dont il avait plus peur encore, c’était de rejoindre les Autres une fois dans les bras de la Faucheuse. Evidemment, cette crainte, il ne la montrait à quiconque et sûrement pas à ses soldats. Le moral de l’armée en dépendait et il risquait fortement de chuter s’il avouait toutes les émotions l’assaillant. Ainsi étaient leurs obligations en tant que Seigneurs. Responsables de la vie d’hommes, il ne pouvait faillir, au risque d’accélérer leur chute à tous. « Imaginer le pire permet de nous rappeler que nous sommes mortels et redoubler notre vigilance. » Si certains se pensaient au-dessus de tous, cet excès de confiance leur serait fatal contre de pareils ennemis. Des êtres morts revenant à la vie, dénués de morale, d’honneur et de pitié. Ils tuaient tous ceux se dressant sur leur passage. Dans quel monde vivait-on en effet ? A cette question rhétorique, un sourire attristé étira les lippes d’Andar. Il ne pouvait le nier, Westeros était encore et toujours bousculé par des conflits en tout genre. « Nous vivons dans un monde fou à lier je le crains. » La paix n’y avait pas sa place tant que deux hommes peupleront le monde. Il n’appréciait pas forcément laisser ses enfants dans un pareil chaos. Malheureusement, l’histoire avait démontré que l’humanité n’apprenait pas de ses erreurs. Encore et toujours, les querelles subsistaient. Grafton, Bracken, des familles à la loyauté limitée et qui imaginaient sûrement de sombres desseins. Il le savait, l’unité affichée en ces temps difficiles n’était qu’une façade, car les désaccords demeuraient. « Peut-être allez-vous me prendre pour un naïf mais je ne pensais pas que nous parviendrons à unir autant de bans en si peu de temps. Mais pour combien de temps durera ce front commun ? » Loin d’être optimiste, il se contentait de voir les faits. Outre l’absence de quelques familles notables, la plupart avaient répondu à l’appel du Nord et du Roi des Sept Couronnes.  

Le Tournoi de Lestival paraissait si loin. Pourtant, cela faisait seulement quelques lunes qu’il s’était déroulé. Robar n’y avait pas particulièrement brillé. Mais le résultat n’importait pas réellement Andar qui préférait le voir revenir vivant plutôt que dans un cercueil à Roches-Aux-Runes. A contrario, le conflanais avait démontré un grand talent, son combat contre La Vipère Rouge fut impressionnant. Tous deux méritaient de gagner. Les festivités semblaient révolues à présent qu’ils marchaient en direction d’une bataille sanglante. Se rappeler de ces événements lui extirpa un léger sourire. La beauté de son épouse n’était pas à démontrer. Daenerys était d’une beauté naturelle et sans artifice, à l’image de ses origines valyriennes, sa crinière argentée ne passait pas inaperçue. Un léger pincement au cœur l’empêcha de lui répondre dans l’immédiat. L’union entre son frère et le Dragon Ensoleillé n’était pas aussi heureuse que la sienne. L’amour n’y était pas présent. « Les dorniens ont-ils donné une raison de leur absence ? » Cela ne resterait sûrement pas une décision sans conséquence pour le Roi. Ce dernier devait très certainement y songer depuis fort longtemps. Les Martell venaient de démontrer que leur loyauté restait floue. Pour l’heure, Andar avait son esprit focalisé sur ce qui l’attendait. Les conséquences attendraient demain. Pour l’heure, seule la survie des siens importait. Les mots soufflés par le suzerain résonnèrent presque en lui. Si Robar n’avait pas vécu une pareille épreuve que Lucas, son attachement pour son petit frère restait entier. En tant que l’aîné, il se devait de le protéger, tout comme Brynden. Tous deux étaient prêts à donner leur vie afin de protéger le plus jeune. Ainsi était la définition d’une famille. « Espérons que les dieux nous entendent. » Ces derniers étaient souvent silencieux. Sa foi s’était plus qu’ébranlée mais comme toujours, à l’aube d’une guerre sanglante, elle revenait en lui comme une évidence et permettait de garder la tête hors de l’eau. Loin de lui l’envie de rester sur un ton aussi douloureux, il savait que parler de la famille, des enfants pouvait adoucir le cœur de n’importe quel homme. La paternité était un véritable don du ciel, comprenant parfaitement le ressenti de l’aîné des Nerbosc. Savoir que la jeune dragonne prenait plus de responsabilité le ravissait. Elle qui semblait si timide s’affirmait. Et pour cause, elle le devait en tant que Suzeraine du Conflans. Les obligations n’attendaient pas. Bien entendu, les dernières lunes furent difficiles. Andar était resté auprès d’eux et savait ce que la perte d’un père représentait.  « La génération qui nous succédera et perdurera nos noms. J’espère que l’amitié entre nos familles existera encore, même après notre mort ! Hé bien, je suis ravi d’entendre que votre fratrie se porte bien, puissent-ils le rester pour toujours. Je me dois néanmoins de vous mettre en garde, une fois qu’ils apprennent à marcher, il ne faut pas les quitter du regard. » Avouait-il dans un léger rire, lui aussi avait une fratrie assez jeune mais suffisamment pour que les plus grands courent partout. Et d’ailleurs, sa mise en garde venait de son vécu. Les jumeaux s’amusaient à courir partout, une seule seconde d’inattention suffisait pour les perdre de vue. « Ma famille se porte tout aussi bien que la vôtre. Angus nous épuise à se perdre dans les couloirs de Roches-Aux-Runes. Edmée a hérité de l’ardeur de son oncle et Lucas m’emplit de fierté. Quant à mon épouse, elle est peinée évidemment mais comme toujours accomplis son devoir avec dignité. » Disait-il sans une once de fierté. Alys Royce savait s’y prendre pour diriger le fief des Royce. Son regard se posait sur Robar discutant avec son cousin. La mine inquiète, Andar reposait son attention sur le suzerain du Conflans. « Le dissuader de venir aurait été vain. Tout comme vous, j’aurais préféré le savoir loin de tout cela. Malheureusement, nous ne pouvons contrôler leurs actions, n'est-ce pas ? »  

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Brynden Nerbosc
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Le rythme des cheveux sonnait comme une mélodie où la fatigue de tous se faisaient sentir. La brise hivernale venait malmener les joues du conflanais sur lesquelles une fine barbe brune se dessinait depuis qu'il avait quitté Corneilla: le rasage qu'il s'appliquait lorsqu'il se trouvait chez lui, dans la demeure des Nerbosc, n'avait à ses yeux plus lieu d'être dans ce genre de contexte. Il ne voulait pas être ce genre de seigneur profitant du confort de sa position quand ses hommes ne pouvait prétendre au même. Alors même si son couchage était sans doute plus agréable que celui de ses soldats, Brynden ne voulait pas faire étalage de son titre de suzerain: cela lui permettait de se sentir au plus près de ses hommes, de comprendre la difficulté que représentait un tel voyage. La frontière nordienne avait ajouté, au froid déjà ambiant et à la neige autour d'eux, quelque chose de glacial. Lui voulait volontiers croire aux dires des nordiens, à l'appel au secours des Stark: après avoir échangé avec son frère, Brynden était certain qu'il y avait quelque chose, là bas, qui tenait de l'oublié, des êtres qui avaient été si silencieux, si absent pendant des décennies, des siècles, que leur existence étaient devenue légende. La nuit, dans son sommeil, Brynden avait la sensation d'être déjà au coeur de la bataille, de sentir un regard peser sur lui, une force invisible le réduire au néant telle une avalanche l'emportant au loin. A cette idée, il connaissait une peur sans égale. Il avait réellement peur. Peur pour les siens, peur pour Lucas qui, comme lui, serait au premier rang des forces armées du monde des vivants. Peur pour lui. Il déglutit, revenant au moment présent, à la présence d'Andar et à l'optimiste qu'ils tentaient de se communiquer l'un l'autre.  « Je ne peux vous contredire. Puisse les dieux accorder à nos épées la force de terrasser nos ennemis. » dit-il en hochant la tête, le regard grave. Il partit alors dans une énumération d'évènements qui, dix années auparavant, ne lui auraient jamais effleuré l'esprit. Un monde qui tournait à la folie et une image qu'Andar Royce semblait partager. Il ignorait si c'étaient leurs responsabilités communes ou leurs caractères, mais Brynden se retrouvaient également dans les questionnements du Valois. « Ha ha, ainsi nous avons bien la même vision, mon cher. J'imagine que la mort de Lord Robin a du être un choc pour le Val ? Je n'en reviens toujours pas que ces maudits pirates à la solde de Greyjoy ait pu en arriver à de telles bassesses. » ajouta-t-il à ses tristes constats, songeant à la pauvre Lysa Arryn qu'il avait connu Tully et qui se retrouvait à présent veuve et dépourvu d'une quelconque descendance. Les dieux n'étaient pas toujours justes et deux régions en paix avaient perdu leur suzerains dans des conditions dramatiques: Tytos Nerbosc par le poison, la lame des lâches qu'Harry Rivers avait amené dans leur maison en bafouant toute politesse envers ses hôtes; Robin Arryn par l'épée des fer-nés, hommes sans honneur à qui, pourtant, le Roi avait tout accordé. Oui, un monde de fou. « La peur est un puissant moyen d'allier les ennemis d'antan. Cependant, je suis d'accord: combien de temps marcherons nous de concert ... » fit remarquer Brynden en lançant un regard autour d'eux. Des bannières Ouestienne, Conflanaises ou Valoises se mêlaient aux blasons des Couronniens et Orageois venus à la rescousse des volontaires déjà partis quelques lunes auparavant. « Au sein même d'une région, les dissensions sont fortes. Mais je suis heureux de pouvoir compter sur des alliés tels que vous par delà les frontières du Conflans. » ajouta le Nerbosc avec un sourire de circonstance. « J'ose croire qu'un jour, nous parviendront à forger des alliances aussi fortes avec nos opposants que l'amitié qui est née entre Royce de Roches-aux-Runes et Nerbosc de Corneilla. » L'hiver mettait en avant la fragilité des alliances: sur qui pouvait-on réellement compter ? Rien n'était plus difficile que d'accepter la déception de soit disant amis ne répondant pas à votre appel, tout comme cela réchauffait le coeur que de voir les bannières de certains alliés de longue date. Il redoutait de ne parvenir à fédérer aussi bien que son père avait lui. Populaires, les Nerbosc avaient toujours jouis d'une bonne réputation que Lord Tytos avait entretenu avec effort. Il ne voulait pas ruiner tout le travail de son père.

L'absence de certains posait question, des questions auxquels Brynden ne pouvait répondre. « Pas à moi je vous l'assure. » avoua le Conflanais en ramenant son regard sur la route. « Quand à Sa Majesté ... Et bien, s'il en a une, il ne me l'a pas partagé. Mais je crains que notre Roi ait beaucoup à penser ces derniers temps. » ajouta-t-il. Le Nerbosc avait beau avoir épousé la soeur du souverain, ils n'en étaient pas devenu proche pour autant. Contrairement aux dames qui avaient rejoint la maison royale à la fin de l'année 299, lui ne pouvait prétendre avoir eut le sentiment d'intégrer à famille au dragon. Et pour cause ! Il n'avait jamais vécu à Port-Réal, et bien que la dot de Daenerys soit tout à proprement époustouflante, c'était elle qui était devenue une Nerbosc plutôt que l'inverse. De plus, les relations de la princesse avec son frère aîné étaient quelque peu étranges mais, au vu de leur différence d'âge, Brynden ne pouvait comprendre la communication relativement formelle qui semblait exister entre eux. Ce n'était pas du tout le cas de sa propre fratrie, ou même des relations qu'il entretenait par delà les murs de Corneilla. Andar en était la preuve. « Je n'en doute pas, Andar. Vous avez toujours été un ami fidèle de notre maison tout comme j'espère que vous ressentez la réciprocité de cette admiration. Nos familles ont la chance de prospérer par nos fils, mais aussi par nos filles. Je ne doute nullement que nous parviendront à maintenir cette affection entre nos deux maisons. » Après tout, il serait étonnant qu'il n'y ait pas de discussion quand à l'avenir de la génération future: une union Royce Nerbosc serait proprement intéressante pour solidifier l'amitié qui existaient entre les deux maisons. Tout comme leurs enfants pourraient créer de nouvelles alliances ... L'avenir était plein de possibilités, si t'en est qu'ils y survivaient. En parlant des filles, Andar se mit à faire la description des caractère naissants de ses enfants et Brynden ne put retenir un rire. « Ciel ! Dites moi qu'il s'agit de votre frère Waymar et non de Robar ? » Le chevalier rouge avait une petite réputation, au delà de ses talents de jouteur et de bretteur. S'il ne faisait plus trop parler de lui depuis son mariage, Brynden avait entendu bien des choses sur le tempérament flamboyant du puiné Royce. « Et bien ! Pauvre de vous ... J'avoue avoir la chance que Betha et Duncan soient des enfants relativement calmes pour le moment: ils ont la chance d'avoir des oncles et une tante assez jeunes pour jouer avec eux, et des nourrice pour veiller sur eux quand Daenerys et moi ne le pouvons pas. » expliqua le conflanais: pour l'heure, les jumeaux n'avaient guère de forte tête à prendre en exemple, mais Brynden se garda bien de parler de la distance que Daenerys semblait avoir instauré avec leurs enfants. Le traumatisme de l'accouchement était toujours présent dans l'esprit de la princesse et le Nerbosc espérait qu'elle puisse passer outre pour le bien des jumeaux. « Cependant, je ne doute pas que la naissance de leur cousine vienne animer les beaux jours à l'avenir ... » ajouta-t-il en songeant à la discussion qu'il avait pu avoir avec Marianne Harlton au sujet de la petite Tysha.  Il ne put retenir son rire à la question, réthorique, du Royce. « Nullement, malheureusement. Mais cela fait parti de leur charme, n'est-il pas ? Et pour ma part, j'admets que bien que mon inquiétude n'est que plus grande, sa présence a quelque chose de rassurant: depuis que nous autre Nerbosc avons été nommé à la tête du Conflans, il n'y a pas eut une seule bataille où nous n'étions pas ensemble. » Son destin semblait lié à celui de Lucas: ils étaient complémentaires et la présence de son frère n'avait jamais été aussi importante pour lui que depuis la disparition de Tytos Nerbosc.  « C'est la première où je devrais me passer de mon père ... Mais je ne suis pas encore prêt à combattre sans Lucas. » avoua-t-il alors que, face à eux, les silhouettes des collines sombres du Nord se dessinaient à l'horizon.

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I'm waiting for the call, the hand on the chest. I'm ready for the fight, and fate

Andar Royce & @Brynden Nerbosc

Quel enfer pouvait être cette région. Le vent froid glaçait la peau de tous les pauvres soldats sudistes, loin d’être habitués à une telle dureté de climat. Andar le premier. La mer conférait une certaine douceur lorsqu’il se promenait dans son fief. Les hivers n’étaient alors pas aussi rudes. A l’image de leurs futurs adversaires, la glace pullulait dans les vastes étendues du Nord. Aucun fleur, aucun arbre ne poussait, outre ceux déjà là depuis des siècles. Se renfrognant dans son épais manteau, le seigneur de Roches-aux-runes savait que le pire les attendait et que tout ceci n’était qu’un avant-goût de la bataille. Pourtant, son imagination s’avérait encore loin de la réalité. Affronter des morts vivants dépassait l’entendement. Ces créatures mythiques deviendraient réelles sous les yeux horrifiés des guerriers. Mêmes les plus expérimentés n’y étaient préparés, personne ne le pouvait tant tout cela paraissait fou. Une pure démence, il aurait pu ne pas croire le corbeau de son petit frère, ignorer que les éléments se déchaînaient. Mais le Royce n’était pas de ceux qui fermaient les yeux aisément. Son père lui avait inculqué le sens de l’honneur tout comme ses comparses conflanais. Ils partageaient énormément de points communs, en plus d’être des familles soudées, loin des querelles dont on pouvait avoir vent chez certaines. Les Royce et les Nerbosc avançaient main dans la main face à l’inconnu. Si l’unité semblait de mise, qu’en était-il du reste du monde ? Cette union face à cette force méconnue, provenant des tréfonds des abysses. Le froid pourrait presque atteindre son sang qu’il sentait lui aussi si froid. Comment les Stark parvenaient à apprécier cela ? Pour sûr que leurs fourrures n’étaient pas de la même qualité. Emmitouflé dans la sienne, Andar se sentait si lourdaud, loin d’être libre de ses mouvements tant ces derniers demandaient un effort surhumain. Evidemment, il gardait ses complaintes pour lui, pour le bien de ses soldats et de son petit frère. Evoquer les derniers événements n’arrangea pas ses frissonnements dus à la température négative. Ils vivaient dans un monde qui ne cessait de se dérailler. Les uns mourraient dans d’étranges circonstances quand d’autres étaient assassinés violemment, de la violence gratuite. Le Val et le Conflans avaient perdu leurs suzerains tragiquement. « En effet, la mort du jeune suzerain fut un choc. Ces sauvages se sont attaqués à un pauvre enfant, une cruauté que je ne leur connaissais pas. » Avoua-t-il dans un soupir. Dans ses plus folles élucubrations, jamais Andar n’aurait pu deviner de tels revirements de situation. Visiblement, Brynden partageait ses craintes de l’avenir. Les différentes familles continueraient-elles à marcher de concert même après la bataille ? Les vieilles querelles étaient oubliées ? Une chose était évidente, le brun était soulagé de voir que son homologue se posait les mêmes questions. « Les Hommes n’apprennent guère de leurs erreurs passées, je le crains. » Pessimiste mais réaliste. L’humanité ne savait pas vivre en paix, car toujours, les égos et désirs se bousculaient. Il grimaça aux dires du Suzerain du Conflans. Cela reviendrait à s’allier aux Grafton. S’il était marié à l’une d’elle, Andar n’oubliait pas le passif de cette maison, alliée des Targaryen. Sa confiance ne leur était clairement pas acquise. « Seul le temps nous le dira, et peut-être serons-nous trop vieux pour le voir. » Ce n’était pas stupide de songer à cela, mais pour l’heure, une réconciliation paraissait impensable. Aucun d’eux n’était prêt à changer sa position. L’aîné des Royce peinait à balayer sa méfiance envers eux. Mais pour ses enfants, il ne désirait que la paix. Ces derniers n’avaient pas à payer les erreurs de leurs aïeuls.

La région de Dorne n’avait pas répondu à l’appel du Roi. Une décision qui risquait d’avoir de lourdes conséquences. Andar se demandait bien pourquoi ils avaient refusé, bien qu’il savait les dorniens fiers. Dans tous les cas, le Suzerain des Sept Couronnes devra réagir face à cette absence, au risque de perdre sa crédibilité, déjà bien entichée par les récents événements. Le Seigneur de Corneilla avait raison sur ce point, le dragon avait l’esprit bien occupé. Il n’osait imaginer dans quel état il était. Lors du banquet aux portes de la Lune, Rhaegar avait montré quelques signes de faiblesses. Autant physiquement que mentalement. Où était passé le vaillant Dragon qui était monté sur le trônes des années plus tôt ? Caché derrière l’usure du pouvoir. Hochant la tête aux paroles de son ami et allié, l’aîné de la maison Royce laissait son regard balayer l’horizon, pensif. « Cela ne sera pas sans conséquence pour eux, enfin, je pense que leur décision a été mûrement réfléchie. » Une évidence, mais ils auraient bien l’occasion de s’en préoccuper. Pour l’heure, le plus important était de revenir en vie, auprès des leurs. Il fut tout de même surpris de constater que Brynden n’était pas particulièrement proche du Roi Dragon. N’était-il pas marié avec sa petite sœur ? De toute évidence, les relations familiales n’étaient pas aussi simples, à l’image de l’échec cuisant de l’union entre Robar et Rhaenys. Certaines personnes n’étaient clairement pas destinées à se croiser et cela fut le cas pour eux. Les deux époux ne partageaient rien, outre cette sensation d’être prisonnier dans un mariage arrangé. Son visage se fermait quelque peu tandis qu’il reprenait le fil de la réalité. La possibilité de fiançailles entre leurs familles n’était pas négligeable. Ainsi, leur amitié serait profondément scellée, leurs destins liés pour toujours. Cela le fit sourire grandement. « Espérons vivre assez longtemps pour assister à cette union entre nos deux familles ! Cela serait un immense honneur que de consolider notre entente de la plus belle des manières. Lorsque nos fils et filles seront plus grands, nous aurons de nouveau cette discussion. » Disait-il dans un sourire, des paroles qui sonnèrent comme une promesse, celle d’enfin unir les deux fratries. Si leurs enfants n’étaient pas encore assez âgés, le temps passait vite et il fallait déjà songer aux futurs mariages. Andar avait déjà le regard tourné vers l’avenir, il était déjà si fier de ses petits enfants ! De braves têtes blondes mais si vives. Edmée arborait les traits physiques de Robar, mais pas que. La fillette avait hérité de son énergie débordante. « J’aimerais que cela soit de Waymar, malheureusement, il semble qu’elle ait acquis de l’ardeur de Robar. Je le crains qu’elle nous rende vieux avant l’heure. » Il plaisantait mais pas totalement. Nombreuses furent les fois où il était épuisé après avoir longuement joué avec elle. Pourquoi n’était-elle pas aussi calme que les enfants du conflanais qui jouissait d’une certaine tranquillité, presque enviable. « Profitez alors de ce calme, probablement provisoire. L’arrivée de la petite Tysha risque de tout chambouler, surtout si celle-ci hérite de la vivacité de votre frère ! » Presque tout aussi vif que le Chevalier Rouge, Lucas arborait une volonté qui n’avait pas de limites. La présence de Lucas paraissait salvatrice pour le suzerain, tout comme l’était Robar aux yeux de l’aîné, malgré ses réserves et sa peur de le perdre. Les aînés avaient besoin de leurs frères, un besoin qu’Andar ne pouvait que comprendre. Besoin cumulé à l’absence de Lord Tytos, disparu il y avait si peu. « Votre père serait fier de ce que vous accomplissez, tout comme je le suis. Je ne peux qu’être d’accord avec vous. Malgré mes réticences, je suis rassuré de le savoir à mes côtés lorsque demain, nous affronterons ces créatures. » 

(c) oxymort



HRP:




he remembers
It comes so soon, the moment when there is nothing left to wait for

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