Nothing is more powerful than a mother's love (Ramsay Bolton)
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Nothing is more powerful than a mother's love
An 302 | Lune 8 | Semaine 3
Ramsay Bolton & Geneva Bolton
Pendant que sa servante brossait sa longue chevelure dorée afin de la préparer pour aller au lit, Geneva fixait la glace qui lui renvoyait l’image d’une personne qu’elle ne reconnaissait pas. Des cernes bleutés étaient visibles sous ses yeux et son teint était encore plus pâle qu’à son habitude. Le chemin de quelques larmes séchées qu’elle n’avait pas pris la peine d’essuyer marquait ses joues et son regard était vide de toute émotion. Elle avait tellement pleuré, dans la dernière semaine, qu’elle avait l’impression de ne plus rien ressentir. Depuis la perte de son enfant, au tout début de sa grossesse, la jeune femme se trouvait dans une certaine torpeur, comme enveloppée de tristesse. Seule la pensée de ses deux fils, que son époux lui empêchait de voir depuis qu’il avait appris le terme de sa grossesse, lui insufflait encore un peu de force.
À la pensée de Ramsay, Geneva se redressa légèrement. Elle savait qu’il viendrait la rejoindre, d’un moment à l’autre, probablement pour assouvir les quelconques besoins vicieux et dégradants qu’il aurait choisi de lui réserver ce soir-là... Elle aurait à se montrer à la fois courageuse et soumise, car elle espérait de tout cœur se faire pardonner la perte de leur enfant et ainsi se voir accorder la permission de passer du temps avec Brandon et Bëor.
« Si seulement je pouvais me retrouver enceinte rapidement... », pensa la jeune femme en glissant doucement sa main sur ce ventre qui lui avait fait défaut.
Pendant les jours où Ramsay avait pris connaissance de son état, il s’était montré plus doux à son endroit, presque attachant - à sa manière - par moment. Un temps d’accalmie entre deux tempêtes... Et les tempêtes étaient dures à prévoir avec lui.
Geneva fut abruptement sortie de ses pensées quand la jeune servante déposa la brosse sur la petite table à ses côtés.
Au même moment, Ramsay fit son entrée dans la pièce. Malgré la chaleur dégagée par le feu allumé dans l’âtre du foyer, Geneva frissonna. Elle se leva, presque d’un bond, et, après avoir croisé le regard d’acier de son époux, elle tourna son visage vers la jeune fille qui s’était occupée d’elle.
« Ce se-sera t-tout, me-merci » lui dit-elle afin de l’inciter à quitter rapidement.
Geneva aimait bien Laura, sa servante attitrée, et elle souhaitait lui épargner la présence de Ramsay le plus possible. Celle-ci ne se fit pas prier et, après avoir lancé un « milady, milord Bolton » accompagnant le tout d’un signe de tête et d’une courte révérence, la jeune fille quitta la pièce.
Quand la porte des quartiers qu’elle partageait avec Ramsay se referma, Geneva s’approcha lentement de lui, d’un pas incertain. La lueur émanant du feu filtrait au travers sa chemise de nuit immaculée, dessinant ainsi le contour de sa svelte silhouette. Malgré l’hiver qui s’était installé, elle avait choisi une tenue s’arrêtant au milieu des cuisses, dévoilant ainsi ses jambes menues et fermes (tout en couvrant les ecchymoses, infligées par Ramsay, se trouvant principalement sur son ventre, ses fesses et ses cuisses).
Ne sachant trop de quelle humeur son époux était et ne l’ayant pas vu de la journée, la Lady de Fort-Terreur décida de commencer la discussion de façon légère; elle ferait sa demande plus tard, une fois certaine que Ramsay était dans de bonnes dispositions à son égard...
« B-Bonjour ch-cher époux. », dit-elle doucement, rivant son regard bleu dans celui de Lord Bolton tout en résistant pour ne pas le détourner. « Vous a-a-avez passez une b-bonne jour-n-née? » ajouta-t-elle, presque dans un murmure.
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avec Geneva - 302, lune 8, semaine 3
Les jours avaient fini par s’écouler et Ramsay Bolton n’avait jamais révélé à sa femme l’acte horrible qu’il avait commis. Les corps des enfants avaient été évacué de la tour où ils vivaient et on avait brûlé leur cadavre pour ne plus en laisser aucune trace. L’homme ne ressentait aucun remord et il n’avait aucune difficulté à regarder sa femme dans les yeux. Les enfants étaient de toute façon condamné. Quand il les avait capturé Ramsay savait très bien qu’ils ne vivraient pas. Un jour il les aurait tué, peut-être pas aussi tôt, mais il l’aurait fait. En grandissant, l’aîné aurait fini par se rebeller et Ramsay n’aurait pas supporté cela, ou sinon, il aurait voulu devenir le maître incontesté de Lonlac. Aujourd’hui, il avait agrandi son territoire et de façon non officielle, il était devenu le seigneur de Lonlac. Jamais, oh grand jamais son père n’aurait osé aller aussi loin. Que Roose Bolton admire son bâtard de là où il se trouvait. Ramsay saurait restaurer la grandeur des Bolton. Il pousserait les frontières de ses terres, il retrouverait le royaume de ses ancêtres les Rois Rouges et il s’opposerait activement au seigneur Stark, cet opportuniste venu du Sud, qui ne savait rien sur les gens du Nord. Stark n’était qu’un traître, un jeune louveteau élevé par des dragons, il n’entendait rien à l’Hiver et Ramsay comptait bien lui faire comprendre ce que cela impliquait d’être un Nordien. Lonlac avait été qu’un début et la fin sera sa propre mort. Cependant, avant cela, il comptait bien se constituer une descendance. La fausse couche de lady Geneva l’avait rendu furieux, mais Ramsay avait fini par comprendre qu’il en était le fautif. Il avait violenté son épouse, ce qui lui avait fait perdre l’enfant. Désormais, quand lady Geneva serait enceinte, il la laisserait tranquille et il prendrait Myranda pour contenter ses envies.
Pendant plusieurs jours, Ramsay, tout à sa fureur, avait évité son épouse. Il ne voulait pas voir son beau visage larmoyant et encore moins entendre son bégaiement. Il était retourné dans la couche de Myranda, se satisfaisant avant elle et écumant sa colère à ses côtés. Cependant, il était temps qu’il se remette à la tâche. Il ne voulait pas voir s’éteindre la lignée des Bolton et Geneva allait devoir lui donner rapidement l’héritier qu’il désirait tant. Ainsi, après une journée à écumer les alentours pour s’enquérir de la bonne santé de ses terres et pour prélever des hommes qui lui permettrait d’agrandir son armée, il prit seul son repas et se rendit ensuite dans les appartements qu’il partageait avec sa femme.
Il la regarda s’approcher de lui avec étonnement, mais beaucoup de contentement à la fois. Geneva semblait s’être apprêtée pour le recevoir. Elle portait une chemise de nuit fine et courte. La lueur du feu qui crépitait dans la cheminée ne laissait aucune place à l’imagination. Ramsay était ravi d’un tel accueil, mais connaissant la perfidie des femmes, il se doutait que cet effort de la part de son épouse ne serait pas sans conséquence. Ramsay l’accueillit avec un sourire et retira son haut, laissant apparaître sa chemise blanche. Il retira ses bottes et répondit à la question de son épouse.
“ Une journée fort ennuyeuse très chère, mais que vous égayez par votre présence. Vous êtes très en beauté ce soir.” Répondit l’homme sur un ton mielleux. Il se tourna vers un meuble sur lequel était posé un pichet de vin et deux coupes. Ramsay remplit les deux et retourna auprès de Geneva pour lui tendre une coupe.
“ Je vous en ais voulu pour votre faute.” Il faisait bien entendu référence à la fausse couche, mais son ton est léger. “ Mais ce sont des choses qui arrivent, nous sommes jeunes et vigoureux, votre ventre est fécond, je ne doute pas que vous saurez me donner rapidement un enfant.” De sa main libre, il caressa la joue de son épouse et la fit descendre jusqu’à son épaule pour la découvrir. Là, il trouva un bleu et le caressa. Il se positionna dans son dos et découvrit un peu plus la peau pour voir son sceau. Cette marque il l’avait faite à Geneva quelques jours après son arrivée. Il l’avait marqué comme sienne, comme on l’avait fait sur du bétail. Ainsi, Geneva lui appartiendrait jusqu’à la fin de ses jours. Ramsay déposa ses lèvres sur la peau brûlée marquée du signe de l’écorché et il murmura à l’oreille de la belle blonde tout en sentant le doux parfum de ses boucles. “ Vous m’appartenez. N’est-ce pas Geneva ? “
Pendant plusieurs jours, Ramsay, tout à sa fureur, avait évité son épouse. Il ne voulait pas voir son beau visage larmoyant et encore moins entendre son bégaiement. Il était retourné dans la couche de Myranda, se satisfaisant avant elle et écumant sa colère à ses côtés. Cependant, il était temps qu’il se remette à la tâche. Il ne voulait pas voir s’éteindre la lignée des Bolton et Geneva allait devoir lui donner rapidement l’héritier qu’il désirait tant. Ainsi, après une journée à écumer les alentours pour s’enquérir de la bonne santé de ses terres et pour prélever des hommes qui lui permettrait d’agrandir son armée, il prit seul son repas et se rendit ensuite dans les appartements qu’il partageait avec sa femme.
Il la regarda s’approcher de lui avec étonnement, mais beaucoup de contentement à la fois. Geneva semblait s’être apprêtée pour le recevoir. Elle portait une chemise de nuit fine et courte. La lueur du feu qui crépitait dans la cheminée ne laissait aucune place à l’imagination. Ramsay était ravi d’un tel accueil, mais connaissant la perfidie des femmes, il se doutait que cet effort de la part de son épouse ne serait pas sans conséquence. Ramsay l’accueillit avec un sourire et retira son haut, laissant apparaître sa chemise blanche. Il retira ses bottes et répondit à la question de son épouse.
“ Une journée fort ennuyeuse très chère, mais que vous égayez par votre présence. Vous êtes très en beauté ce soir.” Répondit l’homme sur un ton mielleux. Il se tourna vers un meuble sur lequel était posé un pichet de vin et deux coupes. Ramsay remplit les deux et retourna auprès de Geneva pour lui tendre une coupe.
“ Je vous en ais voulu pour votre faute.” Il faisait bien entendu référence à la fausse couche, mais son ton est léger. “ Mais ce sont des choses qui arrivent, nous sommes jeunes et vigoureux, votre ventre est fécond, je ne doute pas que vous saurez me donner rapidement un enfant.” De sa main libre, il caressa la joue de son épouse et la fit descendre jusqu’à son épaule pour la découvrir. Là, il trouva un bleu et le caressa. Il se positionna dans son dos et découvrit un peu plus la peau pour voir son sceau. Cette marque il l’avait faite à Geneva quelques jours après son arrivée. Il l’avait marqué comme sienne, comme on l’avait fait sur du bétail. Ainsi, Geneva lui appartiendrait jusqu’à la fin de ses jours. Ramsay déposa ses lèvres sur la peau brûlée marquée du signe de l’écorché et il murmura à l’oreille de la belle blonde tout en sentant le doux parfum de ses boucles. “ Vous m’appartenez. N’est-ce pas Geneva ? “
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An 302 | Lune 8 | Semaine 3
Ramsay & Geneva Bolton
Lorsque Geneva s’approcha de Ramsay, elle vit tout de suite la lueur de contentement scintiller dans son regard gris d’acier. Il s’était maintenant écoulé près d’une semaine depuis le malheureux événement que représentait la perte de leur enfant à naître et, consumé par toute sa fureur, le Lord de Fort-Terreur n’avait accordé que très peu de temps à son épouse. Ce moment de répit n’avait pas déplu à la jeune femme; toutefois, sans ces rencontres journalières où Ramsay faisait d’elle à peu près tout ce qu’il voulait, Geneva n’avait plus aucune façon de convaincre son époux de passer du temps avec ses deux fils (ces moments dépendants entièrement de la bonne volonté du jeune Lord). Voir ainsi son époux faire son entrée dans la pièce, semblant de bonne humeur qui plus est, avait donc empli Geneva d’espoir, mais aussi de crainte pour la suite des choses.
Ramsay était d’humeur instable lorsqu’il était avec elle – quoi que, lorsqu’il était sans sa présence, la jeune femme doutât que cela ne soit guère mieux – et donc, ses réactions étaient toujours difficiles à prévoir. En revêtant sa chemise de nuit et en brossant sa longue chevelure, Geneva souhaitait camoufler les derniers échos de la tristesse qui la ravageait toujours intérieurement et souhaitait ainsi amadouer son époux afin d’avoir la chance de passer quelques moments en compagnie de ses fils. Brandon et Bëor lui manquaient terriblement et, au moment où Ramsay entrait dans leur quartier, Geneva ne pensait qu’à les serrer dans ses bras pour ne plus jamais les laisser aller.
Elle se doutait que ces moments où elle pouvait passer du temps en compagnie de ses fils étaient limités, car Ramsay souhaitait les mettre à sa main et s’assurer de leur entière loyauté (tout comme il prenait plaisir, lui semblait-il, à en faire de même avec elle). Geneva avait aussi choisi de s’en remettre aux bonnes paroles du Lord de Fort-Terreur quant à la « rescousse » de Lonlac orchestrée par ce dernier. Elle préférait croire que ses fils et elle avaient été secourus d’un quelconque soulèvement de la part de son oncle (comme le lui avait raconté Ramsay) que de s’avouer avoir été mariée de force à un monstre ayant massacré tous ceux qu’elle connaissait et aimait. Au fils des semaines, malgré la brutalité dont son époux pouvait faire preuve, Geneva s’était même convaincue qu’elle avait été chanceuse dans sa malchance, considérant le physique dont était doté Ramsay et de la tendresse dont il pouvait faire preuve à son égard.
Tout en espérant que Ramsay saurait faire preuve de tendresse – et non de bestialité – en cette nuit glaciale, Geneva arrêta d’approcher en voyant que son époux commençait à se dévêtir. Il répondit ensuite à sa question, tout en délaissant ses bottes à l’entrée de la pièce.
« Une journée fort ennuyeuse très chère, mais que vous égayez par votre présence. Vous êtes très en beauté ce soir. »
Qu'il la trouva belle malgré ses traits tirés arracha un léger sourire gêné à Geneva en réponse à ce compliment qu’il lui avait envoyé. Elle détourna le regard, révélant cette timidité naturelle qui faisait surface lorsqu’elle était le centre de l’attention. Elle réussit tout de même à murmurer un « m-merci » tout à fait sincère. Elle prit ensuite la coupe de vin qu’il lui tendait, sans toutefois y tremper les lèvres puisque, déjà, Ramsay enchaînait avec une remarque moins plaisante.
« Je vous en ai voulu pour votre faute. »
Geneva releva le menton d’un mouvement sec. SA faute?! Ses sourcils se froncèrent et son regard bleu maintenant voilé d’un soubresaut de colère se riva dans celui de son époux. De quel droit osait-il faire allusion à la perte de leur enfant de cette façon? Geneva se savait de nature frêle et elle n’en était pas à sa première fausse couche. Pourtant, elle se doutait que la façon dont Ramsay l’avait traitée pendant qu’elle portait leur enfant n’était pas pour rien dans le déroulement de ce triste événement. La jeune femme choisit toutefois de pincer les lèvres, certaine qu’elle s’octroierait une ecchymose de plus si elle osait exprimer le fond de sa pensée. Ramsay ne sembla pas remarquer son état d’esprit, puisqu’il continua en lui faisant savoir que c’était maintenant chose du passé et qu’il avait bon espoir de voir rapidement son ventre s’arrondir à nouveau. Geneva espérait ce scénario de tout son cœur et, la gorge serrée par le flot d’émotions contradictoires qui la submergeaient, elle acquiesça d’un hochement de tête.
Puis, Ramsay s’approcha davantage d’elle afin de glisser sa main d’abord sur sa joue, ensuite sur son épaule qu’il dénuda lentement. La jeune femme frissonna sous la douce caresse, penchant légèrement la tête afin de dévoiler, inconsciemment, la ligne gracieuse de son cou du côté où la main de son époux s’était posée. Voilà près d’une semaine que Ramsay privait Geneva de tout contact physique et, bien que certains d’entre eux se terminaient excessivement mal pour la jeune femme, d’autres pouvaient aussi se révéler porteurs d’un mélange exquis de tendresse et d’une brutalité bien dosée. La jeune femme ne savait toutefois jamais quelle facette du Lord Bolton elle allait rencontrer ces nuits-là et l’appréhension de ces moments la faisait frémir d’angoisse.
Ramsay se positionna ensuite derrière elle, de façon à pouvoir découvrir et admirer cette marque qu’il lui avait faite dans un de ses moments de folie malsaine. Quand il y posa ses lèvres, le frisson qui parcourut Geneva n’en était plus un de délice, mais plutôt de terreur à la pensée de cet effroyable souvenir.
« Vous m’appartenez. N’est-ce pas Geneva? »
Geneva ferma les yeux lorsque le souffle chaud de son époux caressa son cou. Bien que murmurés, ces mots étaient lourds de sens. Lui appartenait-elle? Sans aucun doute. Lui était-elle entièrement dévouée? Avait-elle le choix? Lui serait-elle à jamais sienne et loyale? Probablement... Même si elle entretenait toujours l'espoir de lui échapper.
En réponse à son interrogation, la jeune femme pressa son dos contre le torse de son époux et leva son visage vers lui, basculant ainsi sa tête blonde sur son épaule tout en dévoilant son cou et la peau laiteuse à la naissance de son décolleté, légèrement dénudé par sa chemise de nuit entrouverte.
« je s-suis vô-vôtre, Rams-say. » fit-elle doucement, entièrement soumise. Elle n'était pas assez sotte pour le défier et dire autre chose que ce qu'il voulait entendre.
Geneva avait appris, au fils des semaines, à s’en remettre entièrement à Ramsay. Lorsqu’elle obtempérait à ses désirs, il était normalement moins brusque ou violent avec elle. Elle avait ainsi plus de chance de sortir de ces moments d’intimité sans nouvelles ecchymoses…
La jeune femme pensa ensuite à la belle brune, cette servante qui n’était jamais bien loin. Elle avait remarqué les regards langoureux que Myranda lançait à Ramsay et, bien que Geneva fût reconnaissante pour ces moments où il ne partageait pas sa couche, la jeune femme n’était pas certaine de savoir comment elle se sentait par rapport à cette liaison qui unissait son époux à une autre femme. Elle résista à lui souligner que lui, il n’était pas entièrement sien...
« Je d-dois vous avouer que j’avvais es-p-poir que v-vous auri-riez la bonté de-de me laisser voi-voir mes enfants. » s’essaya-t-elle, incapable d’attendre plus longuement pour formuler sa requête. Elle se pressa davantage contre lui, fixant le feu qui crépitait dans le foyer en face d’elle
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avec Geneva - 302, lune 8, semaine 3
Ramsay savait à quoi s’attendre face à la perfidie des femmes. Elles avaient été nombreuses à vouloir le conquérir pour rêver ne serait-ce qu’une place à ses côtés en tant que compagne du bâtard de Roose Bolton, puis désormais en tant que femme ou maîtresse du lord. Ramsay savait à quoi s’attendre des femmes, elles étaient faibles et vénales. Elles se laissaient continuellement dresser par leurs sentiments et cela était insupportable à ses yeux. Ramsay en avait éliminé beaucoup par lassitude, comme cela avait été le cas pour Violet qui n’avait eu de cesse de lui réclamer son attention et aussi d’en demander toujours plus. Violet était qu’un nom parmi d’autres, elle n’avait pas été la première et n’avait pas été la dernière. Geneva faisait partie de toutes ces femmes. Sous ses airs doux, elle cachait la traîtrise. Elle faisait semblant, elle baignait dans le mensonge et si elle était ainsi apprêtée, c’était certainement pour lui réclamer quelque chose. Les femmes usaient d’artifice et de leurs charmes pour obtenir ce qu’elles voulaient. Même si elle ressemblait à une sainte, Geneva était loin d’en être une. Cependant, ce que Ramsay appréciait chez elle, c’était sa soumission, dans sa faiblesse, jamais elle ne le défierait. Elle avait trop à perdre, en tout cas, c’était ce qu’elle pensait. Elle n’imaginait pas que Ramsay dans sa rage lui avait pris ses enfants. Toutefois, Ramsay lui donnera une autre raison de continuer, en lui faisant un enfant, il allait lui donner une raison d’être à ses côtés et de continuer à se soumettre à lui.
Son épouse se pressa contre lui et avec ce bégaiement qui lui était caractéristique, elle demanda à Ramsay pour voir ses enfants. Ainsi, c’était tout ce qui l’intéressait. Lui offrir un héritier. Sa propre personne. Ce n’était rien à ses yeux en comparaison avec ses enfants. Elle ne pouvait voir la ténébreuse lueur qui passa dans son regard, mais elle put sentir sa crispation au moment où elle avait parlé de son ancienne progéniture. Ramsay garda un temps le silence. Il renifla le doux parfum des cheveux de Geneva et il recula, s’éloignant d’elle.
“ Vous êtes décidément une déception Geneva. Je vous parle de notre avenir commun, de l’héritier que vous vous devez de m’offrir et vous, tout ce qui vous intéresse, ce sont vos enfants.” Il soupira de dépit. “ Nous avons des choses bien plus importantes à considérer que vos enfants.” Il sortit de sa poche une lettre présentant le sceau de la famille Stark. “ Le jeune loup m’a écrit, au vu de l’invasion à laquelle nous faisons face, nous allons accueillir mes bannerets d’ici deux semaines et nous partirons ensuite défendre nos terres. Vous ferez en sorte d’avoir une nouvelle robe pour être présentable et vous vous comporterez en lady Bolton.”
Ramsay avait été étonné en recevant la lettre du jeune Stark. Le louveteau était-il stupide ? Parce que désormais, Ramsay avait une bonne raison pour rassembler toute son armée et ses alliés pour combattre les sauvageons, mais aussi semer le trouble dans le Nord. Bien entendu, il ne prendrait pas de décisions dans l’immédiat. Ses bannerets devraient venir à lui. Il devrait également chasser le plus de sauvageons possible pour qu’ils ne viennent pas à menacer ses terres. En imaginant le bain de sang qu’il allait pouvoir réaliser, Ramsay se réjouissait. Il rêvait de pouvoir tracer la frontière de ses terres avec des cadavres écorchés de sauvageons.
Pour en revenir à la lettre de Stark, Ramsay avait bien compris qu’il allait devoir se présenter à Winterfell avec femme et beaux-enfants. Là ça serait un problème, puisque Ramsay ne comptait pas du tout se rendre à Winterfell. La guerre lui donnait là un moyen de se tenir éloigné des Stark, mais un jour, le louveteau le rappellerait à lui.
La réponse de l’écorcheur fut en tout point diplomatique, tout en assurant au louveteau qu’il se rendrait avec joie à Winterfell une fois la paix revenue. Mais reviendrait-elle ? Ramsay comptait bien entretenir ce climat de guerre qui lui sciait bien. Un sourire funeste apparut sur les lèvres du Bolton et il se tourna vers Geneva, elle était toujours là dans sa tenue légère.
“ Stark souhaitera que nous nous rendions après à Winterfell avec vos enfants, bien entendu, cela ne se fera jamais. Même si je sais que vous me demeurerez fidèle et que vous raconterez à tous la vérité sur Lonlac et Maege Mormont.”
Son épouse se pressa contre lui et avec ce bégaiement qui lui était caractéristique, elle demanda à Ramsay pour voir ses enfants. Ainsi, c’était tout ce qui l’intéressait. Lui offrir un héritier. Sa propre personne. Ce n’était rien à ses yeux en comparaison avec ses enfants. Elle ne pouvait voir la ténébreuse lueur qui passa dans son regard, mais elle put sentir sa crispation au moment où elle avait parlé de son ancienne progéniture. Ramsay garda un temps le silence. Il renifla le doux parfum des cheveux de Geneva et il recula, s’éloignant d’elle.
“ Vous êtes décidément une déception Geneva. Je vous parle de notre avenir commun, de l’héritier que vous vous devez de m’offrir et vous, tout ce qui vous intéresse, ce sont vos enfants.” Il soupira de dépit. “ Nous avons des choses bien plus importantes à considérer que vos enfants.” Il sortit de sa poche une lettre présentant le sceau de la famille Stark. “ Le jeune loup m’a écrit, au vu de l’invasion à laquelle nous faisons face, nous allons accueillir mes bannerets d’ici deux semaines et nous partirons ensuite défendre nos terres. Vous ferez en sorte d’avoir une nouvelle robe pour être présentable et vous vous comporterez en lady Bolton.”
Ramsay avait été étonné en recevant la lettre du jeune Stark. Le louveteau était-il stupide ? Parce que désormais, Ramsay avait une bonne raison pour rassembler toute son armée et ses alliés pour combattre les sauvageons, mais aussi semer le trouble dans le Nord. Bien entendu, il ne prendrait pas de décisions dans l’immédiat. Ses bannerets devraient venir à lui. Il devrait également chasser le plus de sauvageons possible pour qu’ils ne viennent pas à menacer ses terres. En imaginant le bain de sang qu’il allait pouvoir réaliser, Ramsay se réjouissait. Il rêvait de pouvoir tracer la frontière de ses terres avec des cadavres écorchés de sauvageons.
Pour en revenir à la lettre de Stark, Ramsay avait bien compris qu’il allait devoir se présenter à Winterfell avec femme et beaux-enfants. Là ça serait un problème, puisque Ramsay ne comptait pas du tout se rendre à Winterfell. La guerre lui donnait là un moyen de se tenir éloigné des Stark, mais un jour, le louveteau le rappellerait à lui.
La réponse de l’écorcheur fut en tout point diplomatique, tout en assurant au louveteau qu’il se rendrait avec joie à Winterfell une fois la paix revenue. Mais reviendrait-elle ? Ramsay comptait bien entretenir ce climat de guerre qui lui sciait bien. Un sourire funeste apparut sur les lèvres du Bolton et il se tourna vers Geneva, elle était toujours là dans sa tenue légère.
“ Stark souhaitera que nous nous rendions après à Winterfell avec vos enfants, bien entendu, cela ne se fera jamais. Même si je sais que vous me demeurerez fidèle et que vous raconterez à tous la vérité sur Lonlac et Maege Mormont.”
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Ramsay Bolton & Geneva Bolton
Le visage levé vers Ramsay et toujours pressée contre lui, Geneva avait débité sa demande d’un seul souffle, par peur de manquer de courage. Lorsqu’elle le sentit se crisper, son corps en alarme se raidit aussi. Elle avait reçu trop de coups de la part du Lord de Fort-Terreur pour ne pas anticiper ce qui pouvait lui tomber dessus d’un instant à l’autre. Alors qu’il se reculait, elle se retourna lentement vers lui, les sourcils froncés par l’inquiétude.
« Vous êtes décidément une déception Geneva. Je vous parle de notre avenir commun, de l’héritier que vous vous devez de m’offrir et vous, tout ce qui vous intéresse, ce sont vos enfants. Nous avons des choses bien plus importantes à considérer que vos enfants. »
Le ton et le soupir de dépit qui accompagnèrent cette remarque eurent l’effet d’une lame pénétrant le cœur de la jeune femme. Sans s’en rendre compte, Geneva se recroquevilla un peu plus à chaque mot prononcé par Ramsay. Alors qu’elle fixait le sol et subissait les paroles de son époux en silence, une larme – une seule – roula sur sa joue. Comment Ramsay pouvait-il s’attendre à ce qu’elle ne s’intéresse pas à ses propres enfants, ses fils qu’elle chérissait tant et qui lui manquaient plus que tout? Comment osait-il insinuer qu’ils n’étaient pas importants? Et alors qu’elle venait tout juste de perdre leur enfant (d’ailleurs probablement par sa faute à lui!), pourquoi tournait-il le fer dans la plaie en lui rappelant à quel point elle avait failli à son devoir d’épouse? N’avait-il donc aucune considération pour ses sentiments?
Alors que Ramsay s’affairait à sortir une lettre de sa poche, Geneva essuya vivement la larme qui était demeurée accrochée à la ligne de sa mâchoire et inspira pour se donner le courage de relever le regard vers son époux. Elle remarqua sans peine le seau des Stark qui avait servi à sceller la missive. Intriguée, elle attendit les explications de Ramsay. Le changement de sujet semblait au moins avoir eu l’avantage de tempérer sa colère.
« Le jeune loup m’a écrit, au vu de l’invasion à laquelle nous faisons face, nous allons accueillir mes bannerets d’ici deux semaines et nous partirons ensuite défendre nos terres. Vous ferez en sorte d’avoir une nouvelle robe pour être présentable et vous vous comporterez en lady Bolton. »
Geneva sourcilla. N’était-elle pas toujours présentable? Elle portait pourtant un soin particulier à sa toilette et à la façon dont elle se présentait. Ramsay insinuait-il quelque chose ou s’amusait-il simplement à ses dépens? La jeune femme ne releva toutefois pas la remarque et se contenta, comme à son habitude, d’approuver.
« Bi-bien sûr, oui. »
Toutefois, quelques mots dans le commentaire de Ramsay attirèrent l’attention de la jeune lady. Il avait mentionné que, une fois les bannerets réunis à Fort-Terreur, NOUS allions partir défendre nos terres. Après un moment d’hésitation, incertaine de la réaction qu’aurait son époux si elle se permettait une question, Geneva ajouta timidement :
« Ai-je b-bien compris que j-je vous accompagnerai au-aussi? »
Son regard bleu braqué dans celui du lord, la jeune femme retenait son souffle. Déjà, une multitude de questions additionnelles se bousculaient dans sa tête. Qui allait s’occuper de Brandon et Bëor en son absence? À moins que ses deux fils les accompagnent aussi? Combien de temps allaient-ils être partis? Pour quelle raison souhaitait-il l’amener à la guerre avec lui?
Ramsay enchaîna ensuite :
« Stark souhaitera que nous nous rendions après à Winterfell avec vos enfants, bien entendu, cela ne se fera jamais. Même si je sais que vous me demeurerez fidèle et que vous raconterez à tous la vérité sur Lonlac et Maege Mormont. »
À l’allusion de l’attaque de Lonlac et de la mort de son amie Maege Mormont, Geneva fut prise d’un étourdissement. Les images de ces deux terribles événements se succédaient à une vitesse folle dans son esprit : les corps empilés, les flaques de sang, le bucher qui avait vu le corps de Maege disparaître dans ses flammes… La jeune femme fixa à nouveau le sol, incapable de soutenir plus longtemps le regard de celui qui avait été l’auteur de tant d’atrocités. Elle émit sa réponse sans le regarder, l’échine courbée par la honte. Il n’y avait pas d’autres mots pour décrire ce qu’elle ressentait face au manque de courage dont elle faisait preuve en se soumettant à lui de la sorte.
« Je di-dirai… Je dirai ce qu-que vous souhaitez que j-je dise. »
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