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Nothing is more powerful than a mother's love (Ramsay Bolton)

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Nothing is more powerful than a mother's love

An 302 | Lune 8 | Semaine 3



Ramsay Bolton & Geneva Bolton


Pendant que sa servante brossait sa longue chevelure dorée afin de la préparer pour aller au lit, Geneva fixait la glace qui lui renvoyait l’image d’une personne qu’elle ne reconnaissait pas. Des cernes bleutés étaient visibles sous ses yeux et son teint était encore plus pâle qu’à son habitude. Le chemin de quelques larmes séchées qu’elle n’avait pas pris la peine d’essuyer marquait ses joues et son regard était vide de toute émotion. Elle avait tellement pleuré, dans la dernière semaine, qu’elle avait l’impression de ne plus rien ressentir. Depuis la perte de son enfant, au tout début de sa grossesse, la jeune femme se trouvait dans une certaine torpeur, comme enveloppée de tristesse. Seule la pensée de ses deux fils, que son époux lui empêchait de voir depuis qu’il avait appris le terme de sa grossesse, lui insufflait encore un peu de force.

À la pensée de Ramsay, Geneva se redressa légèrement. Elle savait qu’il viendrait la rejoindre, d’un moment à l’autre, probablement pour assouvir les quelconques besoins vicieux et dégradants qu’il aurait choisi de lui réserver ce soir-là... Elle aurait à se montrer à la fois courageuse et soumise, car elle espérait de tout cœur se faire pardonner la perte de leur enfant et ainsi se voir accorder la permission de passer du temps avec Brandon et Bëor.

« Si seulement je pouvais me retrouver enceinte rapidement... », pensa la jeune femme en glissant doucement sa main sur ce ventre qui lui avait fait défaut.

Pendant les jours où Ramsay avait pris connaissance de son état, il s’était montré plus doux à son endroit, presque attachant - à sa manière - par moment. Un temps d’accalmie entre deux tempêtes... Et les tempêtes étaient dures à prévoir avec lui.

Geneva fut abruptement sortie de ses pensées quand la jeune servante déposa la brosse sur la petite table à ses côtés.

Au même moment, Ramsay fit son entrée dans la pièce. Malgré la chaleur dégagée par le feu allumé dans l’âtre du foyer, Geneva frissonna. Elle se leva, presque d’un bond, et, après avoir croisé le regard d’acier de son époux, elle tourna son visage vers la jeune fille qui s’était occupée d’elle.

« Ce se-sera t-tout, me-merci » lui dit-elle afin de l’inciter à quitter rapidement.

Geneva aimait bien Laura, sa servante attitrée, et elle souhaitait lui épargner la présence de Ramsay le plus possible. Celle-ci ne se fit pas prier et, après avoir lancé un « milady, milord Bolton » accompagnant le tout d’un signe de tête et d’une courte révérence, la jeune fille quitta la pièce.

Quand la porte des quartiers qu’elle partageait avec Ramsay se referma, Geneva s’approcha lentement de lui, d’un pas incertain. La lueur émanant du feu filtrait au travers sa chemise de nuit immaculée, dessinant ainsi le contour de sa svelte silhouette. Malgré l’hiver qui s’était installé, elle avait choisi une tenue s’arrêtant au milieu des cuisses, dévoilant ainsi ses jambes menues et fermes (tout en couvrant les ecchymoses, infligées par Ramsay, se trouvant principalement sur son ventre, ses fesses et ses cuisses).

Ne sachant trop de quelle humeur son époux était et ne l’ayant pas vu de la journée, la Lady de Fort-Terreur décida de commencer la discussion de façon légère; elle ferait sa demande plus tard, une fois certaine que Ramsay était dans de bonnes dispositions à son égard...

« B-Bonjour ch-cher époux. », dit-elle doucement, rivant son regard bleu dans celui de Lord Bolton tout en résistant pour ne pas le détourner. « Vous a-a-avez passez une b-bonne jour-n-née? » ajouta-t-elle, presque dans un murmure.

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Nothing is more powerful than a mother's love
avec Geneva - 302, lune 8, semaine 3




Les jours avaient fini par s’écouler et Ramsay Bolton n’avait jamais révélé à sa femme l’acte horrible qu’il avait commis. Les corps des enfants avaient été évacué de la tour où ils vivaient et on avait brûlé leur cadavre pour ne plus en laisser aucune trace. L’homme ne ressentait aucun remord et il n’avait aucune difficulté à regarder sa femme dans les yeux. Les enfants étaient de toute façon condamné. Quand il les avait capturé Ramsay savait très bien qu’ils ne vivraient pas. Un jour il les aurait tué, peut-être pas aussi tôt, mais il l’aurait fait. En grandissant, l’aîné aurait fini par se rebeller et Ramsay n’aurait pas supporté cela, ou sinon, il aurait voulu devenir le maître incontesté de Lonlac. Aujourd’hui, il avait agrandi son territoire et de façon non officielle, il était devenu le seigneur de Lonlac. Jamais, oh grand jamais son père n’aurait osé aller aussi loin. Que Roose Bolton admire son bâtard de là où il se trouvait. Ramsay saurait restaurer la grandeur des Bolton. Il pousserait les frontières de ses terres, il retrouverait le royaume de ses ancêtres les Rois Rouges et il s’opposerait activement au seigneur Stark, cet opportuniste venu du Sud, qui ne savait rien sur les gens du Nord. Stark n’était qu’un traître, un jeune louveteau élevé par des dragons, il n’entendait rien à l’Hiver et Ramsay comptait bien lui faire comprendre ce que cela impliquait d’être un Nordien. Lonlac avait été qu’un début et la fin sera sa propre mort. Cependant, avant cela, il comptait bien se constituer une descendance. La fausse couche de lady Geneva l’avait rendu furieux, mais Ramsay avait fini par comprendre qu’il en était le fautif. Il avait violenté son épouse, ce qui lui avait fait perdre l’enfant. Désormais, quand lady Geneva serait enceinte, il la laisserait tranquille et il prendrait Myranda pour contenter ses envies.

Pendant plusieurs jours, Ramsay, tout à sa fureur, avait évité son épouse. Il ne voulait pas voir son beau visage larmoyant et encore moins entendre son bégaiement. Il était retourné dans la couche de Myranda, se satisfaisant avant elle et écumant sa colère à ses côtés. Cependant, il était temps qu’il se remette à la tâche. Il ne voulait pas voir s’éteindre la lignée des Bolton et Geneva allait devoir lui donner rapidement l’héritier qu’il désirait tant. Ainsi, après une journée à écumer les alentours pour s’enquérir de la bonne santé de ses terres et pour prélever des hommes qui lui permettrait d’agrandir son armée, il prit seul son repas et se rendit ensuite dans les appartements qu’il partageait avec sa femme.
Il la regarda s’approcher de lui avec étonnement, mais beaucoup de contentement à la fois. Geneva semblait s’être apprêtée pour le recevoir. Elle portait une chemise de nuit fine et courte. La lueur du feu qui crépitait dans la cheminée ne laissait aucune place à l’imagination. Ramsay était ravi d’un tel accueil, mais connaissant la perfidie des femmes, il se doutait que cet effort de la part de son épouse ne serait pas sans conséquence. Ramsay l’accueillit avec un sourire et retira son haut, laissant apparaître sa chemise blanche. Il retira ses bottes et répondit à la question de son épouse.
Une journée fort ennuyeuse très chère, mais que vous égayez par votre présence. Vous êtes très en beauté ce soir.” Répondit l’homme sur un ton mielleux. Il se tourna vers un meuble sur lequel était posé un pichet de vin et deux coupes. Ramsay remplit les deux et retourna auprès de Geneva pour lui tendre une coupe.
Je vous en ais voulu pour votre faute.” Il faisait bien entendu référence à la fausse couche, mais son ton est léger. “ Mais ce sont des choses qui arrivent, nous sommes jeunes et vigoureux, votre ventre est fécond, je ne doute pas que vous saurez me donner rapidement un enfant.” De sa main libre, il caressa la joue de son épouse et la fit descendre jusqu’à son épaule pour la découvrir. Là, il trouva un bleu et le caressa. Il se positionna dans son dos et découvrit un peu plus la peau pour voir son sceau. Cette marque il l’avait faite à Geneva quelques jours après son arrivée. Il l’avait marqué comme sienne, comme on l’avait fait sur du bétail. Ainsi, Geneva lui appartiendrait jusqu’à la fin de ses jours. Ramsay déposa ses lèvres sur la peau brûlée marquée du signe de l’écorché et il murmura à l’oreille de la belle blonde tout en sentant le doux parfum de ses boucles. “ Vous m’appartenez. N’est-ce pas Geneva ?



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An 302 | Lune 8 | Semaine 3



Ramsay & Geneva Bolton


Lorsque Geneva s’approcha de Ramsay, elle vit tout de suite la lueur de contentement scintiller dans son regard gris d’acier. Il s’était maintenant écoulé près d’une semaine depuis le malheureux événement que représentait la perte de leur enfant à naître et, consumé par toute sa fureur, le Lord de Fort-Terreur n’avait accordé que très peu de temps à son épouse. Ce moment de répit n’avait pas déplu à la jeune femme; toutefois, sans ces rencontres journalières où Ramsay faisait d’elle à peu près tout ce qu’il voulait, Geneva n’avait plus aucune façon de convaincre son époux de passer du temps avec ses deux fils (ces moments dépendants entièrement de la bonne volonté du jeune Lord). Voir ainsi son époux faire son entrée dans la pièce, semblant de bonne humeur qui plus est, avait donc empli Geneva d’espoir, mais aussi de crainte pour la suite des choses.

Ramsay était d’humeur instable lorsqu’il était avec elle – quoi que, lorsqu’il était sans sa présence, la jeune femme doutât que cela ne soit guère mieux – et donc, ses réactions étaient toujours difficiles à prévoir. En revêtant sa chemise de nuit et en brossant sa longue chevelure, Geneva souhaitait camoufler les derniers échos de la tristesse qui la ravageait toujours intérieurement et souhaitait ainsi amadouer son époux afin d’avoir la chance de passer quelques moments en compagnie de ses fils. Brandon et Bëor lui manquaient terriblement et, au moment où Ramsay entrait dans leur quartier, Geneva ne pensait qu’à les serrer dans ses bras pour ne plus jamais les laisser aller.

Elle se doutait que ces moments où elle pouvait passer du temps en compagnie de ses fils étaient limités, car Ramsay souhaitait les mettre à sa main et s’assurer de leur entière loyauté (tout comme il prenait plaisir, lui semblait-il, à en faire de même avec elle). Geneva avait aussi choisi de s’en remettre aux bonnes paroles du Lord de Fort-Terreur quant à la « rescousse » de Lonlac orchestrée par ce dernier. Elle préférait croire que ses fils et elle avaient été secourus d’un quelconque soulèvement de la part de son oncle (comme le lui avait raconté Ramsay) que de s’avouer avoir été mariée de force à un monstre ayant massacré tous ceux qu’elle connaissait et aimait. Au fils des semaines, malgré la brutalité dont son époux pouvait faire preuve, Geneva s’était même convaincue qu’elle avait été chanceuse dans sa malchance, considérant le physique dont était doté Ramsay et de la tendresse dont il pouvait faire preuve à son égard.

Tout en espérant que Ramsay saurait faire preuve de tendresse – et non de bestialité – en cette nuit glaciale, Geneva arrêta d’approcher en voyant que son époux commençait à se dévêtir. Il répondit ensuite à sa question, tout en délaissant ses bottes à l’entrée de la pièce.

« Une journée fort ennuyeuse très chère, mais que vous égayez par votre présence. Vous êtes très en beauté ce soir. »    

Qu'il la trouva belle malgré ses traits tirés arracha un léger sourire gêné à Geneva en réponse à ce compliment qu’il lui avait envoyé. Elle détourna le regard, révélant cette timidité naturelle qui faisait surface lorsqu’elle était le centre de l’attention. Elle réussit tout de même à murmurer un « m-merci » tout à fait sincère. Elle prit ensuite la coupe de vin qu’il lui tendait, sans toutefois y tremper les lèvres puisque, déjà, Ramsay enchaînait avec une remarque moins plaisante.

« Je vous en ai voulu pour votre faute. »

Geneva releva le menton d’un mouvement sec. SA faute?! Ses sourcils se froncèrent et son regard bleu maintenant voilé d’un soubresaut de colère se riva dans celui de son époux. De quel droit osait-il faire allusion à la perte de leur enfant de cette façon? Geneva se savait de nature frêle et elle n’en était pas à sa première fausse couche. Pourtant, elle se doutait que la façon dont Ramsay l’avait traitée pendant qu’elle portait leur enfant n’était pas pour rien dans le déroulement de ce triste événement. La jeune femme choisit toutefois de pincer les lèvres, certaine qu’elle s’octroierait une ecchymose de plus si elle osait exprimer le fond de sa pensée. Ramsay ne sembla pas remarquer son état d’esprit, puisqu’il continua en lui faisant savoir que c’était maintenant chose du passé et qu’il avait bon espoir de voir rapidement son ventre s’arrondir à nouveau. Geneva espérait ce scénario de tout son cœur et, la gorge serrée par le flot d’émotions contradictoires qui la submergeaient, elle acquiesça d’un hochement de tête.

Puis, Ramsay s’approcha davantage d’elle afin de glisser sa main d’abord sur sa joue, ensuite sur son épaule qu’il dénuda lentement. La jeune femme frissonna sous la douce caresse, penchant légèrement la tête afin de dévoiler, inconsciemment, la ligne gracieuse de son cou du côté où la main de son époux s’était posée. Voilà près d’une semaine que Ramsay privait Geneva de tout contact physique et, bien que certains d’entre eux se terminaient excessivement mal pour la jeune femme, d’autres pouvaient aussi se révéler porteurs d’un mélange exquis de tendresse et d’une brutalité bien dosée. La jeune femme ne savait toutefois jamais quelle facette du Lord Bolton elle allait rencontrer ces nuits-là et l’appréhension de ces moments la faisait frémir d’angoisse.

Ramsay se positionna ensuite derrière elle, de façon à pouvoir découvrir et admirer cette marque qu’il lui avait faite dans un de ses moments de folie malsaine. Quand il y posa ses lèvres, le frisson qui parcourut Geneva n’en était plus un de délice, mais plutôt de terreur à la pensée de cet effroyable souvenir.

« Vous m’appartenez. N’est-ce pas Geneva? »

Geneva ferma les yeux lorsque le souffle chaud de son époux caressa son cou. Bien que murmurés, ces mots étaient lourds de sens. Lui appartenait-elle? Sans aucun doute. Lui était-elle entièrement dévouée? Avait-elle le choix? Lui serait-elle à jamais sienne et loyale? Probablement... Même si elle entretenait toujours l'espoir de lui échapper.

En réponse à son interrogation, la jeune femme pressa son dos contre le torse de son époux et leva son visage vers lui, basculant ainsi sa tête blonde sur son épaule tout en dévoilant son cou et la peau laiteuse à la naissance de son décolleté, légèrement dénudé par sa chemise de nuit entrouverte.

« je s-suis vô-vôtre, Rams-say. » fit-elle doucement, entièrement soumise. Elle n'était pas assez sotte pour le défier et dire autre chose que ce qu'il voulait entendre.

Geneva avait appris, au fils des semaines, à s’en remettre entièrement à Ramsay. Lorsqu’elle obtempérait à ses désirs, il était normalement moins brusque ou violent avec elle. Elle avait ainsi plus de chance de sortir de ces moments d’intimité sans nouvelles ecchymoses…

La jeune femme pensa ensuite à la belle brune, cette servante qui n’était jamais bien loin. Elle avait remarqué les regards langoureux que Myranda lançait à Ramsay et, bien que Geneva fût reconnaissante pour ces moments où il ne partageait pas sa couche, la jeune femme n’était pas certaine de savoir comment elle se sentait par rapport à cette liaison qui unissait son époux à une autre femme. Elle résista à lui souligner que lui, il n’était pas entièrement sien...

« Je d-dois vous avouer que j’avvais es-p-poir que v-vous auri-riez la bonté de-de me laisser voi-voir mes enfants. » s’essaya-t-elle, incapable d’attendre plus longuement pour formuler sa requête.  Elle se pressa davantage contre lui, fixant le feu qui crépitait dans le foyer en face d’elle

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avec Geneva - 302, lune 8, semaine 3




Ramsay savait à quoi s’attendre face à la perfidie des femmes. Elles avaient été nombreuses à vouloir le conquérir pour rêver ne serait-ce qu’une place à ses côtés en tant que compagne du bâtard de Roose Bolton, puis désormais en tant que femme ou maîtresse du lord. Ramsay savait à quoi s’attendre des femmes, elles étaient faibles et vénales. Elles se laissaient continuellement dresser par leurs sentiments et cela était insupportable à ses yeux. Ramsay en avait éliminé beaucoup par lassitude, comme cela avait été le cas pour Violet qui n’avait eu de cesse de lui réclamer son attention et aussi d’en demander toujours plus. Violet était qu’un nom parmi d’autres, elle n’avait pas été la première et n’avait pas été la dernière. Geneva faisait partie de toutes ces femmes. Sous ses airs doux, elle cachait la traîtrise. Elle faisait semblant, elle baignait dans le mensonge et si elle était ainsi apprêtée, c’était certainement pour lui réclamer quelque chose. Les femmes usaient d’artifice et de leurs charmes pour obtenir ce qu’elles voulaient. Même si elle ressemblait à une sainte, Geneva était loin d’en être une. Cependant, ce que Ramsay appréciait chez elle, c’était sa soumission, dans sa faiblesse, jamais elle ne le défierait. Elle avait trop à perdre, en tout cas, c’était ce qu’elle pensait. Elle n’imaginait pas que Ramsay dans sa rage lui avait pris ses enfants. Toutefois, Ramsay lui donnera une autre raison de continuer, en lui faisant un enfant, il allait lui donner une raison d’être à ses côtés et de continuer à se soumettre à lui.
Son épouse se pressa contre lui et avec ce bégaiement qui lui était caractéristique, elle demanda à Ramsay pour voir ses enfants. Ainsi, c’était tout ce qui l’intéressait. Lui offrir un héritier. Sa propre personne. Ce n’était rien à ses yeux en comparaison avec ses enfants. Elle ne pouvait voir la ténébreuse lueur qui passa dans son regard, mais elle put sentir sa crispation au moment où elle avait parlé de son ancienne progéniture. Ramsay garda un temps le silence. Il renifla le doux parfum des cheveux de Geneva et il recula, s’éloignant d’elle.

Vous êtes décidément une déception Geneva. Je vous parle de notre avenir commun, de l’héritier que vous vous devez de m’offrir et vous, tout ce qui vous intéresse, ce sont vos enfants.” Il soupira de dépit. “ Nous avons des choses bien plus importantes à considérer que vos enfants.” Il sortit de sa poche une lettre présentant le sceau de la famille Stark. “ Le jeune loup m’a écrit, au vu de l’invasion à laquelle nous faisons face, nous allons accueillir mes bannerets d’ici deux semaines et nous partirons ensuite défendre nos terres. Vous ferez en sorte d’avoir une nouvelle robe pour être présentable et vous vous comporterez en lady Bolton.

Ramsay avait été étonné en recevant la lettre du jeune Stark. Le louveteau était-il stupide ? Parce que désormais, Ramsay avait une bonne raison pour rassembler toute son armée et ses alliés pour combattre les sauvageons, mais aussi semer le trouble dans le Nord. Bien entendu, il ne prendrait pas de décisions dans l’immédiat. Ses bannerets devraient venir à lui. Il devrait également chasser le plus de sauvageons possible pour qu’ils ne viennent pas à menacer ses terres. En imaginant le bain de sang qu’il allait pouvoir réaliser, Ramsay se réjouissait. Il rêvait de pouvoir tracer la frontière de ses terres avec des cadavres écorchés de sauvageons.
Pour en revenir à la lettre de Stark, Ramsay avait bien compris qu’il allait devoir se présenter à Winterfell avec femme et beaux-enfants. Là ça serait un problème, puisque Ramsay ne comptait pas du tout se rendre à Winterfell. La guerre lui donnait là un moyen de se tenir éloigné des Stark, mais un jour, le louveteau le rappellerait à lui.
La réponse de l’écorcheur fut en tout point diplomatique, tout en assurant au louveteau qu’il se rendrait avec joie à Winterfell une fois la paix revenue. Mais reviendrait-elle ? Ramsay comptait bien entretenir ce climat de guerre qui lui sciait bien. Un sourire funeste apparut sur les lèvres du Bolton et il se tourna vers Geneva, elle était toujours là dans sa tenue légère.
Stark souhaitera que nous nous rendions après à Winterfell avec vos enfants, bien entendu, cela ne se fera jamais. Même si je sais que vous me demeurerez fidèle et que vous raconterez à tous la vérité sur Lonlac et Maege Mormont.




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An 302 | Lune 8 | Semaine 3



Ramsay Bolton & Geneva Bolton


Le visage levé vers Ramsay et toujours pressée contre lui, Geneva avait débité sa demande d’un seul souffle, par peur de manquer de courage. Lorsqu’elle le sentit se crisper, son corps en alarme se raidit aussi. Elle avait reçu trop de coups de la part du Lord de Fort-Terreur pour ne pas anticiper ce qui pouvait lui tomber dessus d’un instant à l’autre. Alors qu’il se reculait, elle se retourna lentement vers lui, les sourcils froncés par l’inquiétude.

« Vous êtes décidément une déception Geneva. Je vous parle de notre avenir commun, de l’héritier que vous vous devez de m’offrir et vous, tout ce qui vous intéresse, ce sont vos enfants. Nous avons des choses bien plus importantes à considérer que vos enfants. »

Le ton et le soupir de dépit qui accompagnèrent cette remarque eurent l’effet d’une lame pénétrant le cœur de la jeune femme. Sans s’en rendre compte, Geneva se recroquevilla un peu plus à chaque mot prononcé par Ramsay. Alors qu’elle fixait le sol et subissait les paroles de son époux en silence, une larme – une seule – roula sur sa joue. Comment Ramsay pouvait-il s’attendre à ce qu’elle ne s’intéresse pas à ses propres enfants, ses fils qu’elle chérissait tant et qui lui manquaient plus que tout? Comment osait-il insinuer qu’ils n’étaient pas importants? Et alors qu’elle venait tout juste de perdre leur enfant (d’ailleurs probablement par sa faute à lui!), pourquoi tournait-il le fer dans la plaie en lui rappelant à quel point elle avait failli à son devoir d’épouse? N’avait-il donc aucune considération pour ses sentiments?

Alors que Ramsay s’affairait à sortir une lettre de sa poche, Geneva essuya vivement la larme qui était demeurée accrochée à la ligne de sa mâchoire et inspira pour se donner le courage de relever le regard vers son époux. Elle remarqua sans peine le seau des Stark qui avait servi à sceller la missive. Intriguée, elle attendit les explications de Ramsay. Le changement de sujet semblait au moins avoir eu l’avantage de tempérer sa colère.

« Le jeune loup m’a écrit, au vu de l’invasion à laquelle nous faisons face, nous allons accueillir mes bannerets d’ici deux semaines et nous partirons ensuite défendre nos terres. Vous ferez en sorte d’avoir une nouvelle robe pour être présentable et vous vous comporterez en lady Bolton. »

Geneva sourcilla. N’était-elle pas toujours présentable? Elle portait pourtant un soin particulier à sa toilette et à la façon dont elle se présentait. Ramsay insinuait-il quelque chose ou s’amusait-il simplement à ses dépens? La jeune femme ne releva toutefois pas la remarque et se contenta, comme à son habitude, d’approuver.

« Bi-bien sûr, oui. »

Toutefois, quelques mots dans le commentaire de Ramsay attirèrent l’attention de la jeune lady. Il avait mentionné que, une fois les bannerets réunis à Fort-Terreur, NOUS allions partir défendre nos terres. Après un moment d’hésitation, incertaine de la réaction qu’aurait son époux si elle se permettait une question, Geneva ajouta timidement :

« Ai-je b-bien compris que j-je vous accompagnerai au-aussi? »

Son regard bleu braqué dans celui du lord, la jeune femme retenait son souffle. Déjà, une multitude de questions additionnelles se bousculaient dans sa tête. Qui allait s’occuper de Brandon et Bëor en son absence? À moins que ses deux fils les accompagnent aussi? Combien de temps allaient-ils être partis? Pour quelle raison souhaitait-il l’amener à la guerre avec lui?

Ramsay enchaîna ensuite :

« Stark souhaitera que nous nous rendions après à Winterfell avec vos enfants, bien entendu, cela ne se fera jamais. Même si je sais que vous me demeurerez fidèle et que vous raconterez à tous la vérité sur Lonlac et Maege Mormont. »

À l’allusion de l’attaque de Lonlac et de la mort de son amie Maege Mormont, Geneva fut prise d’un étourdissement. Les images de ces deux terribles événements se succédaient à une vitesse folle dans son esprit : les corps empilés, les flaques de sang, le bucher qui avait vu le corps de Maege disparaître dans ses flammes… La jeune femme fixa à nouveau le sol, incapable de soutenir plus longtemps le regard de celui qui avait été l’auteur de tant d’atrocités. Elle émit sa réponse sans le regarder, l’échine courbée par la honte. Il n’y avait pas d’autres mots pour décrire ce qu’elle ressentait face au manque de courage dont elle faisait preuve en se soumettant à lui de la sorte.

« Je di-dirai… Je dirai ce qu-que vous souhaitez que j-je dise. »

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avec Geneva - 302, lune 8, semaine 3




Les mauvaises nouvelles ne cessaient de s’accumuler dans le Nord. Entre la perte de leurs chefs, les attaques et maintenant l’arrivée massive de sauvageons, il ne faisait guère bon de vivre sur les terres de glace. Ce chaos n’était pas sans réjouir Ramsay Bolton. Le jeune seigneur aimait ce climat de tension qu’il avait particulièrement entretenu avec l’attaque de Lonlac et la mort de Maege Mormont. Tout ceci était réjouissant et au vu des nouvelles qu’il venait de recevoir, il allait pouvoir continuer à se divertir pendant encore longtemps. La convocation de son ban signifiait qu’il allait entrer en guerre. La chasse aux sauvageons était déclaré et Ramsay avait bien l’intention de dévoiler ses talents et recourir aux pires vices. La neige du Nord allait de nouveau se tâcher d’une couleur rouge sang. Le sang des sauvageons allait couler.
En partant en guerre, Ramsay avait envisagé de laisser une petite garnison à Fort-Terreur, de même qu’à Lonlac et il emmènerait ses hommes et ses proches avec lui. Bien entendu, Geneva serait avec lui. Il n’allait tout de même pas se passer de son épouse, alors qu’elle lui avait promis de lui offrir un fils. Chaque lune passait loin l’un de l’autre serait une perte de temps dans la conception d’un enfant et Ramsay n’avait pas envie de gâcher une seule nuit loin de sa femme. Qui le divertirait après cela ?

Oui vous me suivrez, la lady de Fort-Terreur se doit d’être au côté de son mari. Vous aiderez à panser les plaies des blessés le jour et vous réchaufferez ma couche la nuit.” Répondit Ramsay comme si cela était une évidence.

La guerre serait un moment d’arrêt dans le temps et laisserait en suspension de nombreuses questions. Le jeune loup avait mentionné le fait que Ramsay devrait se présenter à Winterfell avec femme et enfant. L’écorcheur gardait cela en tête, il savait qu’il allait devoir répondre aux loups, mais il comptait aussi sur sa femme pour le soutenir. Geneva Bolton n’aurait guère le choix, elle devrait témoigner en sa faveur et raconter la version qu’il avait déclaré à tous. Avec le témoignage de son épouse, personne ne pourrait remettre en doute la parole de Bolton et ils pourraient retourner à Fort-Terreur. Ramsay comptait bien utiliser toutes les cartes qu’il avait entre les mains. Stark aurait-il le courage de le défier et donc d’engager les hostilités avec la maison Bolton ? Ca, ce n’était pas certain, il utiliserait la modération et Ramsay voulait profiter de cette faiblesse pour s’en sortir. Stark était un faible, comme tous les dragons chez qui il a passé son enfance.

J’y compte bien. Cela est dans votre intérêt.” Répliqua Ramsay qui ne supporterait pas une nouvelle trahison de son épouse. Elle avait failli à conserver bien au chaud dans ses entrailles leur enfant. Cela lui avait coûté la vie de ses premiers enfants. Si elle venait à le trahir, elle le paierait de sa propre vie.
Vous ferez préparer vos affaires. Le strict nécessaire. Nous partirons aussitôt toutes les questions de logistiques réglées.” En effet, s’il ne voulait pas que les sauvageons envahissent ses terres, il allait devoir agir vite. En attendant ses hommes, il allait mettre en place le ravitaillement en denrées alimentaires et en armes. Il n’avait jamais mené une campagne aussi importante. Lonlac avait été une attaque éclair. Là, cela serait une guerre de longue haleine, cruelle et terriblement violente. Les Anciens dieux seuls savaient combien de temps cela allait durer et Ramsay allait devoir être rigoureux dans la préparation de cette campagne.




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An 302 | Lune 8 | Semaine 3



Ramsay Bolton & Geneva Bolton



Geneva, si elle ne comprenait pas au départ pourquoi Ramsay avait mentionné vouloir la traîner à la guerre avec lui, n’eut pas le loisir de rester dans le néant bien longtemps.

« Oui vous me suivrez, la lady de Fort-Terreur se doit d’être au côté de son mari. Vous aiderez à panser les plaies des blessés le jour et vous réchaufferez ma couche la nuit. »

De toute évidence, son époux utilisait les soins qu’elle pourrait prodiguer aux blessés comme une excuse pour la garder sous son emprise en toute circonstance. C’était plutôt pour voir à ses propres petits soins qu’il la souhaitait en sa compagnie, même en temps de guerre… Décidément, il ne chômerait pas pour s’assurer qu’ils arrivent à concevoir un autre enfant dans les plus brefs délais.

La lady, après un moment d’hésitation qu’elle savait ne pas pouvoir se permettre, opina légèrement afin de faire comprendre à son mari qu’elle avait bien compris ce à quoi il s’attendait d’elle. Elle ferait de son mieux pour s’occuper des blessés. D’ici leur départ, elle allait éplucher tous les volumes de la bibliothèque du château qui faisait, de près ou de loin, référence aux méthodes de guérison et au soin des blessures de la chair. Si elle avait à être présente au moment des batailles qui les opposeraient aux sauvageons, elle saura au moins ne pas être qu’un objet encombrant et pourra réellement se rendre utile.

Ramsay enchaîna ensuite en lui mentionnant que, une fois la menace écartée, ils devraient se rendre à Winterfell afin de rendre des comptes au sujet des événements s’étant déroulés à Lonlac et concernant Maege Mormont. Geneva se savait en position délicate et, lorsque le lord de Fort-Terreur voulut s’assurer qu’elle ne ferait rien d’autre que de raconter leur vérité, la jeune femme ne put que céder en fixant le sol.

« J’y compte bien. Cela est dans votre intérêt. »

Cette réponse que lui offrit son époux, le regard sévère et chargé de sous-entendus concernant la perte de leur enfant à naître, ne lui fit que davantage courber l’échine.

Indifférent aux émotions qui pesaient sur la jeune femme, Ramsay poursuivit :

« Vous ferez préparer vos affaires. Le strict nécessaire. Nous partirons aussitôt toutes les questions de logistiques réglées. »

Geneva recula de quelques pas.

« Bien sûr. » fit-elle doucement. « Je-je m’occuperai de voir à la pré-préparation de tout le né-nécessaire. »

Après avoir pris une inspiration qui se voulait être une dose de courage, la lady releva le menton afin de regarder à nouveau son époux dans les yeux. Elle se devait tout de même de revenir sur cette demande qu’elle lui avait faite lorsqu’il était entré dans leur chambre.

« Pou-pourrai-je voir mes enfants a-avant de quitter Fort-Terreur? » demanda-t-elle d’une toute petite voix, s’assurant tout de même de garder la tête haute et le regard plongé dans celui de Ramsay.

Une autre question lui brulait les lèvres. Elle ne put attendre la réponse de Ramsay avant d’ajouter :

« Qui s’occupera de Brendon et-et Beör pen-pendant mon absence? »

Geneva était une mère douce et aimante. Ses fils étaient sa raison d’être et représentaient la seule once d’amour et de joie qu’il lui restait. Si Ramsay ne lui permettait pas de les voir avant son départ, elle prendrait sur elle de se rendre dans leurs appartements, avec ou sans permission…

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La chambre était le lieu de leur conversation. Ramsay avait déserté son épouse durant de longues journées, ne pouvant lui pardonner la perte de leur enfant. Toutefois, il avait retrouvé le chemin de son lit, puisque pour lui, il était temps de se remettre à la conception d’un héritier. En outre, il ne quitterait plus la couche de la belle blonde tant qu’elle ne serait pas grosse. Ainsi, il était tout naturel qu’il lui annonça qu’elle l’accompagnement lors de son départ à la guerre contre les sauvageons. Ramsay lui avait annoncé ses diverses tâches, mais bien sûr, son épouse devrait principalement se préoccuper de son bien-être.

L’échine courbée, une attitude soumise, docile à ses moindres ordres, voilà la juste place de Geneva, c’est à dire à ses pieds. Ramsay se réjouissait de cette nature chez son épouse. Il aimait son emprise sur elle, il adorait la voir se démener pour ce qui semblait être logique, tout en renonçant rapidement pour sauver sa vie et celle de ses enfants. D’ailleurs, le sujet des enfants fut de nouveau évoqué par Geneva. Elle voulait savoir si elle pouvait voir ses enfants avant de partir avec l’ost et également qui s’occuperait d’eux durant leur absence. Contrairement à la première fois, Ramsay ne sofusqua pas des questions de son épouse. Au contraire. Il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras, déposant un baiser sur son front dans un geste tendre. Par moment, Ramsay pouvait être doux, mais cela cachait bien souvent quelque chose. Il respira le doux parfum de ses cheveux et la regarda dans les yeux.

Vous êtes une bonne épouse. L’épouse qu’il me fallait pour affronter tous ces faibles et je vois maintenant que je ne suis pas assez reconnaissant envers vous.” Il déposa un tendre baiser sur ses lèvres. “ Je le reconnais, je ne suis pas le plus délicat des maris, mais je vais faire en sorte de me montrer digne de vous.” Il s’éloigna d’elle. “ Prenez de quoi vous couvrir ma douce, nous allons voir vos fils. Vous le méritez après tout.” Un autre charmant sourire apparut sur ses lèvres. Il voyait que cette nouvelle réjouissait son épouse et il se ravissait de lui faire découvrir à sa façon la vérité.
Une fois vêtue de quelque chose de plus couvert, Ramsay prit la main de sa femme et il l’entraîna en dehors de la chambre. Le chemin pour rejoindre la tour où les enfants se trouvaient fut rapide. Ramsay était enjoué, mais il ne disait rien. Il réagissait par pur sadisme et surtout pour voir Geneva s’effondrer.
Une fois devant la porte, il n’y avait pas de garde, ni aucun verrou. Ramsay regarda son épouse et poussa la porte, la laissant découvrir une pièce vide.




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An 302 | Lune 8 | Semaine 3



Ramsay Bolton & Geneva Bolton


À quelques pas de distance de Ramsay, Geneva avait rassemblé assez de courage pour formuler à nouveau sa demande de voir ses deux fils. Elle attendait donc, crispée par la peur, la réaction de son époux. Leurs regards étaient soudés et, pendant un moment, la jeune femme crut que la colère du lord referait surface. Elle se raidit encore davantage lorsqu’elle le vit faire les quelques pas qui les séparaient, anticipant ce qui allait suivre.

À son grand étonnement, toutefois, Ramsay n’ouvrit ses bras que pour l’étreindre doucement et, après avoir déposé un baiser sur son front, il chercha son regard.

« Vous êtes une bonne épouse. L’épouse qu’il me fallait pour affronter tous ces faibles et je vois maintenant que je ne suis pas assez reconnaissant envers vous. »

Il fit une courte pause pour déposer ses lèvres sur les siennes avant de poursuivre :

« Je le reconnais, je ne suis pas le plus délicat des maris, mais je vais faire en sorte de me montrer digne de vous. »

Geneva sentit son corps se détendre. Se pouvait-il que son époux ait enfin passé par-dessus la colère qui s’était emprise de lui depuis la perte de leur premier enfant à naître? Allait-elle recommencer à avoir droit à toutes ces petites attentions qu’il savait lui donner et qui lui réchauffaient le cœur? La jeune femme sentit le rouge monter à ses joues et un sourire timide se dessina alors sur ses lèvres. Elle n’aurait certainement pas osé utiliser ces mots, mais il n’y avait aucun doute que Geneva était entièrement d’accord avec les propos tenus par son époux.

« Prenez de quoi vous couvrir ma douce, nous allons voir vos fils. Vous le méritez après tout. »

Geneva s’écarta et dévisagea Ramsay. Cela allait-il être aussi facile? Elle qui était prête à enfreindre l’interdiction de son époux de voir ses enfants s’il refusait d’acquiescer à sa demande il y a quelques instants à peine se voyait offrir cette chance de les serrer dès maintenant dans ses bras? Sans se douter de ce qui l’attendait, le sourire de la jeune femme s’élargit. Celui qui ornait les lèvres de son époux aurait cependant dû la mettre sur ses gardes. Pourtant, tout ce à quoi elle pensait était que, après plus d’une semaine sans eux, la lady allait enfin pouvoir embrasser ses enfants.

Geneva revêtit en vitesse une longue robe par-dessus sa chemise de nuit et, main dans la main, les yeux brillants d’excitation, elle suivit son époux. Rapidement, ils arrivèrent devant la porte qui les séparait des quartiers de Brendon et Beör. Ramsay, tout sourire, poussa celle-ci pour ensuite lui lasser la voie libre. La jeune femme aurait dû sentir que quelque chose n’allait pas; elle aurait dû remarquer que les gardes qui, d’habitude fidèlement postés de chaque côté de la porte, n’étaient pas présents; elle aurait dû comprendre que le silence qui régnait dans cette tour n’annonçait rien de bon. Pourtant, la jeune mère ne pensait à rien d’autre qu’à ses enfants; ne voyait rien d’autre que cette porte qui ne s’ouvrait pas assez vite à son goût…

Dès que Ramsay s’écarta, Geneva retira brusquement sa main qui était toujours dans celle de son époux et se précipita à l’intérieur de la pièce.

Ses yeux se posèrent d’abord sur les deux petits lits : ils étaient vides. Son sourire fondit rapidement. Geneva fit un tour sur elle-même tout en cherchant ses enfants du regard. La pièce était petite; Brendon et Beör ne pouvaient donc pas se cacher bien loin. Geneva continua de chercher les quartiers de ses fils, déplaçant maintenant les meubles et les couvertures afin de fouiller chaque recoin. Ses mouvements d’abord calmes étaient maintenant frénétiques. Elle ne pouvait pas – et ne voulait pas – se rendre à l’évidence que ses enfants ne jouaient pas à se cacher d’elle; qu’ils étaient bel et bien manquants. Reconnaître que leur absence était réelle engendrait des conséquences beaucoup trop sévères pour que Geneva laisse ses pensées aller dans cette direction.

Le regard hagard, Geneva se retourna vers Ramsay afin de l’interroger. Le sourire satisfait qu’il affichait fut une réponse tout aussi éloquente que des mots à la question qui se lisait aisément dans les yeux de la jeune femme : elle ne reverrait plus jamais ses deux enfants chéris. Ce constat tomba lourdement dans la conscience de la jeune femme. Le regard d’acier et le sourire en coin qui se dessinait sur le visage de son époux ne lui laissaient plus aucun doute sur la question. Sans qu’un seul mot ait été prononcé, la mère avait compris ce qu’on lui avait arraché.

« Non... Non non non non non… » chuchota-t-elle, comme pour se convaincre que ses peurs n’étaient pas fondées.

Elle voulut crier, hurler son désespoir, mais elle était toujours sous l’emprise du choc. Geneva tituba de quelques pas vers l’arrière. Ses idées n’étaient plus claires. Son ventre se tordait aux prises avec l’anxiété qui montait en elle. Un scillement aigu emplissait ses oreilles et recouvrait tous les autres sons. Elle voyait les lèvres de Ramsay bouger sans pourtant être en mesure de saisir le moindre mot prononcé.

Quand la jeune femme réussit à reprendre un peu de contrôle sur ses sens, son regard se durcit aussitôt. Vrillant celui-ci dans celui de son époux et emplie d’une énergie nouvelle liée à la rage qui naissait en elle, elle traversa rapidement la courte distance qui les séparait afin de se planter bien solidement devant lui.

« Qu’avez-vous fait?! » cria-t-elle enfin en abattant ses frêles poings sur la poitrine du lord de Fort-Terreur.

Lorsqu’elle chuchotait, lisait à voix haute ou criait, son bégaiement s’estompait complètement. Comme elle haussait très rarement le ton, il s’agissait probablement de la première fois où Ramsay l’entendait parler sans que ses phrases soient ponctuées de diverses interruptions verbales dues à son handicap.

Geneva leva le menton vers celui qui prenait plaisir à voir à son malheur. Sans qu’elle ne s’en rende compte, les larmes s’étaient mises à rouler sur ses joues. Elle frappa de nouveau Ramsay – plus fort cette fois – en visant son visage.

« Répondez! Qu’avez-vous fait de mes enfants?! » cria-t-elle à nouveau, plus fort encore, en proie à l’hystérie qui la consumait.

Un premier sanglot étouffé monta dans sa gorge, puis un autre, jusqu’à ce que la douleur la submerge complètement et que ses jambes cèdent sous elle. Geneva se recroquevilla et laissa la digne qui retenait encore la majeure partie du flot de ses larmes s’effondrer. Rien n’avait plus d’importance maintenant.

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Une chambre vide où la vie y était absente depuis que Ramsay avait assassiné de sang froid les deux enfants. L’air y était frais. La cheminée éteinte. Sur les lits, les couvertures étaient absentes. Dans ces lieux, la mort suintait sur tous les murs et Ramsay aurait même pu entendre l’écho des cris des deux enfants si Geneva ne s’était pas mise à hurler sa peine. Un sourire machiavélique était présent sur les lèvres de l’Ecorcheur quand il vit la détresse de son épouse. Elle fouillait la pièce, cherchant une trace, celle de deux fantômes aux allures d’enfants. L’inévitable était là et elle s’en rendit compte très rapidement, elle ne reverrait plus jamais ses deux enfants. D’un rire, il se moqua de son épouse, elle était si pathétique à rechercher ses petits telle une chatte à qui on avait arraché ses chatons. Si pathétique, mais elle ne l’écoutait pas. Sous le choc, elle mit quelques minutes avant de reprendre contenance et de se dresser devant lui. Elle était pleine de rage et de courage et c’était bien la première fois que Ramsay la voyait ainsi. Geneva était une mère a qui on avait enlevé les enfants, elle ne craignait plus rien désormais. Ramsay eut un sourire moqueur en la voyant ainsi. Il ne sourcilla pas, ne recula pas, tel un rempart face à la fureur de son épouse.
Elle cria d’une voix dans laquelle tout bégaiement était absent. Après tout ce qu’il lui avait fait subir, c’était la première fois que son épouse craquait et montrait sa vraie rage. Qu’avait-il fait ? Ne s’en doutait-elle pas déjà en voyant les lits vides et froids des deux enfants. La cruauté passa sur le visage de Ramsay qui ne répondit pas dans un premier temps. Il la laissa se consumer de rage et le frapper. Ce geste le fit rire et Ramsay attrapa les poignets de son épouse, les serrant, pour qu’elle ne lève plus la main sur lui. Elle tomba en sanglot, laissant ses jambes s’effondrer sous elle. Ramsay admira quelques instants ce spectacle pathétique et se laissa glisser au sol, pressant son épouse dans ses bras, lui caressant les cheveux comme on le ferait pour un enfant.

Mon amour calmez-vous.” Il lui embrassa la tempe et continua ses funèbres paroles. “ Vous m’avez pris un enfant, alors j’ai pris les vôtres. Vous vous préoccupiez trop pour eux. Ils étaient une épine sous votre pied et vous rappelez trop votre premier mari. Je suis un homme jaloux vous savez et je ne supportais plus que vous pensiez à ce Lake. Maintenant, vous êtes entièrement à moi et libre de pouvoir mettre au monde mes enfants et de les élever.” Il lui attrapa, de ses deux mains plaquées sur ses joues, son visage couvert de larmes et écrasa ses lèvres sur les siennes. Il buvait ses larmes et se délectait de sa peine. Ses arguments n’étaient pas ceux qui lui avait traversé l’esprit quand il avait mis à mort les enfants. Il avait surtout agi par colère de voir son héritier mourir prématurément dans les entrailles de sa femme. Il avait voulu la punir pour son geste et la blesser intérieurement comme elle l’avait fait en lui retirant l’espoir qu’il avait eu d’avoir cet enfant. Maintenant tout était terminé. Les enfants étaient morts, la mère connaissait la vérité et ils allaient partir en guerre. Cela ne servait à rien de tergiverser sur cette question.
Oubliez ces enfants et tombez enceinte rapidement, cela comblera votre coeur.” Ajouta l’homme d’une voix plus autoritaire tout en gardant son épouse fermement contre lui.
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Ramsay Bolton & Geneva Bolton


Alors que Geneva frappait Ramsay pour la toute première fois, elle vit les traits de ce dernier se durcir. Elle savait que s’il choisissait de répliquer coup pour coup, elle n’avait aucune chance de s’en sortir vivante. Pourtant, en ce moment précis où elle découvrait l’étendue de ce qu’il lui avait arraché de sang-froid, elle se foutait royalement des conséquences.

Au lieu de reprendre le contrôle de ses émotions – comme elle savait si bien le faire d’ordinaire – Geneva choisit plutôt de frapper à nouveau. Cette fois, sa rage ayant atteint son apogée, la force de son élan s’était décuplée. Elle croyait enfin pouvoir mettre son poing dans le visage de son époux; de le faire un tant soit peu payer pour tout ce qu’il lui avait fait subir, pour tout ce qu’il lui avait pris…

Elle hoqueta toutefois de surprise et écarquilla les yeux quand la main de Ramsay se referma solidement sur son bras, l’arrêtant net dans son élan. Son regard passa de la poigne qui l’enserrait solidement au regard de glace de son persécuteur. Sa surprise et sa rage s’amplifièrent d’abord, alors que le lord se mit à lui rire en plein visage, comme s’il s’agissait d’un simple moment cocasse pour lui! Elle se débattit afin qu’il la relâche, mais rien n’y fit. À bout de force, la honte et la peine l’assaillirent; elle ne serait jamais à la hauteur, face à un tel monstre, pour venger ses enfants comme ils le méritaient. Les genoux de Geneva fléchirent et Ramsay la libéra de son emprise pour la laisser glisser au sol, en proie à de violents sanglots incontrôlés.

Quelques instants plus tard, son époux se glissa à ses côtés avant de la presser contre lui. Geneva, toujours sous le choc de la terrible nouvelle, le laissa faire sans bouger. Alors qu’il glissait ses doigts dans sa longue chevelure, il lui intima de se calmer. Sa voix était douce, réconfortante. La jeune femme leva son visage ruisselant de larmes vers lui. Ses lèvres tremblaient alors qu’elle tentait de se maîtriser pour réussir à parler.

« P-pourquoi? » fut la seule chose qu’elle réussit à dire.

Elle ne comprenait simplement pas la raison qui aurait pu pousser Ramsay à commettre un acte aussi horrible. Comment en avait-il été capable? Qui était assez monstrueux pour enlever la vie à de si jeunes enfants?

Son regard était implorant. Elle espérait que tout cela ne soit qu’un cauchemar ou une autre torture imposée par Ramsay; elle souhaitait et s’accrochait à l’espoir qu’il ne s’agissait que d’une mauvaise blague et que son époux allait faire quérir ses deux amours chéris d’un instant à l’autre… Quand il lui répondit toutefois, elle comprit, au ton à la fois doux et plein de rancœur qu’il employait, qu’il avait bel et bien enlevé la vie à Brendon et Bëor.

« Vous m’avez pris un enfant, alors j’ai pris les vôtres. Vous vous préoccupiez trop pour eux. Ils étaient une épine sous votre pied et vous rappelez trop votre premier mari. Je suis un homme jaloux vous savez et je ne supportais plus que vous pensiez à ce Lake. Maintenant, vous êtes entièrement à moi et libre de pouvoir mettre au monde mes enfants et de les élever. »

Le mince filet d’espoir qu’il lui restait s’envola. Les mots résonnaient dans sa tête et lui rappelaient cruellement une discussion qu’elle avait eue avec Myranda quelques semaines plus tôt. La maîtresse avait donc tout rapporté à son maître… Alors qu’elles se trouvaient toutes deux dans l’écurie, la servante avait mentionné son défunt époux Brenton Lake de façon inappropriée et Geneva lui avait fait ravaler ses paroles. Myranda était-elle donc la cause de la mort de ses enfants? La gorge serrée, incapable de prononcer le moindre mot, Geneva se mit à secouer la tête de droite à gauche de façon incontrôlée. Non. Non non non non non non non.

Ramsay enferma son visage dans ses larges mains et, épuisée et totalement à sa merci, elle ferma doucement les yeux. Elle voulait mourir. Ne plus exister. Aller rejoindre ses deux amours.

Son époux plaqua alors ses lèvres contre les siennes et elle ouvrit les yeux, dégoutée. Fut un moment où elle pensait pouvoir tomber amoureuse de cet être aux émotions instables. Maintenant, elle comprenait que ce ne pourrait jamais être possible; qu’il n’avait pas d’émotions; qu’il agissait toujours dans le but de mieux la contrôler et de la plier à la moindre de ses volontés.

« Oubliez ces enfants et tombez enceinte rapidement, cela comblera votre coeur. »

Un haut-le-cœur s’éprit de la jeune femme toujours fermement maintenue dans les bras de Ramsay. Comment osait-il balayer leur souvenir de la main de cette façon? Elle se démena alors pour se libérer et, probablement pris par surprise par une telle réaction, les bras qui l’entouraient finirent par céder. La jeune femme se leva d’un bond et fixa son regard dans celui de son époux toujours au sol. Elle aurait voulu lui labourer les côtes avec ses pieds ou encore, embarquer sur lui afin de le maintenir au sol et se déchaîner à coups de poing sur son visage.

Sachant que cela ne lui apporterait à peu près aucun réconfort et de fâcheuses conséquences, Geneva se retint.

Le regard rempli de rage, elle répondit à Ramsay :

« Jamais j-je n’oublierai l-la chair de ma chair, c-ceux que j’aurai ai-aimé plus que tout au m-monde… Quant à vos hé-héritiers, je prierai l-les Anciens p-pour que mon ventre r-reste vide le plus longtemps p-possible. »

Elle doutait que ses paroles aient un quelconque effet sur son époux. Toutefois, de se permettre d’extérioriser une partie de sa colère lui fit le plus grand bien.

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Il avait voulu se montrer doux avec son épouse, mais malheureusement, elle semblait préférer le faire sortir de ses gonds. Alors qu’il la prenait dans ses bras pour la réconforter et la sommer d’oublier ses défunts enfants, souvenirs d’une vie enterrée dans les ruines de Lonlac, Geneva se dégagea de son emprise pour exprimer de nouveau sa rage. Elle ne voulait pas oublier ses enfants. Elle prierait les Anciens pour demeurer stérile. Ses paroles rendirent fou de colère Ramsay et s’il ne s’était pas contenu, il aurait certainement jeté son épouse du haut de cette tour

Même mes chiennes sont plus obéissantes que vous ! “ Répliqua Ramsay en entendant ses paroles. Ainsi, elle ne voulait pas lui offrir ce qu’il désirait ! De rage, Ramsay attrapa la longue chevelure de son épouse de sa main droite et il la traîna dans les longs couloirs de la forteresse. Ensemble, avec son épouse dans une position inconfortable, ils dévalèrent les escaliers, jusqu’à arriver à la porte menant dans les cachots froids et humides. Les pierres suintées et une odeur de pourrie et de mort flottait dans l’air. Ces cachots étaient le terrain de jeu de Ramsay et ils allaient devenir un lieu de terreur pour son épouse. Le seigneur des lieux arriva face à une porte et demanda à l’un des gardiens de l’ouvrir d’une voix forte et colérique. Une fois la porte ouverte, il y poussa son épouse dedans, provoquant ainsi sa chute. Cependant, Ramsay n’en avait pas fini avec elle et attrapa de nouveau ses cheveux pour lui faire redresser la tête et regarder le triste spectacle d’un homme cloué sur une croix et que Ramsay avait commencé à écorcher. L’homme était inconscient, mais l’écorcheur pouvait entendre sa respiration laborieuse.

Voici ma salle de jeu !” Envoya Ramsay sur un ton presque fou, fier de montrer son chef d’oeuvre. Puis il força Geneva à le regarder, laissant transparaître toute sa folie dans son regard. “ Vous pensez avoir connu le pire mon amour. Vous pensez que je vous ais tout arraché en prenant vos enfants, mais non il vous reste bien des choses. Je pourrais vous tuer des mes mains en écrasant votre jolie petite tête, mais cela serait trop facile.” Il la plaqua cette fois-ci dos contre le sol et il se mit au-dessus d’elle, tout en ne perdant pas le contact visuel. “ Je compte bien vous violer nuit et jour jusqu’à ce que votre ventre contienne mon héritier. Je vous ferais souffrir pour cela, mais je ne vous lâcherais pas. Et si j’apprends que vous vous dérobez à votre tâche, je vous ferais violer par tous mes hommes. Schlingue passera un doux moment avec vous, vous faisant subir le même sort que votre douce nièce Briony. Puis, quand tout le monde aura terminé de vous, prenant ainsi votre honneur, je vous écorcherais comme cet homme. Ne vous inquiétez pas, je ferais en sorte de faire durer le plaisir le plus longtemps possible. Et au moment de votre mort, là, vous serez certaine que je vous ais tout pris.” Il se redressa sur les coudes, et caressa le front de son épouse, observant chacune de ses émotions. “ Vous allez être sage avec moi Geneva ? Vous ne voulez pas que je vous fasse plus de mal qu’il n’en faut.” Ses grands yeux noirs admiraient chaque once de terreur qu’il inspirait à son épouse. Il se délectait de cela. Geneva était décidément divine, mais Ramsay n’aurait aucun remord à lui faire subir sa prédiction si elle continuait à se rebeller contre lui.

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@Ramsay Bolton & Geneva Bolton


« Même mes chiennes sont plus obéissantes que vous ! »

La rage toujours présente dans le regard, Geneva se rembrunit. Elle était une femme, pas une chienne. Elle en avait assez d’être obéissante; elle l’avait été toute sa vie. Elle aurait voulu lui cracher au visage et s’enfuir pour ne jamais revoir cet endroit maudit.

Quand elle vit la colère noire qui brillait désormais dans le regard de Ramsay, Geneva ne put s’empêcher de faire un pas vers l’arrière. Elle n’eut toutefois pas le temps d’en faire davantage que, d’un bond, son époux vint l’agripper fermement par les cheveux. Elle se cambra instantanément afin d’atténuer le choc, mais il tirait si fort que la douleur fit à nouveau monter les larmes à ses yeux. Elle lui cria de la lâcher, mais Ramsay fit la sourde oreille et l’entraîna à sa suite dans le dédale de couloirs du château. Les murs de pierre résonnèrent les pas lourds de Ramsay et les cris de Geneva jusqu’à ce qu’ils atteignent les cachots. Jamais la lady ne s’était aventurée jusqu’ici auparavant.

Sous les ordres du maître des lieux, on ouvrit la lourde porte qui les séparait de la salle de jeu de ce dernier. Ramsay libéra enfin la chevelure de Geneva et l’y poussa sans ménagement. Prise au dépourvu, la jeune femme perdit pied et s’effondra sur le sol dur et froid. Le choc comprima sa poitrine et lui coupa le souffle, lui faisant expirer d’un coup tout l’air se trouvant dans ses poumons. Une forte odeur de moisissure et de décomposition attaqua les narines de Geneva et elle releva la tête pour découvrir où elle se trouvait.

Avant qu’elle n’ait le temps d’analyser en détail son nouvel environnement, Ramsay l’empoigna à nouveau par la tête afin de la redresser davantage. Geneva émit un petit cri, plutôt attribuable à la terreur qui l’habitait qu’à la douleur ressentie par cette nouvelle attaque de son scalp.

« Voici ma salle de jeu ! »

L’écorcheur fit brusquement tourner son visage vers un endroit qu’elle n’avait pas encore distingué. Là, à quelques pas d’elle, était cloué à une croix tenue à la verticale un homme encore vivant, mais auquel de longs morceaux de peau avaient été soigneusement enlevés, exposant ainsi sa chair et ses os à la vue de tous. Geneva écarquilla les yeux. Prise de panique devant tant d’horreur, elle perdit toute contenance et se débattit comme elle le pouvait afin de s’éloigner le plus possible du pauvre malheureux. Ramsay la maintenant fermement en place, la jeune lady ne réussit qu’à bouger de quelques dérisoires centimètres et à se blesser davantage à la tête.

Son époux la retourna ensuite vers lui. La folie qu’elle pouvait lire dans son regard la fit trembler de la tête aux pieds. Elle gémit, complètement terrorisée, lorsqu’il la plaqua au sol et embarqua sur elle avant de continuer son sermon, décrivant tout ce qu’il n’aurait aucun remords à lui faire subir. Lorsqu’il se redressa enfin pour caresser son front, Geneva ne bougea pas d’un poil, figée sur place. Seules les larmes qui roulaient en continu sur ses tempes jusqu’à en imbiber sa crinière dorée démontraient qu’elle était toujours en vie.

« Vous allez être sage avec moi Geneva ? Vous ne voulez pas que je vous fasse plus de mal qu’il n’en faut. »

Geneva, complètement hypnotisée par le regard de son époux, acquiesça vivement à la première question tout en s’étranglant dans un sanglot. Elle secoua ensuite violemment la tête en réponse à la deuxième affirmation de Ramsay, la terreur crispant chacun de ses membres. Son regard bleu se fit implorant alors qu’elle anticipait déjà la suite des événements.

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L’écorcheur savait seulement répondre par la violence. Frapper sa femme, la tenir par les cheveux à risquer de les arracher, lui montrer ses oeuvres les plus aboutit, Ramsay savait que faire cela. Il aimait inspirer la crainte. Il aimait montrer à la plus pure des personnes le monstre qu’il était. L’homme écorchait montré un bien piètre spectacle. Il n’était qu’une masse sanguinolente, un jouet qui finirait bientôt par être oublié par le seigneur de Fort-Terreur.
Ramsay voyait la terreur dans le regard de sa femme. Ses cheveux d’or étaient baignés par ses larmes. Son teint était plus pâle que la mort et pourtant, jamais il ne l’avait trouvé aussi belle que dans cette position de faiblesse. Il lui avait dévoilé son plan d’action pour la faire souffrir et l’horreur passa dans le regard de Geneva. Elle savait à quoi s’attendre si elle n’était pas obéissante. Ramsay était un monstre et il assumait pleinement ce titre. La belle prisonnière de la bête répondit aux interrogations de son bourreau. Oui elle serait sage. Non, elle ne souhaitait pas qu’il lui fasse plus de mal qu’il n’en fallait. Allongé sur sa victime, Ramsay lui caressa sa joue.

/!\ Contenu sensible.

Gentille épouse. Si seulement vous le vouliez, vous pouvez être heureuse avec moi et cela arrivera avec la naissance de mon héritier.” Ramsay embrassa la jeune femme sur chacune de ses jours, buvant certaines de ses larmes, puis il captura ses lèvres avec violence, les mordant avec ses dents. Il n’y avait aucune douceur dans ses gestes, tout était brusque. Tout était bestial. Il en avait cure de l’homme qui était accroché sur la croix et qui était en train d’agonir. Il ne s’inquiétait nullement de la froideur et de la saleté des lieux. Il ne prêta pas non plus attention aux pleurs de sa femme et à la moindre de ses réactions. Geneva avait certainement compris ce qui allait advenir d’elle. Elle l’avait subi de trop nombreuses fois pour ne pas en reconnaître les signes avant coureur.
Ramsay n’était qu’une bête, un monstre qui allait de nouveau souiller la pureté de la belle et douce Geneva. Alors, il dégrafa son pantalon, remonta la chemise de la jeune femme et il la viola purement et simplement. Le monstre fut violent, ce qui l’excita encore plus. L’acte fut long et Ramsay prit son plaisir de la détresse et de la douleur de sa femme. Geneva était qu’une marionnette entre ses mains. En ce moment, à ses yeux, elle n’avait pas de conscience, elle était rien et il en faisait ce qu’il voulait. Son épouse était son jouet. L’objet le plus précieux de sa collection. Pour ce jouet, il ferait n’importe quoi. Il le conserverait dans une tour d’ivoire, le gardant jalousement pour lui. Ramsay n’était pas partageur de ses plus beaux joyaux et il préférait les éliminer plutôt que d’en faire profiter une autre personne. Geneva était à lui. Il lui avait passé la bague au doigt pour montrer à qui elle était. Ramsay lui avait également brûlé la peau de son sceau, pour que n’importe qui voit qu’elle était la propriété de l’écorcheur. Et enfin, inlassablement il la souillait de sa semence pour qu’elle porte son enfant et pour qu’elle appartienne définitivement à la lignée des Bolton. Geneva était à lui tout simplement, pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort vienne à les séparer.

/!\ Fin du contenu sensible.

Une fois qu’il eut terminé, Ramsay se retira de Geneva et se redressa, contemplant son oeuvre. Quel magnifique tableau. Elle était sa plus belle oeuvre d’art.
Que les Anciens vous permettent de porter mon fils et ne pensez plus aux autres. Ils n’étaient rien. Je dois être tout à vos yeux et nos futurs enfants devront avoir toute votre attention.” Le monstre ne se doutait pas qu’une mère ne pouvait pas oublier son petit. Sa propre mère avait-elle pensé à lui au moment de son départ pour Fort-Terreur ? Ramsay en avait eu cure et il l’avait rapidement oublié. Ainsi, il ne pouvait savoir ce qui se passait dans le coeur de Geneva. Tout en contemplant son épouse, il tendit sa main, invitant Geneva à la prendre.


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@Ramsay Bolton & Geneva Bolton


Ramsay avait eu ce qu’il voulait. Complètement terrorisée, Geneva n’avait pu que se soumettre de nouveau à lui. Il s’allongea alors sur elle, répartissant son poids sur tout son corps. La carrure de l’homme, beaucoup plus imposante que celle de la jeune femme, pressait sur sa poitrine et lui coupait le souffle. Leur visage était à quelques millimètres l’un de l’autre et le regard d’acier de son bourreau s’ancra un instant dans le sien. Geneva y vit alors toute la folie et l’anticipation du plaisir qu’il contenait. Un autre sanglot s’étouffa dans sa gorge alors que Ramsay passait doucement sa main sur son front. La blonde savait se qui allait suivre. Son estomac se noua de terreur et de désespoir.

Comme un doux préliminaire à l’acte immonde qu’il allait poser, Ramsay entreprit de déposer un baiser sur chacune de ses joues ruisselantes de larmes. Il s’attaqua ensuite à sa bouche, mordant farouchement sa lèvre avec toute la passion qui le consumait. Une goutte de sang roula jusqu’à la commissure de ses lèvres. Geneva ne bouge pas. Elle gardait son regard rivé sur le plafond, fixant les sombres poutres de bois qui traversaient la salle où ils se trouvaient. La jeune femme, bien au fait de ce qui l’attendait et sachant très bien qu’elle ne pourrait s’y soustraire, tentant de diriger toutes ses pensées vers ce plafond suintant d’humidité. Elle détailla chaque pierre, chaque toile d’araignée, chaque nœud dans le bois des poutres. Elle ne voulait pas être consciente de son corps. Elle ne voulait pas vivre ce nouveau viol. Elle voulait être loin de cet endroit. Et pourtant, chaque parcelle de sa peau que son époux touchait lui rappelait vivement où elle se trouvait.

Contenu sensible:

Quand il eut terminé, Ramsay se retira et se releva. Il la regarda un moment, le sourire aux lèvres et manifestement en contemplation devant un tel spectacle.

« Que les Anciens vous permettent de porter mon fils et ne pensez plus aux autres. Ils n’étaient rien. Je dois être tout à vos yeux et nos futurs enfants devront avoir toute votre attention. »

Les yeux rougis et le corps prit de tremblements, Geneva se dépêcha de redescendre sa chemise afin de soustraire son corps à la vue de son époux. Elle savait maintenant qu’elle ne pourrait jamais plus tomber sous son charme, malgré les moments où il pouvait se faire tendre et généreux. Il lui avait trop enlevé pour que cela ne soit jamais possible. Elle n’osait imaginer le sort qu’il pourrait lui réserver si elle ne tombait pas rapidement de nouveau enceinte ou, pire, si elle venait à lui donner une fille plutôt qu’un héritier…

Geneva essuya ses larmes du revers de sa manche et, lorsqu’elle leva le visage, elle vit la main que Ramsay lui tendait. Elle se releva sans accepter son aide et détourna le regard.

« Je v-vous en prie, Ramsay, a-allons nous coucher m-maintenant… »

Son corps la faisait souffrir et elle n’aspirait maintenant qu’à aller dormir et tout oublier. Comme tous les soirs où son époux se faisait aussi violent, la lady avalerait d’un trait la dose de lait de coquelicot que lui préparait le mestre du château. C’était maintenant son seul moyen de trouver un sommeil sans rêves. Sa seule façon d’écarter les souvenirs de ces viols répétés.

Une de ces nuits, elle réussirait à rassembler assez de courage pour ingurgiter l’entièreté de sa provision et, avec un peu de chance, son sommeil serait alors sans fin…

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