d ♦ Les technologies de Westeros

Le commerce fluvial et maritime est important dans les Sept Couronnes mais également avec les territoires voisins d’Essos. Ainsi, il est fréquent de croiser de nombreuses embarcations sur les cours d’eaux et aux abords des ports qui longent Westeros.

Les bacs sont des petites embarcations à rames et à fond plat qui permettent de traverser un cours d’eau. Elles représentent ainsi une source de revenus non négligeables pour ceux qui les manœuvrent.

Les barges sont des embarcations fluviales à fond plat qu'on trouve notamment à Dorne, principalement aux abord de Bourg-Cabanes où elles servent aussi d'habitation. Elles sont connues pour être colorées et richement décorées.

Les galères sont des navires souvent imposants à rames et à voiles qui nécessitent de nombreux hommes pour les manœuvrer. On trouve des galères militaires et des galères marchandes ainsi que des galères maritimes et des galères fluviales (celles-ci contrairement aux petites embarcations fluviales sont renforcées afin de résister aux rapides et aux rochers sur les fleuves les plus difficiles d’accès). On trouve notamment des galères fluviales le long de la Mander, celles-ci étant armées par la maison Manderly.

Attention, les armes à feu n’existant pas encore dans cet univers, les canons sont encore absents des galères de combat.

Les dromons se rapprochent des galères militaires mais leurs dimensions sont bien plus imposantes.

Les galéasses sont également dérivées des galères et sont elles aussi plus grandes et moins manœuvrables que ces dernières. Elles peuvent servir au commerce comme au combat.

Les esnèques sont des navires de guerre utilisés pour le transport des chevaux.

Les snekkars sont les vaisseaux qui composent la flotte des fer-nés. Les natifs des Îles de Fer privilégient ces embarcations pour leur légèreté et leur rapidité et ainsi leur efficacité lors de leurs pillages. Les snekkars sont conçus pour pouvoir naviguer en eaux peu profondes et accoster au plus près des terres.

L'écriture est un élément essentiel pour la survie des différentes maisons nobles à Westeros. Parce que les nouvelles volent plus vites qu'elles ne galopent et qu'il faut avoir une confiance toute particulière en son héraut, les corbeaux et autres messages écrits cachetés sont devenus incontournables pour gérer son fief et ses alliances. Dans la roture, en dehors des factions telles que les Sept ou la Citadelle, c'est une connaissance qui se fait rare.

Si les Premiers Hommes avaient leurs runes, aujourd'hui c'est bien la langue commune des Andals qui est employée à l'écrit, qu'il s'agisse de messages ou de livres d'histoire.

Le parchemin est le support le plus commun, il était le plus accessible jusqu'à il y a peu de temps. Sa provenance est animale, il s'agit tout simplement de peau de bête (le plus souvent des chèvres) ayant subit différentes préparations afin d'être affinée et utilisée comme support.

Le vélin (peau d'un veau mort-né) est beaucoup plus rare, plus fin encore, très lisse, est réservé aux écrits les plus luxueux. Il en va de même pour les peaux de moutons.

Le papier a fait son apparition très récemment à Westeros grâce à l'intermédiaire de la famille Cole et ses relations dans l'empire Yi-Ti. D'origine végétale, ce support est bien plus simple et bien moins couteux à fabriquer. Il prend progressivement de l'importance dans le Royaume.

L'encre utilisée à Westeros provient majoritairement de la production des mestres (mélange de suie et de coaltar) plus communément appelée "encre ou noir de mestre". Mais certains préfèrent parfois utiliser une encre produite à Volantis.

Les livres sont le plus souvent de simples rouleaux, mais on trouve tout de même une certaine quantité d'ouvrages reliés de cuir, parfois avec des illustrations également. Ce sont des objets plus rares, plus couteux, qu'on trouve dans les bibliothèques des mestres.

L'imprimerie en est à ses balbutiements. Un gros projet existe à Sacrelieu où les Graceford ont beaucoup emprunté afin de mettre au point la première presse capable de produire des écrits à grande échelle mais pour l’heure cela est toujours en phase de recherche.

Les armes et autres équipements militaires font partie intégrante de la vie de la plupart de nos personnages. Si l’on possède tous quelques notions plutôt rudimentaires, notamment grâce à nos lectures et divers visionnages, force est de constater qu’Hollywood a tendance à nous nourrir de fables. Alors pour celles et ceux qui voudraient en savoir un peu plus et se montrer fidèle dans ce domaine, ce sujet est fait pour vous.
À noter que pour les roturiers, lorsque ils doivent se battre, leur arme est très souvent leur outil de travail (fourche, faux, marteau, hache, etc.)

L’épée : la première arme à laquelle on pense, celle qui nous semble la plus évidente à utiliser ou à acquérir. Cependant, c’est une pièce assez coûteuse, et ce, sans même rajouter tous les ornements et les finitions, qui n’est pas à la portée de tous. Mais si vous pouvez vous en offrir une, sachez que la lame est forcément faite d’acier (ou acier valyrien) et il vous faudra compter une à deux semaines de production pour obtenir votre nouveau bien : il faut une bonne journée de travail pour forger votre lame à la forme voulue, autant de temps pour la polir, à quoi il faut ensuite ajouter la création du pommeau, de la garde et du fourreau.

La flèche : la pointe de flèche est forgée dans le fer et non pas coulée comme on peut parfois le voir dans nos films ou nos séries. Contrairement à l’épée, la production d’une flèche et très rapide (plusieurs dizaines en une journée, pour un forgeron). Plutôt pratique puisqu’on ne les ramasse pas après utilisation, sauf si nécessité absolue.

L’arbalète : plus puissante qu’un arc et plus accessible (puisqu’il faut 2 jours d’entraînement pour la maitriser contre 15 ans pour un arc), sa production nécessite cependant une connaissance précise et donc un artisan spécialisé (mais ne demande pas plus de temps qu’un arc militaire haut de gamme). Il existe différents types d’arbalètes, à tendre au pied ou à la main ou même au moulinet. On tire évidemment moins de flèches à la minute qu’avec un arc. À noter qu’il ne sera pas possible d’utiliser une arbalète s’il pleut ou vient de pleuvoir puisque la corde sera toute détrempée.

Le trébuchet : l’arme de siège par excellence, cette grande catapulte n’est pas à la portée du premier venu puisque sa production a un coût. Pour actionner un trébuchet, il faut compter au moins 4 hommes, 2 de chaque côté de l’engin pour baisser le levier. Il faut compter au moins 15 minutes pour armer le trébuchet, ce qui en fait une arme à très faible cadence (2 à 3 tirs par heure). Ces chiffres augmentent évidemment avec la taille de l’engin (nombre d’hommes comme temps d’armement).

La poudre noire est le résultat d’années de recherche et d'étude, et est, pour l’heure, encore l’exclusivité de la maison Lefford qui continue de la tester avant d’envisager une commercialisation. Mélange de charbon, de salpêtre et de souffre, elle possède un fort pouvoir explosif qui la rend très intéressante pour l’exploitation minière des terres de l’Ouest et probablement dévastatrice en cas d’usage militaire.

Si vous voulez en savoir plus, spécifiquement sur l’univers de Westeros, vous pouvez consulter la page armement sur le site de la GDN. De notre côté, nous mettrons à jour ce sujet au fur et à mesure de nos apprentissages.

Les savoirs se déclinent sous plusieurs spécialités mais également suivant un ordre qui se veut bien distinct pour chacun des protagonistes de cet apprentissage. Voilà pourquoi, il peut être difficile pour un non initié de reconnaître les divers métaux et leur signification qui ornent les cous des Mestres.

Histoire, guérison, herboristerie, maîtrise des corbeaux et leur compréhension, construction, étude astronomique, l’articulation des jours et des saisons, étude du corps humain mais aussi curiosité concernant des mystères plus « magiques », les Mestres apprennent à devenir de fins connaisseurs dans des domaines divers et variés. Cependant, leurs apprentissage se doit de passer au travers diverses étapes qu’il est aisément possible de vérifier sur les colliers qu’ils portent. Comme nous l’avons vu plus tôt, un Acolyte devient Mestre à partir du moment où sa chaîne possède dix maillons. Chacun d’entre eux renvoie à une spécificité.

- Le fer noir renvoie à la maîtrise des corbeaux
- Le laiton renvoie aux maîtrises de constructions
- Le bronze renvoie à l’astronomie
- Le cuivre renvoie à la connaissance et retranscription de l'histoire
- L’or renvoie aux mathématiques et à l’économie
- Le fer renvoie aux arts de la guerre
- Le plomb renvoie à l’étude des poisons
- Le fer blanc renvoie à la minéralogie
- Le platine renvoie à l'interprétation des jours et les saisons
- L’or rouge renvoie à la maîtrise de l’agriculture
- L’argent renvoie à la médecine, l’art de la guérison et les connaissances du corps humain
- L’acier renvoie à la sidérurgie
- L’étain renvoie à la navigation
- L’acier Valyrien renvoie aux plus grands mystères

Veuillez noter toutefois qu'il y a en tout vingt et un anneaux et pas un de plus dans l'intégralité de l'apprentissage. Leur obtention reste difficile.