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La belle dame et la jeune lady [Marianne]

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chapitre 1


Je suis ravie d'être ici avec mon frère et ma future belle-soeur, Kylis Omble. En effet, depuis plusieurs semaines, je suis à Lestival pour assister à mon premier tournois. Le premier de toute mon existence … J'ignore si j'aurais encore la possibilité d'assister à d'autres tournois mais je remercie mon frère et dame ma mère d'avoir accepté que je puisse accompagner le convois nordien.

Je repense à mon départ de ma demeure familiale, c'est la seconde fois que je suis loin de mes terres natales. La première fois, c'était dans les Conflans. Là-bas, j'ai rencontré les Nerbosc dont mon futur époux, Hoster. De même, j'ai eu le plaisir de voir les terres de ma mère, certes, elles sont en ruines mais j'ai pu voir là où elle a grandi. Une image de ma mère vient dans mon esprit, que fait-elle à Winterfell ? Il est vrai que je ne lui ai pas encore relaté les joutes que j'avais vu. Je me promets de le faire dans la journée. Peut-être dans la soirée.

Une servante interrompe mes pensées, elle me demande ce que je souhaite porter pour la journée . Je la gratifie d'un sourire et je lui demande de m'apporter la robe bleue. Par la suite, elle m'aide à me vêtir. À la suite de cela, nous allons sur le banc pour qu'elle puisse coiffer ma chevelure de feu. Je lui demande d'opter pour une coiffure rappelant la mode que j'avais vu à Corneilla quelques lunes auparavant lors des noces de Bryden et Daenerys Targaryen. Je laisse Myra me coiffer. Pendant qu'elle accomplit sa tâche, je ne peux pas m'empêcher de rêvasser.

Dans ses rêves, je pense à ma future union avec la jeune Corneille. J'imagine la beauté de ma robe rappelant le Nord. Une belle robe de mariée. Peu de temps après avoir imaginée cette future robe de mariée, je reviens à la réalité. Je souris en voyant mon reflet dans le miroir. Je remercie Myra pour la coiffure.

Par la suite, je sors de ma chambre, je vois ma septa, Mordane. Cette dernière m'a toujours accompagnée. Je serais perdue sans elle. Elle est très importante pour moi, je lui offre un sourire et nous commençons à parler sur différents sujets. Puis, elle me dit qu'il est temps pour moi de commencer une nouvelle leçon. Je l'écoute et nous allons à mon bureau où elle me relate une histoire de Westeros.

Après ce cours, je lui demande si nous pouvons nous promener. Elle acquisse, puis nous sortons de mon appartement. Nous promenons dans les jardins de Lestival. Je me demande ce que je ferais dans l'après-midi après manger. Peut-être que nous pourrions nous refaire une ballade. J'aime beaucoup sentir l'air frais et pouvoir rencontrer des nouvelles personnes. Je me souviens qu'il y a peu, j'ai fait la connaissance de Lady Margot Lannister et de son fils. Je me demande qui je pourrais rencontrer en cette belle journée ensoleillée. Je souris.

Par la suite, je rentre dans le château avec ma septa pour le repas du midi. Je mange en compagnie de plusieurs personnes puis après le repas, je reviens dans mes appartements. Je demande alors à une servante de m'apporter de quoi coudre. J'aimerais confectionner un cadeau pour Kylis. Je commence alors la confection de mon ouvrage.

Quelques heures plus tard, je demande à une servante de cacher mon ouvrage dans un coffre. Après que ce bien soit à l’abri, je décide de marcher en compagnie de ma septa et de ma louve. Nous quittons les appartements et nous arpentons les jardins de ce fief. Je regarde avec attention les lieux. Je vois de loin, une jeune femme ayant la chevelure de brune. Elle me dit quelque chose. Est-ce la douce et gentille Lady Marianne Harlton ?

Je commence à faire quelques pas en direction de la jeune femme. Cette dernière sera bientôt ma belle-soeur quand je deviendrais l'épouse d'Hoster. J'offre un grand sourire à Lady Marianne Harlton. J'incline la tête.

Sansa – Lady Marianne, je suis heureuse de vous voir. Comment allez-vous dis-je avec un grand sourire.

Ma louve se rapproche de moi. Je me baisse pour la caresser puis je repose mon regard sur la femme en face de moi.

Sansa – Cela vous gênerait de rester quelques heures en ma compagnie ? J'aimerais tant pouvoir discuter avec vous Lady Marianne.

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La belle dame et la jeune lady
Sansa & Marianne

Lestival avait revêtu ses plus beaux apparats pour l’évènement qu’il organisait. Les tentes s’étaient érigées les unes après les autres, veillant à faire de ces lieux un espace aussi vivant que faire se peut. Les élans joyeux et évocateurs des retrouvailles chaleureuses résonnaient par-ci par-là, rappelant des rencontres par le passé, ou simplement des découvertes qui participaient un peu plus à cet esprit festif. La Peste Rouge avait eu beau faire des ravages catastrophiques dans cette région, les uns et les autres savaient délaissés cet épisode cataclysmique pour profiter simplement de toutes les présences. Hélas, les angoisses de la jeune femme n’arrivaient pas à s’estomper à ce profit. Pas alors qu’elle n’avait de cesse que de constater que les tourments s’éprenaient à nouveau de son époux et que ce dernier les taisait par honneur. Du moins, elle songeait à cette idée, puisque son courage, lui, persistait malgré tout et ne cessait de l’amener un peu plus avant dans les préparatifs des joutes à venir. Marianne avait finit par accepter ce choix, l’y accordant l’opportunité ou plutôt le privilège de lui donner pus que ce qu’elle était en mesure de faire. Après tout, Lucas était un homme valeureux et chevaleresque, sa nature lui dictait de rendre hommage à ses pairs par sa participation, et Marianne désirait simplement l’accompagner et le soutenir dans ses aspirations. Leur tente avait été érigé, comme les autres, et ils avaient pris possession des lieux en installant les quelques affaires de voyage qu’ils avaient préparé en amont.  Le sourire de la lady essayait d’amener celui du jeune homme, ses intentions n’en n’étaient que des preuves supplémentaires pour lui prouver de sa présence. Mais  persistait ce mur invisible qui les empêchait de communiquer comme ils avaient pu le faire par le passé. Néanmoins, Marianne tenait tête à cet état et espérait qu’à force de témérité, ils recouvrent ce qu’ils avaient. Ses croyances allaient de paires avec ses intentions, ils y parviendraient, comme ils étaient parvenus à affronter des épreuves telles que la guerre. Aussi gardait-elle cette présence auprès de Lucas, lui témoignant de cette dernière, lui rappelant que peu lui importait le résultat, il avait déjà conquis son cœur. Cela ravissait chacune des mélodies émanant de ce dernier, lui laissant alors l’opportunité de ressentir ces mêmes sentiments qu’il avait su lui révéler lors de leur séparation à Corneilla. Même si, elle se sentait insuffisante pour lui, il n’en restait pas moins qu’elle préservait cette force pour continuer à sa battre encore et encore. Le malheur ne s’abattrait plus sur elle, comme il avait pu le faire par le passé, et elle combattrait pour que ce dernier ne vienne pas prendre son époux en victime non plus. Leurs conversations se limitaient un peu plus encore, obligeant Marianne à quitter l’espace pour accorder à Lucas un peu d’espace pour lui. Il en avait besoin pour se retrouver mais également pour pouvoir trouver la contenance nécessaire pour affronter les épreuves à venir.

Déambulant à travers l’espace, la jeune fille se rappelait des diverses joutes auxquelles elle avait pu être spectatrice. Ce moment festif pour beaucoup, lui apparaissait comme une occasion de pouvoir converser avec d’autres seigneurs et ainsi se rendre compte des situations voisines. Si le Conflans était bien souvent boudé par faute de grandeurs comme s’en délectaient le Bief ou encore les terres de l’Ouest, il n’en restait pas moins qu’il savait briller par des valeurs bien plus nobles. L’Honneur courrait dans leurs veines à tous, le respect pour son adversaire, mais également la bienveillance étaient à compter dans les qualités que beaucoup leurs reprochaient. La jeune seigneur se plaisait à croire qu’un jour ils finiraient par comprendre et que leur situation n’en serait que plus meilleures pour tous. Cette dernière avait évolué. Le mariage entre l’héritier du Conflans et la sœur du Roi en était un exemple des plus probants. Ainsi, le reste de Westeros les voyait enfin. Mais l’ombre continuait à planer sur eux alors que les songes de la jeune fille la ramenèrent vers la situation que connaissait son ami dans son mariage. Si Marianne avait cru en une relation qui pourrait évoluer en bien et saurait amener aussi bien Brynden que Daenerys à partager un amour sincère et véritable, voilà que les évènements actuels lui rappelaient que la difficulté semblait toucher tout le monde. Les non-dits avaient eu raison de ce couple. Une plaie qu’ils ne parvenaient pas à panser et ce malgré les efforts de son ami. Marianne ne comprenait plus la princesse, dans la mesure où, elle ne parvenait pas à visualiser les raisons qui l’avaient amené à se renfermer sur elle-même de cette manière. Certes, elle avait remarqué que la perte de sa mère lui avait beaucoup infligé de tourments, mais ce deuil n’expliquait pas tout. Tout comme, il n’expliquait pas non plus la manière dont elle se comportait avec chacun d’entre eux. Peut-être pourraient-elles se rencontraient à un moment donné pour ainsi parler de belle sœur à belle sœur ? Plus le temps passait et plus, la deuxième épouse Nerbosc s’intimait une telle idée. Ainsi pourrait-elle peut-être apporter ne serait-ce qu’une once de son aide pour permettre au couple de se retrouver. Aussi bien Daenerys que Brynden avaient droit au bonheur, comme elle le connaissait, malgré les différences, avec Lucas.

Es songes furent interrompus au moment où une voix l’interpella derrière son dos. Ses émeraudes ne tardèrent pas à se détourner de leur chemin initial pour venir croiser ces saphirs desquels elle avait eu l’opportunité de croiser par le passé. La magnifique Sansa Stark se rapprochait d’elle, émettant des réserves quant à sa venue, mais suscitant l’apparition d’un sourire sincère sur les lèvres de la Conflanaise. « Lady Stark. » la salua t-elle tout en inclinant respectueusement sa tête et en l’attendant. Le regard de Marianne quitta pendant un instant les yeux de la jeune fille en approche pour croiser ceux de la Septa et la gratifier également d’un salut semblable à celui de sa jeune apprentie. « Je constate que votre entourage est toujours sur vos gardes. » rajouta t-elle au moment où cette fois-ci ses yeux se portaient sur la louve à ses côtés. Si l’animal l’avait impressionné lors de leur première rencontre, cette dernière lui paraissait aujourd’hui un peu plus familière et par conséquent un peu moins effrayante qu’il y avait de cela quelques lunes. « Je me porte bien et vous-même ? Nous n’étions pas encore informés de l’arrivée de la délégation nordienne, le voyage n’a-t-il pas été trop éprouvant ? » lui demanda t-elle alors que le petit groupe était à présent à sa hauteur. Si il avait difficile à Marianne de concevoir une telle relation avec les Stark par le passé, le suzerain actuel des terres du Nord avait su lui apprendre que les rancœurs passées n’étaient en rien des prétextes pour accuser des actes desquels ils n’avaient tous été que des victimes. La paix impliquait le pardon et la jeune femme avait su l’écouter pour aujourd’hui pouvoir entrevoir un autre avenir, plus serein et plus libérateur. Un sourire un peu plus grand lui échappa doucement alors que ses yeux se portaient sur la coiffe que portait Sansa. Elle comprenait les intentions de la jeune fille par ce geste et trouvait cela attendrissant. « Cette coiffe vous va à ravir, Hoster sera probablement d’accord avec moi en affirmant que vous devenez plus belle lune après lune. » Sur ses paroles, Marianne continua de lui sourire et parut quelque peu interloquée de la demande de la jeune fille. Après tout, elle n’était qu’un petit seigneur, certes, épouse d’un Nerbosc, mais jamais elle n’aurait cru que l’on désire marcher en sa compagnie pour converser. « Cela serait un plaisir que de pouvoir partager un peu de mon temps avec le votre ma dame. » A nouveau, la jeune fille inclina la tête en guise de respect envers Sansa avant de finalement se retourner pour débuter la marche. « Est-ce la première joute à laquelle vous allez assister ? » lui demanda t-elle en guise de première approche pour cette conversation à venir. Marianne ne connaissait que très peu Sansa, puisque lors de sa dernière venue à Corneilla, elle s’était simplement mise en retrait du fait de sa rencontre avec Hoster.



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chapitre 2


Je salue la jeune épouse de Lucas, la belle Marianne est une noble dame aux traits doux avec des manières distingués. Cette noble dame me salue respectueusement, je lui offre un sourire sincère et amicale. La douce Marianne salue également ma septa, ma chère gardienne lui réponds.

Marianne -  Je constate que votre entourage est toujours sur vos gardes.

Je pose mon regard sur ma louve puis je repose mon attention sur la jeune femme en face de moi. Je respire avant de lui répondre.

Sansa – Oui, Lady me protégera toujours mais elle ne vous fera point de mal Lady Marianne.

Lady n'est pas agressive, elle ne fera pas le moindre mal à une mouche. Et puis, elle n'est pas comme ses frères et sœur. Ma louve est la plus douce de la fratrie, elle n'est pas bagarreuse comme sa sœur Nymeria ! Bien souvent, ma chère Lady était perdante dans ses jeux avec sa sœur. Je repense à Nymeria et ma sœur, un jour, nos louves ne se verront plus … Elles ne pourront plus jouer ensemble. Mais, c'est ainsi.

Peu de temps après, je questionne la belle dame sur sa santé, il faut dire que je  n'avais pas pu parler avec elle depuis notre arrivée. Mais, aujourd'hui, nous pouvons nous voir et pouvoir converser. Je me souviens de la douceur de la jeune femme lors de mon séjour à Corneilla. Je n'oublierais pas ce qu'elle a fait pour me mettre à l'aise.

Marianne  - Je me porte bien et vous-même ? Nous n’étions pas encore informés de l’arrivée de la délégation nordienne, le voyage n’a-t-il pas été trop éprouvant ? 

Sansa – Je suis heureuse que vous allez bien. Je me porte bien, je vous remercie. Tout s'est bien passé, nous n'avons pas eu de complication lors de notre voyage. Et vous, même ? Êtes-vous bien installée ? Puis, je me tais quelques secondes. Comment se porte ser Lucas depuis les joutes ? Demande-je avec douceur.

Je n'avais pas revu ser Lucas depuis plusieurs lunes, j'avais appris qu'il avait été un otage des fer-né.  Cette épreuve a dû être horrible. Je ne peux pas imaginer le calvaire qu'il a vécu. Je chasse cette idée bien sombre de mon esprit puis je me concentre de nouveau sur Marianne. Bientôt, je serais un membre de cette famille. J'ai besoin que les gens m'apprécient pour ce que je suis. J'ai envie de me faire aimer par cette famille … Je ne veux pas me faire haïr …. Je veux être aimée. Je ferais tout pour qu'ils m'apprécient.  Mes gestes sont-ils sincères avec eux ? Pourquoi ne serais-je pas sincère ?  J'offre un sourire à ma future nouvelle sœur.

Marianne -  Cette coiffe vous va à ravir, Hoster sera probablement d’accord avec moi en affirmant que vous devenez plus belle lune après lune. 

Je rougis face à la déclaration de la belle dame. Je n'ai pas encore revu Hoster et je dois avouer que je me sens nerveuse de le revoir. Va-t-il aimer cette coiffe ? Est-ce qu'il va également apprécier les cadeaux que je compte lui offrir pour nos noces ? Je me sens si bête d'être ainsi. Pourquoi est-ce ainsi ? Je l'ignore. Je pose mon regard sur Marianne et je souris.

Sansa – Je vous remercie pour vos mots, Lady Marianne. Ils me touchent vraiment. Pourrais-je vous demander des conseils concernant ma coiffe lors de mon mariage ? J'aimerais être coiffée comme une jeune noble du Conflans et faire honneur à ma nouvelle famille dis-je avec douceur et gentillesse. Est-ce possible de m'aider dans cette tâche Lady Marianne ? Enfin, si cela ne vous dérange guère de m'aider.

Je souhaite m'intégrer dans cette famille … Après cette nouvelle réflexion, je propose alors à mon interlocutrice si elle souhaite m'accompagner dans ma marche. En effet, j'aimerais pouvoir continuer à converser avec elle et pouvoir mieux la connaître. J'ose espérer que la jeune femme soit libre pour pouvoir passer un moment en ma compagnie. En même temps, j'ai peur qu'elle refuse ma requête. Je respire en attendant la réponse de ma demande.

Marianne - Cela serait un plaisir que de pouvoir partager un peu de mon temps avec le votre ma dame.   Dit-elle avec un signe de respect.  Est-ce la première joute à laquelle vous allez assister ? 

Sansa – Je vous remercie d'accepter ma requête dis-je en commençant à marcher à ses côtés. Je réfléchis à sa question. Oui, c'est la première fois que j'assiste à un tournois, je dois avouer que mes yeux sont émerveillés par ce que je peux voir. Même si je dois avouer que lors de ces joutes, j'avais peur que les chevaliers puissent être blessés voir morts. Et, vous Lady Marianne ? Ce sont vos premières joutes ? Qu'avez-vous pensé de ces dernières ?

Je continue de marcher avec la jeune femme en compagnie de ma septa ainsi que ma louve. J'observe les lieux et je me demande comment sera ma vie auprès d'Hoster. J'ose espérer que nous serons heureux et que nous formerons un couple solide face aux épreuves de la vie. J'ignore si nous aimerons mais si ce n'est pas le cas, je le respecterais. Je ferais tout pour être une épouse dévouée, fidèle et aimante. Oui ! Et les enfants ? Et bien, j'ose espérer que la nature me permette d'être mère. Mais, je dois avouer que j'ai peur des grossesses, seront-elles calmes ? Est-ce que je perdrais le bébé ? Des questions que je ne peux pas répondre  … Je chasses ces idées pour me concentrer de nouveau sur mon interlocutrice.

Sansa – Lady Marianne, quand je serais mariée à Hoster, pensez-vous que nous pussions nous voir et converser ensemble ? Pensez-vous que que nous pourrions être amie ? Enfin, je sais que nous allions bientôt être de la même famille mais j'ose espérer que nous pourrions être des amies … Je me mordille les lèvres, nerveuse.

Je regarde les personnes qui nous entourent et je me questionne encore. Je prends une profonde inspiration puis je regarde de nouveau Lady Marianne.

Sansa – Je dois avouer que je m'interroge sur mes noces dis-je doucement.

Je l'observe avec douceur en attendant sa réponse. Je pose mon regard ensuite sur ma louve, cette dernière continue de nous suivre.

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La belle dame et la jeune lady
Sansa & Marianne

L’Hiver ne donnait pas lieu d’arrêter les bonnes intentions des protagonistes. Laissant élever des voix qui se reconnaissaient, émettant des hypothèses à chacune des interstices pour rappeler le caractère jovial de l’évènement. Le tournoi avait ramené une atmosphère vivifiante dans Lestival. A la manière d’un interlude entre deux temps, il avait rappelé à chacun que l’union de tous pouvait être une force d’une certaine manière. Les amis le demeuraient et les ennemis savaient trouver le recul nécessaire pour que la paix prenne une sorte de relai. Mais à quel prix ? Marianne n’osait imaginer les crédits mis en exergue pour parfaire cet investissement au détriment de ce qui aurait pu amener un quelconque appui pour les difficultés à venir. L’heure n’était pas à ce dédale mais plutôt aux retrouvailles que tous tâchait de connaître d’une manière ou d’une autre. Les sujets s’entrecroisaient les uns aux autres, rappelant des souvenirs des joutes passées. La jeune lady ne pouvait s’empêcher de songer à son chevalier et à la manière dont ses perceptions avaient eu raison de sa colère intérieure et dissimulée depuis trop de temps. Son espoir demeurait pourtant intact, alors qu’elle osait émettre des suppositions sur le fait qu’il rencontre ses amis. Andar Royce lui serait probablement d’une écoute attentive et d’un soutien indéfectible. Le peu de récit qu’elle avait pu entendre de lui veillaient à lui rappeler le caractère fidèle de cette amitié qui les unissait depuis tant d’années. De même que Liance Vance saurait probablement lui rappeler de son devoir. En effet, le caractère assez imposant de sa voisine de domaine n’était sans pour lui rappeler le côté parfois brutal mais efficace de sa propre cousine, Azilys. A cette pensée, les lèvres de la jeune fille dessinèrent un mince sourire en coin. Lucas et elle détenaient dans leur entourage cette même personne, qui, malgré ses différences avec eux, avait su les rapprocher d’une certaine manière. Sa cousine lui manquait et elle comprenait son absence en ces lieux. Il lui semblait même pouvoir l’entendre à ce sujet, rappelant à tous que Montargent avait besoin de son seigneur et qu’elle n’était pas en mesure de perdre son temps dans des futilités telles qu’un tournoi. Azilys était unique et la Conflanaise se promettait de lui écrire dès leur retour à Castel-Bois. En attendant, ses pas l’amenèrent à traverser l’espace. Suivant un chemin qu’elle n’avait pas établi en amont, Marianne se contentait de suivre une destination en raison de ses songes. Ses pensées dévièrent naturellement vers Brynden, puis vers la sœur du monarque. Jusqu’à ce qu’une voix ne parvienne à la sortir de ses pensées et lui rappellent que la réalité avait également le droit d’exister. Reconnaissant les traits, encore enfantins, doux et délicats de la jeune Sansa Stark, Marianne n’hésita pas à lui prouver de son respect par un salut tout en tenant compte de la présence de sa chaperonne. Après quoi, ses intentions se portèrent naturellement en direction de la louve, qui montrait une calme sans précédent, et rassurait quelque peu la Conflanaise à son sujet. De même que les mots de Sansa continuèrent à envisager ce même ordre de cheminement. « La fidélité d’une louve doit permettre une meilleure confiance en soi non ? Me rassurez-vous en m’apprenant que je ne risque rien. » Un nouveau sourire vint à s’étirer sur ses lèvres. Si Marianne en avait obtenu la permission, surement se serait-elle permis de rapprocher sa main de la tête de Lady pour la caresser. Mais retenant ce geste, la jeune fille préféra orienter son attention sur la jeune fiancée qui n’avait de cesse que de lui montrer un visage attentionnée et attendrissant.

Les commodités polies ne tardèrent pas à être échangées. Menant ainsi les trois femmes à prendre des nouvelles chacune des autres. Touchée par la prévenance de la jolie jeune fille à ses côtés, Marianne ne tarda pas à répondre avec sincérité quand à sa santé. Après quoi, s’enquit-elle à son tour de connaître ce même état d’âme auprès de Sansa, qui ne tarda pas à lui répondre sous ce même ordre. L’assurance du voyage sans encombre fut également abordée et veilla, par la même, à laisser perdurer le sourire qui ornait ses lèvres. « Me voyez-vous ravie d’entendre de telles nouvelles. J’eu cru que la neige aurait pu être un obstacle pour votre venue. » Commenta t-elle alors que même si elle n’avait jamais eu l’occasion de rejoindre le Nord, Marianne prenait conscience du changement de température entre les différentes régions. Après tout, n’avait-elle pas été des plus surprises par la chaleur étouffante de Dorne il n’y avait de cela qu’une paire d’années ? Ou par le caractère parfois venteux de ces lieux, même si, ils n’avaient rien à voir avec les hauteurs du Val. Néanmoins, l’opportunité de discourir à ce sujet s’évanouit au moment où Sansa lui demanda exactement la même chose la concernant. « Votre prévenance est touchante lady Stark. Le voyage s’est également bien déroulé pour nous, je vous en remercie de vous en inquiéter. Notre installation s’est très bien opérée également, le seigneur de cette place à tenu à nous offrir l’une des chambres de sa demeure. » A bien y réfléchir, Marianne aurait préféré établir une tente comme la grande majorité des représentants, cependant, aux vues des évènements récents, mieux valait-il que Lucas puisse s’éloigner du brouhaha et trouver une quiétude certaine dans un espace clos et soutenu par des murs. « Hélas les joutes lui furent éprouvantes, néanmoins, n’ayez crainte le concernant. Quelques jours de repos sauront lui être bénéfiques. » renchérit-elle rapidement en se dévoilant certaine de ses propos. « Je suis persuadée qu’il serait heureux de vous croiser à nouveau. Merci de prendre de ses nouvelles. » A nouveau, la jeune Conflanaise inclina sa tête de manière respectueuse. Cela était ravissant que de pouvoir ou plutôt d’avoir l’opportunité de donner de bonnes nouvelles concernant son époux. Son cœur chantonna légèrement contre sa poitrine à cette idée, et ce, même si la difficulté demeurait tout de même intacte malgré tout. Mais l’espoir perçait pour une fois de plus. Et ce dernier veillait à lui instruire une croyance derrière laquelle elle ne craignait pas de se réfugier : celle d’un avenir meilleur pour tous les deux. Pour tous d’ailleurs. La coiffe de la jolie Sansa lui rappelait à quel point les émois des premiers instants étaient importants au sein d’une relation. Tout comme ce geste, qui, pourtant anodin et quasi imperceptible, veillait à conférer une force prédominante dans les bonnes intentions de la Nordienne. Ainsi, n’hésita t-elle pas une seconde de plus à la complimenter à ce sujet. La sincérité de ses dires allait de pairs avec cette bonne intention qui continuait à s’alimenter dans les souvenirs de conversations échangées.

Et pourtant la surprise ne tarda pas à se joindre une fois de plus au détour de cette marche alors que les attentes de la jolie rousse prouvaient à Marianne combien cette dernière désirait bien faire pour son futur époux. Cela en était d’autant plus attendrissant, qu’elle lui demandait à elle, plutôt qu’à Bethany, de prendre soin de sa chevelure. « Je pensais que votre future sœur, Bethany Nerbosc, serait surement plus appropriée pour un tel rôle. Mais si vous le désirez, je serai honorée de pouvoir vous conseiller. » Un sourire franc vint à s’échanger avec la jeune louve alors que ses émeraudes tentaient de rassurer les saphirs de cette dernière. Non elle ne la dérangeait pas, tout comme, elle trouvait l’intention honorable et d’autant plus touchante qu’elle prouvait à quel point Sansa désirait se faire une place au sein de la famille toute entière. Visiblement, cet échange inaudible parvint à rassurer la jeune fille et déjà toutes déambulèrent dans l’espace. Lady toujours aux côtés de sa maîtresse, la louve démontrait une fois de plus combien son attachement envers la jeune fille était indicible. Cependant la conversation se porta naturellement en direction de cet évènement duquel toutes deux participaient en tant que spectatrice. Le regard de la Conflanaise se baissa quelque peu alors que les descriptions tenues par Sansa eurent raison de sa dévotion envers les Sept. « Nos Dieux leur furent cléments, tâchons nous de les remercier pour cet acte. » Son commentaire se tarit peu après alors que la découverte concernant les premières joutes de Sansa. Au moins, elle commençait avec de très beaux souvenirs. « Non, ce tournoi n’est pas le premier auquel j’assiste. Mais je les ai trouvés admirablement bien tenues par l’ensemble des participants. Tous ont mené à bien leur requête et tous ont su prouver de leur courage sans encombre ni tricherie. L’Honneur était plaisant à voir. » Un sourire illumina son visage alors que ses yeux retrouvaient les iris de la jeune fille à ses côtés. Elle savait qu’elle comprendrait les raisons pour lesquelles elle employait ses mots. La marche continua encore un peu, sous couvert d’un silence qui se voulait rassurant. Pourtant force était de constater que dès que Marianne regardait en direction de Sansa, celle-ci trouvait son visage quelque peu fermé, enclin à une réflexion interne de laquelle elle désirait la libérer. Elle s’apprêtait déjà à l’interroger sur cette dernière mais fut devancée par les mots touchants émis par la jolie rousse. Ainsi Sansa lui dévoilait ses craintes les plus profondes, celles d’être séparée des siens et se retrouver sans allié. Touchée par cette intention, la jeune Conflanaise en oublia les manières à tenir et se contenta naturellement de prendre la main de la jeune fille à ses côtés. « Bien sûr nous converserons et nous nous retrouverons. Certes, nos demeures seront éloignées l’une de l’autre mais nous parviendrons à trouver du temps pour nous retrouver. De plus, Lucas désirera rendre visite à son jeune frère et inversement. » Un nouveau sourire sincère habita ses lèvres alors qu’elle espérait lui prouver de sa bonne intention à son égard. Ses doigts relâchèrent ensuite la main frêle et délicate de la jeune fille avant de rajouter sur un ton déterminé. « Vous serez toujours les bienvenus à Castel-Bois. » A nouveau le sourire étreint ses lèvres avant que ce dernier ne s’estompe sous l’effet de la surprise. Sansa et Hoster étaient jeunes, Marianne en concevait les craintes concernant cette union. Tout comme, elle pouvait comprendre que l’éloignement de sa famille pour en créer une nouvelle en vienne à effrayer Sansa. « Quel genre d’interrogation vous trouble ma Dame ? » demanda t-elle avec une certaine bienveillance dans sa voix. « Il est vrai que des noces marquent un changement certain dans nos vies. Il est tout à fait normal d’émettre quelques réserves à ce sujet, tout comme il est normal que vous cherchiez du réconfort. » Ses émeraudes cherchèrent le regard glacé de la jeune fille pour lui témoigner d’un profond soutien et d’une douceur vers laquelle elle pouvait se réfugier dans le besoin. « N’ayez crainte de vous confier. » continua t-elle alors qu’elle cherchait du regard un endroit un peu plus éloigné voire isolé de manière à ce que Sansa puisse se sentir à l’aise.
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chapitre 3


Je confirme à la jeune conflannaise que ma louve ne lui fera point de mal. Lady ne fera jamais du mal à une personne sauf si je suis attaquée et dans ce cas, ma chère Lady me protégera corps et âme. Je souris à Marianne. Par la suite, j'écoute les paroles de mon interlocutrice. La jeune femme s'inquiète sur sa protection.

Sansa – Je vous assure qu'il ne vous arrivera rien. Lady n'attaque personne sauf si je suis attaquée. Voulez-vous pouvoir la caresser ? Demande-je avec une voix douce.


Après ceci, nous changeons de thématique, nous parlé de la santé et de notre installation. Mon aînée me pose des questions sur ces deux thématiques.Je réponds à la question de mon interlocutrice, celle-ci me demande ma santé ainsi que mon installation. Après lui avoir répondu, je la questionne à son tour. La douce Marianne reprend la parole, je l'écoute avec attention. Elle me rassure concernant son trajet ainsi que sur son époux. J'apprécie les deux frères de mon futur époux et il est tout à fait normal de m'inquiéter sur leur santé.

Sansa – Je suis rassurée concernant votre installation et pour la santé de ser Lucas, je prie les anciens et les sept pour qu'il puisse se rétablir le plus vite possible.

Par la suite, Marianne me complimente sur ma coiffe. Je lui demande alors s'il est possible qu'elle puisse m'aider à choisir la coiffure pour mes noces. Je pourrais demander à Mère mais je veux que Mère occupe un autre rôle pour ce grand jour. J'aimerais que chaque femme qui a compté pour moi depuis ma tendre enfance puisse avoir un rôle. Mère et Wynafryd auront un rôle pour mes futures noces avec Hoster. De même, je souhaite que Bethany et lady Marianne puissent avoir également un rôle. J'écoute Marianne, j'offre un grand sourire quand elle accepte ma requête.

Sansa – Je suis ravie que vous acceptez. Je ne souhaite point créer de discorde entre lady Bethany et vous. Mais, peut-être que lady Bethany peut nous aider dans cette tâche ? Je la regarde. J'aimerais essayer que chaque personne qui ont compté dans ma vie puisse avoir un rôle dans ce grand jour … En quelque sorte, j'aimerais les remercier d'être là. Je me mordille les lèvres. Je sais que nous ne connaissons point mais je souhaite vous remercier pour la gentillesse que vous avez eu à mon égard depuis notre première rencontre.

Nous continuons de marcher, notre conversation se poursuit autour du tournois. J'avoue à la jeune femme que c'est mon premier tournois et que j'avais peur que Lucas ou Bryden périssent lors de ces joutes. Je me concentre de nouveau sur la grâce qui émane de ma future belle-soeur. Je l'écoute. La jeune femme me dit que ce ne sont pas ces premières joutes, de même, elle a apprécié le spectacle. Je lui souris.

Sansa – Vous avez raison. L'honneur et le sens du devoir est important. Je pense que je n'aurais pas aimé que des hommes puissent tricher pour gagner. À quoi sert de tricher ? Tricher, c'est se mentir à sois-même … Et puis, si on aurait découvert que quelqu'un aurait triché, j'aurais ressentis de la honte si je connaissais l'imposteur. Je soupire. Pardonnez-moi, je ne devrais pas tenir de tels propos mais je pense que nous devons être vrai et honorable. Je la regarde. Mais en tout cas, je suis ravie que vous avez aimé ces joutes.

Quelques instants plus tard, mes pensées dérivent sur mon futur mariage. J'ai peur d'être séparé des miens … Je n'ai connu que Winterfell … Comment ferais-je sans la présence de Mère ? Comment ferais-je sans les conseils de ma septa ? J'ai peur d'être seule là-bas sans le visage familier des membres de ma famille. Mais, je sais que les Nerbocs feront tout pour me sentir à l'aise dans ce nouveau feu … Mais, comment oublier les moments vécus chez moi ? Je ne pourrais jamais oublier que mère prenait du temps pour coiffer ma chevelure de feu … Bientôt, elle ne pourra plus le faire. Je ne pourrais plus voir ma sœur ni me quereller avec elle … De même, je ne pourrais plus voir Bran à la bibliothèque. En effet, mon cadet et moi-même, nous allons dans cet endroit pour parler des contes de fée et des chevaliers, c'est notre lieu réservé à nous …Bientôt, je ne verrais plus Bran se préparer à devenir un chevalier … Je ne verrais plus Robb. Par la suite, d'autres peurs se cristallisent autour de la séparation des miens ainsi que je ne verrais pas souvent Lady Marianne et ser Lucas. Après quelques minutes de silence, je décide de parler de tout ceci à la jeune femme.

Marianne prends l'une de mes mains, je serre la sienne. Mes yeux se plongent dans ceux de la jeune femme. J'avais besoin de sentir que je serais protégée là-bas … Que je serais aimée et que rien ne pourra rien m'arriver de mal. La jeune femme me rassure en me disant que nous écrirons des missives et que nous pourrions nous voir. Un léger sourire naît sur mes lèvres rosées. Ces paroles me rassurent un peu.

Sansa – Merci beaucoup Lady Marianne. Je serais ravie de vous accueillir à Vivesaigues quand nous pourrions vous accueillir avec mon futur époux. Je souris. Puis-je vous demander la durée du trajet entre nos deux foyers ?

Par la suite, la douce Marianne me questionne sur mes craintes. Je dois avouer que j'en ai plusieurs. Je me mordille les lèvres. Pourquoi la peur ne veut pas partir de mon corps ? Pourquoi est-elle collée à moi ? Je me sens si stupide d'avoir peur ! Peur de mourir à l'accouchement, peur que mes enfants périssent avant d'atteindre leur premier anniversaire … Peur de la mort. La mort fait partie de la vie, je le sais. Mais, je ne suis pas prêtre à revivre ça … Ce cycle infernal du deuil. Je regarde les environs, trop de monde. Je continue de me mordre les lèvres, je vois enfin un endroit propice à la conversation.

Sansa – Peut-être que nous pourrions aller là-bas pour aborder ce qui me pèse sur mon cœur …

Arrivée là-bas, je m'installe sur le banc. Je me sens perdue, tel un oiseau sans sa mère. Je regarde Marianne.

Sansa – J'ai peur de ce qui peut se passer après le mariage … De la perte de mourir quand je mettrais au monde mes enfants … Qu'ils périssent dans mon ventre ou qu'ils n'atteignent pas l'âge adulte … Que Mère ne puisse pas être là quand le travail commencera … J'aimerais que Mère soit là quand je donnerais la vie à mon premier enfant … Des larmes commencent à couler le long de mes joues. Et si je donne point d'enfant à Hoster, j'aurais échoué dans mon devoir. Je veux qu'il soit heureux, qu'il puisse être père … Je ne pourrais pas supporter l'échec de mon incompétence à mettre au monde des enfants vivants … Je sais que j'ai peur de ce futur. J'ai peur de quelque chose qui ne peut pas se produire … La mort de mon père m'a brisé et j'ai peur de revivre ce cercle infernal de la douleur … Peur de perdre des gens que j'aime de nouveau …. J'éclate en sanglot. Je me mordille les lèvres. Je suis désolée Lady Marianne … Je ne sais pas si je serais aussi forte que vous ou mère quand je serais l'épouse d'Hoster. J'ai peur de faillir à mon rôle d'épouse et de mère  …

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La belle dame et la jeune lady
Sansa & Marianne

La fidélité n’avait aucun égal. Telle une bienséance cette dernière savait offrir une confiance sans pareille dès lors qu’elle en dévoilait ses plus simples apparats. A l’image d’un soutien in faillible, elle revêtait toujours de ce détail qui amenait vers un meilleur. Du moins, il s’agissait là d’une pensée primitive concernant cet état de fait. Aussi, le sourire de Marianne ne se tarit à aucun moment alors que l’image d’une telle acquisition se dessinait simplement et naturellement sous ses émeraudes quelques peut effrayées encore. L’animal ne lui était pas inconnu, néanmoins il n’était pas non plus une habitude qui lui était donné de croiser quotidiennement. La méfiance perdurait malgré les bonnes intentions de la jeune Stark. Et ce même si elle n’avait jamais vu la louve s’en prendre à quiconque. La jeune lady se souvenait encore des dires rapportés par son époux concernant la louve. De ce caractère si fort qu’elle pouvait endosser alors qu’elle soutenait les flancs de celle qu’elle considérait comme sa maîtresse. Le lien qui les unissait dépassait tout ce qu’elle-même avait pu connaître avec un autre animal et d’une certaine manière, elle en exprimait une admiration. Que cela devait être protecteur que de pouvoir oser avancer sans crainte, croiser de nouvelles silhouettes sans oser en craindre les gestes brusques ou tout simplement pouvoir reconnaître ne compassion certaine dans le regard de l’animal qui nous accompagnait toujours et encore. Le cadeau offert par feu le patriarche de la lignée Stark était bien plus honorable que son propre nom, dans la mesure où la Conflanaise concevait le symbole qui s’y prêtait parfaitement derrière. Unis, les Stark formaient une meute qui trouvait toujours refuge dans les élans des autres membres de leur famille. Voici donc, la plus belle preuve d’attachement qu’un père pouvait offrir à ses enfants. Et cela raviva le sourire de Marianne alors que Sansa s’occupait de la rassurer concernant Lady. Ses yeux ne quittèrent pas une seule seconde la silhouette de l’animal, alors qu’elle osait franchir un peu plus la distance qui les séparait et tendait sa main pour essayer d’en caresser doucement le sommeil de sa tête. « Puisque vous m’en promettez aucune blessure, je vous en remercie. » Ses doigts se fourragèrent doucement, gardant tout de même une certaine méfiance, dans le pelage épais de la louve. Sa douceur contrastait parfaitement avec le caractère dangereux de ce prédateur qui habitait ses gênes. La jeune fille en profita encore quelques instants de plus, souriant à chaque mouvement de la louve, tant cela lui était agréable. Hélas, elle n’osa abuser plus longtemps de cette scène et se recula pour recouvrer rapidement la place qui lui était désignée. De cette dernière, la jeune fille s’enquit de la bonne installation de la famille Stark mais également de la santé de tous. A l’image d’une vassale, elle préférait se rassurer sur les bienfaits d’un voyage pour cette famille dans la peine, plutôt qu’y voir une absence qu’ils devaient probablement tous remarqué. Les sourires des deux jeunes filles se retrouvèrent naturellement, marquants de cette volonté de pouvoir accompagner l’autre dans cette marche qu’elles investissaient. Le cœur de la jeune Sansa était sans pour lui rappeler celui d’une jeune fille en quête d’une identité, désireuse de bien faire et de répondre aux protocoles qu’on avait pu lui enseigner durant l’ensemble de son existence. Pourtant, elle fut touchée par ses bonnes grâces au moment où l’évocation de l’état de santé de Lucas l’en inquiétait également. Sa dévotion à l’encontre de sa religion, lui vouant un meilleur rétablissement, ne fut qu’un exemple de plus de la pureté de son âme. Une âme que Marianne eut à cœur de remercier rapidement. « Vos prières lui seront bénéfiques, merci ma Dame. » rétorqua t-elle tout en inclinant sa tête en signe de respect. En effet, Marianne entendait sa volonté de préserver un peu plus cette amitié qu’elles avaient commencé à établir lors de son premier voyage à Corneilla. Et elle comptait elle aussi en renforcer les bases de manière à consolider le lien qu’elles avaient pu construire. Ses marques de respect se retrouvaient d’ailleurs dans celles apportées par la jeune fille à ses côtés. La coiffe qu’elle portait, son désir d’allier les Sept avec les Anciens Dieux au cours de ses prières, tout ceci prouvait à Marianne combien la belle rousse désirait se faire accepter. Et déjà, son sourire s’amusait à se renforcer alors qu’elle la complimentait dans ce sens. Pour sûr, elle ne doutait pas que la jeune Stark parvienne à se frayer une place bien marquée aussi bien dans le cœur de son fiancé, qu’auprès de l’ensemble des Conflanais. Certes, il adviendrait probablement que quelques récalcitrants voient dans cette union quelques retours en arrière, cependant, la jeune fille reconnaissait que le temps saurait apporter une évidence auprès de ces derniers. Elle-même en avait été victime au moment de sa rencontre avec le jeune loup. Le pardon, quoi que difficile, n’était pas irréalisable. Et la paix n’aurait de cesse que de se puiser aux détours de l’ensemble de ces richesses. Celles qu’ils sauraient chérir et qui permettrait au Conflans de se renforcer pour mieux perdurer.

Leurs songes les menèrent toutes les deux vers le mariage à venir. Cette alliance qui saurait prouver aux yeux de tous combien la paix était une bienséance à part entière. La surprise gagna rapidement la jeune fille au moment où Sansa lui témoignait d’une reconnaissance certaine la concernant. Jamais, la lady de Castel-Bois n’aurait cru recevoir une telle franchise voire même une telle requête alors qu’elle se trouvait appartenir à une autre caste. Son sourire n’en devenait que plus grand à mesure que les témoignages de la belle jeune fille ne firent que lui rapporter combien son innocence était un trésor qu’il fallait chérir. Trésor qui saurait se partager et que tous seraient à même de protéger à sa manière, un peu comme Lady pouvait le faire elle-aussi. Un rire lui échappa alors que les élans de gêne vinrent à marquer un peu plus cette attention qu’elle jugeait adorable. Bien sûr que cela ne serait pas un sujet de discorde avec Bethany, du peu qu’elle connaissait la fille de Tytos Nerbosc, Marianne était certaine que cela l’amuserait bien. « Rassurez-vous, Dame Bethany n’est pas de celles à s’offusquer d’une telle chose. Au contraire, je suis quasiment persuadée qu’elle apprécierait que nous soyons toutes les trois pour cette réalisation. » Sa main vint naturellement appuyée l’avant bras de la jeune fille pour la rassurer de ses dires, avant que son regard n’en vienne à échanger une compassion certaine. Le cœur de Sansa était d’une pureté délicate, aussi beau puisse t-il exister, si bien que la jeune conflanaise en appréciait chacune de ses attentions. Ses désirs étaient beaux à entendre et tellement respectueux, que cela ne faisait que lui confirmer combien Hoster et elle seraient heureux dans l’avenir. Tous deux se ressemblaient tant. Les joues de Marianne ne tardèrent pas à rosir légèrement au moment où les émotions la gagnaient devant cette révélation entendue. La gratitude de la jeune fille la touchait et éveillait des élans de bienveillances dans son propre cœur. « Cela serait un honneur de pouvoir vous accompagner ce jour. J’accepte votre demande avec une joie immense. » lui témoigna t-elle de sa gratitude alors qu’elle serrait un peu plus son avant bras pour marquer un peu plus sa reconnaissance. Leurs sourires se confondirent pour quelques instants de plus, instants qui marquaient bien là une amitié qui se voulait sincère et bien présente. Amitié qui se renforçait grâce aux diverses conversations qui se mêlaient les unes aux autres et qui n’avaient de cesse à prouver à Marianne combien Sansa désirait se faire apprécier. Ses intentions étaient louables et n’avaient de cesse que de renchérir un peu plus le sourire qu’elles s’offraient. Pourtant, un voile d’injustice en vint à se frayer un chemin au détour de leurs témoignages concernant les joutes. Les passions de la jeune louve ne tardèrent pas à se révéler au grand jour alors qu’elle exprimait simplement son point de vue. Suscitant une certaine curiosité de la part de Marianne, cette dernière ne tarda pas à détourner ses émeraudes du chemin qu’elles empruntaient pour chercher des réponses sur les traits affinés et quelques peu troublés de son accompagnatrice. « Hélas la nature des hommes nous échappe parfois. Tous sont différents et de leurs différences naissent les bonnes comme les mauvaises choses. » lui confia t-elle sur un ton qui se voulait maternel. Elle comprenait l’animosité qui l’animait à cet instant, elle-même n’appréciait guère les injustices et ne pouvait retenir ses élans lorsqu’elle y était confrontée. Cependant, le monde ne pouvait être changé de la sorte. « N’ayez crainte de parler librement en ma présence. Je comprends vos tourments concernant une forme de triche et en conçois également les mêmes réparties que vous. » Ses yeux appuyèrent un peu plus son témoignage en se perdant le regard glacé de la jeune fille. Une part d’elle reconnaissait là les traits de caractère auxquels elle avait pu converser à Dorne. Cela la rassurait d’une certaine manière sur le fait qu’il puisse exister cette forme d’honneur qui les rapprochait tous. Un honneur derrière lequel ils établiraient la paix, et chercheraient à l’étendre à leurs manières.

Le silence s’enquit d’amener des incertitudes par la suite. Désireux d’encercler cette belle amitié de quelques tourments non témoignés encore. Rapidement, les attentions de la jeune Conflanaise furent captivées par le regard anxieux de la jeune Nordienne. Mais devancée par ses bonnes intentions au sujet d’une interrogation à venir, Marianne put néanmoins, partager sa bienveillance en direction de Sansa au moment où sa main entreprit de prendre la sienne. Parfaire une force certaine, partager quelques élans de certitudes envers elle devenait une mission qu’elle s’accordait de remplir en cet instant. La jeune fille était jeune, très jeune d’ailleurs, aussi, concevait-elle les craintes qui l’habitaient concernant ce grand changement à venir. La belle rousse devrait apprendre à se mouvoir dans un nouveau monde, se faire une place au sein d’une famille qu’elle ne connaissait que depuis peu. Il était normal que tout l’effraie, tout comme il était normal qu’elle cherche du réconfort auprès d’un aîné. Gratifiée d’un tel rôle, Marianne n’en restait que plus persuadée que tout se déroulerait sous les meilleurs auspices pour elle. A l’image de Tytos, de Brynden et de Lucas, les Nerbosc cherchaient simplement l’amour derrière les alliances. Hoster ne dérogeait pas à la règle et il était plus que certain que le jeune garçon cherche le meilleur pour sa fiancée et future épouse. Il était inconcevable dans l’esprit de Marianne qu’il nuise à la bonne santé de Sansa et qu’il la délaisse. Aussi parla t-elle avec sincérité et confiance dans le timbre de sa voix alors qu’elle promettait à la jeune fille que toutes les deux ne s’oublieraient pas. De même, elle restait convaincue que Lucas désirerait rendre visite à son jeune frère et malgré les tourments de son passé, Marianne parviendrait à affronter le fantôme qui la hantait pour l’accompagner. « Je ne doute pas de votre hospitalité ma Dame. » la gratifia t-elle avec un sourire quelque peu attristé malgré ses bonnes intentions. « Une dizaine de jours nous sépareront l’une de l’autre. » rétorqua t-elle sans même réfléchir au délai. Les années étaient passées et pourtant, l’enfant qu’elle était alors n’avait pas oublié ce chemin. Ce sujet n’était pas approprié pour l’heure et Marianne ne voulait en rien rajouter une inquiétude supplémentaire sur les épaules de la jeune fille. Aussi serra t-elle un peu plus la main de cette dernière et lui témoigna t-elle d’une assurance attentionnée par le biais de son sourire. Un sourire sincère, un sourire chargé de bienveillance, un sourire qui se décrivait comme un refuge qu’elle pouvait trouver si elle le désirait. Cependant, les démons de la jeune rousse n’eurent pas l’ombre d’une esquive malgré les bonnes intentions de la brune. Aussi se hâta t-elle de trouver un espace dans lequel toutes les deux pourraient confesser des secrets qui alourdissaient les épaules de la fiancée. Toutes deux suivirent le chemin investi qui se profilait sous leurs yeux et une fois leurs places trouvées sur le banc, Marianne porta toute son attention sur le visage de Sansa. Ses traits ne tardèrent pas à dévoiler une fragilité certaine. L’une de celle que l’on désire protéger en donnant une part de son cœur pour en apaiser les peines. A peine le récit de Sansa eut-il commencé que déjà, Marianne se confrontait à des démons qu’elle-même refoulait à sa manière. Enfanter était un rôle que toutes se devaient de parfaire, un devoir enseigné depuis leur plus tendre enfance, une charge qui émettait des tensions supplémentaires à ce statut d’épouse qu’elles revêtaient. Cela s’avérait être d’autant plus angoissant pour Sansa, alors que son union était une alliance qu’il fallait sceller par la conception d’un enfant. Jamais Marianne ne quitta le regard de la jeune fille devant elle, et au moment où elle montrait ses premiers signes de faiblesse par le biais de ses larmes perdues, elle s’enquit de prendre ses deux mains dans les siennes pour la rassurer. « Allons ma dame, ne vous tourmentez point déjà pour ce sujet. » tenta t-elle de la rassurer dans un premier temps alors qu’elle entendait les excuses visant à prouver d’un manquement de force. Marianne n’était pas d’accord avec ses dires concernant cela, bien au contraire, Sansa était forte de confier ses craintes dans l’espoir d’en avoir des conseils avisés. « Ne prenez pas le mariage comme un devoir que vous devez remplir, Sansa. Certes, nos éducations ont engendré une vision de ce sacrement comme tel, mais il dépasse cet entendement. » Ses yeux cherchaient à capter l’attention de la belle rousse alors qu’elle lui caressait les mains dans l’espoir de la rassurer. « Nul ne pourra jamais vous rapporter de quoi votre avenir sera fait. Aussi ne vivez pas dans la crainte de perdre. Il est très difficile d’y faire face j’en conçois parfaitement le dessein. Cependant, il est bien plus riche et protecteur de chérir les instants que vous partagerez au présent avec votre futur époux. Il n’existe plus belle chose de la vie que celle de pouvoir profiter des êtres qui nous sont chers, de les soutenir, de constater que nous les comblons parce que nous nous attachons à les aimer pour qui ils sont et non pas ce qu’ils doivent être. » Marianne savait exactement de quoi elle parlait pour le vivre quotidiennement, mais surtout pour y avoir fait face la nuit même. De ce souvenir renaissait son sourire, son cœur s’émerveillait encore de tout ce qu’elle avait pu ressentir et une part d’elle désirait rejoindre Lucas pour lui témoigner de son amour. « Ne vous concevez pas comme faible, ne vous excusez pas de votre manque de force. Vous en êtes dotée autant que quiconque et je sais au fond de moi que vous parviendrez à vivre ce bonheur pleinement. Le mariage n’est pas un devoir, Sansa. Il est une richesse qui saura vous ouvrir les yeux sur un monde que l’on construit à deux et dans lequel on y a sa place. » le timbre de sa voix décrivait parfaitement cette sureté derrière laquelle elle était prête à se battre. Son sourire lui revenait pour parfaire un peu plus ses intentions et déjà elle cherchait à prouver à la jeune fille qu’elle n’était pas sans savoir des sentiments qui animaient les deux fiancés l’un envers l’autre. « Hoster vous a-t-il confié une quelconque crainte à ce sujet ? » Elle espérait que la question susciterait des réactions auprès de la jeune louve. Une constatation derrière laquelle elle ouvrirait les yeux sur le fait qu’elle appréciait Hoster pour qui il était et non pas le père qu’il devrait être.

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chapitre 4


Je rassure la jeune femme concernant ma louve, je sais que Lady ne fera pas de mal à quelqu'un sauf si cette ladite personne m'attaque et dans ce cas, je n'ose pas imaginer ce qui peut se passer … Lady se montrera féroce, aussi sauvage que sa sœur Nymeria mais pour l'instant, elle est douce et docile. Je demande à Marianne si elle souhaite caresser le pelage de ma louve. Je vois Marianne se rapprocher de ma louve. J'offre un sourire réconfortant à la conflanaise. La douce dame me parle, je l'écoute. Je continue de lui sourire. Je la regarde faire sans intervenir, Lady apprécie le doux contact de l'épouse de Lucas Nerbosc.
Ensuite, nous changeons de sujet et nous parlons de la santé de chacun. Je questionne Marianne sur la santé de mon futur beau-frère. En effet, le fils cadet de Tytos a été blessé lors du tournoi. Je confie à Lady Marianne que je prie les anciens et les sept pour que son époux puisse se rétablir le plus rapidement possible. Je souris de nouveau quand Marianne me répond.

Par la suite, nous parlons de mon futur mariage avec Hoster, je demande à mon interlocutrice si elle souhaite m'aider lors de ce grand jour. Ensuite, je lui fais part que je ne souhaite pas semer la discorde dans ma future famille pour mon mariage. J'écoute Marianne, la jeune femme me rassure concernant Bethany, la jeune sœur d'Hoster. Je suis heureuse que Marianne et Bethany puissent m'aider lors de ce grand jour. Du côté du Nord, je pourrais certainement compter sur l'aide de Jeyne Poole. Je pose de nouveau mon regard en direction de la jeune femme. Je respire.

Sansa – Je suis heureuse de pouvoir compter sur vous pour ce grand jour. Dis-je avec un léger sourire.

Nous parlons ensuite du tournoi de Lestival où je fais part de mes impressions concernant ce dernier. Pour moi, il est important que les hommes ne trichent pas. Je ne comprends pas pourquoi des hommes trichent pour gagner … Il vaut mieux perdre avec honneur, que gagner en trichant. L'honneur est important pour moi. Ceci me rappelle la devise de la famille de ma mère : Famille, Devoir, Honneur. Ou, encore la devise des Nerbosc : L'honneur plus cher que la vie. Ces deux familles ont quasiment la même devise concernant l'honneur. Mon père était un homme honorable … Robb est un homme honorable. Lucas Nerbosc également. Je souris à la jeune femme. Par la suite, Marianne commence à répondre. Je l'écoute sans rien dire, elle a raison concernant la nature des hommes. Peut-on comparer cette dernière comme une pièce de monnaie ? Une face cachée, une face visible. Sans doute que non. La jeune femme me rassure concernant mes doutes. J'ai toujours peur que mes paroles soient mal interprétées et que je sois mal jugée. Je ne souhaite pas jeter l'opprobre sur ma famille et que mon frère soit déçu de moi. Je ne pardonnerais jamais.

Sansa – Je vous remercie Lady Marianne. Je respire. Vous avez tout à fait raison concernant la nature des hommes. Les hommes comme les femmes ne sont pas comme mes contes de fées, ils ne sont pas tous gentils. Nous avons autant de personnes gentilles que des mauvaises personnes …Je respire de nouveau.

Après ceci, nous continuons d'échanger, je questionne la jeune femme concernant la distance entre nos deux fiefs. En effet, j'ai besoin d'une présence rassurante près de moi si j'ai un souci ou si j'ai besoin de parler. Mère ne sera pas auprès de moi quand je vivrais à Vivesaigues. Je regarde Marianne. La jeune femme m'indique qu'une dizaine de jours nous sépare. Je suis rassurée que ce trajet entre les deux fiefs soient courts.

Sansa – Je suis ravie que la distance soit courte. Est-ce possible de me parler de votre demeure ? Demande-je avec douceur.

Je garde la main de lady Marianne dans la mienne. Sa présence me rassure. Or, par la suite, je me questionne sur mon futur avec Hoster dont la mort de nos enfants ou ma mort lors de l'accouchement. Ma future belle-soeur m'interroge sur mes craintes, je lui demande si nous pouvons nous installer dans un endroit propice pour parler de ce qui me tracasse. Ensuite, après que nous soyons assises, je commence à parler, des larmes coulent le long de mes joues. Je lui dis que je ne suis pas forte … Pas comme Arya ou Robb. La jeune dame assise en face de moi me prend les mains. Elle a raison, je ne dois pas me tourmenter lors de ma délivrance. Mais qui sera présent à ce jour-là ? J'ai besoin qu'une main rassurante me serre mes mains quand je livrerais mon premier-né. Dois-je demander à Lady Marianne d'être présente ce jour-là ? Je ne songe pas à la questionner à ce moment. La jeune femme commence à parler, mes perles continuent de couler sur mes joues de porcelaines. Pourquoi le mariage n'est pas un devoir ? J'apprécie Hoster et je sais que je n'appréciais pas le frère de Lucas, mon frère aurait tout fait pour que je n'épouse pas une personne que je n'aime pas. Mais, même si je n'appréciais pas Hoster, j'aurais fait mon devoir. Je respire en continuant d'écouter les paroles de la dame. La jeune femme me caresse les mains. Il y a peu de personnes qui m'ont vu dans une telle position de détresse. Je n'aime pas quand on me voit ainsi. Je renifle, ce geste n'est pas digne d'une dame mais qu'importe. Je retire une main de la main de Marianne et je m'essuie les yeux. La jeune épouse de la Corneille a raison, je ne dois pas craindre le futur mais chérir les instants avec mon fiancé. Marianne est sage et avisée. Ensuite, je continue d'écouter Marianne. Elle me questionne sur Hoster.

Sansa – Je vous remercie pour vos paroles Lady Marianne, vos mots sont remplis de sagesse pour la jeune fille que je suis. J'espère que plus tard, je serais aussi sage et avisée que vous. Je respire. Je n'ai pas encore eu le loisir de parler avec Hoster … Mais, j'espère que je pourrais lui parler … Je la regarde. J'ai prévu de lui offrir un présent pour nos noces. Je chuchote doucement à son oreille. Je suis en train de confectionner une œuvre avec ma future belle-soeur Kylis Ombre. Dans celle-ci, nous voyons un barral. Puis, je me  repositionne. De même, quand je suis partie de Winterfell, ma sœur a dit que j'étais mordue d'Hoster. Dis-je avec un léger rougissement sur mes pommettes. Je la regarde. Lady Marianne, comment sait-on quand on est amoureuse de quelqu'un ?

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La belle dame et la jeune lady
Sansa & Marianne

Alors que la méfiance résistait envers la bienséance, la jeune Conflanaise se réfugiait volontiers dans les encouragements inaudibles de la jeune fille. En effet, même craintive à l’égard de l’animal féroce qui les accompagnait, Marianne parvint à trouver le courage nécessaire pour caresser le sommet de la tête de la louve. Sa douceur lui en resterait gravait dans sa mémoire pour des lunes entières, alors qu’elle laissait ses doigts se fourrageaient un peu plus encore dans le pelage grisâtre de l’animal. Son sourire variait, alternant à la fois des moments de joie et d’autres plus axés sur la réserve, tant la confiance de cette scène lui procurait une sûreté certaine pour la suite. Par ce geste, aussi simple pouvait-il se porter, la fille d’Eddard Stark lui accordait une confiance certaine, confiance, qu’elle chérirait et veillerait à renforcer avec le temps et ce malgré l’espace qui viendrait à les séparer à un instant donné. Elle retrouvait dans les élans de la belle Sansa, quelques soubresauts de son passé, des instincts derrière lesquels elle avait appris à grandir pour devenir celle qu’elle était aujourd’hui. Nul doute que la jeune fille trouverait en elle cet espoir qui guiderait son chemin à venir. Elle le lui prouvait en ce moment même. Alors que ses intentions se dévoilèrent les plus pures et innocentes devant les nouvelles qu’elle voulait entendre de Lucas. Rapidement, l’épouse s’enquit de rassurer les émois de la jeune fille. Lui rappelant par ce biais, que le second fils de Tytos Nerbosc était bien plus courageux qu’il n’osait le laisser paraître. N’en était-il probablement pas conscient, pourtant, il persistait cette prestance honorable et fière que la jeune fille lui reconnaissait. Malgré la distance passée, malgré la séparation qu’ils avaient eu à affronter, la nuit qu’ils venaient tout juste de partager lui avait prouvé à quel point tous les deux s’aimaient. D’un amour fort, à même de vouloir affronter les peines, d’une pureté sans pareille tant la confiance qu’ils s’adonnaient était restée intacte. Certes, elle avait été meurtrie par des mots et des silences, mais aujourd’hui l’épouse savait quel chemin elle devait emprunter pour le retrouver. Jamais plus, elle n’hésiterait, tant le monde qu’ils concevaient ensemble en valait la peine. Voilà pourquoi, le timbre de sa voix allait de pair avec ses pensées des plus encourageantes alors que les prières de la jeune fille se portaient en direction de Lucas. Touchée par ce geste, Marianne confia un nouveau sourire à la belle Sansa, heureuse mais surtout fière de pouvoir compter sur son soutien. Lucas méritait ce dernier, comme il méritait également le monde tel qu’il l’avait conçu : pour la paix. La Conflanaise souhaitait tant à la Nordienne un mariage sincère, basé sur la confiance mutuelle grâce à laquelle l’Amour trouverait sa place naturellement. Et même si la surprise l’avait habité pendant quelques instants d’égarement, l’honneur ne tarda pas à l’envahir alors que la demande de Sansa fit naître une nouvelle chaleur dans son cœur. Ses espoirs n’étaient pas vains, et le cœur de la jeune fille à ses côtés paraissait d’une pureté intacte qu’il se fallait préserver du moindre mal. Ses intentions n’en devenaient que plus louables au fur et à mesure qu’elle les exprimait et Marianne comprenait très bien les raisons pour lesquelles elle désirait autant de personnes à ses côtés. Le mariage pouvait s’avérer était effrayant pour beaucoup. Et pouvoir la rassurer ce jour là, serait un honneur à part entière. « Vous pourrez toujours compter sur moi ma Dame. » rétorqua t-elle tout en inclinant respectueusement son port de tête dans l’espoir de confier à Sansa une vérité bienveillante. Son sourire en vint agrémenter l’argument d’ailleurs, alors que ses émeraudes trouvaient volontiers les azurs glacés de la jeune fille.

La conversation n’en devenait que plus avancée, à même de permettre aux deux jeunes filles de se connaître aux travers de sujets variés. Toutes deux purent se rassurées d’une certaine manière grâce à la question de l’honneur. Et déjà, Marianne reconnût sans s’y méprendre des traits de caractère qu’elle avait eu l’occasion de côtoyer à Dorne. Même si Robb Stark avait été élevé éloigné de sa famille, il disposait de cette même aversion pour la tricherie et le mensonge. Les réactions de Sansa lui rappelèrent leur conversation, celle qui avait pu percer la glace qui se trouvait entre eux et qui, avait pu apporter une quiétude dans leurs cœurs. Le pardon avait été le maître mot caché de cet échange, et Marianne s’en trouvait aujourd’hui libérée. Voilà pourquoi, elle comprenait toute à fait la vision de la belle Sansa. La tricherie n’avait pas sa place dans Westeros, et pourtant, beaucoup s’insinuaient dans ces méandres pour réclamer leur ambition. Tout comme les Nerbosc ou les Stark, Marianne détestait aussi bien les injustices que les plus ambitieux. Voilà pourquoi, son naturel lui permit de répondre de cette manière à la jeune fille. Lui prouvant que malgré tout, elles n’y pourraient rien ou peut-être si, il fallait simplement y croire pour parvenir à absoudre la vilénie. L’union faisait la force. « Hélas, les dictons mettent en exergue qu’il faut de tout pour faire un monde. » commença t-elle à renchérir alors que son regard se perdait en direction du sol pour quelques secondes. « Mais je crois que si toutes les bonnes âmes parviennent à s’unir, nous pourrons un jour, dans plusieurs générations surement, isolés les plus vils pour faire prospérer l’honneur. » Un timide sourire naquit sur l’embrasure de ses lèvres alors que ses yeux se redressaient pour croiser ceux de la jeune lady. « Voyez comme je suis parfois innocente, même les épreuves ne m’ôteront jamais cette pensée. » Parce qu’elle avait réussi à affronter son désarroi grâce à toutes ces bonnes âmes qui lui avaient tendus la main. Parce qu’elle avait pu écouter à nouveau son cœur grâce à celui de Lucas. Aujourd’hui la certitude qui l’habitait ne s’en portait que plus forte grâce à lui. Et il s’agissait là d’un bonheur et d’une vision qu’elle espérait à Sansa. Et même si Vivesaigues s’imposait à elle comme une véritable épreuve à venir, Marianne savait qu’elle trouverait le courage nécessaire dans le soutien de Lucas pour affronter son passé. « Castel-Bois n’est qu’une bourgade pour beaucoup. » commença t-elle à lui expliquer le plus sereinement possible. « Une petite forteresse dans laquelle chacun a sa place et où tous savent que l’on peut compter les uns sur les autres. Nous… sommes nichés dans une forêt, un peu isolés du reste et cela nous procure une sorte de… atmosphère rien qu’à nous. Il y a également l’un des confluents qui passe et qui nous conforte par ses bienfaits. Ainsi nos cultures peuvent prospérer, pour l’instant… » Alors qu’elle rapportait quelques détails de son domaine, Marianne se perdait dans ses rêveries, son chez elle lui manquait. « Je suis sûre que vous apprécieriez notre maison à Lucas et moi. » lui confia t-elle avec un sourire bienveillant.

Pourtant, Marianne ne tarda pas à reconnaître des signes d’inquiétudes s’immisçaient de-ci de-là le visage de la jeune fille. Ses traits n’en devinrent que plus attristés alors qu’elles s’installaient toutes deux sur l’un des bancs isolés. Naturellement la Conflanaise vint à se saisir de la main de la jeune fille de manière à lui prouver de son soutien, ce qui permit aux confidences de venir trouver refuge dans le cœur de Marianne. Une fois de plus, la jeune épouse pouvait entendre le caractère bienveillant mais surtout à même de vouloir satisfaire tout le monde de la belle Sansa. Les craintes l’habitaient et elle désirait simplement pouvoir trouver de l’assurance auprès d’une personne à même de l’écouter. Un rôle que Marianne acceptait d’endosser avec plaisir, tant elle désirait l’aider du mieux qu’elle le puisse. Elle ne tarda pas à découvrir ce qui hantait à proprement parlé le cœur de la jeune fille à ses côtés. L’enfantement et la responsabilité que cela impliquait était un sujet qui effrayait. En cela, Marianne en concevait toute à fait le tourment, néanmoins, elle ne tarda pas à lui rappeler que ce sujet viendrait en temps et en heure. Aussi, la rassura t-elle du mieux qu’elle le pouvait en lui décrivant ce qui était le plus important en cette heure : à savoir son mariage avec Hoster. Et déjà, son sourire s’aventurait à braver les inquiétudes de la jeune fille tout en lui confirmant le fait que cette célébration ne lui serait pas malveillante. Bien au contraire, Marianne y apposait des espoirs tant les caractères de Sansa et d’Hoster lui paraissaient proches. Elle crut d’ailleurs voir une once de reprise dans la contenance de la jeune fille. Et son sourire persistait à sa place alors qu’elle la concevait comme sage et avisé. « Vous le serez même plus ma Dame. Ne vous blâmez pas pour vos craintes, nous en avons toutes. » la rassura t-elle une fois de plus avant de finalement laisser la contenance se réajuster doucement mais surement dans les allures de la belle rousse. Surprise d’apprendre que les fiancés n’avaient pas eu l’opportunité de se croiser pendant le tournoi, Marianne en profita pour commenter avec bienveillance. « Hoster a hérité de la timidité de Brynden, je suis persuadée qu’il viendra vous quérir à un moment donné. Gardez espoir sur ce sujet. » lui confia t-elle avant de sourire de plus belle devant la confession de la fiancée. Ainsi se plaisait-elle à concevoir un ouvrage pour Hoster, un geste qu’elle trouvait attendrissant et prouvait bien combien leur future union serait heureuse. « Je ne peux prétendre connaître Hoster parfaitement, mais je crois que ce cadeau lui sera cher. » osa t-elle lui confier alors qu’elle souriait de plus belle. Elle nota alors une certaine réserve dans les comportements adoptés de la jeune fille, de même qu’elle pu constater de la rougeur de ses joues devant cette nouvelle confidence. Marianne en trouva le secret d’autant plus adorable alors que la question qui s’en suivit prouvait belle et bien combien l’innocente de la jeune fille était à préserver du reste. « Vous me posez là, une très bonne question ma Dame. » commença t-elle à commenter sur un ton amusé. Pourtant, il était vrai que ce constat relevait d’une certaine réflexion. Rapidement, la Conflanaise retrouva son sérieux et dévia son regard vers l’horizon qui s’étendait devant elle. Elle réfléchissait ou plutôt revivait certaines bribes de son existence pour se rappeler exactement à partir de quel moment elle était tombée amoureuse de Lucas. Oh elle en connaissait l’instant même et elle laissait son cœur lui confier les mots à partager. « On ne peut le savoir exactement qu’avant de l’avoir ressenti. Votre cœur se gonfle d’une certaine chaleur alors que vous y êtes confrontée et se glace au moment où vous en êtes séparée. Néanmoins, ce qui est à même de vous prouvez que vous aimez véritablement une personne réside dans ce désir que vous avez de vouloir voir grandir l’autre. Le soutenir, l’écouter, partager avec lui des instants que vous savez que vous n’oublierez jamais, lorsque vous savez que les mots ne vous feront pas de mal parce qu’ils ne reflètent pas son cœur. Ce cœur dont vous savez qu’il a besoin de vous et à qui vous avez offert le votre. » Perdue dans le vague, la jeune fille sentait à nouveau son cœur battre la chamade contre sa poitrine alors que les souvenirs s’imposaient naturellement à elle. « Aimer est aussi beau que difficile, mais cela en vaut la peine tant vous existez. Et selon moi, il n’y a rien de plus beau que de pouvoir laisser exister l’être qu’on aime. » Ses émeraudes se dévièrent pour venir trouver les aciers glacés de la jeune fille avec bienveillance. « Je vous souhaite de tout cœur de parvenir à le construire avec Hoster. » lui confia t-elle avec sincérité alors que son sourire n’en devenait que plus grand et que ses yeux exprimaient une vérité qu’elle ressentait pour Lucas.

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chapitre 5



La douce femme du Conflans accepte de m'aider à choisir une coiffe lors de mon mariage. Je souris quand Lady Marianne accepte ma requête. Nous continuons de parler de ce jour qui approche à petit pas. Bientôt, je ferais partie de la famille de Lady Marianne. L'épouse de la Corneille m'affirme que je pourrais toujours compter sur elle. Elle s’incline respectueusement et me regarde dans les yeux. Je lui offre un sourire rayonnant.

Par la suite, le sujet de conversation dérive vers le tournoi. La question de l'honneur est central dans nos propos. En effet, les Stark comme les Nerbocs ont un sens de l'honneur important. Je regarde Marianne. La jeune femme commence à reparler, je l'écoute. Elle a raison, l'union fait la force. Un jour, l'honneur et le devoir seront les maîtres mots à respecter à Westeros … Mais, avant cela, il faudra conquérir les âmes en perditions. Je prends une longue inspiration avant de me décider à répondre à celle qui deviendra ma future belle-sœur par les liens sacrés du mariage.

Sansa – Vous avez tout à fait raison Lady Marianne. Un jour, nos prières seront exaucées. Mais, j'ignore comment nous pourrions transformer les cœurs perfides … Comment faire pour que les mauvaises personnes puissent changer ?

Des hommes et des femmes commettent des actes graves. Tricherie, mensonge, meurtre, vol, viol, adultère. Comment les pardonner ? Comment faire pour changer un être méchant, de débauche à quelqu'un d'aussi doux ? Est-il possible de changer ? La nature ne revient pas au galop ? Tant de pensées circulent dans mon esprit après que j'ai prononcé ces quelques mots. Je regarde attentivement Lady Marianne.

Peu de temps après, nous parlons sur la distance entre nos deux foyers.  Le fief de la famille de Lady Marianne est situé à une dizaine de jours de Vivesaigue. La jeune seigneur me relate des éléments caractéristiques de sa demeure.  Je souris à chaque mot prononcé de la dame et je m'imagine là-bas.

Sansa – Je vous remercie Lady Marianne. Rien qu'en imaginant votre foyer, je ressens la chaleur de l'âtre de la bienveillance et la beauté qui émanent de votre demeure. Je serais heureuse de pouvoir la visiter. J'ignore quand Vivesaigues sera restaurée, mais, je vous promets que je n'oublierais pas ce que vous avez fait pour mon promis et moi-même. Dis-je en offrant un grand sourire à Marianne.

Un autre sujet de conversation s'immisce dans cette joie et cette gaieté. En effet, les doutes et les peurs s'emparent de moi. L’étau de la peur se serre dans les mailles de mes entrailles. La généreuse et douce Marianne commence à me réconforter. Je dis à mon aînée que je la remercie pour ces mots et que j'espère être aussi sage qu'elle.  La conflannaise reprend la parole. Elle m'affirme que je serais sage comme elle. Je lui accorde un autre sourire. Elle m'explique également que nous avons toutes des doutes lors de ce grand jour. Par la suite, j'exprime à Marianne que je n'ai pas eu le temps de voir Hoster durant le tournoi. Mon interlocutrice m'apporte des paroles de réconfort. À la suite de ces mots, je lui murmure que je prévois d'offrir des présents pour mon promis. Une gentille attention. J'ignore si Hoster sera ravi de voir ces présents. Le sera-t-il ?  De nouveau, la bienveillante Marianne m'apporte du réconfort.
À la suite de ceci, une rougeur s'installe sur le long de mes joues. Je pose une question à Marianne. Une question récurrente depuis quelques mois. J'ai besoin de savoir si les personnes qui me sont chers ont déjà cet élan dans leur poitrine. Je laisse Marianne me répondre. Je l'écoute attentivement. Est-ce que c'est ça que je ressens à Hoster ? Je ferais tout pour qu'il soit heureux, à prendre soin de lui, à le motiver, le soutenir … Et, être en osmose avec lui. Mais, est-ce que dans les couples, il doit avoir des conflits ?

Sansa – Si les Anciens et les Nouveaux Dieux nous permettent de connaître cette félicitée et ce bonheur, je vous en ferais part. J'espère que je connaîtrais l'amour que vous me décrivez pour Hoster. Est-ce trop tôt pour dire que je suis amourachée de lui ? Demande-je en ancrant mon regard azur dans le regard de Marianne.

Je souris à Lady Marianne. Elle est si gentille avec moi. Je souhaite qu'elle continue à connaître le grand bonheur avec ser Lucas. Et, que les anciens et les nouveaux dieux puissent les bénir des enfants. Ils méritent amplement de connaître cette joie et cette félicité. Je sais au plus profond de mon cœur qu'ils seront des parents exemplaires. En pensant aux parents, un autre sujet me tracasse, l'accouchement. Mère et mes plus proches amies ne seront pas là quand je donnerais la vie. Je me mordille les lèvres avec une certaine nervosité.

Sansa – Lady Marianne  … J'ai une autre requête à vous formuler. Dis-je en plongeant mon regard dans le sien. Si les Dieux me bénissent de porter la vie, est-ce que vous acceptez d'être présente quand je donnerais naissance à mon premier-né. Je sais que je ne suis pas encore mère mais si je le suis et que dame ma mère et mes proches amies nordiennes ne sont pas là … J'aimerais vous avoir à mes côtés. Je sens qu'avec vous, je me sentirais plus forte quand mon enfant viendra au monde. Je le sais car vous avez un cœur d'une lionne et d'une battante. Je baisse le regard, mon regard se porte sur le sol. Je prends une large inspiration puis je me redresse la tête. De même, sachez également que si vous acceptez, je souhaite vous soutenir quand nos dieux vous béniront d'un enfant. Je touche la main de Lady Marianne. Je vous le jure que si je peux, je le ferais.

La demande est dite, je regarde l'épouse de ser Lucas. Puis, mon regard se porte sur ma septa. Elle n'a rien dit pendant ma conversation avec Lady Marianne. J'ose espérer que mes paroles ne la contrarie pas. De même, j'espère que je pourrais encore continuer de converser avec la jeune femme avant de pouvoir repartir.

Sansa – Si cela ne vous dérange guère, nous pourrions prendre une collation avant de pouvoir vaquer à nos occupations sauf si vous voulez prendre congé. Je ne souhaite pas vous déranger avec mes questions mais cela me fait plaisir que nous pussions encore converser ensemble.  Dis-je poliment et respectueusement à mon interlocutrice.

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La belle dame et la jeune lady
Sansa & Marianne

L’innocence de la jeune Sansa éveille des bienveillances dans le cœur de Marianne. Telle une grande sœur pour la jeune fille, la lady de Castel-Bois se plaisait à la rassurer dans ses doutes les plus profonds. Ainsi touchée et émue par la requête demandée, cette dernière apaise un peu plus les attentions de la jeune louve alors que toutes les deux se projettent vers l’avenir. Jamais de son existence, Marianne n’aurait cru participer à tel acte familial. Une coiffe pour un mariage représentant tant symboliquement, qu’il lui paraissait évident que cet acte ne se réalise que sous les mains expertes d’une famille soudée. Pourtant, elle ressentit cette invitation tel une main tendue vers un avenir, celui d’une appartenance à une seule et même famille grâce à celle qu’elles rejoignaient. Les Nerbosc avaient de cette capacité à mettre tout en œuvre pour accompagner les nouveaux arrivants à se frayer une place auprès d’eux. La Princesse Argentée en avait été un exemple conséquent, alors que tout mettait en évidence des élans de bonté et de bienveillance desquels elle s’était malheureusement isolée. Par choix probablement, ou par incertitudes dont personne n’avait eu vent jusqu’alors, mais cela paraissait étrange à Marianne que l’une des Corneilles puisse émettre des réserves concernant la Dragonne. Au contraire, elle était elle aussi un exemple probant et ce même si son rang était bien inférieur au leur. Mais tous les Nerbosc l’avaient accueillis dans cette sincérité et cette bienveillance qui leur était propre, d’aucun ne l’avait rabaissé, au contraire, ils avaient toujours mis en exergue le fait qu’elle puisse rendre heureux l’un des leurs. Marianne n’en demandait pas plus, aussi, osait-elle croire que la jeune Sansa trouverait naturellement sa place comme elle avait pu le faire elle-même. Et en cela, plus les conversations s’échangeaient entre les deux jeunes filles et plus l’aînée prenait conscience que cette réalité serait bénéfique pour elle. L’honneur était un sujet porté dans les cœurs de chacun des membres de cette famille, tout comme il maintenait sa place omniprésente dans les mœurs des Stark. Pour sûr Sansa saurait répondre de ce dernier avec le jeune Hoster. Du moins, le voyait-elle alors que la conversation s’orientait vers les vilénies de ce monde. Sansa avait bon cœur. Cela n’avait de cesse que se refléter dans ses bonnes intentions et ses questionnements que beaucoup auraient probablement jugés comme trop naïves. Mais pas Marianne. Pas alors que l’espoir dictait ses propres mœurs et se plaisait à lui répéter des messages auxquels elle y admettait toute sa fidélité. « Hélas, le monde ne peut se faire que par la dichotomie. Il nous faut la pluie pour mieux apprécier le soleil, tout comme nous nécessitons de la nuit pour profiter du jour. La perfidie fait partie de ce cercle grâce auquel la bienveillance peut trouver son foyer. » commença t-elle à rétorquer alors que ses yeux se perdaient une fois de plus vers l’avant de leur marche pour trouver les bons mots dans ses explications. « Si vous m’en permettez l’audace, je ne pense pas qu’il serait judicieux d’éradiquer toute forme de vilénie, même si cela en serait bénéfique. Mais plutôt de l’apaiser de manière à ce que les cruautés s’estompent. Changer un caractère s’avère chose compliquée, voilà pourquoi nous devrions plutôt agir dans un même corps pour réapprendre les bonnes mœurs aux générations à venir. » Elle était convaincue de ce qu’elle avançait, tant elle préférait percevoir le meilleur dans chaque chose. « Mais il ne s’agit que de mon propre raisonnement, cela ne vaut certainement pas ceux des êtres plus sages. » renchérit-elle rapidement alors que son sourire croisait celui de la jolie rousse dans l’espoir de lui partager ses bonnes intentions et volontés. La louve à leurs côtés continuait de déambuler avec cette même quiétude, prouvant pour cette occasion, combien il était aisé de rester serein.

Et puis, la retenue s’immisça doucement dans les avancées de cette conversation, rappelant des démons dans le cœur de la jeune fille. Néanmoins, l’innocence de Sansa lui rappelait combien il était primordial de savoir pardonner, un acte qu’elle avait déjà pu mettre en avant à l’aide de Robb Stark et qui trouvait sa continuité grâce à la jolie rousse. Délaissant ainsi ses souvenirs les plus douloureux, la lady de Castel-Bois préféra mettre en exergue des récits durant lesquels la présence de l’une et de l’autre serait à même de les couvrir d’une bonté certaine. Une sureté s’installait doucement de cet échange et Marianne désirait la préserver. Aussi se plut-elle à rapporter quelques détails de son chez elle, se rappelant combien son foyer lui était cher. Aussi fidèle que possible, l’épouse de Lucas Nerbosc rapportait ce récit, alors que son cœur se gonflait de ses attentes concernant l’avenir. Il lui tardait tant de pouvoir prospérer ce qu’ils avaient réussi à construire depuis cette nuit. L’espoir la guettait à la moindre occasion, lui conférant ainsi une force qu’elle se voulait de maintenir intacte. Cela mais également le travail qu’elle effectuerait sur elle pour que Lucas n’en ressorte que vainqueur. Son sourire s’orientait vers les gemmes bleutées qui n’avaient de cesse que l’encourager sans même en prendre conscience. « Vous serez toujours la bienvenue à Castel-Bois. » rétorqua t-elle dans cet espoir de rassurer un peu plus la jeune fille sur les attentes qu’elle évoquait. Un rire lui échappa timidement à ce moment où Vivesaigues rentrait à nouveau dans les dires. Et secouant brièvement la tête, Marianne ne put s’empêcher de commenter. « Allons, c’est Lucas qu’il vous faut remercier. C’est à lui que revient tous le mérite. » préféra t-elle replacer alors qu’elle se souvenait de l’investissement tenu par son époux au moment de la visite des lieux. Marianne était presque persuadée qu’il y retournerait pour aider son frère, mais également permettre à cette vieille demeure de retrouver de son prestige d’antan. Une bonté d’âme qu’elle lui reconnaîtrait pour toujours et dont elle lui reconnaissait les plus belles attentions. Mais alors que la gaieté et l’assurance d’un meilleur planait sur les deux jeunes filles, voilà que le doute finit par planer au dessus de la jeune louve telle une arme menaçante. Les qualifications entendues ravivèrent la bienséance de la jeune lady alors que rapidement ses intentions se tournèrent dans leur intégrité en direction de Sansa. Généreuse dans ses compliments, la jeune fille évoquait des réserves quant à cette sagesse qu’elle recherchait. Son espoir toucha le sien, si bien que Marianne ne put retenir ses élans et vint à se saisir de la main de sa cadette dans ce même réconfort. Elle lui souhaitait tant de bienséances, tant de belles choses en devenir qu’il lui paraissait évident que ses attentes en fussent récompenser au centuple dans l’avenir. C’est ce dont elle lui témoigna dans ses espérances, se rappelant par la même combien il était encourageant de trouver soutien auprès de ses pairs. Combien de fois Camelya l’avait-elle rassuré dans les moments les plus difficiles ? Marianne savait pertinemment que l’amitié était une force qu’il se fallait de préserver plus que tout. Cela mais également l’Amour sous sa plus belle des formes. Voici donc comment la jeune Conflanaise parvint à laisser parler son cœur à propos de ce sujet tant controversé pour beaucoup. Selon elle, l’amour sous son état le plus sincère participait à un soutien et une confiance indéfectible au point que rien n’était à même de le contredire. Une évidence qu’elle se plaisait à scander haut et fort aux travers des mots qu’elle pensait justes pour lui rendre hommage. Il s’agissait là de ses propres ressentis, ses propres expériences qu’elle partageait, et son cœur se gonflait à chacun de ses avancements. Son sourire resta intact sur l’embrasure de ses lèvres alors qu’elle notait le cheminement dans le regard de la jeune louve à ses côtés. Peut-être l’avait-elle touché dans ses vérités ? La manière dont elle déclara la suite de son raisonnement l’instigua de cette pensée. « Je vous en souhaite également toutes ces bontés. » renchérit-elle avant de sourire de plus belle devant la question toute innocente de la jeune lady de Winterfell. « Comme je vous l’ai décris ma dame, l’Amour n’a ni de limite ni de frontière. Vous êtes la seule à pouvoir répondre à cette question. » Ses doigts se serrèrent sur les siens pour l’encourager à trouver ses propres réponses à son raisonnement. Sansa ne pouvait qu’être la seule à savoir ce dont elle ressentait pour le jeune Hoster, et une part de Marianne l’incitait à croire en des bontés bien fondées.

Songeant à toutes les investitures tenues au détour de cette conversation, l’épouse laissa son esprit vagabonder pour quelques secondes vers cet ensemble si construis. Lucas lui était apparu cette nuit, aussi espérait-elle que la conversation qu’ils avaient tenue puisse l’aider à se sortir de cette torpeur constante. Elle l’aiderait du mieux qu’elle le pourrait pour se faire, néanmoins, il persistait un peu de cette appréhension qu’elle désirait interdire. Ainsi, au moment où la jolie Sansa l’interpella, Marianne revint à la réalité. Leurs regards se croisèrent pour une fois de plus, ses émeraudes désireuses de rassurer ses aciers dans ses confidences. Mais le sujet évoqué tendit à parsemer quelques tristesses dans le regard de l’aînée. Emotion qu’elle parvint à chasser rapidement devant l’impatience de la jeune fille. « Ma dame je vous le répète une fois encore, ne prenez pas le mariage comme un devoir. Profitez plutôt des instants que vous pourrez partager avec votre époux de là viendront les enfants. » lui conseilla t-elle de cette même voix maternelle qu’elle arborait depuis le début de leur discussion. Néanmoins la suite veilla à attendrir un peu plus encore le cœur de la jeune fille. En effet, elle comprenait tant les angoisses de Sansa, et appréhendait chacun de ses désirs de ne pas vouloir se retrouver seule. Marianne en concevait pleinement l’ampleur alors qu’elle-même mourrait probablement de peur dans l’éventualité où elle devrait enfanter. Détaillant les moindres réactions de la jeune rousse, la brunette laissa ses lèvres étirer un sourire attristé. Non pas en raison de sa requête mais bel et bien pour le fait de constater qu’elle se confrontait simplement à une enfant que l’on mettait aux devants du monde adulte. « Si tel est votre souhait, je serai présente ce jour là pour vous. Je vous porterai mon aide et mon soutien. Après tout, nous serons sœurs durant cette époque-ci n’est-ce pas. » tenta t-elle de lui faire la remarque afin de montrer à Sansa qu’elle pourrait compter sur elle. « Cela sera un honneur de pouvoir participer à la naissance de mes neveux. » renchérit-elle avec une détermination bien audible dans la voix et en serrant la main de la jeune fille qui l’effleurait. « Je serai ravie de vous savoir vous aussi à mes côtés ce jour là. » lui répondit-elle avec une sincère franchise dans sa voix, même si elle craignait ne pas être en mesure d’enfanter. Après tout, Sansa ne méritait pas de connaître ses craintes à ce sujet. Au contraire, il lui fallait un soutien et non l’inverse. Il lui semblait même percevoir une once de fierté dans le regard acier de la jeune louve, détail, qui, la fit sourire de plus belle alors qu’elle serrait davantage sa main dans la sienne. « Nous pourrions continuer à converser, cela me ferait plaisir. » rajouta la Conflanaise à l’égard de la Nordienne alors que toutes les deux s’entendaient mutuellement pour ainsi continuer leur conversation.

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chapitre 6



Je suis chanceuse, les anciens et les nouveaux dieux me permettent de rencontrer des personnes formidables. Et, Lady Marianne est une personne qu'on doit connaître. Je suis si heureuse que la jeune seigneur de Castel-Bois accepte de m'aider à choisir la coiffe. Normalement, je pourrais demander que ce soit d'autres personnes qui puissent faire cela mais j'ai envie que ce soit Lady Marianne et la petite Bethany. Et puis, pour mes amies nordiennes et ma mère, je souhaite qu'elles accomplissent un autre rituel pour mon mariage. En vrai, je souhaite que les conflannaises et les nordiennes puissent s'unir pour ce grand jour. Après tout, je deviens une conflannaise par mariage mais mon cœur restera nordien. Je n'oublierais jamais le nord.

Le soleil de Winterfell, la gemme de Ned Stark habitera à Corneilla mais si j'étais la princesse de mon père. Je ne serais pas la princesse de Corneilla, ce rôle revient à la Princesse Argentée mais également à la petite Bethany. Je pense aux cheveux blonds de Daenerys. Je ne l'ai pas intégré pour ma coiffe, j'ose espérer qu'elle ne m'en veuille point pour cette erreur. Je ne la connais pas assez pour qu'elle puisse faire quelque chose. Je regarde la belle Marianne.

Nous parlons de l'honneur. En effet, je respecte les gens honorables. Pourquoi est-ce compliqué pour les personnes d'être honorable ? Mon père l'était. Et, il est mort. Il ne méritait pas de mourir. Pourquoi les dieux m'ont retiré mon père et non un mécréant ? Je continue d'échanger avec Marianne à propos de l'honneur. Je lui demande comment on peut changer les cœurs perfides des personnes. En effet, une personne usant de la tromperie, de la duperie et de la perfidie, peut-elle changer ? Je doute qu'un mécréant puisse changer. Une personne mauvaise restera mauvaise. Et si elle souhaite faire amende honorable … Je ne sais pas si ce genre de personne est vraiment honnête ou qu'elle veuille vraiment changer. Et puis, on dit que la nature revient au galop. Peut-on réellement changer ? Je ne sais pas. Je suis qu'une enfant qui essaye de comprendre le monde. La douce Marianne m'explique que le monde doit être blanc et noir. Et si le monde était coloré ? Et s'il n'avait pas que deux couleurs, mais un océan de couleurs ? Je souris face à cette pensée et je continue d'écouter celle qui deviendra ma belle-soeur. Elle a raison qu'il faut de tout pour faire un monde. Mais, je trouve qu'il y a des choses qui ne devraient pas exister ! Mon aînée continue de parler. Je l'écoute.

Sansa – Vous avez raison, mon jeune âge m'empêche de penser comme vous. Je dois avouer que je dirais que le monde est coloré de mille couleurs. Si les anciens et les nouveaux dieux permettent la coexistence bien et du mal, c'est qu'ils doivent avoir raison. Je souris à la jeune conflannaise.

Je pense aux dieux, nous ne connaissons jamais leurs plans connaissant le fils de notre destinée. Nous sommes les patins des dieux. Je pense aux anciens et aux nouveaux dieux, suis-je fidèle encore à eux ?  Pourquoi ne le serais-je pas ? Ils ont ôté la vie de mon père … C'est vrai. Mais, qui suis-je pour me rebelle à eux ? Personne. Un grain de sable dans le sablier de la vie.

Par la suite, mon cœur est agité, plusieurs questions se mêlent dans mon esprit. Ce dernier tourbillonne. Je parle à la jeune femme des milles et une questions qui me pèsent. La dame arrive à apaiser mes craintes. Je sais que maintenant nos deux fiefs ne sont pas très éloignés. Une dizaine de jours entre Castel-Bois et Vivesaigues. Seulement dix jours, c'est mieux qu'une lune complète à voyager. Je n'aime pas les longs voyages … Je repense alors à ces voyages entre Winterfell à Lestival, des longs mois. La douce Marianne me parle de son fief, je lui dis ce que je ressens concernant son fief. Je m'imagine là-bas avec mon époux. Enfin, futur époux. Puis, je lui raconte que quand Vivesaigues sera restauré, je lui fais une promesse de ne jamais oublier les gestes envers mon encontre. Comment oublier la gentillesse de Marianne et de Lucas ? Jamais. La belle dame me parle. Je l'écoute avec un sourire.

Sansa – Je vous remercie. Je plonge mon regard azur dans celui de la jeune femme. Oui, il tient toujours ses promesses et je suis ravie de le compter comme mon futur beau-frère. Je la regarde.

Ensuite, nous parlons du mariage et de l'amour. J'ai besoin de savoir si ce que je ressens pour Hoster est de l'amour. Ou, une illusion, une chimère … C'est pour cette raison que j'interroge les personnes que je connais sur cet étrange sentiment. Pourquoi veux-je absolument connaître cette réponse ? Je suis une petite fille qui rêve à l'amour, une jouvencelle qui n'a jamais connu le grand amour. Je dis à Marianne que je souhaite connaître la félicitée et le bonheur qu'elle me décrit. Oui, j'ai envie de vivre cela avec Hoster.

La conflannaise me répond, elle sert mes doigts. Je la regarde avec douceur. Je réfléchis aux paroles de la douce dame. Je dois sonder mon cœur afin de déchiffrer le palpitant de ma poitrine. Je continue de respirer. Je parle de nouveau à mon interlocutrice. Puis, elle aborde une voix maternelle, comme si elle était une mère et moi son enfant. Elle a raison depuis le début.

Sansa – Je m'excuse Lady Marianne. Je ne devrais pas penser à tout cela. Je dois me concentrer au présent et seulement au présent.

Par la suite, je lui confie mon souhait qu'elle soit présente lors de mon accouchement. La jeune femme accepte ma requête. Mon sourire s'illumine. Je suis heureuse de la compter pour ce grand jour.

Sansa – Je suis tellement heureuse que vous acceptez d'être là pour la naissance de mes enfants ! Merci beaucoup Lady Marianne.

Ensuite, elle me dit que je pourrais être là au moment où elle donnera la vie de ses enfants. Ai-je peur ? Sans doute, mais, si elle m'aide lors de ce précieux jour, pourquoi ne ferais-je pas de même pour elle ? Elle continue de me serrer la main, je fais de même.

Sansa – Je suis ravie que nous pouvons continuer de converser.

Puis, je finis par lui faire une étreinte. Je la regarde avec douceur. Ai-je dépassé  les bonnes manières ? Peut-être. Je regarde ma septa, elle ne dit rien concernant ce geste.

Sansa – Merci beaucoup pour ce moment avec vous Lady Marianne dis-je en lui souriant. Excusez-moi d'être aussi expressive et être un peu ...Trop pénible avec mes questions. Je la regarde dans les yeux. Je suis aussi ravie de vous compter comme une sœur, je me sens apaisée, sereine de rejoindre la famille de Nerbosc.

Je regarde Lady, je caresse ma louve avec plaisir. J'aime ma louve, elle sera en sécurité là-bas à Corneilla et à Vivesaigues. Nul ne fera pas de mal à Lady et si c'est le cas, je deviendrais une Louve. Mais, qu'est-ce que je pourrais faire face à une personne mauvaise ? Je ne suis pas une guerrière comme Arya. Je suis une lady. Je ne manie pas les armes de ma sœur … Comment ferais-je alors pour défendre ma louve et la venger si quelqu'un lui faisait du mal ? Je ne sais pas … Je dois préserver Lady des dangers s'il doit se présenter. Je dois arrêter de penser à l'hypothétique et penser à l'instant présent.

Sansa – Ce n'est pas facile de penser qu'à l'instant présent, je me retrouve plongée dans l'obscurité de mes doutes. Heureusement que vous m'aidez à voir plus clair dans cette obscurité.

Elle est la lampe qui m'aiguille dans la pénombre. Un peu comme Wynafryd. Je souris à la jeune femme. Il est peut-être temps pour nous de parler d'autres choses.

sansala belle dame et la jeune lady
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