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Confidences entre Orageoise [FB - Alyssa Vanbois]

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Aelinor était depuis quelque temps à La griffonnière. Elle était rentrée sur ses terres après avoir reçue l’autorisation de la part de la princesse Rhaenys elle-même. Il fallait dire que la jeune femme était au plus mal depuis qu’elle savait qu’elle ne pourrait plus pratiquer la fauconnerie à cheval. Un art qu’elle aimait tant qu’elle n’arrivait toujours pas à admettre la triste réalité. Alors évidement, sa correspondance avec Roland Vanbois lui remontait le moral, c’était indéniable. Mais cela n’était pas suffisant. Aelinor aurait souhaité que le jeune homme la rejoigne et cela avait été évoqué dans leurs échanges. Alors la cousine de Lod Jon Connington se languissait de voir arriver son chevalier préféré et tant adoré pour ne pas dire aimé. Les mots, elle ne savait encore les mettre sur les doux sentiments qu’elle ressentait pour lui. Une chose dont elle aimerait parler avec lady Alyssa Rogers. La femme avait l’avantage d’être presque une grandeur sœur pour la griffonne et une réelle tante pour le valois. Peut-être qu’elle pourrait lui parler davantage de Ser Roland.

Depuis une semaine, la jeune femme avait de nouveau le droit de bouger normalement. Evidemment elle se déplaçait à l’aide d’une canne qui lui permettait de garder ses appuis. La jeune femme n’aimait pas qu’on la voit ainsi mais elle n’avait guère le choix. Alors elle faisait en sorte de ne point trop sortir de ses appartements ou lorsqu’elle le faisait, elle le faisait en douce. Mais ce jour-là, elle devrait faire autrement. On lui avait annoncée la venue de Lady Alyssa. Elle lui avait fait promettre de lui rendre visite mais la Griffonne n’avait jamais rien su quant au jour de son arrivée. Aelinor Connington était toute en émoi. Elle demanda à ce qu’on l’aide à se préparer pour recevoir son amie. Elle coiffa alors ses cheveux en les remontant en tresses autour de sa tête et elle demanda à ce qu’on lui prépare l’une de ses robes bleues. Et lorsqu’on vint la prévenir que Lady Rogers était arrivée, la jeune femme s’extirpa de son assise sur son divan pour quitter ses appartements et aller l’accueillir comme il se devait.

Campée sur ses appuis à l’aide de sa canne, Lady Connington affichait pourtant un grand sourire en voyant arriver Alyssa Rogers. « Lady Alyssa ! » lança la jeune femme tout en s’obligeant à rester sur place. « Vous n’avez pas idée de la joie que me procure votre venue à La Griffonière. Je suis ravie de vous voir. » commença la jeune demoiselle des terres de l’Orage. Elle fut vite rejointe par s septa qui s’assura que tout irait bien pour sa dame. Mais d’un regard entendu, elle se retira alors que lady Aelinor s’avançait pour enlacer d’un bras son amie et celle qu’elle considérait comme une grande sœur. Puis elle se recula maladroitement et retrouva son équilibre avec difficulté. Il fallait avouer que la jeune femme peinait à s’acclimater au fait de tenir une canne. Elle le savait elle n’avait pas le choix mais très honnêtement, elle comprenait maintenant la démarche de Lord Willos Tyrell et elle eut un petit pincement au cœur en pensant au jeune homme.
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chapitre1
Je suis en route pour retrouver Aelienor dans le fief de sa famille, ce lieu est sur mon chemin pour aller à Hautjardin pour amener ma jeune Ysila comme dame de compagnie de la jeune rose, fiancée au prince. De même, après ce premier trajet, je dois aller au Val pour assister aux noces de ma jeune nièce. Mais avant tout cela, je me rends à la Griffonnière.
Quelques minutes plus tard, je suis entrée dans cette demeure, je vois les domestiques récupérer mes affaires et les monter dans la chambre des invités, je suis ravie de revoir la jeune jouvencelle. La dernière fois que je l'ai vu remonte à si loin … De quoi avons-nous déjà parler lors de notre dernière conversation ? Je ne m'en souviens plus … Mais, aujourd'hui, nous allons rattraper le temps perdu et pouvoir converser plus longtemps. J'ignore encore ma durée de mon séjour, je ne souhaite pas qu'il soit trop long. Les raisons de ce choix est que je dois aller après Havrenoir chez les Dondarrion puis après chez les Caron … Et, surtout, je ne souhaite pas abuser de l'hospitalité de celle que je considère comme un membre à part de ma famille.
La jeune fille de l'Orage se présente à moi, cette dernière s'aide de sa canne pour pouvoir se mouvoir, en effet, elle s'est blessée. Je me souviens qu'elle m'avait dit qu'elle avait fait une mauvaise chute dans l'une de ses missives.
Pauvre enfant … Je lui adresse un sourire encourageant. Je ne souhaite pas qu'elle soit épuisée pendant mon séjour. Je ferais tout pour que nous restons assises. Suis-je maternelle ? Un peu trop, certainement.

Aelienor -  Lady Alyssa !  Vous n’avez pas idée de la joie que me procure votre venue à La Griffonière. Je suis ravie de vous voir. 

Ensuite, la septa de la jeune demoiselle arrive, elle lui parle. Je lui adresse un sourire cordiale puis elle nous laisse. Je regarde Aelienor, elle a bien changé depuis la dernière fois que je l'ai vu. Elle a grandi. Et, elle est de toute beauté. Par la suite, nous enlaçons. Elle se recule maladroitement.  

Alyssa – Je suis également heureuse de vous voir ma chère enfant, nous avons tant de choses à nous dire ! Je me tais quelques minutes puis je reprends doucement. Je vous remercie de m’accueillir le temps de quelques jours avant que je parte pour une nouvelle destination. Je lui adresse un sourire. Mais, peut-être que nous devrons nous asseoir ? Lui demande-je avec douceur.

Je respire doucement, je l'observe et je la regarde avec un regard protecteur. Nous ne pouvons pas rester ici en plein milieu. Et si un domestique maladroit fait tomber sa maîtresse ? Non, ce n'est pas question !

Alyssa – Est-ce que vous voulez que je fasse quelque chose pour vous ? Voulez-vous prendre appui sur moi ? Demande-je doucement. Dites moi, je ferais le nécessaire pour vous aider, je souhaite juste vous aider ma chère

Je respire, pourquoi voulais-je l'aider ? Est-ce par calcul ? Non, pas avec elle. Je la regarde de nouveau. Je ne sais pas pourquoi je me suis autant attachée à elle mais ce que je sais, c'est que je veux la voir heureuse. Il est vrai que je ne la connais pas depuis sa prime enfance mais j'ai appris à découvrir une jeune fille … Ou plutôt une jeune femme intéressante.



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Aelinor était sincèrement heureuse de voir Lady Alyssa. Cette femme originaire des terres du Val d’Arryn, elle avait épousé un orageois. Cela avait dû être difficile pour elle de quitter sa terre natale. Lady Connington eut une pensée pour la princesse. On la disait fiancée à ser Robar Royce, un homme du Val tout comme Ser Roland Vanbois. La jeune fille du roi devrait bientôt quitter les terres de la Couronne pour aller plus au Nord. C’était étrange, sa mère la prince Elia Martell était aller plus au Nord elle aussi en épousant le prince héritier Rhaegar Targaryen. Les enfants des dragons finiront ils par épouser des enfants du Nord. D’après l’histoire, il fut un temps où les loups et les dragons s’unissaient. Maintenant cela serait une chose bien difficile au vu de ces dernières années. Mais ce qui rassurait la jeune blonde c’était que Rhaenys ne partirait pas seule. En tout état de cause, Aelinor Connington suivrait la princesse dans els terres du Val. Et c’était une perspective qui l’enchantait assez. Elle se rapprocherait ainsi de la maison Vanbois sans craindre les moindres racontars.

Lorsque Lady Alyssa Rogers, née Vanbois arriva, Aelinor la salua avec sincérité et délicatesse. Elle l’enlaça trop heureuse de la voir pour écouter les bonnes mœurs. Sa septa se précipita à ses côtés et elles échangèrent quelques mots avant qu’elle ne se retire laissant les deux dames orageoises converser en toute quiétude. Alyssa était aussi ravie de la voir qu’elle l’était. Aelinor la regarda curieuse d’en apprendre plus alors qu’elle lui affirmait qu’elles avaient beaucoup de choses à se dire. Certes la plus jeune voulait toucher deux mots à son aînée au sujet de Ser Roland mais que voulait lui dire la mère des enfants Rogers qui était aussi l’une des tantes de celui qui faisait chavirer son cœur. « Mais cela est tout à fait normal de vous accueillir chez nous à la Griffonière, Alyssa. Je suppose que vous ne resterez point longtemps puisque vous devez poursuivre votre voyage. Où allez-vous après nous avoir rendu visite ma chère amie ? » elle ne pouvait pas tout à fait l’appeler sœur, même si elle l’avoyait presque comme une grande sœur. Elle gardait cette appellation pour Alynne sa jeune cousine. Puis Alyssa lui proposa d’aller s’asseoir et lady Connington eut un sourire reconnaissant. Elle ne l’avait pas exprimé verbalement mais cela devait se voir qu’elle ne pouvait se tenir trop longtemps debout. A écouter les mestres, sans aucun doute qu’elle en faisait déjà beaucoup trop.

Aelinor reprit bien en main sa canne et se rapprocha de Lady Rogers. « Vous pouvez m’aider oui. Si je m’appui un peu sur vous, nul doute que nous rejoindrons plus vite une assise dans le salon. Ou voudriez-vous plutôt converser dans le jardin. Il y fait encore très bon. » demanda poliment t avec douceur la jeune femme. En ce qui la concernait, le choix était vite fait. Elle préférait et de loin, aller bavarder à l’extérieur de ces murs si chers à son cœur mais dont elle avait envie de s’éloigner rien qu’un peu. « Vous savez Lady Alyssa, je crois qu’effectivement nous avons beaucoup de chose à nous dire. Enfin en tout cas moi j’en ai. » reprit en riant légèrement la demoiselle.
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chapitre 2
Je commence à parler à la cousine de Lord Jon Connigton, je considère la petite Aliénor comme un membre de ma famille. Qui dit membre de ma famille dit que je ferais tout pour la rendre heureuse. Pourquoi elle et pas une autre ? Je ne sais pas. Peut-être qu'elle a quelque chose en elle qui me donne envie de la considérer comme un membre de ma lignée.

Aelienor - Mais cela est tout à fait normal de vous accueillir chez nous à la Griffonière, Alyssa. Je suppose que vous ne resterez point longtemps puisque vous devez poursuivre votre voyage. Où allez-vous après nous avoir rendu visite ma chère amie ?

Alyssa – Je suis peinée de ne point rester plus longtemps ici, ma chère enfant. Pour vous répondre, je dois me rendre à Havrenoir pour revoir les Dondarrion et en particulier Lady Eleyna. Je ne sais plus si vous la connaissez, mais, si ce n'est pas le cas, j'en suis sûre qu'elle pourra devenir votre amie. Après cette étape, je dois me rendre à Serena puis à Hautjardin. Et, ensuite, j'irais à Port-Réal pour arriver à mon étape ultime : Rougefort pour l'union de ma nièce Ysila.

Par la suite, je propose à ma jeune amie de l'aider, je lui accorde un sourire. Je me rapproche d'elle. Je la regarde avec douceur. Ceci ne doit pas être facile pour elle d'être privée de sa jambe … Deviendra-t-elle boiteuse ? Je ne suis pas mestre, je ne peux pas le prédire, mais, j'ose espérer que sa jambe se guérisse rapidement et qu'elle puisse marcher. Je ne souhaite pas qu'elle soit comme Willos … Pauvre enfant, pauvre d'eux.

Aelienor -Vous pouvez m’aider oui. Si je m’appui un peu sur vous, nul doute que nous rejoindrons plus vite une assise dans le salon. Ou voudriez-vous plutôt converser dans le jardin. Il y fait encore très bon.  Elle reprit. Vous savez Lady Alyssa, je crois qu’effectivement nous avons beaucoup de chose à nous dire. Enfin en tout cas moi j’en ai. 

Je la laisse s'appuyer sur mon épaule, puis, je la regarde avec douceur. Elle a raison, nous devrons aller dans les jardins. Je lui souris.

Alyssa – Vous avez raison cher enfant, prenons l'air, il me semble que la dernière fois que je suis venue ici, vous aimez un lieu particulier dans votre jardin, c'est lequel déjà ?

Nous sortons dehors, nous marchons à notre rythme. Je regarde le ciel bleu, il fait un temps magnifique. La jeune demoiselle a eu raison de proposer les jardins plutôt le salon. En effet, si nous avions choisis de rester dehors, alors, on n'aurait pas profiter des rayons de soleil …

Alyssa – Alors, très chère, dites-moi … Je lui souris. Quelles sont vos nouvelles concernant Port-Réal ? Dites-moi. Je sais que vous m'avez déjà parler de tout ceci dans nos missives mais je préfère de l'entendre de votre voix. Je me tais quelques secondes puis je reprends. Et, puis … Mon neveu Roland se montre-t-il courtois ? Je la regarde.  

Nous restons là pendant quelques minutes puis je la souris, je l'observe et je pense à neveu. Va-t-il enfin lui déclarer sa flamme ? Je ne peux pas le faire pour lui. Mais, je peux essayer d'aider ces deux amoureux.

Alyssa – Sachez ma jeune amie que je soutient votre relation avec mon neveu, je ne peux pas dire ce qu'il ressent pour vous. Mais, si jamais, il vous fait du mal, je serais en colère contre lui car je ne souhaite pas qu'il vous brise le cœur et qu'il vous fasse souffrir. Je la regarde. Est-ce que vous avez eu des nouvelles de sa part ? Il me semble qu'il se trouve dans l'ouest pour le mariage de lord Tyrion Lannister avec une Lady Frey … Je ne sais plus laquelle d'ailleurs.

Je décide de la laisser parler, après tout, je ne lui avais pas laisser le temps de dire quoique ce soit. Je me contente de la regarder pendant quelques minutes.



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Un sourire illumina le visage de la Griffonne lorsque Lady Alyssa Rogers, née Vanbois lui apprit qu’elle se rendrait prochainement à Havrenoir le fief des Dondarion. Elle y retrouverait Lady Eleyna Dondarion. Aelinor aimait beaucoup la jeune Dondarion. Elle appréciait encore plus sa mère Lady Dondarion. La mère de Eleyna avait bien connu sa propre mère Lady Connington née Swann. « Oui je connais bien lady Eleyna, Alyssa. C’est jeune jeune femme que j’apprécie beaucoup tout comme Dame sa mère. Les Dondarion m’a régulièrement invitée à Havrenoir après la mort de père. » répondit Lady Aelinor Connington tout sourire. « Lady Bethany Caron aura de la chance de vous voir à Serena ma sœur. » reprit la jeune femme aux cheveux blonds en réponse au fait que lady Alyssa se rendrait à Serena dans les Marches de Dorne.

Aelinor proposa ensuite à Lady Alyssa d’aller s’asseoir dans les jardins plutôt qu’à l’intérieur. Elle avait besoin de sentir l’air frais se déposer sur son visage de porcelaine. Elle s’appuya sur la jeune femme venue des terres du Val. Elle se dirigèrent ensuite vers l’extérieur et la demoiselle de La Griffonière. Aelinor Connington rigola doucement lorsque Alyssa Rogers lui demanda quel lieu elle préférait. Visiblement son aînée ne sen venait pas Aelinor dirigea tout de suite vers un petit banc d’où elle pouvait voir la fauconnerie. « Regardez ce banc, lady Alyssa. De là, nous avons une vue magnifique sur la fauconnerie et les oiseaux en vol. » souffla la jeune femme qui les dirigeait vers l’assise. En chemin, Lady Alyssa lui demanda quelles étaient les nouvelles en provenance de Port-Réal. Un moyen comme un autre d’amorcer la conversation. Aelinor lui sourit tout en se rapprochant du banc. Elle allait lui répondre mais la Vanbois lui coupa l’herbe sous le pied. Aelinor s’arrêta net alors que sa presque sœur lui affirmait qu’elle soutenait sa relation avec Ser Roland Vanbois, son neveu. Aelinor piqua un fabuleux far et se mit à rougir violemment. « Mais voyons… » souffla la demoiselle. « Notre relation est dès plus amicale, Lady Alyssa. Nos échanges sont des plus cordiaux excepté le dernier. » ajouta Aelinor qui ne savait si elle devait en dire d’avantage ou non à la Lady à ses côtés.

Lorsqu’elles arrivèrent au fameux banc, Aelinor Connington y prit place et son regard se perdit par de-là les crêtes à l’horizon. Elle soupira doucement de plénitude en pouvant reposer sa jambe et reporta enfin son attention sur son interlocutrice. « Pour les nouvelles de Port-Réal, et bien je crois que finalement je me suis fait une presque amie en la personne de Lady Wynafryd Manderly. Elle a vraiment été là pour moi lors de ma chute alors que rien ne l’obligeait à être aussi aimable. Je ne sais réellement qu’en penser mais je crois que je peux m’adoucir à son égard. » reprit la Connington. Et puis ce fut le silence qui envahit le jardin. « Je crois que la princesse a hâte de se rendre au mariage de sa cousine la princesse héritière de Dorne. Après tout, il s’agit des terres de sa mère. » poursuivit enfin la Griffonne. « Vous n’y serez donc point, c’est bien dommage. J’aurai aimé vous y voir. Je crains que nous ne soyons que trop peu de représentant des terres de l’Orage. En plus, votre neveu n’y sera pas non plus. » continua la demoiselle dont les joues recommençaient à s’empourprer. Et maintenant que son amie lui laissait le temps de parler, Aelinor en profitait grandement. « Roland... euh Ser Vanbois se trouve effectivement en ce moment dans l’Ouest. Mais je crains que la chasse au trésor ne l’intéresse guère. Lord Tyrion épouse Lady Walda Frey pour être parfaitement exacte. Mais avec tous ces enfants ce n’est guère étonnant que vous ne sachiez plus de laquelle il s’agit ma chère. Mais si vous voulez mon avis, c’est à cause de maison comme les Frey que le Conflans voit ses caisses se réduire comme peau de chagrin. Le Conflans ne serait pas si pauvre s’il y avait moins d’enfants au sein de leur Maison. » lâcha la jeune femme qui ne comprenait pas bien l’intérêt d’avoir autant d’enfant surtout que la grande majorité était des femmes.
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chapitre 3
Je parle à ma jeune amie, dans mes propos, j'évoque mes différents séjours dans les terres de l'Orage. Je lui demande alors si elle connaît la jeune Eleyna Dondarrion. Je l'écoute avec un sourire compatissant.
Ensuite, nous allons dehors, nous marchons dehors puis la jeune femme indique un banc, je lui accorde un nouveau sourire. Durant cette marche, je lui demande des nouvelles de la capitale du royaume. Puis, j'évoque la question de mon neveu. Je vois que la demoiselle de l'Orage devient aussi rouge que le sang.

Aelienor - Notre relation est dès plus amicale, Lady Alyssa. Nos échanges sont des plus cordiaux excepté le dernier. 

Alyssa – Je vous crois ma chère enfant, je vous crois. Mais, sachez que je suis avec vous. Il est vrai que vous n'êtes pas de mon sang et de ma chaire mais vous comptez à mes yeux. Il y a peu d'être qui ne sont pas point de ma famille qui me sont chères à mes yeux … Je la regarde. Mais, vous, vous comptez énormément.

Nous prenons place sur ce blanc, j'aide la jeune enfant à s’asseoir puis je fais de même . Ma jeune amie a eu raison de nous installer ici car la vue est magnifique. Je contemple le spectacle des oiseaux puis je repose mon regard sur la jeune femme. J'écoute le récit de la jeune femme. Je souris à l'évocation de sa nouvelle amie, une nordienne d'après le nom de sa lignée. Ensuite, un silence s'installe entre nous. J'attends qu'elle finit de parler avant de pouvoir la questionner encore.
Heureusement ce silence est de court durée car Aelienor continue de parler, je continue de l'écouter sans rien dire.  La jeune femme à la chevelure de blé parle du mariage princier, je lui accorde un sourire bienveillant.
Je la vois rougir de nouveau quand elle mentionne mon neveu, fils de mon frère aîné. Ah Roland … Je lui pose une question au sujet de mon neveu. En effet, j'avais entendu que ce dernier irait au mariage du nain Tyrion Lannister et d'une Frey.

Aelienor -  Roland... euh Ser Vanbois se trouve effectivement en ce moment dans l’Ouest. Mais je crains que la chasse au trésor ne l’intéresse guère. Lord Tyrion épouse Lady Walda Frey pour être parfaitement exacte. Mais avec tous ces enfants ce n’est guère étonnant que vous ne sachiez plus de laquelle il s’agit ma chère. Mais si vous voulez mon avis, c’est à cause de maison comme les Frey que le Conflans voit ses caisses se réduire comme peau de chagrin. Le Conflans ne serait pas si pauvre s’il y avait moins d’enfants au sein de leur Maison. 

Alyssa – Il me semblait bien que mon cher neveu soit là-bas. Je souris. Je vous remercie pour avoir éclairer ma question. Il est vrai que les Frey sont bien nombreux. Mais, heureusement que ce n'est point la même femme qui enfante tout ces enfants … Je la regarde. Je me tais quelques minutes. Concernant la pauvreté du Conflans, je ne peux pas vous le dire … Je me souviens d'être allée là-bas pour le tournois d'Harrenhal.

Je me mordille les lèvres, je repense à ce tournois, à mes rencontres avec quelques personnalités de Westeros. Je respire et je la regarde.

Alyssa – Je dois vous avouer que je ne garde pas un souvenir heureux de ce tournois, hormis quelques rencontres. J'humidifie mes lèvres. Ne parlons pas du passé ma chère, parlons de l'avenir … Je souris. Promettez-moi de m'écrire des lettres quand vous serez à Dorne ! Avez-vous eu le temps de choisir vos habits pour l'union princière ? Je la regarde. J'en suis sûre que vous serez magnifique dans n'importe quelle tenue. Je reprends d'une voix douce. Je viens de me rendre compte que je ne vous ai pas répondu au sujet de ma venue au mariage de la princesse. Je respire. Je suis triste de ne point venir avec vous mais je dois assister à l'union de ma nièce. J'aurais pu venir mais … C'est la fille de ma défunte sœur et je pense que cela me fera du bien de rentrer à la maison … Enfin, de retrouver mon foyer. Dis-je avec un petit rire. Voulez-vous que je vous parle du Val, de mon enfance ? Ou préférez-vous que nous changeons de sujet ? Demande-je avec un sourire.


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La jeune cousine de Lord Jon Connington avait encore du mal à avouer et à s’avouer ses sentiments pour Ser Roland Vanbois. Alors lorsque Lady Alyssa avait parlé de lui, la jeune femme s’était presque empressée de dire que leur relation n’était que purement amicale. Lady Alyssa lui assura qu’elle la croyait à ce sujet et le jeune griffon qu’elle était en fut soulagée. En revanche, elle fut très étonnée par la suite de la phrase de la Vanbois. Elle ne pensait pas avoir une telle place dans le cœur de son aînée et cela lui fit extrêmement plaisir. « Lady Alyssa, vous comptez aussi beaucoup pour moi vous savez. »

Puis les deux femmes allèrent prendre place sur un banc. La vue qu’elles avaient à présent était magnifique et Lady Aelinor l’affectionnait beaucoup. Lady Alyssa avait pris grand soin de l’aider. Aelinor n’avait pas pu lui dire qu’elle n’avait pas besoin d’aide, cela semblait autant faire plaisir que rassurait l’Orageoise venue des terres du Val. Aelinor se confia un peu son amie et presque grande sœur sur son amitié toute récente avec Lady Wynafryd Manderly. La nordienne avait tout fait pour se rapprocher d’elle et la Griffonne devait reconnaitre qu’elle avait peut-être eut tort de se méfier d’elle. Les deux femmes avaient ensuite parlé du mariage de Ser Tyrion Lannister avec la jeune Walda Frey. Aelinor se permit alors d’exposer ce qu’elle pensait au sujet des Frey de la région du Conflans. Elle avait également confirmé à Lady Alyssa que son neveu Ser Roland était bien dans les terres de l’Ouest. Et lorsque Lady Alyssa lui fit remarquer qu’heureusement que tous ces enfants n’étaient pas issus de la même mère, la jeune Connington pouffa de rire. Elle avait raison. Cela aurait été bien trop horrible et de toute façon cela ne se pouvait. « Je plains un peu la jeune épouse de Lord Walder Frey. Epouser un vieil homme tel que lui en voilà une chose bien terrible. » souffla la jeune femme.

Aelinor ouvrit de grands yeux lors que Alyssa Vanbois lui disait qu’elle avait été dans le Conflans lors du tournoi d’Harrenhal. A l’époque Aelinor était bien trop jeune et était donc restée dans les terres de l’Orage. « Oh si racontez-moi Lady Alyssa. J’étais trop jeune pour m’y rendre. Qu’avez-vous fait comme rencontre là-bas ? » questionna-t-elle curieuse d’en savoir plus. Mais elle ne savait si l’ancienne Rogers accéderait à sa demande. Elle ne semblait pas très disposer à lui répondre à dire vrai puisqu’elle préférait et de loin, visiblement, parler de l’avenir que du passé. Alors Alyssa lui fit promettre de lui écrire lorsqu’elle serait à Dorne. « Mais bien sûr, Lady Alyssa. Je vous décrierais ainsi le mariage entre le prince Viserys et la princesse héritière de Dorne, Arianne Martell. » Aelinor inspira doucement et reprit. « Vous me parlerez du Bief et du val dans ce cas lady Alyssa. J’en ai un peu discuté avec votre neveu Ser Roland mais je crains de ne pas en savoir assez sur votre région de naissance. » avait-elle poursuivi. Puis Lady Alyssa lui demanda si elle avait déjà choisi ses robes pour se rendre dans les terres de la principauté de Dorne. Aelinor se mit à rougir alors que Alyssa Vanbois lui faisait un compliment. Son aînée lui disait qu’elle serait sublime dans toutes les robes. Les yeux de la Connington s’assombrirent alors que Alyssa lui parlait de la fille de sa défunte sœur. Est-ce que Lord Swann viendrait un jour à son mariage ? Elle ne savait pourtant elle le souhaitait. Elle se voyait mal se marier sans toute sa famille. Elle inviterait aussi Lady Bethany Caron assurément. Elle n’avait pas pu la connaître assez bien à son goût mais Lady Bethany était pourtant la veuve de son cousin Ser Alan Swann.

Lorsque Alyssa lui proposa de lui parler du Val, Aelinor redevint très souriante. « J’adorerai, lady Alyssa. Votre neveu m’ne a parlé un peu comme je vous ai dit. Mais je n’en sais pas encore assez. » reprit la jeune femme. Ser Roland ne lui parlait pas de cela dans ses missives et elle ne pouvait en donner les détails à Lady Alyssa.
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chapitre 4
Pourquoi parler du jeune neveu et héritier de Chêne-en-Fer à la jeune Griffonne ? Peut-être parce que je souhaite qu'ils soient ensemble . Dois-je jouer les entremetteuses entre eux ? Pourquoi pas.
Après avoir parlé rapidement de mon cher neveu, j'avoue à la jeune femme qu'elle compte pour moi. Ceci n'est pas un mensonge. Je ne souhaite pas mentir à cette pauvre enfant … Pourquoi le ferais-je ?

Aelienor - Lady Alyssa, vous comptez aussi beaucoup pour moi vous savez. 

Je ne lui réponds pas mais sa réponse me touche. Je lui souris avec tendresse et nous prenons place sur un banc. Nous conversons sur d'autres sujets dont celui de son amitié récente avec la jeune Manderly. Puis, nous parlons du mariage du nabot ou plutôt devrais-je le nommer par son véritable prénom, Tyrion de la maison Lannister et d'une des Frey. Je fais remarquer à la griffonne que les enfants de Walder Frey ne sont pas tous de son premier mariage mais de ses différents mariages. Je ne sais plus s'il a eu trois femmes ou plus. La demoiselle rit, je fais de même. Je lui fais un grand sourire.

Aelienor -Je plains un peu la jeune épouse de Lord Walder Frey. Epouser un vieil homme tel que lui en voilà une chose bien terrible.

Alyssa – Oui … Elle n'a que le rôle de la marâtre de tant d'enfants. Je la regarde. D'ailleurs, je viens de me souvenir que j'ai un lien de parenté avec la jeune épousée de Tyrion Lannister. Il s'agit de ma sœur Carolei, celle-ci était l'épouse de Geremy Frey. Le fils de la troisième épouse de Walder.

Suis-je allée à l'union de ma sœur ? Hélas non, je ne suis pas allée là-bas pour la voir épouser un Frey. En revanche, je sais qu'elle ne réside plus là-bas mais qu'elle est chez nous, dans mon foyer ancestrale. Est-ce que j'ai méprisé son union avec Frey ? Oui … Elle n'est pas l'épouse d'un héritier mais d'une pièce de rechange et puis c'est un Frey.
Après ceci, j'évoque à mon hôtesse que je suis déjà allée dans le Conflans et plus particulièrement lors du tournois d'Harrenhal. Cette époque me semble bien lointaine maintenant.

Aelienor - Oh si racontez-moi Lady Alyssa. J’étais trop jeune pour m’y rendre. Qu’avez-vous fait comme rencontre là-bas ? 

Dois-je évoquer Arys ? Ma rencontre avec Lady Cersei Lannister ou Roi Rhaegar ? Non, je n'ai pas envie d'évoquer ces anciens souvenirs.  Je décide de changer de conversation, en effet, le sujet de cette dernière est bien différent du précédent. Il concerne le futur mariage princier.

Aelinor -Mais bien sûr, Lady Alyssa. Je vous décrierais ainsi le mariage entre le prince Viserys et la princesse héritière de Dorne, Arianne Martell.  Elle reprend.  Vous me parlerez du Bief et du val dans ce cas lady Alyssa. J’en ai un peu discuté avec votre neveu Ser Roland mais je crains de ne pas en savoir assez sur votre région de naissance. 

Alyssa – Je vous promet chère enfant que vous saurez tout sur mon expédition.

Puis, je pose une question sur les futures tenues de cette adorable enfant pour le grand événement du siècle. Je vois la rougeur sur les joues de porcelaine de la griffonne. Ensuite, nous changeons de sujet, j'évoque le mariage de la fille de ma sœur. Or, l'expression des yeux de la jeune femme n'est plus la même. Ils sont bien sombres. Ai-je dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?
Je parle enfin du Val.

Aelienor - J’adorerai, lady Alyssa. Votre neveu m’ne a parlé un peu comme je vous ai dit. Mais je n’en sais pas encore assez.

Alyssa – Pour ma région natale, je dois vous avouer que le climat n'est pas le même que celui d'ici. En effet, nous avons souvent des rafales de vents. En revanche, il ne pleut pas comme ici. De plus, ma région est montagneuse, elle offre une vue spectaculaire. Savez-vous que certaines chansons sont inspirée de la beauté du Val ? Je souris. Puis, je la regarde de nouveau.

Que dire de plus ? Je regarde le ciel puis je repose mon regard sur la jeune femme en face de moi. Je souhaite que son bonheur ainsi que celui de mon neveu.  Nous écoutons les chants des oiseaux, je ferme les yeux puis je les ouvre de nouveau.
Mon ventre gargouille, je dois avoir un creux, je rougis et je regarde Lady Aelinor.

Alyssa – Excusez-moi chère enfant, est-ce possible de rentrer de se restaurer ? Nous pourrons boire le thé ici ? Demande-je en la regardant dans les yeux.



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Aelinor était sincère lorsqu’elle disait que Lady Alyssa Vanbois lui était précieuse. Elle aimait vraiment cette femme de quelques années son aînées. Elle était la grande sœur qu’elle n’avait pas, elle était une amie et une confidente. En plus e cela, elle était la tante de Ser Roland, une aubaine à n’en pas douter pour la jeune femme. Leur conversation dériva ensuite sur le mariage de Lady Walda Frey et de l’héritier du lion. Aelinor plaignait un peu la jeune épouse de Lord Frey. L’homme était vieux et avait déjà tellement d’enfants et de petits-enfants, une vraie colonie. Mais au moins par ce mariage, la jeune Walda était assurée d’un brillant avenir loin d’être oubliée parmi la masse des filles Frey. Elle était maintenant une Lannister. Alyssa lui apprit à cette occasion qu’elle avait un lien de parenté avec la jeune femme. La sœur de lady Alyssa avait épousé un Frey. Vraiment les Vanbois faisait des alliances dans toutes les régions de Westeros. Mais ce qui intéressait le plus la jeune griffonne était de savoir quelle rencontre avait pu faire Alyssa lorsqu’elle s’était rendue au tournoi d’Harrenhal. Mais son aînée ne semblait pas très disposée à deviser à ce sujet. Aelinor en fut un peu déçue, à moins que Lady Vanbois ne veuille lui épargner quelques histories désagréables. La Griffonne n’en savait rien et une fois la déception passée, elle laissait place à la curiosité.

Alors la jeune femme de La Griffonnière accepta malgré elle le changement de conversation. Il faut dire que le nouveau sujet était tout aussi attrayant, le mariage princier entre la princesse héritière de Dorne, Ariane et le prince Targaryen Viserys. Il permettait aux dames de compagnie de la princesse Rhaenys d’aller découvrir une tout autre région, Dorne. Aelinor en avait bien sûr entendu parler, par son père et Lady Dondarion, la mère de Eleyna, principalement. Mais cette fois elle pourra se faire son propre avis sur les terres de la principauté. Aelinor sourit à son amie orageoise. Si elle, lui décrirait le mariage princier, Lady Alyssa lui promettait de tout lui dire au sujet du Val et du Bief. Aelinor était heureuse et cela se voyait sur visage qui s’illumina rapidement. Alysssa Vanbois lui parla un peu des terres du Val. Le climat n’était pas le même et selon l’orageoise de cœur, il y pleuvait beaucoup moins. Ce n’était pas étonnant. Ce n’était pas pour rien que les terres de l’Orage portaient ce nom si évocateur. Mais les orageois avaient appris à vivre avec et les orages et le vent ne les dérangeaient plus. « Cela doit être agréable de vivre dans le Val, lady Alyssa. Vos terres ne vous manquent pas trop ? » demanda la jeune femme soucieuse de savoir si son amie ne se sentait pas trop mélancolique après toutes ces années passées loin de chez elle. C’était sûrement pour cela qu’elle semblait si heureuse de retourner dans le Val pour le mariage de sa nièce.

En parlant de mariage, le visage de la Conington se referme légèrement. Dire que ses parents n’y seront même pas. Evidemment, Jon le préparera comme s’il s’agissait de celui de sa file, mais elle n’était pas sa fille et pour la jeune femme, cela changeait beaucoup de chose. Ni son père ni sa mère ne poseront un regard bienveillant sur elle lorsqu’elle approcha de l’autel es Sept. Il n’y aura que ses tantes, ses oncles et ses couins et cousines. Elle espère néanmoins qu’il y aura des amies chères à son cœur notamment la princesse Rhaenys et les autres dames de compagnies, Wynafryd, Myrielle et Alyria. Alyria, elle lui devait tellement. Aelinor se perdit un instant des ses pensées avant que Lady Alyssa ne la ramène parmi les fleurs qui tapissait le jardin des Connington. Cette dernière lui proposa de rentrer et de prendre une collation. « Vous avez raison, nous pourrions profiter de pâtisseries et de thé à l’intérieur. » répondit doucement Lady Aelinor. « Mais ne croyez pas vous en sortir ainsi. J’aimerai aussi en savoir un peu plus sur les goûts de votre neveu. Il est ma fois peu bavard. » ce qui faisait son charme aux yeux de l’Orageoise mais de cela elle n’en souffla mot. Seul le rose sur ses joues blanches comme le lait trahissait ses pensées.
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aelinor

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chapitre  5  

J'évoque à ma jeune amie les paysages de mes terres natales. Je lui explique alors que le climat n'est pas le même que celui de l'Orage. Ces dernières sont sujettes à des épisodes pluvieux ainsi que des rafales du vent.

Aelinor - « Cela doit être agréable de vivre dans le Val, lady Alyssa. Vos terres ne vous manquent pas trop ?

Alyssa – Si les Sept le permettent, peut-être qu'un jour, ma chère enfant, vous pourriez visiter mes terres. Je demanderais à ma famille de vous accueillir. Je lui offre un petit sourire.  Elles me manquent en effet mais ce sont surtout les membres de ma maison qui me manquent le plus … Je ne les ai plus revu depuis mon union avec mon époux. Mes neveux comme mes nièces ont du grandir, certains d'entre eux sont déjà mariés. Dis-je avec un léger rire. Je souris. Ma mère, la noble et digne Anya Vanbois dirige notre maison d'une main de fer.  Je ne regrette pas sa dureté à mon égard, sans elle, je ne serais pas celle que je suis.Je me mordille les lèvres. Cependant, elle me manque … J'aimerais pouvoir passer un temps avec elle avant que l'Étranger puisse l'amener avec lui.

Il est toujours difficile de dire au revoir à un être cher, encore plus quand on n'est pas là pour pouvoir faire nos adieux. J'imagine que si je ne suis pas auprès de ma mère lors de son dernier voyage avant de donner son dernier soupire, je serais malheureuse. Combien d'êtres n'ont pas pu faire leurs adieux ? Je l'ignore mais moi je veux être là. Elle est ma mère … Elle est mon rocher de mon monde et si l'Étranger me l'ôte, mon monde s’effondrera.

Par la suite, nous changeons de sujet, nous parlons du futur mariage du prince Viserys de la maison Targaryen et de la princesse de Dorne. Ensuite, je remarque que ma chère protégée semble être perdue dans ses réflexions, je ne dis rien quelques minutes puis je lui demande s'il est possible de renter de nouveau dans la demeure. Ma jeune amie me répond, je lui souris.

Aelinor - Mais ne croyez pas vous en sortir ainsi. J’aimerai aussi en savoir un peu plus sur les goûts de votre neveu. Il est ma fois peu bavard. 

Alyssa – Je vous promet que je vous dirais tout ma chère amie.

Après mes dernières paroles, nous quittons le jardin, j'aide ma protégée dans sa marche puis nous rentrons dans la demeure. Nous installons alors dans un des salons de la demeure des Connington. Je m'assois en face de la belle et douce griffonne.

Alyssa – Je vais tenter de me souvenir des goûts de mon neveu mais je dois avouer que je ne sais pas si je pourrais vous restituer tout … Ma mémoire peut faire défaut à mon âge. Je souris. Roland est comme vous le savez, très peu bavard. Il ne parlera jamais pour rien dire. Mon neveu est un homme chevaleresque, ce n'est pas un goujat. Il aime bien la chasse, il serait un fidèle compagnon pour les chasses royales. Je me souviens qu'il gagnait quelques parties de chasse. Par contre, il n'est pas très gourmand. Je souris.

Je me tais, je me concentre sur la jeune demoiselle. Je lui souris. Puis, une servante vient vers nous, après l'ordre de sa maîtresse, la soubrette s'incline et repart.
Devais-je lui parler du tournois d'Harrenhal ? Je serre ma mâchoire, je n'ai pas envie d'évoquer cet événement …

Alyssa – Je m'excuse de ne point vous parler du tournois d'Harrenhal, celui-ci me rappelle des événements désagréables. Pas le tournois en lui-même, mais, ce qui en découle. Ces batailles, ce sang … Je soupire. Mais, heureusement que maintenant nous sommes en paix. Je souris. Il y a bien des sujets que j'aimerais vous confier ma jeune amie mais je ne pense pas que ce soit le lieu approprié ni le moment. Je prends une profonde inspiration. Nous avons tous un jardin secret  … Je la regarde dans les yeux. Enfin bref.

La servante revient avec les mets et les boissons, je regarde ces derniers avec une certaine attention. Sur les plateaux, nous avons une assiette avec des fruits de saison, des parts de tarte ainsi que des biscuits. Puis, nous avons du thé. Je commence à savourer un parte de tarte puis je regarde la jeune enfant.

Alyssa – De quoi voulez-vous parler ma chère enfant ? Avez-vous besoin d'un conseil ? J'ancre mon regard dans le sien.  Je serais ravie de pouvoir vous aider. Je serais toujours prête à vous aider et peu importe que je sois dans le Val ou dans les Terres de l'Orage, je ferais toujours mon possible pour pouvoir vous conseiller dans nos missives. Dis-je avec un léger sourire sur mes lèvres roses.

Je respire puis je me cale dans le fauteuil, j'observe avec attention la demoiselle en face de moi. Je sais au fond de mon cœur qu'elle serait la candidate idéale pour être l'épouse de mon neveu Roland mais ce n'est point à moi de faire des alliances. Je ne peux pas utiliser Aelienor comme un pion sur un échiquier géant. En effet, je connais les deux jeunes gens et je joue le rôle de l’entremetteuse mais je ne pourrais pas influencer mon neveu pour qu'il épouse la jeune femme.



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Aelinor avait envie d’en savoir toujours plus sr le Val. Depuis sa première rencontre avec Ser Roland Vabois, depuis qu’elle lui parlait régulièrement, la jeune Griffonne voulait toujours en savoir un peu plus sur cette terre qu’il ne cessait de louer. Un jour, elle devrait se rendre sur les terres des Vanbois, il le lui avait promis. Alors en attendant ce jour, Lady Connington questionnait Lady Alyssa qui avait la bonté de lui répondre. Aelinor demanda si les terres valoises ne lui manquaient point trop. Elle pouvait aisément comprendre que cela soit le cas. Elle était certes heureuse auprès de la princesse Rhaenys, mais la jeune femme aimait aussi revenir sur les terres qui l’avaient naître et grandir. Et si en ce jour elle se trouvait ici, c’était parce que le Dragon ensoleillé l’avait compris. Elle avait laissé sa dame de compagnie retourner auprès des siens pour mieux revenir à son service.

Lady Alyssa lui répondit alors que si ls Sept le voulaient, elle pourrait se rendre dans le Val et alors la famille de Lady Alysssa l’accueillerait. Cette réponse fit rire la demoiselle. « Je dois dire que votre neveu me l’a déjà promis, ce voyage sur vos terres, Lady Alysssa. Il voulait me montrer le Val et faire de la fauconnerie. » A ces mots, le visage de la griffonne se referma comme un coquillage agressé. Et cela ne s’arrangea pas lorsque Lady Alyssa parla de sa mère. Elle disait qu’elle lui manquait. Aelinor baissa le regard. « Je ne connais pas ce sentiment à l’égard de ma mère. Mais je sais que mon père me manque terriblement. » souffla Aelinor Connington. C’était la stricte vérité. Aelinor n’avait jamais connu sa mère. Elle ne savait ‘elle que ce que les autres lui racontait, son père et puis la mère de Lady Eleyna Dondarion après la mort de son père. Changer de sujet de conversation permit à l’Orageoise de naissance de reprendre une contenance. Il faut dire que le nouvel objet de leur bavardage était bien pus joyeux et intéressant. Le mariage du prince Viserys avec la belle princesse de Dorne. Et alors qu’elle bavardait à ce sujet, elles se dirigèrent vers l’intérieure de la demeure des Griffons.

Malgré les apparences, Aelinor n’en oubliait pas pour autant Ser Roland Vanbois. Ellle voulait en savoir plus sur son caractère. L’homme était peu bavard, qu’à cela ne tienne elle allait trouver les informations ailleurs. Mais elle savait qu’elle n’aurait probablement pas à le faire. Alyssa allait répondre à ses questions elle le savait très bien et elle ne se trompait d’ailleurs pas. Une fois à l’intérieure, la Griffonne donna des instructions à une servante pour qu’elle apporte des douceurs. Alyssa lui parlait de son neveu avec affection. Elle lui donnait des informations précieuses et la jeune femme était heureuse d’apprendre que le Ser de Chênes-en-fer appréciait les parties de chasse. Elle l’avait un peu constaté mais elle avait craint qu’il n’ait participé à celle donnée par le roi juste pour plaire à la famille royale et à elle. Quant à la gourmandise, ce n’était pas plus mal. Au moins la Griffonne était à peu près assurer de ne pas finir ses jours avec un homme obèse comme pouvait l’être Lord Manderly, enfin si elle venait à l’épouser évidemment. Après ces petites confidences, Alyssa Vanbois lui expliqua qu’elle ne vouait pas parler du tournoi d’Harenhal en raison de ses conséquences. La Griffonne pouvait aisément comprendre. Mais malgré tout elle restait curieuse de savoir ce qu’avait vu et vécu son amie. Mais elle n’eut guère le temps d’insister. La servante revenait avec des boissons les victuailles. Une maladresse de sa part et quelques miettes tombèrent au sol. La maîtresse des lieux et la jeune femme échangèrent un regard. « Laissez, je vais m’en occuper. Laissez-nos je vous prie. » ajouta la Griffonne qui s’emparait déjà d’un petit balai et d’une petite pelle pour mettre le tout dehors par la fenêtre. Puis Alyssa lui demanda de quoi elle voulait parler. Aelinor la regarda fixement alors que la née Valoise lui affirmait qu’elle serait toujours là pour lui prodiguer des conseils. Aelinor lui sourit touchée par son affection. « Je... Je ne sais trop quoi penser de votre neveu, Lady Alyssa. Saviez-vous qu’il ne cesse de m’écrire ? Oh j’avoue être coupable de lui répondre avec entrain. Mais je n’ose imaginer le regard de Lord Jon lorsqu’il l’apprendra. Surtout au vu du ton de son dernier corbeau. Croyez-vous que je doive lui répondre sous peu concernant mes sentiments ? Je ne sais même pas moi-même qualifier correctement ce que je ressens à son égard. » Confia lady Connignton. Elle n’osait trop e dire à Lady Alyssa et pourtant, elle savait qu’elle avait terriblement besoin de lui en parler.
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aelinor

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chapitre 6 

La petite demoiselle de l'Orage me pose des questions sur ma contrée natale. Je lui réponds avec plaisir. Je confie à ma jeune protégée que mes terres natales me manquent. En effet, je n'aurais pas pensé que les terres de mes ancêtres me manquent autant quand je suis venue vivre à Amberly. Est-ce que toutes les femmes connaissent ce sentiment de nostalgie quand elles quittent leurs régions natales pour épouser des individus issus d'autres régions ? Je ne sais pas …
Ensuite, je propose à la jeune griffonne que les Vanbois accepteraient de l'acceuillir. Comment refuser d'acceuillir une adorable jeune femme ? Mais, pour l'instant, la jeune fille est au service de la Princesse Rhaenys. Elle ne pourra pas visiter ma terre natale …

Aelinor - Je dois dire que votre neveu me l’a déjà promis, ce voyage sur vos terres, Lady Alysssa. Il voulait me montrer le Val et faire de la fauconnerie.

Un grand sourire s'étire sur mes lèves. Je regarde attentivement la jeune femme puis je pense à mon neveu. Il a raison de proposer à celle qui fait battre son cœur de l'inviter sur nos terres. Mais, la belle enfant ne pourra pas chasser à cause de sa condition. Pauvre enfant … Pourra-t-elle marcher ou sera-t-elle condamaner à marcher avec une béquille comme Willos Tyrell ?
Puis, je vois le regard de ma jeune protégée, ce dernier s'assombrit.

Aelinor - Je ne connais pas ce sentiment à l’égard de ma mère. Mais je sais que mon père me manque terriblement.

À la fin des mots de la douce enfant, je pose ma main sur la sienne et je la regarde comme une mère ferait à son enfant. Elle n'est pas de mon sang ni de ma chair mais j'apprécie cette jeune femme. Elle m'est chère. Je dois avouer également qu'il existe peu de gens que j'apprécie dans ce bas monde.

Alyssa – Je m'excuse ma chère enfant pour mes paroles. Je ne souhaite pas vous faire du mal. Sachez que je serais là pour vous.

Je n'aurais pas dû évoquer ce sentiment de manque concernant ma mère. La pauvre enfant n'a jamais connu sa génétrice, celle-ci est morte après l'accouchement. Je crois … Je ne sais plus. Je sais qu'en revanche qu'elle a connu son père jusqu'à que ce dernier meurt.  
Il est douloureux pour un conjoint de perdre sa motiée … Mais, quand nous perdons un enfant, notre cœur se détruit en milles morceaux. Et quand un enfant perd son parent, il perd son repère, son pilliers.
J'ai perdu mon père, mon époux et mon enfant à naître. Il est vrai que j'ai mis du temps à accepter la mort de mon géniteur. Pour mon époux, c'est différent, je commence à me remettre, à sortir d'Amberly … Et, mon enfant … Et bien, je tente de me concentrer sur mes enfants vivants. Pourquoi les Sept m'ont-ils enlevé mon époux et mon enfant ? Qu'ai-je fait pour qu'ils meurent à quelques heures d'intervalles ? Je me souviendrais toujours de cette période … On dit que le temps efface la douleur. C'est un mensonge.

Par la suite, nous changeons de sujet. Nous évoquons alors le mariage du couple princier. En effet, l'adorable enfant va assister à l'union princière tandis que je serais en route pour assister à celui de ma nièce.
Nous quittons notre havre de paix pour aller à l'intérieur. Sur le chemin, nous barvardons joyeusement. J'aimerais faire sourire la jeune fille aux cheveux des blés.

Après que nous soyons assises, nous parlons de mon charmant neveu. Je dis à la griffone que mon neveu aime la chasse. J'explique ensuite à ma chère enfant que je ne souhaite pas évoquer le tournois d'Harrenhal. Trop de mauvais souvenirs.
Nous voyons la servante arriver avec les mets et des boissons. Mon hôtesse nettoie les miettes tombées. Je souris mais je ne dis rien devant cette scène.
Quand nous sommes de nouveau seules, je demande à ma jeune protégée si elle a une idée de sujet de conversation. Elle me fixe. Puis, je finis par lui dire que je serais toujours là pour lui donner des conseils. Que je sois près d'elle ou loin d'elle, je ferais tout pour lui donner mon avis.

Aelinor -  Je... Je ne sais trop quoi penser de votre neveu, Lady Alyssa. Saviez-vous qu’il ne cesse de m’écrire ? Oh j’avoue être coupable de lui répondre avec entrain. Mais je n’ose imaginer le regard de Lord Jon lorsqu’il l’apprendra. Surtout au vu du ton de son dernier corbeau. Croyez-vous que je doive lui répondre sous peu concernant mes sentiments ? Je ne sais même pas moi-même qualifier correctement ce que je ressens à son égard.

J'écoute les paroles de la jeune femme, je me cale dans le fauteil et je réfléchis. Après quelques minutes, je me penche pour dérober un biscuit. Je le croque puis j'accorde un sourire à Aelinor.

Alyssa – Votre cousin ne souhaite pas vous faire du mal Lady Aelinor. Je suis flattée que vous répondez rapidement à mon neveu. Mais, peut-être que vous devrez mettre de la distance pour voir ce que vous ressentez pour lui. Je me tais et je la regarde dans les yeux. Sera-t-il présent aux noces du Prince Viserys ? Si c'est le cas, tentez de converser avec lui … Mais, vous ne devez pas être seule. Sinon, des individus vont jaser. Je ne souhaite pas qu'on se moque de vous ni sur mon neveu. Je soupire. Je pense que vous devez fermer les yeux et vous poser une question concernant vos sentiments pour mon neveu. Vous pouvez le faire maintenant …

Je repense à mon premier amour, ser Arys. Nous écrivons souvent des lettres avant que je sois mariée à Steffon. Maintenant, nous n'échangeons peu de missives. Je sais qu'il va se marier prochainement avec une autre femme.

Alyssa – Autrefois, je correspondais avec un homme que j'aimais … Nous sommes avoués nos sentiments mais je n'ai pas pu l'épouser car mon père ne voulait pas de cet union. J'ai donc épousé un autre homme. J'ai fini par l'aimer. Je regarde Aelinor. Je souhaite avec tout mon cœur que vous épouserez l'homme que vous aimez. Je prie les Sept que vous soyez heureuse ma douce enfant. Je veux que votre bonheur.


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Aelinor et Alyssa conversait de choses et d’autres. La Griffonne s’était un peu refermé lorsqu’elles avaient évoqué l’amour d’une mère et son manque. Lady Connington n’avait jamais connu sa mère. La née Swann était morte dès suite de son accouchement. Elle avait seulement connu son père et sa mort avait laissé un grand vide dans le cœur de la jeune femme. Certes ses cousin set cousines avaient été là pour elle et en cela, elle leur devait beaucoup. Mais la jeune femme ne pouvait nier qu’elle aurait préféré que son père revienne en vie de la rébellion de leur suzerain. Alyssa avait posé une main affectueuse sur la sienne en la regardant comme une mère l’aurait fait. Aelinor Connington expira avec le sentiment que Lady Vanbois était comme une autre mère comme l’était aussi sa cousine. « Ne vous en faites pas Lady Alyssa. Je sais bien que vous ne souhaitiez pas me faire de la peine. Pourrai-je réellement toujours compter sur vous Lady Alyssa ? Je ne sais si ma cousine pourra être présente dans le val si je venais à y résider. Enfin, je parle sûrement trop vite et mes souhaits ne se réaliseront peut-être pas. » confia la jeune Griffonne qui dévoilait un peu de ses sentiments à l’égard du neveu de la Vanbois.

Puis une fois à l’intérieur de la demeure des Connington, Alyssa et Aelinor parlèrent du tournoi d’Harrenhal. Mais Lady Vanbois ne voulait pas vraiment évoquer le sujet. Voulait-elle lui cacher quelque chose ? Lady Connington ne savait pas. Mais finalement, là n’était pas le vrai sujet qu’elle voulait aborder avec la valoise. Non elle préféra lui parler de son neveu et du fait qu’il lui écrivait beaucoup. Elle lui avoua aussi qu’elle lui répondait avec entrain, peut-être un peu trop d’ailleurs. Et lorsque Aelinor évoqua le neveu de Lady Vanbois, cette dernière lui confia qu’elle devait garder une certaine distance avec lui. Elle l’assura aussi que son cousin on Connington ne voulait que son bien. Un fait dont elle se doutait évidemment, mais la Griffonne n’osait toujours pas imaginer la tête de son cousin s’il venait à apprendre sa conversation avec le valois. Alyssa lui proposa aussi de fermer les yeux pour réfléchir à ses sentiments envers Roland Vanbois. La jeune orageoise se prêta avec sincérité au jeu. Elle ferma les yeux un court instant et tenta de réfléchir à ses sentiments Mais elle les rouvrit bien vite lorsque Alyssa lui confia qu’il y a longtemps elle conversait un homme qu’elle aimait. « Me diriez-vous de qui il s’agit Alyssa ? » demanda curieuse la jeune femme. « Pour mon mariage, j’espère que l’amour et l’intérêt des Connington sauront s’allier. Sinon je crains fort de devoir faire passer le second avant le premier. Et puis, je sais que la princesse aimerait que je reste près d’elle, même après mon mariage. » reprit Aelinor. Elle n’aurait jamais cru devenir aussi proche de Rhaenys et pourtant. Depuis le temps qu’elle était à son service elles étaient devenues de véritables amies et elle savait que la Dragonne espérait un bon mariage pour sa dame de compagnie et un mariage lui permettant de rester à son service.

Aelinor inspira profondément et reprit après avoir piquer un bout de gâteau. « Je crois que j’aimerai simplement que votre neveu soit en ce moment présent à La Griffonnière. Quant à sa présence à Dorne pour le mariage du prince Viserys, je crains fort que cela soit compromit. Du moins c’est ce qui ressort de notre conversation. » Oui, elle doutait de sa venue jusqu’à Dorne quand bien même elle l’espérait. Mais dans un sens, cela n’était pas plus mal. Le fait qu’il n’y vienne pas permettait à la dame de l’Orage de prendre conscience petit à petit de la place qu’il prenait dans son cœur sans craindre les regards des autres.

Alyssa n'eut pas le temps de répondre à la jeune femme. Une servante avait fait irruption dans la pièce. Elle s'était approchée avec douceur près de la Griffonne. Elle lui souffla quelques mots et Aelinor se leva. Elle attrapa la canne qui l'aidait à marcher et fit un signe de tête à la servante qui se retira. Elle s'excusa auprès de Lady Vanbois avant de quitter les lieux. Elle savait que la dame comprendrait sans mal et retournerait à ses quelques occupations à La Griffonnière.
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