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[FB] l'air bienfaiteur de la nature (leonette)

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L'air bienfaiteur de la natureAn 299, lune 3, semaine 1
« Es-tu prête ? » Cette question résonnait encore dans ma tête tandis que je franchissais les imposantes portes de Corneilla, le domaine des Nerbosc, suzerain du Conflans. Comme à mon habitude, j’avais répondu affirmatif à cette demande, sans pour autant entrevoir les responsabilités que ça impliquait. C’était mon père qui m’avait interrogé et son sourire en coin dénotait sans mal la fierté qu’il éprouvait envers moi. Depuis qu’il avait appris qu’on me proposait de devenir la dame de compagnie de la princesse Daenerys, sœur du roi et future épouse de l’héritier du Conflans, il semblait aussi nerveux que moi. Me rappelant sans cesse les bonnes manières à avoir, comment se présenter à une personne aussi influente et ne pas déroger à l’étiquette. Il est vrai que c’était la première que j’allais pouvoir être aussi près de la famille royale et cette simple idée me rendait anxieuse. C’était bien normal, venant d’une petite maison qui avait su sortir grandi de la rébellion et qui était les gardiens d’un port ne faisant que croître d’année en année. Petit à petit, par notre richesse, nous devenions un élément important de cette région, en finançant des projets de rénovation ou de reconstruction. Bien sûr que j’étais fière de ma famille et je comptais les représentés le mieux possible en servant la délicate princesse argentée. Je devais ce poste à Lucas, il avait su trouver les bons mots apparemment pour que je sois l’heureuse élue et non une autre lady d’une autre maison. J’avais conscience que c’était une chance et surtout à charge de revanche. Difficile d’oublier ces dernières lunes qui n’avaient pas été tendres avec moi. Moins d’une année de cela, je me tenais devant Atranta, me présentant avec respect au seigneur des lieux et rejoignant par ce biais, la suite de la jeune Genna Vance. Pourtant, il ne fallut pas plus de six lunes pour me défaire de cette charge du fait d’une maladie ayant balayé toutes mes espérances et une amitié florissante. J’étais encore à fleur de peau concernant cette tragique époque, me remémorant souvent les traits de Genna et l’imaginant dansant dans les champs de blé avec sa magnifique robe verte. C’était une jeune femme jolie, dotée d’un minois bien fait et encadré par une chevelure semblable au soleil. Pourtant, ses derniers mots à mon encontre étaient d’être aussi brillant qu’une étoile. Ses traits étaient tirés où des cernes noirs enlevés tout l’éclat à ses yeux ambrés. Sa voix n’était qu’un infirme murmure, loin du cristal qu’elle était autrefois. J’arrivais encore à percevoir cette drôle de sensation d’un cœur crispé tandis que je tenais sa main gelée et que des larmes coulées le long de ma joue. Je savais que je ne devais pas la toucher, pouvant moi-même être contaminée, mais pour l’heure, je n’en avais cure de ma santé. Je l’écoutais, comme s’il s’agissait d’une prière, essayant de retenir chacun de ses conseils, car oui, elle savait que sa dernière heure arrivait. Si jeune… J’aurais pu être à sa place et pourtant, les Sept avaient décidé autrement, l’empêchant de vivre sa vie de femme, de se marier, d’avoir des enfants et de vieillir tout simplement. Elle laissait derrière elle, une famille endeuillée, un fiancé désemparé et une amie seule.

Alors, oui, ce rôle me permettait de me racheter et d’honorer en quelque sorte la mémoire de Genna. Je voulais lui prouver que je l’aurais servi le mieux possible et les années n’auraient pas été un obstacle. Ainsi, il était hors de question que cette rencontre avec la jeune princesse se passe mal, j’avais lu les instructions la concernant avec le plus de concentration possible, retenant le maximum d’information pour ne pas créer un quelconque malaise. C’était pour cette raison que j’avais demandé à père si on pouvait arriver quelques jours avant l’arrivée de la princesse, pour me familiariser avec les lieux, même si je connaissais déjà Corneilla. Seulement, c’était la première que je m’y rendais avec un objectif particulier et ce lieu deviendrait par la suite ma seconde maison après le mariage unissant les Dragons aux Corbeaux. Je devais m’habituer à ne plus entendre le bruit des vagues, à ne plus apercevoir à ma fenêtre la baie des Crabes et des navires voguant à l’horizon. Je serais ancrée à la terre sans y percevoir la mer au loin, comparable à la vision de la liberté.

Notre petit cortège fut bien accueilli, mon père, mon grand-père, ma mère et mon plus grand frère avaient fait le déplacement. Je pouvais parfaitement sentir leur regard à mon encontre, surveillant mes faits et gestes et s’assurant quelque part que le colis avait bien été déposé. Après, leur venu était aussi dicté par l’envie de rencontrer en personne des membres de la famille et pourvoir se régaler durant un somptueux banquet. Nous fûmes conduits à nos appartements, constatant au passage que la forteresse avait été remise à neuve par les serviteurs de la maison. Etant donné que la route fut longue et loin d’être agréable pour mes jeunes articulations, je m’octroyais une sieste bien méritée. Tandis que l’après-midi se terminait, j’eus l’envie de respirer de l’air frais avant le dîner. Je m’enroulais dans une cape sombre, tout en me dirigeant vers les jardins de Corneilla. J’espérais croiser des visages familiers, comme par exemple la petite Bethany, qui avait dû faire des progrès depuis la dernière fois en dessin. J’avais une certaine patience avec les enfants ce qui étaient loin d’être habituelle me concernant. Mon père me comparait souvent à une jument s’élançant au galop par mon comportement vif. Seul le dessin arrivait à canaliser toute mon énergie et c’était pour cette raison que j’avais pris au cas où mon carnet de croquis et du graphite. J’avais presque cette envie de courir dans les couloirs, mais ne voulant pas attirer l’attention, je pris simplement une allure un peu plus rapide. A peine la fine brise souleva mes cheveux, que je pris une grande inspiration, constatant au passage que le soleil disparaissait peu à peu à l’horizon, colorant le ciel d’une multitude de couleurs. J’eus un léger pincement au cœur, me remémorant la vision idyllique d’un coucher de soleil s’engouffrant dans le bleu infini de la mer. Ce paysage était pour moi, la plus belle représentation qu’on pouvait faire de la beauté par ces dégradés de couleurs improbables. Je restais un instant sans voix, avant qu’une fine musique attira ma curiosité.

Mes oreilles se concentrèrent sur cette mélodie dont je n’arrivais pas à mettre un nom sur l’instrument. J’étais sûre d’avoir déjà entendu quelques choses de semblables, mais ma mémoire semblait me faire défaut. Ainsi, je m’approchais de cette symphonie avec un léger sourire aux lèvres. Mon corps semblait répondre à chacune des notes et j’avais cette envie de danser. Certes, vu sous cet angle, cela pouvait paraître assez comique, mais le désir était là. Puis, au pire des cas, je n’en avais cure de la pensée de potentiels observateurs. Je me faisais ma propre opinion sur mon attitude et je n’avais pas besoin qu’on me guide de la sorte. Je me déportais vers la gauche, puis vers la droite avant de tomber nez à nez avec l’investigateur de ce bruit emportant. C’était une musicienne à la chevelure dorée et aux traits forts agréables. Par son accoutrement, je pouvais oublier le fait qu’il puisse s’agir d’une servante. C’était donc une personne noble, mais son visage ne m’était nullement familier et des présentations étaient donc de mise. J’attendis la fin de son morceau pour applaudir son talent et la féliciter. « Vous semblez doter d’un certain talent pour la musique. » Mon sourire s’accentua tandis que je fis une légère révérence, tout en me présentant. « Votre visage m'est complètement inconnu… Je suis Orya Cox, nouvellement arrivée à Corneilla et vous ? » Je levais légèrement les yeux au ciel, constatant que ma présentation était quelque peu directe et que s’il s’agissait d’une étrangère, mon nom ne lui dirait absolument rien. « J’appartiens à la maison Cox demeurant à Salins. » C’était déjà mieux et j’étais bien curieuse de connaître l’identité de la musicienne. Même si j’étais habituée à voir de nouvelles têtes, grâce au port et sa popularité croissante, je n’avais pas l’habitude d’y croiser des femmes aussi bien accoutrées et possédant au passage un don pour la musique.
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orya

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chapitre 1
Je suis en train de coudre un ouvrage en compagnie de mes dames de compagnie, je souris à Ellery. Je m'entends très bien avec elle. Je la considère comme une sœur, après tout, nos deux familles sont voisines et nous avions passé de nombreux moments ensemble. Comment pourrais-je oublier nos repas auprès du fleuve ? De nos rire ? De nos jeux ? Jamais, je ne pourrais oublier ces moments de mon enfance. Elle me connaît aussi bien que son frère Edwyn, je n'ai pas revu le ménestrel depuis notre dernière rencontre l'année précédente. Oui, nous sommes revus avant que je parte à Hautjardin pour mes épousailles avec Garlan. Est-ce que je reverrais le ménestrel, celui qui a su capturé mon cœur d'autrefois ? Je ne sais pas. Peut-être que nous reverrons si les Dieux le souhaite. Mais, dans tout les cas, je sais que mon cher ami respectera son serment, ce dernier est de m'aider si Garlan ne me traite pas bien.
Or, je ne pense pas que ce soit nécessaire d'importuner mon ami avec ma vie conjugale, en effet, Garlan me traite bien. Il n'est pas l'homme que je croyais qu'il soit. Il est un homme doux, honorable et respectable. Cependant, une ombre s'est glissée dans ce tableau, cette dernière ne cesse de ternir notre union. Laquelle ? Je ne suis pas enceinte. Suis-je stérile ? Je ne sais pas. Je respire, je chasse cette idée sombre de mon esprit et je reprends mon ouvrage.
Par la suite, je décide de me lever, je marche dans le salon, je regarde les trois jeunes femmes qui m'accompagne. Elles ont tout quitté pour me suivre … Elles ont quitté leurs familles pour venir dans une terre inconnue. Sont-elles heureuses ici ? Je leur offre un sourire doux.
Des instants après avoir eu des vomissements, je reviens dans le salon auprès de mes amies. L'une d'elle m'a conseillé de demander à voir le mestre. Je lui promet que je le verrais le lendemain, peut-être que ces vomissements sont dû à un met que je n'ai pas réussis à digérer ou au contraire … Il peut s'agir d'une grossesse.
Je ne préfère pas penser à ceci, peut-être, je me fais des chimères. Je ne souhaite pas imaginer cette félicitée prochaine. Pourquoi ? Et si, c'était une chimère, un songe ? Je serais furieuse et attristé de ne point être enceinte … Je ne souhaite pas décevoir Garlan.
Je souris à mes amies, je les regarde et je pense que nous devons sortir pour respirer l'air frais. De même, je pourrais jouer quelques notes de musique dehors. Est-ce folie de faire cela après que j'ai vomis quelques instants plus tôt ? Certainement, sûrement.
Mais, si je me couvre bien, je ne vais pas tomber malade, non ? Je suis imprudente, je le sais et je ne peux pas trop changer. Après, je quitte mes appartements en compagnie de mes dames de compagnie et du serviteur qui amène ma harpe.
Nous trouvons un endroit, je commence alors à jouer quelques notes de musique, quand je finis de jouer, une personne applaudit. Je relève la tête et je me trouve nez à nez avec une demoiselle ayant la chevelure brune. Je lui souris, je ne la connais pas.

Orya -  Vous semblez doter d’un certain talent pour la musique.  Elle sourit. Puis, elle fait une révérence. Votre visage m'est complètement inconnu… Je suis Orya Cox, nouvellement arrivée à Corneilla et vous ? Elle rajoute quelques instants plus tard.J’appartiens à la maison Cox demeurant à Salins. 

Leonette – Je vous remercie, je lui offre un sourire. Je suis heureuse de vous rencontrer Lady Cox, je ne connais point Salins. Où se trouve Salins par rapport à Corneilla ? Je me lève, je fais une révérence. Lady Leonette Tyrell, je suis l'épouse de Ser Garlan Tyrell. Je lui souris. Nous sommes arrivés depuis peu sur les terres conflonaises avec mon époux.

Je regarde la jeune femme, je lui souris, je souhaite agréable, je pose mon regard sur mes dames, puis, elles font un peu de place pour que Lady Orya puisse s’asseoir près de nous.

Leonette – Voulez-vous prendre place près de nous ? Je serais heureuse de pouvoir bavarder avec vous avant le repas de ce soir. Je souris.  




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L'air bienfaiteur de la natureAn 299, lune 3, semaine 1
J’étais bien heureuse de respirer à nouveau un air agréable et d’oublier le voyage peu confortable de Salins jusqu’à Corneilla. Je préférais largement prendre le large que m’engouffrer dans les terres conflanaises. Malgré la sieste, j’avais toujours mal au crâne, certainement à cause des mouvements consécutifs lorsque j’étais sur les routes. Après tout, j’avais voyagé durant plus d’une semaine au moins, difficile d’avoir une réelle notion du temps, surtout quand les jours se ressemblent et n’apportent aucun pétillement. Les seuls moments où il m’était possible de souffler, c’était lors de nos repas ou lorsque nous dormions dans des auberges de passage. Le sujet de conversation revenait sans cesse sur ma future position, impossible d’éviter mon statut et de mes futures relations auprès de la famille royale. Mon grand-père voyait cela comme une ouverture possible vers Port-Réal et surtout des mariages à la clé. Je n’avais pas vraiment envie d’être semblable à une marchandise et j’espérais au fond de moi, ne pas attirer des convoitises. Mon vœu premier était de servir la princesse et ce n’était pas réellement dans mes plans d’avoir une bague aux doigts. Je n’enviais aucunement mes sœurs aînées, je ne comprenais pas ce désir d’être enfermée dans une place-forte et d’être bonne qu’à faire naître des héritiers. J’étais sûre que la vie pouvait être plus passionnante et qu’elle ne se résumait pas forcément à un mariage. Peut-être étais-je trop jeune pour comprendre cet engouement ? Je n’avais jamais connu d’idylle ou de sentiments forts comme certaines histoires en narraient. Peut-être que si mon cœur appartenait à un autre, peut-être que je penserais différemment. Seulement, ce n’était pas le cas et mon seul amour en ces jours était dévoué au dessin et exclusivement à cet art. Cette passion sans bornes venait d’une rencontre avec un orageois qui avait fait un bout de chemin jusqu’à Salins pour aider mon grand-père avec des histoires de bandits. J’étais bien trop jeune pour comprendre l’arrangement entre les deux hommes, mais celui-ci me fut profitable, étant donné que le guerrier partagea son savoir-faire et que j’eus une sorte de révélation au sujet du dessin. C’était mon point d’ancrage, la seule manière pour moi de trouver de l’apaisement et de renflouer mon dynamisme dans la création d’un paysage.

Or, pour l’heure, mes pas me faisaient découvrir une symphonie agréable et surtout la charmante personne à l’origine de ces douces notes. Je n’étais pas habituée à rencontrer autant de nobles personnes au sein d’un même lieu, Salins n’avait pas souvent des invités de marques. Pourtant, Corneilla semblait être le cœur battant du Conflans et cela était compréhensif avec l’arrivée prochaine de membres de la famille royale. La musicienne n’était pas seule, quelques dames et un serviteur l’accompagnaient. Je n’étais nullement gênée par leur présence, n’ayant aucun mal à me trouver une petite place dans ce groupe déjà formé. La jeune inconnue me sourit et me remercia pour les compliments faits. Elle précisa même être heureuse de me rencontrer même si elle n’était pas une adepte de la géographie du Conflans. Curieuse, elle se demandait la distance entre ce lieu et ma chère maison. En avais-je une idée précise ? Pas vraiment, je ne m’étais pas amusée à regarder les cartes, ayant en tête un long voyage et des jours semblables à des semaines. Seulement, mes souvenirs d’enfant, lorsque ma Septa s’employait à me cultiver, surgir dans ma tête et me donna une idée approximative de l’endroit où se trouvait Corneilla au sein du Conflans par rapport à Salins. Je gardais cette réponse en mémoire, tandis que la jeune lady se présentait et m’annonçait son nom. Une Tyrell, enfin l’épouse d’un Tyrell, j’étais bien curieuse de savoir sa présence aussi éloignée du Bief. Je supposais que les dames à ses côtés devaient être originaires de sa région. Pourtant, son prénom me disait vaguement quelque chose, j’étais sûre de l’avoir déjà lu quelques parts, certainement dans une missive ou je l’avais peut-être entendue lors d’un repas. Apparemment, elle venait d’arriver dans les terres du Conflans avec son époux, mais elle ne précisa pas la raison de sa venue. Je répondis naturellement à sa présentation, en paraissant le plus aimable possible et souriant à la jeune biefoise. « Le plaisir de vous rencontrer est partagé, Lady Tyrell. Je suis étonnée de vous savoir aussi loin du Bief, je n’étais nullement au courant de votre venue. » Peut-être que cette information m’avait échappée, étant donné que je m’étais concentrée sur la princesse et non sur les invités présents lors de ce banquet. Je poursuivis avec une vois plus réfléchie. « Pour vous répondre, Salins se trouve sur la côte Est, à l’embouchure du Trident sur la Baie des Crabes donc il s’agit d’une ville portuaire et par rapport à Corneilla, ma famille et moi avons dû voyager un certain temps sur les routes. » Je me massais légèrement les tempes en repensant à cette route interminable et à cette migraine toujours présente.

La jeune femme regarda ses dames dont j’ignorais toujours leur identité et elle me proposa de les rejoindre. Je n’allais pas refuser une telle proposition et j’étais curieuse de discuter avec des personnes étrangères au Conflans. Puis, cette Leonette semblait d’une compagnie bien agréable et elle ne semblait pas perdre un seul instant le sourire sur ses lèvres. Ainsi, pour toute réponse, je pris place à ses côtés et j’ouvrais naturellement la discussion. « J’espère que vous appréciez votre voyage au sein du Conflans. J’imagine que cela doit être un certain dépaysement par rapport au Bief. Je ne peux rien affirmer, étant donné que je n’ai jamais eu la chance de visiter d’autres contrées. » Je fis une légère grimace à cette affirmation, tandis que je poursuivis. « Votre présence ici m’intrigue, est-ce en lien avec l’arrivée prochaine de la Reine douairière et de la Princesse Daenerys ? » J’observais la biefoise avec attention, souhaitant en savoir plus sur sa venue et j’espérais qu’elle puisse partager cette information. Je ne voulais pas paraître indiscrète à ce sujet et j’espérais ne pas gêner la jeune femme avec mes questions à son sujet.
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chapitre 2
La jeune brunette se présente, il s'agit de Lady Orya de la maison Cox. Je ne connais pas du tout cette lignée. Où se situe-il ? Est-ce ici ? Dans le val ? Dans tout les cas, ce n'est pas une nordienne ni une dornienne ni une bieffoise. Après, quelques instants, elle déclare qu'elle vient de Salins.
À la suite de ses paroles, je me présente alors. Je lui demande alors où se trouve son fief. Ensuite, je lui dis que je suis l'épouse de Garlan Tyrell et que nous sommes arrivés depuis peu ici.

Orya - Le plaisir de vous rencontrer est partagé, Lady Tyrell. Je suis étonnée de vous savoir aussi loin du Bief, je n’étais nullement au courant de votre venue.  Elle ajoute plus tard.Pour vous répondre, Salins se trouve sur la côte Est, à l’embouchure du Trident sur la Baie des Crabes donc il s’agit d’une ville portuaire et par rapport à Corneilla, ma famille et moi avons dû voyager un certain temps sur les routes. 

Je l'écoute sans rien dire, ainsi, elle est originaire du Conflans, je la vois se masser ses tempes. Pourquoi fait-elle cela ? A-t-elle mal à la tête ? Je souris de nouveau.

Leonette – Ce n'est rien Lady Cox. Je la regarde. Je vous remercie pour la précision. Je dois vous avouer que c'est bien la première fois que je suis sur les terres conflonnaises.

À la suite de mes propos, je lui propose alors de nous rejoindre ainsi je pourrais mieux la connaître. La jeune femme se place près de moi, je lui accorde un autre sourire. Pourquoi ai-je toujours un rictus ? Dois-je avoir une mine déconfite ? Moins souriante ? Pourquoi mon visage ne doit pas transpirer la joie de vivre ? En quoi, est-ce mal ? Je n'ai pas de réponses à mes propres interrogations.


Orya -  J’espère que vous appréciez votre voyage au sein du Conflans. J’imagine que cela doit être un certain dépaysement par rapport au Bief. Je ne peux rien affirmer, étant donné que je n’ai jamais eu la chance de visiter d’autres contrées. Elle fait une grimace. Votre présence ici m’intrigue, est-ce en lien avec l’arrivée prochaine de la Reine douairière et de la Princesse Daenerys ? 

Leonette – Pour l'instant, j'apprécie ce séjour sur vos terres, c'est un réel plaisir de découvrir de nouvelles contrées. Je la regarde. Il est vrai que les paysages ainsi que le climat est bien différent que celui du Bief. Je respire doucement. Pour répondre à votre interrogation, ma présence n'est pas du tout lier à l'arrivée de la Reine douanière ainsi que la Princesse Daenarys. En effet, mon mari est en train de reconstruire un château à Vieille-Pierre. Il souhaite fonder un ordre de chevalerie. Dis-je avec douceur. Je me tais quelques secondes plus tard. Et, vous Lady Cox ?

Je la regarde avec un sourire, j'aimerais la connaître davantage. Qu'est-ce que je peux demander de plus ? Je réfléchis quelques instants. Je peux l'interroger sur les arts. Oui, est-ce qu'elle joue quelque chose ? Est-elle une artiste ?

Leonette – Est-ce que vous jouez d'un instrument Lady Cox ? Demande-je doucement.


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