Le Triton et l’Écorché [FB]
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Le Triton et l'Écorché
An 298 - Lune 3 - Semaine 1
Wynafryd Manderly & Ramsay Snow
J’avais profité d’une absence de mon Père pour ma petite escapade. J’avais remis mes vêtements du temps où je n’étais pas encore le Bâtard de Fort-Terreur. Ainsi habillé, je passais pour un homme sans importance, et c’était bien là mon objectif. Pour le trajet, j’avais demandé le plus vieux cheval de l’écurie de Père. On me dénicha une bête miteuse, fatiguée mais avec encore suffisamment de force pour me porter jusque chez les Loups de Winterfell et me ramener à temps avant que Père ne revienne. De toute façon, je ne comptais pas m’éterniser ; juste observer, voir comment y est la vie, peut-être même croiser des gens importants, pourquoi pas un des petits Stark ? Comme je savais que Père avait averti Lord Stark de mon arrivée à ses côtés et de ma « naturalisation », je me trouvais un faux nom et une fausse provenance, au cas où on viendrait me poser des questions…
Je me remémorais tout ceci tandis que je chevauchais en direction de Winterfell. La cité était à quelques jours de cheval, ce qui me laissait encore du temps pour peaufiner mon plan. Je choisis de voyager seul, sans Schlingue. Sa présence me distrayait toujours et j’avais besoin de toute ma concentration si je voulais revenir à Fort-Terreur avec une meilleure idée sur ceux auxquels Père a prêté allégeance.
Finalement, j’atteignis Winterfell dans les temps que je m’étais fixé. Devant les gardes, je leur donnais ma fausse identité et l’objet officieux de ma visite :
Je m’appelle Rik, je travaille pour Lord Bonvert qui m’envoie convenir d’un emplacement pour y vendre les productions de nos talentueux artisans durant votre prochain grand marché.
Ils me firent signer un avis de passage et j’entrais donc à Winterfell. J’étais surpris par la hauteur des murs, leur épaisseur, la grandeur de la cour principale, la taille des bâtiments…Tout ici était bien plus impressionnant qu’à Fort-Terreur et leur emblème, le Loup, était gravé en plusieurs endroits tout comme s’y trouvaient, flottant au vent du Nord, les long fanions blancs au motif de la tête de loup gris Stark le long des portes et en divers endroits sur les remparts.
Je descendis de cheval, tendant la bride d’une manière distraite à un jeune garçon d’écurie et marchais distraitement au centre de la cour. Je ne savais où regarder tant il y avait de l’agitation et du monde partout. Mes yeux passaient des murailles aux tours, en passant par les divers bâtiments et les visages des gens qui se pressaient dans la cour. Personne ne faisait attention à moi, ce qui me convenait à merveille. Mais, en voulant me retourner, comme je ne faisais pas vraiment attention où j’allais, je me heurtais à quelqu’un d’autre. J’eux pendant un court instant l’envie de lui dire sèchement de faire attention mais je me ravisais vite. Après le moment de surprise, je vis que j’avais heurté une jeune femme très belle, habillée avec soin et joliment coiffé. Elle n’avait rien des petites servantes et cuisinières qui passaient en toute hâte dans la cour. Elle, elle était de sang noble, ça se voyait tout de suite.
Je pris un air humble et confus tout en me confondant en excuses :
Mille pardons ma Dame. La faute me revient, je ne regardais pas où j’allais, ainsi qu’à cette cité car c’est la première fois que j’y viens…Vous ai-je fait mal ?
Je me remémorais tout ceci tandis que je chevauchais en direction de Winterfell. La cité était à quelques jours de cheval, ce qui me laissait encore du temps pour peaufiner mon plan. Je choisis de voyager seul, sans Schlingue. Sa présence me distrayait toujours et j’avais besoin de toute ma concentration si je voulais revenir à Fort-Terreur avec une meilleure idée sur ceux auxquels Père a prêté allégeance.
Finalement, j’atteignis Winterfell dans les temps que je m’étais fixé. Devant les gardes, je leur donnais ma fausse identité et l’objet officieux de ma visite :
Je m’appelle Rik, je travaille pour Lord Bonvert qui m’envoie convenir d’un emplacement pour y vendre les productions de nos talentueux artisans durant votre prochain grand marché.
Ils me firent signer un avis de passage et j’entrais donc à Winterfell. J’étais surpris par la hauteur des murs, leur épaisseur, la grandeur de la cour principale, la taille des bâtiments…Tout ici était bien plus impressionnant qu’à Fort-Terreur et leur emblème, le Loup, était gravé en plusieurs endroits tout comme s’y trouvaient, flottant au vent du Nord, les long fanions blancs au motif de la tête de loup gris Stark le long des portes et en divers endroits sur les remparts.
Je descendis de cheval, tendant la bride d’une manière distraite à un jeune garçon d’écurie et marchais distraitement au centre de la cour. Je ne savais où regarder tant il y avait de l’agitation et du monde partout. Mes yeux passaient des murailles aux tours, en passant par les divers bâtiments et les visages des gens qui se pressaient dans la cour. Personne ne faisait attention à moi, ce qui me convenait à merveille. Mais, en voulant me retourner, comme je ne faisais pas vraiment attention où j’allais, je me heurtais à quelqu’un d’autre. J’eux pendant un court instant l’envie de lui dire sèchement de faire attention mais je me ravisais vite. Après le moment de surprise, je vis que j’avais heurté une jeune femme très belle, habillée avec soin et joliment coiffé. Elle n’avait rien des petites servantes et cuisinières qui passaient en toute hâte dans la cour. Elle, elle était de sang noble, ça se voyait tout de suite.
Je pris un air humble et confus tout en me confondant en excuses :
Mille pardons ma Dame. La faute me revient, je ne regardais pas où j’allais, ainsi qu’à cette cité car c’est la première fois que j’y viens…Vous ai-je fait mal ?
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Wynafryd avançait fièrement, la tête haute, dans les couloirs de Winterfell. C’était un lieu dans lequel elle avait déjà séjourné plusieurs fois, qui lui évoquait toujours différents souvenirs. Le plus loin qu’elle s’en souvienne, c’était durant la Rébellion de Balon Greyjoy, son grand-père l’avait envoyé chez les Stark, avec sa petite soeur Wylla, de crainte que les fer-nés ne parviennent jusqu’à Blancport s’ils venaient à prendre Moat Cailin. Ca n’avait pas été un séjour particulièrement heureux, mais il y en avait eu d’autres, bien moins sombres. Elle se souvenait encore de la première fois où elle avait forcé le bâtard de Ned, Jon Snow, à lui faire visiter le château et à la diriger dans les recoins moins connus. Elle y était venue presque chaque fois qu’il y avait eu des célébrations. C’était là qu’elle avait rencontré les Mormont pour la première fois, que Dacey et Lyra étaient devenues ses amies. C’était sur ces terres que Lyra l’avait initiée à la traque. Alors certes, aujourd’hui la Manderly n’était pas à Winterfell pour une quelconque célébration, mais bien pour affaire, mais cela ne l’empêchait pas de repenser à ces agréables moments qu’elle avait pu passer entre les murs de la demeure des Stark.
La petite-fille du Triton de Blancport n’était pas l’émissaire officielle de sa famille. Non, c’est position revenait soit à son père, soit à son oncle selon les sujets et les disponibilités de chacun. Ca n’était pas pour autant que la jeune femme était étrangère aux agissements politiques de son grand-père, mais il était rare qu’il lui demande de s’avancer ouvertement dans la lumière et de porter officiellement ce titre, ce rôle. Mais cette fois ci, les choses étaient différentes, pour cette fois-là, Wyman avait fait une exception. Ni Wylis ni Wendel n’étaient disponibles ou en état de voyager jusqu’à Winterfell pour porter le message au suzerain du Nord. Wynafryd avait donc pris la route, accompagnée de quelques cavaliers pour sa protection, Gyles en faisait partie, mais Sybelle ne l’avait pas accompagnée cette fois-ci. Ils étaient arrivés après un peu plus d’une semaine de voyage et la jeune femme avait été ravie d’enfin quitter la selle de son cheval. Elle avait choisi sa tenue avec beaucoup de précautions, elle tenait à apparaître digne de son rang, mais tout en restant sobre, puisqu’elle était là pour affaire, alors elle avait délaissé les accessoires qu’elle faisait parvenir d’Essos pour le plus grand désespoir de sa mère.
Ned Stark l’avait reçue comme il se devait, accompagné d’un homme qu’elle reconnaissait comme être mestre Luwin d’un côté, bien moins fourbe que son propre mestre Lannister et Jory Cassel de l’autre. Elle avait alors donné le courrier que son grand-père avait rédigé à l’attention de leur suzerain, non sans rajouter quelques explications, au fur et à mesure que les yeux du Stark parcouraient le parchemin. L’entretien ne se prolongea pas plus que nécessaire et Ned rédigea un courrier de réponse, non sans omettre de préciser certains détails de vive voix à la jeune Wynafryd. Elle fut ensuite invitée à s’installer dans une des chambres qui lui avait été attribuée, avant de pouvoir reprendre la route le lendemain. Elle répartit donc en direction des écuries pour récupérer son dernier bagage. C’est une tâche qu’elle aurait probablement pu demander à Gyles ou à une servante, mais Wynafryd n’avait envie de déranger ni l’un ni l’autre. Elle avait voyagé léger et était totalement capable de se débrouiller pour une soirée, sans avoir à se comporter comme une lady donnant des ordres à tout va. Cela serait aussi l’occasion pour elle de voir dans quel état était sa monture après ces jours de voyage. Son cheval était un cadeau de son oncle dont elle prenait le plus grand soin. Elle avançait d’un air décidé, mais l’esprit un peu ailleurs, lorsqu’un homme se retourna juste devant elle et la bouscula. Elle eut automatiquement un mouvement de recul. Mais un sourire vint rapidement éclairer son visage lorsqu’elle perçut la confusion de l’homme qui venait de la bousculer. “Ne vous en faites pas, ça n’est pas la première fois que ça m’arrive.” tenta-t-elle de le rassurer. Comme il lui avait demandé s’il lui avait fait mal, elle baissa les yeux vers sa tenue, y passa un coup de main pour l’épousseter et remettre les tissus en place. Elle releva à nouveau le visage vers lui, toujours avec un sourire aux lèvres. “Comme vous pouvez le voir, tout va bien je suis entière.” ajouta-t-elle avec un petit rire. “Que venez-vous faire à Winterfell ?” Il n’était pas richement habillé, il n’avait pas l’air d’un noble, ou du moins d’un riche noble, mais il ne semblait pas non plus à un simple roturier travaillant dans les champs, sa tenue était aussi propre qu’un voyage pouvait le permettre.
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Le Triton et l’Écorché
An 298 - Lune 3 - Semaine 1
Wyanfryd Manderly & Ramsay Snow
En voilà un joli morceau me dis-je en contemplant peut-être avec un peu trop d’assiduité celle que j’avais bousculé. Elle était coiffée et habillée relativement sobrement mais ses manières, sa façon de parler et de se tenir, me laissait deviner que je n’avais pas affaire à une simple marchande, comme je tentais de me faire passer moi-même comme tel ici. Son sourire avait l’air sincère et je m’empressais donc d’y répondre en lui souriant et en lui disant :
Vous m’en voyez rassuré, ma Dame.
Elle serait tombée par terre et se serait foulée la cheville que ça ne m’aurait pas plus atteint que cette bousculade imprévue. Mais bon, elle semblait solide, même si elle était loin de l’être suffisamment pour moi. Tu n’es qu’une brindille comparée à Gudrún. Elle te briserait en deux avant que tu n’aies eu le temps de crier le nom de ton père une dernière fois, mes chiens se ruant sur ta jolie gorge blanche…
Je me repris rapidement ; je ne devais pas avoir ce genre de pensée, à moins d’être seul, avec Schlingue, Gudrún ou avec mes hommes de confiance ou ma meute. Effaçant donc bien vite mes envies et pulsions morbides concernant la jeune et ravissante inconnue, je répondis d’un air enjoué et amical à sa question à laquelle s’était greffé un rire léger…qui eut comme résultat de se faire dresser d’agacement les cheveux courts de ma nuque :
Je suis ici pour affaire ma Dame. Je travaille pour Lord Bonvert. Ses gens sont de remarquables artisans et je suis venu ici dans le but de réserver un emplacement pour notre marchand, lors du prochain marché organisé par notre Suzerain.
Autour de nous, des gens passaient, repassaient, discutaient ou marchaient en silence. Des gardes, des chevaliers, des cuisinières, des garçons d’écurie…Et nous étions là, au milieu de tout ce vacarme. Je pris tout à coup un air mortifié et confus avant de lui lancer :
Mais où avais-je la tête ? Je fais décidément un jeune homme bien impoli envers une si belle Dame, si belle que j’en oublie de me présenter à elle. Je m’appelle Rik, fidèle serviteur de Lord Bonvert, lui-même loyal sujet de notre Suzerain Lord Stark. Puis-je avoir l’audace de demander votre nom, ma Dame, et peut-être vous offrir une boisson chaude pour me faire pardonner de cette bousculade avant de nous en retourner tous deux à nos affaires respectives ?
Vous m’en voyez rassuré, ma Dame.
Elle serait tombée par terre et se serait foulée la cheville que ça ne m’aurait pas plus atteint que cette bousculade imprévue. Mais bon, elle semblait solide, même si elle était loin de l’être suffisamment pour moi. Tu n’es qu’une brindille comparée à Gudrún. Elle te briserait en deux avant que tu n’aies eu le temps de crier le nom de ton père une dernière fois, mes chiens se ruant sur ta jolie gorge blanche…
Je me repris rapidement ; je ne devais pas avoir ce genre de pensée, à moins d’être seul, avec Schlingue, Gudrún ou avec mes hommes de confiance ou ma meute. Effaçant donc bien vite mes envies et pulsions morbides concernant la jeune et ravissante inconnue, je répondis d’un air enjoué et amical à sa question à laquelle s’était greffé un rire léger…qui eut comme résultat de se faire dresser d’agacement les cheveux courts de ma nuque :
Je suis ici pour affaire ma Dame. Je travaille pour Lord Bonvert. Ses gens sont de remarquables artisans et je suis venu ici dans le but de réserver un emplacement pour notre marchand, lors du prochain marché organisé par notre Suzerain.
Autour de nous, des gens passaient, repassaient, discutaient ou marchaient en silence. Des gardes, des chevaliers, des cuisinières, des garçons d’écurie…Et nous étions là, au milieu de tout ce vacarme. Je pris tout à coup un air mortifié et confus avant de lui lancer :
Mais où avais-je la tête ? Je fais décidément un jeune homme bien impoli envers une si belle Dame, si belle que j’en oublie de me présenter à elle. Je m’appelle Rik, fidèle serviteur de Lord Bonvert, lui-même loyal sujet de notre Suzerain Lord Stark. Puis-je avoir l’audace de demander votre nom, ma Dame, et peut-être vous offrir une boisson chaude pour me faire pardonner de cette bousculade avant de nous en retourner tous deux à nos affaires respectives ?
© DRACARYS
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Il y avait quelque chose que Wynafryd trouvait étrange chez l’homme qui l’avait bousculé il y a quelques instants. Il lui semblait déceler quelque chose d’effrayant dans ses pupilles et pourtant, rien dans le reste du comportement du jeune homme n’allait dans ce sens. Alors la jeune femme bien éduquée qu’était la Manderly resta polie et agréable. Elle se demanda un instant s’il elle n’était pas tout simplement paranoïaque. Mais elle ne voulait pas renier ses instincts, après tout son grand-père lui avait appris à lire les gens. Elle n’était pas une experte dans cet exercice, mais pour une lady, elle se débrouillait plutôt bien. Alors malgré son sourire poli et sa gentillesse habituelle, Wynafryd décida de tout de même rester sur ses gardes.
Comme le jeune homme lui avait dit que c’était sa première fois à Winterfell, elle n’avait pu s’empêcher de lui demander ce qu’il faisait là. Pas sur un ton accusateur, non ça n’était pas sa place, n’importe qui pouvait circuler à Winterfell, tant que leurs intentions n’étaient pas mauvaises. Non, elle avait simplement demandé par une innocente curiosité. L’homme lui confia alors qu’il était chez les Stark pour le Lord Bonvert, dans l’espoir de réserver un emplacement pour le prochain marché. “Oh. Je ne pense malheureusement pas pouvoir vous aider avec ça, je ne sais même pas vers qui il faudrait vous diriger… Peut-être Vayon Poole.” Elle lâcha un petit rire discret. “Mais je serais ravie de revenir à Winterfell pour ce marché, je suis curieuse de voir les œuvres des artisans de Lord Bonvert.” C’était un Lord qu’elle n’avait que peu croisé jusqu’à présent, à l’instar de toutes ses maisons que formaient les Paludiers, elle n’était pas vraiment sûre de se rappeler de son visage distinctement.
L’étranger se confondit une nouvelle fois en excuse, cette fois-ci pour ne pas s’être présenté en bonne et due forme. Elle lui offrit un sourire poli, il n’y avait pas là de quoi en faire un scandale d’après elle. “Enchantée Rik. Je suis Wynafryd de la maison Manderly.” Elle inclina la tête en guise de salutations. Il venait de lui proposer une boisson chaude et la jeune femme ne put retenir une mine légèrement contrariée alors qu’elle se retournait vers la porte principale de la forteresse qu’était Winterfell. Pour lui offrir un verre, il faudrait sortir de son enceinte pour rejoindre Ville d’hiver. Malgré sa gentillesse, la fille de Blancport n’était cependant pas naïve. Quelque chose en elle se pétrifiait à l’idée de se retrouver entourée d’inconnus dans la taverne, avec ce Rik qu’elle venait tout juste de rencontrer. “Oh, je ne souhaite pas vous paraître impolie, mais c’est une escapade que je ne peux pas vraiment me permettre à l’heure actuelle. Pourquoi pas une autre fois ? Mais si vous tenez vraiment à vous faire pardonner, vous pouvez peut-être m’aider à décharger mon cheval, pour monter mes affaires jusqu’à mes appartements ?” Elle se sentait moins inquiète à parcourir les couloirs de Winterfell qu’elle connaissait bien, même avec un inconnu. Dans le pire des cas, si cet individu n’était pas aussi sympathique qu’il semblait l’être, il y aurait toujours un garde non loin pour entendre son alerte. “Nous pourrons peut-être croiser Vayon Poole et donc résoudre deux problèmes d’un seul coup ? Qu’en dites-vous ?”
- HJ:
- j'espère que tu m'en veux pas de changer tes plans
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Le Triton et l’Écorché
An 298 - Lune 3 - Semaine 1
Wynafryd Manderly & Ramsay Snow
Etait-elle née avec un sourire constamment greffé sur son visage ? Je commençais de plus en plus à me le demander. Ses minauderies, ses sourires polis et ses petits rires hérissaient les cheveux de ma nuque. Plusieurs fois, je sentis ma mâchoire se crisper alors je tachais de me détendre en respirant posément et en reportant une partie de mon attention, celle qui était obnubilée par l’envie de lui faire mal, sur la cohue qui nous entouraient. Elle crut cependant à mon « mensonge », m’expliquant qu’elle ne savait pas vraiment vers qui je devais me tourner pour convenir d’une telle chose pour le prochain marché, me parlant toutefois d’un Vayon Poole. Même si le marché de Winterfell et ce Vayon Poole m’étaient totalement indifférents, je notais tout de même le nom de cet homme dans un recoin de mon esprit tandis qu’elle me disait à quel point elle serait curieuse de voir les créations des artisans de Lord Bonvert, pour lequel j’avais dit travailler. Et moi je serais curieux de voir ce que tu vaux en tant que proie à chasser… me dis-je et à cette simple pensée, un sourire ainsi qu’un éclair de sadisme passèrent rapidement sur mon visage. J’en avais assez des paysannes ; il était temps de cibler un gibier plus…luxueux…
Après lui avoir révélé mon nom, elle me donna le siens.Wynafryd de la Maison Manderly, une des maisons majeures du Nord… Il me faudra me renseigner sur eux… pensais-je alors qu’elle inclinait sa ravissante tête en guise de salut, salut que je lui rendis en m’inclinant à mon tour. Lorsque je repris une position droite, mes yeux sondaient les siens et mes lèvres s’étaient retroussées pour dévoiler mes dents en un sourire…pour le moins énigmatique. Sourire qui s’effaça lentement alors qu’elle déclinait mon invitation…pour me proposer d’être quoi ?! Son larbin ?! Une ombre passa sur mon visage tandis que je réfléchissais à la meilleure conduite à adopter si je ne voulais pas commencer à attiser des soupçons sur mon identité… Que ferait Rik ? Rik le gentil et aimable serviteur de Lord Bonvert ? Rik aiderait la douce et radieuse Wynafryd Manderly…Il se montrerait dévoué envers une dame de haute naissance alors que lui n’était pas noble et servait une maison bien inférieure à la sienne. Ce que ferait Ramsay…Cette simple pensée fit revenir la lumière sur mon visage et je lui répondis :
Bien entendu…Le serviteur de ma Dame en finissant par un sourire charmeur cette fois.
Je la suivis alors vers les écuries où se trouvait encore son cheval. Elle se trouvait légèrement devant moi alors qu’elle parlait de la probabilité de croiser en chemin Vayon Poole. J’étais cependant tout à l’étude des lieux, des visages que je croisais, des regards qui glissaient sur moi en une fraction de seconde tandis que le miens mémorisait tout ce qu’il pouvait, de l’architecture des liens au nombre de garde en passant par les visages des gens travaillant à Winterfell-même. Je lui répondis de façon assez distraite, tout à l’observation des alentours :
Une excellente idée, Lady Wynafryd…, sur quoi je me remis à fixer sa nuque d’un air qui se voulait absent, même si mon esprit ne cessait de me répéter de me renseigner très vite sur la maison au Triton…
Après lui avoir révélé mon nom, elle me donna le siens.Wynafryd de la Maison Manderly, une des maisons majeures du Nord… Il me faudra me renseigner sur eux… pensais-je alors qu’elle inclinait sa ravissante tête en guise de salut, salut que je lui rendis en m’inclinant à mon tour. Lorsque je repris une position droite, mes yeux sondaient les siens et mes lèvres s’étaient retroussées pour dévoiler mes dents en un sourire…pour le moins énigmatique. Sourire qui s’effaça lentement alors qu’elle déclinait mon invitation…pour me proposer d’être quoi ?! Son larbin ?! Une ombre passa sur mon visage tandis que je réfléchissais à la meilleure conduite à adopter si je ne voulais pas commencer à attiser des soupçons sur mon identité… Que ferait Rik ? Rik le gentil et aimable serviteur de Lord Bonvert ? Rik aiderait la douce et radieuse Wynafryd Manderly…Il se montrerait dévoué envers une dame de haute naissance alors que lui n’était pas noble et servait une maison bien inférieure à la sienne. Ce que ferait Ramsay…Cette simple pensée fit revenir la lumière sur mon visage et je lui répondis :
Bien entendu…Le serviteur de ma Dame en finissant par un sourire charmeur cette fois.
Je la suivis alors vers les écuries où se trouvait encore son cheval. Elle se trouvait légèrement devant moi alors qu’elle parlait de la probabilité de croiser en chemin Vayon Poole. J’étais cependant tout à l’étude des lieux, des visages que je croisais, des regards qui glissaient sur moi en une fraction de seconde tandis que le miens mémorisait tout ce qu’il pouvait, de l’architecture des liens au nombre de garde en passant par les visages des gens travaillant à Winterfell-même. Je lui répondis de façon assez distraite, tout à l’observation des alentours :
Une excellente idée, Lady Wynafryd…, sur quoi je me remis à fixer sa nuque d’un air qui se voulait absent, même si mon esprit ne cessait de me répéter de me renseigner très vite sur la maison au Triton…
DRACARYS
A mon tour, j'espère que tu ne m'en voudras pas de chambouler un peu les choses (enfin c'est au dé qu'il faudrait en vouloir si jamais le résultat est pas top )
Bon, je lance un dé pour pimenter l’action J’espère que ça te dérange pas
3 – 4 : En sortant des écuries, Wynafryd et Rik tombent sur un coursier de la Maison Bolton. Il reconnait Rik et fait l’erreur de le saluer par son vrai prénom. Comment Wynafryd va-t-elle réagir ? (uèuèuè jmet du suspens )
Par les Anciens Dieux que tout ceci est excitant !!
PARLE PETIT DÉ, PAAAAAAAAARLEUU !
- Spoiler:
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Jusqu’à présent, Wynafryd avait passé une bonne journée. L’entretien avec Eddard Stark et ses hommes s’était bien déroulé, elle était persuadée d’avoir fait une plutôt bonne impression à son suzerain, de quoi rendre son grand-père un peu plus fier encore. Même si le soleil ne brillait pas chaudement dans le ciel, il ne pleuvait pas et il faisait plutôt doux. Wynafryd avait hâte de s’installer dans ses appartements, prêtés pour la nuit, pour pouvoir se mettre ensuite en recherche de la douce Lady Sansa. Voilà plusieurs lunes qu’elle n’avait pas eu le plaisir de la voir et elle se doutait que la jolie rousse avait encore bien grandi. Elle était curieuse de voir qu’elle jeune femme elle devenait et puis d’entendre ce qu’elle avait à lui dire, et pourquoi pas, continuer de former la jeune femme au monde extérieur, toujours aussi doucement et progressivement. Mais en allant chercher ses affaires, un jeune homme qui s’appelait Rik la bouscula et chercha à tout prix à se faire pardonner. Il s’était présenté comme s’appelant Rik, un homme au service du Lord Bonvert, en mission en prévision du prochain marché. Dans un premier temps, Wynafryd avait tout simplement trouvé cela intéressant et sympathique. Le jeune femme aimait sa région et les gens qui la peuplait, elle était toujours polie et souriante comme on l’attendait une dame bien éduquée. Ses sourires étaient d’ailleurs sincères la plupart du temps, elle n’était pas le genre agressif, bien au contraire, mais si la jeune femme savait se défendre, elle ne sortait jamais les griffes, ou le trident, la première. Et même si son statut social aurait pu faire d’elle une personne snobe, le fait d’avoir grandi dans un port marchand, en avait décidé autrement. Elle aimait les nordiens, et pas uniquement ceux qui possédaient un nom de famille. Mais parfois ce semblant de naïveté pouvait lui jouer des tours. La jeune femme n’accordait pas sa confiance aveuglément, mais elle faisait de son mieux pour toujours traiter avec de nouvelles personnes sans aucun a priori, à toujours laisser le bénéfice du doute à tout le monde. Son grand-père lui avait dit quelques fois qu’elle devrait se montrer plus prudente. Et l'enchaînement des choses ce jour là commençait à le lui faire penser également.
Comme elle n’avait pas voulu sortir de l’enceinte de Winterfell avec un inconnu, elle lui avait plutôt proposé de l’aider à porter sa malle jusqu’à ses appartements, en profitant pour mentionner Ser Poole qui serait à même d’aider Rik avec son histoire de marché et d’artisans. Le jeune homme avait semblé avoir trouvé que c’était une bonne idée puisqu’il avait accepté. Il ne leur fallut que quelques minutes pour rejoindre la monture de la Manderly et l’en défaire de la petite malle qui était harnachée dessus. Rik s’en saisit sans difficulté et laissa Wynafryd ouvrir la route. “Merci beaucoup, vraiment.” Alors qu’ils avaient traversé la cour et qu’ils s’apprêtaient à pénétrer dans la grande tour, le petit duo croisa un coursier de la maison Bolton, reconnaissable entre mille grâce au blason de l’écorché qui était plaqué sur son cuir. Alors que la Manderly ne lui accordait pas vraiment d’attention particulière, elle fut surprise de l’entendre s’adresser à eux. “Ramsay.” dit simplement l’homme, en hochant la tête pour saluer les deux jeunes gens avant de reprendre sa route. La jolie brune s’arrêta aussi net. Son sourire avait disparu et son regard s’emplit de questions. L’homme avait clairement menti sur son identité, Ramsay et Rik ne se ressemblaient pas, donc elle n’avait pas pu mal entendre lors de sa présentation. Il fallut quelques secondes à l’héritière du Triton pour remettre de l’ordre dans ses pensées. Elle se rappela alors d’une information que son grand-père avait eu quelques semaines plus tôt sur leur Bolton de voisins. Roose venait de reconnaître un bâtard à Fort-Terreur, après la mort de Doméric, un certain Ramsay Snow… Wynafryd fit volte-face. Elle ne souriait toujours pas et son regard se fit tout de suite plus froid. Il descendit ensuite quelques secondes vers ses affaires qu’il portait, puis elle plongea son regard de glace à nouveau dans le sien. La jeune femme aimait les nordiens oui, mais la réputation des Bolton était toute particulière, il n’y avait qu’à voir les armoiries de leur maison. Roose semblait être un homme intelligent, mais dont il fallait néanmoins se méfier, ça, Wyman le lui avait assez répété pour qu’elle le sache. Ramsay n’était pas forcément à l’image même de son père, elle ne le connaissait pas, personne dans le Nord ne semblait vraiment le connaître pour le moment, il ne semblait jamais être sorti des terres Bolton et cela faisait tout juste quelques semaines qu’il avait été reconnu comme bâtard officiel de Roose. Mais pourquoi mentir sur son identité et les raisons de sa présence ici ? Elle se doutait bien que Lord Bonvert et ses artisans n’avaient rien à voir là-dedans. Puis soudain l’ombre qu’elle avait vu passer dans son regard quelques minutes lui revint à l’esprit et son échine se glaça. “Ramsay Snow donc, je présume ? Fils bâtard de Lord Roose Bolton ?” Elle fit une petite pause et se rendit compte qu’il lui était à présent difficile de déglutir. “Que faites-vous ici à Winterfell ?” Elle faisait de son mieux pour garder son calme, comme elle savait si bien le faire. Son timbre de voix s'était presque fait innocent. Elle n’avait pas parlé d’une manière agressive, elle ne cherchait pas à le soumettre à un interrogatoire. Elle voulait lui laisser le bénéfice du doute une dernière fois, après tout, que celui qui n’avait jamais menti lui jette la première pierre.
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Le Triton et l’Écorché
An 298 - Lune 3 - Semaine 1
Wynafryd Manderly & Ramsay Snow
Je ravalais ma colère tandis que j’entreprenais de défaire les cordes qui tenaient la malle de Wynafryd, tel un gentil et aimable serviteur…que je n’étais pas, ne suis pas et ne serait jamais. Je l’entendis me remercier dans mon dos mais je n’y répondis rien, pas même un sourire. Finalement, après avoir défait tous les nœuds, je me saisis de sa malle, pas des plus légères d’ailleurs et me tournais vers elle, lui faisant comprendre que je la suivais. Elle se tourna et je la suivais, sortant des écuries et traversant la cour. Nous nous dirigions vers la grande tour principale de Winterfell lorsque nous croisâmes un homme. Rien d’extravagant à ça, des hommes et des femmes, il y en avait plein dans l’espace que nous traversions… Je ne le vis, et ne le reconnus qu’au dernier moment, mais c’était déjà trop tard. L’imbécile avait vu mon visage…il m’avait reconnu et pire encore…il m’avait salué par mon PRENOM.
Wynafryd s’était arrêtée net et je dois avouer que la surprise de cette rencontre rapide et brève me fit aussi marquer un temps d’arrêt. Je me retournais pour regarder le dos de l’homme qui avait mis un point final à ma pseudo-identité en ces lieux. Je le vis s’arrêter plus loin et parler avec un autre homme. Ils étaient de profil, mais je voyais suffisamment bien son visage pour le graver dans ma mémoire. En le voyant parlé avec l’autre homme, une pensée noire me vint à l’esprit. Profite seulement de pouvoir parler…Recroise mon chemin et je t’arracherais moi-même et très lentement ta langue… Que je me retournais vers Wynafryd, celle-ci me regardait d’un air froid et inquisiteur. Jouons franc jeu ; la comédie a assez duré pensais-je, et une seconde plus tard, c’est mon vrai visage qu’elle pouvait observer…Celui de Ramsay……Snow…… Mon regard se fit glacial, mon visage perdit toute chaleur et le sourire qui se dessina sur mes lèvres n’était plus celui, poli et aimable, de Rik, mais mon véritable sourire…pervers et sadique. Ce même sourire s’ouvrit davantage sur mes dents lorsque je l’entendis me questionner et surtout, lorsque je remarquais que j’étais apparemment déjà un homme connu, dans le Nord. Sans me départir de mon étrange sourire, je lui répondis :
Je suis déjà connu, on dirait…Oh mais c’est vrai, vous les Manderly, vous n’êtes pas bien loin du domaine de mon père. Nous sommes voisins et c’est ici que nous nous rencontrons ! N’est-ce pas curieux ?
C’était là plus que volontaire de ma part, d’ignorer ses deux premières questions. Prononcer les deux mots que je ne peux moi-même que difficilement dire à voix haute était une grosse erreur de sa part, mais comme je la vis mal à l’aise et assez nerveuse devant moi, je savais que j’avais de toute façon déjà le dessus sur elle…Autant en profiter. C’est à sa troisième question que je choisis donc de répondre :
Je visite…Je rencontre ceux qui y travaillent… Je m’imprègne de ce lieu, le fief de nos suzerains…J’aide de ravissantes demoiselles à porter leur malle jusqu’à leur chambre…
Mon sourire s’étira jusqu’à mes oreilles mais ne s’étendit pas jusqu’à mes yeux, qui gardaient leur lueur froide et dangereuse. Puis, aussi soudainement qu’il était arrivé, mon sourire se dissipa totalement. Mon visage ne fut plus que neutralité et indifférence à son égard. J’avais toujours sa malle dans mes bras et je m’approchais d’elle pour lui chuchoter à l’oreille :
Je suis un homme de parole…Wynafryd…J’ai dit que je vous aiderais à porter votre malle jusqu’à votre chambre et je le ferais…J’y tiens beaucoup… Je ne vous toucherais pas, si c’est ça qui vous effraie… J’ai quelques…principes… Et puis, on est à Winterfell ! Ici, il ne peut rien vous arriver…
Mon visage était si proche du sien que je sentais le parfum qui émanait de ses cheveux. Avant de me reculer et de prendre à nouveau une distance convenable entre elle et moi, je pris un instant pour humer profondément ce doux parfum de jeune fille soignée issue d’une grande famille… Mon regard se troubla une fraction de seconde puis je fis deux pas en arrière et lui souris tout en lui demandant d’un ton feint de politesse :
Après vous, ma Dame. Je vous suis…
Wynafryd s’était arrêtée net et je dois avouer que la surprise de cette rencontre rapide et brève me fit aussi marquer un temps d’arrêt. Je me retournais pour regarder le dos de l’homme qui avait mis un point final à ma pseudo-identité en ces lieux. Je le vis s’arrêter plus loin et parler avec un autre homme. Ils étaient de profil, mais je voyais suffisamment bien son visage pour le graver dans ma mémoire. En le voyant parlé avec l’autre homme, une pensée noire me vint à l’esprit. Profite seulement de pouvoir parler…Recroise mon chemin et je t’arracherais moi-même et très lentement ta langue… Que je me retournais vers Wynafryd, celle-ci me regardait d’un air froid et inquisiteur. Jouons franc jeu ; la comédie a assez duré pensais-je, et une seconde plus tard, c’est mon vrai visage qu’elle pouvait observer…Celui de Ramsay……Snow…… Mon regard se fit glacial, mon visage perdit toute chaleur et le sourire qui se dessina sur mes lèvres n’était plus celui, poli et aimable, de Rik, mais mon véritable sourire…pervers et sadique. Ce même sourire s’ouvrit davantage sur mes dents lorsque je l’entendis me questionner et surtout, lorsque je remarquais que j’étais apparemment déjà un homme connu, dans le Nord. Sans me départir de mon étrange sourire, je lui répondis :
Je suis déjà connu, on dirait…Oh mais c’est vrai, vous les Manderly, vous n’êtes pas bien loin du domaine de mon père. Nous sommes voisins et c’est ici que nous nous rencontrons ! N’est-ce pas curieux ?
C’était là plus que volontaire de ma part, d’ignorer ses deux premières questions. Prononcer les deux mots que je ne peux moi-même que difficilement dire à voix haute était une grosse erreur de sa part, mais comme je la vis mal à l’aise et assez nerveuse devant moi, je savais que j’avais de toute façon déjà le dessus sur elle…Autant en profiter. C’est à sa troisième question que je choisis donc de répondre :
Je visite…Je rencontre ceux qui y travaillent… Je m’imprègne de ce lieu, le fief de nos suzerains…J’aide de ravissantes demoiselles à porter leur malle jusqu’à leur chambre…
Mon sourire s’étira jusqu’à mes oreilles mais ne s’étendit pas jusqu’à mes yeux, qui gardaient leur lueur froide et dangereuse. Puis, aussi soudainement qu’il était arrivé, mon sourire se dissipa totalement. Mon visage ne fut plus que neutralité et indifférence à son égard. J’avais toujours sa malle dans mes bras et je m’approchais d’elle pour lui chuchoter à l’oreille :
Je suis un homme de parole…Wynafryd…J’ai dit que je vous aiderais à porter votre malle jusqu’à votre chambre et je le ferais…J’y tiens beaucoup… Je ne vous toucherais pas, si c’est ça qui vous effraie… J’ai quelques…principes… Et puis, on est à Winterfell ! Ici, il ne peut rien vous arriver…
Mon visage était si proche du sien que je sentais le parfum qui émanait de ses cheveux. Avant de me reculer et de prendre à nouveau une distance convenable entre elle et moi, je pris un instant pour humer profondément ce doux parfum de jeune fille soignée issue d’une grande famille… Mon regard se troubla une fraction de seconde puis je fis deux pas en arrière et lui souris tout en lui demandant d’un ton feint de politesse :
Après vous, ma Dame. Je vous suis…
© DRACARYS