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Nymeria connaît le roi depuis que celui-ci a décidé qu'il serait judicieux de fiancer le prince Viserys à la princesse Arianne Martell. Une relation d'un soir, cela aurait du s'arrêter là. C'était sans compter que le prince Doran Martell aura appris ce qu'il s'était passé et l'intérêt du roi pour l'aspic, ainsi que la politique bougeant régulièrement. Le prince de Dorne enverra sa nièce à Port-Réal pour représenter Dorne. Le but officiel était de représenter Dorne, le but officieux était de regarder plus en avant les affaires du roi ; on s'est fait avoir une fois, il serait idiot de se faire avoir une seconde fois. Nymeria profitera donc des intentions du roi envers elle et ils deviendront amants, songeant qu'il ne la soupçonnerait pas de mettre le nez dans ses affaires. Et il ne le soupçonnera pas pendant nombreuses semaines. Mais Rhaegar est loin d'être idiot et finira par le remarquer. Il ne dira rien directement, préférant tester l'aspic. Chaque nuit ils se retrouvaient et chaque nuit depuis sa découverte, il lui posera des questions, parfois anodines, sur son peuple, des choses qu'il savait mais qu'il désirait vérifier chez l'aspic ; lui mentirait-elle ou non ? Mais l'aspic restait honnête à chaque fois et lui rapportera les même informations que celles qu'il connaissait. La relation de confiance sera née à cet instant, malgré les airs fourbes de l'aspic, celle-ci ne semblait pas lui mentir, sinon pour sa principauté. Nymeria finira par découvrir pourquoi ces questions et décidera de ne pas en vouloir au roi ; c'était de bonne guerre. Mais elle ne lui avouera jamais pour autant de vive voix qu'elle espionnait pour le compte du prince de Dorne. Elle espionnera toute fois pour le roi, devenant ses yeux et ses oreilles le jour, son amie et amante la nuit. Ils se laisseront prendre à ce jeu passionnant, ce qui était le plus amusant restant que personne ne savait leur secret sinon eux. Cela fait nombreuses lunes que ce manège dure. Une confiance solide s'est installée entre le dragon et la vipère, une réelle confiance, une belle complicité et une réelle amitié - avec des bénéfices.

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Doran connaît sa nièce depuis qu'Oberyn l'a ramené de Volantis. Elle est impétueuse, caractérielle, égocentrique mais il lui reconnaît, malgré ses défauts caractérielles des dorniens - et surtout d'Oberyn -, un sens politique aiguisé. Des huit filles d'Oberyn, Nymeria est celle qui se rapproche le plus de ce que l'on attend d'une lady, elle connaît la politique et elle est plus que dévouée à Dorne et à sa famille. Elle a aussi des espions, ce qui est très utile au prince. Doran lui fera donc confiance et au fil des années, lui donnera quelque tâches, de plus en plus ardue, toujours pour tester sa nièce. Puis finalement ce qui pourrait être un point culminant, signe de la confiance du prince envers sa nièce, l'envoyer à Port-Réal pour représenter la famille Martell.

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Entre père et fils, cela a toujours été conflictuel. Le caractère impartial, strict et froid de Jason ayant toujours donné à Patrek l'impression de n'être qu'un pion sur un jeu de cyvosse. Aucune affection, aucune chaleur, rien. Patrek aura souffert toute sa vie de ce manque d'affection qu'il ne parvenait à combler, seules les servantes de Salvemer semblaient lui donner un peu de chaleur et si Jason s'en apercevait, il les punissait. Patrek en voudra longuement à son père et trouvera donc plus paisible son écuyage, partant très jeune pour les Terres de l'Ouest, devenant l'écuyer de Kevan Lannister. Jason ne reverra son fils qu'en 297, puisque Patrek aura veillé à l'éviter de 278 à 284 lors de son écuyage puis de 284, après la tragique disparition des Tully, Patrek prendra la fuite à travers Westeros, rentrant rarement à Salvemer. Contre toute attente, toute fois, en 297, le seul fils de Jason, Patrek, rentrera à Salvemer. Jason ignore encore pourquoi - outre le décès de Beric Mallister, son fils se sera fait remonter les bretelles par Tywin Lannister - mais son fils est de retour et semble bien décidé à devenir l'héritier qu'il aurait toujours du être ; présent, engagé, volontaire. Jason ne lui pardonne pas encore, il lui faudra du temps pour pardonner cette fuite. Mais Patrek reste son héritier.

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C'est parti de rien, en 297. Une rencontre au Donjon Rouge, la prêtresse désirait parler au prince Aegon, accompagnée de ses compères. Des mots juste, trop juste, auquel un jeune garçon avait envie de croire. Viserys avait permis aux prêtres rouges d'entrer à Port-Réal et ce fût le moment idéal pour eux pour se répartir les tâches. Melisandre a été jusqu'à parler au roi Rhaegar du prince qui fût promis et de cette aura qu'elle avait ressenti autour du prince Aegon. Le roi était sceptique, peu enclin à accorder aux prêtres de se faire entendre mais à force de mots et de temps, la prêtresse aura au moins réussi à approcher son but initial ; le prince Aegon. Des mots qui touchaient, le prince Aegon était très curieux qui plus est. Melisandre lui parlait ; savez-vous ce que l'on raconte sur vous ? Je vous ai vu à travers les flammes et j'ai su qu'il me fallait venir ici, croyez-vous que ce soit le hasard ? C'est le maître de la lumière lui-même qui m'a guidée à vous, à mon tour de vous guider vers votre dessein. Des mots qui sonnaient étrange aux oreilles du prince Aegon mais à force de les répéter jour après jour, ces mots semblaient être convaincant. Il ne manquait que des preuves, la magie, la longue nuit, mais les Targaryen ont été bercés avec ces légendes dit-on et Aegon ne semble pas y être si indifférent, puisqu'après quelque lunes à se parler, Aegon acceptera la présence de Melisandre, de façon durable, à ses côtés. Melisandre devenait presque une amie, si l'on pouvait dire. Quelqu'un à qui confier ses pêchés sans être jugé, elle se voulait être un soutien sans faille et elle le prouvait au prince chaque jours, renforçant leur lien. Un jour, elle en était sûre, il croirait à ce qu'elle lui racontait, il croirait en lui.

Ce fut la première nuit qu'ils partagèrent qui révéla le Bâtard de la Grâcedieu aux yeux de Dorne. Mais du conte qui dit que ce fut lui, l'audacieux écuyer, qui la conquit, rien ne saurait être moins vrai. C'est elle qui lui a offert sa virginité et ce n'est pas l'étrange froideur qui les oppose depuis le refus de Doran d'accorder la main de sa fille au fils illégitime de Ryon - et que le Sand semble s'appliquer à entretenir- qui lèverait le voile sur ce qui s'est réellement passé cette nuit-là, à Lancehélion. Malgré cet éloignement, devenu physique depuis le départ du bâtard sur les routes de Westeros et seulement entrecoupé de quelques rares corbeaux, Daemon persiste à démontrer une loyauté sans faille et exclusive à la Princesse, excluant sans gène le père et même l'oncle de cette dernière dont il était pourtant très proche. Elle était et sera toujours son premier amour, sa Princesse; et si aujourd'hui son cœur appartient à un autre, sa vie, elle, lui sera à jamais dévouée.

Quel petit garçon à Dorne ne rêvait pas de devenir l'écuyer d'un tel homme, d'apprendre à ses côtés jour après jour, de vivre sa vie que l'on disait palpitante comme un vrai compagnon? Ce privilège, ce fut le bâtard qui l'arracha à tous les jeunes héritiers de la principauté. Comme pour lui faire goûter la vie qui aurait pu être la sienne s'il n'en avait été de la sévérité de sa Grand-mère, et lui faire découvrir une existence qu'il ne soupçonnait pas au delà des murs austères de la Grâcedieu. Il fut le plus brillant élève de la Vipère Rouge, et son amant aussi- durant son adolescence, tout du moins. L'admiration du Sand pour le Prince Oberyn est sans borne; c'est à ses côtés qu'il a appris l'art du combat, celui des poisons, l'audace et la férocité, la sensualité mais aussi le sens du devoir et la loyauté véritable.

Oberyn a huit filles, huit vipères dangereuses et parmi ces vipères, les quatre premières sont les pires et combinent le caractère tempétueux d'Oberyn. Obara la farouche guerrière avec une lance, Nymeria la fourbe manipulatrice aux douze dagues, Tyerne et ses airs pieux et ses poisons, Sarella et sa même soif de connaissance qui avait poussé Oberyn à parcourir le monde... Et son arc. Les quatre premières ont des mères différentes, Obara une prostituée de Villevieille, Nymeria une noble valyrienne de Volantis, Tyerne une septa du Bief, Sarella une capitaine farouche des Îles d'été, les quatre dernières sont de son amante de coeur Ellaria Sand. Oberyn leur aura appris à être des femmes fortes et indépendante et les quatre dernières suivent exactement le même chemin. Les huit aspics sont on ne peut plus soudées, huit filles pour ne faire qu'une. Oberyn a de quoi être fier, ses filles sont toutes suffisamment forte pour se défendre d'elles même et ne jamais demander l'aide de leur père, elles bénéficient grâce à lui du même luxe qu'auraient les filles légitimes d'un Prince mais sans les mariages imposés. Les aspics adorent leur père et c'est réciproque, les aspics n'ont confiance qu'en leur soeurs et en leur père. Oberyn aura crée huit farouches guerrières qui seraient prêtes à retourner Dorne sinon Westeros s'il leur demandait.

Patrek a été l'écuyer de Kevan Lannister de l'année 278 à 284. N'étaient pas rares les fois où l'écuyer rencontrait le vieux lion et toujours cette même impression ; un grand homme, impressionnant, il aurait aimé devenir comme lui. Un sens de la politique comme Patrek la voyait, juste, ferme. En 284, Patrek fuira après son adoubement. Il était enfin chevalier et avait servi loyalement Kevan mais la guerre aura eu un effet dévastateur sur le jeune homme. La mort des Tully fût difficile à avaler et la gloire des Targaryen d'autant plus ; Patrek a une profonde rancoeur envers tout ce qui est Targaryen. C'est physique, il ne les aime pas. Et plutôt que demander des conseils avisés à Kevan Lannister, le Mallister prenait la fuite. C'est en 297, sur les routes des Terres de l'Ouest, que Tywin reverra le jeune Mallister, après 13 ans de fuite, dans une taverne de fortune. Le Mallister avait un comportement des plus déplacés envers une femme et Tywin intervenait, faisant appeler le Mallister à l'aide de ses gardes. Le Mallister se souviendra toute sa vie de la honte qu'il avait ressenti ce jour-là, il avait déçu le lion en agissant de la sorte cela allait de soi, le Mallister, l'héritier de Salvemer qui avait été si prometteur autrefois, se comportait comme un vulgaire roturier. Le vieux lion aura une lourde conversation avec le Mallister, conversation qui aura eu le don de le remettre dans le droit chemin puisqu'après cette conversation, le Mallister sera retourné chez lui, auprès de son père et aura repris son rôle d'héritier avec plus de sérieux que jamais. Patrek espère redevenir un homme de confiance aux yeux de Tywin, il y a peu de personnes qu'il respecte en ce monde mais Tywin fait parti de ce peu de personne, un profond respect et une admiration du sens politique qu'il espère suivre. Patrek espère d'ailleurs obtenir la main d'une femme de l'Ouest afin de se rapprocher d'autant plus de cette région.

Depuis qu'il est en âge de comprendre, pour Jon, Eddard est son véritable père. Un modèle à suivre, un exemple quoi qu'il arrive, peu importait ce que les autres disaient. Eddard Stark a élevé Jon comme son propre fils, au dépend de l'avis de Catelyn. Cette dernière aura éprouvé de la rancoeur contre Jon mais Jon aura fini par s'y faire, si douloureux ce soit. Eddard a appris à Jon à devenir un homme et un bon combattant et les deux hommes sont assez proches. La question "qui est ma mère" est revenu si souvent qu'Eddard n'a jamais pris la peine de compter, et il savait bien que Jon n'abandonnerait pas tant qu'il ne lui dirait pas. Mais Eddard préférait attendre d'être sûr que Jon serait capable d'entendre la vérité, qu'il serait suffisamment mature pour l'entendre et l'accepter. Jon partira au Mur avec Jorelle Mormont puis rentrera à Winterfell plutôt que rester au Mur et Eddard prit enfin la décision de lui avouer ses origines. Jon le prit mal, extrêmement mal, pendant des années on lui avait expliqué que Rhaegar Targaryen avait kidnappé - et les plus sordides parlaient de viols - Lyanna Stark. Et voilà qu'il était leur engeance. Pour autant, Jon continuera à penser qu'Eddard est son seul et véritable père, ce n'est pas Rhaegar Targaryen qui l'a élevé, ce n'est pas Rhaegar Targaryen qui a fait de lui un bon combattant et l'homme qu'il est, mais Eddard Stark. Jon est un loup, un homme du Nord, certainement pas un dragon, certainement pas un homme du Sud ou dans ce cas, de la Couronne. Jon est bouleversé et s'en ira au Sud mais rassurera Eddard sur ce fait que lui seul était son père.

Jon est né de l'amour et la passion entre une louve et un dragon. Un amour interdit et incompris qui aura fini par une guerre puis la mort de l'un d'entre eux. Lyanna est décédée en donnant la vie à Jon et Rhaegar n'en aura jamais rien su, songeant que le bébé de Lyanna était mort avec elle à la Tour de la Joie, à Dorne. Ce n'est qu'après quinze années que Jon apprendra ses véritables origines et se rendra à Port-Réal, bien décidé à voir qui est ce Rhaegar dont on lui a tant parlé. Mais rien de glorieux bien au contraire, puisque nombreux au Nord disent que Rhaegar a kidnappé et violé Lyanna Stark, rien de romantique ou de passionnel dans ces histoires et Jon en sera donc convaincu, ce qui ne sera pas pour aider le Targaryen face au loup blanc colérique ayant envie d'explications. Jon est arrivé à Port-Réal mais n'a pas encore vu Rhaegar officiellement, prétextant faire parti des nordiens descendus à Port-Réal, prétendant vouloir voir Robb Stark lui-même coincé comme pupille. Pourtant Jon est à ce que l'on dit le portrait craché de sa mère, plus Stark que les enfants Stark eux-même. Il ne reste qu'à voir si Rhaegar devinera qui est Jon, si celui-ci aura le courage de lui dire ou si le loup retournera au Nord sans avoir dit à Rhaegar qui il était et que ce dernier n'ait rien remarqué. Jon a des aptitudes qui pourraient s'apparenter au talent de son père de sang, un talent au combat, un esprit stratège et une certaine impulsivité. Lorsqu'on sait de qui il est le fils, on peut remarquer nombreuses similitudes. Toute fois, si Jon venait à dévoiler la vérité à Rhaegar, que celui-ci se fasse bien à l'idée ; Jon est un fils du Nord, un loup, un Snow sinon Stark et rien de plus.

Arianne est souvent décrite comme étant l'alter-égo féminin de son oncle Oberyn, lui ressemblant beaucoup plus à lui qu'à son père Doran. Ils partagent tous les deux un caractère tempétueux et un goût certain pour les plaisirs de la chair. C'est Oberyn qui apprit à Arianne les rudiments de la manipulation des poisons et elle se sent beaucoup plus proche de lui que de son père, cette proximité s'étant renforcée à l'adolescence alors que la confiance en elle de la Princesse flanchait suite à la découverte d'une lettre du Prince de Dorne évoquant une révocation de son droit d'aînesse. Elle éprouva même une certaine inclination pour son oncle dans ses plus jeunes années. Arianne le voit aujourd'hui comme un deuxième père, un père qui peut la comprendre, et Oberyn comme une neuvième fille.

Quentyn est le frère cadet d'Arianne de quelques années seulement. Ils auraient pu être proches s'ils n'avaient pas des personnalités si différentes et si Quentyn n'avait pas été envoyé comme pupille chez les Ferboys, au coeur des Montagnes Rouges. Si l'héritière aurait pu être triste de cette séparation soudaine et brutale, il n'en fut rien et cette indifférence se transforma en profonde et mesquine jalousie lorsqu'elle apprit que son père souhaitait la déshériter au profit de son cadet. Arianne ne voit en son frère qu'une âme ennuyante et sans couleur, trop honnête et trop droit pour gouverner. Elle nourrit une profonde rancoeur à son égard depuis neuf longues années et il sera difficile de rapprocher l'aînée tempêtueuse au cadet placide.

La maison Mormont est profondément fidèle aux loups du Nord et leur voue une loyauté sans borne depuis l'attribution de l'Île aux Ours à leur famille il y a des centaines d'années, ainsi que le pardon accordé aux ourses suite à la condamnation de Jorah Mormont. Depuis sa nomination en tant qu'ambassadrice de la maison Mormont, Lyra a été amenée à rencontrer Eddard Stark plus souvent et elle admire l'homme droit et juste qui est son souverain.

Le dernier fils de Lord Tywin est une abomination aux yeux de ce dernier, qu’il considère également, à l’instar de sa fille Cersei, comme responsable de la mort de sa femme tant aimée, Joana. Après avoir ardemment désiré la mort du nouveau-né, Tywin décida de le garder, de l’élever comme ses deux autres enfants, par amour et devoir envers la maison Lannister uniquement. Les années passant, ce n’est plus tant la taille de Tyrion qui pose problème au Vieux Lion, mais plutôt son comportement. Entre beuverie et luxure, celui qui est désormais l’héritier de Lord Tywin est bien loin de conquérir le respect, le titre ou même l’affection de son père s’il persiste sur cette voie.

Cersei est une vraie Lionne, au caractère fort, voire même parfois incontrôlable même pour le Seigneur son Père. Néanmoins ce dernier apprécie beaucoup son unique fille, dont il loue partout la grande beauté, la qualifiant souvent de la « plus belle femme de Westeros », et en laquelle il retrouve nombre de ses propres traits de caractères. Cersei combine donc la beauté de sa mère et le caractère de son père. Promise dans sa jeunesse à plusieurs hommes de haute naissance comme le Prince Oberyn Martell, la probabilité de la voir intégrer la maison Tyrell en tant qu’épouse du jeune Loras Tyrell, est de plus en plus grande.

Le Seigneur de la Dent d’Or est certes un homme aigre et acerbe, Lord Tywin est loin de s’en préoccuper, voyant en priorité en lui un de ses plus loyaux sujets, un homme droit et tout aussi dévoué envers le bien de sa maison et de celle de son suzerain que ne l’est Lord Tywin lui-même. Les deux hommes sont proches et ont de bonnes relations.

Les deux Seigneurs ne se sont croisés que deux fois, aux cours de rébellions allant à l’encontre de la Couronne, mais malgré cela et l’accueil des filles Mormont en 295 à Castral-Roc, les relations entre les Loups et les Lions sont inexistantes, pour ne pas dire glaciales.

Si les liens qui unissaient autrefois fermement et véritablement Lions et Dragons, ils ne sont rien d’autres aujourd’hui qu’une apparente relation courtoise entre les maisons les plus puissantes et influentes de Westeros. La cause de ces dégradations en est la mise à mort de Jaime Lannister par Rhaegar Targaryen, à la fin de la rébellion de Robert Baratheon, acte impardonnable aux yeux du Vieux Lion, ayant été si brutalement privé du fils tant estimé et dans lequel il nourrissait tant d’espoirs pour l’avenir de la maison Lannister. La présence de Lord Tywin au Conseil Restreint n’est là que pour faire taire les rumeurs et autres mauvaises langues qui ont, à juste titre, bien vu que les relations entre la Couronne et la maison la plus riche de Westeros n’étaient plus au beau fixe depuis longtemps et n’allaient pas en s’améliorant. Tywin sert le Roi avec tout le respect qui lui incombe, mais sait pertinemment que le jour de sa vengeance viendra… Un Lannister paie toujours ses dettes…

Souvent Ramsay se souvient de ce jour où il fut présenté par le Seigneur son Père, Roose Bolton, devant Lord Eddard Stark, lui offrant ses facultés au combat et de traqueur hors pair pour entre dans la garde personnelle du Seigneur-Loup de Winterfell. Mais les rumeurs sur le comportement et les loisirs sordides du bâtard de Fort-Terreur l’ont précédé, conduisant Lord Stark à un refus vindicatif d’incorporer un tel boucher à sa propre garde. Ce jour scella le début de l’animosité entre les maisons Bolton et Stark, mais surtout le début d’une haine sans précédent de la part de Ramsay envers les Stark en général, dont il se promit de venger un jour sa propre humiliation tout comme celle de son père, le seul, encore à disposer de l’écoute et du respect de l’inquiétant jeune homme.

Premier enfant de Rhaella, Rhaegar revêt une place particulière dans le cœurs de la Reine mère. Cet enfant qu'elle avait cru perdre le jours de sa naissance partage sa date d'anniversaire avec celle de la mort de son arrière grand père et de son grand oncle.
Mais au delà de ça c'est également le seul de ses enfants envers qui elle éprouve une certaine honte, une honte a l'encontre de cet enfant a qui elle ne réussit pas a cacher les sévices que son époux lui faisait subir.
Si les regrets sont restés les années ont passés, et l'enfant d'alors est devenu roi et père. Revenue depuis peu a Port Réal la Reine Mère espère pouvoir passer le reste de sa vie auprès de son fils et lui apporter conseil et affection maternelle.

Doran et Arianne ont toujours entretenu une relation fusionnelle. Enfant, lorsqu’elle s’écorchait les genoux en tombant, c’était vers son père qu’elle courrait et vers personne d’autre. Gâtée, presque trop, elle était sa petite princesse, son héritière. Pourtant, cette belle confiance s’est brisée à la découverte d’une lettre écrite de la main de Doran, déshéritant visiblement sa fille. Blessée, l’aînée des Martell vit cela comme la pire des trahisons et garde pour elle pendant plus de neuf ans ce terrible secret. Le manque de considération de son père et ses propositions de mariage scandaleuses sont autant de preuves pour Arianne qui pense que son père la déteste. Néanmoins, Doran prépare pour elle de grandes choses, choses dont il ne lui a évidemment pas parlé… Une mise au point semble inévitable.