[EVENT] Tournoi de Port Réal : la mêlée

Port Réal était en effervescence depuis plusieurs jours. Les nobles étaient arrivés en masse et les inscriptions aux différentes épreuves du tournoi battaient leur plein et ce même jusqu’à tard dans la nuit précédant l’ouverture des festivités. Les joutes ouvriraient le spectacle sur deux ou trois jours, avant l’affrontement spectaculaire de la mêlée pour finir le dernier jour sur le tournoi de tir à l’arc. La lice avait été dressée au pied des murailles de la ville et d’immense gradins avaient été construits afin d’accueillir les spectateurs.

En ce quatrième jours de festivité, les spectateurs de la mêlée étaient moins nombreux, bien que beaucoup de curieux se pressaient pour voir le début de l’assaut toujours impressionnant. La lice centrale avait été démontée, laissant entre les estrades une grande arène de sable pour permettre aux combattants de s’affronter. Le combat devait avoir lieu en début d’après midi et malheureusement pour ceux qui devaient s’affronter, une pluie battante s’abattait sur la capitale. Les glissades allaient être nombreuses et le risque de blessure devenait soudainement plus élevé, pimentant quelques peu les statistiques.

A l’abri de la mauvaise météo, le Roi finit par se lever pour donner le coup d’envoi, la charge pour les chevaliers se faisant face. Que le meilleure gagne.

NB : à cause de la mauvaise météo, si vous faites un 1 au dé, votre personnage mangera le sable en glissant obligatoirement

Bien qu'elle ait officiellement été libérée de ses fonctions pour la journée, Delena savait qu'elle en passerait une grande partie aux côtés de Lady Alerie. En ce quatrième jour se tenait la mêlée, épreuve bien plus courtes que les joutes mais qui n'étaient pas moins attendue par une partie des participants ayant renoncé à s'élancer sur la lice. Delena s'était frayé un chemin jusqu'au tente des participants afin d'encourager son époux avant le grand départ de l'épreuve. Constatant qu'elle n'était pas la seule, elle se permit de se détendre un peu, embrassant la joue de  @Galladon Oldflowers  avant de nouer un ruban bordeaux à son poignet. Il n'était pas d'usage de décerner des faveurs avant une mêlée : cet honneur était plutôt réservé à la noble activitée des jouteurs qui défendaient vaillamment les couleurs d'une dame. Mais Delena s'en fichait, cet instant n'appartenait qu'à eux et s'il lui plaisait d'accorder plus de noblesse à cette épreuve en faisant don de sa faveur, cela ne regardait qu'elle. « Montrez leur combien ils manquent d'entrainement. » lui chuchota-t-elle, un rire complice dans la voix avant de le quitter, lui offrant le temps de se préparer mentalement à ce qui l'attendait.

Les gradins étaient pleins et elle retrouva sans mal @Shedda à côte de qui elle s'installa. L'ambiance des jours précédent n'avaient pas diminué avec la fin des joutes et elle repéra quelques parieurs faire leurs derniers jeux avant que ne se lance les hostilités. La pluie ne semblait en rien démoraliser les spectateurs et la bieffoise trouva rapidement des têtes familière qu'elle salua avec un sourire poli. « M'est avis que les choses iront vite. » souffla-t-elle à l'oreille de sa pupille. « Le sol est bien humide. » fit-elle remarquer avec une oeillade insistante sur le sable mouillé.

Blount adressa un œil maussade au ciel qui se découpait par l’ouverture de sa tente. « Le terrain sera mauvais. » On ferait avec en se méfiant de la chute, ennemi de tous les combattants des mêlées. Il se concentra sur son armure. Pour ce type de joute, il privilégiait toujours les équipements légers, qui permettaient plus d’allonge et de mobilité. Ainsi le Ferrailleur avait délaissé la plate pour un haubert de maille souple, réservant les protections rigides aux bras et aux jambes.

C’était bientôt l’heure. Il sourit. Comme toujours, le mélange d’excitation, de tension et de concentration qui précédait l’affrontement le gagnait. Ce n’était pas pour rien que l’on surnommait Lowell le Ferrailleur. Si la guerre le lassait, c’était dans ses conséquences. Il aimait toujours batailler, le son des épées qui s’entrechoquaient, la lutte et les beaux coups. Il y allait déterminé, comme toutes les autres fois, lui dont la mêlée était l’épreuve favorite, résolu à combattre, ce qu’il avait souvent fait, et si possible à gagner, chose plus rare malgré ses bons classements réguliers.

Après une dernière inspection, Lowell moucheta Vigilance et la plaça dans son fourreau. « Bien. Mon heaume, Renfred, s’il te plait. Rappelle-moi leurs noms ? » Farring lui tendit le casque au cimier de porc-épic hurlant en listant ses adversaires. Olflowers et Massey : des têtes connues. Des alliés, dans un premier temps ? Un chevalier mystère, l’autre errant. Prudence. Il misait ensuite sur un Garlan Tyrell plus dangereux qu’un Bertram des Essaims, qui comme lui, même si cela ne lui plaisait pas de l’avouer, vieillissait. Il y aurait aussi Snow. Il l’avait vu à Winterfell. Ce n’était pas un chevalier de tournoi mais il faudrait s’en méfier.

Sur ce constat, il fallait y aller. Saisissant enfin son bouclier, Lowell sortit de la tente pour gagner l’arène. A la sortie l’attendait Hortense (@Hortense Blount), qui semblait être venue l’encourager. « Je vous remercie, ma mie. J’espère vous revenir bien classé sinon vainqueur, à défaut de porter vos couleurs dans une joute. » Blount ne partait cependant pas gagnant. Prudent, son expérience lui soufflait que ce serait difficile. Mais il avait l’intention de s’amuser un peu. Dans l’arène, on n’y voyait pas à trois mètres et le terrain tendait à se transformer en marécage. Une plaie.

Sans se départir de sa bonne humeur, Lowell salua cependant à la ronde la foule clairsemée, dégainant Vigilance sous les acclamations. Il salua ensuite le jeune roi, son cousin, le Régent, ainsi qu’Alyria, à qui il adressa un sourire.  Il ne vit pas Hortense mais savait qu’elle était là, quelque part dans les gradins. Ce fut ensuite le tour de ses adversaires, qu’il salua d’un joyeux :  « Le bonjour, messers. » Et puis il ajouta d’un air bonhomme, alors que le héraut annonçait les noms des participants : « Nous reformons la vieille équipe, Galladon (@Galladon Oldflowers) ? Ser Arthur (@Aemma Massey), voulez vous vous joindre à nous ? »  En attendant le début du combat, Lowell posa Vigilance sur son épaule. Celui-ci ne tarda pas à venir. Dans un cri de rage collectif, les combattants s’élancèrent. Fidèle à l’accord passé avec ses compagnons, Blount attaqua un autre adversaire, le premier qui se présentait à lui, à savoir Snow (@Robb Stark). Enfin, tenta de l’attaquer. Car un mouvement un peu vif l’entraina en avant ; il dérapa sur le sable et s’étala au sol, mangeant la boue. « Merde ! » Vite, il fallait se relever, sans quoi c’en serait fini de son combat et de ses chances de victoire. Du moins s’il le pouvait et si personne ne le prenait pour une cible facile entre temps.

Malgré mon envie de me battre, je me sentais particulièrement nerveuse… Seule dans une petite tente anonyme, je finis de bander sévèrement ma poitrine pour la rendre la plus plate possible et invisible sous mon armure. C’était là que je bénissais les dieux de ne pas m’avoir offert une trop forte poitrine… Non, cela aurait été un enfer. J’enfilais une à une les pièces de mon équipement jusqu’à attraper mon heaume. Il me couvrait assez le visage pour que je n’ai pas besoin de rajouter un masque. Pour mes cheveux, je les avais plaqués en tresse contre mon crâne au maximum avant de les attacher en une simple queue de cheval. D’autres chevaliers portaient les cheveux longs alors… Ça irait. Je posai mon heaume sur mon crâne avant d’attacher les couleurs de Meliodas autour de mon bras. Après beaucoup d’hésitation, j’avais pris l’épée qu’il m’avait offerte. C’était soit elle, soit celle du seigneur Ashter. Et je ne voulais pas qu’on me reconnaisse.

J’inspirais profondément, m’assurant de ne pas être reconnaissable, sauf par ceux me connaissant depuis longtemps, avant de sortir pour rejoindre les autres candidats. Je reconnus le blason des Essaims, entendis visiblement qu’il y avait une alliance, donc se frotter à l’un des trois serait risqué… mais il faudrait le faire pour espérer briller. Il y avait le Snow qui semblait particulièrement en forme, laisser les autres s’occuper de lui pour le fatiguer au maximum… Je rajustais mes gants. Un Selmy également… Je regardais sous mon casque tour à tour les adversaires avant que ce ne soit mon tour d’entrer sur la lice. Je saluais comme tous les autres la reine mère et le jeune roi avec respect.

J’avais, sous mes gants, les mains moites lorsque je sortis mon épée que j’avais fait moucher pour éviter un accident. Mon regard se posa sur le chevalier des Essaims et j’avançai vers lui, ignorant le Blount qui venait de chuter au sol. Il pleuvait, qu’importe. J’attaquais en première, mais j’avais d’être très maladroite sur mon premier coup. Nervosité ? Peut-être. Qu’importe Sacha, fait de ton mieux.

Shedda s'était rapidement éclipsée après avoir encouragé son maître d'armes pour le laisser en compagnie de sa femme. Ainsi, ils purent échanger quelques mots avant le début de l'épreuve : la mêlée. Sans surprise, il s'agissait de la préférée de la meerienne qui regagnait sa place. En dépit de tous ses efforts pour se fondre dans la masse, elle sentait souvent des regards tantôt curieux ou suspicieux à son encontre. A s'y méprendre elle ressemblait à une dornienne dont les relations diplomatiques étaient compliquées avec la Couronne. La brune ignorait ses messes basses dans son sillage, gardant la tête droite comme lui avait appris Delena. L'indifférence était la meilleure des réponses : ces gens-là n'étaient que des ignorants qui préféraient ne pas s'intéresser à son histoire. Quoiqu'il en soit, elle ne changerait pas pour leurs beaux yeux : comment changer ses origines, ce qu'elle était ?

Sous ses yeux, les combattants s'avançaient, la pluie battante rendait le sol fortement glissant, de la boue collait à leurs chaussures. Quant aux spectateurs, ils ne semblaient pas prêts à renoncer au spectacle. D'ici peu, @Delena Oldflowers la rejoignit, lui chuchotant quelques mots plus que véridiques. L'humidité risquait d'accélérer la lutte. Acquiesçant à ses mots, la jeune fille sursauta, posant sa main devant sa bouche, un "oh" sortant spontanément. Voilà qu'un des chevaliers tomba, la tête dans la boue. Le pauvre bougre était dans une position délicate, elle se pencha alors vers sa dame. "Sur lequel pariez-vous ? J'aurais songé que l'expérience compenserait mais il faut croire que non." Après tout, celui qui était tombé semblait plus âgé que les autres.

Quatre ans s’était écoulées depuis la décision sans appel du Régent de laisser Morgon à la tête de Vieux Jardin. Galladon aurait pu se résigner mais la décision ne lui allait guère tout comme elle n’avait pas eu l’air d’aller à Morgon. Beaucoup de choses s’étaient déroulées depuis le couronnement d’Aerion et le seigneur déchu appréhendait quelque peu de revoir son frère au tournoi de Port-Réal organisé pour les dix ans du roi Aerion. Pas de frère jaloux et orgueilleux à l’horizon. Galladon fit rapidement abstraction de cette appréhension pour se concentrer sur sa participation aux mêlées. En effet, c’était l’occasion pour lui de renouer avec sa passion pour les tournois. Il avait toujours apprécié les mêlées auxquelles il avait participé. Chaque mêlée opérait de nouvelles rencontres, de nouveaux affrontements et surtout de nouveaux rebondissements. Qui sait ce que celle-ci réserverait à Galladon ? Portant fièrement son fils de quatre ans, Galladon le déposa délicatement à terre et celui-ci alla se ruer dans les bras d’une suivante en charge de garder le jeune garçon pendant les jeux. Pas d’écuyer pour ce tournoi, il se prépara simplement avec l’aide d’un page qu’on avait mis à sa disposition.

- Shedda, tu parieras sur moi, j’espère.

Il lança un clin d’œil à sa protégée, à cette enfant étrangère qu’il avait pris sous son aile et qu’il considérait désormais comme sa fille. Puis, il se retrouva seul avec son épouse retrouvée. Revêtant son armure, observant ses armes, le terrain, écoutant les sons çà et là, Galladon porta alors son attention sur son épouse qui, dans un sourire, le sommait de montrer à ses adversaires leur manque d’entraînement, lui qui était connu pour être un très bon épéiste. Souriant à son tour, il offrit un baiser à la dame de son cœur avant de se retrouver seul face à lui-même. La mêlée allait débuter d’ici quelques minutes, laissant le temps aux spectateurs de s’installer et aux participants de se préparer.

Positionné sur le terrain de la mêlée, Galladon était silencieux, ne laissant rien paraître sur son visage. Intérieurement, il analysait la situation. La météo n’était pas clémente, le sol était déjà boueux et probablement glissant. Suivant les autres participants parmi lesquels il retrouvait son ami et camarade d’arme, Lowell Blount, et son ancien écuyer, Arthur Massey. Ils saluèrent tous la famille royale, présente dans la tribune centrale. Galladon lança un regard du côté de Delena et Shedda qu’il avait, plus tôt, repéré dans les tribunes plus éloignées. Toujours silencieux, le chevalier Bieffois acquiesça lorsque Lowell lui proposa une alliance. Tournant son regard vers Arthur, il allait de soi que le jeune homme serait de la partie également, le petit bougre se permettant même une vanne à l’encontre de son ancien mentor. Il demeurait néanmoins stoïque et concentré. La mêlée avait à peine commencé que les adversaires s’élancèrent les uns contre les autres. Pire encore, le sol glissant fit échouer Lowell dans sa tentative d’assaut sur le jeune bâtard de Winterfell. Arthur, de son côté, semblait bien se débrouiller. Il n’avait pas le temps de réfléchir, il s’élança lui-même dans le combat en se positionnant entre Lowell et celui qui aurait du être son adversaire. Levant son épée, gardant son équilibre comme il pouvait, il adressa quelques mots à Jon comme pour initier le combat.

- Voyons voir si vous vous êtes amélioré depuis Winterfell.

Après avoir été exposé par Robb des heures durant dans son armure brillante toute la semaine, Jon pouvait enfin se débarrasser de cet attirail trop flambant pour lui être véritablement confortable. Il avait fait le boulot que lui avait demandé son seigneur, pavanant quand il le fallait avec son armure trop chaude et trop lourde, ne s’autorisant des tenues plus confortables que pour le rejoindre dans les gradins et regarder les joutes, qui s’étaient révélées plus excitantes qu’il ne l’aurait pensé. Il s’était bien gardé de le dire à Robb, bien sûr, qui aurait été trop content de le savoir profiter de certaines délicatesses sudistes. Il ne gardait, avant cette mêlée, que quelques-unes des pièces fraîchement sorties des forges de la Ville d’Hiver : des jambières en acier brillant, un bouclier sur lequel figurait l’effigie des Stark, et son épée, elle aussi fraichement affutée. Sur la tête, il portait un casque plus simple que le heaume décoré que le Seigneur Stark avait fait faire au bâtard de sa maison, trop encombrant malgré ses canines imposantes. Une cote de mailles dotée d'un épais plastron protégeait son torse, plus légère que l’épaisse armure prévue pour l’événement, qu’il avait laissée derrière lui avant de s’élancer dans l’arène, sous une pluie régulière. Rien que Jon ne connaissait pas dans son Nord natal – ou presque.

Passant la tête dans l’arène, son premier regard fut en direction du Roi, dont il cherchait la réciproque. Bien sûr, le gamin l’ignorait. Sans doute que cette petite tête blonde ne saurait jamais qu’un de ses grands-frères était brun et qu’il portait le nom de Snow. Jon dégluti, et chercha l’œil de Robb, qui, véritable frère qu’il était, avait remarqué son trouble et lui adressa, lui, un fervent regard. Il avait confiance en lui. Jon lui avait juré qu’il le rendrait fier, et espérait que ses adversaires ne le feraient pas mentir à son suzerain. La main sur le pommeau décoré de son épée, Jon attendait le coup d’envoi de son Roi. Le gamin tardait, comme amusé de les voir rouiller sous l’humidité.

Finalement, l’exercice débuta. Les différentes batailles auxquelles Jon avaient participé, et les centaines d’heures d’entraînement devaient payer ; il essayerait, au passage, d’offrir un spectacle au peuple de Westeros et à son Roi. A écouter les épées sortir de leur fourreau autour de lui, Jon fit de même alors qu’un bonhomme aux couleurs des Blount (@Lowell Blount) venait s’échouer à ses pieds. Ne lui accordant pas un deuxième regard, Jon fit face à un adversaire qui l’interpellait, Ser @Galladon Oldflowers. Amusé par sa remarque – comme si une bataille contre des Marcheurs Blancs n’étaient pas l’entraînement nécessaire à toute une vie, il devait le savoir s’il y avait été – Jon lui répondit, son épée brillant sous la pluie : « Attention Ser, car l’Hiver Vient ».

Résultat du dé#1 : 6

Alaric maugréait face au temps. Il avait espéré comme beaucoup que la pluie cesse pour sécher un peu le terrain avant la mêlé mais il n’en fut rien. Ils allaient devoir combattre sur sol glissant et trempé jusqu’au os. L’orageois avait déjà combattu dans des situations similaires mais quand il s’agissait d’un tournoi, il aimait bien avoir un confort qu’il ne pouvait avoir dans la vraie vie. Tant pis, cela donnerait un gout de réalisme et son lot de surprise pour ceux qui ne surveillerait pas trop leur appuie.
Le chevalier errant, enfila son gambison et commença à s’échauffer. Il commença par réveiller ses articulations, certaines craquèrent, libérant des tensions. Epaules, coudes, poignets, cervicales, genoux, bassins, chevilles tout y passa. Des mouvements amples afin de ne pas se blesser car trop froid au moment où les guerriers s’affronteraient. Il continua son échauffement en faisant monter son rythme cardiaque et faisant chauffer ses muscles. Durant vingt longues minutes, il courut, sauta, enchaînement des mouvements que beaucoup jugerait étrange. Mais à l’abris dans sa tente, il put faire tout cela à l’abris des regards indiscrets.

Une fois bien chaud et commençant à sérieusement être trempé sous son gambison, il enfila sa cote de maille qui par endroit était sacrément abimé pour ne pas dire qu’elle avait des trous. Et mis ses pièces d’armures abimés par le temps. N’aimant pas les armures entièrement en métal, la sienne était composé de cuire et de partir métallique. L’allégeant grandement et lui permettant de gagner en rapidité lors des combats mais également en souplesse. Il attrapa son casque et son épée avant de se diriger vers l’arène. Rapidement la pluie trempa ses cheveux, ruisselant sur son armure qui ferait assurément la tête après.

Comme il s’en doutait le sable était détrempée, glisser serait facile. Il resta en mouvement en attendant que le coup d’envoie de la mêlé soit donné. Rester chaud, ne pas se blesser. Du coin de l’œil dans les gradins il aperçut un doux visage qu’il n’avait pas vu depuis longtemps. Bethany. Cela étira un sourire sur le visage du chevalier priant le dieu de la lumière. Son dieu venait de lui apporter la lumière avec la présence de son ancienne belle sœur qu’il appréciait énormément. Alaric lui fit un léger signe de la main auquel elle répondit avec le même sourire qu’il lui avait toujours connu.

Puis ce fut le début. Visiblement certains participants avaient conclu des alliances. L’orageois n’aimait pas cela, cela rendait le jeu moins drôle, trop stratégique, ne reposant pas sur la virtuosité de l’épée. Tant pis. Les chevaliers se ruèrent les uns sur les autres et rapidement un chevalier des Terres de la Couronne (@Aemma Massey) l’attaqua. Alaric reçu un coup direct, le faisant reculer de plusieurs pas. Il se remit en garde haute, plongeant son regard dans celui de son adversaire. Il attaqua à son tour, faisant attention à ses appuis. Dans un coin de son champ de vision un chevalier chuta lourdement. Voilà qui allait commencer à redistribuer les cartes. Alaric décida d’attaquer les jambes, des attaques basses mais en remontant aussitôt sa garde afin de ne pas se faire contrer au torse car c’était visiblement la zone choisie par son adversaire. L’orageois usait de son épée mais aussi des autres parties de son corps pour tenter de prendre l’ascendant.

tir de dé : 6

D'ordinaire, Garlan aurait jouté. Depuis la mort de Loras, c'était à lui qu'il revenait de représenter la maison Tyrell sur la lice des tournois et le Preux n'avait peut être pas le talent du Chevalier des Roses avec une lance au côté, mais il ne manquait pas d'honneur et de technique. Cependant, la récente disparition de sa belle-soeur, Daena, avait considérablement affaiblie la maison Tyrell et il ne pouvait pas se permettre de soumettre Willos à un autre drame. Pas plus que Margaery qui se trouvait dans les gradins. On sortait rarement indemne d'une mêlée, mais il y avait moins de chance d'y laisser sa peau et c'était tout ce qui importait à cet instant. Dans son armure, Garlan ressentait une étrange gêne, une désagréable familiarité malgré les quelques années de paix que la trêve avait apporté dans son sillage. Ce n'était pas son armure de guerre, mais il avait l'impression que la mettre lui rappelait les journée dans la boue, l'odeur du sang sur le champ de bataille. Il tenta de se calmer mais ce ne fut pas sans une appréhension qu'il se présenta devant le terrain qui serait bientôt le lieu d'un combat acharné. La mêlée n'avait pas le spectaculaire d'une joute et elle attirait des figures moins imposantes ou connu du monde du tournoi, aussi, bien que les gradins soient pleins, ce n'était pas la même ambiance que la veille. Mais Garlan ne s'en offusquait guère, déjà concentré dans le combat à venir.

On lança le départ et le regard du chevalier parcourut ses adversaire : deux bieffois, Ser Bertram et Ser Galladon, deux couronniens, Ser Arthur et Lord Lowell, un orageois en la personne d'Alaric Swann et le frère bâtard de Lord Stark, Jon Snow et un chevalier mystère. Rapidement, quelques regards et une formation se distinguèrent sur une partie du terrain et Garlan ne put retenir un sourire : il semblait que le capitaine de Hautjardin avait des relations et allait en jouer. Il laissa le trio se jeter sur le nordien et l'orageois, considérant qu'un coup d'épée perdue était la dernière chose dont il avait besoin à cet instant quoi que la chute d'un membre du trio aurait pu lui offrir une ouverture idéale. Etrangement, personne ne semblait vouloir le prendre pour cible et il ne voulait pas chercher à comprendre pourquoi : le chevalier mystère avait jeté son dévolu sur Ser Bertram Des Essaims et quitte à se battre à deux contre un, un compatriote aurait toujours l'avantage.  « Désolé mon poulet, c'est pas ton jour. » souffla Garlan entre ses dents avant d'aller au secours, possiblement guère secourable mais n'est pas le Preux qui veut, de Ser Bertram.


lancer de dé (8)

Bertram se dérouillait un peu les épaules, ses articulations craquèrent légèrement sous l’effort de l’échauffement. Il serait probablement l’un des vétérans de la mêlée. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas combattu en dehors de la formation des troupes de Mielbois. S’il avait choisi de participer c’était pour évaluer les compétences des autres chevaliers de Westeros, de voir leur technique afin de peaufiner les entraînements des soldats de sa maison. Il était plus tout jeune et probablement que la chevalerie avait évolué depuis qu’il avait gagné ses éperons et que les jeunes auraient fort à lui apprendre. Son neveu, Alyn avait salué son idée et il se trouvait d’ailleurs dans les tribunes pour observer d’un œil extérieur les combats. D’autres membres de la famille était présent, pour l’encourager, même s’il ne se faisait pas d’illusion, il ne gagnerait pas cette compétition. Il voulait simplement éviter de se blesser.

Son écuyer, un fils d’apiculteur de leur terre, s’afféra autour de lui, attachant les diverses pièces d’armures du chevalier. L’adolescent était studieux et était honoré d’être l’écuyer d’un chevalier d’une maison noble. Sa famille était également plus que fier et un poids énorme reposait sur les épaules du garçon qui donnait toujours le meilleur de lui-même. Bertram y voyait un jeune homme prometteur pour l’avenir.
- Quand je serais dans la mêlé, observe les autres plus que moi. Tu apprendras beaucoup en observant petit. Il y a quelque beau nom. Garlan Tyrell notemment. Les vieux comme moi, oublie les. Je pourrais t’apprendre la même chose qu’eux, mais les jeunes… Observe, prend des notes.
- Oui ser.

Bertram se dirigea vers l’arène. Une pluie battante tombait, faisant cliqueter les armures. Rapidement, il se sentit plus lourd que d’habitude et l’adolescent fut trempé jusqu’aux os malgré sa cape. Le biefois observa ses adversaires, il reconnut le Tyrell et le Oldflowers. Deux adversaires dangereux. Il y avait également de couronniens, un orageois qui avait la bougeotte, un nordien qui s’était perdu pour se retrouver là et un chevalier mystère. Le des Essaims grogna entre ses dents en constatant le chevalier mystère. Impossible de déterminer la qualité de l’adversaire. La seule chose qu’il arrivait à déduire c’était qu’il devait être jeune et pas très musclé. Il était tout gringalet, et ne pourrait pas lutter contre la puissance et la force brute. Mais pouvait avoir le dessus en rapidité et en souplesse. Les tribunes étaient moins remplis que pour les joutes, entre la météo et la popularité moins élevé de l’épreuve, cela n’avait rien de très surprenant.

Le coup d’envoie fut donné, une alliance se dessina mais il n’eut pas le temps d’observer plus en détail car le chevalier mystère l’attaqua avec rapidité mais de façon maladroite. Bertram contra avec facilité en le repoussant. Un bruit sur le côté l’informa qu’un autre chevalier venait mettre son nez dans l’affrontement. Garlan Tyrell. La rose sembla vouloir l’aider contre ce jeune inconnu. Bertram fit un léger signe de tête à son allié du moment et attaqua le gringalet avec tout sa puissance et sa force, est-ce que cela allait suffir ? A deux, probablement. Ils avaient l’expérience de leur côté.


tir de dé : 10

Rapidement des alliances semblèrent se créer parmi les combattants. La pluie n’arrêta personne et tous entrèrent dans les combats avec une volonté de tenir le plus longtemps possible. Mais l’excitation des affrontements sembla avoir raison d’un chevalier qui prit pour cible l’unique nordien de la compétition. @Lowell Blount s’étala dans le sable faisant réagir la foule, le chevalier de la couronne allait avoir une vilaine blessure. Il eut de la chance qu’un compagnon vint le protéger afin d’éviter que le nordien ne le mette KO. @Galladon Oldflowers affronta Jon Snow (@Robb Stark, la jeunesse du bâtard lui fit prendre le dessus sur le bieffois et le força à changer d’adversaire face à la fatigue montante. Une triplette se dessina non loin. Le chevalier mystère (@Sacha du tournoi attaqua le vétéran bieffois, mais il en fallut plus que cela pour déstabiliser le des Essaims (@Naerys des Essaims), qui avec l’aide de son compatriote Garlan Tyrell (@Margaery Targaryen), mirent KO l’inconnu avec une facilité déconcertante entraînant les acclamations du publique. Dans les tribunes, le petit Roi dévorait les combats des yeux, applaudissement dès qu’une belle action se faisait voir. Un peu plus loin, Arthur Massey (@Aemma Massey) avait pris à partir un chevalier errant de la maison Swann. Habitué à la rudesse de l’errance, Alaric Swann (@Bethany Selmy) prit le dessus sur son adversaire qui fut forcé de s’éloigner face à la hargne de l’orageois qui le fatigua.

Les affrontements étaient durs, les paris s’envolèrent laissant deviner des favoris qui se dessinait. Certains évident et d’autres créait la surprise.

NB : à cause de la mauvaise météo, si vous faites un 1 au dé, votre personnage mangera le sable en glissant obligatoirement

Un bref instant, son univers se réduisit à du sable, s’insinuant dans son heaume, bloquant sa vue, envahissant sa bouche, boueux et râpeux.

Lowell ne voulait pas finir ainsi, lui qui avait toujours obtenu des classements honorables en mêlée. Il fallait qu’il se relève avant qu’un adversaire ne profite de cet instant de faiblesse pour le sortir. Snow aurait eu beau jeu d’en profiter, et Blount ne lui en aurait même pas voulu : c’était lui servir son élimination sur un plateau.

Mais Oldflowers veilla au grain, comme Lowell ne tarda pas à le comprendre, et le combat s’éloigna un instant de lui. Chacun s’était trouvé un autre adversaire. Il fallait qu’il saisisse cette chance. Comme dans les vraies batailles, où l’on finissait tué ou otage si on tombait, chuter en mêlée, c’était souvent perdre et avoir une occasion de se relever, quasiment un miracle qui ne se produisait que rarement.

Profitant de cette fenêtre de calme qui s’offrait à lui, il planta fermement Vigilance dans le sol, aussi détrempé que meuble, et s’appuya sur l’épée pour se relever. Cela parut plaire au public, qui aimait toujours les retournements de situation. Mais cela lui arracha un cri de douleur, sans doute inaudible dans le chaos ambiant. La douleur qui pulsait de son poignet gauche, côté bouclier, lui laissa peu de doutes : ce dernier était probablement tordu ou cassé. Il se souvenait avoir lâché le dit écu en tombant et avoir tenté d’amortir la chute avec ses paumes ; erreur classique. Tant pis. Lowell décida d’abandonner son bouclier. Vigilance lui suffirait. La priorité était de revenir dans la course et de venir en aide à ses alliés du moment.

Son premier réflexe ? Se remettre en garde en position haute pour prévenir tout assaut, en essayant d’oublier sa respiration sifflante et la douleur qui irradiait de son poignet vers sa main – heureusement, le gantelet le protégeait. Dans le chaos ambiant, il eut aussi le temps de remercier d’un signe de tête Galladon, mais pas plus. Snow s’était éloigné ; le chevalier mystère avait été sorti. Haletant, Lowell n’eut pas le temps de réfléchir à la situation. L'affrontement lui laissait une ouverture, celle d'attaquer Bertram des Essaims. Blount décida de saisir sa chance.

« Je m’en charge ! » Lança-t-il donc à ses alliés, prenant l'initiative. Ce dernier se trouvait à moins d’un pied, donc à portée de lame et de touche. C’était l’occasion de faire mieux. « A moi messer, montrons à ces gamins que nous ne sommes pas finis malgré notre âge ! » Lui lança joyeusement Lowell. Conscient d’être désavantagé par la perte de son bouclier et sa blessure, le Ferrailleur était déterminé à vendre chèrement sa peau, à s’amuser, et à chercher le meilleur classement possible malgré tout. Tout espoir n’était pas perdu, puisqu’il était debout.

Du panache, que diable, dansons un peu !

Mieux valait attaquer que de subir. Lowell ne voulait pas du rôle de figurant. Il avait raté son entrée, mais refusait de rater sa mêlée en entier. Il attaqua de toutes ses forces, avec un objectif clair : casser la garde de Bertram des Essaims, pour passer celle-ci et renverser son adversaire en le faisant tomber. Il se fendit en avant d’un mouvement de jambe audacieux, ferraillant pour bloquer la lame de son adversaire et lui tordre le poignet. S'il réussissait, Lowell aurait le loisir d’une nouvelle attaque pour le déstabiliser. Cette fois, cela partait mieux. Il fallait juste faire plier Bertram. Et ensuite, au corps à corps, lui asséner un coup de pommeau ou de taille bien placé pour le faire tomber.

Jon s’était fatigué à s’acharner sur le vieil Oldflowers. Il avait dû s’employer à gainer son corps entier pour ne pas s’écrouler dans le sable au moindre assaut du bieffois, et tâcher d’appliquer une force mesurée dans ses gestes pour combattre avec adresse sans se laisser déséquilibrer par un mouvement trop brusque. Les deux adversaires avaient combattu sous la pluie pendant de longues minutes, jusqu’à ce que Jon sente qu’enfin qu’il prenait l’avantage. Il avait l’impression qu’Oldflowers se fatiguait, et ses camarades ne venaient pas à sa rescousse, trop occupés ailleurs. Jon avait en effet compris, à la vitesse où avait rappliqué Ser Galladon à l’instant où Blount était tombé dans le sable, qu’eux deux au moins avaient dû signer quelque alliance avant de rentrer dans l’arène. Bâtard du Nord qu’il était, Jon ne retrouvait aucun ami dans cette fange réalaise ; tant mieux, sans doute, il n’aurait pas à s’encombrer à penser pour deux.

Cette fatigue avait toutefois eu pour effet de forcer le Snow à oublier ce qui le préoccupait en dehors de cette arène. Il ne pouvait plus se laisser parasiter l’esprit par ces pensées, au risque de se mettre en danger. Pris dans cette mêlée, emporté par la concentration qu’elle lui demandait, il ne pensait plus à son frère de sang, assis-là haut, le visage joufflu rougit par l’excitation, ni à son frère d’Hiver, dont il voulait satisfaire l’honneur en représentant sa maison dans la lice. Il n’en était ainsi que plus appliqué, rendait les coups avec plus de férocité, si bien qu’Oldflowers avait fini par s’éloigner, cherchant sans doute à reprendre son souffle, ce que Jon lui accorda en ne s’acharnant pas.

A la recherche d’un nouvel adversaire, son œil parcouru le terrain en direction de Lord Blount, s’imaginant qu’il pourrait tenter de lui faire manger le sable pour de vrai, cette fois-ci. Bertram des Essaims semblait toutefois déjà chargé de cette mission, les deux s’affrontaient loin de lui. Son attention se porta alors sur un autre gaillard qui devait avoir une dizaine d’années de plus que lui, un chevalier Massey (@Aemma Massey). L’œil assombri, Jon traversa l’arène pour charger en sa direction, bouclier en avant, dans l’espoir de le déséquilibrer. Avec l’expérience des champs de bataille, il espérait pouvoir le prendre par surprise, et engager avec lui un combat plus court que celui qu’il avait dû échanger avec Oldflowers.

Masqué par l’acier, Jon s’élança donc. C’est à la tête du sombreloup de Winterfell sur ce bouclier détrempé qu’Arthur Massey avait dû reconnaître son assaillant.

L’alliance entre les deux bieffois, qui elle était spontanée, porta ses fruits et les deux hommes mirent hors d’état de nuire le chevalier mystère. *Bien essayé petit, les dieux te souriront une prochaine fois*. Il fallait bien commencer à jour. Personne ne brillait lors de sa première mêlée. Entre excitation, impulsivité et nervosité, le cocktail faisait souvent des dommages. Mais au moins ce jeune, n’aurait probablement pas trop de séquelle et plus de blessure. Il se remettrait surement vite et pourrait retourner s’entraîner avec la hargne de faire mieux la prochaine fois. Il était tous passer par là. C’était la dure loi de l’apprentissage, manger des échecs et des échecs pour un jour réussir ou être moins mauvais. Bertram n’avait jamais gagné, et avec l’expérience et l’âge, il avait cessé d’espérer gagner un jour. Il faisait en sorte de se battre proprement et de ne pas terminer dernier.

Le cinquantenaire regarda son compatriote qui était venue lui prêter main forte dans le duel.
« Je vous remerice ser Garlan, je vous propose que nous continuions notre entre aide vu que certains l’ont fait avant même le début de cette mêlée. » proposa-t-il au galant.

Si attaquer deux contre un n’était pas très honorable, faire une alliance avant même le coup d’envoi ne plaisait pas à Bertram. Alors s’il fallait jouer de la sorte, il le ferait pour avoir des chances de son côté et faire face à des chevaliers plus jeune et fougueux. La rose accepta. L’expérience des deux hommes leur servirait et l’endurance de Garlan serait bénéfique. Bertram savait très bien qu’à la fin, il ne serait pas en capacité de faire face à son compatriote, il serait plus fatigué et il aurait le dessus sur lui. Alors autant profiter de leur fraicheur commune et leur force commune pour faire un peu de ménage dans les rangs adversaires et tenter pourquoi pas de rompre l’alliance qui s’était dessinée entre trois chevaliers.

Mais rapidement, Bertram dut se retourner entendant un chevalier l’attaquer. Blount. Il para l’attaque du couronien qui avait précédemment manger le sable au vu de l’état de son plastron. Il ne répondit pas au fanfaronnage, préférant rester concentrer. Pourquoi tout le monde se pavanait et fanfaronnait dans les tournois ? Personne ne faisait cela sur un champ de bataille car c’était un risque trop grand à prendre. Mais là, avec les lames qui ne pouvait tuer, les chevaliers se retrouvaient à faire des actions dénuées de bon sens qui leur couterait tant dans un vrai duel. En guise de seule réponse, il plongea ses yeux dans ceux de Lowell, ne regardant pas son épée, car c’était une erreur de faire cela. Juste rester concentrée sur son adversaire, tenter d’anticiper ses actions et agir en conséquence.

Dépourvu de bouclier et un visiblement d’un poigné mal en point, Bertram décida de défendre, le laissant attaquer en espérant que Garlan puisse trouver une ouverture et attaquer également le deuxième doyen de la mêlé. Chacun sa stratégie. Chacun sa façon de faire. Le des Essaims tentait à chaque parage de dévier la lame de son adversaire afin de le faire ouvrir sa garde que ce soit en la baissant ou la décalant à droite ou gauche.

tir de dé : 9

Parti avec Garlan vu avec Margy