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[FB] Life is always bringing unexpected gifts - ft. Lily
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She’s coming
- Better Bent than Broken -
À Bois-de-Saule, fief de la maison Ryger, tout le monde s’affairait à préparer le seizième anniversaire de la petite-fille préférée de la dame des lieux. Tout le monde connaissait l’emploi du temps chargé et chronométré de cette-dernière. Elle était bien évidemment déjà levée depuis plusieurs heures et devaient, à ce moment précis où les servants et servantes s’activaient, être en train de lire ou bien écrire à son bureau dans ses appartements. Si lord Perwyn était apprécié de tous – ou presque – ce n’était clairement pas le cas de son épouse. Certaines servantes en avaient peur, d’autres la détestaient pour ses mots désobligeants mais tous et toutes l’écoutaient car tel était leur devoir. Bien sûr, ils en avaient connu des anniversaires avec la ribambelle d’enfants qui étaient présents au château mais celui-là était exceptionnel. Il s’agissait du seizième anniversaire de Liliyana Ryger. Tout devait être parfait pour elle, lady Ryger s’en assurerait. En cuisine, on préparait les plats pour le repas du midi. L’anniversaire s’y déroulerait à ce moment et non le soir où le repas sera moins copieux. Dans la salle à manger, on avait dressé la table impeccablement. Tout devait être parfait. Les servantes vérifiaient les unes derrière les autres scrutant la moindre imperfection. C’est alors qu’un jeune garçon, probablement le fils d’une des servantes, vint les prévenir de l’arrivée de Melantha Ryger. Il n’y avait nul besoin d’être prévenu. Les pas approchants ne pouvaient être ignorés. C’est alors que tout le monde se précipita avant qu’elle n’arrive. Tout le monde était à son poste. Melantha descendit les marches qui reliaient la salle principale aux divers appartements. Plus personne ne parla, laissant s’installer le silence que la vieille Ryger imposait. Son regard scrutait tout dans les moindres détails et avant de se diriger vers les cuisines, elle inspecta la table sur laquelle ils allaient manger.
- Hector ?
Hector était l’intendant de la demeure. C’était lui qui supervisait la tenue de la demeure du château. Tout le monde savait qu’il avait la confiance de Melantha Ryger. Il était à ce poste depuis bien des années maintenant et il exécutait à la lettre les ordres données par Melantha. Il s’approcha d’elle, à une distance néanmoins raisonnable et inclina la tête.
- Lady Ryger. Nous avons dressé la table selon vos souhaits et avec le service voulu.
- Bien. Cela me semble… convenable. Dîtes-moi, Hector.
Melantha dirigea son regard vers une jeune servante qui se trouvait là. Elle était parmi les autres servantes du château et qui s’était présenté comme l’avait ordonné Hector. Ce-dernier sembla alors nerveux et cela ne rassura guère son équipe. Gardant la position, les servantes ne dirent rien tout comme Hector. Melantha, elle, s’approcha, examina, observa, jugea, fit une petite moue dont personne ne savait ce que ça voulait dire puis elle poursuivit.
- Est-ce là la nouvelle servante que je vous ai demandé de recruter ?
Grossissant les yeux dans la direction de la jeune femme, Hector lui fit bien comprendre ce qu’elle devait faire. S’avançant vers la conflanaise, il roula des yeux, s’imaginant déjà remercier à cause de l’inexpérience de cette jeune fille. Néanmoins, celle-ci, un léger sourire sur les lèvres, s’inclina et fit une révérence à lady Melantha. Celle-ci resta de marbre et détourna alors le regard vers Hector. Elle lui fit signe de le suivre et tous deux se dirigèrent vers la cuisine.
- J’ose espérer que celle-ci fera mieux que la précédente, Hector. Vous avez ma confiance mais je peux très bien vous l’enlever d’un claquement de doigts.
Ce qu’elle fit, faisant alors sursauter ce pauvre Hector qui lança un regard noir à la jeune servante. Elle ne devait probablement pas comprendre de quoi il s’agissait la pauvre. Hector règlera ça plus tard. En attendant, Melantha voulait passer en revue les plats qu’elle avait demandé. Elle entra alors dans les cuisines et tout le monde s’arrêta pour la saluer respectueusement. Elle ne fit aucun commentaire, demeura inexpressif et Hector sur ses talons, elle avança, observant par ci, scrutant par là. Elle n’avait pas l’air mécontente et cela rassura quelque peu les cuisiniers qui se trouvaient là. Elle repartit comme elle était venue. Sans un mot. Elle se dirigea alors vers le salon où devait probablement se trouver sa petite-fille adorée, Liliyana. Cette pauvre petite ne serait rien sans Melantha. Son père, Lanner, était mort durant la rébellion du Cerf contre le Dragon. Elle avait beaucoup perdu lors de ces deux années terribles. Un fils, des neveux, un frère qui n’en finissait plus de dépérir, et même sa fille qui mourut en couche l’année suivante. C’était une tragédie. Melantha ne crut jamais s’en relever mais elle n’avait pas eu le choix. Elle avait encore des enfants très jeunes comme Ryella, Tristan ou sa petite Leana. Comme si toutes ces tragédies n’avaient pas suffi, la mère de Liliyana mourut en couches également. La petite était orpheline alors qu’elle venait à peine d’entrer dans ce monde. Enfin, pour couronner le tout, il s’avéra que Lily – surnom que Melantha donna à sa petite perle très tôt – était aveugle. Lady Ryger en fut profondément transformée. Passant devant un portrait de son fils Lanner, Melantha remercia Hector et lui demanda d’aller s’occuper des servantes et, notamment, de la jeune nouvelle. Il ne faudrait pas qu’elle fasse tache dans le tableau lors du déjeuner d’anniversaire de sa petite-fille.
Melantha arriva au petit salon et comme elle l’avait prédit, sa petite-fille y était présente aux côtés de sa cousine, Kyra, qui lui faisait la lecture. Kyra était un peu plus âgée que Lily et était la fille aînée de Hollis. Elle était ravissante et adorable mais tout le monde savait que Melantha préférait Liliyana. Elle ne s’en cachait pas. Avançant d’un pas assuré, elle se stoppa, regarda intensément Kyra qui se leva. Elle n’avait pas besoin de parler pour se faire comprendre, le regard suffisant. Souriante, la jeune Kyra s’inclina lorsqu’elle arriva au niveau de sa grand-mère puis quitta la pièce. Lady Ryger s’avança alors jusqu’au fauteuil se situant à côté de sa petite-fille. Elle avait l’air en bonne forme aujourd’hui bien qu’elle ne se tienne pas comme sa grand-mère le lui avait appris. C’était quelque chose qui était primordial chez la maîtresse des lieux. La tenue du corps. Elle avait reçu de nombreuses leçons par sa mère jadis avant de rentrer au service de lady Tully. Une dame devait bien se tenir que ce soit dans un cadre privé – comme ici – ou dans un cadre public. Melantha avait bien évidemment fait perdurer cette éducation. Elle l’avait opéré sur ses filles Célia, Mariya, Ryella et Leana. Elle espérait désormais faire de même avec ses petites-filles. Concernant, Lily, elle allait plus doucement dans les leçons mais cela ne l’empêchait pas d’être tout aussi stricte. Aussi, lorsqu’elle s’assied à ses côtés, avant même de lui prendre la main, ce qu’elle faisait lorsqu’elle était auprès d’elle, Melantha déclara.
- Il me semble, jeune fille, que je vous ai appris à vous tenir mieux que cela. Allons, en position.
#677E52 : Melantha Ryger
#895959 : Hector, l’intendant
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L’ambiance au château était étrange. Je savais bien que j’avais seize ans aujourd’hui, mais ce n’était donc nullement mon premier anniversaire. Pourquoi j’avais l’impression d’entendre plus de brouhaha et d’agitation que les dernières fois ? Je fronçais les sourcils et laissais la servante du jour m’habiller, le tissu de la robe était très doux sur ma peau, c’était donc une nouvelle robe ? Je ne savais pas, mais je ne me souvenais pas d’avoir déjà touché. Elle était légère, je sentais les jupons autour de mes jambes, Je m’assis sagement devant ma coiffeuse, laissant la jeune femme, je supposais ?, s’occuper de mes lourdes boucles. Visiblement aujourd’hui c’était un jour spécial, plus que d’habitude, elle mit longtemps à soigner ma coiffure et vérifia à nouveau ma tenue.
Je sortis de ma chambre et mon frère m’attrapa et me serra contre lui. Il revenait toujours quelques jours quand c’était mon anniversaire. Je passais mes bras autour de son cou et il m’étreignit avec douceur avant de m’embrasser la joue. Il passa un petit moment avec moi dans les jardins avant de me conduire au petit salon où ma cousine Kyra m’attendait pour me faire la lecture. J’aimais qu’on me fasse la lecture, et Kyra lisait bien. Je m’installais plus décontracté, que Grand-mère m’avait appris, et discutais un petit peu avec ma cousine avant qu’elle ne se mette à lire. J’avais du mal à me concentrer, j’entendais le bruissement du château tout autour de nous. Qu’est-ce que Grand-mère avait prévu ? Je baissai les yeux, les sourcils fronçaient. Est-ce qu’elle… aurait trouvé un fiancé ? J’avais seize ans, j’étais peut-être aveugle, mais il y avait toujours une possibilité de trouver quelqu’un ? Seize ans… Kyra dut sentir ma tension et mes pensées puisqu’elle posa sa main sur la mienne. Je souris et elle me raconta quelques plaisanteries qui me firent rire.
J’entendis les pas de grand-mère dans le couloir et dès qu’elle entra dans la pièce, Kyra fila après un instant. Et grand-mère s’installa près de moi. Je souris à sa remontrance et me levai avant de faire une révérence à ma Grand-mère avant de m’asseoir bien droite près d’elle, comme cette grande dame m’avait appris. Je tendis ma main vers elle :
« Bonjour Grand-mère. Je m’excuse pour ma position, je me suis relâchée avec Kyra. Comment allez-vous Grand-mère ? J’entends beaucoup de bruit et d’agitation depuis ce matin. »
Je me demandais vraiment ce qu’elle avait fait pour qu’il ait tellement d’agitation. Avait-elle invité le roi ? C’était particulièrement… étrange toute cette agitation juste pour moi. Il devait y avoir quelque chose de plus. Peut-être que toute la famille Ryger était là ? Je savais que ma grand-mère m’aimait beaucoup ! Mais quand même.
Je sortis de ma chambre et mon frère m’attrapa et me serra contre lui. Il revenait toujours quelques jours quand c’était mon anniversaire. Je passais mes bras autour de son cou et il m’étreignit avec douceur avant de m’embrasser la joue. Il passa un petit moment avec moi dans les jardins avant de me conduire au petit salon où ma cousine Kyra m’attendait pour me faire la lecture. J’aimais qu’on me fasse la lecture, et Kyra lisait bien. Je m’installais plus décontracté, que Grand-mère m’avait appris, et discutais un petit peu avec ma cousine avant qu’elle ne se mette à lire. J’avais du mal à me concentrer, j’entendais le bruissement du château tout autour de nous. Qu’est-ce que Grand-mère avait prévu ? Je baissai les yeux, les sourcils fronçaient. Est-ce qu’elle… aurait trouvé un fiancé ? J’avais seize ans, j’étais peut-être aveugle, mais il y avait toujours une possibilité de trouver quelqu’un ? Seize ans… Kyra dut sentir ma tension et mes pensées puisqu’elle posa sa main sur la mienne. Je souris et elle me raconta quelques plaisanteries qui me firent rire.
J’entendis les pas de grand-mère dans le couloir et dès qu’elle entra dans la pièce, Kyra fila après un instant. Et grand-mère s’installa près de moi. Je souris à sa remontrance et me levai avant de faire une révérence à ma Grand-mère avant de m’asseoir bien droite près d’elle, comme cette grande dame m’avait appris. Je tendis ma main vers elle :
« Bonjour Grand-mère. Je m’excuse pour ma position, je me suis relâchée avec Kyra. Comment allez-vous Grand-mère ? J’entends beaucoup de bruit et d’agitation depuis ce matin. »
Je me demandais vraiment ce qu’elle avait fait pour qu’il ait tellement d’agitation. Avait-elle invité le roi ? C’était particulièrement… étrange toute cette agitation juste pour moi. Il devait y avoir quelque chose de plus. Peut-être que toute la famille Ryger était là ? Je savais que ma grand-mère m’aimait beaucoup ! Mais quand même.
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A special birthday – Part 1 :
First gifts
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Melantha voulait demeurer seule avec sa petite-fille adorée. Elle n’eut guère besoin de s’exprimer pour que la jeune Kyra le comprenne. Désormais, seules, Melantha ne put se retenir de reprendre Liliyana sur sa tenue. Elle était peut-être aveugle mais cela ne l’empêchait pas de bien se tenir. Effectuant une petite moue d’exaspération, la grand-mère fut néanmoins satisfaite de la révérence qu’elle avait effectuée. Elle savait comment plaire à sa grand-mère cette petite. Toujours silencieuse, Melantha l’observait. Elle avait les traits de son père, Lanner Ryger. Cela éveillait en la vieille dame de vieux souvenirs bientôt révolus. Dix-sept ans s’étaient écoulés depuis la rébellion du Cerf et pas un seul jour Melantha ne pense pas à son fils, le père de sa petite Lily. Ses pensées furent alors interrompues par l’intervention de celle-ci. Elle demanda comment sa grand-mère allait. Roulant des yeux, Melantha ne répondit guère à cette question idiote. À soixante-huit ans, peut-on aller bien ? Après avoir perdu des enfants, des neveux, sentant la force de l’âge la quitter, sentant son corps la lâcher. Non, Melantha n’allait pas bien et n’irait pas en s’améliorant. Elle le savait. Elle entrait là dans une pente glissante : celle de la vieillesse. Certains disaient qu’elle demeurait pourtant robuste, forte et en bonne santé mais elle se sentait faible par moment. Le mestre la rassurait, c’était bien l’un des rares à pouvoir le faire. Quoiqu’il en soit, elle n’allait pas embêter Lily avec ses problèmes de vieille dame. Le regard toujours sur la petite tête blonde, Melantha soupira soudainement. Elle avait donc entendu l’agitation. Cela ne l’étonnait guère. Cette petite avait, semble-t-il, l’ouïe bien développée. La vieille Ryger finit alors par dire.
- C’est parce qu’ils sont tous en train de préparer le repas d’à midi. Tu as seize ans aujourd’hui, ma chérie, c’est un événement à ne pas louper. Par ailleurs, si je suis venue te voir, c’est pour parler de tes cadeaux.
Sévère, autoritaire, méchante, acariâtre, Melantha n’en demeurait pas moins généreuse avec sa petite Liliyana. Prenant sa main dans la sienne, laissant alors l’occasion à la petite de sentir les doigts et la main ridée de sa grand-mère, Melantha poursuivit.
- Comment trouves-tu ta nouvelle robe ? Ta servante te l’a décrit comme je le lui ai demandé ?
Melantha était déjà prête à passer un savon à cette servante si elle n’avait pas pris le soin de décrire correctement la robe qu’elle avait offerte à sa petite-fille. Elle détestait qu’on oublie ce genre de détail. Sa Lily était aveugle, cela ajoutait une tragédie à cette année 283-284 mais il fallait faire avec et Melantha avait mis tout en œuvre pour offrir une enfance normale à sa petite-fille. Certes, elle la surprotégeait probablement mais elle n’avait pas le choix. Elle était si fragile, si dépendante des autres. Il fallait que son entourage soit composé de personnes de confiance et la vieille dame avait toujours fait en sorte que ça le soit. Elle garda son calme. Cela ne servait à rien de s’énerver même si après son inspection d’il y a quelques minutes, il y avait de quoi. Elle attendit alors une réponse de Lily qui, elle l’espérait, se montrerait franche avec elle. Elle l’était toujours, elle n’en doutait pas. Après tout, Liliyana Ryger pouvait se targuer d’avoir été élevée par Melantha Ryger, l’horrible dragon de Bois-de-Saule. Elle ne s’illusionnait pas. Elle savait que la plupart des servantes l’affublait de ce sobriquet. Cela l’amusait et parfois elle en jouait. Elle observa plus encore sa petite-fille et admirait sa beauté. Elle était magnifique dans cette robe et espérait que Lily arrivait à l’imaginer, à s’imaginer toute belle qu’elle était.
#677E52 : Melantha Ryger
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Je sentis l’exaspération dans le silence de ma grand-mère lorsque je lui demandais comment elle allait. Je savais très bien que la vieillesse n’était pas tendre avec les gens, mais il fallait quand même poser la question, non ? Je ne pouvais pas ne pas passer les règles de politesse quand même ! Et visiblement je n’étais pas censée entendre toute l’agitation de cette journée. Quand même, je n’étais pas sourde, aveugle sans aucun doute, mais pas sourde. C’était par mon ouïe que je me débrouillais aussi seule que je le pouvais, chacun avait sa manière de faire. Je souris à ma grand-mère. Oui j’avais seize ans, je me demandais quand même s’il n’y avait que ma famille… Et pas une autre que ma grand-mère aurait pu inviter pour proposer un mariage avec moi. Peut-être pas le jour le jour de mon anniversaire, nais le lendemain. Je serrai tout doucement la main de ma grand-mère. Je lui souris largement simplement en me tenant toujours bien droite comme elle me l’avait appris.
La robe ? J’avais bien senti que c’était une robe neuve, elle était si légère, si douce… Je sentais les broderies sous mes doigts. Mais je ne savais pas la couleur, ou les motifs. Je me mordis les joues, je ne pouvais pas mentir à ma grand-mère, mais je ne voulais que la servante soit grondée, mais ce n’était pas bien de mentir. Je fis une petite moue avant de parler lentement :
« Je la trouve très belle et confortable. Elle est si légère ! Et j’aime bien les broderies. La servante ne me l’a pas décrit. Ce n’était pas ma servante habituelle, mais elle était très gentille et très douce. »
J’essayais vraiment de la protéger un peu la jeune femme. Elle était tellement gentille, je ne savais pas qui elle était, mais elle avait été très douce, très silencieuse, mais très gentille. Peut-être avait-elle eu peur de ma grand-mère ? Et que je puisse lui ressembler ? Je serrais doucement la main de ma grand-mère et lui souris pour l’apaiser avant de prendre la parole :
« Mais, je pense que la robe est bleu clair ! Avec des broderies. »
Je lui souris, les couleurs pour moi cela ne voulait rien dire du tout. Qu’est-ce que je pouvais bien dire ? Les couleurs… Les couleurs c’était des sensations pour moi, c’était comme ça pour moi. J’entourais la main de ma grand-mère avec douceur, elle avait les mains chaudes, c’était agréable…
La robe ? J’avais bien senti que c’était une robe neuve, elle était si légère, si douce… Je sentais les broderies sous mes doigts. Mais je ne savais pas la couleur, ou les motifs. Je me mordis les joues, je ne pouvais pas mentir à ma grand-mère, mais je ne voulais que la servante soit grondée, mais ce n’était pas bien de mentir. Je fis une petite moue avant de parler lentement :
« Je la trouve très belle et confortable. Elle est si légère ! Et j’aime bien les broderies. La servante ne me l’a pas décrit. Ce n’était pas ma servante habituelle, mais elle était très gentille et très douce. »
J’essayais vraiment de la protéger un peu la jeune femme. Elle était tellement gentille, je ne savais pas qui elle était, mais elle avait été très douce, très silencieuse, mais très gentille. Peut-être avait-elle eu peur de ma grand-mère ? Et que je puisse lui ressembler ? Je serrais doucement la main de ma grand-mère et lui souris pour l’apaiser avant de prendre la parole :
« Mais, je pense que la robe est bleu clair ! Avec des broderies. »
Je lui souris, les couleurs pour moi cela ne voulait rien dire du tout. Qu’est-ce que je pouvais bien dire ? Les couleurs… Les couleurs c’était des sensations pour moi, c’était comme ça pour moi. J’entourais la main de ma grand-mère avec douceur, elle avait les mains chaudes, c’était agréable…
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A special birthday – Part 2 :
A True Riverlandian Lady
A True Riverlandian Lady
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Ajustant çà et là la robe de sa petite-fille, Melantha était fière de son cadeau. La robe lui allait à merveille. Il fut un temps où elle aurait pu s’émerveiller de cette beauté, un sourire éclairant alors son visage mais cette époque est révolue. Melantha était lasse. Elle ne s’adonnait plus à ce genre de fantaisie. La vie était sérieuse et elle n’avait pas le temps pour un sourire niais par ci, un rire hypocrite par là. Elle écouta et acquiesça aux dires de Liliyana qui complimentait sa robe. Puis, elle sembla défendre sa servante qui ne lui avait pas décrite sa robe. Melantha fit une moue de colère. Elle n’en dirait rien à sa petite-fille qui tentait de protéger cette incapable. Ce n’était pas si compliquée que cela. La dame des lieux n’avait de cesse de le répéter à toutes les servantes qu’il fallait faire attention à Liliyana et que parfois, elle avait besoin qu’on lui décrive les choses. Roulant des yeux, elle garda son calme alors que sa jeune princesse lui décrivait la robe comme bleue avec des broderies. Gardant sa main contre les siennes, si pures, si jeunes, si menues, Melantha la félicita en les lui tapotant. Elle pensa néanmoins qu’à l’occasion, elle en toucherait deux mots à Hector qui avait la charge de trouver des servantes compétentes. Entre la nouvelle affiliée au service et celle qui devait s’occuper de Lily, Melantha se disait que les nouvelles recrues de Bois-de-Saule avaient bien besoin d’un rappel à l’ordre. Elle verrait cela plus tard. Elle voulait profiter de sa petite-fille avant le déjeuner qui ne saurait tarder. C’était son anniversaire, sa journée, son moment. Seize ans. C’est un âge si important. Un pied dans l’enfance. Un pied dans l’âge adulte. Melantha savait que tôt ou tard elle devrait trouver un mari à Liliyana. Elle savait que cette petite ne souhaitait guère finir septa. Pourtant, elle ne pouvait y songer. Lily était bien la seule fille de la famille qu’elle ne voulait pas marier alors que les autres, elle s’était empressée de trouver mari et bon parti dès la vingtaine acquise, si ce n’est un peu avant.
- Veux-tu bien te mettre debout que je te regarde dans cette magnifique robe. Tu as raison. Elle est bleue avec quelques broderies. Je suis fière de toi, Lily.
Cela se sentait dans sa voix et il était rare de sentir de la fierté dans la voix de Melantha Ryger. Attendant que la jeune fille s’exécute, Melantha songea à son enfance, à elle quand elle avait seize ans. C’était il y a si longtemps et pourtant ses souvenirs demeuraient toujours. C’était l’année où elle fut invitée à Vivesaigues, dans la demeure des Tully. Elle y devint la dame d’atour d’une des filles Tully. Cela fut un tel honneur pour elle et surtout pour ses parents. Melantha avait également revêtu cette robe bleue brodée autrefois. Cette époque était elle aussi révolue et elle léguait ainsi cette robe à son plus beau joyau. Tenant toujours sa main, elle demeura assise alors que Lily était debout. Elle resplendissait tandis que les quelques rayons de Soleil s’invitait dans la pièce et la faisait briller de mille feux. Melantha sentit alors de la nostalgie qu’elle chassa aussitôt puis brisa le silence pour ne plus penser à cette lointaine époque où elle-même commençait sa vie de dame du Conflans.
- Tiens-toi bien. Voilà. Comme ça. Une vraie dame du Conflans. Il manque juste un petit détail.
Melantha se leva, sans aide. Elle fit signe à un serviteur qui attendait à l’entrée de la pièce de venir. Il apportait un nouveau cadeau pour la jeune Ryger. Melantha y avait longuement réfléchi et cela avait été un nouveau sujet de dispute entre Perwyn et elle. Ils se disputaient souvent ces deux-là mais c’était là le secret de la longévité de leur mariage. Pas d’amour, que de l’ambition et de la poigne de fer. Quoiqu’il en soit, sur ce coup-là, Melantha remporta la partie et le cadeau arriva au pied de Lily. Le serviteur fut remercié et la grand-mère posa quelque chose dans la main de sa petite-fille avant de se rasseoir, ses jambes commençant à lui faire mal. Elle laissa quelques instants à son joyau de prendre connaissance de ce qu’elle avait en main. Une laisse. Une laisse au bout de laquelle se trouvait un adorable chien d’à peine deux ans. Melantha voulait que Lily soit accompagnée par cet animal qui la protégerait et serait là pour elle, pour la guider dans sa vie de tous les jours. Même à son jeune âge, il était déjà grand et bien portant. Après quelques minutes, la matriarche reprit calmement.
- Alors, ma chérie ? Tu as trouvé ?
#677E52 : Melantha Ryger
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Je sentis l’agacement de ma grand-mère, mais je ne dis rien, j’obéis sagement et me mis debout prenant bien la position comme elle me l’avait appris. Maintenir et connaître parfaitement chaque posture m’avais pris beaucoup de temps, je ne pouvais me fier qu’à des indications orales et certains jours, cela avait été tellement difficile ou décourageant pour moi que j’en avais pleuré en demandant de ne plus devoir subir ces cours. Je fis aujourd’hui un large sourire à ma grand-mère, rougissant légèrement à son compliment. J’étais tellement heureuse de plaire à ma grand-mère. Avec Grand-père et mon frère c’était la seule personne à qui je voulais toujours plaire, alors pour elle je faisais tous les efforts pour lui plaire et la rendre fière. Je me tiens bien droite et la regardais, enfin… si on pouvait dire ça regarder. Je me tiens bien comme elle me l’avait appris. Mais visiblement la robe m’allait bien, je me sentais bien dedans et je savais que cela deviendrait très vite une de mes robes favorites.
Un détail ? Je ne portais pas de bijoux, ou très peu… Peut-être que c’était ça ? J’entendis des griffes sur le parquet et un lien en cuir autour de ma main. Je restais immobile jusqu’à ce que ma grand-mère reprenne place. Je sentais une odeur particulière, le cliquetis des griffes sur le parquet, je tendis la main jusqu’à toucher une fourrure très douce, puis des oreilles tombantes, et une truffe humide. J’éclatais de rire avant de me mettre à genoux pour enfouir mes mains dans l’épaisse toison du chien.
« C’est un chien Grand-mère ! C’est un gros chien tout doux ! »
Je frottais l’épaisse toison du chien qui semblait adorer ça, il se colla à moi et je le serrais contre moi avant de me redresser et de reprendre une position digne d’une jeune femme du conflan. Je fis une jolie révérence en direction de ma grand-mère.
« Je vous remercie grand-mère ! C’est un magnifique cadeau ! »
Je m’avançai vers elle pour déposer un baiser léger sur sa joue ridée, toujours avec un grand sourire avant de m’asseoir à nouveau près d’elle. Le chien s’assit sagement près de moi en posant sa tête aussitôt sur mes genoux.
« À quoi ressemble-t-il grand-mère ? Il m’a l’air si gros ! »
Je me demandais tout de même pourquoi elle m’avait offert ce chien, je ne savais pas si je saurais m’en occuper, ou ce que lui il aimerait faire. Ou ce qu’il savait faire. En tout cas il était très sage, posé sagement contre moi, il avait un poil si doux !
Un détail ? Je ne portais pas de bijoux, ou très peu… Peut-être que c’était ça ? J’entendis des griffes sur le parquet et un lien en cuir autour de ma main. Je restais immobile jusqu’à ce que ma grand-mère reprenne place. Je sentais une odeur particulière, le cliquetis des griffes sur le parquet, je tendis la main jusqu’à toucher une fourrure très douce, puis des oreilles tombantes, et une truffe humide. J’éclatais de rire avant de me mettre à genoux pour enfouir mes mains dans l’épaisse toison du chien.
« C’est un chien Grand-mère ! C’est un gros chien tout doux ! »
Je frottais l’épaisse toison du chien qui semblait adorer ça, il se colla à moi et je le serrais contre moi avant de me redresser et de reprendre une position digne d’une jeune femme du conflan. Je fis une jolie révérence en direction de ma grand-mère.
« Je vous remercie grand-mère ! C’est un magnifique cadeau ! »
Je m’avançai vers elle pour déposer un baiser léger sur sa joue ridée, toujours avec un grand sourire avant de m’asseoir à nouveau près d’elle. Le chien s’assit sagement près de moi en posant sa tête aussitôt sur mes genoux.
« À quoi ressemble-t-il grand-mère ? Il m’a l’air si gros ! »
Je me demandais tout de même pourquoi elle m’avait offert ce chien, je ne savais pas si je saurais m’en occuper, ou ce que lui il aimerait faire. Ou ce qu’il savait faire. En tout cas il était très sage, posé sagement contre moi, il avait un poil si doux !
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A special birthday – Part 3 :
The Woof Gift
The Woof Gift
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Si l’excitation, l’émerveillement et la joie de Liliyana pouvaient se voir et se sentir, Melantha n’en réagissait pas pour autant en retour. Elle demeurait fermée, sans un sourire – chose bannie depuis bien longtemps de son visage. Pourtant, sans qu’on puisse le voir ni le lire, elle était heureuse, heureuse de voir sa petite-fille ravissante dans cette magnifique robe bleue et reconnaissante envers sa grand-mère. Melantha était fière d’elle et fière de son éducation. Cela changeait de Ryella qui, dans sa jeunesse, n’avait pas été aussi docile. Regardant le chien qui semblait être sage, Melantha se demandait encore si cela était une bonne idée et espérait que ça le serait sur le long terme. Perwyn et elle en avaient longuement discuté et avaient fait appel à un professionnel. Le chien était pour le moins très calme et on avait assuré à la vieille Ryger qu’il était très obéissant. Elle veillerait tout de même à ce qu’il le reste et que Liliyana ne soit pas blessée par la bête. Car si à ce moment-là, il était d’une taille plutôt moyenne, Melantha savait que ce toutou allait bien grandir et encore plus grossier. Mais, il semblerait que ce chien soit des plus obéissants et serait d’une aide précieuse pour Liliyana. Observant alors celle-ci, Melantha écouta avec attention sa question. Bien sûr, elle voulait savoir à quoi il ressemblait. C’était là le fardeau qu’elle portait depuis sa naissance. Melantha avait toujours été aux petits soins de sa petite-fille. Si sa dernière fille, Leana, avait déjà onze années quand Lily est née, elle n’eut pas de mal à reprendre des habitudes de mère. Elle avait élevé cette petite orpheline comme si c’était la sienne, au même titre que ses oncles et tantes, fussent-ils heureux ou malheureux de cette éducation stricte et autoritaire mais juste.
- Il n’est que trop facile pour moi de te le décrire, mon enfant. Il est tout blanc comme la pureté qui te sied. Il est, en effet, déjà gros pour son âge et il le deviendra de plus en plus jusqu’à atteindre l’âge adulte. Il n’a que deux ans après tout. J’espère qu’il prendra soin de toi autant que tu prendras soin de lui.
Elle prit de nouveau ses mains dans les siennes pour garder ce contact qui lui était cher à son cœur. La déjeuner n’allait pas tarder à se dérouler, les invités allaient probablement arrivés. Ceux habitant dans le château étaient bien sûr déjà prêts mais il y avait les filles de Melantha qui venaient, lady Ryella et lady Leana. Puis, la grand-mère, consciente de l’amitié forte et grandissante qui s’opéraient entre lady Hortense Piper et sa petite-fille, avait invité la première. Elle ne devrait pas tarder à arriver. Melantha avait eu l’autorisation de ce cher Clément, seigneur de Château-Rosières. Elle voyait d’un bon œil cette amitié naissante. Liliyana avait, après tout, besoin de se sociabiliser. C’était d’ailleurs lors de la même lune que le mariage de l’héritier du Conflans avait lieu avec la princesse Daenerys. Melantha ne manquerait pas d’emporter avec elle sa jeune petite-fille afin de lui montrer l’art et les règles d’événements tel qu’un mariage princier. Mais l’heure était plutôt au présent et à ce chien qui retenait toute l’attention de Lily. D’un œil bienveillant que personne ne verrait à part le chien, Melantha regarda sa petite perle et poursuivit ainsi.
- Car oui, tu devras t’en occuper comme il se doit. Je ne doute pas que ton frère viendra t’aider. Je lui en ai déjà parlé. Il faudra lui faire des exercices physiques. Ce genre d’animal a sûrement besoin de courir. Quant à toi, il devra t’obéir et te protéger mais surtout te guider. Je ne veux plus t’entendre te cogner. Bien que tu maîtrises mieux maintenant, il t’arrive encore de te cogne. Ne le nie pas. Tu sais que je sais tout.
Melantha regarda avec sévérité sa petite-fille. Elle avait beau connaître Bois-de-Saule par cœur, elle n’en demeurait pas moins maladroite par moment. Elle savait que Lily cachait probablement ses bleus quand elle se cognait mais la grand-mère n’était pas dupe, loin de là. Elle demeura alors silencieuse, attendant un mot d’explication ou une réaction de la jeune fille qui se tenait, remarqua-t-elle, parfaitement bien droite et comme elle le lui avait appris, ce qui lui fit tirer un très bref et discret sourire de satisfaction, voyant alors comment sa petite-fille faisait des efforts pour plaire à sa grand-mère.
#677E52 : Melantha Ryger
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Je frottais avec amour la fourrure blanche du chien avec amour. Maintenant je savais comment dépeindre le blanc pour moi. Aussi doux que le poil du chien collé à moi. Je souris à ma grand-mère en me tenant bien comme elle me l’avait appris, je hochais la tête avec ferveur :
« Je ferais tout pour qu’il soit heureux, je demanderais de l’aide s’il le faut. »
Et sûrement je devrais avoir de l’aide. Je souris à sa remarque et hochais la tête, pour l’exercice, quand Damon serait là, j’étais sûre qu’il l’amènerait courir comme il se devait. Je hochais la tête, je ferais tout pour qu’il soit heureux et que tout se passe bien avec lui. Je n’avais déjà pas envie qu’il s’éloigne de moi ou de le rendre malheureux. Il fallait qu’il soit en pleine forme. Je perdis légèrement mon sourire à la remarque des bleus que je pouvais avoir en me cognant avant de hocher la tête.
« Oui grand-mère, ça m’arrive encore, mais jamais rien de grave. Ce n’est que quelques bleus et c’est rare, c’est quand j’ai du mal à retrouver mes repères. Et les robes sont commodes, elles cachent bien les quelques bleues. »
Ou quand je voulais aller trop vite et que je ne faisais pas attention je me cognais. Je caressais doucement la tête du chien avec ma main libre et il tendit le museau vers moi, je laissai ma main glisser sur son pelage immaculé avec un sourire tendre avant de revenir à ma Grand-mère.
« A t-il déjà un nom grand-mère ? »
Ce n’était pas grave si je ne pouvais le choisir, mais je voulais au moins connaître son nom. Peut-être pourrais-je danser ce midi avec mon frère ce midi ? J’aimerais bien, c’était le seul avec qui j’adorais danser et qui savait surtout comment me guider. J’avais appris par la force des choses toutes les danses comme je le pouvais, mais Damon savait me faire danser comme il fallait. Le chien bailla brusquement et s’étira, j’entendis le cliquetis des griffes sur le plancher. Je le laissais faire avant de regarder à nouveau ma Grand-mère, ma main toujours dans la sienne.
« Je ferais tout pour qu’il soit heureux, je demanderais de l’aide s’il le faut. »
Et sûrement je devrais avoir de l’aide. Je souris à sa remarque et hochais la tête, pour l’exercice, quand Damon serait là, j’étais sûre qu’il l’amènerait courir comme il se devait. Je hochais la tête, je ferais tout pour qu’il soit heureux et que tout se passe bien avec lui. Je n’avais déjà pas envie qu’il s’éloigne de moi ou de le rendre malheureux. Il fallait qu’il soit en pleine forme. Je perdis légèrement mon sourire à la remarque des bleus que je pouvais avoir en me cognant avant de hocher la tête.
« Oui grand-mère, ça m’arrive encore, mais jamais rien de grave. Ce n’est que quelques bleus et c’est rare, c’est quand j’ai du mal à retrouver mes repères. Et les robes sont commodes, elles cachent bien les quelques bleues. »
Ou quand je voulais aller trop vite et que je ne faisais pas attention je me cognais. Je caressais doucement la tête du chien avec ma main libre et il tendit le museau vers moi, je laissai ma main glisser sur son pelage immaculé avec un sourire tendre avant de revenir à ma Grand-mère.
« A t-il déjà un nom grand-mère ? »
Ce n’était pas grave si je ne pouvais le choisir, mais je voulais au moins connaître son nom. Peut-être pourrais-je danser ce midi avec mon frère ce midi ? J’aimerais bien, c’était le seul avec qui j’adorais danser et qui savait surtout comment me guider. J’avais appris par la force des choses toutes les danses comme je le pouvais, mais Damon savait me faire danser comme il fallait. Le chien bailla brusquement et s’étira, j’entendis le cliquetis des griffes sur le plancher. Je le laissais faire avant de regarder à nouveau ma Grand-mère, ma main toujours dans la sienne.
Codage par Libella sur Graphiorum