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An Unexpected Visit [Wynafryd Manderly & Torrhen Holt]
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An Unexpected visit
An 302 Lune 8 semaine 3 - La Sentinelle
Wynafryd Manderlyt & Torrhen Holt
Le corbeau était parvenu à la volière dans la matinée. Noires ailes, noires nouvelles disait le vieil adage. Les sauvageons qui avaient passés le mur s'en était pris aux maisons les plus septentrionales du Nord. Que ce soit chez les Burley, les Souche ou encore les Omble, les sauvageons s'étaient abattus. Il était donc normal que le Suzerain Robb Stark ait décider de lever son ban avec ordre de se rassembler à Winterfell pour prêter main forte aux maisons précédemment citées. Naturellement, Torrhen serait de la partie. A croire que les dieux n'appréciaient pas de le voir rester à la Sentinelle trop longtemps. Pour une fois ce n'était pas lui qui avait la bougeotte mais le devoir. Son père, tout comme ses trois frères seraient de la partie ainsi que son oncle Elric. La présence de son aîné Alaric avait d'ailleurs suscité une dispute en plusieurs parties dans la grande salle du château. En effet, le seigneur des lieux avait désiré préservé son hériter des batailles à venir, préférant le laisser gérer le domaine. Ce à quoi Alaric s'était farouchement opposé en beuglant que s'il laissait des hommes aussi âgés que son père et son oncle partir au combat, en restant lui même le cul vissé sur une chaise, il ne pourrait jamais plus se considérer comme un homme d'honneur digne de diriger la maison Holt. S'en suivit une autre où l'épouse de l'héritier reprit le partit de son beau-père et ainsi de suite. Vu que cette histoire avait vite ennuyé le Holt, il était partit se réfugier dans sa chambre pour préparer son équipement et faire ses affaires.
Arme, tenues de combats, protections, vêtements d'hiver, il en passait et des meilleures. Le jeune homme avait l'impression qu'il avait défait son paquetage le jour d'avant. Ce n'était pas vraiment le cas. Enfin mieux valait être prêt le plus tôt possible puis cela lui évitait de supporter les cris résonnants encore dans la grande salle. La journée passa plus vite avec l'idée des combat et d'un départ en tête. Une petite graine de regret germait tout de même au fond de lui. Il n'avait pas pût revoir Lady Wynafryd depuis son retour à la Sentinelle. Dire qu'il lui avait promis de répondre à sa demande lors de leur prochaine rencontre. Enfin soit ! Il avait songé à lui envoyer une missive avant de partir mais avait jugé le moment peut-être inapproprié. Cela lui donnait l'impression de lui envoyer de l'attention en prenant la fuite. La nuit tomberait dans quelques heures. Assit sur son lit, son paquetage terminé, il constata que la luminosité diminuait. Une servante venait de pénétrer dans sa chambre pour allumer les bougies. Soupirant, il ramassa la peau de mouton qui lui servait de veste, l'enfila et se décida à sortir un peu prendre l'air. Le froid vivifiant vous remettait souvent les idées en place. Et quoi de mieux que de se rendre sur la plus haute tour avec les gardes histoire de papoter un peu.
- Rien à signaler ?
- Pa'dpuis que l'seigneur vot frère a arrêté d'hurler !
- Vnez plutôt voir de s'côté m'seigneur. C'est-y pas une bizarrerie qui bouge de par là ?
Le garde avait une très bonne vue. Sans doute plus habitué à guetter que lui de cette position. Le jeune homme plissa les yeux et se servit de sa main en la plaçant devant son front pour ne pas se gêner sa vision à cause des derniers rayons du soleil. Il distinguait bien quelque chose au loin mais impossible de définir ce que c'était avec précision. En tout cas ... ça volait !
Arme, tenues de combats, protections, vêtements d'hiver, il en passait et des meilleures. Le jeune homme avait l'impression qu'il avait défait son paquetage le jour d'avant. Ce n'était pas vraiment le cas. Enfin mieux valait être prêt le plus tôt possible puis cela lui évitait de supporter les cris résonnants encore dans la grande salle. La journée passa plus vite avec l'idée des combat et d'un départ en tête. Une petite graine de regret germait tout de même au fond de lui. Il n'avait pas pût revoir Lady Wynafryd depuis son retour à la Sentinelle. Dire qu'il lui avait promis de répondre à sa demande lors de leur prochaine rencontre. Enfin soit ! Il avait songé à lui envoyer une missive avant de partir mais avait jugé le moment peut-être inapproprié. Cela lui donnait l'impression de lui envoyer de l'attention en prenant la fuite. La nuit tomberait dans quelques heures. Assit sur son lit, son paquetage terminé, il constata que la luminosité diminuait. Une servante venait de pénétrer dans sa chambre pour allumer les bougies. Soupirant, il ramassa la peau de mouton qui lui servait de veste, l'enfila et se décida à sortir un peu prendre l'air. Le froid vivifiant vous remettait souvent les idées en place. Et quoi de mieux que de se rendre sur la plus haute tour avec les gardes histoire de papoter un peu.
- Rien à signaler ?
- Pa'dpuis que l'seigneur vot frère a arrêté d'hurler !
- Vnez plutôt voir de s'côté m'seigneur. C'est-y pas une bizarrerie qui bouge de par là ?
Le garde avait une très bonne vue. Sans doute plus habitué à guetter que lui de cette position. Le jeune homme plissa les yeux et se servit de sa main en la plaçant devant son front pour ne pas se gêner sa vision à cause des derniers rayons du soleil. Il distinguait bien quelque chose au loin mais impossible de définir ce que c'était avec précision. En tout cas ... ça volait !
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avec @Torrhen Holt
« La Sentinelle | 302, lune 8, semaine 3 »
C’était l’air grave que Wyman avait annoncé à toute sa famille la décision de Robb Stark de lever le ban nordien pour faire face à l’invasion des sauvageons sur leurs terres. Si le passage de sauvageons de ce côté du Mur, n’avait rien d’inhabituel, si l’on en croyait les dernières nouvelles, cette-fois ci ils avaient été très nombreux à passer l’immense édifice, et sur toute sa longueur. Plusieurs familles proches du Mur en avait fait les frais, il n’y avait donc rien de surprenant à ce que le Seigneur Stark en appel à ses vassaux. Mais cela demeurait néanmoins une décision importante et un ordre qui n’avait pas été donné depuis la rébellion défectueuse des Greyjoy. Même si cette nouvelle leur avait pendue au nez depuis plusieurs semaines, Wynafryd avait été sincèrement surprise. Elle n’avait plus le même âge et prenait pleinement conscience qu’elle allait devoir dire au revoir à des amis sans savoir s’ils seraient du voyage retour. Elle avait d’ailleurs été persuadée que son grand-père resterait parmi eux à Blancport, envoyant ses fils et son cousins à Winterfell, ne pouvant plus monter à cheval. Mais non. Lord Manderly tenait à se rendre aux côtés du Jeune Loup, même si cela le ferait probablement arriver après ses fils dans la capitale nordienne, encombré dans sa litière. Blancport était donc confié à Marlon Manderly pour ce qui était de la sécurité et Leona avait la responsabilité diplomatique de la cité. C’était du moins ce qui avait été décidé officiellement. Wyman avait ensuite demandé à voir sa petite-fille en privé pour lui annoncer qu’il comptait sur elle et son dragon pour supporter son cousin dans la protection, sans oublier que Leona aurait besoin du plus grand soutien de ses filles pour assurer son rôle, une fois que Wylis aurait passé les remparts de la ville. Tout le monde ici savait à quel point la Woolfield était entichée de son époux et ce que ses sentiments feraient à ses nerfs une fois les hommes partis.
Cela faisait quelques jours que Blancport s’était transformée en véritable fourmilière. Les hommes se préparaient, les corbeaux avaient volé vers les maisons vassales des Manderly pour organiser le périple jusqu’aux Stark. Wynafryd de son côté n’avait plus eu une seconde pour se poser. C’était toujours ça pour ne plus penser aux fer-nés rencontrés dans le Val. Elle avait aidé les gens de sa maisonnée à faire le tour du matériel pour s’assurer que leur armée soit bien équipée. Elle avait épaulée sa mère pour assurer le stock de nourriture et fournir le ravitaillement des troupes. Mais depuis que le corbeau était arrivée et malgré toute cette agitation, la Sirène de Blancport n’avait eu de cesse de songer à Torrhen. Cela faisait une lune qu’elle hésitait à prendre la route pour lui rendre visite et lui raconter ce qu’il s’était passé peu de temps après son départ. Mais elle n’avait eu de cesse de repousser l’échéance. Et à nouveau lorsque Wyman lui avait annoncé ce qui allait se passer, cela lui avait semblé être le moment où jamais. Mais on avait eu besoin d’elle et elle s’était volontairement laissée prendre dans le tourbillon des préparatifs. Cependant, le départ approchait pour les Manderly et elle se doutait qu’il en allait de même pour les Holt et plus elle attendait, plus elle avait de chance de trouver une Sentinelle vide. Or, Wynafryd refusait de voir Torrhen partir vers Winterfell et les combats contre les sauvageons sans avoir pu lui parler une dernière fois, sans lui avoir dit au moins au revoir.
Alors encouragée par Sybelle, la Manderly parvint enfin à se décider. Elle finit de distribuer les dernières couvertures qu’elles avaient rassemblé, puis courut jusqu’au bureau de son grand-père pour l’informer du périple qu’elle comptait faire. Il était évident que Wyman aurait préféré que sa petite-fille reste à Blancport, mais il avait bien conscience qu’il ne parviendrait pas à la convaincre d’y renoncer, alors il lui fit simplement promettre de ne rien faire de dangereux et de revenir au plus vite. Une heure après Wynafryd s’envolait sur Vraël en direction de La Sentinelle. Elle s’était habillée chaudement, avec des braies épaisses plutôt qu’une robe et Vraël était équipé d’un semblant de selle fabriquée avec le concours du mestre Theomore ces dernières semaines. Cela faisait plus d’une lune à présent que la nordienne avait volé pour la première fois avec son dragon. Elle avait reproduit l’expérience quotidiennement, bien que pour des durées très variables, enfin d’y habituer Vraël autant qu’elle. Le voyage fut rapide, bien que extrêmement froid et elle aperçut la Sentinelle à l’heure où le soleil se rapprochait dangereusement des monts enneigés à l’ouest. Quelques battements d’ailes plus tard, Wynafryd arrivait en plein milieu de la cour des Holt, devant une majorité de garde à l’air ébahit. Nul doute qu’ils avaient déjà vu Vraël les survoler par le passé et connaissait son existence, mais ils ne l’avaient jamais vu d’aussi prêt et ne s’était probablement pas attendu à trouver la petite-fille de Wyman Manderly sur son dos. Elle glissa du dos du dragon pour retrouver la terre ferme et glissa un mot dans l’oreille de Vraël pour l’inciter à s’envoler un peu plus loin, afin de retrouver un peu de calme et de ne pas laisser la nervosité des soldats le gagner. Enfin on osa s’approcher d’elle. “Lady Wynafryd Manderly.” se présenta-t-elle “Je souhaiterais m’entretenir avec votre seigneur. Mon grand-père m’envoie.” Ca n’était qu’une moitié de vérité. Qu’une partie de l’explication qui la menait ici. Mais il lui faudrait l’exécuter d’abord. Puis son regard fut attiré par un petit groupe d’hommes qui s’approchait rapidement, la voix qui les menait lui était familière. Wynafryd ne put s’empêcher de soupirer de soulagement de trouver Torrhen encore là, en bonne santé. Elle pivota en sa direction et lui offrit un sourire bien plus chaleureux que ce que la diplomatie n’exigeait d’elle. “Messire Torrhen, je suis heureuse de vous revoir. J’expliquais justement à votre camarade que mon grand-père m’envoie afin de rencontrer votre père. C’est au sujet du corbeau que vous avez du recevoir de Lord Stark également.”
Cela faisait quelques jours que Blancport s’était transformée en véritable fourmilière. Les hommes se préparaient, les corbeaux avaient volé vers les maisons vassales des Manderly pour organiser le périple jusqu’aux Stark. Wynafryd de son côté n’avait plus eu une seconde pour se poser. C’était toujours ça pour ne plus penser aux fer-nés rencontrés dans le Val. Elle avait aidé les gens de sa maisonnée à faire le tour du matériel pour s’assurer que leur armée soit bien équipée. Elle avait épaulée sa mère pour assurer le stock de nourriture et fournir le ravitaillement des troupes. Mais depuis que le corbeau était arrivée et malgré toute cette agitation, la Sirène de Blancport n’avait eu de cesse de songer à Torrhen. Cela faisait une lune qu’elle hésitait à prendre la route pour lui rendre visite et lui raconter ce qu’il s’était passé peu de temps après son départ. Mais elle n’avait eu de cesse de repousser l’échéance. Et à nouveau lorsque Wyman lui avait annoncé ce qui allait se passer, cela lui avait semblé être le moment où jamais. Mais on avait eu besoin d’elle et elle s’était volontairement laissée prendre dans le tourbillon des préparatifs. Cependant, le départ approchait pour les Manderly et elle se doutait qu’il en allait de même pour les Holt et plus elle attendait, plus elle avait de chance de trouver une Sentinelle vide. Or, Wynafryd refusait de voir Torrhen partir vers Winterfell et les combats contre les sauvageons sans avoir pu lui parler une dernière fois, sans lui avoir dit au moins au revoir.
Alors encouragée par Sybelle, la Manderly parvint enfin à se décider. Elle finit de distribuer les dernières couvertures qu’elles avaient rassemblé, puis courut jusqu’au bureau de son grand-père pour l’informer du périple qu’elle comptait faire. Il était évident que Wyman aurait préféré que sa petite-fille reste à Blancport, mais il avait bien conscience qu’il ne parviendrait pas à la convaincre d’y renoncer, alors il lui fit simplement promettre de ne rien faire de dangereux et de revenir au plus vite. Une heure après Wynafryd s’envolait sur Vraël en direction de La Sentinelle. Elle s’était habillée chaudement, avec des braies épaisses plutôt qu’une robe et Vraël était équipé d’un semblant de selle fabriquée avec le concours du mestre Theomore ces dernières semaines. Cela faisait plus d’une lune à présent que la nordienne avait volé pour la première fois avec son dragon. Elle avait reproduit l’expérience quotidiennement, bien que pour des durées très variables, enfin d’y habituer Vraël autant qu’elle. Le voyage fut rapide, bien que extrêmement froid et elle aperçut la Sentinelle à l’heure où le soleil se rapprochait dangereusement des monts enneigés à l’ouest. Quelques battements d’ailes plus tard, Wynafryd arrivait en plein milieu de la cour des Holt, devant une majorité de garde à l’air ébahit. Nul doute qu’ils avaient déjà vu Vraël les survoler par le passé et connaissait son existence, mais ils ne l’avaient jamais vu d’aussi prêt et ne s’était probablement pas attendu à trouver la petite-fille de Wyman Manderly sur son dos. Elle glissa du dos du dragon pour retrouver la terre ferme et glissa un mot dans l’oreille de Vraël pour l’inciter à s’envoler un peu plus loin, afin de retrouver un peu de calme et de ne pas laisser la nervosité des soldats le gagner. Enfin on osa s’approcher d’elle. “Lady Wynafryd Manderly.” se présenta-t-elle “Je souhaiterais m’entretenir avec votre seigneur. Mon grand-père m’envoie.” Ca n’était qu’une moitié de vérité. Qu’une partie de l’explication qui la menait ici. Mais il lui faudrait l’exécuter d’abord. Puis son regard fut attiré par un petit groupe d’hommes qui s’approchait rapidement, la voix qui les menait lui était familière. Wynafryd ne put s’empêcher de soupirer de soulagement de trouver Torrhen encore là, en bonne santé. Elle pivota en sa direction et lui offrit un sourire bien plus chaleureux que ce que la diplomatie n’exigeait d’elle. “Messire Torrhen, je suis heureuse de vous revoir. J’expliquais justement à votre camarade que mon grand-père m’envoie afin de rencontrer votre père. C’est au sujet du corbeau que vous avez du recevoir de Lord Stark également.”
(c) DΛNDELION
- Hors Jeu:
- Et voilà ! 10'000 excuses pour le retard
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An 302 Lune 8 semaine 3 - La Sentinelle
Wynafryd Manderlyt & Torrhen Holt
Il fallu attendre que la forme se rapproche un peu plus pour que le garde puisse articuler le mot « dragon ». Et encore quelques dizaines de mètres pour que Torrhen en distingue parfaitement la forme et la couleur et même là, il avait encore du mal à y croire. Beaucoup trop de mal mais il s'agissait bien d'un reptile volant. Cela ne se pouvait pas ! Le jeune homme descendit rapidement les marches de la tour pour se diriger vers la cours du château où il venait d'entendre un bruit et des cris où se mêlaient à la fois surprise et une pointe de terreur. Il imaginait bien que pour n'importe quelle personne normalement constituée, voir un dragon se poser au milieu de la Sentinelle, n'était pas quelque chose de commun. Que du contraire ! Ce fut seulement lorsqu'il déboula dans la cours qu'il remarqua que les gardes l'avaient suivis, abandonnant par la même leur poste.
- Oulah le bestiaud, s'en est-y vraiment un ? J'ai pas la berlue ?
- Vu la joie et la bonne humeur cordiale qui règne entre mon père et mon frère, je pense qu'il serait plus sage qu'ils n'apprennent pas que vous avez abandonné votre poste en plein tour de garde. Ne pensez vous pas?
Un rappel à l'ordre préférable. D'une part, par les temps qui couraient, même si les sauvageons ne semblaient pas avoir progressé autant au sud, il fallait rester vigilant. Puis, il ne voulait pas non plus qu'ils lui collent au basque pour voir la bête de plus près, pendant qu'il s'entretenait avec la passagère du dragon qui ne pouvait être que Lady Wynafryd Manderly. Qui d'autre à sa connaissance possédait une raison de venir à la Sentinelle et possédait un dragon ? Personne d'autres. En parlant du reptile, il venait d'ailleurs de s'envoler. D'ailleurs, en approchant, il reconnu sa silhouette. Arrivé à sa hauteur, elle le gratifia d'un sourire des plus chaleureux et réconfortant. Le même sentiment l'envahit qu'après une sortie dans la froideur du soir et qu'il se réchauffait dvevant l'âtre d'une cheminée.
- Tout l'honneur est pour moi, malgré votre arrivée peu conventionnelle. Ce corbeau nous concerne tous. Je vais vous mener à mon père. Je pense que ma seule présence sera une escorte suffisante. La garde peut reprendre son poste. Si vous voulez bien me suivre ?
Au début, il avait faillit la tutoyer mais ce ne fut que l'espace d'un instant, se rappelant qu'il se trouvait en public, sur le devant de la scène. Il l'invita à le suivre d'un geste de la main à le suivre et la conduisit dans le hall d'entrée. A cette heure, son père devait être dans ses appartement. Par chance, l'intendant venait de pointer le bout de son nez, sans doute attiré par le récent vacarme qu'avait provoqué l'arrivée de la Sirène.
- Lady Wynafryd de la maison Manderly vient de se poser dans notre humble demeure. Elle ici pour rencontrer Lord mon père, à la demande du Seigneur de Blancport. Je vais la conduire dans notre Grande Salle. Veillez à ce que lui soit préparé de quoi boire et se sustenter, en attendant l'arrivé de mon père.
Le jeune homme reprit sa marche, non sans avoir dégainé un sourire chaleureux à la dame de Blancport. Il l'emmena dans la Grande Salle, qui n'était pas si grande que cela finalement, à l'échelle du château. Elle ne faisaient pas dans le faste. Elle était quelque peu austère et décorée d'une simple fresque retraçant l'histoire de la famille Holt. Le natif de la Sentinelle invita la jeune femme à prendre place à la table d'honneur, puis prit la parole, loin des oreilles indiscrètes, sur un ton des plus naturels afin d’étancher sa curiosité.
- Je suis vraiment heureux de te voir ici. Quelle surprise ! Tu aurais au moins pu me prévenir petite cachottière. Les temps sont durs. Noires ailes, noires nouvelles ! Je préfère celles de Vraël. La mission que t'as confié ton grand-père est la seule réelle raison de ta venue à la Sentinelle ?
- Oulah le bestiaud, s'en est-y vraiment un ? J'ai pas la berlue ?
- Vu la joie et la bonne humeur cordiale qui règne entre mon père et mon frère, je pense qu'il serait plus sage qu'ils n'apprennent pas que vous avez abandonné votre poste en plein tour de garde. Ne pensez vous pas?
Un rappel à l'ordre préférable. D'une part, par les temps qui couraient, même si les sauvageons ne semblaient pas avoir progressé autant au sud, il fallait rester vigilant. Puis, il ne voulait pas non plus qu'ils lui collent au basque pour voir la bête de plus près, pendant qu'il s'entretenait avec la passagère du dragon qui ne pouvait être que Lady Wynafryd Manderly. Qui d'autre à sa connaissance possédait une raison de venir à la Sentinelle et possédait un dragon ? Personne d'autres. En parlant du reptile, il venait d'ailleurs de s'envoler. D'ailleurs, en approchant, il reconnu sa silhouette. Arrivé à sa hauteur, elle le gratifia d'un sourire des plus chaleureux et réconfortant. Le même sentiment l'envahit qu'après une sortie dans la froideur du soir et qu'il se réchauffait dvevant l'âtre d'une cheminée.
- Tout l'honneur est pour moi, malgré votre arrivée peu conventionnelle. Ce corbeau nous concerne tous. Je vais vous mener à mon père. Je pense que ma seule présence sera une escorte suffisante. La garde peut reprendre son poste. Si vous voulez bien me suivre ?
Au début, il avait faillit la tutoyer mais ce ne fut que l'espace d'un instant, se rappelant qu'il se trouvait en public, sur le devant de la scène. Il l'invita à le suivre d'un geste de la main à le suivre et la conduisit dans le hall d'entrée. A cette heure, son père devait être dans ses appartement. Par chance, l'intendant venait de pointer le bout de son nez, sans doute attiré par le récent vacarme qu'avait provoqué l'arrivée de la Sirène.
- Lady Wynafryd de la maison Manderly vient de se poser dans notre humble demeure. Elle ici pour rencontrer Lord mon père, à la demande du Seigneur de Blancport. Je vais la conduire dans notre Grande Salle. Veillez à ce que lui soit préparé de quoi boire et se sustenter, en attendant l'arrivé de mon père.
Le jeune homme reprit sa marche, non sans avoir dégainé un sourire chaleureux à la dame de Blancport. Il l'emmena dans la Grande Salle, qui n'était pas si grande que cela finalement, à l'échelle du château. Elle ne faisaient pas dans le faste. Elle était quelque peu austère et décorée d'une simple fresque retraçant l'histoire de la famille Holt. Le natif de la Sentinelle invita la jeune femme à prendre place à la table d'honneur, puis prit la parole, loin des oreilles indiscrètes, sur un ton des plus naturels afin d’étancher sa curiosité.
- Je suis vraiment heureux de te voir ici. Quelle surprise ! Tu aurais au moins pu me prévenir petite cachottière. Les temps sont durs. Noires ailes, noires nouvelles ! Je préfère celles de Vraël. La mission que t'as confié ton grand-père est la seule réelle raison de ta venue à la Sentinelle ?
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avec @Torrhen Holt
« La Sentinelle | 302, lune 8, semaine 3 »
La vision de Torrhen avait soulagé le coeur de Wynafryd bien plus que celle-ci ne l’aurait cru. Elle avait songé à lui ces dernières semaines bien évidemment, mais c’était en le voyant là, se diriger vers elle avec le même sourire sur ses lèvres qu’elle le réalisait. Et pourtant l’angoisse de le voir s’éloigner avec le ban n’était pas bien loin et menaçait déjà de lui faire perdre ce fameux sourire. Les choses du coeur étaient déjà bien compliquées en tant normal, alors elle se serait bien passé de la menace des sauvageons qui venaient compliquer la chose. Et pourtant sans cela, est-ce qu’elle n’aurait pas encore attendu plusieurs semaines avant d’oser entreprendre le voyage ? Seuls les Sept avaient cette réponse. “Je vous suis.” dit-elle, son sourire heureux toujours accroché sur ses lèvres, hochant doucement la tête pour signifier son accord, alors qu’elle s’avançait déjà pour suivre ses directions. A peine eurent-ils faits quelques pas dans l’entrée de La Sentinelle que l’intendant venait déjà à leur rencontre. Wynafryd du pincer ses lèvres pour retenir un rire alors que Torrhen expliquait qu’elle venait de se “poser”. L’explication devant sembler étrange pour cette homme qui n’avait pas vu comment elle était arrivée. “Je vous remercie.” ajouta-t-elle poliment à l’adresse de ce dernier, suite aux ordres de Torrhen. Puis elle reprit sa marche dynamique dans les traces du Holt jusqu’à cette fameuse Grande Salle. Elle l’avait vue à quelques occasions, mais la dernière fois remontait à plus d’une année au moins. On était loin de la grande salle à la décoration et aux dimensions théâtrales de Châteauneuf dans lequel Wyman tenait ses audiences, mais elle était parfaitement adaptée à sa fonctionnalité et c’était ce qu’on attendait des choses dans le Nord.
Elle prit place à la table comme Torrhen l’y invitait et à peine fut-elle assise qu’il lui parla directement. Son ton était assez discret pour cacher sa familiarité mais Wynafryd sentit son coeur battre un peu plus vite, et la chaleur de son sang revenir dans l’intégralité de son corps. Elle tenta de contrôler ses lèvres qui ne demandaient qu’à dévoiler un peu plus ses dents encore, amusée par la proximité et les réflexions du Holt malgré la gravité du contexte. Elle était heureuse de renouer avec lui et son talent pour lui faire oublier tout ce qui teignait sa vie en noir. “Je vole plus vite que n’importe quel corbeau. Je suis désolée de te prendre par surprise, mais j’ai eu peur que le temps commence à nous manquer.” avoua-t-elle en plongeant son regard de glace dans le sien. Une ombre était tout de même apparue, alors qu’elle songeait au départ. “Je dois réellement voir ton père, mon grand-père a pris contact avec toutes les familles environnantes, vassales ou non.” confirma-t-elle. “Mais ça ne sera pas bien long, et j’aimerais pouvoir te parler en privé ensuite, si un tel lieu existe à la Sentinelle…” chuchota-t-elle alors, se rapprochant du Holt l’espace de quelques secondes à peine, empêchant à la personne qui venait de pénétrer dans la Grande Salle de remarquer quoi que ce soit.
Elle prit place à la table comme Torrhen l’y invitait et à peine fut-elle assise qu’il lui parla directement. Son ton était assez discret pour cacher sa familiarité mais Wynafryd sentit son coeur battre un peu plus vite, et la chaleur de son sang revenir dans l’intégralité de son corps. Elle tenta de contrôler ses lèvres qui ne demandaient qu’à dévoiler un peu plus ses dents encore, amusée par la proximité et les réflexions du Holt malgré la gravité du contexte. Elle était heureuse de renouer avec lui et son talent pour lui faire oublier tout ce qui teignait sa vie en noir. “Je vole plus vite que n’importe quel corbeau. Je suis désolée de te prendre par surprise, mais j’ai eu peur que le temps commence à nous manquer.” avoua-t-elle en plongeant son regard de glace dans le sien. Une ombre était tout de même apparue, alors qu’elle songeait au départ. “Je dois réellement voir ton père, mon grand-père a pris contact avec toutes les familles environnantes, vassales ou non.” confirma-t-elle. “Mais ça ne sera pas bien long, et j’aimerais pouvoir te parler en privé ensuite, si un tel lieu existe à la Sentinelle…” chuchota-t-elle alors, se rapprochant du Holt l’espace de quelques secondes à peine, empêchant à la personne qui venait de pénétrer dans la Grande Salle de remarquer quoi que ce soit.
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An 302 Lune 8 semaine 3 - La Sentinelle
Wynafryd Manderlyt & Torrhen Holt
Son sourire et son regard possédaient toujours le don de le faire chavirer et ce, malgré le temps de séparation qui s'étaient opérés. Le Holt hocha de la tête en signe d'affirmation positive. Le temps allait on ne peut plus leur manquer. Sur le pied de guerre, la levée de la Sentinelle et ses alentours allait prendre la direction de Winterfell pour aller se battre contre la menace que représentait les sauvageons. La Sirène indiqua que sa visite était bien diplomatique. Cependant, elle souhaitait tout de même pouvoir s'entretenir avec lui en privée.
- Je pense que mon père ne devrait pas tarder à arriver pour rompre le pain en ta compagnie et t'écouter. Si tu veux t'entretenir avec moi, nous pouvons nous retrouver dans le petit salon ou dans ma chambrée, relativement très modeste, bien plus que cette pièce. Dans tous les cas, je t'attendrai dans le hall.
Le jeune guerrier du nord, posa une main tendre sur l'épaule de la dame. Un contact de seulement quelques secondes mais suffisamment démonstratif de l'affection qu'il lui témoignait toujours malgré la distance et les semaines écoulées. Il retira ensuite sa main et la gratifia d'un compliment.
- Et malgré le vol et l’atterrissage à travers l'hiver du Nord, tu demeures aussi belle que dans mes souvenirs, peut-être même plus.
Un sourire franc accompagna ses paroles. Les portes de la salle s'ouvrirent dévoilant le seigneur des lieux suivit de l'intendant et de deux gardes. Lord Walton Holt, la barbe bourrue et les cheveux soigneusement peigné s'avança jusqu'à la table où une servante venait de déposer le pain.
- Lady Manderly, bienvenue à la Sentinelle. Cela fait des années que nous n'avons plus reçu le bonheur de vous recevoir en ce lieux. J'espère que mon gredin de fils a réussit à se tenir en votre présence. Il a parfois la langue bien pendue.
Arrivant à hauteur de son fils, légèrement plus petite que ce dernier, le Seigneur des lieux lui donna une vive tape dans le dos puis s'installa en face de la jeune invitée du jour.
- Rompons le pain et le sel ensemble, que vous puissiez vous sentir ici comme chez nous, sous notre protection.
Le père de Torrhen joignit l'acte à la parole et rompit donc le pain et le sel. L'échange diplomatique allait pouvoir commencer. Les gardes s'étaient poster près des deux portes d'accès et le fils commença à prendre la direction de la plus grande de celles-ci pour s'éclipser.
- Reste Torrhen. Il serait bon que tu prennes quelques leçons de diplomatie. Tu as voyagé en compagnie de cette dame non ? Alors reste en notre compagnie et pose tes fesses sur ce banc. Tu n'as pas été très bavard à ce sujet d'ailleurs. J'en apprendrais peut-être plus sur ce voyage. Quand on vieillit, on aime encore écouter des histoires au coin du feu.
L'amant de Wynafryd ne s'était pas attendu à être invité à rester. Néanmoins, cela lui semblait cohérent. Il l'avait envoyé au mariage de Sansa Stark pour se mêler à la jeune noblesse nordienne et tisser des liens durables. Le résultat avait été moyen et le lien le plus ferme qu'il avait forgé n'était sûrement pas celui auquel son paternel se serait attendu, ni celui qu'il aurait approuvé.
- Restaurez vous ! Un sacré cran de voyager par ce temps. Mes gardes m'ont parlés de votre arrivée spectaculaire. J'y ai moi même assister par la fenêtre de ma chambre. Impressionnant ! Quelle est donc la raison de votre présence ici ? Pourquoi votre honorable grand-père vous envoie ?
Le Seigneur des lieux parla d'un ton franc et direct comme à son habitude. Il se doutait que son interlocutrice n'était pas venue ici pour goûter la qualité du pain ou celui du ragoût. Sa curiosité était piquée au vif. Il devait y avoir un rapport avec les sauvageons, très probablement. Quant au Holt, il se trouvait un peu mal à l'aise dans cette situation. Il évitait de croiser le regard de la dame, de peur de se trahir. Il préféra réfléchir au départ imminent et aux combats à venir.
- Je pense que mon père ne devrait pas tarder à arriver pour rompre le pain en ta compagnie et t'écouter. Si tu veux t'entretenir avec moi, nous pouvons nous retrouver dans le petit salon ou dans ma chambrée, relativement très modeste, bien plus que cette pièce. Dans tous les cas, je t'attendrai dans le hall.
Le jeune guerrier du nord, posa une main tendre sur l'épaule de la dame. Un contact de seulement quelques secondes mais suffisamment démonstratif de l'affection qu'il lui témoignait toujours malgré la distance et les semaines écoulées. Il retira ensuite sa main et la gratifia d'un compliment.
- Et malgré le vol et l’atterrissage à travers l'hiver du Nord, tu demeures aussi belle que dans mes souvenirs, peut-être même plus.
Un sourire franc accompagna ses paroles. Les portes de la salle s'ouvrirent dévoilant le seigneur des lieux suivit de l'intendant et de deux gardes. Lord Walton Holt, la barbe bourrue et les cheveux soigneusement peigné s'avança jusqu'à la table où une servante venait de déposer le pain.
- Lady Manderly, bienvenue à la Sentinelle. Cela fait des années que nous n'avons plus reçu le bonheur de vous recevoir en ce lieux. J'espère que mon gredin de fils a réussit à se tenir en votre présence. Il a parfois la langue bien pendue.
Arrivant à hauteur de son fils, légèrement plus petite que ce dernier, le Seigneur des lieux lui donna une vive tape dans le dos puis s'installa en face de la jeune invitée du jour.
- Rompons le pain et le sel ensemble, que vous puissiez vous sentir ici comme chez nous, sous notre protection.
Le père de Torrhen joignit l'acte à la parole et rompit donc le pain et le sel. L'échange diplomatique allait pouvoir commencer. Les gardes s'étaient poster près des deux portes d'accès et le fils commença à prendre la direction de la plus grande de celles-ci pour s'éclipser.
- Reste Torrhen. Il serait bon que tu prennes quelques leçons de diplomatie. Tu as voyagé en compagnie de cette dame non ? Alors reste en notre compagnie et pose tes fesses sur ce banc. Tu n'as pas été très bavard à ce sujet d'ailleurs. J'en apprendrais peut-être plus sur ce voyage. Quand on vieillit, on aime encore écouter des histoires au coin du feu.
L'amant de Wynafryd ne s'était pas attendu à être invité à rester. Néanmoins, cela lui semblait cohérent. Il l'avait envoyé au mariage de Sansa Stark pour se mêler à la jeune noblesse nordienne et tisser des liens durables. Le résultat avait été moyen et le lien le plus ferme qu'il avait forgé n'était sûrement pas celui auquel son paternel se serait attendu, ni celui qu'il aurait approuvé.
- Restaurez vous ! Un sacré cran de voyager par ce temps. Mes gardes m'ont parlés de votre arrivée spectaculaire. J'y ai moi même assister par la fenêtre de ma chambre. Impressionnant ! Quelle est donc la raison de votre présence ici ? Pourquoi votre honorable grand-père vous envoie ?
Le Seigneur des lieux parla d'un ton franc et direct comme à son habitude. Il se doutait que son interlocutrice n'était pas venue ici pour goûter la qualité du pain ou celui du ragoût. Sa curiosité était piquée au vif. Il devait y avoir un rapport avec les sauvageons, très probablement. Quant au Holt, il se trouvait un peu mal à l'aise dans cette situation. Il évitait de croiser le regard de la dame, de peur de se trahir. Il préféra réfléchir au départ imminent et aux combats à venir.
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An unexpected visit
avec @Torrhen Holt
« La Sentinelle | 302, lune 8, semaine 3 »
Ses doigts remontèrent brièvement pour effleurer la main qui s’était posée sur son épaule. Soudainement elle comprenait un peu plus le désarroi de sa mère de voir Wylis partir avec la crainte de ne le voir jamais revenir. Elle était partagée entre le plaisir de le revoir et la crainte de le savoir sur le départ, sans vraiment savoir ce qui l’attendait là-bas. Lui et tous ces gens qu’elle considérait comme ses amis. Les prochaines semaines, isolée à Blancport, à attendre chaque nouveaux corbeaux avec impatience, allaient être cruelles à vivre. Mais avait-elle le droit de se plaindre quand elle était celle qui pouvait rester au chaud et en sécurité dans son château ? “Je te retrouverais.” dit-elle simplement à voix basse avant de retrouver une position détachée de Torrhen. Le remarque de ce dernier sur son apparence lui tira un petit rire amusé, alors que son visage se baissait pour examiner ses cuisses dont la vision était devenue soudainement plus intéressante que le regard du Holt qu’elle ne pouvait soutenir sans se trahir. “Beau parleur !” répliqua-t-elle simplement. Elle n’avait pas vraiment eu l’occasion de voir à quoi elle ressemblait après un tel voyage, mais elle savait ses joues, le bout de son nez et la pointe de ses oreilles rougies par le froid. Elle avait eu beau nouer son épaisse crinière noire dans une tresse, elle sentait plusieurs mèches lui chatouiller la nuque, preuve que plusieurs brins s’étaient rebellés.
Leur échange s’arrêta néanmoins là, alors que Lord Walton pénétrait dans la pièce. Wynafryd s’était redressée de son assise, respectueusement. “Lord Walton. Ne vous en faites pas, je n’ai rien à reprocher votre fils. Et quand bien même cela serait le cas, j’ai une dette à son égard qui m’empêcherait de vous l’avouer.” répondit-elle avec un sourire aimable. Elle lui devait la vie, elle n’était pas prête de l’oublier non. La Manderly se rassit alors que le seigneur de la Sentinelle prenait place face à elle, l’invitant à rompre le pain et le sel avec lui. Elle s’exécuta aussitôt. “Je vous remercie pour votre accueil.” Son regard fut à nouveau interpellé par Torrhen alors qu’il s’apprêtait à les quitter, mais Walton semblait en avoir décidé autrement. La familiarité dont il faisait preuve vis à vis de lui en présence d’invités gêna un peu la Sirène de Blancport qui concentra alors toute son attention sur le pain rompu entre ses mains. Elle était cependant obligée d’entendre ce qu’il disait même si elle faisait mine de rien. Elle serra momentanément les mâchoires pour s’éviter de perdre pied et de commencer à trop rougir. Il y avait des détails qu’elle souhaitait ne jamais voir atteindre les oreilles du seigneur, même vieux au coin du feu. “Votre fils a été assez aimable pour accepter de m’escorter pour un détour dans le Conflans, puis pour le chemin retour jusqu’à Blancport. Je me doute qu’il a dû vous le raconter, mais je lui dois la vie.” A lui et au capitaine qui s’était sacrifié, elle ne l’oubliait pas. Elle avait d’ailleurs tenu parole à ce qu’elle avait promis à Torrhen et avait envoyé une compensation financière à la famille de celui-ci.
Mais le temps des politesses était arrivé à son terme et rapidement, le sujet qui avait mené Wynafryd jusque là fut évoqué. La Sirène retrouva aussitôt son sérieux diplomatique, bien que ponctué de sourire poli de temps à autre et tout particulièrement lorsque son arrivée remarquable fut évoquée. “Torrhen m’a confirmé que vous aviez vous aussi reçu le corbeau de Robb Stark.” Qu’il était étrange de prononcer son nom si formellement. “Les hommes Manderly et ceux de nos vassaux seront bientôt prêts à partir. Bien que vous répondiez directement à Winterfell, nous voulions simplement savoir si tous les préparatifs se déroulaient sans accrocs pour vous ? Si vous aviez assez de ravitaillements ? D’armes ? Et si ça n’était pas la cas, sachez que Blancport serait plus que ravi de vous aider. Mon grand-père a également évoqué la possibilité pour vous de faire la route ensemble.” Elle conclut avec un discret sourire. A priori les sauvageons ne s’étaient pas encore aventurés aussi bas, mais plus la troupe serait large, moins ils auraient de chance de se faire attaquer. D’autant plus qu’il serait plus facile pour les hommes de protéger leurs campements au fur et à mesure de leur progression, s’ils étaient plus nombreux. Leurs ressources pourraient également être mises en commun et si les Holt souffraient d’un manque, un voyage ensemble masquerait cela poliment.
Leur échange s’arrêta néanmoins là, alors que Lord Walton pénétrait dans la pièce. Wynafryd s’était redressée de son assise, respectueusement. “Lord Walton. Ne vous en faites pas, je n’ai rien à reprocher votre fils. Et quand bien même cela serait le cas, j’ai une dette à son égard qui m’empêcherait de vous l’avouer.” répondit-elle avec un sourire aimable. Elle lui devait la vie, elle n’était pas prête de l’oublier non. La Manderly se rassit alors que le seigneur de la Sentinelle prenait place face à elle, l’invitant à rompre le pain et le sel avec lui. Elle s’exécuta aussitôt. “Je vous remercie pour votre accueil.” Son regard fut à nouveau interpellé par Torrhen alors qu’il s’apprêtait à les quitter, mais Walton semblait en avoir décidé autrement. La familiarité dont il faisait preuve vis à vis de lui en présence d’invités gêna un peu la Sirène de Blancport qui concentra alors toute son attention sur le pain rompu entre ses mains. Elle était cependant obligée d’entendre ce qu’il disait même si elle faisait mine de rien. Elle serra momentanément les mâchoires pour s’éviter de perdre pied et de commencer à trop rougir. Il y avait des détails qu’elle souhaitait ne jamais voir atteindre les oreilles du seigneur, même vieux au coin du feu. “Votre fils a été assez aimable pour accepter de m’escorter pour un détour dans le Conflans, puis pour le chemin retour jusqu’à Blancport. Je me doute qu’il a dû vous le raconter, mais je lui dois la vie.” A lui et au capitaine qui s’était sacrifié, elle ne l’oubliait pas. Elle avait d’ailleurs tenu parole à ce qu’elle avait promis à Torrhen et avait envoyé une compensation financière à la famille de celui-ci.
Mais le temps des politesses était arrivé à son terme et rapidement, le sujet qui avait mené Wynafryd jusque là fut évoqué. La Sirène retrouva aussitôt son sérieux diplomatique, bien que ponctué de sourire poli de temps à autre et tout particulièrement lorsque son arrivée remarquable fut évoquée. “Torrhen m’a confirmé que vous aviez vous aussi reçu le corbeau de Robb Stark.” Qu’il était étrange de prononcer son nom si formellement. “Les hommes Manderly et ceux de nos vassaux seront bientôt prêts à partir. Bien que vous répondiez directement à Winterfell, nous voulions simplement savoir si tous les préparatifs se déroulaient sans accrocs pour vous ? Si vous aviez assez de ravitaillements ? D’armes ? Et si ça n’était pas la cas, sachez que Blancport serait plus que ravi de vous aider. Mon grand-père a également évoqué la possibilité pour vous de faire la route ensemble.” Elle conclut avec un discret sourire. A priori les sauvageons ne s’étaient pas encore aventurés aussi bas, mais plus la troupe serait large, moins ils auraient de chance de se faire attaquer. D’autant plus qu’il serait plus facile pour les hommes de protéger leurs campements au fur et à mesure de leur progression, s’ils étaient plus nombreux. Leurs ressources pourraient également être mises en commun et si les Holt souffraient d’un manque, un voyage ensemble masquerait cela poliment.
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An 302 Lune 8 semaine 3 - La Sentinelle
Wynafryd Manderlyt & Torrhen Holt
Si l'ambiance avait été plus posée, tendre et emplie de taquinerie lorsqu'ils étaient seuls dans la pièce, la présence du Seigneur de la maison Holt apportait une touche beaucoup plus officielle. Néanmoins, Lord Walton, était un homme plutôt bon vivant, qui ne s’embarrassait pas toujours de l'étiquette la plus stricte. Ce qui ne l'empêchait pas, de se révéler être un dirigeant compétent. Par moment, Torrhen avait l'impression que son père essayait de rattraper le temps perdu avec lui. Comme s'il sentait l'âge peser sur ses épaules. La Sirène remercia l'hôte pour son accueil et narra très brièvement l'escorte que son amant lui avait apporté ainsi le fait que ce dernier lui avait sauvé la vie.
- Je vois que mon fils a été très succin dans son récit, omettant qu'il avait sauvé la vie de la petite-fille de nos voisins. L'humilité te gagnerai t-elle avec l'âge fils ? Cela mérite que je lève ma chope à l'amitié qui lie nos maisons et aussi à la chance de la jeunesse !
Joignant l'acte à la parole, Lord Walton but une grande lampée de sa chope.S on fils fit de même avec bien plus de modération. Son regard croisant par instants celui de la jeune femme, tentant au mieux de dissimuler la complicité qui les unissait. Wynafryd exposa ensuite les raisons de sa venue. De ce que Torrhen comprit, il s'agissait d'une main tendue, d'une façon plus prudente de voyager et d'une certaine aide apportée pour la logistique. Le Seigneur des lieux essuya la mousse dans sa moustache, et prit quelques instants pour réfléchir avant de se prononcer.
- Votre grand-père me semble toujours être un homme sage. Nous avions prévu de partir demain. Me demandez vous de retarder notre départ ? Nous ne serions pas de trop pour voyager mais cela nous ralentirai probablement. Néanmoins, nous ne serions pas contre quelques réserves de vivres en plus. Ne serait-ce que pour renforcer la solidarité entre nos gens. Nous ferons front ensemble. Il s'avère donc nécessaire de connaître les hommes avec qui nous combattrons, et pour certains, périront.
Après avoir marqué une courte pause et but une nouvelle gorgée de sa bière, le Seigneur de la Sentinelle reprit la parole.
- Pour ce faire, nous devrions définir un point de rencontre entre nos deux groupes. Lord Manderly a t-il déjà défini ce genre de formalités ? Quant à moi, je devrai faire en sorte de prévenir tous mes gens.
Torrhen tenait toujours sa chopine entre ses mains, la faisant tourner légèrement ce qui faisait bouger le liquide tranquillement. Il était plus simple de regarder sa bière que Wynafryd. Son avis ne comptait pas vraiment dans la conversation actuelle. Néanmoins, il jugea le bon moment, de remettre une vieille demande sur le tapis.
- En réalité, si je n'ai pas raconté toute l'histoire dans les moindre détails, c'était parce que j'étais toujours en période de réflexion. Lady Wynafryd m'a fait l'honneur d'une demande particulière. Ayant pût juger de mes qualités d'homme d'arme, elle avait formulé l'envie que je puisse devenir son épée protectrice. Elle m'avait laissé jusqu'à notre prochaine rencontre pour prendre une décision. Et le confort de la vie de sédentaire, a tendance, je l'admet, à émousser quelque peu mes prises de décisions. J'ignorai si cela cadrait avec le genre de relations diplomatiques que vous comptiez que je tisse père. Néanmoins, avec votre accord, ma décision m'est apparue très clairement récemment.
Le paternel ne dit rien dans un premier temps, observant son fils, puis Lady Manderly et ainsi de suite. Puis, sa voix se fit de nouveau entendre.
- Et tu quitterais de nouveau la demeure familiale ? Est ce vraiment votre désir Lady Manderly ?
- Je vois que mon fils a été très succin dans son récit, omettant qu'il avait sauvé la vie de la petite-fille de nos voisins. L'humilité te gagnerai t-elle avec l'âge fils ? Cela mérite que je lève ma chope à l'amitié qui lie nos maisons et aussi à la chance de la jeunesse !
Joignant l'acte à la parole, Lord Walton but une grande lampée de sa chope.S on fils fit de même avec bien plus de modération. Son regard croisant par instants celui de la jeune femme, tentant au mieux de dissimuler la complicité qui les unissait. Wynafryd exposa ensuite les raisons de sa venue. De ce que Torrhen comprit, il s'agissait d'une main tendue, d'une façon plus prudente de voyager et d'une certaine aide apportée pour la logistique. Le Seigneur des lieux essuya la mousse dans sa moustache, et prit quelques instants pour réfléchir avant de se prononcer.
- Votre grand-père me semble toujours être un homme sage. Nous avions prévu de partir demain. Me demandez vous de retarder notre départ ? Nous ne serions pas de trop pour voyager mais cela nous ralentirai probablement. Néanmoins, nous ne serions pas contre quelques réserves de vivres en plus. Ne serait-ce que pour renforcer la solidarité entre nos gens. Nous ferons front ensemble. Il s'avère donc nécessaire de connaître les hommes avec qui nous combattrons, et pour certains, périront.
Après avoir marqué une courte pause et but une nouvelle gorgée de sa bière, le Seigneur de la Sentinelle reprit la parole.
- Pour ce faire, nous devrions définir un point de rencontre entre nos deux groupes. Lord Manderly a t-il déjà défini ce genre de formalités ? Quant à moi, je devrai faire en sorte de prévenir tous mes gens.
Torrhen tenait toujours sa chopine entre ses mains, la faisant tourner légèrement ce qui faisait bouger le liquide tranquillement. Il était plus simple de regarder sa bière que Wynafryd. Son avis ne comptait pas vraiment dans la conversation actuelle. Néanmoins, il jugea le bon moment, de remettre une vieille demande sur le tapis.
- En réalité, si je n'ai pas raconté toute l'histoire dans les moindre détails, c'était parce que j'étais toujours en période de réflexion. Lady Wynafryd m'a fait l'honneur d'une demande particulière. Ayant pût juger de mes qualités d'homme d'arme, elle avait formulé l'envie que je puisse devenir son épée protectrice. Elle m'avait laissé jusqu'à notre prochaine rencontre pour prendre une décision. Et le confort de la vie de sédentaire, a tendance, je l'admet, à émousser quelque peu mes prises de décisions. J'ignorai si cela cadrait avec le genre de relations diplomatiques que vous comptiez que je tisse père. Néanmoins, avec votre accord, ma décision m'est apparue très clairement récemment.
Le paternel ne dit rien dans un premier temps, observant son fils, puis Lady Manderly et ainsi de suite. Puis, sa voix se fit de nouveau entendre.
- Et tu quitterais de nouveau la demeure familiale ? Est ce vraiment votre désir Lady Manderly ?
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