Le Deal du moment :
Code promo Nike : -25% dès 50€ ...
Voir le deal


Une escale à l'auberge [pv Denys]

Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
La pénitence, la rédemption ! Deux mots que cherchaient à atteindre la femme qui se tenait devant lui. Elle avait verser le sang mais maintenant passait sa vie à servir de la bière. Il y avait une sorte d'ironie dans tout cela et peut-être le Dieu Noyé y était-il pour quelque chose. Au moins, elle regrettait le déshonneur qui emplissait son être et cela bien malgré elle. Qui était celui derrière tout cela. Par moment, Denys se sentait incarner d'un sentiment de délivrer la justice. Il comptait déjà faire en sorte que Malvina puisse revenir sur les îles. Cependant une simple serveuse pouvait-elle mériter autant d'attention de sa part ? Ce n'était pas tout à fait certain. Si bien que c'est d'un naturel austère qu'il lui répondit.

«Qui est cet homme qui t'as forcé à agir ainsi ? Nulle ne peut éternellement vivre de ses péchés, je le crains. User d'une femme de la sorte est contraire à l'honneur et à l'Antique voie. Un jour cet homme paiera pour ces crimes. Espérons que la servante de cet auberge soit là pour admirer sa chute déshonorante. Te fait-il encore peur ? Crains tu de le revoir à nouveau ? Offre son nom à la mer et peut-être que le Dieu Noyé lavera ton honneur.» 

Avant qu'elle ne s'immerge dans l'eau, Denys ne pût que rire face à sa réplique à propos du vieil aubergiste. La petite avait du cran. Et encore bien plus de l'avoir suivi jusqu'ici. Il n'aurait pût avoir aucun honneur et tenter de la prendre ici. Seuls parmi les flots, personne ne l'aurait entendu crier. De plus, il était nettement plus fort qu'elle physiquement et n'aurait sans doute eu aucun mal à la maîtriser mais le Capitaine de la Phalange n'était pas ce genre d'homme et il aurait certainement de quoi faire avec les prochains raids des insulaires sur les contrées vertes. Il attendit calmement, les bras légèrement écarté est les jambe légèrement pliée afin de se laisser juste bercer un peu par le courant. Elle réapparu à la surface et ses propos ne l'étonnèrent guère. Le Dieu Noyé était souvent silencieux. Cela ne l'empêchait pas de croire en cette divinité avec ferveur.

«Certains prêtres disent que même le silence est une forme de message. Il faut simplement savoir l'interprété. Ha ha ha mais je ne suis pas un prêtre malheureusement, juste un foutu capitaine et un foutu guerrier.» 

Sans crier gare. Il s'immergea à nouveau dans le silence marin. Le Capitaine aurait voulu avoir une vision, qu'elle concerne les événements à venir, Euron Oeil-de-Choucas, Balon ou même le Greyjoy élevé dans les contrées vertes. Malheureusement le dieu restait muet. Le vent à la surface était calme. Le Dieu des Tornades était lui aussi muet et c'était mieux ainsi. Quand l'air vint à lui manquer, il remonta à la surface, gorgeant ses poumons de ses airs si vitales à tout être humain. Il s'essuya le visage et avala quelques gouttes d'eau de mer avant de reporter son attention sur Amalya.

«Je dispose rarement d'une aussi charmante compagnie pour mes baignades nocturnes. Elles sont habituellement plus solitaires. Te sens tu encore capable de rester dans l'eau ou préfères tu regagner le rivage ? N'aie pas honte de la fatigue ou du froid. Ce sont eux qui te permettent de rester en vie.» 

Le Timbal lui toucha l'épaule non pas pour bénéficier d'un contact physique mais pour s'assurer qu'elle n'était pas transie de froid. Nombreux étaient ceux qui pensaient posséder les capacités d'y résister mais qui se retrouvaient le lendemain malade comme des chiens. Le contact physique fut plus que bref. La jeune femme n'était pas devenue un glaçon mais sa peau n'était pas chaude pour autant.

«Nous n'allons pas tarder. Je n'aimerai pas qu'Haldon soit privé de son meilleur élément et que je n'aie plus d'animation distrayante quand je remettrai les pieds dans son bouge ! Vous aurez bientôt moins de travail, dans quelques lunes quand nous partirons avec Euron ha ha ha.» 

La mer et l'idée des pillages lui mettait le cœur en joie. Non pas que le pillage n'était pas quelque chose qu'il ne pratiquait plus depuis des lustres mais à cet échelle ... c'était comment dire ... palpitant ! Il sentait d'ici l'odeur du renouveau de l'Antique Voie. Il fallait être fou ou niais pour le nier !