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Une escale à l'auberge [pv Denys]
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299, lune 4, semaine 2
Amalya avait enfin réussi à calmer le bambin qui lui servait de fils et l’avait couché pouvant ainsi reprendre son service dans l’auberge. Son répit ne durerait qu’une heure ou deux avant qu’il se remette à brailler réclamant à manger de toute ses petites forces. Le patron de l’auberge ait à la bonne la noble, surtout pour ne pas avoir d’ennui, il lui avait aménagé ses horaires. Certes cela se voyait sur ce qu’elle gagnait en fin de moi mais elle s’en fichait. Du moment qu’elle pouvait vivre comme bon lui semblait sans avoir à se soucier de devoir repartir à Holt de Fer. La fer-née enfila rapidement un tablier pour ne pas tacher ses vêtements avec les hommes ivres qu’il pouvait y avoir en bas. En descendant elle croisa quelques catins qui se réveillaient en maugréant et la Wynch les secoua.
« Allez les filles, du nerf, le patron va pas apprécier si vous trainez. »
L’un me ferma la porte au nez râlant et une autre soupira avant de descendre rapidement pour trouver un nouveau client. Si Amalya ne dirigeait pas l’auberge son statut de noble rester respecter et lui permettait de veillait à certaines choses. La jeune femme aimerait bien seconder le patron, c’était une de ses ambitions. Mais pour le moment, elle ne faisait que servir et s’occuper bien souvent des passagers de marque pour ne pas les froisser car elle connaissait les règles de bienséance. Un point fort de l’auberge que le patron aimait particulièrement. La jeune femme descendit les dernières marches et se glissa derrière le comptoir pour attraper un torchon et plateau. Haldon, le patron de l’auberge, passa derrière moi à ce moment-là.
« Le p’tit dort ?
-Ouais, il a enfin décidé à s’endormir. Je peux t’être utile pendant une heure ou deux je pense.
-Parfait ! Occupe-toi du Timbal qui vient d’arr’ver, si Den’ y va, elle va nous l’insulter av’c sa langue de chienne en chaleur !
-Timbal ?! Ouais d’accord, je m’en occupe. »
Les Timbal étaient l’un des plus puissantes maisons des Iles de Fer. Il fallait mieux les avoir en ami quand ennemi. Si les Wynch était assez puissante sur l’île de Pyke, la maison d’Amalya faisait pale figure à côté d’eux. Mais il en fallait bien plus pour impressionner la fer-née. Elle se dirigea vers le groupe de fer-né que lui avait désigné son patron. D’un pas léger et assuré, elle se dirigea droit vers eux. Elle se planta devant Denys Timbal et ses acolytes.
« Que puis-je faire pour ses messieurs ? Je peux vous servir à boire, à manger et je peux aller vous chercher quelques putains si certains d’entre vous le désire. »
Elle fixa le groupe d’un œil pas du tout impressionné même si elle savait à qui elle avait à faire. Un hurlement sur sa droite lui fit détourner le regard. Encore deux idiots qui jouer à la danse du doigt et visiblement l’un d’eux avait perdu. En tout cas les jurons allaient de bon train venant rajouter, déjà aux bruits ambiants de l’auberge, un peu d’animation. Elle reporta donc son regard vers l’héritier des Timbal dans vraiment savoir de qui il s’agissait, laissant le pauvre gars d’à côté hurler des obscénités à tout va.
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Denys avait été répondre présent à Pyk, en signe d'allégeance à Euron Greyjoy. Le nouveau suzerain était un bon guerrier mais il n'avait aucun droit légitime sur ce titre. Il revenait à Theon Greyjoy, même s'il avait élevé en partie dans les contrées vertes. Le Choucas avait été exilé et n'avait pas sa place parmi ses semblables mais l'opportunité de pillage était plus forte et les possibilités de rétablir l'Antique Voie également. Chaque chose en son temps. Pour l'heure son Snekkar était mouillé dans un des port d'Harloi. Un simple détour avant de retourner à Vieux Wyk et de se pointer au siège de la Maison Timbal. Les hommes avaient bien mérités un peu de détente et puis son meilleur ami, Longmat avait tant envie de voir une de ses filles qu'il culbutait et qui résidait sur Harloi, qu'il avait accepté d'y faire escale. De plus, cela permettait à ses hommes de dépenser un peu la sueur de leur labeur. Un matelot riche, avait tendance à s'empâter tandis que celui qui dépensait beaucoup souhaitait se remplir les poches à nouveau. Une simple théorie qu'il mettait en application. Le Tymbal pénétra dans l'auberge avec une partie de son équipage et il prit tout de suite place à la table qu'il désirait. Il ne fallu pas longtemps pour qu'un brin de femme vienne lui demander ce qu'il désirait. Le capitaine de la phalange parla alors d'une voix forte pour que l'assistance l'entende.
«Ta meilleure bière pour mes hommes. Ils ont de quoi payer. Quelques filles pour eux également. Je me contenterai d'un pichet d'eau fraîche et du ragoût de poisson. Peut-être même une part de tourte à l'oignon si vous en avez encore.»
Il détourna le regard quelques secondes en direction du perdant de la danse du doigt. Ce gars venait de se faire raccourcir d'une phalange. L'alcool vous faisait souvent commettre des erreurs à ce genre de jeu. Voilà encore une des raisons pour lesquels Denys ne consommait jamais ce genre de breuvage qui amoindrissait les sens et la perception. Il reconcentra son attention sur la jeune femme qui se trouvait face à lui.
«T'es nouvelle toi ? Me semble pas t'avoir vu dans ce trou la dernière fois que j'y suis passé. Non, ça pour sûr je m'en souviendrai. Comment tu t'appelles femme ?»
Pendant qu'il lui parlait, il l'observait comme un boucher observait un morceau de viande. Un peu maigrelette mais pas trop mal foutue. Le tenancier possédait des filles moins intéressantes à regarder pour sûr. Continuant à entendre l'autre brailler, il jeta un bref regard à ses hommes avant de leur demander d'un air neutre.
«Foutez moi ce braillard dehors. Ses jacassements me sortent par les oreilles. S'il continue comme ça dans deux minutes nous nageront tous dans son sang.»
Pendant que deux de ses hommes empoignaient le perdant pour le jeter dehors comme un malpropre, le Timbal continua de fixer la fille d'un regard féroce. Longmât pendant ce temps là semblait avoir retrouver l'une de ses régulières. Une fille de leur âge, un peu potelée mais avec un visage attrayant. Il prenait déjà la direction des chambres en l'entraînant par la main pendant que certains membres d'équipages de la phalange le sifflait ou y allaient de leur commentaire salace et graveleux. Le Capitaine lui se contenta de faire part de son avis à la serveuse.
«T'étonnes pas si tu l'entends gueuler comme une chèvre, Longmat est du genre à voir un véritable tentacule de Kraken entre les jambes. »
«Ta meilleure bière pour mes hommes. Ils ont de quoi payer. Quelques filles pour eux également. Je me contenterai d'un pichet d'eau fraîche et du ragoût de poisson. Peut-être même une part de tourte à l'oignon si vous en avez encore.»
Il détourna le regard quelques secondes en direction du perdant de la danse du doigt. Ce gars venait de se faire raccourcir d'une phalange. L'alcool vous faisait souvent commettre des erreurs à ce genre de jeu. Voilà encore une des raisons pour lesquels Denys ne consommait jamais ce genre de breuvage qui amoindrissait les sens et la perception. Il reconcentra son attention sur la jeune femme qui se trouvait face à lui.
«T'es nouvelle toi ? Me semble pas t'avoir vu dans ce trou la dernière fois que j'y suis passé. Non, ça pour sûr je m'en souviendrai. Comment tu t'appelles femme ?»
Pendant qu'il lui parlait, il l'observait comme un boucher observait un morceau de viande. Un peu maigrelette mais pas trop mal foutue. Le tenancier possédait des filles moins intéressantes à regarder pour sûr. Continuant à entendre l'autre brailler, il jeta un bref regard à ses hommes avant de leur demander d'un air neutre.
«Foutez moi ce braillard dehors. Ses jacassements me sortent par les oreilles. S'il continue comme ça dans deux minutes nous nageront tous dans son sang.»
Pendant que deux de ses hommes empoignaient le perdant pour le jeter dehors comme un malpropre, le Timbal continua de fixer la fille d'un regard féroce. Longmât pendant ce temps là semblait avoir retrouver l'une de ses régulières. Une fille de leur âge, un peu potelée mais avec un visage attrayant. Il prenait déjà la direction des chambres en l'entraînant par la main pendant que certains membres d'équipages de la phalange le sifflait ou y allaient de leur commentaire salace et graveleux. Le Capitaine lui se contenta de faire part de son avis à la serveuse.
«T'étonnes pas si tu l'entends gueuler comme une chèvre, Longmat est du genre à voir un véritable tentacule de Kraken entre les jambes. »
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299, lune 4, semaine 2
Amalya nota dans sa tête la commande du Timbal. Bière, eau, putes, ragout de poisson et tourte d’oignon. Au début une commande comme celle-ci lui aurait paru impossible à retenir mais désormais cela se faisait toute seule. Elle commencerait par les filles, c’était plus rapide, plus facile et les hommes étaient souvent plus satisfait d’avoir des filles rapidement que de la bière ou autres. La fer-née vit une catin du nom de Gwen, elle claqua dans ses doigts pour l’appeler et elle délaissa son client qui commença à râler pour se rapprocher des nouveaux arrivants dans l’auberge. Les lois du marché était rude et les plus offrant était toujours les plus satisfait. Elle allait tourner les talons quand il lui parla sur un ton qu’il ne lui plut pas forcément. Elle serra les dents et tenta de lui sourire poliment. Elle claqua doucement la langue et répondit d’un ton calme.
« Amalya et si être ici depuis trois lunes est considéré comme être nouvelle alors oui, je suis nouvelle. Et le femme tu te le gardes ok. Je ne suis pas une catin alors tu gardes tes yeux à leur place. Merci. »
Elle tourna les talons aussitôt pour ne pas lui laisser le temps de répondre. Elle se glissa derrière le comptoir le regard sombre et commença à préparer le plateau où elle posa un pichet d’eau avant d’aller tirer la bière. Elle attrapa un ragout de poisson et une tourte à l’oignon qui sortait tout juste du four. Haldon la regarda d’un œil amusé.
« Non Haldon, aucun commentaire.
-J’ai rien dit ‘cor. Mais n’me vexe pas l’bonhomme veux-tu !
-Ouais ouais… »
Et elle repartit en direction de ses clients. Elle déposa les plats et les boissons. Il brailla qu’on fasse sortir le mec qui s’était fait coupé une phalange. Le gagnant du jeu était tout sourire et demanda une bière à la Wynch. Elle le regarda d’un air dépité.
« Ta note s’allonge dangereusement mon gars, j’espère que t’as de quoi payer ce que tu nous auras vidé comme baril de bière…je ne donne pas cher de ta peau sinon…»
Longmat entrainé déjà Gwen vers les chambres. C’était parfait s’il la trouvait à son gout. La remarque de Denys la fit ricaner. Tout le monde avait remarqué celui qui avait une réputation à ne plus défaire. Et chaque putain de l’auberge espérait un jour pouvoir vérifier si la légende était vraie. Gwen allait devenir la proie de jalouserie de la part des autres filles. Du moins Ama’ ne la jalouserait pas. Elle avait suffisamment donné ces deux dernières années sur ce sujet qu’elle n’avait absolument pas envie de recommencer.
« C’est pas mon problème qu’elle gueule. C’est son job. Elle baise, je sers. Alors il peut la faire gueuler avec son tentacule. En tout cas j’espère que sa réputation est fondé…sinon ça risque de jasé dès demain. »
Les rumeurs iraient vite. De toute façon, on entendrait bien assez vite. Cela embêterait cependant la fer-née car ça risquerait de réveiller son fils. Cela écourterait son service et elle priait pour que le gosse ait un sommeil lourd et que les cris de Gwen ne le réveille pas. Au pire elle enverrait une fille calmer le môme si Haldon avait toujours besoin d’elle.
« Vous avez besoin d’autre cho… »
L’homme lui ayant réclamé la bière venait de s’écrouler face contre terre. Elle appela des gros bras pour le trainer dehors pour qu’il décuve sans faire chier les autres clients.
« Nan mais ce n’est pas vrai…Comment il a pu gagner complètement bourré ? Ce jeu est stupide. »
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Denys éclata d'un rire franc suite aux propos d'Amalya. La petite avait des griffes et semblaient savoir s'en servir, du moins verbalement. Il en avait vu des chiens aboyer, montrer les crocs et partir en couinant au premier signe de danger. Au moins, elle avait l'air de penser ce qu'elle disait. Le Fer-né n'eut malheureusement pas le temps de lui répondre qu'elle lui tournait déjà le dos et s'éclipsait. Elle lui apporta finalement sa commande et se fit accoster par le vainqueur de la danse du doigt. Cela ne l'empêcha pas de venir lui causer de Longmat. Si seulement elle avait vu la bête de ses propres yeux, elle n'oserait jamais imaginer que sa réputation était usurpée. Pendant ce temps, le capitaine avait déjà commencé à prendre du ragoût avec son tranchoir. La bectance était loin d'être dégueulasse, plutôt délicieuse à vrai dire. Le cuisinier savait y faire. Il goûta également la tourte à l'oignon avant de l'entendre demander à ce qu'on tape un gars dehors. Quand elle revint lui parler, il reprit la parole d'un ton neutre donnant son avis sur toutes ses interventions, chose qu'il n'avait pas put faire précédemment.
«S'il se décide à repointer le bout de son nez avant l'aube, je lui demanderai te l'exhiber si tu veux. Tu pourras voir que sa légende est un véritable fait. Mes yeux se posent là où j'en ai envie et crois moi, vu les regards que certains gars posent sur toi en ce moment, les miens sont les plus intéressants. C'est un jeu d'adresse qui demande de la dextérité. Y jouer dans son état, ça c'est vraiment stupide. Un coup à ne plus jamais pouvoir soulever sa chope sa bonne main.»
Il balaya la salle du regard. Cela ne lui avait pas échappé, y en avait pas mal qui la regardait, vieux comme jeune. La mer ça vous exilait un homme et les besoins primaires refaisaient surfaces une fois le pied posé sur le plancher des vaches. Le marin sortit une bourse et déposa quelques pièces sur la table, un peu trop pour ce qu'il avait commandé. Cette monnaie, provenait de navire marchand pillé sur le retour aux îles. De la monnaie obtenu au Fer-Prix, cela allait sans dire. Les pièces tintèrent sur la table en tombant et il commenta le paiement de son ton toujours aussi austère.
«Devrais y avoir assez, le reste tu peux te le mettre dans dans les manches. J'aime bien me faire servir mais encore plus quand la serveuse à du répondant et une bonne dose de témérité.»
Le Fer-né prit une nouvelle bouchée de son ragoût et le savoura quelques instants avant de boire une bonne rasade d'eau fraîche. Elle lui avait demander plutôt s'il désirait quelque chose mais n'avait pas terminé sa phrase. Denys n'allait pas se priver de sauter sur l'occasion pour s'informer des dernières nouvelles sur l'île.
«Qu'est ce qu'il se raconte sur Harloi ? Le Bouquineur a toujours pas cassé sa pipe à ce que j'ai entendu. T'as pas envie de t’asseoir avec moi quelques instants ? A moins que s’asseoir ce soit aussi une tâche de catin ? Haldon te fera pas d'ennui, c'est pas son genre de se frotter à un capitaine à moins que tu sois sa nouvelle femme ? Là peut-être bien qu'il aura plus de cran. »
«S'il se décide à repointer le bout de son nez avant l'aube, je lui demanderai te l'exhiber si tu veux. Tu pourras voir que sa légende est un véritable fait. Mes yeux se posent là où j'en ai envie et crois moi, vu les regards que certains gars posent sur toi en ce moment, les miens sont les plus intéressants. C'est un jeu d'adresse qui demande de la dextérité. Y jouer dans son état, ça c'est vraiment stupide. Un coup à ne plus jamais pouvoir soulever sa chope sa bonne main.»
Il balaya la salle du regard. Cela ne lui avait pas échappé, y en avait pas mal qui la regardait, vieux comme jeune. La mer ça vous exilait un homme et les besoins primaires refaisaient surfaces une fois le pied posé sur le plancher des vaches. Le marin sortit une bourse et déposa quelques pièces sur la table, un peu trop pour ce qu'il avait commandé. Cette monnaie, provenait de navire marchand pillé sur le retour aux îles. De la monnaie obtenu au Fer-Prix, cela allait sans dire. Les pièces tintèrent sur la table en tombant et il commenta le paiement de son ton toujours aussi austère.
«Devrais y avoir assez, le reste tu peux te le mettre dans dans les manches. J'aime bien me faire servir mais encore plus quand la serveuse à du répondant et une bonne dose de témérité.»
Le Fer-né prit une nouvelle bouchée de son ragoût et le savoura quelques instants avant de boire une bonne rasade d'eau fraîche. Elle lui avait demander plutôt s'il désirait quelque chose mais n'avait pas terminé sa phrase. Denys n'allait pas se priver de sauter sur l'occasion pour s'informer des dernières nouvelles sur l'île.
«Qu'est ce qu'il se raconte sur Harloi ? Le Bouquineur a toujours pas cassé sa pipe à ce que j'ai entendu. T'as pas envie de t’asseoir avec moi quelques instants ? A moins que s’asseoir ce soit aussi une tâche de catin ? Haldon te fera pas d'ennui, c'est pas son genre de se frotter à un capitaine à moins que tu sois sa nouvelle femme ? Là peut-être bien qu'il aura plus de cran. »
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299, lune 4, semaine 2
Ama’ eu une mimique de dégout. Elle avait eu sa dose de penis et autres instruments que les hommes pouvaient possédés entre leurs jambes. La jeune femme n’avait pas besoin de cela, et en avait rien à faire de savoir si la réputation de la taille de l’engin de Longmat était fondé ou pas. Elle était pas une pute et donc ne se faisait point sauté par tous les hommes. Et elle ne voulait plus en voir avant un certain temps. En plus elle avait accouché quelques jours plutôt alors si elle pouvait éviter de retourner dans la couche d’un homme se serait mieux. Surement moins douloureux pour elle et moins sanglant. Elle avait eu de la chance de ne pas être alité et elle voulait le rester.
« Non sans façon. La taille de ses choses ne m’intéresse pas vu que je ne suis pas une pute. Et beaucoup me regarde car ils s’aperçoivent de quelques changements physique sur moi pour les habitués. Donc du genre celui-là, celui-ci et lui. Ce n’est pas pour les raisons que tu crois. Ouais…un jeu de guerrier qui est con pour se battre ensuite… m’enfin… »
Il déposa une bourse rempli d’argent, elle attrapa la bourse de cuir et elle était plus lourde qu’elle ne l’aurait pensé. La jeune femme était surprise et l’explication du Timbal la fit éclater de rire. C’était bien là Ama’. Téméraire, et qui n’avait pas sa langue dans sa poche. Elle fit glisser dans sa main les pièces qui devait être nécessaire pour la commande et accrocha ensuite la bourse à sa taille.
« Merci…c’est bien la première fois que quelqu’un apprécie mon répondant. Cela m’attire plus d’ennuis qu’autre chose en temps normal. »
Elle attendit qu’il lui réponde sur la question qu’elle lui avait posée. Certes sans avoir le temps de finir sa question mais il avait parfaitement comprit. Et ce qu’il lui demanda la surprit. Elle jeta un coup d’œil dans l’auberge, tous les clients semblaient être servis et les autres serveuses étaient accoudées au comptoir à compter leur pourboire. Alors Amalya s’assit en face du Timbal, replaçant les pièces dans la bourse.
« Le jour où Haldon posera la main sur moi, je pense qu’il n’aura plus de couille à ce moment-là. Et techniquement…il a pas le droit de poser son petit doigt sur moi. Ce qui me laisse une sacrée marge de liberté comme m’assoir en face d’un client. »
Elle s’adossa contre la chaise, croisant les bras sous sa poitrine gorgée de lait maternel pour le bambin qui dormait à l’étage.
« Le bouquineur…il resterais à l’œil de Choucas s’il sortait de sa tour…mais comme il y reste terré, on sait même pas ce qu’il pense de tout cette merde qui se passe sur le continent. Après Harloi ne parle que de ça. L’antique voie et les promesses de ce Roi dont on ne sait rien à part qu’il a pris le trône à son frère. Certains disent qu’il va nous entuber et qu’Euron marche droit vers traquenard et les autres espèrent comme des âmes en peine. Rien de très original. C’est même désolant que voir qu’un petit évènement si loin de chez nous occupe toutes les bouches et les oreilles. On en a rien à foutre de ce qu’il se passe là-bas. Mais bon si l’Antique Voie est restauré, tant mieux…sinon tant pis…ça changera rien à nos vies actuels. »
Amalya ne lui apprenait surement rien de nouveau sur ce qu’il savait déjà. Mais il avait demandé, elle lui répondait. Elle se foutait complètement si cela allait lui plaire ou pas.
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Elle ne semblait pas avoir de considération pour les jeux guerriers. Elle avait donc du caractère mais pas le tempérament d'une combattante, dommage. Malvina était dans cette optique . Elle sembla surprise que l'on puisse apprécier sa témérité. C'était une question de personnalité. Les femmes capables de vous tenir tête était bien plus intéressante qu'une morne qui disait oui à tout. Cela mettait du piquant dans la vie. Comme dans un pillage, il était toujours plus plaisant d'affronter un adversaire doué et valeureux plutôt qu'un pleutre ou un incompétent. Le Capitaine de la Phalange se mit à rire légèrement après avoir entendu ses paroles. De son ton toujours aussi neutre, il lui exprima son avis à sa façon naturelle de voir les choses.
«Je pose mes yeux sur toi parce que je trouve bien faite. Mieux faite que les catins de ce bouge. La témérité est une denrée rare, qu'elle soit sur le pont d'un bateau ou derrière un comptoir. Une femme capable de me répondre sans ciller, mérite une once de respect. Ce n'est sans doute pas leur place mais je trouve ça plus plaisant que celle qui demeure à sa place sans broncher en attendant juste de se faire engrosser.»
Le vaillant Fer-né continua de manger, mâchant lentement pour savourer le goût du plat. Le poisson était un des aliments les plus consommés par les Fer-nés et à raison, il provenait de la mère nourricière et était particulièrement succulent. Ses yeux se levèrent quand elle lui parla de Haldon. Ainsi le patron ne la pratiquait pas. Intéressant à savoir. Il continua à manger en silence avant de reprendre la parole, l'air austère.
«Techniquement ? Qu'elle est cette protection qui l'en empêche ? J'ai bien envie de poser mes mains sur toi Amalya. Je suis sûr que ça en vaudrait la peine de perdre mes bourses, même si je crains que l'homme ou la femme qui me les coupera n'est pas encore né !»
Tout en continuant à manger, il se rappela les paroles de la femme au sujet des nouvelles d'Harloi. Rien d'intéressant en somme, rien qu'il ne savait déjà. Tout ceci ne lui apportait rien. Si ce n'était qu'il se demandait ce qu'une femme d'auberge pouvait bien avoir à faire de l'Antique Voie. Mis à part le côté religieux, elle ne vivait pas sur un Snekkar. Elle ne vivait pas des pillages, cela ne lui apportait rien. D'autant plus qu'elle trouvait les jeux guerriers stupides. Se contredisait-elle ou cachait elle un secret derrière ses phrases ?
«Pour certains ça ne changera rien. Nous pratiquons encore l'Antique Voie mais si elle est vraiment rétablie, ce sera grandiose même si je pense que c'est n'est pas un dragon qui devrait nous en donner le droit mais nous, Fer-né, fils de la mer, qui devons reprendre ce droit par notre propre force ! De toute manière qu'est ce qu'une serveuse peut bien en avoir à faire de l'Antique Voie ? Tu comptes te trouver un équipage et un Snekkar une fois qu'elle sera rétablie ha ha ha ? »
Le jeune homme acheva son ragoût, sauçant les dernières traces avec le reste de son tranchoir. La tourte aux oignons était excellente. Encore tiède. Un repas riche pour un guerrier. Il attendait clairement de voir comment elle réagirait à ses paroles et à ses provocations.
«Je pose mes yeux sur toi parce que je trouve bien faite. Mieux faite que les catins de ce bouge. La témérité est une denrée rare, qu'elle soit sur le pont d'un bateau ou derrière un comptoir. Une femme capable de me répondre sans ciller, mérite une once de respect. Ce n'est sans doute pas leur place mais je trouve ça plus plaisant que celle qui demeure à sa place sans broncher en attendant juste de se faire engrosser.»
Le vaillant Fer-né continua de manger, mâchant lentement pour savourer le goût du plat. Le poisson était un des aliments les plus consommés par les Fer-nés et à raison, il provenait de la mère nourricière et était particulièrement succulent. Ses yeux se levèrent quand elle lui parla de Haldon. Ainsi le patron ne la pratiquait pas. Intéressant à savoir. Il continua à manger en silence avant de reprendre la parole, l'air austère.
«Techniquement ? Qu'elle est cette protection qui l'en empêche ? J'ai bien envie de poser mes mains sur toi Amalya. Je suis sûr que ça en vaudrait la peine de perdre mes bourses, même si je crains que l'homme ou la femme qui me les coupera n'est pas encore né !»
Tout en continuant à manger, il se rappela les paroles de la femme au sujet des nouvelles d'Harloi. Rien d'intéressant en somme, rien qu'il ne savait déjà. Tout ceci ne lui apportait rien. Si ce n'était qu'il se demandait ce qu'une femme d'auberge pouvait bien avoir à faire de l'Antique Voie. Mis à part le côté religieux, elle ne vivait pas sur un Snekkar. Elle ne vivait pas des pillages, cela ne lui apportait rien. D'autant plus qu'elle trouvait les jeux guerriers stupides. Se contredisait-elle ou cachait elle un secret derrière ses phrases ?
«Pour certains ça ne changera rien. Nous pratiquons encore l'Antique Voie mais si elle est vraiment rétablie, ce sera grandiose même si je pense que c'est n'est pas un dragon qui devrait nous en donner le droit mais nous, Fer-né, fils de la mer, qui devons reprendre ce droit par notre propre force ! De toute manière qu'est ce qu'une serveuse peut bien en avoir à faire de l'Antique Voie ? Tu comptes te trouver un équipage et un Snekkar une fois qu'elle sera rétablie ha ha ha ? »
Le jeune homme acheva son ragoût, sauçant les dernières traces avec le reste de son tranchoir. La tourte aux oignons était excellente. Encore tiède. Un repas riche pour un guerrier. Il attendait clairement de voir comment elle réagirait à ses paroles et à ses provocations.
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299, lune 4, semaine 2
Amalya eut un rictus désobligeant face à la réponse du Timbal. S’il savait qu’elle venait de mettre au monde un gosse dont le père était mort aussitôt sa besogne achevé, que penserait-il ? La jeune femme ne devait nullement l’intéresser par la suite. Elle pouvait se permettre des choses ici qu’elle ne se permettrait pas, si elle n’avait point été une Wynch. A vrai dire, cela était bien étrange comme jeu. Se permettre de tenir tête au gens car elle était noble alors qu’eux l’ignorait. Certains pouvaient se vexer mais souvent la vexation était juste l’absence de pourboire. Mais elle se fichait de gagner de l’argent supplémentaire. Par le fer, elle prenait et même si ce n’était pas au fil de son épée, c’était à la force de ses bras, de ses jambes et de sa tête. Elle voulait mériter ce pourquoi Haldon la payait pour vivre.
« Bien faite…et bien heureusement que tu ne peux pas voir sous mes vêtements, tu auras un tout autre avis ! »
Elle sourit à pleine dent. Elle ne mentait pas à vrai dire. Suite à son accouchement son ventre ne ressemblait plus à grand-chose. Il lui faudrait quelques semaines avant de retrouver son corps avant d’avoir eu son enfant. Mais il était vrai que sous ses vêtements et son tablier, cela ne se voyait pas franchement. Tout était caché, juste ses bras fins, son joli minois et ses jambes élancés étaient visible. L’homme réussit à la dégouter. A vrai dire cela la surprenait guère, elle commençait à s’impatienter de voir l’absence d’illusion avec tant de compliments.
« Vous êtes tous pareil. Dès que vous voyez une femme à votre gout vous avez envie de la sauter ! Savez-vous faire autre chose que vous battre et baiser ? Je me le demande. Je suis pas une catin, mon corps n’est pas à vendre ou à sauter à loisir. Alors tu ne me touches pas sinon c’est moi qui t’émasculerais et si je peux je te mettrais en deux et je te ferais hurler pour te dissuader d’y revenir. Certains y ont même laissé la vie avec moi…alors je te déconseille de prendre ce risque. »
Cependant la jeune femme n’avait pas répondu à sa question sur sa dite protection qui la protéger d’Haldon. Elle ne lui dirait pas directement. C’était trop facile trop simple. Amalya préférait les jeux d’esprits, les sous-entendus. Elle voulait le tester. La dernière fois qu’elle avait testé un guerrier sur ce terrain, elle avait gagné. Du moins, il avait tourné les talons et l’avait laissé tranquille. Elle s’amusait comme une folle avec Daegan Volmark. C’était si grisant de pouvoir avoir le contrôle sur quelques choses qu’il ne possédait.
« Qu’est-ce que j’en ai à foutre de l’Antique Voie. Oh mais juste car je fonctionne selon un principe. Par le fer nous prenons. Certes je ne sais pas manier l’épée. Mais j’ai une tête qui, pour le moment, fonctionne à merveille. Ce que je veux je l’obtiens et sans payer avec de l’argent venu du continent. Et le jour où j’irai en mer…Haldon sera Roi des Iles de Fer. »
Il avait fini de manger et Amalya se leva pour ramasser les plats et les ramener en cuisine. En passant derrière le comptoir une des serveuses qui se tournait les pouces lui lança discrètement.
« Hey, Ama’, t’as une touche avec le Timbal. T’vas le sauter ?
-Va te faire foutre Sora, s’il me passe dessus il y perd sa virilité, pas sur que cela l’enchante.
-Roh t’es pas drôle toi. »
Elle ramena un pichet d’eau fraiche à la table du Timbal. Mais avant d’atteindre son client l’un deux attrapa le bras de la jeune femme.
« Eh toi tit un b’ser pour l’vieillard…
-Ta gueule l’ancien et sors d’ici avant qu’Haldon te voit et te botte ton cul tout fripé ! »
Elle se dégagea et retourna s’assoir face au Timbal.
« Pourquoi je t’intéresse tant que ça. Y’a plus d’une minette ici qui a la langue bien pendu. »
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Si elle savait seulement ce qu'il avait pût voir en Essos à l'époque où il servait de voile louée, elle lui chanterait sûrement un autre refrain mais il n'était pas là pour lui apprendre à chanter. Le jeune homme but calmement un coup de sa coupe d'eau qui n'était plus si fraîche maintenant mais qui lui convenait tout de même. Lorsqu'il eut terminé de s'abreuver, il lui parla toujours aussi austèrement.
«Avant de dire que tu n'es pas bien faite, tu devrais voir une Ibennienne dans le plus simple appareil. Alors à moins que tu ais un service trois pièces, je ne pense pas que tu arriveras à me dégoûter.»
Par contre suite au nouveau propos de la serveuse, il ne pût qu'éclater de rire. Un rire sincère et profond qui contrastait avec son attitude neutre précédente. Il tapa même du poing sur la table pour signifier qu'il trouvait la plaisanterie très drôle. Décidément cette petite avait du cran. Peut-être pas suffisamment pour tuer quelqu'un mais au moins assez pour parler presque aussi dangereusement qu'un homme. Le capitaine de la phalange ne se priva pas de lui faire un long discours sur ce qu'il pensait réellement à propos de ses paroles.
«La guerre et la baise sont deux disciplines cousines. Sais tu pourquoi je te parles alors que je pourrais passez du bon temps avec une catin ? Parce que je considère le sexe et le combat comme deux activités similaires. Si je veux combattre, je provoque quelqu'un, je pille, je l'attire, je provoque ce combat. Si je veux baiser, soit je prend une étrangère de force, soit une femme s'offre à moi. Je ne paye personne pour se battre avec moi alors pourquoi payerais je quelqu'un pour la baiser ? Alors cesse de croire que je te prends pour une catin. Je ne te toucherai pas parce que je considère que forcer une Fer-née à baiser avec moi est contraire à nos coutumes ! Hommes comme femmes des îles, nous devons pas lever le fer entre nous et je respecte cette voie même si je suis curieux de te voir essayer de te défendre contre n'importe lequel de ces gars ici présent ha ha ha.»
Il rigola à nouveau face à ses propos coriaces et à l'évocation d'Haldon en roi du sel et du roc. Rien que cette image démontra pas mal d'humour de la part de la prénommée Amalya. Il la laissa aller chercher à nouveau de l'eau. Au moins elle semblait connaître son métier. Un gars profita pour tenter de l'embrasser mais elle s'en sorti avec brio et lui posa une question particulière à laquelle Denys répondit de façon calme et posée, sans montrer le moindre signe d'émotion.
«La plupart son des catins pour qui j'ai au final peu de considération. Les autres n'ont pas ta jolie petite gueule et aucune ne m'a encore manifesté autant de mordant depuis que je suis ici. En tout cas, tu m'as bien diverti. T'es drôle ! T'as bien mérité la bourse. Et cette langue dont tu parle elle a d'autre qualité ?»
Le ton de la conversation allait cependant devenir plus sérieuse. S'il laissait ses hommes s'amuser, Denys allait sans doute se retirer loin des tumultes de l'auberge pour communier avec la mer, territoire du Dieu Noyé. De nombreux prêtes le faisait également mais le capitaine ne pouvait se venter d'entendre des messages de sa divinité à travers le flots des vagues. Cependant, il aimait passer du temps, immerger dans l'eau, à écouter le bruit des vagues, les sentir contre son corps et guetter le moindre signe de sa divinité.
«Tu pourrai me trouver une torche assez longue ou une lanterne ? Je vais en avoir besoin dans peu de temps.»
«Avant de dire que tu n'es pas bien faite, tu devrais voir une Ibennienne dans le plus simple appareil. Alors à moins que tu ais un service trois pièces, je ne pense pas que tu arriveras à me dégoûter.»
Par contre suite au nouveau propos de la serveuse, il ne pût qu'éclater de rire. Un rire sincère et profond qui contrastait avec son attitude neutre précédente. Il tapa même du poing sur la table pour signifier qu'il trouvait la plaisanterie très drôle. Décidément cette petite avait du cran. Peut-être pas suffisamment pour tuer quelqu'un mais au moins assez pour parler presque aussi dangereusement qu'un homme. Le capitaine de la phalange ne se priva pas de lui faire un long discours sur ce qu'il pensait réellement à propos de ses paroles.
«La guerre et la baise sont deux disciplines cousines. Sais tu pourquoi je te parles alors que je pourrais passez du bon temps avec une catin ? Parce que je considère le sexe et le combat comme deux activités similaires. Si je veux combattre, je provoque quelqu'un, je pille, je l'attire, je provoque ce combat. Si je veux baiser, soit je prend une étrangère de force, soit une femme s'offre à moi. Je ne paye personne pour se battre avec moi alors pourquoi payerais je quelqu'un pour la baiser ? Alors cesse de croire que je te prends pour une catin. Je ne te toucherai pas parce que je considère que forcer une Fer-née à baiser avec moi est contraire à nos coutumes ! Hommes comme femmes des îles, nous devons pas lever le fer entre nous et je respecte cette voie même si je suis curieux de te voir essayer de te défendre contre n'importe lequel de ces gars ici présent ha ha ha.»
Il rigola à nouveau face à ses propos coriaces et à l'évocation d'Haldon en roi du sel et du roc. Rien que cette image démontra pas mal d'humour de la part de la prénommée Amalya. Il la laissa aller chercher à nouveau de l'eau. Au moins elle semblait connaître son métier. Un gars profita pour tenter de l'embrasser mais elle s'en sorti avec brio et lui posa une question particulière à laquelle Denys répondit de façon calme et posée, sans montrer le moindre signe d'émotion.
«La plupart son des catins pour qui j'ai au final peu de considération. Les autres n'ont pas ta jolie petite gueule et aucune ne m'a encore manifesté autant de mordant depuis que je suis ici. En tout cas, tu m'as bien diverti. T'es drôle ! T'as bien mérité la bourse. Et cette langue dont tu parle elle a d'autre qualité ?»
Le ton de la conversation allait cependant devenir plus sérieuse. S'il laissait ses hommes s'amuser, Denys allait sans doute se retirer loin des tumultes de l'auberge pour communier avec la mer, territoire du Dieu Noyé. De nombreux prêtes le faisait également mais le capitaine ne pouvait se venter d'entendre des messages de sa divinité à travers le flots des vagues. Cependant, il aimait passer du temps, immerger dans l'eau, à écouter le bruit des vagues, les sentir contre son corps et guetter le moindre signe de sa divinité.
«Tu pourrai me trouver une torche assez longue ou une lanterne ? Je vais en avoir besoin dans peu de temps.»
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299, lune 4, semaine 2
Bien faite… c’était pas franchement l’adjectif qu’elle aurait donné à son corps une semaine après son accouchement. Son ventre était encore plaste et pleine de vergeture. Mais il était vrai que la nature n’avait pas été trop méchante avec elle et ce depuis sa naissance. Malgré sa petite taille et sa petite poitrine, elle possédait de jolies formes bien dessinés et surtout un minois qui en faisait se retourner plus d’un. La jeune femme ne pouvait dire le contraire. La remarque sur le combat et la baise de Denys était intéressante. Mais il ne semblait connaître les capacités de la fer-née. Une lueur de défi traversa son regard noisette. Une chose qu’il ne fallait pas faire avec Amalya car elle gagnait souvent.
« Ne me tente pas…tu serais bien surpris de ce que je suis capable faire. Beaucoup me sous-estimé et beaucoup ne sont plus là pour te le confirmer. »
Les doigts de la fer-née tapotèrent la table de bois. Et après qu’elle est rembarré le vieux, Denys lui annonça qu’elle était drôle. La jeune femme haussa les épaules, posant le pichet sur la table et se rasseyant face aux fers-nés. Que répondre à sa question ? Mille et une choses. Mais comment le faire sans le froisser. Amalya n’était pas douée pour ne pas faire d’incident diplomatique. C’était pour cela que son père l’avait utilisé en tant qu’espionne et assassine durant pas mal de temps. Alors elle posa son coude sur la table et appuya sa joue sur sa main.
« Roooh oui mais ça se termine rarement bien. Je peux l’utiliser pour faire des incidents diplomatiques, pour divertir le peuple, pour arracher des soupirs à un homme pour mieux le tuer ensuite et récemment pour chantonner. »
La demande suivant de Denys fut surprenante. Elle hocha la tête perplexe et s’éclipsa derrière le comptoir. Elle passa à l’arrière de la boutique et fouilla pour trouver une torche. Mais rien, cependant elle trouva une vieille lanterne poussiéreuse et poisseuse. La jeune femme attrapa un chiffon et commença à astiquer la lanterne pour la rendre moins miséreuse. Haldon passa dans le coin pour attraper un gros jambon et regarda la jeune femme.
« Qu’est-ce tu fous ?
-J’astique une lanterne ça se voit pas !
-P’quoi ?
-Pour le Timbal. Il veut une lanterne.
-Ah… »
Amalya soupira et continua sa tâche. Au bout de dix minutes, elle avait une meilleure tête que lorsque la jeune femme l’avait trouvé. Elle retourna en salle vers le Timbal et posa la lanterne sur la table. Elle n’était pas convaincu elle-même pas sa trouvaille.
« J’ai pas trouvé mieux…A croire qu’Haldon aime vivre dans le noir…Elle devrait fonctionner normalement, je les un peu nettoyer mais y’a surement encore de la crasse à l’intérieur. C’est pour quoi faire ta lanterne ? »
Elle était curieuse de savoir car ce n’était pas tout le jour qu’on lui demandait une lanterne. Une demande atypique qui avait aiguisé la curiosité de la fer-née qui aimait bien foutre son nez dans les affaires qui ne la regardait pas.
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C'était qu'elle sortait les griffes la serveuse ? Il y avait deux genre de personne qui se vantaient ainsi. Ceux dont les faits étaient connus et qui comme Denys pouvait clairement se vanter d'avoir occis des hommes et ceux qui cherchaient ainsi de la reconnaissance ou de la protection en mentant ouvertement. De quelle catégorie faisait-elle partir ? Dur à dire. Seul le temps permettrait de dénouer les nœuds de l'intrigue de ses paroles. Elle semblait se vanter maintenant et cela ne pût que le faire éclater d'un rire franc avant de reprendre son air austère. Sa voix neutre reprit la parole pour lui donner son avis sur la question.
«Des soupirs ? Je préférerai des gémissements. Si tu veux vraiment me montrer tes talents, rejoins moi dans ma cabine ha ha ha. Et si tu tentes de me tuer, je ferai sortir de ta gorge des sons que tu n'avais jamais osé imaginer ha ha ha !»
Elle se leva et il l'observa partir, admirant son fessier. Elle pouvait bien se dénigrer, il ne cracherait pas sur une nuit contre elle. Convoiter les femmes étaient un sentiment propre à n'importe quel homme qui se respectait. Amalya revint finalement en lui apportant une lanterne, se plaignant d'Haldon. Si elle était encore crasseuse, le service laissait à désirer mais la faute ne lui incombait pas et il ne jugeait pas utile d'aller secouer le vieux pour le moment. Avec des émotions fortes, Denys risquait de se retrouver avec un cadavre de vieillard sur les bras. La lanterne ferait l'affaire, de toute façon il n'en avait besoin que pour éclairer le long de son chemin et la laisserait ensuite sur le rivage avant de s'immerger dans la mer afin de communier avec le Dieu Noyé. Le capitaine devait cependant éclairer la lanterne d'Amalya afin de satisfaire sa curiosité. Un juste retour des choses pour un service rendu.
«Je vais me rendre sur le rivage pour éclairer mon chemin. Ensuite, je me déshabillerai et j'irai communier avec la mer et immergeant mon corps en espérant recevoir un message du Dieu Noyé. Tout bon croyant devrait ainsi se ressourcer ! Ce qui est mort ne saurait mourir !»
N'importe quel véritable Fer-Né devrait se conformer à ce genre de rituel. Si le Dieu Noyé parlait le plus souvent à ses prêtres exclusivement, il arrivait que certains autres hommes en perçoivent les paroles. Le Tif-Trempes lui même n'était pas un prêtre avant sa rencontre avec la divinité marine. Il allait quitter l'auberge pour communier avec la mer, territoire du Dieu Noyé. De nombreux prêtes le faisait également mais le capitaine ne pouvait se venter d'entendre des messages de sa divinité à travers le flots des vagues. Cependant, il aimait passer du temps, immerger dans l'eau, à écouter le bruit des vagues, les sentir contre son corps et guetter le moindre signe de sa divinité. Le jeune homme fit craquer ses doigts avant de reposer ses mains sur la table. Il termina son pichet d'eau et parla à nouveau avant de se lever.
«Quand est ce que tu as pris un bain d'eau de mer pour la dernière fois ? Voudrais tu m'assister ? T'auras sûrement moins de vieux croûton qui tenterait de te mettre la main au panier ou t'embrasser à l'extérieur que dans ce bouge !»
«Des soupirs ? Je préférerai des gémissements. Si tu veux vraiment me montrer tes talents, rejoins moi dans ma cabine ha ha ha. Et si tu tentes de me tuer, je ferai sortir de ta gorge des sons que tu n'avais jamais osé imaginer ha ha ha !»
Elle se leva et il l'observa partir, admirant son fessier. Elle pouvait bien se dénigrer, il ne cracherait pas sur une nuit contre elle. Convoiter les femmes étaient un sentiment propre à n'importe quel homme qui se respectait. Amalya revint finalement en lui apportant une lanterne, se plaignant d'Haldon. Si elle était encore crasseuse, le service laissait à désirer mais la faute ne lui incombait pas et il ne jugeait pas utile d'aller secouer le vieux pour le moment. Avec des émotions fortes, Denys risquait de se retrouver avec un cadavre de vieillard sur les bras. La lanterne ferait l'affaire, de toute façon il n'en avait besoin que pour éclairer le long de son chemin et la laisserait ensuite sur le rivage avant de s'immerger dans la mer afin de communier avec le Dieu Noyé. Le capitaine devait cependant éclairer la lanterne d'Amalya afin de satisfaire sa curiosité. Un juste retour des choses pour un service rendu.
«Je vais me rendre sur le rivage pour éclairer mon chemin. Ensuite, je me déshabillerai et j'irai communier avec la mer et immergeant mon corps en espérant recevoir un message du Dieu Noyé. Tout bon croyant devrait ainsi se ressourcer ! Ce qui est mort ne saurait mourir !»
N'importe quel véritable Fer-Né devrait se conformer à ce genre de rituel. Si le Dieu Noyé parlait le plus souvent à ses prêtres exclusivement, il arrivait que certains autres hommes en perçoivent les paroles. Le Tif-Trempes lui même n'était pas un prêtre avant sa rencontre avec la divinité marine. Il allait quitter l'auberge pour communier avec la mer, territoire du Dieu Noyé. De nombreux prêtes le faisait également mais le capitaine ne pouvait se venter d'entendre des messages de sa divinité à travers le flots des vagues. Cependant, il aimait passer du temps, immerger dans l'eau, à écouter le bruit des vagues, les sentir contre son corps et guetter le moindre signe de sa divinité. Le jeune homme fit craquer ses doigts avant de reposer ses mains sur la table. Il termina son pichet d'eau et parla à nouveau avant de se lever.
«Quand est ce que tu as pris un bain d'eau de mer pour la dernière fois ? Voudrais tu m'assister ? T'auras sûrement moins de vieux croûton qui tenterait de te mettre la main au panier ou t'embrasser à l'extérieur que dans ce bouge !»
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299, lune 4, semaine 2
Elle leva les yeux aux ciels devant la remarque du Timbal. Une remarque d’homme encore une fois. Elle soupira et secoua la tête d’air blasé et désespéré. Si elle voulait le tuer, elle le ferait au moment où il s’y attendrait le moins. Et comme elle l’avait prévenu et ben elle ne le ferait pas. Elle n’était pas idiote au point de prendre un risque inutile car l’homme se méfierait. Et elle venait d’accoucher et n’était donc pas prête physiquement à retrouver la couche d’un homme. Alors il pourrait aller se chercher une catin s’il voulait assouvir ses besoins primitif.
« Malheureusement tu ne m’intéresses pas et personne ne m’a dit que je devais te tuer donc tu ne sauras pas ce que fais ma bouche… »
Il voulait aller communiquer avec le dieu noyé. Ouais, si Amalya croyait au Noyé, elle n’était pas cependant pas convaincue qu’un simple bain de minuit allait permettre de recevoir un message de leur Dieu. Pour elle, il fallait se noyé et revenir pour avoir un message. Après elle ne niait pas que la mer ressourçait chaque fer-nés, ils pouvaient puiser une énergie nouvelle dans l’eau salé de la mer. Sentir le froid de l’eau mordre la peau, les vagues venir submerger les visages, l’air iodé ressourcer les poumons. Rien de meilleure pour se sentir bien ensuite. Il réclama des torches, mais si Amalya lui avait apporté une lampe c’était car il n’avait pas de torche.
« On a pas de torche, alors faudra que tu te démerdes avec la lampe et la lumière de la lune. »
La suite la laissa perplexe. Un dernier bain de de mer. La dernière fois, cela c’était mal terminé. Elle avait croisé la route d’un bâtard du Nord, Ramsay Snow. Un sale enfoiré de nordien qui l’avait capturé, gravé un R sur son ventre et malmené à Fort Terreur pendant plusieurs jours avant que des fers-nés ne vienne les sauver. Elle avait cru perdre son bébé et finalement, grâce à sa ruse et à Roose Bolton, elle avait réussi à s’enfuir et retrouver les Iles de Fer. Cela restait dans l’esprit de la jeune femme qui aimerait bien être celle qui égorgerait le bâtard, lui faire payer ses traitements, et se R qui balafré son ventre de façon ignoble son ventre qui autrefois n’avait aucune imperfection. Elle hésita donc à répéter l’expérience. Certes aucun client ne pourrait se montrer déplacé avec elle durant ce moment.
« Cela fait bien longtemps…Quatre lunes environ. Et j’ai pas eu une bonne expérience donc je n’ai pas recommencer, et je n’en ai pas eu les moyens. Mais pourquoi pas, ça peut pas faire de mal…c’est que de l’eau. »
Elle se leva pour enlever son tablier et demander à une des filles de s’occuper de son fils quand il se réveillerait avant de partir. Amalya leur faisait confiance, elles l’avaient assisté lors de son accouchement, et leur entente était au beau fixe. Elle passa vers Haldon.
« Je prends ma pause !
-D’accord. »
Elle repartit en direction du Timbal, et sortit dehors. L’air frais venant de la mer, lui fouetta le visage et elle inspira profondément.
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Il ne pût retenir un nouveau rire quand elle parla à nouveau de meurtre. Parler avec autant de désinvolture allait finir par la classer dans la catégorie des chiens aboyeur qui ne mordait jamais. Debout, il saisit la lanterne et attendit qu'elle revienne à lui. Elle avait accepté sa proposition. Une femme qui est fidèle à sa religion et qui n'hésite pas à manifester sa foi à la moindre proposition était une femme de bien. Une fois de retour, le jeune capitaine ouvrit la porte de l'auberge et sortit en compagnie d'Amalya, seulement éclairés par leur seule lanterne. Le silence de la nuit et les bruits retentissant de l'auberge comme seule compagnie sonore. Le maître à bord de la Phalange prit la parole d'un ton toujours aussi froid, tout en ne prenant pas la direction des quais mais plutôt celle du rivage un peu plus loin.
«Tu as obtenu le droit de sortir assez simplement. Toi qui semble si fière, n'as tu pas peur qu'ils s'imaginent des choses en te voyant sortir en la compagnie d'un Capitaine ? A moins bien sûr que cela ne fasse partie de ton plan pour m'éradiquer ? Qu'attends tu tueuse d'homme ? Nous serons bientôt dans un endroit isolée. Tu seras libre de frapper ha ha ha.»
Ils marchèrent bien une dizaine de minute dans l'obscurité avant de descendre totalement vers le rivage. S'arrêtant à une dizaine de mètres de la marée, Denys lui tendit la lanterne. La mer semblait calme et paisible aujourd'hui. Le Dieu Noyé devait sans doute être apaisé en sachant que bientôt ses enfants déferleront sur les contrées vertes pour piller, tuer et prendre serfs et femmes à nouveau fidèles à l'Antique Voie. La mer semblait appeler ses enfants à elle. Sans ménagement, il détacha sa ceinture. Sortit sa hache et la lança aux pieds d'Amalya en la fixant d'un air austère peut-être invisible dans l'obscurité.
«La voilà ta chance me faire payer mes manques de respect. Que la serveuse se transforme en tueuse sous les yeux du Dieu Noyé. Qu'elle me montre ce dont elle est capable avec quelque chose d'autre qu'un plateau entre les doigts.»
Il termina à peine sa phrase que son haut de cuir venait d’atterrir sur le sol, découvrant son torse. Ses bottes et ses chausses suivirent tout aussi rapidement le même chemin. La pudeur ne faisait pas partie de son vocabulaire. Quand vous vivez en mer, vous savez que vous serez parfois amener à exposer des parties de votre corps aux yeux des autres ou à voir des choses qui en ferait vomir plus d'un. Denys reprit la parole comme à l'accoutumée sans trahir le moindre amusement ni la moindre colère.
«Lanterne, hache, mer. Servante, assassin, Fer-née. Trois voies que tu prétends emprunter, trois voies qui s'offrent à toi. Laquelle te définis le mieux ? Laquelle empruntera-tu ? Je m'en vais me ressourcer. Si tu comptes me suivre, en tarde pas. L'obscurité peut-être traîtresse, même lorsque l'on a pied.»
Le Timbal se retourna complètement, offrant son dos et son cou libre à la lame de sa hache si elle venait à le frapper. Il marcha et ses pieds finirent par entrée avec l'eau fraîche de la mer. Une fois que celle-ci lui arrivait aux genoux, il marqua une courte pause, pour laisser le temps à Amalya de le rejoindre si c'était là sa décision. Sinon, il savait qu'il la retrouverait à l'endroit éclairé par la lanterne mais à quoi bon prendre une pause si c'est pour tenir un tel objet ?
«Tu as obtenu le droit de sortir assez simplement. Toi qui semble si fière, n'as tu pas peur qu'ils s'imaginent des choses en te voyant sortir en la compagnie d'un Capitaine ? A moins bien sûr que cela ne fasse partie de ton plan pour m'éradiquer ? Qu'attends tu tueuse d'homme ? Nous serons bientôt dans un endroit isolée. Tu seras libre de frapper ha ha ha.»
Ils marchèrent bien une dizaine de minute dans l'obscurité avant de descendre totalement vers le rivage. S'arrêtant à une dizaine de mètres de la marée, Denys lui tendit la lanterne. La mer semblait calme et paisible aujourd'hui. Le Dieu Noyé devait sans doute être apaisé en sachant que bientôt ses enfants déferleront sur les contrées vertes pour piller, tuer et prendre serfs et femmes à nouveau fidèles à l'Antique Voie. La mer semblait appeler ses enfants à elle. Sans ménagement, il détacha sa ceinture. Sortit sa hache et la lança aux pieds d'Amalya en la fixant d'un air austère peut-être invisible dans l'obscurité.
«La voilà ta chance me faire payer mes manques de respect. Que la serveuse se transforme en tueuse sous les yeux du Dieu Noyé. Qu'elle me montre ce dont elle est capable avec quelque chose d'autre qu'un plateau entre les doigts.»
Il termina à peine sa phrase que son haut de cuir venait d’atterrir sur le sol, découvrant son torse. Ses bottes et ses chausses suivirent tout aussi rapidement le même chemin. La pudeur ne faisait pas partie de son vocabulaire. Quand vous vivez en mer, vous savez que vous serez parfois amener à exposer des parties de votre corps aux yeux des autres ou à voir des choses qui en ferait vomir plus d'un. Denys reprit la parole comme à l'accoutumée sans trahir le moindre amusement ni la moindre colère.
«Lanterne, hache, mer. Servante, assassin, Fer-née. Trois voies que tu prétends emprunter, trois voies qui s'offrent à toi. Laquelle te définis le mieux ? Laquelle empruntera-tu ? Je m'en vais me ressourcer. Si tu comptes me suivre, en tarde pas. L'obscurité peut-être traîtresse, même lorsque l'on a pied.»
Le Timbal se retourna complètement, offrant son dos et son cou libre à la lame de sa hache si elle venait à le frapper. Il marcha et ses pieds finirent par entrée avec l'eau fraîche de la mer. Une fois que celle-ci lui arrivait aux genoux, il marqua une courte pause, pour laisser le temps à Amalya de le rejoindre si c'était là sa décision. Sinon, il savait qu'il la retrouverait à l'endroit éclairé par la lanterne mais à quoi bon prendre une pause si c'est pour tenir un tel objet ?
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299, lune 4, semaine 2
Amalya ricanna. Il ne lâchait rien et voulait en savoir plus. Pourtant si elle lui disait toute la vérité, elle lui dévoilerait sa véritable identité, le fait qu’elle était la fille de lord Waldon Wynch. Et ça, la jeune femme ne voulait pas que ça se sache. Car sa réputation avait déjà fait plusieurs fois le tour des Iles de Fer. La mante-religieuse de Holt de Fer. Une chose qu’elle avait détesté être depuis que son père l’utiliser ainsi, cela faisait plus de dix mois qu’elle n’avait pas fait cela et elle ne ressentait aucune envie d’y retourner, d’utiliser son corps pour tuer ensuite. Cela faisait partie de son passé et ne voulait pas y revenir.
« Que ça les fasse parler, ça les fait rêver et ils te jalouseront avant de voir qu’il ne sait rien passé. Je les séduisais, certains je devais les faire miens et une fois qu’il dormait paisiblement à mes côtés, un poignard dans le cœur ou en travers de la gorge. Mais c’est du passé, je ne fais plus ce genre de chose. C’est du passé. »
Ils marchèrent quelques minutes, une bonne dizaine. Amalya suivait le rythme du Capitaine. Elle avait le souffle légèrement court, elle était en train de se remettre de son accouchement et donc n’avait pas forcément la même endurance qu’avant. Ce fut un soulagement d’atteindre la mer et de faire une pause. Il lui donna la lanterne et posa sa hache à ses pieds. Elle ne baissa même pas les yeux vers l’arme. Elle s’en fichait royalement. Il enleva son haut et lui annonça qu’elle pouvait se transformer en tueuse si elle le souhaitait. Elle l’ignora et posa la lanterne pendant qu’il enlevait ses chausses et ses bottes. Pourtant le regard de la fer-née ne dévia pas sur les attributs du capitaine de Phalange. Il la provoqua. Les yeux d’Amalya s’allumèrent d’une flamme de défi.
Elle le laissa s’éloigner vers l’eau tandis qu’elle enlever ses vêtements dévoilant son corps. Ses seins étaient lourds de lait maternelle, son ventre gravé du R encore un peu flasque et ses hanches et cuisses marqués de quelques vergetures. Tableau pas très appétissant mais elle se dirigea à l’eau sans la moindre hésitation, passant à côté du Timbal sans lui accorder le moindre regard, et plongea tête la première dès que la profondeur le lui permettait. Le contact de l’eau de fraiche, lui ressourça la peau et la fraicheur lui fit un bien fou, activant sa circulation sanguine. Amalya refit surface quelques mètres plus loin. Elle ouvrit les yeux et se retourna vers Denys. L’eau cachait sa poitrine. Seules les épaules de la jeune femme sortaient de l’eau. Aucune vague marquant ne risquait de frapper sa tête en traite par derrière car étrangement, l’eau était calme. Le calme avant la tempête.
« La voie fer-née reste ma préféré sur les trois et me définit surement le mieux. Et de toute façon aucun fer-né digne de ce nom ne résisterai à l’appel de la mer quand elle est à même pas dix mètres. »
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Une catin assassin ? Le concept valait vraiment le détour pour ceux qui s'abaissaient à avoir recours à des méthodes aussi déshonorante. L'entrejambe d'une femme possédait un pouvoir incommensurable sur les hommes et une fois l'acte accomplis, ils étaient en position de confiance et de faiblesse. Un homme devait mourir après avoir livré bataille pas de la lame d'une fille de joie. Passons ce détail mais à présent il ne la regardait plus de la même façon. Ce n'était pas la peur qu'elle le tue, simplement un mélange léger entre honte et dégoût pour les actes qu'elle avait commis par le passé. Seul le Dieu Noyé pouvait lui offrir de par ses embruns salés une divine punition ou un pardon opportun. Il continua sa propre avancée, bravant les flots calmes et s'enfonçant jusqu'à ce que seuls ses épaules et sa tête sorte de l'eau. Il entendit quelques pas mètres derrière la voix d'Amalya. Il se laissa alors aller sur le dos, faisant la planche dans l'immensité de la mer, observant les étoiles dans le ciel. L'eau l'apaisait, l'eau était son élément à n'en pas douter. L'appel la mer comme l'avait nommé Amalya. Cependant, la plupart des Fer-Nés préférait l'affronter sur le pont d'un bateau plutôt qu'en plongeant en elle.
«Pourtant il n'y a que nous deux à profiter de sa douceur alors que pas mal d'hommes se trouvent dans ton auberge. La mer ! Le Dieu Noyé ! Lui seul pourra t'absoudre de tes péchés. Le goût du sang ne te manque t'-il pas ?»
Il brisa sa position et s'engouffra dans l'eau. Il aimait cette sensation plus que tout. Le Timbal fut cependant surpris de ne pas avoir croisé de prêtre du Dieu Noyé dans les environs. Peut-être s'était il rendu sur d'autres rivages. Le Capitaine sortit sa tête de l'eau pour tenter d’apercevoir dans l'obscurité la forme du relief de la tête d'Amalya. Après une dizaine de secondes de recherche, il la repéra et nagea dans sa direction. Arrivé à sa hauteur, il la domina par sa taille. L'eau cachait le corps de la serveuse mais Denys ne chercha pas à en savoir plus. Elle ne désirait pas se livrer à lui. Certaines le prétendaient mais il parvenait vite à discerner leur petit jeu et à l'attirer dans ses filets. Il posa ses deux mains sur chacune des épaules d'Amalya avant de lui parler de façon un peu plus joyeuse, comme si l'effet de l'eau sur sa peau suffisait à lui donner un sourire qui ne pointait pas souvent sur ses lèvres.
«N'aie pas peur, je ne vais pas tenter de te prendre ha ha ha. Je te l'ai déjà dit. Les femmes de notre peuple ne peuvent être prises par la force et je suis un homme de parole. Je ne trahis pas mes croyances.»
Ne lui laissant pas le temps de répondre, il s'immergea dans l'eau complètement. Si Amalya lui avait répondu, il n'eut pas le loisir de l'entendre. Son cerveau se concentrait sur les sons et les mouvements d'eau qu'il percevait. Denys songea aux prochaines batailles à livrés et à ce que l'avenir lui réservait. Il eut même une pensée pour Malvina. La reverrait-il bientôt ? Sûrement pas. A moins que les pillages n'amènent les Fer-nés jusqu'à Villevieille. Bientôt, il ne pût retenir sa respiration et il remonta doucement vers la surface. Le souffle court, il s'essuya le visage d'un revers de la main avant de s'adresser à la femme qui se tenait face à lui.
«Désire tu t'immerger ? N'as tu pas trop froid ? Je comprendrai que tu veuilles retourner sur le rivage. Je m'en voudrais de priver Haldon d'une de ses meilleures serveuses ha ha ha !»
«Pourtant il n'y a que nous deux à profiter de sa douceur alors que pas mal d'hommes se trouvent dans ton auberge. La mer ! Le Dieu Noyé ! Lui seul pourra t'absoudre de tes péchés. Le goût du sang ne te manque t'-il pas ?»
Il brisa sa position et s'engouffra dans l'eau. Il aimait cette sensation plus que tout. Le Timbal fut cependant surpris de ne pas avoir croisé de prêtre du Dieu Noyé dans les environs. Peut-être s'était il rendu sur d'autres rivages. Le Capitaine sortit sa tête de l'eau pour tenter d’apercevoir dans l'obscurité la forme du relief de la tête d'Amalya. Après une dizaine de secondes de recherche, il la repéra et nagea dans sa direction. Arrivé à sa hauteur, il la domina par sa taille. L'eau cachait le corps de la serveuse mais Denys ne chercha pas à en savoir plus. Elle ne désirait pas se livrer à lui. Certaines le prétendaient mais il parvenait vite à discerner leur petit jeu et à l'attirer dans ses filets. Il posa ses deux mains sur chacune des épaules d'Amalya avant de lui parler de façon un peu plus joyeuse, comme si l'effet de l'eau sur sa peau suffisait à lui donner un sourire qui ne pointait pas souvent sur ses lèvres.
«N'aie pas peur, je ne vais pas tenter de te prendre ha ha ha. Je te l'ai déjà dit. Les femmes de notre peuple ne peuvent être prises par la force et je suis un homme de parole. Je ne trahis pas mes croyances.»
Ne lui laissant pas le temps de répondre, il s'immergea dans l'eau complètement. Si Amalya lui avait répondu, il n'eut pas le loisir de l'entendre. Son cerveau se concentrait sur les sons et les mouvements d'eau qu'il percevait. Denys songea aux prochaines batailles à livrés et à ce que l'avenir lui réservait. Il eut même une pensée pour Malvina. La reverrait-il bientôt ? Sûrement pas. A moins que les pillages n'amènent les Fer-nés jusqu'à Villevieille. Bientôt, il ne pût retenir sa respiration et il remonta doucement vers la surface. Le souffle court, il s'essuya le visage d'un revers de la main avant de s'adresser à la femme qui se tenait face à lui.
«Désire tu t'immerger ? N'as tu pas trop froid ? Je comprendrai que tu veuilles retourner sur le rivage. Je m'en voudrais de priver Haldon d'une de ses meilleures serveuses ha ha ha !»
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299, lune 4, semaine 2
Elle ne se plaignait pas que la plupart soit dans l’auberge en train de se saouler avec de la bière et brailler pour raconter leurs différents exploits. Au moins, ils avaient la mer pour tous les deux, sans que personne ne vienne les déranger en dehors du Dieu Noyé. Chacun avait un plaisir différent. Beaucoup préféré être à l’intérieur à partager un moment convivial. Mais pour ceux ayant l’âme plus solitaire, la mer était surement le meilleur endroit. Et il n’y avait rien de mieux aux yeux de la jeune mère. La mer et son étendue, son côté sauvage, indomptable. Dans un sens, Amalya lui ressemblait mais elle était juste une simple fer-née et non la grande puissante qui habitué le Noyé.
« Non l’appel du sang ne me manque absolument pas. Je n’ai jamais voulu verser la moindre goutte de sang, je n’ai jamais voulu séduire un seul homme. Je voulais juste vivre ma vie. Mais visiblement un homme en a décidé autrement. Je prie le dieu noyé pour avoir son pardon et pour qu’il me venge du déshonneur que l’on m’a fait. »
Elle le laissa plongée dans l’eau et nagea un peu plus vers le large. Mais l’eau n’était pas très profonde à cette endroit, alors elle ne craignait pas de ne plus avoir pied et d’être emporté par un courant trompeur. Denys ré émergea et il la chercha avant de la rejoindre. Il posa ses mains sur les épaules de la jeune Wynch. La belle eut le réflexe de se raidir malgré les paroles du fer-né. Elle n’appréciait plus trop les contacts physiques. Cependant elle ne répondit rien et le regarda s’immerger. Les secondes s’écoulèrent, beaucoup et finalement il remonta. Il avait une sacrée condition niveau apnée. La Wynch était bonne nageuse mais niveau apnée, elle n’était pas très douée. Elle se souvenait que lorsqu’elle était petite, elle faisait des genres de courses avec sa sœur aîné, c’était toujours elle, la benjamine de la famille qui gagnait. Mais revanche Siobban gagnait en apnée.
Denys remonta et lui proposa de s’immerger. Pourquoi pas, mais elle ne tiendrait pas longtemps. Cependant cela faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas fait, peut-être entendrait-elle le Dieu Noyé ? Cela ne lui coutait rien de le faire. Et le froid était une chose superflue quand on était dans l’eau. La fer-née ignorait toujours le froid mordant de sa peau. Elle n’écoutait que sa fatigue qui lui disait de remonter sur le rivage pour plus de sécurité. Mais elle n’était pas fatiguée alors elle n’allait pas remonter de suite à l’Auberge.
« Haldon attendra ! Il se débrouillait bien avant mon arrivée donc il peut se passer de moi l’histoire d’une heure ou deux. »
Sur ces mots, elle prit une grande inspiration et s’immergea. Les yeux clos elle laissa l’immensité de l’océan l’envahir. Denys l’avait-il suivit ? Elle l’ignorait. L’eau la recouvrait entièrement, un monde silencieux bercé par d’infime courant rythmant les vaguelettes de la surface. Ses cheveux formaient une auréole brune autour de sa tête. Elle pouvait sentir les petits filets d’eau des courants caresser sa peau pâle, mais aucun bruit ne venait chatouillait ses oreilles. Elle ne resta qu’une trentaine de seconde immergée avant de remonter à la surface pour ne pas faire exploser ses poumons. Elle regarda Denys une fois que sa respiration revint à la normale.
"Le dieu noyé est bien silencieux ce soir."
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