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Don't leave me alone in this world [Ft. Oberyn Martell]
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Assise près d’une fenêtre dans un des grands salons du palais de Lancehélion, Ellaria profitait de la lumière de ce pâle soleil d’hiver pour raccommoder une des tuniques de Dorea, qui s’était déchirée lorsqu’elle était tombée dans les jardins, à vouloir rattraper ses aînées, plus rapides qu’elle. Ellaria aurait pu confier cette tâche à l’une des servantes qui l’entouraient, mais elle trouvait que ce genre de besogne incombait forcément à une mère plutôt qu’à une personne extérieure à sa famille. Broder la calmait, tout comme n’importe quel autre exercice qui lui occuperait suffisamment l’esprit pour l’empêcher de penser aux rumeurs qui circulaient sur elle et salissait son image. Au moins avait-elle pu se confier à ce sujet à son amie Ynys Allyrion, qui était venue lui rendre visite, ainsi qu’à sa nièce de coeur, Rhaenys. Il fallait qu’elle lui écrive, qu’elle réponde à son dernier corbeau, mais elle n’avait eu le temps de la faire. Le Prince Doran l’avait convoqué et elle s’était rendue devant lui tremblante de l’entendre lui dire que ces rumeurs entâchaient tant la compagne de son frère qu’il préférait, le temps qu’elles se tarissent, qu’elle s’en aille de Lancehélion pour retourner pendant un temps chez son père, à Denfert. Non pas qu’Ellaria craigne son père, mais savoir que le Prince Doran accorder du crédit à ces rumeurs l’aurait énormément bouleversé. Heureusement, il prit le temps d’écouter sa version des faits et il lui accorda sa confiance. Honorée et rassurée, Ellaria se chargea néanmoins d’écrire, sous les conseils de Doran, à Oberyn, l’informant de ce qu’il se passait ici et qu’il serait judicieux qu’il rentre à Dorne, même si ce retour n’avait encore rien de définitif. Elle fut émue et heureuse de lire sa réponse ; il acceptait, bien évidemment. Leurs filles et ses belles-filles étaient tout aussi heureuses qu’elle d’apprendre que leur père rentrait mais les plus grandes, surtout Obara, savaient qu’il revenait aussi pour mettre au clair ces rumeurs désobligeantes sur sa concubine. Un soir, alors qu’Ellaria s’apprêtait à se coucher, Obara était venue la voir :
Tu lui as dit ? Pour les rumeurs, demanda-t-elle.
Oui. Ton oncle l’a conseillé. J’imagine sa réaction en lisant qu’on m’accusait de trahison…
Obara eut un léger sourire sur son visage dur de guerrière : C’est bien qu’il rentre…Pour toi, pour les filles…
Ellaria avait doucement hoché la tête puis avait attiré la jeune femme contre elle : Merci Obara. Il devrait arriver demain. Nous devrions nous coucher pour pouvoir lui faire un bel accueil à son arrivée.
Elle ne savait pas si Obara avait bien dormi, mais elle, en tout cas, n’avait pas vraiment pu fermer l’œil de la nuit. L’impatience de le retrouver était trop grande, trop forte. Jamais, depuis leur rencontre à Corcolline en 284, jamais ils n’avaient vécu séparément. Oberyn l’avait toujours emmené partout où il allait, bien souvent avec leurs filles. Devoir le quitter, même si c’était pour rejoindre le reste des Aspics et retrouver des personnes que la bâtarde de Harmen Uller appréciait, comme Doran, Arianne, Quentyn, Trystan, Ynys…, comprenant aussi les raisons, bien sérieuses et tristes, invoquées par la Vipère Rouge avant son départ, avait été une des plus difficiles épreuves de sa vie. Et aujourd’hui, alors qu’elle s’était faite belle en son honneur, les cheveux noués en une longue tresse qui lui tombait dans le dos presque jusqu’au niveau de ses reins et vêtue d’une robe orange assez près du corps brodée de soleils d’or sur les manches, elle attendait, concentrée du mieux qu’elle le pouvait sur son travail de raccommodage. Soudain, des bruits de pas précipités dans le couloir menant au salon lui firent lever la tête :
Elia ? dit-elle en la voyant s’arrêter, presque hors d’haleine, devant la porte laissée ouverte.
Sa mère se leva, posant son ouvrage sur la table de bois d’ébène située sur son chemin alors qu’elle rejoignait sa première fille. Celle-ci peinait à retrouver son souffle mais Ellaria n’eut pas besoin qu’elle parle pour comprendre. Elle n’avait qu’à observer le visage de sa fille qui s’éclaira soudain d’un grand sourire. Ellaria sourit à son tour et se hâta de passer son manteau et une étole rouge vif épaisse avant de suivre Elia vers les quais de Lancehélion. Si sa fille courait devant elle, se retournant de temps à autre pour voir si elle suivait, Ellaria marchait d’un pas rapide, trottinait parfois, toujours en souriant, mais ne courait pas. Elle laissait cela volontiers aux Aspics des Sables, mais elle était tout aussi impatiente d’arriver qu’Elia.
Dehors, sur les quais, le vent frais de l’hiver soufflait, ce qui faisait voleter son manteau derrière elle et quelques mèches rebelles s’échappèrent de sa tresse. Au loin, elle vit un bateau déjà à quai et un petit attroupement qui s’avançait le long du quai pour rejoindre la partie plus large du ponton en bois des quais de la cité et, plus loin, là où elle se trouvait encore à cet instant, les pierres blanches qui constituaient le port de Lancehélion. La lumière était blanche, ce qui éblouie un moment la Sand avant que ses yeux ne s’y habituent. Peu à peu, elle parvint à distinguer les visages de ce petit groupe. Obara, Tyerne, Sarella et Obella entouraient un homme grand qu’Ellaria reconnaîtrait parmi une foule de centaines d’inconnus. A la main gauche, il tenait la main de Loreza et à la main droite, celle de Dorea. Tous souriaient et étaient heureux. Ellaria sentit alors ses yeux se remplir de larmes, des larmes de joie.
Viens maman, lui dit doucement Elia en lui prenant sa main gauche. Ellaria la lui donna, rabattant sa main droite sur l’avant-bras de sa fille qui l’amenait à la rencontre du reste des siens. A la vue d’Ellaria, les plus grandes des Aspics s’écartèrent doucement, leurs yeux allant de leur père à leur belle-mère. Elle vit Oberyn lâcher doucement les mains de ses filles, qui s’écartèrent à leur tour. Ellaria sentit les doigts d’Elia se desserrer doucement autour de sa main et lentement d’abord, Ellaria, s’avança vers le seul homme auquel elle avait donné son coeur, avant de se jeter dans ses bras. Elle le serra contre elle de toutes ses forces, comme si sa vie en dépendait. Le sentir à nouveau contre elle, sentir son odeur, ses mains autour de sa taille et sur son corps…En un instant, elle se sentit revivre. Heureuse, elle pleurait de joie et s’écarta légèrement de lui pour prendre son beau visage entre ses mains :
Ne me laisses plus jamais seule, souffla-t-elle entre deux sanglots de joie.
Tu lui as dit ? Pour les rumeurs, demanda-t-elle.
Oui. Ton oncle l’a conseillé. J’imagine sa réaction en lisant qu’on m’accusait de trahison…
Obara eut un léger sourire sur son visage dur de guerrière : C’est bien qu’il rentre…Pour toi, pour les filles…
Ellaria avait doucement hoché la tête puis avait attiré la jeune femme contre elle : Merci Obara. Il devrait arriver demain. Nous devrions nous coucher pour pouvoir lui faire un bel accueil à son arrivée.
Elle ne savait pas si Obara avait bien dormi, mais elle, en tout cas, n’avait pas vraiment pu fermer l’œil de la nuit. L’impatience de le retrouver était trop grande, trop forte. Jamais, depuis leur rencontre à Corcolline en 284, jamais ils n’avaient vécu séparément. Oberyn l’avait toujours emmené partout où il allait, bien souvent avec leurs filles. Devoir le quitter, même si c’était pour rejoindre le reste des Aspics et retrouver des personnes que la bâtarde de Harmen Uller appréciait, comme Doran, Arianne, Quentyn, Trystan, Ynys…, comprenant aussi les raisons, bien sérieuses et tristes, invoquées par la Vipère Rouge avant son départ, avait été une des plus difficiles épreuves de sa vie. Et aujourd’hui, alors qu’elle s’était faite belle en son honneur, les cheveux noués en une longue tresse qui lui tombait dans le dos presque jusqu’au niveau de ses reins et vêtue d’une robe orange assez près du corps brodée de soleils d’or sur les manches, elle attendait, concentrée du mieux qu’elle le pouvait sur son travail de raccommodage. Soudain, des bruits de pas précipités dans le couloir menant au salon lui firent lever la tête :
Elia ? dit-elle en la voyant s’arrêter, presque hors d’haleine, devant la porte laissée ouverte.
Sa mère se leva, posant son ouvrage sur la table de bois d’ébène située sur son chemin alors qu’elle rejoignait sa première fille. Celle-ci peinait à retrouver son souffle mais Ellaria n’eut pas besoin qu’elle parle pour comprendre. Elle n’avait qu’à observer le visage de sa fille qui s’éclaira soudain d’un grand sourire. Ellaria sourit à son tour et se hâta de passer son manteau et une étole rouge vif épaisse avant de suivre Elia vers les quais de Lancehélion. Si sa fille courait devant elle, se retournant de temps à autre pour voir si elle suivait, Ellaria marchait d’un pas rapide, trottinait parfois, toujours en souriant, mais ne courait pas. Elle laissait cela volontiers aux Aspics des Sables, mais elle était tout aussi impatiente d’arriver qu’Elia.
Dehors, sur les quais, le vent frais de l’hiver soufflait, ce qui faisait voleter son manteau derrière elle et quelques mèches rebelles s’échappèrent de sa tresse. Au loin, elle vit un bateau déjà à quai et un petit attroupement qui s’avançait le long du quai pour rejoindre la partie plus large du ponton en bois des quais de la cité et, plus loin, là où elle se trouvait encore à cet instant, les pierres blanches qui constituaient le port de Lancehélion. La lumière était blanche, ce qui éblouie un moment la Sand avant que ses yeux ne s’y habituent. Peu à peu, elle parvint à distinguer les visages de ce petit groupe. Obara, Tyerne, Sarella et Obella entouraient un homme grand qu’Ellaria reconnaîtrait parmi une foule de centaines d’inconnus. A la main gauche, il tenait la main de Loreza et à la main droite, celle de Dorea. Tous souriaient et étaient heureux. Ellaria sentit alors ses yeux se remplir de larmes, des larmes de joie.
Viens maman, lui dit doucement Elia en lui prenant sa main gauche. Ellaria la lui donna, rabattant sa main droite sur l’avant-bras de sa fille qui l’amenait à la rencontre du reste des siens. A la vue d’Ellaria, les plus grandes des Aspics s’écartèrent doucement, leurs yeux allant de leur père à leur belle-mère. Elle vit Oberyn lâcher doucement les mains de ses filles, qui s’écartèrent à leur tour. Ellaria sentit les doigts d’Elia se desserrer doucement autour de sa main et lentement d’abord, Ellaria, s’avança vers le seul homme auquel elle avait donné son coeur, avant de se jeter dans ses bras. Elle le serra contre elle de toutes ses forces, comme si sa vie en dépendait. Le sentir à nouveau contre elle, sentir son odeur, ses mains autour de sa taille et sur son corps…En un instant, elle se sentit revivre. Heureuse, elle pleurait de joie et s’écarta légèrement de lui pour prendre son beau visage entre ses mains :
Ne me laisses plus jamais seule, souffla-t-elle entre deux sanglots de joie.
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Lancehélion lui manquait chaque jour. Dorne lui manquait chaque jour. Ses trois plus grandes filles lui manquaient chaque jour. Depuis qu’Oberyn avait pris ses fonctions au Conseil Restreint trois années plus tôt, il n’avait eu de cesse d’avoir le regard tourné vers Dorne. Néanmoins, il occupait sa fonction avec efficacité et professionnalisme même si celle-ci l’amena à se séparer de son amante et de ses filles. En effet, au début de l’année, Oberyn préféré renvoyer Ellaria et les filles à Dorne, pour leur propre sécurité. Les tensions s’accumulaient à Port-Réal, ce n’était pas une simple rumeur. Le procès de Viserys, la renonciation d’Aegon et l’avortement de Rhaenys, ces trois événements avaient impacté sur l’esprit du roi, Oberyn l’avait remarqué. Il ne pouvait nier que cela l’avait impacté également, notamment le terrible acte de sa nièce. Bien qu’il l’adorait toujours autant, il ne comprenait ni n’approuvait toujours pas son geste. L’avortement était quelque chose dont Oberyn avait en horreur. C’était une bénédiction que de donner la vie à un être. Il avait bien compris comme beaucoup de gens que son mariage avec Robar n’était pas au beau fixe. Quoiqu’il en soit, les petites tensions s’ajoutant aux grandes, Oberyn voulut mettre Ellaria en sécurité. Cela lui importait plus que n’importe quoi d’autre. La séparation fut déchirante. Jamais encore ils n’avaient été séparés. Jamais encore, ils n’avaient vécu loin l’un de l’autre. Ce fut six longues lunes pour Oberyn. Il ne l’avouerait jamais mais il eut quelques insomnies et ne put se consoler dans les bras d’aucunes des femmes ou des hommes qu’il avait l’habitude de côtoyer par plaisir. Ce furent six lunes assez nostalgiques, moroses et tristes pour la Vipère Rouge. Mais il était rassuré. Son amante et ses filles étaient à Lancehélion, avec son frère, Doran, en sécurité.
Plusieurs fois au cours de ces six lunes, le prince de Dorne voulut rentrer chez lui. Il avait même eu l’idée d’y retourner pendant que le roi était dans la Val avec la princesse. Mais son devoir était de défendre les intérêts de Dorne à Port-Réal. Il avait même refusé l’ordre de son frère de rentrer, pensant que les tensions entre les deux régions s’apaiseraient. Il y avait aussi le fait qu’Oberyn n’était pas pressé à l’idée de revoir son frère. Depuis tout petit, les deux dorniens étaient diamétralement opposés. Si leur attrait pour la famille et les intérêts de Dorne composaient là leurs deux seuls points communs, ils s’opposaient en tout et surtout dans leur fonctionnement et leur méthode. Mais nul doute faisait qu’ils se respectaient et s’appréciaient malgré leurs différends et différences. Ce ne fut donc pas Doran Martell qui convint Oberyn de rentrer à la maison mais bien évidemment Ellaria Sand, son amour, son soleil. Une lettre lui était parvenue comme tant d’autres, Oberyn était un homme entretenant des correspondances avec beaucoup de gens, de par sa fonction de maître des lois mais également d’ordre privé. Cette lettre était spéciale. Toutes les lettres d’Ellara sont spéciales. Celle-ci, en plus d’être spéciale, elle était bien convaincante. Des rumeurs circulent toujours à Westeros. Oberyn choisit de les ignorer ou de les écouter selon ses envies et surtout si elles paraissent importantes ou non. La rumeur comme quoi Ellaria aurait donné du poison à la princesse et participé à son avortement est pure calomnie pour le dornien. Il prenait cette rumeur comme une attaque personnelle. Ellaria n’avait bien évidemment rien à voir dans cet acte horrible, il n’en pensait pas capable celle qu’il avait élu reine de beauté à Lestival. Imaginant également ce que lui avait peut-être dit son frère Doran, Oberyn répondit à cette lettre dans la journée même. C’était décidé, il rentrait à Lancehélion. Il ne pouvait passer une minute de plus loin d’Ellaria, loin de ses filles en sachant qu’une telle rumeur l’entachait indirectement. Il s’imaginait tout à fait ce que pouvaient se dire les gens qui écoutent ces rumeurs. Et il ne voulait pas qu’Ellaria soit accusée de la sorte. Jamais il ne laisserait quelqu’un lui faire du mal ou l’insulter. Jamais.
Lanchélion. Dorne. Oberyn avait choisit d’y retourner par la mer. Cela était plus rapide que par la terre et il détestait les voyages trop longs quand il était pressé de rentrer. Surtout que là, il y avait urgence. Ayant écrit à Ellaria avant son départ, elle devait sûrement s’attendre à son arrivée d’un jour à l’autre. Onze jours. Le voyage, en bateau, de Port-Réal à Lancehélion se faisait en onze jours. Pendant ces jours, Oberyn eut le temps de réfléchir. Il savait qu’il devrait s’entretenir avec son frère mais ne savait pas comment cela se passerait. Quant à ses retrouvailles avec ses filles, il ne se faisait aucun souci. Il savait très bien quoi leur dire ou faire. Puis, il pensa à Ellaria. Il l’aimait tellement comme il n’avait jamais aimé. Elle était son soleil, son monde, son essentiel. Et il n’avait qu’une hâte : la retrouver. Arrivés au port, les membres de l’équipage furent gracieusement remerciés par Oberyn qui, lui, fut accueilli par un petit groupe de jeunes filles. Ses filles étaient toutes présentes. Obara. Tyene. Sarella. Obella. Dorea. Loreza. En y regardant de plus près, il manquait l’aînée des filles qu’il eut avec Ellaria : Elia. Oberyn n’avait pas de préférence parmi ses huit filles mais il ne pouvait nier le fait qu’Elia était précieuse à ses yeux. C’est sa première fille avec Ellaria et elle est née peu de temps après la mort d’Elia, sa sœur. Entourée par ses filles, Oberyn ne put retenir une larme de joie et un sourire s’étirant jusqu’aux oreilles. Il était si heureux de les retrouver toutes, il les prit une par une dans ses bras et tentait tant bien que mal d’avancer. C’est alors qu’Elia apparut au loin tenant la main d’Ellaria plus ravissante que jamais. Le prince lâcha alors ses filles et accueillit tout heureux la femme qu’il aimait le plus en ce monde dans le creux de ses bras. Il la serra fort contre lui et souriait en sentant son odeur, en sentant sa peau contre la sienne. C’était si bon de rentrer chez soi et de retrouver les gens qu’on aime.
- Ne me laisses plus jamais seule.
Elle sanglotait de joie et lui souriait, rigolait même presque. Il était heureux de revenir. Malheureusement pour Oberyn, ce n’était pas que par plaisir qu’il revenait à Lancehélion. Des affaires l’attendaient, notamment avec son frère Doran. Ces deux-là avaient beaucoup de choses à se dire. Cela pouvait néanmoins attendre. Ellaria passait avant le reste, toujours. Gardant ses mains contre son visage, Oberyn plongea son regard dans celui de la belle dornienne et lui dit ses premiers mots depuis six lunes.
- Plus jamais, mon amour. Plus jamais.
#C82605 : Oberyn Martell
#ff6600 : Ellaria Sand
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Un sourire béat sur les lèvres, Ellaria se laissa aller tout contre Oberyn. Enfin, il lui était revenu. Enfin elle allait pouvoir se sentir à nouveau elle-même tant elle avait eu l’impression que, depuis son départ de la capitale, on lui avait arraché une partie d’elle. Heureusement qu’elle avait été entourée de ses filles et belles-filles. Sans elles, que serait-elle devenue ? Entre les accusations qui venaient même de certains Dorniens et la convocation - au dénouement en sa faveur certes - auprès du Prince Doran, les nerfs de la Sand avaient été mis à rude épreuve. Mais maintenant, dans ses bras, il lui semblait qu’un bouclier protecteur l’avait soudain entouré et qu’à présent, plus rien ni personne ne pourrait l’atteindre.
Elle s’était écartée de lui pour le contempler, prendre son visage dans ses mains avant qu’il ne lui promette de ne plus jamais la laisser seule. Le visage d’Ellaria, humide de ses larmes de joie, se fendit d’un radieux sourire et elle ne put s’empêcher de l’attirer contre elle pour l’embrasser avec passion. Ailleurs en Westeros, ce genre de démonstration d’amour était proscrit en public. Mais ici, sur les quais de Lancehélion, entourés qu’ils étaient de leurs filles, elle n’avait que faire que tout le monde les voient. Cramponné à son cou, elle ne put que murmurer, entre deux baisers :
Tu m’as tant manqué.
Soudain, elle sentit deux petits bras lui enserrer les jambes. Surprise, ses lèvres abandonnèrent à contrecœur celles de son amant enfin retrouvé pour baisser la tête vers leur dernière fille, Loreza, qui de ses bras, enlaçaient les jambes de ses parents. Ellaria rit, heureuse d’être si bien entourée et passa sa main droite dans les cheveux bouclés de sa fille.
Tu nous ouvres le chemin ma chérie ? lui demanda-t-elle affectueusement.
La petite fille, trop heureuse de retrouver son père, alla glisser sa petite main dans celle d’Oberyn tandis qu’Ellaria enroulait son bras gauche autour du bras droit de la Vipère Rouge, tandis que Dorea le pressait pour savoir s’il y avait des présents pour elles dans les malles que déchargeaient du navire les serviteurs de la maison Martell. Ils se mirent ensuite en route vers le palais des Martell de Lancehélion, eux trois suivis du reste des Aspics et des serviteurs portant les malles du Maître des Lois. En chemin, ils croisèrent bon nombre de Dorniens, dont certains semblaient assez surpris de le revoir. Il est vrai que l’annonce de son retour n’a été communiquée qu’à Doran Martell ainsi qu’aux filles mais Ellaria se délectait presque de lire toutes ces expressions de surprise sur les visages qu’elle croisait.
Ton retour est une surprise…sauf pour ton frère, qui t’attend de pied ferme, commenta-t-elle. Mais tout Prince de Dorne qu’il soit, il devra attendre que j’en aie terminé avec toi, murmura-t-elle en lui lançant un regard des plus aguicheurs.
Ils pénétrèrent dans le palais, précédés des serviteurs qui portaient les quelques malles qu’avaient emporté avec lui Oberyn depuis la capitale. Les plus âgées des Aspics prirent alors congé, s’en retournant à leurs occupations et promettant d’être là pour le dîner, le premier qu’ils allaient tous reprendre ensemble depuis leur séjour à Lestival. Quant à Ellaria, si elle était plus qu’heureuse de revoir l’amour de sa vie, elle avait aussi à cœur son bien-être.
Comment te sens-tu ? Tu veux te reposer un peu après ton voyage ? lui demanda-t-elle en passant ses bras autour de sa taille.
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Dorne. Quelle merveilleuse région. Oberyn était plus qu’heureux d’y remettre enfin les pieds. Malheureusement, c’était un retour précipité et imprévu. Le prince de Dorne aurait préféré revenir chez dans d’autres circonstances que celles-là. La situation était plutôt tendue et cela n’allait pas s’arranger tout de suite. Oberyn était revenu en réponse à une des lettres d’Ellaria concernant une rumeur. Le dornien ne tolérait aucunement ces « on-dit » et c’est la raison pour laquelle il était revenu. De plus, le roi était dans le Val et bien qu’il continuait à servir les intérêts de Dorne dans le Conseil Restreint, le prince avait trouvé plus judicieux de rentrer. Enlaçant ses filles, les embrassant, il les abandonna pour trouver les bras d’Ellaria, son amante. Elle était encore plus radieuse que dans ses souvenirs. Il essuya ses larmes, lui rendit son sourire et accueillit ses lèvres qui l’avaient tant manqué. Il fut parcouru d’un petit frisson lorsqu’elle lui murmura qu’il lui avait manqué. Il avait hâte de retrouver ses bras, il avait hâte qu’ils se retrouvent seul à seul après six lunes loin l’un de l’autre.
Leurs sept filles étaient présentes. Il manquait bien évidemment Nymeria pour que cette réunion soit totalement parfaite mais Oberyn la savait dans son cœur et dans le cœur de ses filles ainsi que celui d’Ellaria. Cela faisait maintenant deux ans depuis sa disparition. Oberyn ne s’en remettait pas, tout comme il avait du mal avec la disparition de sa sœur, Elia, près de vingt ans plus tôt. Quoiqu’il en soit, il était heureux, main dans la main avec sa petite dernière, Loreza, marchant aux côtés de son amante et de ses filles, aussi fières qu’il était fier d’elle. Ils se dirigèrent tous vers le palais. Oberyn n’avait pas hâte de revoir son frère mais il savait qu’il n’y couperait pas. Le prince et maître des lois était de retour et devait rendre des comptes à son suzerain. Sur le chemin, plusieurs regards intriguèrent le prince jusqu’à ce qu’Ellaria lui dise que l’annonce de son retour n’ait pas été officielle. Seules ses filles et elle, en dehors de Doran lui-même, étaient au courant. Les dorniens étaient donc étonnés de voir Oberyn de retour. Certains étaient content et lui adressaient un sourire, d’autres, contents ou pas, difficile à dire, montraient une expression neutre, marquée par la surprise pour ceux qui ne s’y attendaient vraiment pas.
- Mais tout Prince de Dorne qu’il soit, il devra attendre que j’en aie terminé avec toi.
Son regard aguicheur ne laissa pas Oberyn insensible et bien qu’il aimait ses filles, il avait hâte de se débarrasser d’elles pour se retrouver seul avec Ellaria. Ils n’avaient pas été intime depuis six lunes. Il mentirait s’il disait que ça ne lui manquait pas. Il aimait cela, cela faisait partie de sa réputation. Ils arrivèrent au palais. Les aînées partirent et retournèrent à leurs occupations. Ils se retrouveraient tous au dîner, comme avant. Oberyn se fit la réflexion que cela faisait plusieurs lunes qu’ils ne s’étaient pas tous retrouvés autour d’une table. Les plus jeunes filles suivirent Sarella et Elia. Le prince se retrouva enfin seul avec sa douce amante. Continuant jusqu’à leur chambre, elle lui demanda comment il se sentait. Oberyn n’avait pas été très loquace depuis son arrivée et en effet, la fatigue était bien présente.
- Ce n’est pas le voyage le plus éprouvant que j’ai fait mais je dois être honnête, il m’a quelque peu fatigué.
Se débarrassant des couches de vêtements superflus, Oberyn se mit à l’aise sur le lit. Il invita Ellaria à le rejoindre accompagné d’un de ses sourires les plus charmeurs, sa spécialité. C’était bon d’être chez soi. Oberyn en oublierait presque tous les tracas qui l’ont amené à revenir. Il y avait un temps pour tout. Un temps pour le repos. Un temps pour le plaisir. Un temps pour le travail. Il attira Ellaria à lui, n’attendant pas plus longtemps et l’enlaça.
- Je n’aurai jamais dû rester loin des filles et de toi si longtemps...
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Ellaria referma doucement la porte derrière eux et se débarrassa de son manteau et de sa cape, posant le tout sur un tabouret en bois d’ébène près de la porte. En se retournant, elle vit Oberyn se déshabiller et, croisant les bras, elle ne put s’empêcher de se délecter de ce spectacle qu’elle n’avait plus vu depuis longtemps. Mais la fatigue, comme il le lui avait dit alors qu’ils se dirigeaient vers leur chambre, était bien présente sur son visage et sur ses traits. Retirant ses chaussures à petits talons carrés, elle se dirigea lentement et langoureusement vers le lit. Elle se plaça face à celui-ci et face à Oberyn et entreprit de dénouer les liens qui tenaient sa robe attachée dans son dos. Sentant le tissu doucement se détacher de sa peau, elle fit glisser la robe vers l’avant afin de pouvoir extirper ses bras des manches et laissa tomber, dans un bruit de tissu léger et fluide, la robe à ses pieds. Détachant ses cheveux, elle libéra une cascade de lourdes boucles noires tout en secouant la tête pour les faire reprendre un mouvement naturel dans son dos. Tout cela, elle l’avait fait sans quitter son amant des yeux un seul instant, un petit sourire espiègle sur les lèvres. Désormais vêtue plus que d’une simple chemise longue en lin, laissant suggéré les courbes de son corps sous le tissu, elle tendis la main vers Oberyn qui la saisit et l’attira contre lui.
Cette légère brusquerie laissa s’échapper un petit rire de la gorge de la Sand, qui prit néanmoins plaisir à couvrir le corps de son amant avec son propre corps. Tandis qu’il entourait son corps de ses bras, Ellaria plaça sa main droite sur l’épaule gauche de son amant, et sa main gauche sur son biceps droit qui la maintenait tout contre lui. Elle posa son oreille droite sur la poitrine d’Oberyn et écouta, les yeux fermés, son corps battre. Ce son régulier était si apaisant que, sans s’en rendre compte, son propre coeur et sa respiration se callèrent sur ceux de la Vipère Rouge et c’est à peine si elle entendit son léger commentaire :
Mmh ? dit-elle en se redressant et en se hissant à sa hauteur, plaçant ses jambes de part et d’autre de son corps. Tu avais tes raisons, reprit-elle en faisant parcourir ses doigts de sa main droite sur le visage aimé qu’elle contemplait enfin à nouveau. Tu craignais pour notre sécurité, à moi et aux filles. Tu as perdu deux personnes qui comptaient beaucoup pour toi là-bas, et je sais que tu souffres parfois encore de leur absence. Je le vois quand soudain, ton regard se perd au loin, dans un lieu où je ne peux pas te suivre. Je l’ai compris et l’ai expliqué aux filles. Saches qu’aucune ne t’en a voulu d’avoir pris cette décision pour nous toutes.
Elle se voulait rassurante envers une décision qui ne fut pas aisé pour lui de prendre, il y a six Lunes de cela. Elle fit glisser ses mains sur son torse et se redressa, assise à califourchon sur lui :
Mais pour moi, cela a été plus difficile que je l’imaginais, avoua-t-elle en plongeant son regard dans le sien. Ton absence d’abord, la première fois que nous étions séparés depuis ce jour à Corcolline…Mais aussi à cause de ces choses qu’on dit à mon sujet…Ce pour quoi aussi je t’ai écrit…
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Je crois qu’il est temps que tu retournes à Dorne mon amour. Cette phrase avait tourné dans la tête d’Oberyn du moment où il la prononça jusqu’à son retour quelques minutes plus tôt, retrouvant la chaleur agréable du corps d’Ellaria et les visages rayonnants et magnifiques de ses filles. Comme le lui disait Ellaria à l’instant, il avait eu ses raisons. La tension palpable à Port-Réal n’était pas bon signe. Oberyn sentait que les choses allaient aller de mal en pire. Il ne voulait pas prendre de risque pour son amour et ses filles. Il se devait de les mettre en sécurité, quitte à les éloigner de lui. Mais maintenant qu’il était de retour, il pourrait profiter de chacune d’elles et surtout de son Ellaria. Elle lui avait tellement manqué. C’était si bon de retrouver la chaleur de ses bras, la beauté de son visage, l’amour dans ses yeux. Il se retrouva alors sur le dos, Ellaria à califourchon sur lui, lui faisant décrocher un sourire des plus charmeurs. Ses mains se dirigèrent le long de ses bras jusqu’à son visage qu’il parcourut avec sa main droite. Son regard dans le sien, il buvait ses paroles.
- Mais pour moi, cela a été plus difficile que je l’imaginais. Ton absence d’abord, la première fois que nous étions séparés depuis ce jour à Corcolline…
- Mon amour...
Il est vrai que depuis leur rencontre, il ne s’est pas passé une seule seconde sans qu’ils soient l’un de l’autre. Corcolline. Oberyn souriait en repensant à ce souvenir. Cela faisait bientôt une vingtaine d’années. Elle n’avait pas changé. Ellaria Sand était toujours aussi magnifique. Une main sur sa joue, il se redressa rapidement pour lui déposer un doux baiser sur ses lèvres. Il vit néanmoins dans ses yeux une lueur moins joyeuse soudainement. Il comprit tout de suite de quoi il s’agissait. Il plaça ses mains sur ses hanches et l’écouta poursuivre.
- Mais aussi à cause de ces choses qu’on dit à mon sujet…Ce pour quoi aussi je t’ai écrit…
Les rumeurs. C’était la raison principale du retour d’Oberyn à Lancehélion. Depuis la lune 5, on disait des choses à Dorne sur Ellaria en rapport à la « fausse-couche » de la princesse Rhaenys. Le retour de sa jeune amante avec ses filles sans Oberyn avait paru suspect. Le prince dornien en avait marre des spéculations de la sorte et d’un autre côté, il en voulait toujours à sa nièce pour cet acte immoral. Néanmoins, il espérait que son retour fasse taire les rumeurs, surtout qu’Ellaria n’avait rien à voir avec l’acte de Rhaenys. Il n’avait aucun doute là-dessus. Il se redressa un peu, s’adossant aux oreillers et se rapprochant du visage d’Ellaria. Il était de retour, enfin à la maison auprès de la femme qu’il aime, auprès de ses filles. Le prince pourrait s’occuper de toutes ses affaires désormais et faire taire ses sordides rumeurs dirigées contre elle.
- Ne t’en fais pas, mon amour. Je suis là, maintenant. Ces rumeurs vont finir par s’atténuer.
Oberyn l’espérait en tout cas. Les tensions à Port-Réal étaient déjà inquiétantes, si les rumeurs se rajoutaient en plus. Il effaça ainsi son sourire charmeur et prit une expression inquiétée. Il savait qu’en revenant à Dorne, il aurait du pain sur la planche. Déjà, il devait s’entretenir avec son frère et cela ne l’enchantait guère. Concernant les rumeurs, il espérait que Doran l’aide à atténuer un peu la chose. Cela faisait maintenant trois mois que les rumeurs circulaient et Oberyn ne supportait pas les rumeurs, surtout quand il n’y trouvait pas d’intérêt. Avec douceur, il déposa un nouveau baiser sur ses délicieuses lèvres avant de lui adresser un sourire.
- Nous aurons bien le temps de nous occuper de tout ça demain. Je dois de plus m’entretenir avec mon frère entre autres chose… Demain. Je suis tout à toi pour l’instant.
Tout souriant, Oberyn glissa une main sous sa chemise, parcourant ses courbes, caressant sa peau douce qu’il aimait tant. Il ne voulait pas penser aux tracas, aux rumeurs, aux affaires qu’il devait régler, à son entretien prévu avec son frère et le compte rendu qu’il devrait lui faire. Oberyn ne voulait penser à rien. Le voyage l’avait usé et son esprit n’était clairement pas centré sur le travail, surtout avec Ellaria à califourchon sur lui, ses mains sur son torse, son regard dans le sien. Montant ses propres mains dans le milieu de son dos, sous sa chemise, il s’approcha vers elle et l’embrassa avec passion.
- Je t’aime, Ellaria Sand. Pensons à nous, uniquement à nous, en cet instant. Juste… nous deux…
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La présence d’Oberyn, sa voix et ce contact physique qui lui avait tant manqué faisaient lentement se dissiper ces jours passés à errer sans but dans les couloirs du palais de Lancehélion. Et pourtant, Ellaria adorait se promener dans les rues et ruelles de la cité, à s’asseoir sur le port pour y regarder les navires aller et venir, à respirer cette odeur maritime si particulière qui embaumait le sel et le poisson fraîchement sorti des filets des pêcheurs. La Sand s’était murée dans Lancehélion, tant elle ne supportait plus ces chuchotements incessants sur son passage. D’abord elle n’y avait pas prêté attention, balayant les regards en biais qu’on lui lançait d’un sourire effronté et d’un haussement d’épaules. Mais ces chuchotements prirent de l’ampleur et bourdonnaient à ses oreilles de jour comme de nuit. Agacée d’abord, apeurée ensuite, craignant pour sa vie et celles de ses plus jeunes filles, sa réputation fut mise à mal, elle qui avait toujours été appréciée de tous. Plus encore, cela la mettait dans une colère sombre lorsque les regards s’abaissaient, mi-compatissant mi-indigné, sur Loreza ou Dorea, lorsqu’elle allait avec elle au marché. Qu’ils s’attaquent à moi autant qu’ils le veulent se souvenait-elle avoir pensé, le regard brillant de fureur, Mais n’osez jamais vous en prendre à mes enfants… Et elle s’en était retournée en hâte entre les murs protecteurs du château, n’en sortant plus qu’accompagnée des plus âgées des Aspics, notamment d’Obara, dont la rassurante mais forte présence lui était salutaire. Quant aux jeunes Aspics, elles aussi avaient vu leur liberté limitées à cause de tout ce remue-ménage et elle n’aimait pas avoir à les brider de la sorte. L’enfance est faite pour le jeu et l’insouciance, non pour les privations et l’enfermement.
Mais les paroles d’Oberyn étaient un baume sur ses blessures invisibles, un baume si apaisant qu’il semblait même avoir le don d’effacer tous ces mauvais souvenirs. Ellaria mit ses mains sur les avant-bras de son amant et lui rendit son baiser léger et son sourire :
Je l’espère, pas tant pour moi mais pour les filles. Je crains que ces odieuses paroles au sujet de leur mère ne déteignent sur elles…Je ne le supporterais pas Oberyn. Surtout sur nos plus jeunes filles. Sarella, Obara, Elia et Tyerne sont grandes et savent se défendre seules. Mais nos trois autres filles…
Les mots se brisèrent dans sa gorge, non pas de tristesse mais de colère. Elle en voulait amèrement à tous ceux qui l’accusaient d’une chose si ignoble. Heureusement, les personnes les plus importantes pour elle la savaient innocente. Rhaenys, le Prince Doran, les Aspics, son amie Ynys et bien sûr, l’homme qui la tenait dans ses bras. Elle s’évertua à chasser de son esprit ses craintes et sa rancœur pour savourer l’instant présent. Elle avait rêvé de son retour pendant des nuits ; elle n’allait certainement pas gâcher ce moment en se montrant aigrie par la situation, bien que cela puisse se comprendre. Elle hocha donc silencieusement la tête et accueillit les lèvres de son amant sur les siennes avec passion, ses bras entourant ses épaules tandis qu’un frisson de plaisir lui parcourut le corps, sentant les mains de son amant sur sa peau nue, sous sa chemise.
Je vous aime également, mon Prince ; autrefois, maintenant et à jamais, murmura-t-elle.
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Oberyn était épuisé de son voyage mais n’avait aucunement envie de se reposer ou de dormir sur le moment. Savourant chaque baiser de sa douce amante, il avait plutôt envie de retrouver une intimité qu’il n’avait pas eu depuis des lunes. Leur séparation et la distance entre eux les avaient en effet empêchés pendant tout ce temps de se retrouver, de partager leur passion dévorante et se laisser aller l’un à l’autre. Il était hors de question pour le prince de Dorne d’aller fricoter avec d’autres femmes ou hommes sans son Ellaria. De plus, sans elle comme soutien, la vie à Port-Réal avait été compliquée durant toutes ces lunes, surtout avec les tensions grandissantes. Les joies du plaisir n’étaient donc pas au rendez-vous pour le prince. Et ils avaient là, maintenant qu’Oberyn était de nouveau près d’Ellaria, l’occasion de rattraper le temps perdu, à tout point de vue. Elle lui murmura alors des mots doux, des mots qui le faisaient sourire à chaque fois, des mots qui réchauffaient son cœur, des mots qui faisaient du bien, surtout en ce moment.
- Je vous aime également, mon Prince ; autrefois, maintenant et à jamais
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AN 302, LUNE 8, SEMAINE 1 - LANCEHÉLION @Oberyn Martell & Ellaria Sand
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Sun, Sex & Sand – Part 2
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Cette nuit-là fut l’une des nuits les plus inoubliables d’Oberyn.
Oberyn fut le premier réveillé. Sans bruit, il quitta le lit, revêtit une de ses tenus qu’il affectionnait, loin des armures lourdes qu’il avait lors d’un duel ou encore les tenues officielles qu’il portait pour être présentable. Là, il demeurait nu sous une sorte de grand manteau long. S’appuyant contre le pan de la porte qui donnait sur les jardins, Oberyn contempla l’horizon, le sourire aux lèvres, repensant à cette nuit merveilleuse. Il se retournait de temps en temps pour que son regard se pose sur la magnifique Ellaria Sand, elle qui était si belle. Il en était fou amoureux comme au premier jour. Jamais, il ne pourrait repartir à Port-Réal et la laisser seule de nouveau. Et si seulement, il n’y avait qu’Ellaria mais il avait également ses filles. Ses sept filles bien-aimées. Il les abandonnerait encore une fois toutes les huit. Mais, Oberyn était réaliste. Il était maître des lois, membre du Conseil Restreint du Roi Rhaegar Targaryen. Malgré les tensions palpables, il devait accomplir son devoir, encore plus à une heure aussi décisive. Il était venu uniquement pour faire taire cette stupide rumeur et s’entretenir avec son frère. Bien sûr, il était aussi et surtout revenu pour son amante et ses filles, cela ne faisait aucun doute. C’est à ce moment précis que le sourire disparut du visage d’Oberyn. Tournant de nouveau le dos à la jeune femme encore endormie, Oberyn scruta l’horizon en se demandant ce que l’avenir lui réservait. Il n’était pas confiant, pas le moins du monde, pas en ce moment. Il était inquiet, dubitatif, méfiant voire même apeuré. Il aurait finalement aimé partir avec Ellaria en lune 2, revenir à Lancehélion pour de bon. Mais encore une fois, ses obligations, ses charges auprès du Roi le ramenaient à la raison. Son passage à Lancehélion n’était qu’une question de jours voire de semaines.
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AN 302, LUNE 8, SEMAINE 1 - LANCEHÉLION @Oberyn Martell & Ellaria Sand
DON'T LEAVE ME ALONE IN THIS WORLD
Les yeux encore clos, Ellaria étendit lentement le bras droit sur le matelas, caressant les draps à la recherche du corps de son amant. Elle sentit bien sa chaleur sous sa peau, signe qu’il était bel et bien étendu là, près d’elle, mais il n’y avait nulle présence de son corps. Elle bougea, tourna lentement la tête vers la droite puis ouvrit les yeux. La faible lumière filtrant par les fenêtres de leur chambre éclairait doucement la pièce, suffisamment pour qu’Ellaria puisse se rendre compte qu’Oberyn avait quitté leur lit où ils s’étaient enfin retrouvés après six longues Lunes passées loin l’un de l’autre. Les souvenirs de leur nuit de retrouvailles lui revinrent à l’esprit et Ellaria reposa la tête sur l’oreille, un sourire las de satisfaction sur le visage en repensant au plaisir qu’ils s’étaient donnés mutuellement. Discrètement, elle prit appui sur ses avant-bras et se redressa, contemplant la silhouette debout, appuyée contre le pan de la porte qui donnait sur les jardins du palais de Lancehélion. Elle resta un instant dans cette position à le contempler, à admirer sa stature, sa silhouette et songea que, malgré tous les hommes et femmes qu’elle eut le plaisir de connaître intimement, personne ne pourrait jamais le supplanter dans son cœur. Car à côté de l’amour qu’il lui donnait, il lui avait également offert une autre famille en celle des Martell, mais également des filles et des belles-filles, un neveu et une nièce qui avait tout son amour et qui était si loin d’elle et lui manquait. En repensant à Rhaenys, elle se souvint de leur dernier échange ; la Princesse évoquant sa volonté de l’aider à l’innocenter et son choc qu’on la pense, elle, coupable de l’avoir aidée à mettre fin à la vie de son enfant à naître. Son seul crime avait été de lui avoir pardonné trop rapidement et de l’avoir serré dans ses bras au moment de partir. Ellaria ressentit à nouveau la peine l’envahir face à ce souvenir. Recherchant du réconfort et des réponses quant à la suite de sa condition, elle se leva doucement, passa une robe longue et légère en lin orange qui laissait transparaître ses formes et rejoignit, pieds nus, la Vipère Rouge qu’elle trouva plonger dans ses pensées.
Délicatement, elle passa ses bras autour de sa taille, posa ses mains sur son ventre et l’attira contre elle. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa nuque :
Ne peux-tu pas rester ici ? souffla-t-elle, connaissant d’avance la réponse. Les filles et moi serions si heureuses de t’avoir rien que pour nous…
Elle resserra l’étreinte de ses bras autour de la taille d’Oberyn et se blottit contre lui en soupirant :
La rumeur m’a retrouvé jusqu’ici…Ton frère, béni soit sa sagesse, ne lui accorde aucun crédit. Il a été bon et juste envers moi ; il m’a entendu et surtout, il m’a cru.
Elle voulait qu’il sache ce qu’il s’était passé entre elle et Doran Martell avant qu’il n’ait lui-même une conversation avec Oberyn. Son bras gauche desserra son étreinte et son bras droit glissa le long de son dos tandis qu’elle contournait la silhouette d’Oberyn pour se placer devant lui :
J’ai écrit à Rhaenys, lui dit-elle. Plus depuis mon entretien avec ton frère mais elle souhaite m’aider à laver mon honneur. Toi qu’en penses-tu ? Que ferais-tu ? Tu sais que je suis prompte à agir mais là…Je veux être sûre que…que si j’agis, cela ne ternira pas encore plus ma réputation, et plus encore celle de ta maison, lui avoua-t-elle en le fixant droit dans les yeux, inquiète.
Délicatement, elle passa ses bras autour de sa taille, posa ses mains sur son ventre et l’attira contre elle. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa nuque :
Ne peux-tu pas rester ici ? souffla-t-elle, connaissant d’avance la réponse. Les filles et moi serions si heureuses de t’avoir rien que pour nous…
Elle resserra l’étreinte de ses bras autour de la taille d’Oberyn et se blottit contre lui en soupirant :
La rumeur m’a retrouvé jusqu’ici…Ton frère, béni soit sa sagesse, ne lui accorde aucun crédit. Il a été bon et juste envers moi ; il m’a entendu et surtout, il m’a cru.
Elle voulait qu’il sache ce qu’il s’était passé entre elle et Doran Martell avant qu’il n’ait lui-même une conversation avec Oberyn. Son bras gauche desserra son étreinte et son bras droit glissa le long de son dos tandis qu’elle contournait la silhouette d’Oberyn pour se placer devant lui :
J’ai écrit à Rhaenys, lui dit-elle. Plus depuis mon entretien avec ton frère mais elle souhaite m’aider à laver mon honneur. Toi qu’en penses-tu ? Que ferais-tu ? Tu sais que je suis prompte à agir mais là…Je veux être sûre que…que si j’agis, cela ne ternira pas encore plus ma réputation, et plus encore celle de ta maison, lui avoua-t-elle en le fixant droit dans les yeux, inquiète.
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Oberyn Martell s’était laissé emporter dans ses pensées, loin, loin de Dorne. Port-Réal l’attendait. Le Roi l’attendait. Il n’allait sans doute pas tarder à rentrer à la capitale. Et malgré ses obligations qui le rappelaient là-bas, Oberyn ne pouvait pas tourner le dos aux affaires qui l’amenaient ici. La rumeur. Cette rumeur. Il n’avait aucun doute qu’elle s’estomperait avec le temps comme toute rumeur. Elle sera vite oubliée et probablement remplacée par une autre. Malgré cette assurance, il était soucieux des répercussions sur la réputation de son amante. S’il y avait bien une personne à qui il ne fallait pas chercher des problèmes, c’était bien son amante, son soleil, son essentiel. Oberyn s’assurait que le respect, la bienséance et la courtoisie soient de mise quand quelqu’un s’adressait à Ellaria. C’était la femme qu’il aimait et il ne donnait pas cher de la peau de la personne qui lui manquerait de respect. Elle représentait tellement de choses pour elle. Elle avait littéralement changé sa vie à un moment sombre de sa vie. Si Oberyn était l’homme qu’il était aujourd’hui, c’était grâce à Ellaria, sans aucun doute. C’était un homme comblé à qui elle donna quatre merveilleuses filles aussi belles les unes que les autres. Et c’est également à elles qu’il pensait, leur sécurité. Elles n’avaient pas à subir cette rumeur qui entachait leur mère. Mais en arrivant à Lancehélion la veille, il avait bien vu que ses filles aînées entouraient bien Ellaria et leurs quatre filles tout comme Doran les avait accueillies les bras ouverts. Malgré leur divergence, Oberyn avait apprécié ce que Doran avait fait pour eux.
- Ne peux-tu pas rester ici ?
Ellaria était réveillée et Oberyn ne s’en rendit compte qu’au moment où il sentit et vit ses bras l’entourer. Il sourit à ses baisers sur sa nuque et avait bien évidemment anticipé cette question qu’elle lui posa. Il s’y était préparé depuis sa décision de revenir à Lancehélion. Il voulait rester. C’était son désir le plus cher mais il avait des obligations, était le maître des Lois, avait sa place aux côtés du roi Rhaegar. Il ne pouvait guère abandonner tout cela sur un coup de tête sans jamais revenir. Là, il avait profité de l’absence du roi pour venir, ternir un peu cette rumeur sans queue ni tête mais il savait très bien que son séjour à Lancehélion serait de courte durée. Ellaria connaissait bien sûr la réponse et Oberyn ne lui en voulait pas de poser la question. Il s’y était préparé et il aurait tellement lui dire que son retour était définitif, que le roi lui avait autorisé à rentrer chez lui auprès d’elle, auprès de ses filles, que son travail à la capitale était terminé. Il aurait vraiment voulu pouvoir lui dire tout cela mais malheureusement le dornien devait repartir, bientôt, reprendre ses responsabilités au sein du Conseil Restreint.
- Les filles et moi serions si heureuses de t’avoir rien que pour nous…
- Et moi dont… Cela me rend jaloux de mon frère depuis que je vous ai renvoyé auprès de lui.
Oberyn aimait ses filles plus que tout. C’était une torture d’être loin d’elles. C’était un supplice d’être loin de la femme qu’il aime et qui l’aime. Mais là encore, sa conscience lui rappelait ses obligations. Si seulement les choses avaient été différentes. Le dornien savait qu’on ne pouvait vivre avec des « si ». Il ne voulait pas vivre dans un rêve, dans des illusions. Il allait assumer son rôle. Il sentit alors Ellaria se serrer contre lui et il plaça ses mains sur les siennes, profitant de chaque seconde qui passait. Puis le sujet crucial, la raison de la venue d’Oberyn revint au centre de leur échange. Son soleil lui parla de son frère, Doran, le prince régnant de Dorne. Oberyn devait s’entretenir avec lui dans la journée.
- La rumeur m’a retrouvé jusqu’ici…Ton frère, béni soit sa sagesse, ne lui accorde aucun crédit. Il a été bon et juste envers moi ; il m’a entendu et surtout, il m’a cru.
Oberyn et Ellaria se firent alors face. La Vipère Rouge plongea son regard dans celui de son soleil. Elle était belle et magnifique dès le réveil et il afficha un large sourire tout en pensant à Doran et au fait qu’il s’était montré compréhensif et bon avec Ellaria. Il ne l’en remercierait jamais assez pour ça.
- Doran t’apprécie et t’a accepté dans notre famille. Tu as sa confiance.
La belle dornienne poursuivit tandis qu’Oberyn plaçait ses mains sur sa taille, se rapprochant d’elle, le regard toujours subjugué par le sien. Même après toutes ces années, ses sentiments n’avaient pas changé, jamais. Et il ferait tout pour l’aider, la protéger, dans n’importe quelle circonstance. Ils étaient concubins mais pour Oberyn, ils étaient liés pour le meilleur et pour le pire. Leurs mœurs étaient différentes du reste de Westeros mais cela n’empêchait pas le prince dornien de demeurer fidèle et loyal envers Ellaria, son seul et unique amour. L’écoutant avec attention, il garda son sérieux et fit glisser ses mains le long de ses bras jusqu’à prendre sa main dans la sienne.
- J’ai écrit à Rhaenys. Plus depuis mon entretien avec ton frère mais elle souhaite m’aider à laver mon honneur.
- Bien…
Ses pensées se dirigèrent vers sa nièce Rhaenys. Bien qu’elle soit la fille d’Elia et son portrait caché, Oberyn gardait en mémoire ce qu’elle avait fait et dont les rumeurs accusaient la complicité d’Ellaria. Malgré cela, il appréciait que sa nièce ait la volonté de l’aider à propos de cette rumeur qui dépassait même les frontières, pour venir tourmenter Ellaria jusque dans le palais des Martell à Lancehélion.
- Toi qu’en penses-tu ? Que ferais-tu ? Tu sais que je suis prompte à agir mais là…Je veux être sûre que…que si j’agis, cela ne ternira pas encore plus ma réputation, et plus encore celle de ta maison.
Il voyait dans son regard qu’elle doutait et s’en remettait à lui. Oberyn lui sourit et semblait, comme toujours, sûr de lui. Malheureusement, le prince n’avait pas réponse à tout. Après quelques secondes de réflexion, faisant voyager son regard entre Ellaria et le paysage dornien situé derrière elle, Oberyn finit par lui répondre avec un ton qui se voulait rassurant.
- Cette rumeur s’estompera comme toutes les autres. Elle finira par être remplacée par une autre rumeur croustillante qui fera détourner les regards de ton joli visage.
Oberyn caressa alors le visage de son amante, affichant son plus beau sourire charmeur. Il n’aimait pas quand elle était minée, mal, déprimée. Cette rumeur était une épine dans le pied qu’il voulait retirer et jeter le plus loin possible. Mais face à une rumeur, que faire ? Le prince dornien ne savait pas. Il s’était toujours moqué des rumeurs. Il les écoutait, les utilisait même à bon escient mais n’en tenait jamais compte. Il arrivait à prendre du recul sur la chose mais celle-ci touchait Ellaria. Il n’aimait pas cela. Il n’aimait pas se trouver en position de faiblesse. Gardant sa main sur sa joue, il intensifia son regard et poursuivit.
- Ne doute pas de toi, mon amour. Tu n’as rien à te reprocher. Reste toi-même. Reste la tête haute et montre-leur que tu ne te laisses pas facilement intimider par une vulgaire rumeur. Ma maison t’a accueilli à bras ouvert. Tu as sa confiance, notre confiance. Ne l’oublies pas.
Sur ces mots, il s’avança, prenant son visage dans le sien, et l’embrassa avec passion. Ellaria Sand, tu es la femme qui ranima mon cœur de dornien. Tu es mon essentiel. Celle que j’aimerai plus que personne.
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@Oberyn Martell & Ellaria Sand
« It's always changing, who we're supposed to love and who we're not. The only thing that stays the same is that we want who we want. »
La Sand se noya dans le regard profond de son amant, un doux sourire sur le visage. Oberyn avait raison et même si cela faisait des années maintenant que, malgré son patronyme de bâtarde, elle évoluait aux côtés des Martell au même titre qu'une véritable Martell, elle ne pouvait que se montrer à plus d'un titre reconnaissante envers le Prince de Dorne. Bien qu'il soit tout le contraire d'Oberyn, surtout de part le caractère, Ellaria a toujours voué un profond respect à cet homme brisé par la maladie qui le ronge et le fait parfois si atrocement souffrir. Ce respect, déjà fort, est désormais plus que jamais renforcé et inébranlable face à la prise de position qu'eut Doran Martell à son encontre. Son sourire s'élargit donc en entendant son amant parler de son aîné:
C'est un immense honneur pour moi que d'avoir sa confiance, commenta-t-elle doucement en faisant courir ses doigts fins le long du dos de la Vipère Rouge.
Il s'était encore plus rapproché d'elle tandis que la Sand lui avouait avoir écrit à la Princesse Rhaenys. Ses bras et ses mains avaient quitté sa taille fine malgré les quatre grossesses successives pour venir se saisir des mains d'Ellaria. Elle ne savait que faire. Devait-elle reprendre sa correspondance avec sa nièce de coeur pour lui demander de l'aider à trouver l'instigateur ou l'instigatrice de cette rumeur et l'aider à laver son nom? Ou lui dire de ne rien faire de plus, de laisser les choses suivre leur cours et que, tôt ou tard, on en viendrait à l'oublier si elle se tenait loin de la capitale? Sur ce point-là, Ellaria ne se ferait pas prier. Même si cela signifiait de se voir séparer d'Oberyn, pour un temps plus ou moins long avant qu'il ne puisse entreprendre une visite à Lancehélion, et de ne pas pouvoir voir la première enfant d'Elia Martell, Ellaria était prête à le faire. Et puis, comme Oberyn le lui avait fait comprendre avant son départ de la capitale il y avait plusieurs Lunes de cela maintenant, elle était bien plus en sécurité à Dorne, auprès des filles et de Doran. Mais elle voulait malgré tout avoir son avis, avis qui comptait énormément à ses yeux.
Droite et silencieuse, elle fixa le visage de son amant. Ce dernier garda un instant le silence, prenant cet air sérieux qu'il avait lorsqu'il était en proie à la réflexion. Mais lorsqu'il reprit la parole, sa voix était empreinte d'assurance et c'était exactement ce dont elle avait besoin pour retrouver la confiance en elle qu'elle avait perdu depuis le début de cette histoire. Patiemment, elle but ses paroles, hochant la tête par intermittence pour montrer qu'elle comprenait. Lorsqu'il prit son visage entre ses mains, plongea son regard envoutant dans le sien et lui offrit ce sourire qui, encore et toujours, fera s'emballer son coeur et lui redonner force et courage, Ellaria laissa s'échapper un petit soupir, rassurée par ce qu'elle entendait:
Tu as raison, répondit-elle, toute trace de doute s'étant évanoui de son coeur et de son esprit. Je ne devrais pas me mettre dans cet état; ce serait leur donner raison et leur conférer la victoire sur moi grâce à leurs ragôts. Je suis plus forte que ça, assura-t-elle. J'ai ta confiance, celle de ton frère, de ta maison, de celle de ma naissance, de tes filles et des nôtres, de Rhaenys, de mes amis les plus proches. Pourquoi devrais-je me sentir atteinte alors que je suis si bien entourée et défendue?
S'abandonnant totalement au baiser passionné que lui offrait Oberyn, Ellaria se colla contre son corps et passa ses longs doigts fins dans les cheveux de son amant. Les mots d'Oberyn lui arrachèrent un sourire qui reflétait à lui seul combien elle aimait cet homme. Elle resta cependant quelques secondes silencieuse face à lui avant de murmurer:
Aucun mot ne saurait égaler ce que tu viens de me dire mon amour.
Elle inclina légèrement la tête sur le côté droit et plissa les yeux, l'air malicieuse:
Finalement, je n'ai rien contre à ce qu'on soit séparé...Si c'est pour avoir toujours ce genre de retrouvailles et de belle déclaration! plaisanta-t-elle. Une femme ne peut espérer être plus comblée par un homme que je ne le suis à tes côtés. A plus d'un titre, tu as illuminé ma vie.
Ellaria passa ses bras autour du coup d'Oberyn: J'écrirai à Rhaenys et lui dirait de ne rien faire pour moi. La rumeur s'estompera d'elle-même si je reste loin du nid d'où elle est apparue...Même si cela sous-entend que je ne pourrais plus te rendre visite à la capitale, ni voir ma nièce de coeur adorée et que nous serons plus souvent séparés qu'ensemble, déclara-t-elle, le coeur serré par cette triste vérité.
C'est un immense honneur pour moi que d'avoir sa confiance, commenta-t-elle doucement en faisant courir ses doigts fins le long du dos de la Vipère Rouge.
Il s'était encore plus rapproché d'elle tandis que la Sand lui avouait avoir écrit à la Princesse Rhaenys. Ses bras et ses mains avaient quitté sa taille fine malgré les quatre grossesses successives pour venir se saisir des mains d'Ellaria. Elle ne savait que faire. Devait-elle reprendre sa correspondance avec sa nièce de coeur pour lui demander de l'aider à trouver l'instigateur ou l'instigatrice de cette rumeur et l'aider à laver son nom? Ou lui dire de ne rien faire de plus, de laisser les choses suivre leur cours et que, tôt ou tard, on en viendrait à l'oublier si elle se tenait loin de la capitale? Sur ce point-là, Ellaria ne se ferait pas prier. Même si cela signifiait de se voir séparer d'Oberyn, pour un temps plus ou moins long avant qu'il ne puisse entreprendre une visite à Lancehélion, et de ne pas pouvoir voir la première enfant d'Elia Martell, Ellaria était prête à le faire. Et puis, comme Oberyn le lui avait fait comprendre avant son départ de la capitale il y avait plusieurs Lunes de cela maintenant, elle était bien plus en sécurité à Dorne, auprès des filles et de Doran. Mais elle voulait malgré tout avoir son avis, avis qui comptait énormément à ses yeux.
Droite et silencieuse, elle fixa le visage de son amant. Ce dernier garda un instant le silence, prenant cet air sérieux qu'il avait lorsqu'il était en proie à la réflexion. Mais lorsqu'il reprit la parole, sa voix était empreinte d'assurance et c'était exactement ce dont elle avait besoin pour retrouver la confiance en elle qu'elle avait perdu depuis le début de cette histoire. Patiemment, elle but ses paroles, hochant la tête par intermittence pour montrer qu'elle comprenait. Lorsqu'il prit son visage entre ses mains, plongea son regard envoutant dans le sien et lui offrit ce sourire qui, encore et toujours, fera s'emballer son coeur et lui redonner force et courage, Ellaria laissa s'échapper un petit soupir, rassurée par ce qu'elle entendait:
Tu as raison, répondit-elle, toute trace de doute s'étant évanoui de son coeur et de son esprit. Je ne devrais pas me mettre dans cet état; ce serait leur donner raison et leur conférer la victoire sur moi grâce à leurs ragôts. Je suis plus forte que ça, assura-t-elle. J'ai ta confiance, celle de ton frère, de ta maison, de celle de ma naissance, de tes filles et des nôtres, de Rhaenys, de mes amis les plus proches. Pourquoi devrais-je me sentir atteinte alors que je suis si bien entourée et défendue?
S'abandonnant totalement au baiser passionné que lui offrait Oberyn, Ellaria se colla contre son corps et passa ses longs doigts fins dans les cheveux de son amant. Les mots d'Oberyn lui arrachèrent un sourire qui reflétait à lui seul combien elle aimait cet homme. Elle resta cependant quelques secondes silencieuse face à lui avant de murmurer:
Aucun mot ne saurait égaler ce que tu viens de me dire mon amour.
Elle inclina légèrement la tête sur le côté droit et plissa les yeux, l'air malicieuse:
Finalement, je n'ai rien contre à ce qu'on soit séparé...Si c'est pour avoir toujours ce genre de retrouvailles et de belle déclaration! plaisanta-t-elle. Une femme ne peut espérer être plus comblée par un homme que je ne le suis à tes côtés. A plus d'un titre, tu as illuminé ma vie.
Ellaria passa ses bras autour du coup d'Oberyn: J'écrirai à Rhaenys et lui dirait de ne rien faire pour moi. La rumeur s'estompera d'elle-même si je reste loin du nid d'où elle est apparue...Même si cela sous-entend que je ne pourrais plus te rendre visite à la capitale, ni voir ma nièce de coeur adorée et que nous serons plus souvent séparés qu'ensemble, déclara-t-elle, le coeur serré par cette triste vérité.
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- Tu as raison.
Oberyn souriait. Cette phrase avait en effet le don de le faire sourire. Il n’allait pas jusqu’à se vanter de toujours avoir raison mais quand les gens le reconnaissaient, cela l’amusait et lui faisait du bien. Dans ce contexte-ci, c’était plutôt un sourire charmeur adressé à sa douce moitié. Il se voulait rassurant avec elle au vu de la rumeur qui courrait et il semblait avoir réussi sa mission. Le doute semblait l’avoir laissé tranquille et garda sa main sur son visage si doux. Elle enchaîna aussitôt avec des paroles dénuées de doute et imbibées de puissance qui fit accentuer le sourire d’Oberyn qui acquiesçait à chaque mot prononcé.
- Je ne devrais pas me mettre dans cet état ; ce serait leur donner raison et leur conférer la victoire sur moi grâce à leurs ragôts. Je suis plus forte que ça, assura-t-elle. J'ai ta confiance, celle de ton frère, de ta maison, de celle de ma naissance, de tes filles et des nôtres, de Rhaenys, de mes amis les plus proches. Pourquoi devrais-je me sentir atteinte alors que je suis si bien entourée et défendue ?
Que dire de plus ? Les rumeurs allaient et venaient. Tout ce qui importait Oberyn, c’était qu’Ellaria aille bien et que les répercussions de la rumeur soient moindres sur elle. C’était la raison de sa venue. Il voulait la protéger, la prévenir de tout ça. Cela devait la dépasser probablement. Oberyn avait l’habitude lui. Il y avait probablement une rumeur par jour qui tombait sur lui. Il était habitué et ce depuis le scandale Ferboys. Quoiqu’il en soit, il était pour Ellaria et la protégerait de ces rumeurs infondées et ridicules qui s’estomperont au fil des semaines au profit d’une autre, comme toujours. Il s’approcha alors de son amour et l’embrassa passionnément. Des mots dans un murmure, audible uniquement pour la plus belle des femmes, furent prononcés et s’en suivit une réponse soufflée du bout des lèvres tandis que ses mains se perdaient dans son dos, prolongeant l’étreinte marquée par le souvenir d’une nuit des plus agréables et passionnées. Oberyn en gardait encore un très bon souvenir comme chaque nuit passée dans les bras d’Ellaria. Si parfois, leur nuit était partagée avec d’autres femmes ou d’autres hommes, Oberyn appréciait le plus souvent les nuits intimes, juste entre eux deux, surtout après une séparation de plusieurs lunes.
- Aucun mot ne saurait égaler ce que tu viens de me dire mon amour.
- Je t’aime.
- Finalement, je n'ai rien contre à ce qu'on soit séparé...Si c'est pour avoir toujours ce genre de retrouvailles et de belle déclaration ! Une femme ne peut espérer être plus comblée par un homme que je ne le suis à tes côtés. A plus d'un titre, tu as illuminé ma vie.
Et tandis qu’elle passa les bras autour de son cou, Oberyn laissa échapper un rire. Il valait mieux prendre cette séparation non voulue par les deux amants en rigolant plutôt qu’en pleurant. C’était un mal nécessaire. Mais Oberyn voulut préciser que même sans la séparation, il pouvait faire de belle déclaration. Mais la belle dornienne ne lui en laissa pas le temps et enchaîna aussitôt.
- J'écrirai à Rhaenys et lui dirait de ne rien faire pour moi. La rumeur s'estompera d'elle-même si je reste loin du nid d'où elle est apparue...
- C’est même sûr.
- Même si cela sous-entend que je ne pourrais plus te rendre visite à la capitale, ni voir ma nièce de cœur adorée et que nous serons plus souvent séparés qu'ensemble.
- C’est malheureusement un mal nécessaire, mon amour. Je veux que tu sois en sécurité le temps que cela s’estompe. Et tu l’es plus ici qu’à la capitale. Et puis...
Mais Oberyn, toujours dans les bras de sa douce amante, s’interrompit. De petits rires étaient perceptibles. Brisant l’étreinte, son regard plongea dans celui d’Ellaria et ils n’eurent guère besoin de se parler pour comprendre. Dirigeant son regard vers l’intérieur de leur chambre, le prince remarqua que la porte donnant sur les couloirs étaient entre ouvertes. De nouveaux petits rires se firent entendre. Des rires de petites filles. Balayant la pièce d’un regard, Oberyn se demandait bien d’où pouvaient provenir ces petits rires qui ne cessaient de se produire toutes les deux minutes. Croisant les bras, faisant mine d’être sérieux, voire même en colère avec un regard des plus noirs, le prince haussa la voix.
- Qui ose entrer dans ma chambre sans y être invité ? Allez ! Montrez-vous !
De l’autre côté du lit, deux petites filles s’étaient introduites dans la chambre de leur père. Riant de bon cœur, Dorea et sa sœur Loreza voulaient surprendre leurs parents mais il semblerait qu’Oberyn est l’ouïe fine ou alors c’étaient les deux jeunes dorniennes qui n’étaient pas très discrètes. Quoiqu’il en soit, elles ne bougèrent pas d’un pouce lorsque leur père haussa le ton.
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@Oberyn Martell & Ellaria Sand
« It's always changing, who we're supposed to love and who we're not. The only thing that stays the same is that we want who we want. »
Requinquée tant par la présence d’Oberyn que par ses paroles réconfortantes, Ellaria avait enfin à nouveau foi en l’avenir, un sentiment qu’elle n’avait plus ressenti depuis ce jour où les premiers signes et échos de cette rumeur avaient atteint ses oreilles et celles du tout Dorne. Pourtant, elle n’avait pas été en reste de soutien. Sa meilleure amie, Lady Whissan Wyl, à laquelle elle avait écrit en premier pour lui signifier son désarroi et son impuissance face à tout ce tumulte, avait tout de suite répondu en lui assurant son soutien, de même que Lady Ynys, qui le fit également de vive voix. Et que dire de ses filles et belles-filles, y compris Sarella, qui n’était pourtant pas présente à Dorne mais qui s’était empressée de prendre plume, encre et parchemin pour lui assurer qu’elle était là pour elle et ne croyait pas un mot de tout ce qu’on pouvait bien raconter sur sa chère belle-mère. Son oncle, et même son père, pourtant peu enclin à ce genre de paroles réconfortantes, avaient aussi apposé leur fervent soutien à leur nièce et fille. Et enfin, le Prince Doran qui, dans sa sagesse, avait écouté la Sand avec grande attention, avant de se prononcer également en sa faveur. Ellaria ne manquait donc pas de soutien, mais les mots d’Oberyn, sa voix et sa chaleur…Tout ce qui le caractérisait avait fait disparaître les dernières traces de doute dans l’esprit de la Princesse Sand. Et aujourd’hui, elle se sentait à nouveau forte et prête à affronter les paroles encore blessantes qu’elle pourrait encore entendre sur son chemin. Peu lui importait. Pourquoi s’en faire lorsqu’elle avait tant de monde qu’elle aimait et qui l’aimait en retour derrière elle ? L’amour rend invincible et intouchable. Telles étaient certaines des paroles de sa déesse de Lys, à laquelle elle rendait hommage chaque jour pour l’avoir béni d’être si bien entourée.
Pourtant, il restait une ombre à ce tableau idyllique, une ombre qu’Oberyn lui confirmait aussi, à contrecœur. Quand reverrait-elle sa nièce de coeur ? A moins qu’elle ne vienne un jour d’elle-même leur rendre visite à Dorne, la présence d’Ellaria était presque proscrite à la capitale. Même si elle se savait innocente, tout comme Oberyn et Rhaenys, elle doutait sérieusement que la cour soit aussi clémente envers une simple bâtarde parmi tant d’autres de Dorne, bien qu’elle soit la compagne de la Vipère Rouge et Maître des Lois, que ne le fut son entourage. Et elle ne voulait pas être la source de nouveaux ennuis pour la Princesse Rhaenys, qui devait avoir suffisamment à endurer, seule dans ce nid de vautours. Il faudra donc qu’elle se contente de maintenir une correspondance avec elle, en espérant pouvoir un jour la serrer à nouveau dans ses bras. C’est donc un sourire assez triste qui apparu sur ses lèvres lorsque son amant lui confirma qu’il valait en effet mieux pour elle qu’elle reste ici, pour sa propre sécurité. Mais alors qu’il était encore en train de parler, Oberyn s’interrompit et tourna la tête vers l’intérieur de leur chambre. Instinctivement, Ellaria suivit son mouvement et s’aperçue que la porte de leur chambre était légèrement entrouverte. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu’elle entendit de petits rires étouffées, mais pas suffisamment discret pour l’ouïe d’Ellaria, et encore moins pour celle d’Oberyn.
Les mains de son amant glissèrent de son corps alors qu’il se tournait vers la chambre, dos au balcon, les bras croisés devant lui. Sa voix forte résonna dans la pièce mais Ellaria garda le silence, préférant épier le moindre petit mouvement qui trahirait la présence des deux intruses. Soudain, ses yeux rencontrèrent un petit mouvement près de leur lit. Les draps touchaient le sol et, de l’autre côté du lit, sur le versant donnant vers la porte d’entrée de la chambre, Ellaria remarqua que ceux-ci bougeaient par intermittence. Elle s’approcha du dos d’Oberyn, posa délicatement sa main droite sur l’épaule droite du Prince et souffla, amusée, à son oreille :
De l’autre côté du lit !
Elle dut elle-même se retenir de pouffer de rire face à cette situation des plus drôles. Elle doutait bien qu’il devait s’agir de leur plus jeune fille, Loreza. La petite dernière des Aspics voulait faire comme ses aînées mais à son jeune âge, la discrétion n’était pas encore son fort ! Devinait-elle aussi un autre rire ? Difficile à dire avec exactitude mais ce genre de petite surprise ressemblait bien au duo que formait Loreza et sa sœur, Dorea. Doucement, Ellaria retira sa main et s’avança à pas feutrée vers le lit, où elle s’étendit sur le ventre avant de se retourner vers le père de ses filles :
J’ai l’impression que le bruit vient d’ici, mon Prince ! lui lança-t-elle, feignant la peur face à cette soudaine mais si attendrissante invasion.
Pourtant, il restait une ombre à ce tableau idyllique, une ombre qu’Oberyn lui confirmait aussi, à contrecœur. Quand reverrait-elle sa nièce de coeur ? A moins qu’elle ne vienne un jour d’elle-même leur rendre visite à Dorne, la présence d’Ellaria était presque proscrite à la capitale. Même si elle se savait innocente, tout comme Oberyn et Rhaenys, elle doutait sérieusement que la cour soit aussi clémente envers une simple bâtarde parmi tant d’autres de Dorne, bien qu’elle soit la compagne de la Vipère Rouge et Maître des Lois, que ne le fut son entourage. Et elle ne voulait pas être la source de nouveaux ennuis pour la Princesse Rhaenys, qui devait avoir suffisamment à endurer, seule dans ce nid de vautours. Il faudra donc qu’elle se contente de maintenir une correspondance avec elle, en espérant pouvoir un jour la serrer à nouveau dans ses bras. C’est donc un sourire assez triste qui apparu sur ses lèvres lorsque son amant lui confirma qu’il valait en effet mieux pour elle qu’elle reste ici, pour sa propre sécurité. Mais alors qu’il était encore en train de parler, Oberyn s’interrompit et tourna la tête vers l’intérieur de leur chambre. Instinctivement, Ellaria suivit son mouvement et s’aperçue que la porte de leur chambre était légèrement entrouverte. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu’elle entendit de petits rires étouffées, mais pas suffisamment discret pour l’ouïe d’Ellaria, et encore moins pour celle d’Oberyn.
Les mains de son amant glissèrent de son corps alors qu’il se tournait vers la chambre, dos au balcon, les bras croisés devant lui. Sa voix forte résonna dans la pièce mais Ellaria garda le silence, préférant épier le moindre petit mouvement qui trahirait la présence des deux intruses. Soudain, ses yeux rencontrèrent un petit mouvement près de leur lit. Les draps touchaient le sol et, de l’autre côté du lit, sur le versant donnant vers la porte d’entrée de la chambre, Ellaria remarqua que ceux-ci bougeaient par intermittence. Elle s’approcha du dos d’Oberyn, posa délicatement sa main droite sur l’épaule droite du Prince et souffla, amusée, à son oreille :
De l’autre côté du lit !
Elle dut elle-même se retenir de pouffer de rire face à cette situation des plus drôles. Elle doutait bien qu’il devait s’agir de leur plus jeune fille, Loreza. La petite dernière des Aspics voulait faire comme ses aînées mais à son jeune âge, la discrétion n’était pas encore son fort ! Devinait-elle aussi un autre rire ? Difficile à dire avec exactitude mais ce genre de petite surprise ressemblait bien au duo que formait Loreza et sa sœur, Dorea. Doucement, Ellaria retira sa main et s’avança à pas feutrée vers le lit, où elle s’étendit sur le ventre avant de se retourner vers le père de ses filles :
J’ai l’impression que le bruit vient d’ici, mon Prince ! lui lança-t-elle, feignant la peur face à cette soudaine mais si attendrissante invasion.
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