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Rendons à l'oiseau son somptueux plumage [PV Elbert Arryn]

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Elbert ferait très certainement un mariage de rang. Le Arryn en était certain. Quant à l'amour, il serait peut-être présent ou se construirait au fil des années d'union mais ce n'était pas sa priorité. Il devait se rapprocher de la famille royale et si possible épouser l'une de leurs membres afin de s'assurer leur soutien si tant est que Robert Arryn ne se révélait pas être capable de prendre la succession de Jon mais que Lysa maintiendrait sur le trône de Barral coûte que coûte. La Princesse Rhaenys ou Daenerys était par exemple des pièces de choix. La première semblait nettement plus farouche que la seconde mais cela ne signifiait rien aux yeux d'Elbert. L'une comme l'autre pourrait le rallier à la famille royale. Bien que celle avec laquelle il avait le plus parlé jusqu'à présent était la jeune Daenerys, une femme assez cultivée et intelligence mais qui semblait manquer de confiance en elle et emplie d'une véritable douceur et bonté d'âme. Tout ceci prendrait forme un jour mais pour l'heure il devait se contenter de ruser et de placer ses pions aux bonnes positions afin de préparer ses prochains coups.

«Merci pour vos compliments. Puissiez vous être douée du don de voyance et avoir raison, ma chère amie. Un jour j'épouserai une femme de la plus haute importance. Vous le verrez Lady Baelish. La maison Arryn se doit de retrouver ses lettres de noblesse. Avez vous déjà visité les Eryés, Dame des Doigts ?»

Talya n'était promise à personne. Le filou Baelish ne semblait pas être préoccuper par le fait de trouver un époux à sa cousine. Et bien en un sens cela faisait plaisir à Elbert. La savoir avec un potentiel prétendant dans les pattes risquait d'occuper l'esprit de la dame et de l'empêcher d'espionner à sa guise à moins qu'elle ne se serve des contacts de cet homme pour parvenir un peu plus efficacement à ses fins. Bien sûr, il pouvait lui faire miroiter lui même la possibilité d'un beau mariage dans le Val ce qui serait la moindre des choses en retour de services rendus. Le Val disposait de très prestigieuses et honorables maisons qui pourraient voir l'un de leur fils épouser Talya si les Arryn présentaient bien les choses. Une carotte possible pour faire avancer son petit canasson.

«Vous allez bientôt être parfaitement intégrée ici. Chaque chose que vous verrez, chaque mots que vous entendrez pourront avoir leur importance pour qui sait utiliser ces informations. Si vous désiriez les partager avec moi, je vous en serai très certainement encore plus reconnaissant. Un mariage prestigieux dans le Val vous intéresserait-il un jour ? Je suis sûr que je pourrais vous trouve un époux. Vous êtes une jeune dame pétillante et séduisante, qualité plus rare que l'on ne pourrait le penser.»

Le jeune homme s'arrêta calmement sous un arbre et en profita pour observer tous les jardiniers au travail. Combien était en fait les oreilles indiscrètes de telle ou telle personne ? Combien était-il vraiment d'innocent jardinier n'essayant pas d'arrondir les fin de Lune en vendant des informations ? Le mystère restait entier !
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Rendons à l'oiseau son somptueux plumage
★ Sa conquête, lui qui m'eut vu nue.

   
   
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Elbert Arryn
Seconde Rencontre
...
Des confidences, et la pensée d'un futur incertain.


J’eus un hochement de tête, les Eyriés, le siège même du royaume du Val, un lieu bien commun à ma personne, tant par ses recoins, que par ses habitudes de vie d’ailleurs. J’y avais passé une bonne partie de mon enfance, parce que mon père souhaitait que je ne sois pas seule, après le départ de ma mère et de mon frère pour un monde sans douleurs. J’eus une pensée pour eux, mais ces dernières se tournèrent à nouveau vers l’édifice des Eyriés, ce lieu si vaste et rempli de vie où je m’étais d’ailleurs fait moult amis et connaissances en les personnes de Tess Arryn, qui devait d’ailleurs s’y trouvait de nouveau à présent et d’Andar Royce dont je n’avais plus de réelles nouvelles depuis bien des lunes, pour ne citer qu’eux deux évidemment - peut-être était-ce parce qu’ils étaient ceux que je portais le plus en mon cœur. Ce lieu me manquait alors, même si je n’avais jamais imaginé que cela puisse arriver. Que le Val me manque me semblait être un échec en soi.
Alors, je songeais, pour me rassurer, aux quelques personnes y résidant, et que je ne savais porter en mon cœur. Les visages de Lysa Arryn et de son maudit avorton, qui devait ressembler à un grand avorton à présent d’ailleurs. L’on disait de cet enfant qu’il tirait encore sur la mamelle nourricière, ce qui à son âge, relevait d’un énorme problème psychologique… Tant et si bien que je ne pusse porter ni la mère, ni l’enfant, dans mes plus douces pensées. Il m’arrivait presque de plaindre ce pauvre Jon Arryn d’avoir été embarqué dans de telles histoires. L’on disait d’ailleurs qu’il semblait ne plus avoir les yeux ouverts à ce sujet, pas étonnant en somme. J’eus tant pensé à ces personnes que je ne m’étais point encore rendu compte que nous nous étions arrêtés.

J’esquissais alors un sourire sous les paroles du Chevalier Faucon, pour sûre, notre relation n’était pour l’instant, ni plus ni moins qu’un échange de bons procédés. Cela pouvait me suffire, évidemment, mais la bonne parole semblait faire défaut à cet homme d’action. Je portais un regard sur les nombreux jardiniers, d’abord sur leurs différentes tâches, puis sur leurs différents faciès. L’un d’eux me dévisageait alors, et je ne pus qu’en faire de même. Je l’avais déjà vu, pour sûre, j’étais même capable de citer l’endroit de notre rencontre. Il s’était infiltré dans le bureau de Littlefinger lorsque j’étais en train de lui conter mon histoire avec le Prince Aegon. Alors, pour lui faire comprendre qu’il était plus préférable qu’il détourne le regard, je lui offrais un large sourire avant de hocher la tête. Dès lors, il tourna le regard avant de reprendre ses activités. Dans le fond, il n’était peut-être même pas jardinier, vu la propreté de son visage. Jouant alors de cet avantage sur mon guide, je vins me placer sur la pointe des pieds, posant mon menton sur son épaule avant de murmurer à son oreille, comme le ferait une amante murmurant quelques folles idées à son partenaire, d’une voix tout aussi enchanteresse pour ne point inquiéter les oreilles les plus proches.



▬ Voyez-vous celui qui se trouve au fond. Il est à mon cousin. Je le sais pour l’avoir vu dans son bureau le jour de mon arrivée à Port-Réal. Il a fort à parier qu’il soit aussi doué que vous et moi en jardinage d’ailleurs. Malheureusement, je ne saurais dire à qui appartiennent certains autres. Je suppose qu’au moins l’un d’eux appartient à l’araignée, voire deux, puisqu’il aime en posséder plus que Littlefinger, et certains doivent simplement appartenir au roi, qui surveille ses bons gens.




Retombant alors sur mes talons dans un léger bruit, je revins tout naturellement m’agripper au bras de mon “galant” avec un sourire assez fière de ce petit aveu totalement gratuit. Je tournais les talons, prête à poursuivre notre visite des jardins afin de ne pas éveiller de soupçons trop nombreux. Je remis parfois en place ma robe, observant alors l’anneau tournant à mon doigt. J’eus un léger soupir de tristesse en repensant alors aux mots du Ser Elbert, il me fallut pourtant reprendre contenance avant de lui souffler avec calme et gaieté, comme à mon habitude :


▬ Ne vous inquiétez point de mon sort Ser Elbert, le vôtre est bien plus important. Pour mon cas, tout vient à point à qui sait attendre, n’est-ce pas ?



Même si, pour l’instant, je ne savais plus trop quelles motivations et à quelles aspirations je poursuivais.


Même s’il me semblait que j’attendais depuis bien longtemps.


© Never-Utopia

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Au moins ils étaient sur la même longueur d'onde. Elbert essayait d'incruster le visage de ce jardinier dans sa mémoire. Un séide de Littlefinger. Ni plus, ni moins. Cet homme pouvait très bien les espionner pour le compte du Baelish ou simplement surveiller les agissements de Talya. Après tout, le Grand Argentier avait des intérêts dans la capitale et préférait sans doute les conserver que de les voir menacer par les agissements d'un petit titan. Port-Réal était un nid de vipère et chaque pas pouvait vous faire subir une cuisante et venimeuse morsure. Mieux valait donc savoir où poser le pied, sous peine de le perdre. Lorsqu'elle s'était rapproché pour lui parler, ses joues s'étaient teintes d'un léger rousse. Cette soudaine proximité ne faisait que lui rappeler la nudité la plus totale qu'elle avait affichée lorsqu'ils s'étaient rencontrés. Dans une endroit plus clos et moins exposé, il aurait peut-être tenté une tentative de séduction emporté par la fougue de sa jeunesse mais il ne pouvait se permettre ce genre de comportement en publique et devait garder la tête froide également. Il déglutit et repartit en se compagnie pour une petite marche. Talya évoqua l'avenir du Arryn qui était certes plus important que lui, mais il ne fallait pas oublier ceux qui lui permettrait de se le bâtir.

«Maintenant je saurai reconnaître l'un des sbires du Grand Argentier. Mon avenir est important mais ne jetez pas aux orties le vôtres ma cher. Vous me flattez en vantant le mien mais ne négligez pas le vôtre pour autant. Vous ne venez certes pas d'une maison aussi prestigieuse que la mienne mais cela ne vous empêchera pas de vous élever plus haut si vous le désirez réellement. Je sais que cet exemple n'est certes pas celui que nous préférions évoquer tous les deux, mais si nous prenons le cas du Grand Argentier, il a parfaitement mené sa barque jusqu'à maintenant.»

Continuant de marcher, le jeune homme se détendit quelque peu. Elle le tenait toujours par le bras mais cette position était moins évocatrice pour son esprit jeune et plein de fougue. Une question lui passa par l'esprit, alors il la posa sans attendre. Après tout quelques renseignements ne pouvaient pas faire de mal. A savoir si elle lui parlerait franchement, il ne pouvait mettre sa main à couper.

«Il y a une rumeur amusante qui circule à propos votre cousin. Certaines mauvaises langues affirment que le jeune Robert Arryn n'a rien d'un Arryn. Petite, faible et souffreteux. Des cerveaux malicieux y voient là le fruit d'une nuit d'amour entre la Dame des Eyriés et Lord Petyr Baelish. Amusant n'est ce pas ? Y croyez vous ? Il paraîtrait qu'ils étaient fort proches du temps de leur jeunesse. N'avait-il pas été élevé chez les Tully ?»

En toute sincérité la personne qui avait émit cette hypothèse et prit un malin plaisir à la répandre n'était autre que Delenna de la maison Royce, feu épouse d'un Arryn et qui avait eut pour fils le Valeureux Ser Elbert. Le Arryn ignorait si sa mère détenait la vérité ou racontait des bêtises mais il trouvait la théorie plutôt intéressante et assez crédible mais sans doute pas suffisante pour voir un jour le petit Robert destitué pacifiquement.
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