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Do you ? | ft. Owen

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Do you ?

An 300, Lune 8, Semaine 2- Froide-Douve - Bief



Loras Tyrell & Owen Tyssier

Ce qui le chagrinait le plus dans cette situation était que le peuple trinquerait encore pour le jeu des Seigneurs. A chaque guerre, chaque combat, c'était toujours le cas. C'était pourquoi Owen préférait les arts de l'intrigue à ceux plus triviaux qu'étaient les arts guerriers. Moins de morts, moins de pertes pour les perdants comme pour les vainqueurs. Le peuple était certes pour certain de la simple piétaille à envoyer au combat mais il ne fallait pas oublier que c'était eux qui cultivaient, récoltaient, cuisinaient et avaient la charge de nombreuses tâches diverses et variées.

«En parlant de ma fiancée, son avis est pertinent et je l'estime beaucoup. Je compte la tenir au courant de notre échange et de tes intentions. Si tu ne l'as pas déjà fait, je t'encourage à lui parler et à la mettre au courant. Ellyn a beaucoup d'amitié à ton égard, elle sera garder le secret et elle a mérité d'être mise dans la confidence. Je n'entreprendrais rien sans en avoir préalablement discuté avec elle et obtenu son accord. Voilà une condition de plus que tu peux ajouter sur la liste.»

Les idées d'infiltrations de Loras était bonne et il avait déjà établit son petit réseau ce qui était somme toute louable et appréciable mais il ne fallait pas négliger que la reine avait sans doute déjà fait pareil avec sa dame d'honneur. Il y avait une autre possibilité dans un avenir proche à imaginer, en tenant compte bien évidemment que certaines possibilités prennent forme et se concrétisent. Malheureusement pour mener à bien cette tâche, il allait devoir compter sur Loras.

«Si tu parviens à obtenir le soutien des dorniens, il serait pratique de disposer de quelques un de leur ressortissants à la cour. Je pense que le dragon semble attacher à ses origines sudières, en témoigne sa loi sur l'héritage, malgré le fait qu'elle ait lourdement puni le bâtard qui l'a insulté. A nouveau, « nos ennemis ancestraux » pourront nous être utiles !»

Il était amusant de voir Loras penser plus loin que les simples Terres de la Couronne et le Bief. A vrai dire cela le surprenait mais il se demandait dans quelle possibilité il pourrait obtenir le soutien de l'orage ou du moins le faire éclater a moins de susciter l’animosité entre Renly et Stannis, les frères Barathéon.

«Je ne dispose pas plus que toi de liens dans les terres de l'Orage. Comment comptes tu t'y prendre ? Faire renaître la vengeance des Cerfs face à la perte de leur frère ? Stannis semble être un homme droit, juste et autoritaire de ce que j'en sais. Le faire flancher sera sans doute difficile. C'est un homme implacable qui pourrait s'avérer un atout comme à une épine dans le le pied. Quant à Renly, j'ignore comment lui faire rejoindre ta cause. Il y a la matière à creuser. Peut-être que ta grand mère pourrait faire jouer ses relations ? Elle a le bras plus long que toi et moi réunis.»

Westeros était vaste et les alliés comme les ennemis potentiels était nombreux. Il ne fallait pas négliger une autre chose. Si la Reine Rhaenys entrait en guerre, le Royaume du Nord risquait de la soutenir ce qui compliquerait encore la tâche. Cette question n'avait pas été abordée et il fallait peut-être y venir.

«Le faucon soutiendra sans doute le dragon et avec lui probablement le l'arbre et le loup-garou. Cela fait un allié de poids et solide qui plus est. Qu'allons nous faire pour ce point ?»

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An 300. Lune 8. Semaine 2.
If hatred strikes you, if you get accused, thrown to the lions, you can expect one of two reactions from people who know you: some of them will join in the kill, the others will discreetly pretend to know nothing, hear nothing, so you can go right on seeing them and talking to them. That second category, discreet and tactful, those are your friends.

Ellyn ; Loras n'hésita pas avant d'hocher la tête. Il avait effectivement choisi d'attendre avant de lui parler plus en profondeur de ses entreprises – probablement puisqu'il ne souhaitait pas être honteux si Owen décidait de le forcer à tourner les talons et à retourner bredouille  d’où il venait – mais cela n'enlevait pas moins à toutes les valeurs qu'il accordait à son amie. Il savait Ellyn digne d'Owen et digne de n'importe quelle ambition normalement attribuée aux hommes. L'Abeille était intelligente et réfléchie, il n'en doutait pas une seule seconde. Un sourire aux lèvres et le regard qui ne se détachait pas de l'ami de toujours, il était honnête dans son affirmation silencieuse. Si en plus Owen était d'accord pour plonger la demoiselle dans tout ça, il adresserait à son amie quelque mots sur le sujet avant de quitter pour la demeure de Rosemary. Finissant finalement son bol de soupe, Loras éloigna le plat pour mieux pouvoir croiser ses bras sur la table ; geste normalement impoli, mais en seule présence de l'Araignée, il ne s'en souciait que très peu. « Je n'y vois qu'un seul inconvénient : il me faudra savoir en convaincre quelques-uns de marcher sur leur haine et d'aller s'installer près de la Reine. Il est évident que je ne pourrais oser m'aventurer trop près de ceux qui supportent cette gamine, pour des raisons évidentes. » Gamine... Il savait bien qu'elle était plus vieille que lui, mais il ne la considérait pas autrement, elle ne méritait pas un quelconque autre honneur. Distraitement, le Tyrell tapota le bois du bout des doigts  ; de petits bruits presque sourds accompagnant son geste. « Je ne sais pas comment j'y parviendrai, mais je ne peux pas croire que certains n'oseraient pas mettre leur orgueil de côté pour une ambition visant à nuire à leur détestée. » Un petit sourire en coin dressa la pommette du Tyrell. Les dorniens étaienten partie réputés pour leur caractère bien marqué et autant que cela puisse être un désavantage, rien n'empêchait le contraire.

Ses mains impatientes qui toujours faisaient résonner le bois s'arrêtèrent lentement, emportant avec elles leur mélodie embêtante « Quoiqu'il arrive, je ne pourrais rallier l'Orage à ma cause en étant seul. Si même toi hésite encore, toi qui est un ami – un frère – et le lord d'une seule et unique maison, je ne peux espérer le contraire de la part de Stannis Baratheon, ni même d'un seul orageois. Si j'ai tout à perdre en m'embarquant dans cette entreprise, ils ont plus encore. Je doute qu'un seul des cerfs ne compte tenter à nouveau un acte voué à l'échec. » Pour occuper ses mains, Loras récupéra son verre qu'il fit tourner doucement. L'adolescent se leva finalement, négligeant de pousser sa chaise derrière lui. « Je pense qu'il faudra m'informer au sujet des familles biefoises qui ont conclu un ou des mariages avec des gens de l'Orage. Cela peut te sembler simplet, mais si je réussis à convaincre ces familles de se ranger de mon côté, il y aurait peut-être moyen de dire que j'ai déjà un pied dans l'Orage. C'est  en partie ce que j'entend par '' secouer de l'intérieur'', à défaut d'y avoir des espions. Du moins, pour l'instant. » Un bras croisé sur le torse, la main reposant sur son bras qui tenait le contenant encore à moitié rempli du liquide rougeâtre, le jeune homme déambula dans la pièce. S'il y avait bien quelque chose de presque désagréable lorsqu'on parlait avec le Tyrell, c'était son incapacité à rester immobile trop longtemps. L'air presque ailleurs, absorbé par ses propres propos, il monta le verre à sa bouche et laissa une lampée du liquide glisser sur sa langue. « Quoi qu'il en soit, je m'occuperai de Dorne avant de toucher à l'Orage. Une chose à la fois. Cependant, si ma grand-mère  – comme il est sage de ta part d'y avoir pensée  – compte y mettre son grain de sel, libre sera-t-elle de le faire. Elle sait ce qu'elle fait. »  Sa main monta lentement sur son épaule, se perdant vaguement sur sa nuque. Ramenant ses cheveux par-dessus son épaule droite, il s'arrêta devant la fenêtre.

La Rose Dorée soupira. Il n'avait pas pensé aux régions du nord. Sa vision n'avait englobé que le sud de Westeros, sans songer au fait que le nord de ce même continent aurait probablement sa part à jouer. Si la Reine du Sud décidait de demander renfort au Roi du Nord, il n'aurait pas le choix d'accepter, sauf s'il souhaiter briser leur bonne entente. Loras se sentit rassuré d'être dos à Owen à ce moment même où l'inquiétude tachait son visage. Il aurait beau tenter de rallier le sud, si le Nord se liguait contre eux, il ne serait pas mieux qu'une faible et tremblante colonne. Le Tyrell prit une nouvelle gorgée de vin qu'il laissa reposer un instant dans sa bouche. Son regard incertain observa l'intérieur désormais presque vide du contenant. « J'ai quelques amis dans le Nord.» Lança-t-il, même s'il ne voyait pas en quoi ils pourraient lui être utile. Lyarra et Cley Cerwyn n'étaient, dans les faits, rien de plus que les enfants d'un lord d'une petite famille, si on disait les choses comme elles l'étaient. Son regard vif se noya dans la paysage que la fenêtre lui offrait sur les arbres, sur la nature propre au Bief. Il y avait longtemps qu'il n'avait pas pu en profiter. Cette simple vue sur le feuillage encore vert, mais que l'hiver ne tarderait probablement pas à rendre brunâtre, lui serra la gorge. Si son enfance s'était envolée trop rapidement, cette région n'avait rien perdu de son charme ni de son odeur rassurante. Le damoiseau but ce qu'il lui restait de vin. Il posa son verre sur le bord de la fenêtre et croisa ses bras contre son torse sans déloger son regard perdu.


(c)Nao
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An 300, Lune 8, Semaine 2- Froide-Douve - Bief



Loras Tyrell & Owen Tyssier

Il n'était pas très difficile d'impliquer des gens haineux chez un adversaire. Enfin en tenant compte bien sûr que ce dernier savait se contrôler et ne céderait pas aux pulsions de la colère et de la vengeance. Les gens à envoyer devrait être sélectionné avec soin. Ce n'était pas le premier venu qu'il fallait envoyer auprès de la reine mais ce sujet n'était pas à l'ordre du jour. Aujourd'hui, ils discutaient des préliminaires et non pas de l'acte principal en lui même. Il partageait l'avis de Loras. Si certains demeuraient des ennemis de la reine, il se devait d'être en mesure de contrôler leur sentiment afin de lui nuire. Sans ça, ils ne méritaient pas de faire partie des rangs de ses opposants. Il restait du menu-fretins qui ne méritaient aucune attention particulière. Ces gens impulsifs étaient proche de l'état du bâtard de la Gracedieu. Tout dans l'action mais rien dans la jugeote.

Quant aux Barathéon à moins d'appuyer là où cela faisait mal avec juste ce qu'il fallait de doigté, Owen avait vraiment du mal à imaginer comment les rallier à leur cause. Ils pouvaient bien sûr attendre calmement que le destin fasse son office et que Rhaenys commette une bourde envers cette région. Pouvait-il vraiment attendre que les Sept agissent à leur avantage ou devaient-ils eux même forcer le destin et se créer leur propre chance ? Ne pas commettre d'erreur était leur leitmotiv. Savoir jauger le pour et le contre et marcher des œufs, voilà à quoi ils devaient faire attention. Prenant une longue inspiration, le jeune homme partagea son avis à son ami issu de la maison de la Rose.

«Je pense que nous ne devons pas brûler les étapes, comme tu sembles l'indiquer. Prenons d'abord contact avec Dorne et voyons ce que cela donne. Utilisons les relations que tu as pût tisser avec le bâtard de la Grâcedieu pour renforcer notre position et écoutons les sages conseils avisés de ta grand mère. Elle détient sans doutes des clés de réflexion dont nous n'effleurons même pas les possibilités. Elle jouera un atout indéniable autant grâce à son esprit que grâce à son long réseau de relation. »

Loras lui précisa ensuite qu'il avait des amis dans le Nord mais le jeune homme ignorait de qui il s'agissait. Lui même, mis à part Wynafryd Manderly ne disposait pas de connaissance profonde dans cette région. Et encore, la Manderly était maintenant mariée à un Lefford dans l'Ouest ce qui rayait donc son nom en partie de la liste, étant donné qu'elle pouvait toujours faire jouer ses relations auprès de son grand-père qui dirigeait toujours Blancport.

«Des amis dans le Nord ? Tu ne m'en avais jamais parlé ? Pourrais tu éclairer ma lanterne ? J'ignorai que tu possédais de telles connaissances. Le Nord est une contrée vaste. Obtenir des alliés là bas est une chose mais ils mettront du temps à réunir des troupes au vu de la taille de la région. Sauf si tu penses les utiliser dans un autre rôle. Tout ceci m'intrigue beaucoup Loras. Je me demande combien de cartes tu as encore sous ta manche. Me cacherais tu d'autres données du même genre ?

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An 300. Lune 8. Semaine 2.
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« Il faudrait que je demande à mon oncle de faire venir ma grand-mère à La Treille. » Soupira-t-il, la voix songeuse. L'idée, bien qu'elle lui sembla simple et très logique car sa grand-mère était une Redwyne de naissance, le laissa dubitiatif. En effet, dans l'état actuel du Bief, Loras avait la certitude que les gens qui s'étaient soumis, comme de bons gros moutons bien gras, aux Hightower devaient probablement épier les faits et gestes des Tyrell. Il serait naïf de  ne pas croire être observés ; le propre des hommes les poussait à mettre leur nez partout où il n’avait pas affaire. Ainsi, que sa grand-mère, une femme influente et rusée comme un renard, se rende à La Treille sans raisons apparentes pouvait être perçu comme louche. Et qui disait zyeuter vers La Treille disait constater un jour la présence des deux jeunes Tyrell supposément morts. Le Bief en entier savait qui ils étaient, le risque était bien trop énorme pour ne serait-ce que penser à le titiller. Loras décroisa ses bras, menant sa main droite à sa joue qu'il gratta doucement. La meilleure option serait que son oncle se rende à Hautjardin pour discuter avec la vieille, mais ça n’effaçait en rien le risque d’éveiller de quelconques soupçons ; en effet, hormis lorsque Loras était écuyer, Paxter Redwyne ne se rendait à Hautjardin que lorsqu’il s’y passait quelque chose d’important. Qu’on le veuille ou non, le peuple était habitué à ce genre de schéma habituel. Loras fronça les sourcils, le regard fixé sur un arbre et distrait par un écureuil joueur. « Je ne pourrais me rendre à Hautjardin moi-même. Si je veux de ses conseils, je devrais passer par une tierce personne. » Or, il balaya le sujet d'un vif geste de la main ; il préférait ne pas trop s'angoisser avec ça. Jours et nuits, le stress le rongeait. S'il pouvait éviter de s'en mettre un autre sur les épaules, ça serait appréciable - autant pour lui que pour les gens qui l'entouraient.

L'arbre perdit rapidement de son attrait. Sa pensée hyperactive l'empêchait de se concentrer trop longtemps sur une même chose. C'était horrible lorsqu'il devait s'attarder à un document important que lui passait son oncle ou à une lettre. Le jeune homme cligna un peu des yeux pour se sortir rapidement de la torpeur qui le gagnait au fur et à mesure que les secondes passaient. « Lyarra Cerwyn et son frère, Cley. » Laissa-t-il s'échapper, songeur. Ses doigts glissèrent sur sa tempe, s'engouffrèrent dans ses cheveux, s'amourachèrent doucement de ses longues boucles. « Ils sont passés à Hautjardin, il y a quelques années de cela. J'ai transmis de mes connaissances à Cley et je suis resté en contact avec Lyarra.  Mais cela a brusquement cessé lorsque j'ai dû quitter, évidemment. » Nostalgique, un fin sourire un peu triste étira ses lèvres rosées. Ces petites choses simples de la vie étaient ce qui lui manquait le plus, ce qui lui serrait le coeur avec bien plus de poigne. Brièvement, dans le silence lourd qui l'enveloppait, le rendant inconnu à ce qui l'entourait, il se demandait ce qu'étaient devenus ses amis, ses connaissances. Il reverrait bientôt Rosemary, mais elle n'était qu'une parmis tant d'autres. Spéciale, oui, mais elle n'était pas la seule âme constituant son « passé ». Il espérait, au fond de lui, qu'on ne lui tournerait pas trop le dos.  « Pourtant, je doute qu'ils nous soient utiles pour le moment. » Tombèrent d'entre ces lèvres ces mots pessimistes, mais pourtant vrais. Qu'est-ce que le Nord avait à cirer du Bief, honnêtement ? Probablement pas grand-chose. Pour lui, le Nord était une contrée un peu à part du reste de Westeros. «  Si je dois avoir recours aux gens du Nord, cela se fera en dernier recours et, surtout, si l'ambition s'étend au-delà du Bief. »  Commençons par le Bief, finissons par le monde.

Soudainement, le jeune homme se demanda si la neige recouvrerait cette partie du Bief lorsque l'hiver se ferait plus violent. Peu importait, Loras récupéra son verre et se retourna face à son ami. Il appuya ses fesses contre le bord de la fenêtre, mi-debout, mi-assis. « Des cartes dans mon jeu ... » Marmonna-t-il, faisant onduler son verre entre ses doigts. À nouveau, il le porta à ses lèvres et laissa un petit peu de vin couler sur sa langue. « Pour l'instant, je suis en train d'apprendre moi-même au fur et à mesure quelles sont-elles. Je pense que lorsque je pourrais discuter avec ma grand-mère, beaucoup d'entre elles se révéleront à mes yeux. Je ne doute pas de  mes compétences, mais mon oncle et ma grand-mère ont beaucoup plus d'expérience que moi. » Si Loras se montrait particulièrement imbus de lui-même quant aux stratégies militaires, au combat et à toutes ces choses, il ne pouvait pas se mentir et se faire croire qu'il était doué en diplomatie et en relations politiques. Pourtant, il ne se décourageait pas et continuait d'apprendre. Il avait toujours été comme ça, Loras : lorsqu'il ne savait pas faire quelque chose de nécessaire, il se donnait à fond pour l'apprendre. Un léger sourire en coin dressant sa pommette droite, le regard fixé sur son ami, il attendit quelques secondes avant de se remettre à parler. « Mais je sais quelque chose d'intéressant : Redwyne m'a affirmé que fortes étaient les chances qu'il soit nommé maître des navires de Gunthor Hightower. N'est-ce pas un des meilleurs postes que puisse avoir quelqu'un qui souhaite voir le roi par terre ? » Loras ricana sagement, tapotant le bord de la fenêtre du bout de ses doigts qui se reposèrent nonchalamment sur celui-ci.


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Loras Tyrell & Owen Tyssier

Amener Lady Olenna à la Treille était probablement risqué. Si cette visite familiale pouvait s'avérer anodine, elle pouvait très bien être épiée. Sans compter qu'il existait peut-être même des espions au sein des gens de la maison aux raisins. Un souverain et ses conseillers ont souvent des oreilles et des yeux un peu partout à travers leur royaume. Amener Olenna là bas risquait d'attirer le regard sur les deux fugitifs censés être morts. Ce serait dommage de prendre un tel risque et de voir toute l'entreprise de Loras s'effondrer comme un château de cartes ! Quant à la venue de Loras à Hautjardin elle était tout aussi dangereuse et périlleuse. C'était à la fois du quitte ou double.

«Une tierce personne ? C'est indispensable mais il va te falloir la choisir judicieusement sous peine de te retrouver rapidement dans les griffes de la haute tour »

Loras fit ensuite allusion à deux membres de la maison Cerwyn ! De mémoire, il s'agissait d'une maison siégeant dans le Nord. Le Tyrell lui avoua que des gens d'un autre Royaume n'était pas son premier choix mais plutôt son ultime recours. Lui même trouvait que l'idée pouvait s'avérer judicieuse s'ils arrivaient à s’adjoindre le soutien du Roi Régent du Nord ce qui n'était pas vraiment gagné. Un roi n'était pas simple à convaincre d'autant plus si cela entraînait tout un royaume dans une guerre. De plus, il n'avait pas semblé être prêt à se dresser face à la Reine Rhaenys. Pourquoi ne ferait-il pas de même face aux Hightower ? Et puis le Nord était plus rapidement sujet à l'hiver. Ses troupes bougeraient plus lentement qu'en été ce qui ne serait pas pour servir la cause du jeune Tyrell. Loras semblait reconnaître qu'il était toujours en apprentissage sur le plan des intrigues. C'était sage de le reconnaître et de ne pas foncer tête baissée comme un béotien. Il se devait d'être prudent et d'avancer à pas de loup.

Il lui apprit ensuite que Paxter allait sûrement être nommé maître des navires du royaume du Bief ce qui était une arme à double tranchant aux yeux de Owen. Cela pouvait s'avérer être un atout comme une malédiction. A ses yeux ce poste risquait de leur rapporter gros mais pouvait aussi leur coûter très cher.

«Il est sûr que compter le maître des navires parmi ses partisans pourra certainement t'aider dans ta tâche mais cela peut également s'avérer une épine dans ton pied. Un maître des navires risque d'être fort surveillé, surtout au début de sa prise de position. Cela pourrait attirer le regard vers ta sœur et toi et vous être fatal. D'un autre côté, cela assure un certain contrôle sur une grande partie de la flotte du Bief ce qui pourrait peser son poids dans la balance en cas de tentative de prise de pouvoir, de siège ou d'isolement commerciale et économique. »

Il y avait moult et moult façons de faire la guerre et les bateaux permettaient de s'offrir un large panel de possibilité sur mer. Un navire bien placé sur l'eau pouvait gêner bien du monde sur la terre ferme. Il était amusant de noter que les Hightower semblait avoir complètement oublié les Tyssier alors qu'ils avaient contribué à leur ascension.

«Je n'ai moi même reçu encore aucune offre de la part de la Haute-Tour. Ni poste, ni promesses. Comme s'il avait décidé de se débarrasser des conseiller de l'ancien Seigneur du Bief !»

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