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Event 3 : Célébrons la paix.
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Fier fils de sa famille, le jeune lion se fichait des regards plus ou moins amicaux qu'on lui jetait. Il était heureux d'être là, si proche de ce cousin dont il aurait rêvé être le fils. Si seulement il était né du bon côté de la famille et non si loin dans la généalogie. Il était un Lannister, il était aussi puissant qu'eux. Mais pour de simples histoires de hasard, il était loin de ce pouvoir dont il rêvait. Il détourna les yeux de l'assemblée qui se pressaient aux pieds du vieux lion mais vis le regard que lui offrait celui qui était devenu un mentor sur les dernières années de sa vie. Alyx était là. Il allait devoir retrouver sa promise, quitter les siens. Et tant mieux. Ses jambes commençaient déjà à s'engourdir. Il rêvait du pouvoir mais s'il y a avait bien une unique chose qui le repoussait, c'était d'entendre les doléances d'un peuple.
Un sourire pour son cousin et il s'échappa aux milieux des convives, faisant glisser une dernière fois ses doigts sur cette épée qui décorait maintenant sa hanche. Rugissante grondait, dans son fourreau d'où elle n'attendait que d'être extirpée. Si le moindre se permettait une simple remarque devant lui, Daven était prêt à offrir aux regards de tous cette arme qui faisait de lui un héros. Il l'avait retrouvé, au simple prix d'une blessure sur son torse, aujourd'hui cachée.
Il ne mit pas longtemps à repérer Alyx et un sourire grandit sur ses lèvres alors qu'il s'approchait d'elle. Alyx. C'est un plaisir de te voir ici. Son sourire s'agrandit encore plus, ses yeux brillants d'une flamme qu'il ne parvenait pas vraiment à cacher. Alyx, Alyx qui serait sienne dans si peu de temps. Alyx, Alyx et sa richesse, Alyx et sa beauté qui ne l'avait jamais laissé indifférent. Il n'était pas revenu pour rien à la Dent d'Or. Il deviendrait un des hommes les plus puissants de Westeros, l'un des plus riches. Leo pouvait pourtant vivre tranquille. Si la mort de Stafford chatouillait déjà son héritier, jamais il ne pouvait toucher à son véritable père. Car pour Daven, s'il portait le nom Lannister, voulait pourtant bien longtemps qu'il était devenu un Lefford.
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Célébrons la paix
Lady Malvina Kenning
Malvina aurait préféré foncer tête baissé dans une armée plutôt que d'être coincé dans cet endroit entouré de gens qui posaient des regards interrogateur sur elle. La seule chose qui faisait qu'elle continuait à avancer la tête haute était le bras de Lyle qu'elle encerclait d'un bras, la proximité avec cet homme qui l'avait amené jusqu'ici lui faisait beaucoup de bien et lui donnait le courage de continuer à soutenir les regards des Nobles. Son regard se poser de temps en temps dans celui de Lyle tout en laissant un léger sourire illuminer son visage qui était tendu par ce qu'il allait se passer. Jamais elle n'avait eu à mentir sur son nom et ses origines mais elle voulait changer de vie, être enfin aimé pour ce qu'elle était vraiment et en voyant le regard qu'il lui offrait discrètement de temps en temps lui faisait croire un avenir heureux à ses côtés. Tout ce qu'ils étaient donc en train de faire était pour son avenir et voir que Merlon et Addam allaient l'aider aussi pour arriver à l'idée de Lyle lui réchauffait le coeur. Toute sa vie Malvina avait eu l'impression d'être seule mais aujourd'hui tout était en train de changer et en continuant d'avancer au côté de cet homme qui faisait battre son coeur la jeune femme laissa un sourire s'étendre un peu plus sur ses lèvres pour vider doucement son verre même si elle avait envie de le boire comme venait de le faire l'homme de l'Ouest, malheureusement aujourd'hui elle était une Lady et allait devoir bien se comporter pour faire croire à tout le monde qu'elle était une Kenning.
Alors qu'elle déposa son verre vide sur une table la jeune femme tourna son regard vers cette jolie brune qui venait de s'approcher de Merlon, au moment ou elle s'approcha d'eux Malvina décida de laisser un sourire timide illuminer son visage tout en sentant le regard de Lyle se poser sur elle pour l'inciter à se présenter. Jusqu'à maintenant elle n'avait pas eu besoin d'ouvrir la bouche et avait peur de dire une bêtise ou même de se tromper de nom mais ils avaient tellement répété cette scène qu'elle prit doucement son courage elle laissa sa voix sortir d'entre ses lèvres pincées jusque maintenant. "Lady Kenning, enchanté de vous rencontrer Lady Ouestrelin." Essayant de faire une petite révérence la guerrière ne quitta pas une seule seconde ce sourire qui lui collait au visage depuis qu'elle était entrée dans cette pièce. Sentent l'insistance de Lyle pour qu'ils continuent à marcher elle jeta un dernier regard en direction de cette sublime femme de l'Ouest tout en lui envoyant un dernier petit sourire pour ensuite continuer d'avancer. Malvina savait très bien que Lyle avait fait ça pour laisser les deux jeunes parler tranquillement mais une question lui brulait les lèvres et tout en se penchant doucement vers Lyle elle reprit la parole d'une voix faible. "Je me trompe en disant que cette jeune femme est celle qui a envouté Merlon alors qu'il était encore garde?" Elle était curieuse et ne cachait jamais ce qu'elle pensait voilà pourquoi la guerrière venait de poser cette question. Lyle savait très bien le caractère de la femme qu'il voulait épouser et savait aussi qu'elle n'était pas comme les autres et dirait toujours ce qu'elle pensait sans penser au conséquence alors pourquoi se retenir ce soir? Alors qu'elle était à nouveau perdu dans ses pensées elle sentit à nouveau le regard de l'homme de l'Ouest qui se posait sur elle, laissant un sourire timide s'installer sur son visage au moment ou il lui offrit un compliment la jeune femme leva ses yeux pour les plonger dans ce regard qui arrivait à l'envouter chaque jour un peu plus. Déposant doucement une main à l'endroit ou le coeur de cet homme battait la jeune femme lui offrit un doux sourire avant de prendre à nouveau la parole. "Si la perfection doit exister ce soir c'est surtout pour cet homme qui ferait n'importe quoi pour épouser une femme comme moi." Malvina ne comprenait toujours pas pourquoi il la choisissait elle alors que maintenant qu'il était Lord il pouvait s'offrir n'importe qu'elle femme mais elle était contente et fière d'être cette femme. Cette femme qu'il regardait avec attention et qu'il n'arrivait pas à quitter même une seule seconde.
Alors qu'elle se perdait encore et encore dans les yeux de cet homme l'heure était venu et ils étaient demandés par Tywin Lannister et que le moment de faire encore plus semblant était arrivé. Laissant Lyle l'amener jusqu'à cet homme qui lui donna un frisson dans le dos elle fit une révérence tout en entendant son nom sortir d'entre les lèvres de l'homme qui l'accompagnait. Elle n'ouvrit pas la bouche ne sachant pas quoi dire et ne voulant pas faire de bêtise, Lyle savait mieux faire qu'elle et c'est pour cela qu'elle le laissait faire, toute sa confiance lui était donnée et laissant un sourire s'afficher sur son visage tout en déposant son regard sur cet homme qui gouvernait l'Ouest. C'était l'heure de voir ce que l'avenir présageait.
Alors qu'elle déposa son verre vide sur une table la jeune femme tourna son regard vers cette jolie brune qui venait de s'approcher de Merlon, au moment ou elle s'approcha d'eux Malvina décida de laisser un sourire timide illuminer son visage tout en sentant le regard de Lyle se poser sur elle pour l'inciter à se présenter. Jusqu'à maintenant elle n'avait pas eu besoin d'ouvrir la bouche et avait peur de dire une bêtise ou même de se tromper de nom mais ils avaient tellement répété cette scène qu'elle prit doucement son courage elle laissa sa voix sortir d'entre ses lèvres pincées jusque maintenant. "Lady Kenning, enchanté de vous rencontrer Lady Ouestrelin." Essayant de faire une petite révérence la guerrière ne quitta pas une seule seconde ce sourire qui lui collait au visage depuis qu'elle était entrée dans cette pièce. Sentent l'insistance de Lyle pour qu'ils continuent à marcher elle jeta un dernier regard en direction de cette sublime femme de l'Ouest tout en lui envoyant un dernier petit sourire pour ensuite continuer d'avancer. Malvina savait très bien que Lyle avait fait ça pour laisser les deux jeunes parler tranquillement mais une question lui brulait les lèvres et tout en se penchant doucement vers Lyle elle reprit la parole d'une voix faible. "Je me trompe en disant que cette jeune femme est celle qui a envouté Merlon alors qu'il était encore garde?" Elle était curieuse et ne cachait jamais ce qu'elle pensait voilà pourquoi la guerrière venait de poser cette question. Lyle savait très bien le caractère de la femme qu'il voulait épouser et savait aussi qu'elle n'était pas comme les autres et dirait toujours ce qu'elle pensait sans penser au conséquence alors pourquoi se retenir ce soir? Alors qu'elle était à nouveau perdu dans ses pensées elle sentit à nouveau le regard de l'homme de l'Ouest qui se posait sur elle, laissant un sourire timide s'installer sur son visage au moment ou il lui offrit un compliment la jeune femme leva ses yeux pour les plonger dans ce regard qui arrivait à l'envouter chaque jour un peu plus. Déposant doucement une main à l'endroit ou le coeur de cet homme battait la jeune femme lui offrit un doux sourire avant de prendre à nouveau la parole. "Si la perfection doit exister ce soir c'est surtout pour cet homme qui ferait n'importe quoi pour épouser une femme comme moi." Malvina ne comprenait toujours pas pourquoi il la choisissait elle alors que maintenant qu'il était Lord il pouvait s'offrir n'importe qu'elle femme mais elle était contente et fière d'être cette femme. Cette femme qu'il regardait avec attention et qu'il n'arrivait pas à quitter même une seule seconde.
Alors qu'elle se perdait encore et encore dans les yeux de cet homme l'heure était venu et ils étaient demandés par Tywin Lannister et que le moment de faire encore plus semblant était arrivé. Laissant Lyle l'amener jusqu'à cet homme qui lui donna un frisson dans le dos elle fit une révérence tout en entendant son nom sortir d'entre les lèvres de l'homme qui l'accompagnait. Elle n'ouvrit pas la bouche ne sachant pas quoi dire et ne voulant pas faire de bêtise, Lyle savait mieux faire qu'elle et c'est pour cela qu'elle le laissait faire, toute sa confiance lui était donnée et laissant un sourire s'afficher sur son visage tout en déposant son regard sur cet homme qui gouvernait l'Ouest. C'était l'heure de voir ce que l'avenir présageait.
base acidbrain, modification zuz'
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Event 3
Une accalmie dans la tempête
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Célébrons la paix, retrouvons nos origines.
Un cœur fier et honorable en avant, un corps en retrait ; qui ne se meut pas est invisible, qui ne s'émeut pas est invincible ; Merlon scrutait discrètement toute cette assemblée. Tout, rien, voilà ce que lui inspirait cette réunion. Des notables qui régentaient tout le pouvoir, en ne reposant sur rien de tangible. Ses yeux se portaient sur des hommes de diverses importances, des gros, des petits, des ambitieux, des prétentieux. «Qui t'a fait Lord ?» pensa-t-il en examinant un homme richement vêtu. Pour sa part, à cette question, avec son expérience récente avec son frère, la réponse lui était venue. Les hommes. Ce n'était pas un nom de famille, une histoire, un droit qui l'avaient fait lord, mais des hommes qui l'avaient soutenu car ils voyaient en lui un chef. Serait-il venu seul avec des revendications, sans soutien, il serait mort ; et personne ne lui aurait octroyé s'il n'avait eu personne derrière lui. Quelle triste noblesse, loin était le temps - primaire - de ces chefs de guerre élus par leurs hommes car il était le plus valeureux. Il n'était pas contre l'héritage, ce droit positif et naturel qui permettait de s'inscrire dans la durée ; construire quelque chose de grand nécessitait un socle stable, malheureusement trop peu avait tête leurs origines, d'où tout découlait. Il ne savait pas où exactement voulait en venir l'esprit aiguisé de Tywin avec ces festivités, il était bien humble face à cet homme, aussi n'avait-il sûrement pas toutes les clés pour le décrypter ni la perspicacité pour voir en lui. Son frère allait devoir se mesurer à lui,il espérait que ça ne dépasserait pas le stade de l'affrontement symbolique. Quand à lui il pensait qu'il aurait un moment calme en paroles, il n'était guère doué pour cela. Non pas qu'il s'estimait sot ou mal instruit, mais les discussions inutiles voire absurdes lui semblaient insupportables sur la longueur. Il connaissait les convenances mais c'était tout, ça lui serait cependant suffisant pour tenir, il allait surveiller son frère de loin, échanger deux-trois mots et il serait de retour chez lui.
Plus loin il aperçut Addam Marpheux qu'il avait rencontré très récemment et aux côtés de qui il avait versé le sang. Ce sang qui n'était pas toujours utile pour unir fermement des êtres qui s'estiment et l'amitié qu'il entretenait avec son frère Lyle lui faisait adapter sans grande originalité un célèbre dicton à sa sauce: Le frère de mon frère est mon frère. Et risquer sa vie à ses côtés n'avait fait qu’entériner le projet. Peut-être le verrait-il au cours de la soirée, mais visiblement la destinée avait décidé de les unir, et si elle ne les abandonnait pas, il vivrait encore des aventures ensemble, il aurait le temps alors de boire un peu avec lui et de faire le con. Surtout qu'une surprise de taille s'était invitée, la ravissante Jeyne Ouestrelin, une vieille amie - malgré son jeune âge - à qui il devait une fière chandelle. Il lui serait à jamais reconnaissant. Les deux jeunes gens s'étaient quittés sur des adieux tendus à un moment où Merlon était traqué après une tentative d'assassinat et où la situation du royaume était telle qu'il pensait partir pour ne plus jamais revenir. C'était une sensation agréable mais déconcertante, comme lorsqu'on dit au revoir à une personne mais qu'on part dans la même direction que lui. Mais en décuplé. L'hésitation lui vint de savoir alors si tout serait comme avant, ou si il y aurait un Merlon à qui elle avait dit adieu et qu'elle ne pourrait retrouver, et le nouveau qu'elle redécouvrirait. Mais sa joie le prit de court et le rasséréna, elle était contagieuse. Après ses paroles à l'égard de son frère et Malvina, et sa révérence, il prit sa main doucement et la baisa tendrement, avant de redresser un visage tout souriant.
- Jeyne, je suis heureux de te revoir. Comme tu l'as peut-être appris, mon frère, ses compagnons et moi avons été plutôt... occupés dernièrement, sans quoi je serais venu vous rendre visite bien plus promptement. Il cherchait sincèrement à s'excuser, ils furent très proches un temps et il ne souhaitait pas que leur séparation fut jugée comme douce à ses yeux. D'autant plus que ça avait été dur à vivre même pour un être fermé comme lui. Mais dis moi, tu es plus ravissante de jour en jour, être tenue loin de moi et des soucis que j'apporte semble plutôt bien te réussir.
L'ancien Garde n'était pas doué pour parler, ou du moins pas dans toutes les circonstances. La phrase qu'il venait de prononcer lui paraissait bonne lorsqu'elle résonnait dans sa tête, mais il se rendit compte en la prononçant qu'il manquait toujours de subtilité et qu'elle pouvait être interprété de différentes manières. Aussi il ne tarda pas à tendre bras, pour que la jeune femme s'y agrippe et fasse quelques pas avec lui pour parler de ce qu'il y avait de nouveau. Il surveillerait de loin son frère qui se retrouvait face à Tywin, puis il libèrerait sa jeune amie pour qu'elle profite de la soirée et qu'elle ne se coltine pas un mur muet. La salle se mettait en branle pour suivre le jeu proposé par le suzerain, trouver le blason de sa famille ; il n'était pas doué pour ça, et il était convenu que c'était son lord de frère qui prendrait part aux activités proposées, c'était plus convenable. Lui n'était pas rien, mais très peu. Il commença à marcher tranquillement, sa démarche était imposante mais sans être brusque, il savait avoir de l'allure, non pas pour lui mais pour celui qu'il représentait.
- Dis moi alors, nous avons du temps à rattraper, depuis mon départ que t'est-il arrivé ? Falaise se porte mieux ? Ton père toujours en quête d'alliances ou je ne sais quoi ? Et ton frère ?
Ses questions étaient sincèrement désintéressées, il ne cherchait pas à en tirer profit, il savait que les Ouestrelin n'étaient plus au mieux de leur forme, c'était une famille qui avait une importance à ses yeux et son état l'inquiétait naturellement. Alors que ses pas avalaient tranquillement le sol, ses yeux voguant tour à tour du visage de Jeyne à son frère et sa promise. Merlon se trouve à deux doigts de buter sur un petit homme. Il aurait pensé à un enfant, mais, détaillant l'individu, il remarqua qu'il était déjà bien pubère, simplement nain. Il s'en serait voulu de le heurter et de créer un malaise, il n'éprouvait guère d'appétit cruel à tourmenter un homme pour un défaut. Il n'était pas du genre à se donner une grandeur d'âme qui fait fi hypocritement de certaines différences pour se donner bonne image et bonne conscience, mais il jugeait sur d'autres critères. Après tout il avait servi auprès d'un vieil homme comme Barristan Selmy et avait eu pour Lord Commandant une femme, ça faisait une certaine expérience en la matière.
- Pardonnez-moi lord Tyrion, Ser Merlon Crakehall, ne le prenez pas mal je ne vous avais pas vu j'étais distrait. Merlon désigna Jeyne à ses côtés mais ne fit pas les présentation, il ne savait pas s'ils se connaissaient et était de toutes les façons assez médiocre en protocole. Voir Tyrion ici le surprit, naïvement peut-être, le chevalier s'attendait à le voir trôner aux côtés de son père, si bien qu'il jeta un coup d’œil vers la table du suzerain pour s'assurer de ne pas avoir halluciné et de ne pas se tromper de nain. Malheureusement je vois que vous n'êtes pas mis en valeur monseigneur, les nobles de l'Ouest fêtent la paix ; une partie d'entre eux devrait commencer par la faire avec vous pour montrer l'exemple, ne trouvez-vous pas ? En plus ce serait si simple, un bon vin, une femme... termina-t-il sur un ton volontairement taquin.
Plus loin il aperçut Addam Marpheux qu'il avait rencontré très récemment et aux côtés de qui il avait versé le sang. Ce sang qui n'était pas toujours utile pour unir fermement des êtres qui s'estiment et l'amitié qu'il entretenait avec son frère Lyle lui faisait adapter sans grande originalité un célèbre dicton à sa sauce: Le frère de mon frère est mon frère. Et risquer sa vie à ses côtés n'avait fait qu’entériner le projet. Peut-être le verrait-il au cours de la soirée, mais visiblement la destinée avait décidé de les unir, et si elle ne les abandonnait pas, il vivrait encore des aventures ensemble, il aurait le temps alors de boire un peu avec lui et de faire le con. Surtout qu'une surprise de taille s'était invitée, la ravissante Jeyne Ouestrelin, une vieille amie - malgré son jeune âge - à qui il devait une fière chandelle. Il lui serait à jamais reconnaissant. Les deux jeunes gens s'étaient quittés sur des adieux tendus à un moment où Merlon était traqué après une tentative d'assassinat et où la situation du royaume était telle qu'il pensait partir pour ne plus jamais revenir. C'était une sensation agréable mais déconcertante, comme lorsqu'on dit au revoir à une personne mais qu'on part dans la même direction que lui. Mais en décuplé. L'hésitation lui vint de savoir alors si tout serait comme avant, ou si il y aurait un Merlon à qui elle avait dit adieu et qu'elle ne pourrait retrouver, et le nouveau qu'elle redécouvrirait. Mais sa joie le prit de court et le rasséréna, elle était contagieuse. Après ses paroles à l'égard de son frère et Malvina, et sa révérence, il prit sa main doucement et la baisa tendrement, avant de redresser un visage tout souriant.
- Jeyne, je suis heureux de te revoir. Comme tu l'as peut-être appris, mon frère, ses compagnons et moi avons été plutôt... occupés dernièrement, sans quoi je serais venu vous rendre visite bien plus promptement. Il cherchait sincèrement à s'excuser, ils furent très proches un temps et il ne souhaitait pas que leur séparation fut jugée comme douce à ses yeux. D'autant plus que ça avait été dur à vivre même pour un être fermé comme lui. Mais dis moi, tu es plus ravissante de jour en jour, être tenue loin de moi et des soucis que j'apporte semble plutôt bien te réussir.
L'ancien Garde n'était pas doué pour parler, ou du moins pas dans toutes les circonstances. La phrase qu'il venait de prononcer lui paraissait bonne lorsqu'elle résonnait dans sa tête, mais il se rendit compte en la prononçant qu'il manquait toujours de subtilité et qu'elle pouvait être interprété de différentes manières. Aussi il ne tarda pas à tendre bras, pour que la jeune femme s'y agrippe et fasse quelques pas avec lui pour parler de ce qu'il y avait de nouveau. Il surveillerait de loin son frère qui se retrouvait face à Tywin, puis il libèrerait sa jeune amie pour qu'elle profite de la soirée et qu'elle ne se coltine pas un mur muet. La salle se mettait en branle pour suivre le jeu proposé par le suzerain, trouver le blason de sa famille ; il n'était pas doué pour ça, et il était convenu que c'était son lord de frère qui prendrait part aux activités proposées, c'était plus convenable. Lui n'était pas rien, mais très peu. Il commença à marcher tranquillement, sa démarche était imposante mais sans être brusque, il savait avoir de l'allure, non pas pour lui mais pour celui qu'il représentait.
- Dis moi alors, nous avons du temps à rattraper, depuis mon départ que t'est-il arrivé ? Falaise se porte mieux ? Ton père toujours en quête d'alliances ou je ne sais quoi ? Et ton frère ?
Ses questions étaient sincèrement désintéressées, il ne cherchait pas à en tirer profit, il savait que les Ouestrelin n'étaient plus au mieux de leur forme, c'était une famille qui avait une importance à ses yeux et son état l'inquiétait naturellement. Alors que ses pas avalaient tranquillement le sol, ses yeux voguant tour à tour du visage de Jeyne à son frère et sa promise. Merlon se trouve à deux doigts de buter sur un petit homme. Il aurait pensé à un enfant, mais, détaillant l'individu, il remarqua qu'il était déjà bien pubère, simplement nain. Il s'en serait voulu de le heurter et de créer un malaise, il n'éprouvait guère d'appétit cruel à tourmenter un homme pour un défaut. Il n'était pas du genre à se donner une grandeur d'âme qui fait fi hypocritement de certaines différences pour se donner bonne image et bonne conscience, mais il jugeait sur d'autres critères. Après tout il avait servi auprès d'un vieil homme comme Barristan Selmy et avait eu pour Lord Commandant une femme, ça faisait une certaine expérience en la matière.
- Pardonnez-moi lord Tyrion, Ser Merlon Crakehall, ne le prenez pas mal je ne vous avais pas vu j'étais distrait. Merlon désigna Jeyne à ses côtés mais ne fit pas les présentation, il ne savait pas s'ils se connaissaient et était de toutes les façons assez médiocre en protocole. Voir Tyrion ici le surprit, naïvement peut-être, le chevalier s'attendait à le voir trôner aux côtés de son père, si bien qu'il jeta un coup d’œil vers la table du suzerain pour s'assurer de ne pas avoir halluciné et de ne pas se tromper de nain. Malheureusement je vois que vous n'êtes pas mis en valeur monseigneur, les nobles de l'Ouest fêtent la paix ; une partie d'entre eux devrait commencer par la faire avec vous pour montrer l'exemple, ne trouvez-vous pas ? En plus ce serait si simple, un bon vin, une femme... termina-t-il sur un ton volontairement taquin.
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Event 3
Une accalmie dans la tempête
Célébrons la paix, retrouvons nos origines.
Autour de nous, les dames tournaient, virevoltantes, tandis que les hommes se dépêchaient de discuter à voix basse ou de laisser de forts éclats de rire résonner dans tout le grand hall. Les groupes se faisaient et se défaisaient au gré des conversations et des humeurs. Des notes guillerettes laissaient danser les plus hardis et les plus joviaux. Malgré le bruit ambiant, j’entendis nettement que compliment de lord Crakehall que j’acceptais avec un sourire modeste, un hochement de tête et des joues roses. Peut-être avais-je grandi durant toutes ces lunes où nous ne nous étions pas vus. Je n’avais pas remarqué de changement. La jolie brune à ses côtés me répondit de son prénom, sans s’offusquer de ma méconnaissance. Je n’avais à ce jour rencontré aucun membre de la famille Kenning, ce qui expliquait que son visage me soit totalement inconnu. Si je n’étais guère à l’aise en compagnie d’étranger, l’air avenant et foncièrement bienveillant de la jeune dame qui était encadrée par des visages familiers me mit à l’aise. Je lui rendis et son sourire et sa révérence.
Malheureusement, notre embryon de discussion tourna court lorsqu’un jeune page, à peine plus âgé que moi vint nous trouver et nous enlever Lyle et la brune. Même s’ils nous tournaient déjà le dos, je leur adressais un petit sourire d’encouragement. Lord Crakehall était à la tête de sa maison depuis très peu. J’avais eu vent de son ascension lors de notre route de Cendremarc vers Falaise. C’est à cet instant que j’avais compris que Merlon et son frère avait définitivement quitté la Garde Royal du Roi Rhaegar pour rentrer dans leur fief, dans l’Ouest. J’avais été à la fois ravie et troublée de ce coup du sort. Il était étrange de revoir des visages sur lesquels l’on avait tracé un trait avec la promesse de ne plus jamais se revoir. Lord Lannister souhaitait probablement s’entretenir avec lui de tout cela. Un légère vague d’appréhension m’envahit, ternissant ma bonne humeur. J’avais toujours craint et respecté la famille suzeraine, mais également appris à me méfier des retournements de situations aussi soudain qu’inattendus.
Le baisemain de Merlon m’arracha à mes pensées. Lui qui était d’ordinaire si réservé et pudique, que lui prenait-il ? Avait-il changé, durant son voyage dans le Sud ? À quel point ? Je ne pus contenir le furieux rougissement de grimper sur la peau de mon décolleté. Il ne m’avait guère habituée à ce genre de choses.
« Tu es pardonné, bien sûr, » souris-je. « Je ne connais pas toute l’histoire dans les détails, mais les choses ont dû être compliquées, j’imagine… Il faudra me raconter cela et tout ce que tu as vécu après ton départ de l'Ouest. »
Il y avait comme un air d’excuse dans ma voix. Je me remémorais difficilement la dernière entrevue rapide que j'avais eu avec le jeune homme. Entre tristesse, panique et angoisse, les adieux avaient été prononcés trop vite. Et il était parti trop loin, me laissant seule dernière, abandonnée de ce château en ruines.
Les mots qui sortirent ensuite de sa bouche me laissèrent pantoise, les yeux grands ouverts. Le compliment passa complètement à la trappe, mon esprit obnubilé par la dernière partie de la phrase. Je pinçais les lèvres, presque chamboulée.
« Comment peux-tu dire cela… ? Tu n’imagines pas à quel point je me suis inquiétée et… »
Ma voix mourut sans que je ne parvienne à trouver une chute à ma phrase. J’étais à nouveau devenue une sotte petite fille incapable de se séparer de ses bégaiements frustrés. Mais le temps n’était pas aux reproches et aux mises au point, ainsi il était peut-être mieux que je ne termine pas. Merlon et moi étions proches depuis toujours, nos natures semblables ayant tout de suite trouvé un support indéfectible chez l’un comme chez l’autre. Je l’avais aidé, lors de sa fuite de l’Ouest, il était vrai. Mais je l’avais fait sans arrière-pensées, sans me préoccuper des soucis que cela m’apporteraient. C’était uniquement pour aider un ami. Les conséquences pouvaient bien aller aux Sept Enfers.
Il me proposa son bras que j’acceptais, les lèvres toujours scellées. L’évocation de la chasse aux emblèmes ne le fit pas réagir plus que cela.
« Falaise ne se porte ni mieux, ni mal. Mon père fait de son mieux pour nous sortir la tête de l’eau… J’ai été fiancée, » lui dis-je d’un ton que je voulais léger. « À Steffon Fléaufort. Leur fief est proche du nôtre et ils pourront nous épauler. C'est ce qu'il y a de mieux pour tout le monde. Vois-tu, se sont leurs cousins, là-bas. »
Je lui indiquais la famille de la Dent d’Or qui venaient de passer devant Tywin Lannister. Lord Crakehall et Lady Kenning prenaient leur place. Je n’avais vu encore aucun membre de la famille Fléaufort et nourrissais une sorte d’appréhension muette. Depuis l’arrangement entre les Fléaufort, les Lefford et mes parents, je n’avais pas encore été réellement confrontée à cette alliance. Je n’avais pas encore été confrontée à un visage. Je crus apercevoir de loin Addam Marpheux, mais la foule était trop opaque pour que j’en sois sûre. Il me fallait le remercier également pour l’hospitalité de sa famille lors de notre retour de Corval.
« Quant à mon frère, il est égal à lui même. Il faudra aller le saluer ! » m'enthousiasmais-je à nouveau. « Il sera ravi de te rev- »
Je m’interrompis nette lorsque Merlon interrompit brutalement notre marche. Tyrion Lannister se tourna vers nous. Le chevalier avait manqué de le bousculer.
« Oh, bonsoir lord Tyrion ! » le saluais-je à mon tour. « Comment vous portez-vous ? »
Mes quelques visites à Castral Roc avaient fait que ma route avait croisé plus d’une fois celle du fils cadet de Tywin Lannister. Nous nous connaissions, mais peu. Je notais le malaise de le voir ici, parmi les autres nobles plutôt que sur l’estrade, siégeant aux côtés de son géniteur. Merlon le remarqua aussi et lui en fit la remarque. Je ne pus que sourire, gênée.
« Voudriez-vous vous joindre à nous et tenter de retrouver votre blason ? Nous pourrions discuter dans le même temps, » proposais-je.
J’adressais un regard désolé et discret vers le Crakehall, connaissant son manque d’entrain pour ce genre de choses.
Malheureusement, notre embryon de discussion tourna court lorsqu’un jeune page, à peine plus âgé que moi vint nous trouver et nous enlever Lyle et la brune. Même s’ils nous tournaient déjà le dos, je leur adressais un petit sourire d’encouragement. Lord Crakehall était à la tête de sa maison depuis très peu. J’avais eu vent de son ascension lors de notre route de Cendremarc vers Falaise. C’est à cet instant que j’avais compris que Merlon et son frère avait définitivement quitté la Garde Royal du Roi Rhaegar pour rentrer dans leur fief, dans l’Ouest. J’avais été à la fois ravie et troublée de ce coup du sort. Il était étrange de revoir des visages sur lesquels l’on avait tracé un trait avec la promesse de ne plus jamais se revoir. Lord Lannister souhaitait probablement s’entretenir avec lui de tout cela. Un légère vague d’appréhension m’envahit, ternissant ma bonne humeur. J’avais toujours craint et respecté la famille suzeraine, mais également appris à me méfier des retournements de situations aussi soudain qu’inattendus.
Le baisemain de Merlon m’arracha à mes pensées. Lui qui était d’ordinaire si réservé et pudique, que lui prenait-il ? Avait-il changé, durant son voyage dans le Sud ? À quel point ? Je ne pus contenir le furieux rougissement de grimper sur la peau de mon décolleté. Il ne m’avait guère habituée à ce genre de choses.
« Tu es pardonné, bien sûr, » souris-je. « Je ne connais pas toute l’histoire dans les détails, mais les choses ont dû être compliquées, j’imagine… Il faudra me raconter cela et tout ce que tu as vécu après ton départ de l'Ouest. »
Il y avait comme un air d’excuse dans ma voix. Je me remémorais difficilement la dernière entrevue rapide que j'avais eu avec le jeune homme. Entre tristesse, panique et angoisse, les adieux avaient été prononcés trop vite. Et il était parti trop loin, me laissant seule dernière, abandonnée de ce château en ruines.
Les mots qui sortirent ensuite de sa bouche me laissèrent pantoise, les yeux grands ouverts. Le compliment passa complètement à la trappe, mon esprit obnubilé par la dernière partie de la phrase. Je pinçais les lèvres, presque chamboulée.
« Comment peux-tu dire cela… ? Tu n’imagines pas à quel point je me suis inquiétée et… »
Ma voix mourut sans que je ne parvienne à trouver une chute à ma phrase. J’étais à nouveau devenue une sotte petite fille incapable de se séparer de ses bégaiements frustrés. Mais le temps n’était pas aux reproches et aux mises au point, ainsi il était peut-être mieux que je ne termine pas. Merlon et moi étions proches depuis toujours, nos natures semblables ayant tout de suite trouvé un support indéfectible chez l’un comme chez l’autre. Je l’avais aidé, lors de sa fuite de l’Ouest, il était vrai. Mais je l’avais fait sans arrière-pensées, sans me préoccuper des soucis que cela m’apporteraient. C’était uniquement pour aider un ami. Les conséquences pouvaient bien aller aux Sept Enfers.
Il me proposa son bras que j’acceptais, les lèvres toujours scellées. L’évocation de la chasse aux emblèmes ne le fit pas réagir plus que cela.
« Falaise ne se porte ni mieux, ni mal. Mon père fait de son mieux pour nous sortir la tête de l’eau… J’ai été fiancée, » lui dis-je d’un ton que je voulais léger. « À Steffon Fléaufort. Leur fief est proche du nôtre et ils pourront nous épauler. C'est ce qu'il y a de mieux pour tout le monde. Vois-tu, se sont leurs cousins, là-bas. »
Je lui indiquais la famille de la Dent d’Or qui venaient de passer devant Tywin Lannister. Lord Crakehall et Lady Kenning prenaient leur place. Je n’avais vu encore aucun membre de la famille Fléaufort et nourrissais une sorte d’appréhension muette. Depuis l’arrangement entre les Fléaufort, les Lefford et mes parents, je n’avais pas encore été réellement confrontée à cette alliance. Je n’avais pas encore été confrontée à un visage. Je crus apercevoir de loin Addam Marpheux, mais la foule était trop opaque pour que j’en sois sûre. Il me fallait le remercier également pour l’hospitalité de sa famille lors de notre retour de Corval.
« Quant à mon frère, il est égal à lui même. Il faudra aller le saluer ! » m'enthousiasmais-je à nouveau. « Il sera ravi de te rev- »
Je m’interrompis nette lorsque Merlon interrompit brutalement notre marche. Tyrion Lannister se tourna vers nous. Le chevalier avait manqué de le bousculer.
« Oh, bonsoir lord Tyrion ! » le saluais-je à mon tour. « Comment vous portez-vous ? »
Mes quelques visites à Castral Roc avaient fait que ma route avait croisé plus d’une fois celle du fils cadet de Tywin Lannister. Nous nous connaissions, mais peu. Je notais le malaise de le voir ici, parmi les autres nobles plutôt que sur l’estrade, siégeant aux côtés de son géniteur. Merlon le remarqua aussi et lui en fit la remarque. Je ne pus que sourire, gênée.
« Voudriez-vous vous joindre à nous et tenter de retrouver votre blason ? Nous pourrions discuter dans le même temps, » proposais-je.
J’adressais un regard désolé et discret vers le Crakehall, connaissant son manque d’entrain pour ce genre de choses.
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Célébrons la paix
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Mon regard ne cessait de scruter la foule grandissante. Les nobles affluaient de toute part, parfumés avec essence plus sucrées les unes que les autres, les dames avaient sorties leur plus beaux atours et leurs plus beaux atours. Il y avait tant de richesse réuni en un même lieu, que cela pouvait me donner mal à la tête. Je n’avais jamais vu de toute ma vie une réception aussi luxueuse. Je faisais limite pauvrette dans ma tenue qui pourtant était bien plus riche que ce que j’avais pu porter à Blancport. Alors au milieu de ses parures toutes magnifiques, j’en cherchais une moins riche ou aux couleurs des Manderly. Je cherchais une sirène brune parmi les lions. Mon cœur tambourinant dans ma poitrine, l’adrénaline se déversant à verse dans mon sang, mes dents mâchouillaient nerveusement ma lèvre inférieure. Je voulais croire en cet espoir que je pouvais revoir ma sœur. Mais ce ne fut pas moi qui la trouva, ce fut elle qui me trouva.
Sa voix résonna aux creux de mes oreilles et je retins instinctivement ma respiration, me demandant si cette voix, je ne l’avais pas rêvé. Je me tournais vers lentement vers la dame brune qui se trouvait non loin et qui m’avait interpelé. Mais je n’avais pas rêvé. C’était bien elle, Wyna. La joie explosa, les larmes envahirent mes yeux et coulèrent de joie tandis que je me transformais en tornade pour aller me jeter dans les bras de mon aînée. La joie que je pouvais ressentir était si grande, jamais je n’aurais cru pouvoir être si heureuse de la revoir. Surtout après les nombreuses disputent que nous avions pu avoir à Blancport car elle avait changé, car elle était plus subtile, plus sage. Mais elle m’avait manqué. Les lunes qui nous avaient séparés m’avaient paru si longues, même nos lettres n’avaient pu casser ce temps ou la distance qui nous avait séparés.
« Wyna ! Je suis tellement contente de te revoir ma sœur ! »
Je ne pouvais décidément plus la lâcher. Comme si la peur de la voir disparaître me faisait agir. Pourtant elle était bien là, c’était bien ses boucles brunes qui venaient me chatouiller, son parfum que je respirais à ce moment précis. Elle était vraiment. Mon calvaire dans l’ouest toucherait peut-être bientôt à sa fin. Je pourrais enfin rentrer chez moi. Je priais pour que toutes les nouvelles du jour soient bonnes. Ce fut le ménestrel qui me ramena à la raison et me força à me détacher de ma sœur. Un jeu était annoncé, il fallait trouver le blason de sa maison. J’étais joueuse dans l’âme car j’étais toujours une enfant dans ma tête malgré mes quinze années. Alors la tornade verte, l’impétueuse sirène de Blancport se retrouva comme avant. Désormais le vieux lion pouvait aller se faire paître, j’étais libre.
J’attrapais la main de ma sœur pour l’entraîner dans la demeure du lion à la recherche du blason, excitée comme une puce et m’attirant encore et toujours les regards noirs des nobles de l’ouest pour mes cheveux et mon comportement. Je tournais mon visage souriant, insouciant et joueur vers ma sœur.
« Je connais Castral Roc comme un Lannister désormais ! Ça va être un jeu d’enfant !! »
Sa voix résonna aux creux de mes oreilles et je retins instinctivement ma respiration, me demandant si cette voix, je ne l’avais pas rêvé. Je me tournais vers lentement vers la dame brune qui se trouvait non loin et qui m’avait interpelé. Mais je n’avais pas rêvé. C’était bien elle, Wyna. La joie explosa, les larmes envahirent mes yeux et coulèrent de joie tandis que je me transformais en tornade pour aller me jeter dans les bras de mon aînée. La joie que je pouvais ressentir était si grande, jamais je n’aurais cru pouvoir être si heureuse de la revoir. Surtout après les nombreuses disputent que nous avions pu avoir à Blancport car elle avait changé, car elle était plus subtile, plus sage. Mais elle m’avait manqué. Les lunes qui nous avaient séparés m’avaient paru si longues, même nos lettres n’avaient pu casser ce temps ou la distance qui nous avait séparés.
« Wyna ! Je suis tellement contente de te revoir ma sœur ! »
Je ne pouvais décidément plus la lâcher. Comme si la peur de la voir disparaître me faisait agir. Pourtant elle était bien là, c’était bien ses boucles brunes qui venaient me chatouiller, son parfum que je respirais à ce moment précis. Elle était vraiment. Mon calvaire dans l’ouest toucherait peut-être bientôt à sa fin. Je pourrais enfin rentrer chez moi. Je priais pour que toutes les nouvelles du jour soient bonnes. Ce fut le ménestrel qui me ramena à la raison et me força à me détacher de ma sœur. Un jeu était annoncé, il fallait trouver le blason de sa maison. J’étais joueuse dans l’âme car j’étais toujours une enfant dans ma tête malgré mes quinze années. Alors la tornade verte, l’impétueuse sirène de Blancport se retrouva comme avant. Désormais le vieux lion pouvait aller se faire paître, j’étais libre.
J’attrapais la main de ma sœur pour l’entraîner dans la demeure du lion à la recherche du blason, excitée comme une puce et m’attirant encore et toujours les regards noirs des nobles de l’ouest pour mes cheveux et mon comportement. Je tournais mon visage souriant, insouciant et joueur vers ma sœur.
« Je connais Castral Roc comme un Lannister désormais ! Ça va être un jeu d’enfant !! »
AVENGEDINCHAINS
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Event 3
Castral Roc
CÉLÉBRONS LA PAIX
Année 299, 9e lune, 2e semaine
Elle avait attrapé son bras et soufflé son nom. Après, elle avait eu l'impression que le temps s'était arrêté, ou du moins qu'il avait ralenti au maximum. Elle sentait son coeur battre la chamade et résonner dans ses tempes, elle était même essoufflée. Elle eut l'impression que la fille aux cheveux verts mettait une éternité à se retourner. Mais c'était elle, c'était bien elle. Sa petite sœur, sa petite sirène de Blancport, avec ses joues rondes et rosées et ses yeux malicieux. Elle était toujours la même. L'attente était enfin terminée, elle avait réussit. Wynafryd lâcha un long soupir avant de saisir sa petite sœur dans ses bras. Elle fit durer l'étreinte un trop long moment, certaines personnes devaient commencer à les dévisager, mais l'héritière du Triton s'en moquait. S'il y avait bien un moment de sa vie où elle comptait se moquer des apparences, c'était bien en cet instant, c'était même plus fort qu'elle. Elle avait fermé les yeux, savourant les retrouvailles, un main dans les cheveux verts.
« Moi aussi, Wylla, moi aussi... »
Mais le contexte les obligea à rompre l'enlacement. Un ménestrel venait de faire une annonce. Tywin avait prévu un jeu pour tous, une chasse au trésor. Sa sœur ne manquait pas de motivation visiblement. Après tout ce temps passé dans le château, elle avait eu l'occasion d'explorer la bâtisse dans ses moindres recoins, leur donnant alors un sacré avantage dans cette quête. Elle nota cependant son rapport aux Lannister, est-ce que cette petite phrase en disait plus long ? Elle ne releva pas pour autant, elle le saurait bien assez tôt finalement.
« Tu penses qu'il y a notre blason, celui des Manderly ? »
N'y aurait-il pas que des blasons des familles de l'Ouest ? Et à ce moment ne devrait-elle pas participer avec les Lefford. Elle se retourna d'ailleurs, cherchant Leo du regard. Il ne l'avait pas suivi lorsqu'elle avait filé. Elle le trouva en pleine discussion avec sa propre soeur, viblement prêts à jouer aussi. Si elle ne lui manquait pas, elle n'allait pas se priver de jouer avec sa petite sirène. Toute l'appréhension de ces dernières lunes s'étaient estompées alors qu'elle avait posé les yeux sur Wylla, elle se laissait même gagner par l'énergie de cette dernière. Après tout, si tout le monde jouait le jeu, cela serait plus suspect qu'elle ne s'y prête pas également. Elle retrouvait l'engouement qu'elle avait lorsqu'elle était plus jeune à explorer tous les châteaux dans lesquels elle s'arrêtait.
« Je te suis ! Montrons à ces Ouestriens de quel bois se chauffe les Manderly ! » finit-elle par dire avec un immense sourire.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Wynafryd se retrouva entraînée par la tornade verte qu'était sa sœur, bousculant plusieurs personnes sur leur passage. Un visage l’interpella alors.
« Vous, ici ? »
Fut tout ce qu'elle eut le temps de dire à ce garde Rhaegar qu'elle avait croisé plusieurs lunes plus tôt aux Eyriés. Mais elle n'eut pas le temps d'en dire plus ou même de voir s'il l'avait reconnu, qu'elle était déjà entraînée plus loin par Wylla. Elle aurait peut-être l'occasion de le recroiser de donc comprendre, un peu plus tard. Alors elle se re-concentra sur le jeu et le plaisir qu'elle avait à partager ce moment avec celle qui lui avait tant manquée.
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Célébrons la paix
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Alysanne déclina l’invitation de sa nièce, mais l’encouragea à aller voir le lion. Alors s’en plus attendre la jeune Lefford, s’approcha de son cousin et fiancé. Daven était toujours fidèle à lui-même. Dragueur, charmeur, souriant. Mais cela n’avait aucun effet sur Alyx, les charmes des hommes ne la touchaient pas, elle avait comme verrouiller son cœur afin de ne pas se laisser berner par les affres de l’amour et des sentiments. Trouver la clé du cœur de la jeune femme ne serait guère aisé et même le Lannister qui la connaissait mieux que les autres prétendants qu’elle avait pu avoir, aurait bien des difficultés à percer les secrets de la jeune brune. L’amour était quelque chose de mystérieux en Alyx. Etait-elle capable de tomber amoureuse de son futur époux ? Seuls les dieux pouvaient répondre à cette question, car même la jeune femme ignorait cela. Pour le moment, elle ne semblait guère prête à cela.
« Je ne pouvais manquer une réception de la sorte cousin. Et décliner une invitation du vieux lion aurait été déplacé, ne pensez-vous pas ? »
Elle faisait jouer son esprit, sa rhétorique. Pourtant elle n’était pas au maximum de ses capacités, ce n’était qu’un échauffement car il n’y avait pas de festivité de la sorte dans l’Ouest sans un accrochage entre Lefford et Farman. Cela serait bien monotone et ennuyeux pour la jeune héritière de la Dent d’Or. Alors que le barde annonçait cette chasse aux blasons, les yeux verts de la Lefford croisèrent le regard d’un Farman, et un sourire carnassier apparut sur les lèvres d’Alyx. Ce dernier détourna le regard et partie bien vite. Il avait compris ce sourire. Elle était le chat, il était la souris. La chasse était ouverte, que le meilleur gagne.
« Aideriez-vous votre futur épouse à trouver son blason cousin ? Qui sera le vôtre dans peu de temps également. Autant vous habituer le plus rapidement à voir le soleil éclairer un champ doré. »
Sans lui laisser plus de temps pour réagir, Alyx passa son bras autour de celui du lion et l’entraîna vers les dédales de Castral Roc afin de trouver ce fameux blason. L’insouciance régnait chez les nobles, les sourires, les courbettes et les pavanes des dames montraient que le vieux lion avait encore une fois réussit à exposer sa richesse, son autorité et la paix sur l’Ouest. Tout était d’or, l’ambiance au beau fixe. Les affres de la guerre passaient s’envoler, pour s’ouvrir sur un monde nouveau, une paix naissante pour les Sept Couronnes qui ne se déchirait plus pour savoir quel roi servir. Plus de Rhaegar ou de Viserys. Non désormais c’était deux Reines qui se tenaient main dans la main. Un jour nouveau se levait et c’était maintenant qu’il fallait se montrer dans la lumière.
« Je ne pouvais manquer une réception de la sorte cousin. Et décliner une invitation du vieux lion aurait été déplacé, ne pensez-vous pas ? »
Elle faisait jouer son esprit, sa rhétorique. Pourtant elle n’était pas au maximum de ses capacités, ce n’était qu’un échauffement car il n’y avait pas de festivité de la sorte dans l’Ouest sans un accrochage entre Lefford et Farman. Cela serait bien monotone et ennuyeux pour la jeune héritière de la Dent d’Or. Alors que le barde annonçait cette chasse aux blasons, les yeux verts de la Lefford croisèrent le regard d’un Farman, et un sourire carnassier apparut sur les lèvres d’Alyx. Ce dernier détourna le regard et partie bien vite. Il avait compris ce sourire. Elle était le chat, il était la souris. La chasse était ouverte, que le meilleur gagne.
« Aideriez-vous votre futur épouse à trouver son blason cousin ? Qui sera le vôtre dans peu de temps également. Autant vous habituer le plus rapidement à voir le soleil éclairer un champ doré. »
Sans lui laisser plus de temps pour réagir, Alyx passa son bras autour de celui du lion et l’entraîna vers les dédales de Castral Roc afin de trouver ce fameux blason. L’insouciance régnait chez les nobles, les sourires, les courbettes et les pavanes des dames montraient que le vieux lion avait encore une fois réussit à exposer sa richesse, son autorité et la paix sur l’Ouest. Tout était d’or, l’ambiance au beau fixe. Les affres de la guerre passaient s’envoler, pour s’ouvrir sur un monde nouveau, une paix naissante pour les Sept Couronnes qui ne se déchirait plus pour savoir quel roi servir. Plus de Rhaegar ou de Viserys. Non désormais c’était deux Reines qui se tenaient main dans la main. Un jour nouveau se levait et c’était maintenant qu’il fallait se montrer dans la lumière.
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┗ Like a raging sun ┛
Cunning is the art of concealing our own defects, and discovering other peaople's weaknesses